Macky Sall abroge le décret de réquisition du personnel de la SDE

Macky Sall, avait décrété la réquisition de l’ensemble des travailleurs de la Sénégalaise des Eaux (SDE).  Une décision jugée comme une « grave remise en cause du droit constitutionnel de grève » par Moustapha Diakhaté, ex-ministre conseiller du Chef de l’Etat.

On apprend cependant par le journal AS, que le président de la République, Macky Sall, a annulé ce décret.« C’est une grande victoire pour nous et l’ensemble des travailleurs du Sénégal », se réjouit Oumar Sy, Secrétaire général de l’Utis.

Pour rappel, Macky Sall avait pris un décret portant réquisition du personnel de la Sénégalaise des eaux (SDE). Et les travailleurs de la SDE avaient décidé d’attaquer cette décision devant le Bit.

’’Est réquisitionné à compter du 6 décembre 2019 à 20h jusqu’au 31 décembre 2019, l’ensemble du personnel de la Sénégalaise des eaux (SDE) pour assurer la continuité du service public de l’eau potable dans le périmètre affermé confié à la SDE’’. Etait-il mentionné.

Dakar: des coupures d’eau annoncées jusqu’au 29 avril

Des travaux de consolidation auront lieu sur le système d’alimentation en eau potable de Dakar. L’usine de Keur Momar Sarr sera par conséquent à l’arrêt.

Dakar et ses environs seront privés d’eau jusqu’au 29 avril prochain. La Sénégalaise des eaux (Sde) et la Société nationale des eaux du Sénégal (Sones) annoncent des travaux de consolidation du système de protection anti-bélier de l’usine de production d’eau. Le chantier est conduit par l’entreprise SADE.

D’après Rewmi.com, ces travaux s’inscrivent dans un vaste programme de sécurisation des installations stratégiques du système d’alimentation en eau potable de Dakar, à partir de Nguith et Keur Momar Sarr, en passant par Mékhé.

Des perturbations dans la distribution de l’eau seront ainsi notées. La situation devrait progressivement revenir à la normale à partir de lundi 29 avril prochain.

Destruction des tuyaux: La sénégalaise des eaux porte plainte

La conduite principale du Lac de Guiers, qui approvisionne Dakar en eau, est endommagée au niveau de Ndande, dans le département de Kébémer.

C’est la deuxième fois en moins de deux semaines, qu’un incident de cette nature survient. Il y a moins de quinze jours, c’est la conduite située à hauteur de Ngaye Mékhé qui avait explosé. La Sénégalaise des eaux (Sde) n’entend pas rester là.

L’entreprise soupçonne un sabotage, dans un contexte marqué par la formation du nouveau gouvernement et la remise en cause de l’attribution du contrat d’affermage à Suez. Raison pour laquelle la Sde a décidé de porter plainte.

Selon L’Observateur, qui donne l’information, la société visée est Sogea/Satom, qui effectue des travaux sur le site du tuyau endommagé. Cette entreprise est spécialisée dans la construction de routes et les travaux hydrauliques, notamment.

En attendant l’enclenchement des procédures, la Sde continue les réparations sur le terrain. Selon un responsable joint par seneweb,  le tuyau endommagé à Ndande a été réparé.

Distribution de l’eau potable: la Sénégalaise des eaux mise de côté

C’est l’une des résolutions du Comité d’évaluation des offres établit pas l’Etat. Reste plus que la décision soit validée par la Direction centrale des marchés publics.

La Sénégalaise des eaux (Sde) cède sa place au profit du groupe français Suez. C’est le groupe qui va désormais s’occuper de la gestion par affermage du service public de production et de distribution d’eau potable en milieu urbain et péri-urbain au Sénégal.

Mais, selon Libération qui relaie l’information, le rapport sera soumis à la Direction centrale des marchés publics (Dcmp) pour validation avant la publication de l’attribution provisoire.

«Pour rappel, l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp) avait ordonné, après avoir constaté des irrégularités et incohérences dans la procédure d’attribution, l’annulation de ce marché de la gestion de l’eau à Suez», rapporte seneweb.com.

Si la Dcmp valide le rapport, la Sde, dont le contrat pour la gestion de l’eau au Sénégal a expiré début décembre, va donc assurer le service jusqu’au 30 juin prochain, suivant les termes d’un avenant signé par l’Etat.

 

Incendies récurrents dans les marchés : L’État annonce 300 Fcfa millions pour aménager des bouches d’incendie

La décision a été  rendue publique lors d’un conseil interministériel tenu hier, 20 mars dans les services du Premier ministre.

Le gouvernement sous la houlette du Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne, s’est penché sur la question des récurrents incendies notés dans les marchés.

A l’issue de la rencontre tenue en présence de divers acteurs impliqués dont les représentants des commerçants, le porte-parole du gouvernement, Seydou Guèye, a annoncé une enveloppe de 300 millions de Fcfa pour résoudre le problème.

Cette somme sera destinée à doter les marchés de bouches d’incendie et autres dispositifs qui permettront de lutter contre les incendies. À préciser qu’une collaboration avec la Sénégalaise des eaux (Sde) et la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec) a été annoncée, respectivement dans le cadre de la dotation en bouches d’incendie et la lutte contre les installations électriques anarchiques.

Distribution d’eau: rejet des recours contestant le choix de Suez

Les recours déposés par les deux opérateurs contestant l’attribution au français Suez du contrat provisoire pour la distribution de l’eau au Sénégal ont été rejetés par le ministère de l’Hydraulique, a-t-on appris jeudi auprès d’un responsable de ce département.

La Sénégalaise des eaux (SDE), opérateur local depuis 1996, et Véolia CGE avaient le 26 octobre saisi le ministère de l’Hydraulique dans deux « recours gracieux » distincts, après l’attribution à Suez du contrat provisoire pour fournir pendant 15 ans de l’eau dans les zones urbaines et péri-urbaines au Sénégal.

« On leur donné (mercredi soir) les raisons qui font que leurs offres ont été rejetées. Libre à eux maintenant de faire un recours contentieux » devant l’Agence de régulation des marchés publics (ARMP), a affirmé le responsable du ministère de l’Hydraulique.

La SDE « prend acte de cette décision qui ouvre la voie à présent à un recours contentieux auprès de l’ARMP », a indiqué jeudi à l’AFP une source dans cette société dont le contrat pour la distribution de l’eau au Sénégal expire le 31 décembre de cette année. Un recours devant l’ARMP peut ensuite éventuellement être suivi d’une saisine de la justice.

Si l’offre de Suez était moins intéressante financièrement, elle était « économiquement plus avantageuse » que celles de ses deux concurrents, avait le 24 octobre justifié auprès de l’AFP le directeur de l’administration générale et de l’équipement du ministère de l’Hydraulique, Mamadou Dioukhané, au lendemain de la révélation du choix de Suez.

« Il fallait une cohérence entre le compte d’exploitation prévisionnel, la technologie proposée et le fonctionnement de l’entreprise. L’offre financière seulement ne fait pas la différence. Le choix est basé sur une combinaison des offres techniques et financières », avait-il expliqué.

Pour l’offre financière, Suez a proposé 298,5 francs CFA (0,45 euro) le mètre cube, contre 286,9 francs CFA (0,44 euro) pour la SDE et 366,3 francs CFA (0,56 euro) pour Veolia CGE, selon une source proche du dossier.

La SDE est une entreprise, dont l’actionnaire majoritaire est le groupe franco-africain Eranove, aux côtés de 42,2% d’actionnaires sénégalais.

 

Approvisionnement en eau potable : la SDC perd son contrat

Le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement met  fin à un partenariat de vingt-deux ans avec la Sénégalaise des eaux (SDE), filiale d’Eranove et confie l’exploitation d’eau au groupe français Suez.

Le groupe français Suez vient de gagner de façon provisoire la gestion du service public, de production et de distribution d’eau potable en zone urbaine et péri-urbaine au Sénégal. Ce verdict tombe deux ans après le lancement de l’appel d’offre en mai 2016. L’ouverture des plis avait commencé en juin 2018 et on s’attendait à avoir les résultats ce même mois mais ce n’est que le 23 octobre que le verdict est tombé.  Cette  décision crée une véritable surprise du côté de la SDE qui était en contrat avec le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement depuis vingt-deux ans. D’après les responsables de cette société, leur offre financière avait été jugée la plus accessible coté financier par rapport à celles des deux  autres concourants donc la Suez et Veolia.

« L’autorité en charge du dossier avait publiquement révélé que la Sénégalaise des eaux avait proposé l’offre financière ayant le meilleur prix », a rappelé la SDE par le biais d’un communiqué publié le 17 octobre.

Mansour Faye avait déclaré : « La SDE propose 277 francs virgule quelque chose le m3, Suez est à peu près 299 francs le m3 et Veolia à 365 francs environ le m3 ».

C’est certainement cette déclaration qui amène le général Abdoul Baal de la SDE à confier à nos confrères de Jeune Afrique, il y’a une dizaine de jours qu’ils « attendent avec sérénité. Sauf cataclysme, le partenariat entre l’État et la SDE va se poursuivre encore longtemps ».

La sénégalaise des Eaux ne compte pas s’arrêter là et envisage attaquer cette décision auprès de l’Agence de régulation des marchés publics (ARMP), selon plusieurs médias.

Le groupe français SUEZ quant à lui confirme dans un communiqué avoir reçu une notification du Suez,  sénégalais. Et se réjouit d’avoir franchis cette étape.

Mais la perte par la SDE du contrat d’affermage, qui vient à terme le 21 décembre 2018, soulève surtout des craintes sociales du côté des syndicats. « Les informations dont nous disposons indiquent que Suez arrivera au Sénégal avec son équipe d’expatriés. À l’heure où l’on parle de préférence nationale, c’est incompréhensible et immoral », dénonce Mamadou Mignane Diouf.

Pas selon les termes de l’appel d’offres. « L’ensemble du personnel sera repris par Suez, c’est ce que prévoit le cahier des charges », avance Mamadou Dioukhane sans donner davantage de détails, ceux-ci « ne pouvant être révélés tant que le processus est en cours ».