L’Allemagne offre une subvention de 28 milliards au Sénégal

La Banque allemande de Développement (KFW) a accordé une subvention non remboursable de 43 millions d’euros au Sénégal. L’enveloppe va servir à la réalisation de deux projets d’investissement au pays de Macky Sall.

L’Allemagne appuie à nouveau le Sénégal dans la mise en œuvre de ses initiatives en faveur du développement. Une subvention de 28 milliards de francs Cfa vient donner un coup de pouce aux projets « Fonds Oyass Capital » et « Intégration des Energies ». Le gouvernement sénégalais et la Banque ont procédé à la signature de l’accord de financement le 12 novembre dernier, a informé Financial Afrik. A cette occasion, le  ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération Amadou Hot a représenté son pays. Karl Von Klitzing représentant-résident de la banque a représenté l’institution financière.

en effet, cette subvention arrive Après l’octroi par l’Allemagne de 65,5 milliards de Fcfa au Sénégal dans le contexte de la résilience au covid-19. Le nouveau financement reparti en deux axes. Le premier, 11,8 milliards de francs CFa, va à l’endroit du projet « intégration des énergies renouvelable ». Ce financement servira à l’installation des systèmes de stockage d’énergie par batterie. La réalisation de ce projet se fera par la SENELEC.

Puis le second axe d’un montant de 16,3 milliards de francs Cfa, concerne la facilité de croissance PME. Cette enveloppe est destinée à l’octroi des prêts mezzanine et de fonds propres aux PME du Sénégal. Sa mise en œuvre relève du Fonds souverain d’Investissement stratégique (Fonsis).

La SENELEC et les populations à l’assaut des ordures à Kaolack

Les agents de la SENELEC ont collaboré avec les populations de Kaolack pour le lancement d’une opération de nettoiement dans la ville.

Le délégué régional de la SENELEC de Kaolack, Mame Aïmérou Ndiaye, a expliqué que cette activité est initiée en relation avec la mairie et l’UCG (Unité de coordination de gestion des déchets solides). Il a indiqué que ’’l’objectif fixé à travers cette action est de lutter contre l’insalubrité à Kaolack’’.

L’opération a démarré depuis samedi au niveau du marché central de Kaolack et du Garage de Nioro.
’’Cette opération vise à enlever le maximum d’ordures afin de baliser le chemin aux populations de Kaolack particulièrement les commerçants’’, a fait savoir Mame Aïmérou Ndiaye.
’’Dans le cadre de notre stratégie pour développer la SENELEC ou pour en faire une société moderne et attractive, il y a un volet social qui s’occupe de l’environnement, de la sécurité et de l’hygiène’’, a-t-il expliqué.
’Nous voulons aider les Kaolackois à prendre leur vie en main. Aujourd’hui, nous avons démarré cette activité dans des quartiers. Ce slogan +Kaolack ville propre+ doit être une réalité’’, a fait observer le délégué régional, promettant que cette action sera pérenne.

L’AEME, la Senelec et les boulangers signent une convention de partenariat mercredi

La ministre du Pétrole et des Energies, Sophie Gladima, et sa collègue chargée du Commerce et des Petites et moyennes entreprises, Aminata Assome Diatta, vont présider une cérémonie de signature d’une convention de partenariat entre l’Agence pour l’économie et la maîtrise de l’énergie (AEME), la Senelec et la Fédération nationale des boulangers du Sénégal, mercredi à 16 h.
Selon un communiqué reçu à l’APS, la cérémonie aura lieu au building administratif président Mamadou-Dia, à Dakar.
« L’objectif de cette convention est d’accompagner les boulangers du Sénégal à améliorer leurs performances énergétiques dans le secteur de la minoterie, dans l’optique de baisser leurs charges de production », indique le communiqué.

La SENELEC lance un programme sur les avantages de l’économie d’énergie

La Senelec et l’Agence pour l’économie et la maîtrise de l’énergie (AEME) ont lancé, jeudi, sur tout le territoire national, un programme conjoint de sensibilisation, sur les avantages de l’économie d’énergie et la promotion de la maîtrise de la consommation, a constaté l’APS.

‘’Nos partenaires de l’AEME qui nous accompagnent dans cette initiative, mettront à disposition leur énorme expertise sur les gestes et comportements simples, mais essentiels pour impacter considérablement sur la consommation d’électricité’’, a expliqué le directeur général de la SENELEC.

Il ne s’agit pas de consommer moins ni de cesser de consommer, mais de mieux comprendre les gestes de rationalisation et d’optimisation de la consommation d’électricité, a précisé Pape Mademba Bitèye, devant plusieurs représentants d’associations de consommateurs.
‘’En d’autres termes, il ne s’agit pas de moins consommer mais de mieux consommer et, en cela, l’appel que nous lançons aujourd’hui est une invitation à une nouvelle culture énergétique dans notre pays’’, a-t-il ajouté.
Le directeur général de l’AEME, Saer Diop, souligne que c’est dans ce cadre que des campagnes de communication sont menées en direction des ménages pour les pousser à réduire leur consommation d’énergie.
‘’En effet, les changements de comportement des consommateurs peuvent entraîner d’importantes économies d’énergie. Cette question qui relève, plus généralement, de l’évolution de nos modes de vie est un enjeu clé de la transition écologique’’, a-t-il souligné.
Selon lui, il est largement admis que le progrès technique, à lui seul, ne permettra pas d’atteindre les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Aussi, a-t-il fait savoir, ‘’les politiques de conservation d’énergie ou d’efficacité énergétique doivent toutes tenir compte de la nécessité d’impliquer le décideur final, c’est-à-dire le consommateur’’.
Il a rappelé que l´énergie est un levier clé de la croissance économique et un facteur déterminant de développement et de compétitivité pour le Sénégal. ‘’De même, la promotion de l’utilisation rationnelle de l’énergie pour la maîtrise de la demande, constitue un des leviers phares du plan de relance du secteur de l’électricité’’, a poursuivi le DG de l’AEME.
Par cette approche, dit-il, le Gouvernement vise, entre autres objectifs, la réduction de 10 à 15% la facture publique d’électricité.

Les habitants de Merina N’Diene saluent l’accès de leur localité à l’électricité

Les habitants du village de Merina N’diene dans l’arrondissement de Ndande, (Kébemer) saluent le raccordement de leur localité au réseau électrique qui, selon eux, permettra le développement d’activités économiques et le retour des populations parties gagner leur vie ailleurs.
Le Directeur général de la SENELEC, Pape Demba Bitèye, a procédé, jeudi, à la mise en service de l’électricité dans la localité de Merina N’diene dans le département de Kébemer, a constaté l’APS.
Ce matin, les hommes et les femmes, dans leurs plus beaux habits, se sont donné rendez-vous à la place du village aménagé pour les besoins de la cérémonie marquant le raccordement de la localité au réseau de la Senelec dont les responsables sont présents.
Des jeunes filles et garçons vêtus de T-shirts blancs barrés du logo de la SENELEC sont à la pointe de cette organisation pour orienter les invités.
Tout d’un coup, la musique retentit, suivie d’une salve d’applaudissements et de pas de danse. L’ambiance musicale est entretenue par un appareil alimenté par un petit groupe électrogène qui ronronne, sans doute, pour la dernière fois, avant la mise en service du réseau électrique.
Pendant ce temps, d’autres se prennent en selfie pour immortaliser ces instants d’histoire. A Merina N’diene, l’on attend depuis des années l’électrification.
L’arrivée du Directeur général de la Société nationale de l’électricité (SENELEC), Pape Demba Bitèye et de sa délégation est saluée par des applaudissements nourris.
’’Nous utilisions les panneaux solaires avec nos propres moyens pour recharger nos portables et en profiter pour suivre un peu la télé, mais ce n’était pas tout le monde qui en avez les moyens’’, explique le président de l’Association des jeunes, Moustapha Diop.
Très ému, il a assuré que l’électrification va favoriser le développement du village, créer de nouveaux emplois et des projets pour les jeunes.
De son coté, Serigne Diop, tailleur se réjouit de bénéficier du service dans son village. ‘’J’habite dans ce village, mais j’étais obligé d’aller jusqu’à Thiès pour travailler parce qu’il n’y a pas d’électricité, ici’’, dit-il.
Ndeye Khady Gueye, la présidente du mouvement des femmes ne cache pas sa satisfaction. ‘’Nous les femmes, nous sommes très contentes. Nous n’avions pas de moulin, ni de forage. Maintenant, nous pourrons disposer de tout cela et nos conditions de travail vont s’améliorer’’, soutient-elle.
Pour le maire de la commune de Djokoul, située à deux kilomètres du village, Cheikh Sadibou Diack, l’électrification de la localité, va ‘’mettre un frein à l’exode rural et favoriser le retour des populations parties à la recherche du travail’’.

Des députés parlent de la situation de la SENELEC

Lors de la séance plénière consacrée au vote du projet de budget 2020 du ministère du Pétrole et des Energies, les députés ont évoqué le sujet SENELEC avec en toile de fond, l’annonce de la hausse du prix de l’électricité.
« Il n’y aurait jamais du avoir de hausse« , a pour sa part soutenu le député Ousmane Sonko (PASTEF-les patriotes, opposition). Selon lui, « la situation de la SENELEC nécessite un audit profond, mais aussi une révision de son système de monopole totalement dépassé ».
Il a aussi déploré le manque « d’autonomie » du régulateur de la SENELEC dont « le statut de dépendance financière ne permet de rien réguler par rapport aux doléances des clients ».
Le député Seydou Diouf (majorité), a toutefois justifié cette hausse par des « facteurs exogènes » notamment une « fluctuation » sur le prix du baril du pétrole à l’international.
Le parlementaire, par ailleurs président de la commission des lois, a tout de même rappelé que la frange de la population (plus de 600.000 ménages) épargnée par cette hausse a connu récemment une baisse sur le prix de l’électricité à hauteur de 10%.
Au sujet de la cherté du coût de l’électricité le ministre du Pétrole et des Energies, Mouhamadou Makhtar Cissé a souligné que les prix élevés s’expliquent par « l’importation de tous les facteurs de production d’électricité mais aussi par la compensation opérée qui permet de financer, en partie, les programmes d’électrification du monde rural ».

Sénégal: 35 milliards Fcfa pour venir à bout des délestages

L’Etat met cette somme à la disposition de la Société nationale d’électricité (Senelec) pour endiguer le phénomène.

 

La sortie du secrétaire général de la Société nationale d’électricité (Senelec), Habib Aïdara, a fait bouger les lignes. «Si elles ne réagissent pas rapidement, les longs délestages vont revenir dès la semaine prochaine», craignait-il.

Suite à cette interpellation du secrétaire général de Senelec, l’Etat du Sénégal a réagi en mettant à la disposition de la structure la somme de 35 milliards Fcfa. Ceci afin qu’il n’y ait pas de rupture de stock de fuel.

Le ministère des Finances et du Budget a par ailleurs réglé la totalité de la dette due aux fournisseurs dans le cadre du Train express régional (Ter). En sus, en raison de la Tabaski, les salaires et pensions ont été payés par anticipation depuis quelques jours.

Incendies récurrents dans les marchés : L’État annonce 300 Fcfa millions pour aménager des bouches d’incendie

La décision a été  rendue publique lors d’un conseil interministériel tenu hier, 20 mars dans les services du Premier ministre.

Le gouvernement sous la houlette du Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne, s’est penché sur la question des récurrents incendies notés dans les marchés.

A l’issue de la rencontre tenue en présence de divers acteurs impliqués dont les représentants des commerçants, le porte-parole du gouvernement, Seydou Guèye, a annoncé une enveloppe de 300 millions de Fcfa pour résoudre le problème.

Cette somme sera destinée à doter les marchés de bouches d’incendie et autres dispositifs qui permettront de lutter contre les incendies. À préciser qu’une collaboration avec la Sénégalaise des eaux (Sde) et la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec) a été annoncée, respectivement dans le cadre de la dotation en bouches d’incendie et la lutte contre les installations électriques anarchiques.

Electricité: Dakar dans le noir

Dès ce jour jusqu’au vendredi 22 février, la capitale du Sénégal va vivre au rythme des coupures d’énergie électrique dues aux travaux d’entretien sur la ligne.

Quatre jours dans le noir. Les habitants de Dakar doivent s’accommoder à cette réalité pendant quatre jours.

Dans un communiqué, Senelec indique que «Pour des travaux d’entretien, de renforcement et d’amélioration de la qualité de service, la Senelec informe que la fourniture d’électricité sera interrompue le lundi 18 février, de 8 à 15 h. Pour les secteurs Rufisque, Yenn et environs, l’électricité sera interrompue à partir du mardi 19 février, de 8 à 15 h. S’agissant des secteurs Parcelles-Assainies, Nord-Foire, Cambérène, Keur Damel et environs, le courant sera coupé le jeudi 21 février, de 8 à 15 h. Le jus, communique la Senelec, sera remis dès achèvement des travaux prévu le vendredi 22 février, vers 15 h».

Ainsi, l’énergie électrique, sera rétablie à deux jours de l’élection présidentielle.

Energie : Construction de 2 nouvelles centrales solaires en 2019

Ces nouvelles installations vont porter à huit le nombre des centrales photovoltaïques construites au Sénégal dont le but est la diversification des sources d’énergie

Deux nouvelles centrales photovoltaïques d’une capacité de 60 mégawatts seront construites à partir de 2019 dans les localités de Kaél et Kahone, dans le centre du pays, dans le cadre d’un partenariat entre le Fonds souverain d’investissements stratégiques (FONSIS) et les sociétés Merdiam et Engie, a appris l’APS.

La mise en service prochaine de ces centrales solaires constitue une des retombées du partenariat matérialisé par la signature mercredi, à Dakar, d’un contrat d’achat d’électricité avec la Société nationale d’électricité (SENELEC).

Ces nouvelles installations vont ainsi porter à huit le nombre de centrales photovoltaïques construites au Sénégal dans le cadre de la diversification des sources d’énergie.

Merdiam, Engie et le FONSIS sont notamment en partenariat dans un projet global dénommé +Scaling Solar+ dont le coût est estimé à environ 35 milliards de francs Cfa.

 

Sénégal : selon le gouvernement les délestages ne referont pas surface

Syndicat autonome des travailleurs de l’électricité avait annoncé qu’il soit possible que le pays les coupures d’électricité reviennent après le manque de combustible.

 

Le ministère du Pétrole et des Energies assure dans un communiqué qu’il « ne saurait y avoir un retour des délestages », comme prétendu par le Syndicat autonome des travailleurs de l’électricité.

Le 18 juillet dernier, le Syndicat autonome des travailleurs de l’électricité (SATEL) attirait l’attention des pouvoirs publics sur un retour possible des délestages suite à un manque de combustible, conséquence de la dette de l’Etat vis-à-vis de SENELEC, la société nationale d’électricité.

Le ministère du Pétrole et des énergies, tutelle de la SENELEC, évoque « trois raisons fondamentales » qui font le retour des délestages est à écarter, assurant notamment que la société nationale d’électricité « dispose de suffisamment de capacités de production pour assurer une fourniture d’électricité en quantité et en qualité, ce que les consommateurs ressentent d’ailleurs tous les jours ».

Il cite également « la ‘sécurisation de l’approvisionnement en combustibles (..)’’, une perspective « garantie par le Fonds spécial de soutien à l’énergie (FSE) qui est capable de mobiliser, à tout instant, les ressources nécessaires ».

S’y ajoute un « mécanisme de suivi de l’approvisionnement régulier des centrales de SENELEC, qui aujourd’hui couvre les besoins jusqu’en fin décembre 2018 ».

Le communiqué rappelle que par le passé, la SENELEC a connu « des difficultés de fonctionnement l’ayant conduit à recourir à des coupures et délestages atteignant les 911 heures ».

« Ces dernières étaient dues à une capacité de production insuffisante +moins de 300 MW pour une demande de 400 MW+, une infrastructure électrique vétuste et des pertes régulières à chaque exercice, malgré le versement d’une compensation de 105 milliards par l’Etat », explique le communiqué.

Il signale que depuis 2012, les stratégies déclinées ont « permis de restaurer l’infrastructure électrique », avant de conclure : « Ainsi, la puissance installée est portée à 1 003 MW, la qualité de service est nettement améliorée avec une disparition des délestages et une réduction substantielle du temps de coupure pour raison technique (14 mn en fin juin 2018), le maintien d’un stock minimal de combustibles (4 à 7 jours) et l’amélioration du résultat de l’exercice » de SENELEC.

Sénégal : les dividendes de la SENELC seront redistribués

C’est la première fois que les actionnaires de la société nationale d’électricité du Sénégal vont recevoir des bénéfices.

 

La SENELEC, la société nationale d’électricité du Sénégal, va distribuer des dividendes à ses actionnaires « pour la première fois », eu égard au résultat bénéficiaire qu’elle a dégagé pour le compte de l’exercice 2017, révèle le ministère du Pétrole et des Energies, sans plus de détails.

Dans un communiqué, le ministère de tutelle affirme que la mise en œuvre de stratégies déclinées dans le Plan Sénégal émergent (PSE) a permis de restaurer l’infrastructure électrique.

« Ainsi, la puissance installée est portée à 1 003 MW, la qualité de service est nettement améliorée avec une disparition des délestages et une réduction substantielle du temps de coupure pour raison technique (14 mn en fin juin 2018), le maintien d’un stock minimal de combustibles (4 à 7 jours) et l’amélioration du résultat de l’exercice de la société », explique le communiqué.

Il souligne que « le règlement des factures de l’Etat répond à des normes qui font que celles-ci sont toujours honorées chaque trimestre, après vérification des services compétents du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan ».

« En outre, pour améliorer la trésorerie de SENELEC, en plus des subventions d’investissement qui lui sont accordées, l’Etat prend en charge le paiement des factures de l’éclairage public qui sont de la responsabilité des collectivités territoriales et qui s’élèvent à environ 10 milliards F CFA par an », renseigne le communiqué du ministère du Pétrole et des énergies.

Il ajoute que « la qualité de service de SENELEC, constatée ces dernières années, va se poursuivre grâce à l’ensemble des mécanismes mis en place pour assurer un approvisionnement convenable en combustible ».

« De plus, l’expertise et la compétence des agents de SENELEC, assorties à la mise aux normes des infrastructures techniques, contribuent de façon substantielle à cette quête permanente de qualité dans le service public », fait valoir la tutelle.