Hausse des débarquements de la pêche au Sénégal

Les débarquements de la pêche au Sénégal au terme du premier semestre 2019 ont enregistré une augmentation de 137.100 tonnes comparés à la même période de l’année 2018, selon les données établies par la Direction de la pêche maritime (DPM).Le cumul de ces débarquements s’est établi à 883.820 tonnes contre 746.720 tonnes au terme du premier semestre 2018, soit une progression de 18,36%.

En glissement mensuel, les débarquements de la pêche se sont contractés de 9.250 tonnes, passant de 181.690 tonnes en mai 2019 à 172.440 tonnes en juin 2019. Cette situation est due essentiellement repli des débarquements de la pêche industrielle dont le cumul s’est établi à 197.130 tonnes durant la période sous revue contre 258.740 tonnes au mois de mai 2018 (moins 23,81%).

De son coté, la pêche artisanale a légèrement progressé de 2,80% avec des débarquements qui s’établissent à 165.950 tonnes en juin 2019 à contre 161.420 tonnes un mois auparavant.

Société, diplomatie et contrats pétroliers au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent d’une diversité de sujets, allant de la série d’accidents de circulation à la polémique sur le pétrole et le gaz en passant par la participation de Macky Sall au sommet de la « Ticad 7 » au Japon.« Accidents de la route : cortège de malheurs », titre Walf Quotidien, rapportant que la délégation du ministre des Infrastructures Oumar Youm a été victime hier d’un carambolage avant que l’ambulance venue au secours des blessés ne cause trois morts à son tour.

Cette information a été également rapportée par EnQuête et L’Observateur. Ce dernier journal de préciser que le double accident a eu lieu sur l’axe Ross Béthio-Richard Toll, au nord du pays.

Pour sa part, Le Quotidien note que le retrait des « 7 places » de la circulation est préconisée pour une « énième mesure anti-accident ».

Sur un autre sujet, Sud Quotidien indique que « les établissements privés avertissent l’Etat » pour la prochaine année académique par rapport aux émoluments qui leur sont dus, concernant notamment l’orientation de certains bacheliers. La controverse entre les deux parties est qualifiée par le journal de « guerre des chiffres ».

En effet « l’Etat parle de 12 milliards » FCFA de dette là où les instituts privés en réclament six de plus, soit 18 milliards.

EnQuête consacre son édition du jour à un dossier portant sur les rendez-vous dans les hôpitaux et le manque de spécialistes dans ce secteur, assimilant cette situation à un «couloir de la mort ».

Le journal explique que pour se faire consulter par un spécialiste au Sénégal, il faut un rendez-vous sur « 2, 3, 6 mois, voire 1 an ». En plus, « le pays manque cruellement de spécialistes ; il ne compte que 20 neurologues, alors qu’il en faut 102 ».

En diplomatie, Le Soleil voit « une coopération multisectorielle et dynamique » entre le Sénégal et le Japon, soulignant que « le développement, la technologie et l’innovation » sont au menu de la Conférence internationale de Tokyo pour le développement de l’Afrique (Ticad7) qui démarre aujourd’hui au Japon.

Sur un autre sujet, Le Quotidien note que « ça s’enflamme » dans le débat portant sur le pétrole et le gaz. Le journal souligne que le député Lamine Diallo et l’ancien PM Abdoul Mbaye dénoncent les « lenteurs » du Doyen des juges.

Toutefois, réplique Seydou Guèye, nouveau chargé de communication du Palais, il s’agit de « manœuvres politiques ». Par ailleurs, a précisé le journal, la DIC transmet son rapport au procureur.

Comme ayant lu ce rapport, L’Observateur informe que « le procureur décharge Aliou Sall » dans l’affaire Petro-Tim sur laquelle BBC a réalisé une enquête. En effet, le journal indique que « le parquet vise X » là où « le Doyen des juges hérite du dossier ».

Gambie : Décès de l’ancien président Dawda Jawara

L’ancien président gambien Dawda Jawara est décédé ce mardi à l’âge de 95 ans, a annoncé le président de la république Adama Barrow sur sa page Twitter.Dawda Jawara a régné sur la Gambie de 1970 à 1994. Dawda Jawara, né le 16 mai 1924 à Barajally, fût membre du Parti populaire progressiste. Il est le premier président de la République de Gambie, d’avril 1970 à juillet 1994, soit presque un quart de siècle.

Le 22 juillet 1994, un groupe de jeunes militaires dirigé par Yaya Jammeh réussit un coup d’état et renverse Dawada Jawara.

Le président Adama Barrow a déploré la disparition du père de l’indépendance de la Gambie. « Son décès est en effet une grande perte pour le pays en particulier et pour l’humanité en général », indique-t-il.

La politique se taille la part du lion dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais parvenus ce mardi à APA, s’intéressant notamment à la crise au sein du PDS de l’ex-président Wade et à la plainte annoncée par l’avocat Elhadji Diouf contre le député Ousmane Sonko dans l’affaire des 94 milliards FCFA.« Macky a été à la résidence de Wade la soirée de la Tabaski », révèle dans Vox Populi Dr Cheikh Tidiane Seck, secrétaire général adjoint du parti libéral chargé des cadres, notant que « c’est du banditisme politique qui est en train de se dérouler au PDS ».

En effet, « ce Secrétariat national est le Secrétariat de Karim Wade et de ses amis », a-t-il expliqué, ne croyant pas toutefois que le fils de Wade « soit à même de mener le PDS à la reconquête du pouvoir ».

Certains militants ont par ailleurs pris position dans cette fronde contre le Secrétaire général, en l’occurrence l’ex-chef d’Etat pour qui « votent » les régions nord et sud du pays : « Ziguinchor et Saint-Louis », annonce Le Quotidien.

S’agissant des frondeurs, intervient en tête de file l’ex-coordonnateur du parti Oumar Sarr qui raconte pour L’Observateur sa « vérité sur le +deal+ pour la libération de Karim Wade ». Il a aussi expliqué pour ce journal « comment le décès de Tanor Dieng a déclenché le remaniement au PDS ».

Parlant toujours de l’ex-influent ministre du régime de son père, EnQuête titre sur un autre angle : « Fin d’exil ». Le quotidien note ainsi que Karim Wade est « libre de tous ses mouvements ».

Après une inculpation en 2013 et une condamnation à 6 ans de prison en février 2015, « Karim Wade a terminé de purger sa peine », rappelle le journal, notant qu’il a même été « aperçu à Kigali », la capitale rwandaise, et « peut désormais quitter sa +prison+ dorée de Doha », au Qatar.

Sur une autre affaire, Walf Quotidien titre sur « la guerre des plaintes » entre Ousmane Sonko et l’ancien DG des Domaines Mamour Diallo.

Le Soleil, EnQuête et Le Quotidien rapportent tous la « contre-attaque » de Me Elhadji Diouf, qui lors d’une conférence de presse hier a annoncé une plainte contre le virulent opposant du régime de Macky Sall.

La semaine dernière, par le biais de ses avocats, ce dernier avait d’abord indiqué avoir déposé une plainte contre le client de Elhadji Diouf qu’il accuse d’avoir détourné 94 milliards dans une transaction foncière alors qu’il était directeur général de cette institution publique.

Baisse des importations de riz au Sénégal

Les importations de riz du Sénégal durant le mois de juin 2019 ont enregistré une baisse de 4,877 milliards de FCFA (environ 8,290 millions de dollars) comparées au mois de mai 2019, révèle une note de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) reçue mardi à APA.Ces importations se sont établies à 15,468 milliards de FCFA contre à 20,345 milliards de FCFA au mois de juin 2019, soit une baisse de 24% en valeur relative (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

Comparées au mois de mai 2019 où elles s’élevaient à 16,979 milliards de FCFA, les importations de riz du Sénégal connaissent une baisse de 8,9% en glissement mensuel.

UEMOA : Evolution modérée des principales cultures commerciales en 2018/2019

Les principales cultures commerciales des pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) ont connu une évolution modérée au terme de la campagne 2018/2019, a appris lundi APA auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Selon l’institut d’émission, la quantité d’arachide issue de la campagne 2018/2019 est estimée à 3.302.448 tonnes, en hausse de 3,7% par rapport à l’année précédente, en liaison avec l’augmentation de la production dans l’ensemble des pays de l’UEMOA.

 Concernant la récolte de coton graine dans la zone, elle se situe à 2.509.970 tonnes, au cours de cette même campagne, soit une hausse de 3,1%. « Ce résultat est consécutif à la pluviométrie satisfaisante enregistrée dans les zones de production et au renforcement des mesures de soutien aux producteurs, notamment la mise à leur disposition des intrants et un encadrement technique », avancent les services de la Banque Centrale.

 Quant au volume de noix de cajou, il ressortirait à 1.186.832 tonnes au cours de la campagne

2018/2019, en progression de 4,0% par rapport à la campagne précédente, à la faveur notamment de conditions climatiques satisfaisantes dans les zones de production en Côte d’Ivoire et au Bénin.

Un accroissement de 5,8% par rapport à la précédente campagne est relevé concernant la production de caoutchouc qui se situerait à 613.900 tonnes au cours de la campagne 2018/2019,  sous l’effet de l’augmentation des superficies plantées. 

 

Le pape François veut des tarifs d’hôtels économiques pour sa visite au Mozambique

Le pape François aurait, selon des sources médiatiques, ordonné à l’Eglise catholique romaine du Mozambique de ne pas réserver d’hôtels de luxe au cours de sa visite dans le pays ce l’Afrique australe, prévue le mois prochain, a appris APA Lundi sur place.Le pape doit se rendre au Mozambique du 4 au 6 septembre, à l’invitation du président Filipe Nyusi.

Selon un reportage de la chaîne de télévision privée STv, le souverain pontife a rejeté l’idée d’un hébergement cinq étoiles initialement réservé pour lui, soulignant qu’il devait être hébergé dans un hôtel de niveau inférieur.

L’entourage papal est composé de 50 membres qui seraient logés à l’hôtel Budget Africa situé au cœur de Maputo, déjà soumis à des restrictions de sécurité.

Ce sera la deuxième visite au Mozambique d’un dirigeant de l’Eglise catholique, la première ayant eu lieu il y a 31 ans lorsque le regretté Jean-Paul II a atterri à Maputo, à une époque où le pays était encore en guerre.

Lors de son séjour au Mozambique, le pape François devrait rendre une visite de courtoisie à Nyusi dans son palais en bordure de mer, où il devrait également s’entretenir avec des ministres, des organisations de la société civile et le corps diplomatique.

Il devrait par ailleurs tenir une réunion interreligieuse de jeunes au Maxaquene Sport Pavilion, à Maputo, le 5 septembre.

Le pape doit célébrer la messe dans un stade à Maputo avant de quitter le pays pour se rendre à Madagascar le 6 septembre.

La sortie de Macky Sall sur Khalifa Sall en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA commentent principalement la sortie de Macky Sall qui a confié à RFI que l’éventualité d’une grâce pour l’ex-maire de Dakar, Khalifa Sall, ne dépendait que de sa « volonté » et de son « désir » en tant que chef de l’Etat.« Le jour où j’en aurai le désir, je le ferai », a répondu Macky Sall au média français, repris par Vox Populi, ajoutant que « la grâce est un pouvoir constitutionnel du président de la République. Ça ne dépend que de lui, et de lui tout seul ».

Cette déclaration a suscité plusieurs réactions. Si le conseiller politique de Khalifa Sall Moussa Tine note que Macky Sall « confirme tout », Gallo Diao, lui, indique que « cette sortie maladroite prouve à suffisance que Khalifa Sall reste un otage politique ».

Ainsi par la « volonté » et le « désir » de Macky, souligne Walf Quotidien, « Khalifa Sall reste au trou ».

Et selon Le Quotidien, cette déclaration « dégoûte les Khalifistes ». Elle est en effet « indigne d’un président », déplore Cheikh Guèye, proche de l’ex-maire.

Toutefois, le quotidien national Le Soleil, sous le titre « entre vérité des faits et travestissement », tente de faire « quelques recadrages » sur cette affaire qui « souffre de nombre d’amalgames et travestissements de faits pourtant avérés et sans conteste ».

Sur un tout autre sujet, Le Soleil revient sur les moments forts de la levée du corps du « patriote » Amath Dansokho qui a reçu à l’occasion un « hommage de la Nation ».

Revenant sur ses « dernières volontés », L’Observateur précise pour sa part qu’il a été inhumé hier dimanche à Saint-Louis (nord) alors qu’il est originaire de Kédougou (est).

EnQuête consacre sa Une au défunt dirigeant du Parti de l’indépendance et du travail (PIT, gauche) et dit : « Adieu combattant ! »

Par ailleurs, le journal note que Dansokho a été élevé au rang de Commandeur de l’ordre national du Lion à titre posthume, tout en retraçant son parcours avec notamment « sa rencontre avec Che Guevara à la frontière de la Guinée ».

Sénégal : chez les Layènes on se marie à 5000 FCFA

Une des principales confréries islamiques soufies du Sénégal, les Layènes se distinguent de leurs coreligionnaires par certaines pratiques dont les mariages collectifs entre adeptes. Célébrées annuellement lors de la ‘’ziarra » (renouvellement d’allégeance) au Khalife général (guide de la confrérie), ces unions sont contractées par plus d’une centaine en un après-midi et sur la base d’une dot symbolique de 5000 FCFA.En ce samedi, jour de la ‘’ziarra » à l’actuel Khalife général des Layènes, Abdoulaye Thiaw Laye, l’union de 132 couples est un des temps forts de l’évènement. Les mariages sont prévus comme d’habitude sur la Grand-Place de sable fin de Yoff- Diamalaye, quartier jouxtant la mer et un des fiefs des Layènes.

Peu après 17 heures, le muezzin lance l’appel à la prière et un homme annonce à la foule recueillie que les nouvelles mariées recevront leurs dots, peu après la prière de ‘’takussaan ». Pourtant, cette année, une petite entorse a été faite à la cérémonie : compte tenu du grand nombre d’unions à célébrer, des mariages ont été scellés un peu plus tôt dans la journée.

Abdoulaye Mbengue qui est venu demander la main d’une fille pour son frère absent, a pu en profiter et il est tout heureux. « Moi aussi, c’est là où j’ai trouvé ma première épouse. Je me prépare pour une deuxième», lance-t-il fièrement avant d’exhiber l’attestation de mariage de son frangin délivrée par l’imam de la grande mosquée de Yoff Layène.

Mamadou Laye Sène, membre du dahira (groupe d’adeptes) layène de Thiaroye-sur-mer, voit, lui, dans cette tradition instaurée par Seydina Limamou Laye, (1843-1909, le fondateur de la confrérie) un moyen de lutter contre la dépravation des mœurs. Pour Sène, il s’agit là également d’une preuve de « sagesse » de la part de son guide qui permet aux jeunes de s’éviter des maladies incurables comme le sida.

                                                                                                             

Tout en acquiesçant, Abdourahmane Thiaw Laye, secrétaire général des Fédérations des dahiras layènes du Sénégal, rappelle que leur guide n’a fait que revaloriser « une sunna du prophète Muhammad (PSL) ». « Nous la (sunna) revivifions à l’occasion de cette ziarra à travers des séances foraines où l’on marie les célibataires, les divorcés, les veufs et les veuves », ajoute-t-il.

Le responsable précise en outre que les mariages sont contractés selon les quatre conditions fixées par l’islam : le consentement des personnes à marier, l’approbation du tuteur de la femme, la présence de deux témoins et le versement de la dot à la femme.

En plus des 5000 FCFA versés à la mosquée, une somme pareille est prévue pour la dot. Elle est calculée sur la base de la valeur du quart du dinar retenu « entre 4500 et 5000 FCFA ».

Après cette dot symbolique, le nouvel époux peut, s’il le désire et en a les moyens, donner une substantielle enveloppe à son épouse. Certes « la femme mérite même un milliard. Mais il y a un hadith qui dit que le mariage qui reçoit la dot la plus petite a plus de baraka », souligne Abdourahmane Thiaw Laye, rappelant que l’année dernière 132 couples avaient également été unis.

Autre pratique enseignée par « Baye Laye » (surnom de Seydina Limamou Laye) : dès sa naissance, une fille peut être donnée en mariage, suivant les préceptes islamiques. Toutefois à sa majorité, on la consultera pour savoir si elle veut ou non l’époux qu’on lui a choisi. En cas de réponse négative, le mariage est annulé et la dot remboursée à l’époux ou à sa famille.

                                                                                                                     

Dans ces genres de mariage, les parents du marié font tout pour que ça marche en assurant un « suivi » régulier des rapports entre les conjoints. « On essaie de responsabiliser le garçon en lui faisant savoir que celle-ci est son épouse. On lui donne des cadeaux pour qu’il aille les lui remettre », explique sous le couvert de l’anonymat un homme bien au fait des mariages collectifs.

Rappelant que le prophète Mohammad (PSL) avait épousé Aicha lorsqu’elle avait 6 ans, il informe que beaucoup personnes voyant que les Layènes perpétuent cette pratique ont tendance aujourd’hui à marier très tôt leurs enfants ou leurs petits-enfants.

Tout en combattant les dangers du célibat et la pression sociale, ces mariages brisent certains préjugés de la société sénégalaise où les ‘’castés » (griots ou autres forgerons) ne peuvent s’unir qu’avec les femmes de leur rang.

Dans l’optique de bannir cela, les Layènes cultivent l’humilité chez leurs adeptes en les obligeant durant les cérémonies religieuses à se vêtir de blanc (percale, en particulier), à se faire appeler du même nom de Laye et à s’accroupir à même le sol.

Le décès de Amath Dansokho en vedette dans les journaux

Le décès de Amath Dansokho, figure historique de la vie politique sénégalaise est le principal sujet traité dans les journaux sénégalais, reçus samedi à APA.Acteur témoin de la vie politique, « Dansokho perd la lutte finale » titre le journal Quotidien. Le Soleil salue Un « infatigable combattant de la démocratie ». Le journal revient sur le parcours d’un « homme de conviction et d’une générosité débordante. Un faiseur de roi » ajoute le journal. 

 Amath Dansokho a été rappelé à Dieu, hier à Dakar, à l’âge de 82 ans. L’Observateur avec une photo de dos de Dansokho s’arrête sur le combattant avec un titre évocateur, « il fut un Tsar de combats ». Le journal revient aussi sur les dernières confidences du défunt sur son lit de mort.

 Enquête parle d’une grosse perte avec le « Décès de Amath Dansokho : La chute du baobab » renseigne le journal qui souligne que la levée du corps est prévue ce dimanche à l’hôpital principal et l’inhumation à Saint-Louis.

 Le décès de Amath Dansokho a eu une onde résonance sur l’international en Guinée, pays voisin, où le président Alpha Condé a rendu hommage à cette figure historique de la gauche sénégalaise. « Les gens pensaient que Dansokho était mon frère » réagi Condé dans le journal Enquête.

 Cette disparition de Dansokho coïncide avec la commémoration hier avec 40èmejour du rappel à Dieu d’Ousmane Tanor Dieng souligne Enquête qui parle de la disparition d’un des derniers « Mohicans de la politique sénégalaise »

 Walf quotidien revient sur une interview prémonitoire de Amath Dansokho en 2010 dans laquelle, l’ancien leader du PIT semblait faire son testament : « Si je meurs, je ne voudrais pas d’hommage folklorique, l’estime du peuple me suffit. Devenir président de la république ne m’a jamais effleuré l’esprit.

 Le « Sénégal perd son combattant » titre le journal l’As qui revient sur les hommages du président Sall. « Un grand rassembleur infatigable et médiateur politique et sociale d’une qualité remarquable » réagi le chef de l’Etat qui se trouvait en France au moment du décès.

 Sud Quotidien salue la mémoire du défunt. « Adieu Amath », résume le journal qui indique que le président Macky Sall pleure un serviteur de la république. Le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse évoque « un homme de conviction et de foi » tandis que la présidente du Conseil Economique sociale et environnementale : Aminata Touré indique que « un grand combattant de la justice sociale s’est reposé ».

 

UEMOA : 2,738 millions de tonnes de phosphates extraites en 2018

La quantité de phosphates extraite au niveau de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) s’est établie à 2.738.100 tonnes en 2018, a appris samedi APA auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Comparée à son niveau de 2017 où elle s’élevait à 2.307.900 tonnes, cette quantité de phosphates a enregistré une progression de 18,6% en valeur relative et 430.200 tonnes en valeur absolue. Selon la BCEAO, cette augmentation, consécutive à la bonne tenue de la demande, est portée par la hausse de 28,5% de la production au Togo et de 14,1% des extractions au Sénégal.

 Concernant la production d’uranium de la zone, une contraction de 17,4% est relevée, avec une réalisation se situant à 2.879,8 tonnes en 2018, en liaison avec l’évolution défavorable des cours sur le marché mondial. 

Hausse des importations du Sénégal venant des pays de l’Uemoa

Les importations de biens du Sénégal en provenance des pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) ont connu une augmentation de 400 millions de FCFA (environ 680.000 dollars) au mois de juin 2019 comparé au mois précédent, selon une note de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE) reçue vendredi à APA.Ces importations sont évaluées à 6,2 milliards de FCFA durant la période sous revue contre 5,8 milliards de FCFA au mois de mai 2019, soit une progression de 6,89%. Selon la DPEE, elles ont représenté 2,2% de la valeur totale des importations de biens du Sénégal au titre du mois de juin 2019.

La Côte d’Ivoire demeure le principal fournisseur du Sénégal au sein de la zone qui réunit huit Etats, avec une part évaluée à 77,5%, en repli de 4,9 points de pourcentage en variation mensuelle.

Les achats en provenance de ce pays ont principalement porté sur les huiles, graisses animales et végétales, les fruits et légumes comestibles et les produits des industries para chimiques avec des parts respectives de 19,7%, 17,3% et 13,4%.

Politique et pluviométrie au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, traitent principalement des conséquences du nouvel organigramme du Parti Démocratique Sénégalais (PDS, opposition) et des dégâts causés ces derniers jours par les précipitations un peu partout dans le pays.WalfQuotidien informe qu’on va « vers l’exclusion d’Oumar Sarr » du PDS. Ce journal rappelle qu’ « au PDS, qui veut rester militant, doit obéir aux décisions du Pape du Sopi (changement en langue wolof) au propre comme au figuré ». 

Le 9 août dernier, dans un communiqué signé de son Secrétaire général national Abdoulaye Wade, le PDS a indiqué la désignation de Karim Wade comme Secrétaire général adjoint. Des personnalités considérées comme dissidentes, à l’instar d’Oumar Sarr, ex-numéro deux du parti, ont quant à elles été écartées de la direction.

Le Quotidien fait remarquer que les contestations autour du Secrétariat national font planer des « nuages sur le PDS » puisque « (les) frondeurs et (les) loyalistes s’affrontent par points de presse ce vendredi ». Poursuivant, ce journal indique que « Me Abdoulaye Wade (fondateur du PDS) fait aujourd’hui face à une défiance menée par plusieurs responsables qui rejettent la composition du nouveau Secrétariat national ». Par conséquent, Le Quotidien en déduit que « les stratégies déroulées ce vendredi dans son camp comme dans l’autre pourraient dessiner le visage de l’avenir du PDS ».

Sous le titre « La sarabande des bannis », EnQuête souligne que « dans la galaxie PDS, dès qu’on est en disgrâce, on invoque la tentative de dévolution monarchique (du pouvoir). Ce journal affirme que « d’Idrissa Seck à Oumar Sarr, Me El Hadj Amadou Sall et consorts, la plupart de ceux qui ont quitté le Parti Démocratique Sénégalais ont accusé Wade fils, devenu le parfait bouc émissaire. Pourtant, les mêmes l’ont toujours adulé, tant qu’ils étaient dans les bonnes grâces du Maître, prenant même à partie tous ceux qui ont osé s’en prendre au fils adoré qu’ils voulaient porter à la tête du Sénégal ».

Sur un tout autre sujet, Vox Populi fait savoir que « le Sénégal (est) noyé sous la pluie (et) le gouvernement (est) en vacances ». Ce quotidien renseigne que « 2 enfants meurent noyés à Bambilor (37 km à l’est de Dakar), une dame (est) mortellement électrocutée à Kaolack (195 km au sud de Dakar). Dans plusieurs zones du pays, les populations pataugent. De gros dégâts matériels enregistrés (et) la circulation dans la capitale (est) infernale ».

Cela fait dire à L’Observateur que des « pluies de désolation (s’abattent) sur le Sénégal ». Ce journal note que « les pluies diluviennes tombées dans la matinée d’hier (jeudi) n’ont épargné aucune région du pays. Des routes impraticables, des maisons englouties par les eaux… Dans la capitale, l’insalubrité s’est mêlée aux eaux de pluie, provoquant un décor hideux et une odeur nauséabonde ». Tout compte fait, pour L’Observateur, c’est « une situation d’apocalypse qui revient tous les hivernages semant le doute sur le plan d’urgence à 66 milliards F CFA (du président de la République) Macky Sall ». 

Le Soleil constate aussi « beaucoup d’eau et des dégâts ». Néanmoins, le quotidien national annonce que « beaucoup d’avancées (ont été notées) dans l’évacuation des eaux de pluie (dans la banlieue dakaroise) malgré quelques désagréments ».

Le chapelet, l’incontournable accessoire du musulman sénégalais

Égrener un chapelet ou « kurus » (en wolof) est devenu de nos jours l’une des pratiques les plus prisées par les Sénégalais. Dépassant le cadre strict de la mosquée, ils s’y adonnent partout, en tout temps et tout lieu : dans les transports publics, dans les grand places et en plein jogging.Hommes, femmes, vieux et jeunes, ils sont nombreux à arpenter les rues, le matin ou le soir, pressant le pas ou marchant posément. 

Le regard au loin et les lèvres murmurant d’inaudibles incantations, l’incontournable chapelet est alors brandi en main ou tenu à bout de bras. D’autres, les bras derrière le dos, font les cent pas en égrenant leur chapelet. 

Rencontré un vendredi peu après la prière de l’après-midi aux abords de la zawiya « El hadj Malick Sy » (lieu de zikrs pouvant faire office de mosquée), Abdoulaye Ndoye fait savoir qu’il utilise son « kurus » pour faire ses « wird » et « wazifa ». Séances de louanges à Allah et au Prophète (PSL) auxquelles sont astreints les disciples de la tidjanya, une des principales confréries soufies au Sénégal.

En bon fidèle tidjane, Abdoulaye fait ses zikrs avec un chapelet « zaytoune » ou olivier, un arbre cité dans le Coran et dont les bienfaits au point de vue spirituel seraient immenses pour beaucoup de musulmans sénégalais.

Amadou Tidiane Kane, vendeur de chapelets à la devanture de la « zawiya » El Hadj Malick Sy, située au centre-ville de Dakar, approuve les bienfaits rattachés au « zaytoune » dont les perles servant à fabriquer un « kurus » sont de couleur marron.

Hormis le « zeytoune », il y a notamment le « bakhline », le « djalabane », le « kouke » et le « mardjane ».  Autant de « kurus », reconnaissables à leur couleur et à leur taille…

Abdoul Kâ, un vendeur de chapelet officiant devant la mosquée omarienne, insiste, lui, sur la différence entre le « kurus » standard qui compte 99 perles et celui des adeptes des confréries qui en ont 100. Mieux, ajoute-t-il, il y a une différence entre le chapelet qu’égrènent les adeptes de la Tidjanya et ceux de la Mouridya (mourides), l’autre grande confrérie du Sénégal.

Chez les premiers, le chapelet est jalonné de cinq marqueurs (grosses perles, appelées +cédé+, en wolof), d’où il est ainsi conçu : 12 (perles) + 18 (perles) + 20 (perles) + 20 (perles) + 18 (perles) + 12 (perles).

Chez les mourides, confrérie fondée par Cheikh Ahmadou Bamba, le chapelet comprend deux marqueurs qui font qu’il se présente ainsi : 33 (perles) + 34 (perles) + 33 (perles).

Fervente disciple de la famille Niassène (une branche de la Tidjanya basée à Kaolack, 200 km de Dakar), Bineta Lam possède deux chapelets dont elle ne se sépare jamais. Aussi, à la moindre anicroche, elle accourt vers Abdoul Kâ, son fabricant attitré.

                                                                                     

Trouvée en plein marchandage avec ce dernier, elle explique qu’elle est venue se faire réparer ses deux chapelets dont les fils se sont cassés.

« Je suis tidjane et je ressens un réel plaisir en faisant mes +wird+ ou +lazim+. Quand je ne suis pas occupée (par le travail), je ne me sépare pas de mon chapelet », confie Bineta qui a payé 1000 francs pour se faire réparer ses « kurus ».

Bien que peuplé de 95 % de musulmans, le Sénégal compte une communauté chrétienne qui se sert également du chapelet. Pour en acheter, comme le reconnait le père Joseph Adeoko, vicaire à la paroisse des Martyrs de l’Ouganda de Dieuppeul, les fidèles chrétiens doivent se rendre à l’esplanade des églises ou profiter de certaines manifestations religieuses.

A la paroisse des Martyrs de l’Ouganda, Agnès Ndour vend divers chapelets dont des « quarts du rosaire » à 500 ou 1000 FCFA l’unité. Ce chapelet est le plus utilisé par les fidèles.

Il comprend « 50 séries de 10 +Je vous salue Marie+. (Et) chaque dizaine est introduite par un +Notre père+ », explique le prêtre avant de brandir son annulaire sur lequel on peut voir une bague conçue en chapelet. Il s’agit du « dizainniet » qui est le cinquième (1/5e) du quart du rosaire.

                                                           

Quant au rosaire, il regroupe toutes les perles de l’instrument chrétien et sert à méditer sur la vie de Jésus.

Si « le chapelet chrétien – offert par le prêtre Saint Dominique pour répondre à la volonté des fidèles qui ne comprenaient les prières faites en latin – remonte entre le 12e et le 13e siècle », celui musulman est venu après le Prophète Mouhammad (PSL).

Cela explique pourquoi Ismaïla Diop, enseignant-chercheur au département d’Arabe de l’Université de Dakar, fait cette remarque tout en s’abstenant de rejeter l’usage du chapelet : « certains estiment que c’est une innovation blâmable – le Prophète et ses compagnons ne l’ayant pas utilisé -, mais on mettrait dans ce cas la montre ».

Dans tous les cas, le chapelet est juste « un instrument qui sert à compter », souligne-t-il avant d’ajouter : « le fidèle peut le (zikr) faire n’importe où et n’importe quand ».

On comprend pourquoi certains fidèles, après la prière, font leurs invocations sur le bout des doigts avant de s’en aller, laissant leurs coreligionnaires malmener frénétiquement leurs chapelets.

                                                    

Pour le plus grand bonheur des vendeurs de chapelets comme Amadou et Abdoul, les utilisateurs des chapelets sont les plus nombreux. Ainsi, la vente du « kurus » nourrit bien son homme à Dakar, comme le reconnait Amadou dont l’un des spécimens, le « Bakhline », exporté d’Europe « peut coûter jusqu’à plus de 60 000 FCFA ».

La plus belle pièce de Amadou demeure toutefois le « Yousra », un chapelet dont chacune des perles porte en lettre argentée un des 99 noms de Allah. Prix de ce bijou : 80 000 FCFA.

Lors du Mawlid (anniversaire de la naissance du Prophète, PSL), célébré début novembre dernier au Sénégal, les ventes de chapelets sont montées en flèche dans les cités religieuses comme Tivaouane et Thiènaba (Thiès) ou Médina Baye (Kaolack).

« A Dakar, mes bénéfices sont variables (8000, 10 000 et 15 000 francs). Mais à Médina Baye, où j’étais récemment, j’arrivais à gagner jusqu’à 80 000 francs par jour », confie Abdoul, soulignant que c’est avec son commerce qu’il entretient sa famille, sans compter le « troupeau » de moutons qu’il s’est payé à Pété, son village natal du Fouta.

Bémol dans le fructueux commerce du chapelet : l’intrusion des Chinois. A en croire Amadou et Abdoul, les ressortissants de l’empire du Milieu « ont gâté le marché » en proposant aux fidèles des chapelets en pacotille ou en caoutchouc coûtant 500 à 1000 FCFA.

 Pourtant, la concurrence ne vient pas seulement des Chinois : des Burkinabè, des Maliens, des Nigérians et des Nigériens, surtout, ont également investi le marché du chapelet.

Sénégal : vers la mise en place d’un dispositif de suivi des Institutions sans but lucratif

L’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) « compte mettre en place » un dispositif de suivi du secteur des Institutions sans but lucratif au service des ménages (ISBLSM) pour lever les « difficultés » causées par son absence dans l’économie sénégalaise, a fait part jeudi à Dakar Mbaye Faye, directeur des Statistiques économiques et de la Comptabilité nationale.La mise en œuvre de ce dispositif, qui sera composé d’un répertoire statistique et d’une banque de données économiques et financières, recevra en outre un « concours financier de la commission de l’Uemoa par le biais du Programme statistique régional (PSR) confié à AFRISTAT », a précisé M. Faye.

 Il présidait ce jeudi matin l’atelier de sensibilisation dans le cadre de l’étude monographique, prévue du 26 août au 11 octobre prochain, sur les ISBLSM.  

 Ce secteur regroupe l’ensemble des organisations privées dotées de la personnalité juridique, dont la fonction principale consiste à fournir à des groupes particuliers de ménages des biens et services non marchands, « c’est-à-dire gratuitement ou à un prix non économiquement significatif », a expliqué le directeur des Statistiques économiques et de la Comptabilité nationale.

 Au Sénégal, a-t-il poursuivi, elles sont constituées des associations, des fondations, des ONG, des partis politiques, des syndicats professionnels, des fédérations sportives et culturelles, des églises et des mosquées.

 Si les données économiques des unités du secteur sont assujetties à la déclaration de leurs activités, « selon la réglementation », on note cependant une absence de répertoire à jour du secteur « compte tenu de sa disparité et sa diversité ». « En effet, très généralement, a déploré Mbaye Faye, l’organisation disparait silencieusement, par cessation de ses activités sans déclarer ce changement ».

Ainsi devant ses collaborateurs et les parties prenantes du projet, le directeur des Statistiques économiques et de la Comptabilité nationale a noté que sa réussite « requiert une collaboration soutenue de tous les acteurs » du secteur des ISBLSM.

 

La politique en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus jeudi à APA, traitent essentiellement de la question du parrainage en perspective des élections locales mais aussi de la crise au sein du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition).Dans Le Quotidien, le Pr Ngouda Mboup, enseignant-chercheur en Droit public à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) affirme que « le parrainage participe à la rationalisation des partis politiques mais aussi à la crédibilisation des candidatures ». 

Toutefois, cet universitaire émet des réserves dans les colonnes de ce journal : «  les candidats ne disposent, a priori, d’aucun référentiel pour éviter les doubles parrainages et les erreurs de saisie. De plus, la confrontation de toutes les rubriques contenues dans le modèle fixé par la réglementation accroît probablement la possibilité des rejets pour non-conformité ». 

Partant de là, « bulletin unique, suffrage universel direct des maires, maintien mais réforme du parrainage… voilà quelques recommandations fortes (formulées par) la société civile suite à l’élection présidentielle de 2019 », fait noter EnQuête.

Pour Vox Populi, « la société civile prône la suppression du parrainage » aux élections locales. Dans un recueil de contributions citoyennes rendu public, hier mercredi, le collectif des organisations de la société civile  estime que « nous ne pouvons pas appliquer le parrainage aux élections locales. Ce serait catastrophique (de le faire) sans (mener) des réformes. A défaut de mettre les moyens humains, techniques et technologiques qu’il faut, il faut abandonner le parrainage pour les locales ou mettre (en place) une plateforme digitale qui permettra de gérer les dépôts ».  

Le Quotidien rapporte aussi les propos de Bernard Casimir Demba Cissé, le directeur de la formation et de la communication à la Direction générale des élections (DGE) pour qui, « si nous voulons aller aux élections locales, il faudra nous asseoir pour discuter ensemble des modalités. Si nous n’acceptons pas de discuter de cela (pour que) le parrainage soit un bond en avant pour notre démocratie, on va revivre la même chose. Il faudra qu’on arrête de se regarder en chiens de faïence ». 

Sous le titre « le parrainage de la discorde », Walfadjiri fait savoir que « le parrainage divise la société civile et la classe politique. De son côté, Le Soleil indique que « l’élection des maires au suffrage universel direct (est) une proposition qui enchante les acteurs ». En effet, ajoute le quotidien national, « selon des acteurs, des observateurs de la scène politique et des citoyens, laisser les conseillers municipaux élire, parmi eux, un maire a ouvert la porte à des pratiques aux antipodes de la morale (avec) parfois des alliances politiques contre-nature, des cas de tractations, de lobbying, d’achat de conscience pour obtenir des voix de conseillers électeurs ».

Pour sa part, L’Observateur annonce que « les rebelles du PDS créent une alliance d’obédience libérale pour ratisser très large dans le PDS. C’est ce vendredi 23 août, après la grande prière que les rebelles du PDS comptent sortir du bois ». 

Le 9 août dernier, dans un communiqué signé de son Secrétaire général national Abdoulaye Wade, le PDS a indiqué la désignation de Karim Wade comme Secrétaire général adjoint. Des personnalités considérées comme dissidentes, à l’instar d’Oumar Sarr, ex-numéro deux du parti, ont quant à elles été écartées de la direction.

UEMOA : 140.886,9 kg d’or extraits en 2018

La quantité d’or extraite dans les pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) en 2018 est estimée à 140.886,9 kg, a appris mercredi APA auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Par rapport à son niveau de 2017, cette quantité d’or est en hausse de 15,4%. Selon l’institut d’émission, « cette évolution se ressent dans l’ensemble des pays producteurs, à l’exception du Niger ». 

 Au Mali, principal producteur de l’UEMOA, la production d’or s’est élevée, en 2018, à 60.883 kg, soit une progression annuelle de 22,7% induite par l’entrée en production de la société FEKOLA, qui exploite la deuxième plus grande mine d’or du pays, avec une capacité de production moyenne annuelle de 13 tonnes.  

 Quant au Burkina Faso et la Côte d’Ivoire, ils ont enregistré respectivement des augmentations de 12,0% et 10,8% des quantités d’or extraites estimées à 51.972 kg et 28.000 kg en 2018. 

Par contre, la production d’or du Niger est passée de 843 kg en 2017 à 22 kg en 2018, en raison de l’arrêt d’activité de la principale société minière, la Société des Mines du Liptako, suite à un changement d’actionnaires. 

Fait de société et transparence dans les contrats pétroliers au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent, notamment, des résultats de l’autopsie du corps d’Amar Mbaye, un conducteur de moto Jakarta décédé à Thiès (70 km à l’est de Dakar) et du plan de lutte de la plateforme « Aar li nu book » (défendre le bien commun en langue wolof).Sous le titre « Tension sur les rails », Le Quotidien se fait l’écho de la mort tragique du conducteur de moto Jakarta Amar Mbaye dans la nuit du vendredi 16 au samedi 17 août à Thiès. A en croire ce journal, « l’examen post-mortem effectué par le médecin-légiste Dr Abdou Magib Gaye de l’hôpital Aristide Le Dantec de Dakar a révélé un traumatisme cervico-facial avec de multiples fractures ».

Dans les colonnes de ce journal, Mafatim Mbaye, le père du défunt, est convaincu que la mort de son fils n’est pas due à un accident. Par conséquent, la famille éplorée « a décidé de porter plainte contre X ».

De son côté, Makha Diop alias El Capo, le chef de la brigade de recherches du poste de police des Parcelles Assainies de Thiès, considéré par certains comme le présumé meurtrier d’Amar Mbaye, dit « n’avoir rien à voir avec ce meurtre » car il n’était pas « sur les lieux du drame au moment des faits ».

Dans Vox Populi, El Capo brise le silence en déclarant : « Je ne sais pas ce qui s’est passé. Je n’étais pas sur place. J’ai fait une patrouille vers 21 heures et j’ai interpellé un jeune avec 500g de chanvre indien. Il paraît que ces parents s’étaient mobilisés pour venir le récupérer au commissariat. Selon des versions, c’est à ce moment qu’un boulanger est tombé et des motos Jakarta sont passés sur lui ».

Dans un entretien accordé à L’Observateur, Amy Sy, l’épouse d’Amar Mbaye fait savoir que c’est « quelqu’un qui travaille à la boulangerie (qui) a téléphoné à la maison pour dire qu’il (Amar) a eu un accident. Nous avons pensé qu’il s’agissait d’un simple accident de la circulation. Quand je quittais la maison, je croyais que c’était un banal accident et qu’il s’en était sorti indemne ».

Sur un tout autre sujet, Vox Populi informe que « pour le traitement diligent du scandale pétrolier au Sénégal (affaire Petro-Tim), la plateforme « Aar li nu bokk lance le plan Taxaw Fepp (être présent partout) » vendredi prochain.

EnQuête en conclut que ce sera « la guerre totale » puisque Aar li nu bokk compte à tout prix « intensifier la lutte pour la protection des ressources naturelles du Sénégal ». Et le journal d’ajuter que « cette campagne est intitulée 400.000 citoyens nguir aar sunu pétrole (pour protéger notre pétrole en langue wolof) ». Pour arriver à ses fins, cette plateforme prévoit « des conférences publiques, des forums, des rassemblements périodiques, des concerts et des marches partout dans le pays ».

Dans une enquête télévisée, la chaîne britannique BBC a révélé qu’Aliou Sall, le frère du président de la République aurait permis à Frank Timis, un homme d’affaires roumano-australien, de décrocher des contrats pétro-gaziers au Sénégal moyennant des rémunérations indues, c’est-à-dire 25.000 dollars (14,6 millions F CFA) par mois et pendant cinq ans. Ce qui fait un pactole de 1,5 million de dollars (878 millions F CFA) versé à Aliou Sall.

Pour l’heure, le mis en cause a nié en bloc toutes les accusations de corruption et son avocat Me Mouhamadou Moustapha Dieng a soutenu que « les faits rapportés par la BBC sont inexacts ».

En Sports, EnQuête voit en l’inexistence de sélections féminines de jeunes « un paradoxe du basket sénégalais ». En effet, ce journal souligne que « l’équipe nationale féminine, vice-championne d’Afrique après sa défaite en finale de l’Afrobasket 2019, a plus que jamais besoin d’un coup de rajeunissement. Paradoxalement, le Sénégal, qui dispose d’un énorme potentiel de jeunes joueuses, n’a presque pas de sélections compétitives en petites catégories ».

Sénégal : Baisse de 2.900 tonnes de la production de ciment à fin juin 2019

La production de ciment du Sénégal durant le premier semestre 2019 a baissé de 2.900 tonnes comparé à la même période de l’année 2018, selon les données établies par les cimenteries.Le cumul de cette production s’est élevé à 3.543.100 tonnes durant la période sous revue contre 3.546.000 tonnes durant les six premiers mois de 2018, soit un léger repli de 0,08% en valeur relative.

En glissement annuel, cette production a enregistré une hausse de 5,96% à 588.100 tonnes en juin 2019 contre 555.000 tonnes en juin 2018.

Par rapport à son niveau de mai 2019 où elle s’élevait à 594.700 tonnes, la production de ciment du Sénégal connait une baisse de 6.600 tonnes en valeur absolue et 1,10% en valeur relative.

Politique, justice et nécrologie, sujets dominants dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent essentiellement du nouvel organigramme du Parti Démocratique Sénégalais (PDS, opposition), de l’affaire Guy Marius Sagna et des obsèques de Jacques Diouf.Sous le titre « le 5 majeur des Wade », Le Quotidien passe à la loupe la nouvelle équipe dirigeante du PDS. A en croire ce journal, Karim Wade, fils de l’ancien président de la République, Abdoulaye Wade, et actuellement en exil au Qatar, « a mis ses joueurs dans des positions stratégiques ». Il s’agit de Bara Gaye, d’Abdoulaye Racine Kane, de Doudou Wade, de Woré Sarr et de Tafsir Thioye.

L’Observateur estime que Karim Wade est un « homme à qui on a tout offert ». En effet, souligne ce quotidien, « comme un enfant de chœur qui a tout reçu d’un bon samaritain, Karim Wade doit aujourd’hui toute sa carrière politique à son pater. Pouvoir, grâce, parti… l’actuel Secrétaire général adjoint, chargé de l’organisation, de la modernisation et de l’élaboration des stratégies politiques du PDS a tout eu des mains de son ex-papa de président. Ou grâce à son influence ».

C’est le 9 août dernier, dans un communiqué signé de son Secrétaire général national Abdoulaye Wade, que le PDS a annoncé la désignation de Karim Wade comme Secrétaire général adjoint. Des personnalités considérées comme dissidentes, à l’instar d’Oumar Sarr, ex-numéro deux du parti, ont quant à elles été écartées de la direction.

Pour sa part, WalfQuotidien fait savoir que « le chamboulement de la direction du PDS a entraîné une guerre fratricide entre responsables libéraux (car) des cadres encagoulés manigancent pour faire partir le président de la Fédération nationale des cadres libéraux, Cheikh Seck ».

Dans le volet judiciaire, L’AS rapporte que « la liberté provisoire accordée à Guy Marius Sagna après 30 jours de détention n’agrée pas carrément ses avocats et ses camarades de lutte ».

Sur ce, ajoute le journal, « Les conseils de l’activiste ont décidé tout simplement d’internationaliser le combat pour une libération définitive de leur client. Ils annoncent une plainte contre l’Etat du Sénégal devant la Cour de justice de la Cedeao et le groupe de travail des Nations Unies ».

Membre des mouvements citoyens « Aar Li Nu Bokk » et « Frapp-France Dégage », Guy Marius Sagna a été arrêté le 16 juillet dernier et placé sous mandat de dépôt pour « fausse alerte au terrorisme ».

Enfin, Le Soleil informe que le président de la République Macky Sall « envoie une forte délégation » à Paris pour présenter ses « condoléances à la famille de feu Jacques Diouf ». L’ancien Directeur Général de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) de 1994 à 2011, est décédé samedi dernier à l’âge de 81 ans.

Le quotidien national renseigne que « la dépouille mortelle arrive, jeudi soir, à Dakar. La levée du corps (est prévue) à l’hôpital Principal et (la) mise sous terre à Saint-Louis (nord), vendredi ».

Sénégal : Baisse de 10,3% du secteur secondaire en juin

Le secteur secondaire au Sénégal a enregistré une baisse de 10,3%, en variation mensuelle au mois de juin 2019 comparé au mois précédent, selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Selon la DPEE, cette contreperformance est, essentiellement, liée aux faibles résultats notés dans les activités extractives (-20,5%), la branche de  filature, tissage et ennoblissement textile (-34%) et la construction (- 11,5%).

Par contre, la production et distribution d’électricité et de gaz (+8,7%), la fabrication de matériels de transport (+16%) et la production de l’égrenage du coton (+43%) se sont bien comportées sur la période.

Sur une base annuelle, la DPEE souligne qu’une croissance de 1,1% est notée dans le secteur secondaire au mois de juin 2019, particulièrement portée par la fabrication de produits agroalimentaires (+14,4%), la construction (+16,9%) et les activités extractives (+10,8%). Elle a, toutefois, été atténuée par les faibles résultats de la branche  filature, tissage et ennoblissement textile  (- 52,1%), de la  métallurgie-fonderie et fabrication d’ouvrages en métaux (-26%), du  sciage et rabotage de bois  (-54,3%) et du  travail du caoutchouc et du plastique  (-19,3%). 

Afrobasket : le Sénégal échoue encore en finale contre le Nigeria (55-60)

Comme en 2017, le Nigeria remporte le trophée face aux Lionnes du Basket. C’est sur cette note que l’Afrobasket féminin 2019 s’est achevé au Sénégal.

Les années se suivent et se ressemblent pour le Sénégal. Le match qui opposait le Sénégal au Nigeria a été en faveur des Super Eagles (60 à 55).

Le premier quart temps était timide du côté des Lionnes. Les Super Eagles vont sauter sur l’occasion pour acculer au maximum les joueuses du Sénégal. Une agressivité qui va payer car les nigérianes vont gagner la plus part des duels. A la fin de cette phase de match, le tableau d’affichage inscrivait un score de 14 à 10 en faveur des Nigérianes.

Le deuxième quart temps sera plus radieux pour Astou Traoré et ses coéquipières. Le Sénégal commence alors à prendre ses marques. Elles vont réussir à réduire l’écart. Avec la talentueuse Léna Niang dans ses meilleurs jours, les Lionnes ont multiplié les tirs primés pour revenir à la hauteur des Nigérianes au tableau d’affichage.

Les Lionnes ne vont pas maintenir le rythme au troisième quart temps. Elles ne vont pas réussir à rattraper les huit points d’écart qui les séparent des Nigérianes. Plus tôt, la marge va se creuser davantage. A la fin du quart temps, le Nigeria s’est imposé sur le score de 48-37.

La dernière phase de match sera alors l’ultime chance pour le Sénégal de remonter la pente. Sous les encouragements du public du stade Dakar Arena, les multiples efforts des joueuses ne vont pas payer.

La robustesse des Nigérianes aura raison des Lionnes qui s’inclinent une fois encore en phase finale de l’Afrobasket.

Sport, politique et société en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus lundi à APA, traitent d’une diversité de sujets, allant de la finale de l’Afrobasket féminin perdue par le Sénégal face au Nigéria à la situation politique nationale en passant par les faits divers.«Défaites par les D Tigers, les Lionnes ratent le panier final », titre Le Quotidien là où EnQuête note un « rêve brisé des Lionnes », qui perdent pour la deuxième fois consécutive une finale contre les Nigérianes, après 2017 au Mali.

« La revanche n’a pas eu lieu », souligne pour sa part Le Soleil. Pur sa part, Stades titre sobrement : « Les Lionnes ratent la reconquête ».

Ainsi les Sénégalaises sont restées « inconsolables malgré la prime de 10 millions promise », souligne Le Quotidien.

En politique, Walf Quotidien constate que malgré la crise au Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition), le secrétaire général et ex-chef de l’Etat Abdoulaye Wade est « droit dans ses bottes ».

Cela ne semble pas être le cas au Parti socialiste (PS) qui, selon Sud Quotidien, « maintient Khalifa (Sall) en prison » en dépit du fait que le président « Macky Sall (a) sign(é) la grâce ».

Sur un tout autre sujet, EnQuête indique un « sale temps pour la police », relativement à ses interpellations et arrestations « violentes » avec le dernier cas macabre noté à Thiès (70 km de Dakar) à la fin de la semaine dernière.

La victime, du nom de Amar, boulanger de son état, et dont le père Mafatim Mbaye déclare dans le journal : « Je me battrai pour que justice soit faite au nom de mon défunt fils ».

Le policier accusé de ce meurtre, Makha Diop alias El Capo, est décrit par le quotidien comme un « super flic et clivant ».

Sur ce drame, L’Observateur s’interroge s’il s’agit là d’une bavure policière ou d’un accident de circulation, tout en faisant des « révélations » sur la mort du jeune boulanger.

Revenant sur le décès du diplomate sénégalais Jacques Diouf, ex-DG de la FAO, le quotidien national Le Soleil titre sur « la disparition d’un combattant de la faim ».

Il fut, selon le président Macky Sall, « un collaborateur efficace au début de mon premier mandat ».

Pour sa part, le président guinéen Alpha Condé témoigne que « sa contribution pour mon pays est irremplaçable ».

Afrobasket féminin : le Sénégal s’incline en finale face au Nigeria (55-60)

Comme en 2017 au Mali, l’équipe nationale féminine de basketball du Sénégal a courbé l’échine devant le Nigeria (55-60), dimanche soir à Dakar Arena de Diamniadio (périphérie de Dakar), en finale de l’Afrobasket.Dans une salle comble, le Sénégal met le bleu de chauffe dès le premier quart temps. La première possession des Lionnes est transformée en panier par la meneuse Binetou Diémé sur une pénétration dont elle a le secret. Le Nigeria élabore avec succès un jeu favorisant des décalages sur les côtés. Et sur la ligne des lancers francs, les D’Tigress se montrent aussi adroites. Malgré des points de Ndèye Sène et d’Oumou Khaïry Sarr, le Nigeria remporte ce quart temps (10-14).

Léna Niang lance parfaitement le Sénégal dans le deuxième quart en réussissant deux tirs primés. Mais les Lionnes ont des carences dans le repli défensif. Le Nigeria en profite pour prendre le large sur des actions supersoniques rondement menées. Et la plupart du temps, Kalu, la meneuse des D’Tigress se charge de servir ses coéquipières dans d’excellentes conditions. A la mi-temps, le score est de 24-32 en faveur du Nigeria. 

Le Sénégal entre poussivement dans le troisième quart temps. Les Lionnes ne contestent pas avec hargne les shoots de leurs adversaires. Au fil du match, le Nigeria affiche une efficacité clinique sur les tirs à trois points pour garder son avance. Peu inspirées, certaines joueuses de la team Sénégal à l’instar de Ndèye Sène perdent une kyrielle de ballons d’attaque. 

Au moment de démarrer le quatrième et dernier quart temps, le Sénégal est toujours mené par le Nigeria  (37-48). Crispées, les Lionnes peinent à effacer l’ardoise. Un panier à deux points plus une faute subie par Mame Marie Sy redonne de l’espoir au public. Astou Traoré l’imite aussitôt en bon capitaine. La fin de la partie est marquée par un chassé croisé. Dans le money time, aucune des deux sélections ne lâche rien.

Finalement, ce sont les D’Tigress qui ont les nerfs plus solides pour gagner au forceps cette rencontre palpitante de bout en bout (55-60). En lever de rideau, le Mali a décroché la médaille de bronze grâce à sa victoire contre le  Mozambique (54-66).

 

Sénégal : Décès de Jacques Diouf, ancien secrétaire général de la FAO

L’ancien Secrétaire général de l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Jacques Diouf, âgé de 81 ans, est décédé ce samedi à Paris des suites d’une longue maladie a appris APA de sources médiatiques.Jacques Diouf, né le 1er août 1938 à Saint-Louis, est un diplomate, homme politique sénégalais, qui a exercé les fonctions de Secrétaire d’Etat puis d’Ambassadeur de la République du Sénégal. 

Il avait été nommé secrétaire d’Etat à la recherche scientifique du Sénégal par le président Léopold Sédar Senghor en 1978, puis député de Saint-Louis de 1983 à 1984.

 Il avait ensuite quitté le Sénégal pour travailler au Centre de recherche pour le développement international à Ottawa, à la Banque centrale de l’Afrique de l’Ouest, avant de devenir, en 1991, ambassadeur de son pays au siège des Nations unies à New York.

 En 1993, Il a été élu Directeur général de l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Une fonction qu’il occupa durant 18 ans. Il fut aussi conseiller du président Macky Sall lors de son premier mandat.

Sénégal : Hausse de 527 milliards de FCFA de la masse monétaire en mai

La masse monétaire du Sénégal a connu une augmentation de 526,90 milliards de FCFA (environ 895,730 millions de dollars) au terme du mois de mai 2019 comparé à la même période de l’année 2018, a appris samedi APA auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Cette masse monétaire s’est établie à 5366,3 milliards de FCFA durant la période sous revue contre 4839,40 milliards de FCFA au mois de mai 2018, soit une progression de 10,9% en valeur relative (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar). Cette situation est occasionné principalement  par les dépôts transférables (plus 13,7% à 2468,8 milliards de FCFA) et la circulation fiduciaire (plus 12,7% à 1275,2 milliards de FCFA). Les autres dépôts inclus dans la masse monétaire ont aussi contribué, bien que faiblement à l’augmentation de la masse monétaire (plus 5,6% à 1629,3 milliards de FCFA).

Comparé au mois d’avril 2018 où elle se situait à 5261,5 milliards de FCFA, la masse monétaire du Sénégal a connu une augmentation de 104,8 milliards de FCFA en valeur absolue.

Finale Afrobasket et l’affaire de la Pharmacie au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus samedi à APA traitent de la qualification des lionnes en finale de l’Afrobasket 2019 et l’affaire de la pharmacie de Patte d’Oie qui continue de défrayer la chronique.Sud Quotidien dans sa livraison du jour parle d’une « folle remontada » des lionnes du Basket devant les mozambicaines en demi-finale. Le journal rajoute que les lionnes devront désormais aller chercher cette 12ème couronne dimanche face à la tenante du titre le Nigeria

 Mais « Que ce fut dur » rappelle le quotidien national le Soleil qui parle d’une qualification en finale « au bout du suspense » des filles de Cheikh Sarr qui ont inversé une situation qui paraissait compromise. Les lionnes qui avaient un retard de 18 points à la pause se sont réveillées en seconde période pour coiffer sur le fil le Mozambique.

 L’astre de Hann informe que le Sénégal retrouvera en finale dimanche le Nigéria qui s’est qualifié face au Mali sur le score de 79-58. Des lionnes assoiffées de revanche après la finale perdue en 2017 face à ces mêmes nigérianes au Mali.

 Les journaux sénégalais sont revenus sur l’affaire de la pharmacie de Patte d’Oie où un commissaire de police, outré de se voir refuser la vente d’un médicament sans ordonnance, s’en était pris violemment au Dr Cheikhouna Gaye

 Vox Populi fait état de « nouveaux éléments » dans l’affaire avec une « nouvelle vidéo qui rééquilibre les faits »

 Le journal Enquête qui a parcouru le procès-verbal soutient que le Dr Gaye aurait présenté ses excuses au commissaire Bara Sangaré. Le pharmacien reconnaîtrait avoir empoigné le commissaire quand ce dernier l’a traité « d’impoli ».

 Pendant ce temps ajoute le journal, le Commissaire des Parcelles-Assainies, relevé de ses fonctions, « trouve une planque de conseiller de directeur général de la Police »,

 Le journal l’As révèle que le désormais ex Commissaire des Parcelles Bara Sangaré est remplacé par Daouda Mbdji

 Pendant ce temps soutient le Quotidien, « les pharmaciens privés du Sénégal se mobilisent aux côtés du Dr Cheikhouna Gaye pour que justice lui soit rendue ».

  Sur un autre registre, l’Observateur revient sur une manifestation qui s’est déroulée à Thiès vendredi. Le journal informe que la police est accusée d’avoir causé la mort d’un père de famille de 37 ans lors d’une course-poursuite, déclenchant de violentes manifestations dans la ville. 

 

Afrobasket féminin : le Sénégal en finale au bout du suspens

L’équipe nationale féminine de basketball du Sénégal, au terme d’un scénario fou lors de sa demi-finale de l’Afrobasket, a battu de justesse le Mozambique (60-57) pour se hisser en finale où elle retrouvera le Nigeria, tenant du titre.Cette rencontre aura été un démentiel ascenseur émotionnel. Celui-ci démarre, contre toute attente, par un récital du Mozambique qui a merveilleusement réagi à un tir primé de Yacine Diop et aux contres musclés de Maïmouna Diarra sous le cerceau. 

Tenaces et adroites, les Mozambicaines font mordre la poussière à la défense sénégalaise qui prend l’eau. En attaque, les Lionnes sont en panne sèche et perdent logiquement le premier quart temps (8-18). 

Dans le deuxième acte, le Sénégal ne reprend pas ses esprits et commet de nombreuses fautes. Dans un trou d’air, les protégées du coach Cheikh Sarr paniquent sur les phases offensives. Tout le contraire de leurs adversaires qui coupent les lignes de passes et inscrivent des paniers faciles grâce à leurs multiples interceptions.

Après cinq minutes de jeu dans le deuxième quart temps, le compteur du Sénégal ne bouge pas. Et il a fallu deux lancers francs de Yacine Diop pour enfin marquer des points. A la mi-temps, le Mozambique refroidit l’ambiance électrique de Dakar Arena en menant largement au score (19-35).

Visiblement secouées à la pause par leur sélectionneur, les Lionnes commencent le troisième quart temps avec plus d’application sur les plans offensif et défensif. Tout de même, le Sénégal encaisse quelques paniers mais grignote des points précieux grâce notamment à des tirs primés d’Astou Traoré et d’Oumou Khaïry Sarr. Ce réveil porte ses fruits car les Lionnes reviennent à seulement trois points du Mozambique à la fin de ce quart temps (41-44).

Dans le quatrième et dernier quart temps, le Sénégal parvient à égaliser par l’intermédiaire de l’inusable Astou Traoré à la réception d’une passe de Yacine Diop. Dans les gradins, les supporters sont galvanisés. C’est un nouveau match. Dans les derniers instants de la partie, Oumou Khaïry Sarr, Binetou Diémé et Astou Traoré marquent des points permettant au Sénégal de s’imposer in extremis (60-57).

En finale, les Lionnes vont défier, dimanche prochain à 18 heures GMT, les D’Tigers du Nigeria qui ont pris le dessus sur le Mali (79-58). Avant cela, la petite finale opposera le Mozambique au Mali à 15h30 GMT. 

Sénégal : Hausse de 861 milliards de FCFA des créances intérieures en mai

L’encours des créances intérieures des institutions de dépôts du Sénégal a connu une hausse de 860,5 milliards FCFA (environ 1,462 milliard de dollars) au terme du mois de mai 2019 comparé à la même période de l’année 2018, a appris vendredi APA auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Cet encours est passé de 4081,40 milliards FCFA au mois de mai 2019 à 4931,90 milliards de FCFA un an plus tard, soit une progression de 20,8% en valeur relative (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar). Cette progression est essentiellement imputable aux créances nettes  sur l’administration centrale  qui se sont fortement accrues de 625,5%, passant de moins 91,7 milliards de FCFA en mai 2018 à 665,30 milliards de FCFA un an plus tard.

Quant aux crédits détenus par les institutions de dépôts sur les autres secteurs de l’économie, ils ont enregistré une progression de 6,9% à 4.266,60 milliards de FCFA contre 3.989,80 milliards FCFA en mai 2018.

Sénégal : les pharmaciens privés solidaires d’un collègue maltraité par un commisaire de police

Le Syndicat des pharmaciens privés du Sénégal a dénoncé, lors d’un point de presse vendredi à Dakar, « l’agression » d’un pharmacien par un commissaire de police, se disant «disposé» à l’accompagner dans toutes les actions qu’il compte entreprendre avec son employeur «pour que force reste à la loi».Dans la nuit du 14 au 15 août, le pharmacien Cheikhouna Gaye, officiant à la pharmacie « Mouhamed Fadilou Mbacké » à la Patte d’oie, proche banlieue dakaroise, a refusé de vendre un médicament au commissaire Bara Sangharé qui ne lui avait pas présenté une ordonnance.

Ce refus a été suivi d’un échange de propos aigre-doux entre les deux hommes, selon les versions du pharmacien Gaye et de sa patronne Dr Mame Mbacké Ndiaye interrogés par plusieurs médias locaux.

Ensuite, comme l’a montré le film de la vidéosurveillance passé en boucle sur les réseaux sociaux, Dr Cheikhouna Gaye « a été violenté, menotté comme un délinquant et conduit de force au Commissariat de police des Parcelles assainies par les hommes du commissaire Sangharé », relève Dr Assane Diop, président du Syndicat des pharmaciens privés, dans la lecture liminaire du communiqué mis à la disposition de la presse.

« La profession pharmaceutique dans son ensemble a été choquée et scandalisée par la violence avec laquelle les agents de police se sont acharnés sur notre confrère qui a eu le seul tort de faire preuve de conscience professionnelle », a-t-il poursuivi, notant que « le commissaire Sangharé a fait preuve d’un abus d’autorité sans commune mesure ».

Dans la foulée de la diffusion de la vidéo, plusieurs médias ont annoncé que ce dernier a été relevé de ses fonctions à la tête du Commissariat de police des Parcelles assainies.

Dans son communiqué publié hier, la Police nationale indique avoir pris «toutes les mesures disciplinaires attendues dans de pareilles circonstances malheureuses », sans préciser que Bara Sangharé a été relevé de ses fonctions.

Le quotidien L’Observateur affirme, pour sa part, que M. Sangharé « fait l’objet d’une procédure disciplinaire ». Le même journal, faisant état de « deux versions » dans cette affaire, s’interroge sur la fiabilité de la vidéo diffusée sur les réseaux sociaux.

Dans tous les cas, le Syndicat des pharmaciens privés se félicite « de la diligence des Autorités » et prend acte « des mesures conservatoires prises à l’endroit du commissaire Sangharé et du geste du Ministre de la Santé et de l’Action sociale qui s’est déplacée (hier) à ladite pharmacie pour apporter son soutien et dénoncer cet acte inqualifiable ».

Pas entièrement satisfaits des sanctions déjà annoncées, les pharmaciens notent que « les faits sont tellement graves qu’il va falloir prendre toutes les sanctions prévues dans de pareilles circonstances ». Et selon Dr Assane Diop, le syndicat n’écarte pas l’idée de se constituer partie civile à côté des victimes, après avoir consulté son avocat.

« Le syndicat des pharmaciens privés du Sénégal, souligne Dr Diop, attendait plutôt le commissaire Sangharé à ses côtés dans la lutte contre la vente illicite des médicaments et l’exercice illégal de la pharmacie, attente d’autant plus fondée que sa hiérarchie avait pris de tels engagements devant les pharmaciens ».

Même si le mis en cause a aujourd’hui beaucoup d’internautes contre lui, certains de ses compatriotes comme la chanteuse Queen Biz témoignent de ses qualités.

« Je parle parce que je le connais. Je parle parce que toutes les spéculations qui se font entendre dans les réseaux sociaux sont à l’opposé des caractères du Commissaire Bara Sangaré », a écrit l’artiste sur sa page Facebook, ajoutant que ce policier est « calme, serein, travailleur, respectueux au point de ne même pas regarder les gens droit dans les yeux ».