Un évadé de prison en Espagne se fait arrêté au Sénégal

 

La police sénégalaise a arrêté hier, lundi 30 juillet, Guillermo Fernandez Bueno, un Espagnol qui s’est évadé le 17 juillet de la prison de Dueso, à Santander, en Espagne.

Les Échos, qui donne l’information, signale que Fernandez, qui était sous le coup d’un mandat d’arrêt international, a été interpellé en même temps que sa copine, alors qu’ils tentaient ensemble de franchir la frontière entre le Sénégal et la Gambie.

Le journal rapporte que le couple est entré au Sénégal avec de faux passeports, via le Maroc et la Mauritanie.

La même source confie que Fernandez Bueno a été condamné à 26 ans de prison pour le viol suivi de meurtre d’une femme perpétré le 14 décembre 2000 dans une cafétéria de Vitoria. Que les gardes pénitentiaires ne s’attendaient pas à son évasion, tant il s’est toujours montré exemplaire en prison.

 

Sénégal: Lekela veut construire un parc éolien à Taïba Ndiaye

C’est la société de production d’énergies renouvelables a fait l’annonce de la construction prochaine du premier champ éolien du Sénégal.

 

La société de production d’énergies renouvelables, Lekela, annonce qu’elle a finalisé l’accord de financement de son projet de Parc éolien de Taiba Ndiaye au Sénégal. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, Lekela renseigne que la construction du premier parc éolien d’utilité publique du pays, qui débutera sous peu, va fournir 158,7 MW d’énergie propre, fiable et à prix compétitif au réseau local en pleine expansion.

« Une fois que le projet sera opérationnel dans moins de deux ans, il fournira plus de 450 000 MWh d’énergie annuelle à plus de 2 millions de personnes », lit-on dans la note dont nous détenons copie. Et la même source d’ajouter : «46 éoliennes Vestas seront construites dont chacune est capable de produire 3,45 MW.»

Ce projet constitue un élément essentiel de la stratégie du gouvernement du Sénégal pour accroître la production d’électricité propre, diversifier le mix énergétique du pays et garantir l’accessibilité financière à l’énergie. Il permettra également d’économiser plus de 300 000 tonnes d’émissions de CO2 dans l’atmosphère par an.

L’objectif principal de ce programme est de créer des moyens de subsistance durables pour les communautés, en améliorant l’agriculture et en offrant des opportunités de formation professionnelle aux jeunes, mais aussi de créer 400 emplois. A cette occasion, Massaer Cissé, Directeur général du Parc éolien de Taïba Ndiaye, a expliqué  que ledit parc aura un impact qui se prolongera sur plusieurs générations.

A l’en croire, le portefeuille de l’entreprise comprend plus de 1 300 mégawatts répartis entre des projets en Égypte, au Ghana, en Afrique du Sud, ainsi qu’au Sénégal.  Pour Chris Antonopoulos, Directeur général de Lekela, Taïba Ndiaye est la dernière étape de leur plan visant à offrir les meilleurs projets d’énergie propre à travers l’Afrique.

Sénégal : pour Cheikh Kanté le pays se porte bien

Le Ministre en charge du suivi du plan Sénégal émergent (PSE), a fait cette déclaration lors de  la validation technique du RAC 2018 de la Politique économique et sociale.

 

Le Ministre en charge du suivi du plan Sénégal émergent(PSE), le Dr Cheikh Kanté, prend le contrepied de certains citoyens qui déclarent que le pays va mal. « Le Sénégal se porte bien car nous avons atteint les équilibres macroéconomiques », a-t-il déclaré hier, lors de la validation technique du rapport de la Revue Annuelle Conjointe (RAC 2018) de la Politique économique et sociale.

D’après lui, il va valoir tenir compte des observations des uns et des autres, mais aussi être prudent en matière de finance, d’endettement, et cultiver l’espérance sur la productivité des jeunes et des femmes pour pouvoir maintenir le cycle de croissance. Pour l’ancien directeur générale du port autonome de Dakar, la RAC 2018 est venue au bon  moment puisque le premier plan d’action prioritaire (PAP 2014-2018) est presque arrivé à terme.

Le gouvernement est en train de réfléchir pour l’élaboration du second PAP. « Nous avons écouté et  noté les observations pertinentes des PTF qui sont prises en compte par le gouvernement pour permettre au Sénégal continuer son chemin vers l’émergence », a-t-il soutenu.

Revenant sur les performances de l’année 2017, le Dr Kanté, a laissé entendre que la mise en œuvre des projets et des réformes phares a donné de bons  résultats. Ce qui a permis  d’avoir un taux de croissance de 7.2 %. A cette occasion, il a fait savoir que la mise en œuvre du PSE est en  cohérence avec les objectifs du développement durable initié par les  Nations-unies.

 

 

Sénégal : un gang de trafiquants de drogue démantelé

Le réseau était piloté par un prisonnier. Au total, c’est trois tonnes de chanvre indien qui ont été saisi par la gendarmerie de Mbour.

 

Quelque 3, 2 tonnes de chanvre indien ont été saisies à Mbour (région de Thiès) dans le cadre d’une opération de démantèlement d’un réseau international de trafic de drogue, a annoncé la gendarmerie nationale, hier lundi.

Selon l’info relayée par l’APS, il s’agit d’une des plus grosses prises faites dans la répression du trafic illicite de stupéfiants au Sénégal, soutient la gendarmerie dans un communiqué qui fait également état de l’arrestation de trois personnes dont une femme dans cette opération menée mercredi par sa section de recherches.

Les gendarmes étaient depuis 2014 aux trousses des animateurs de ce réseau international alimenté à partir d’un pays limitrophe. Le transport de la drogue se faisait notamment par le biais de camions dotés de fausses parois, selon la source.

L’Agence de presse sénégalaise indique que le réseau, dirigé par un individu de nationalité étrangère, travaillait avec plusieurs complices basés au Mali et s’appuyait sur des Sénégalais pour conduire ses activités qui l’amenaient à réexporter la drogue en Mauritanie, indique la gendarmerie.

Après une première arrestation, le chef du réseau a été libéré en 2014 puis arrêté en nouveau en avril dernier. De la prison il parvenait par des ‘’ moyens détournés à coordonner le trafic malgré les précautions rigoureuses prises par l’administration pénitentiaire’’, apprend-t-on de la même source.

L’opération ayant abouti à la saisie de cette importante quantité de drogue a été menée sur la base de renseignements faisant état de l’arrivée imminente d’une cargaison de drogue en provenance d’un pays limitrophe du Sénégal, selon le communiqué de la gendarmerie.

Le dispositif de surveillance de riposte mis en place par les hommes en bleu a, dans un premier temps, permis de mettre en filature les émissaires présumés du dealer et de les arrêter dans un bus à hauteur de la ville de Mbour.

La fouille des suspects ne permit pas aux enquêteurs de découvrir de la drogue, mais avec enquêtes plus poussées ils apprirent l’existence d’un appartement servant de cache pour la drogue.

‘’ Les triangulations effectués par les techniciens de la plateforme numérique de lutte contre la cybercriminalité de la Gendarmerie indiquent les coordonnées d’un site localisé à Mbour 3, dans la région de Thiès’’, mentionne la source.

Elle précise que la descente des gendarmes de la section de recherches a permis de découvrir une maison dans laquelle, le dealer avait loué un appartement depuis un an mais dans lequel il ne résidait pas.

‘’A l’ouverture de la porte de l’une des chambres, les enquêteurs tombent sur un stock de 3,2 tonnes de chanvre indien(…).les trois personnes interpellées ont été ensuite acheminées sur Dakar’’, ajoute la source.

Sénégal : le ministre de la pèche fait des dons à des associations de femmes

Il s’agit de deux GIE des localités de Mboumbaye et Mouit. Oumar Guèye leur a offert deux pirogues et un lot de matériel de pêche.

 

Le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, Oumar Guèye, a remis deux pirogues et un lot de matériel de pêche d’une valeur de plus de 39 milliards de francs CFA à deux GIE de femmes de Mboumbaye et Mouit, dans la région de Saint-Louis.

La cérémonie de remise de ce matériel s’est déroulée lundi à Mboumbaye, un village de la commune de Ndiébène Gandiol, dans le cadre des initiatives du gouvernement visant notamment à appuyer les bénéficiaires dans leurs activités.

Outre les deux pirogues en fibre de verre équipées de moteurs de 40 CV, le matériel remis aux deux GIE est constitué de 300 gilets de sauvetage, 200 bottes, 180 gants, 190 casiers, 150 blouses, 400 cache-nez et cheveux.

Selon le ministre, le gouvernement, à travers cet appui, espère contribuer à réduire la pénibilité des travaux auxquelles s’adonnent les femmes bénéficiaires, qui s’articulent pour la plupart autour de la cueillette des huitres et autres produits de la mer.

La pêche, rappelle-t-il, « contribue à près de 3,2% du PIB » du Sénégal et ’’constitue actuellement le premier poste des recettes d’exportation avec 244,16 milliards’’ de francs CFA, soit 18,55% du total.

Il y a aussi que ce secteur contribue à la sécurité alimentaire et nutritionnelle avec une consommation per capita de 29,9 kg de poisson par an et près de 70 % de couverture des besoins en protéines d’origine animale, a indiqué le ministre de la Pêche.

Guèye a évoqué d’autres appuis du gouvernement au profit du secteur, dont le financement de 20 milliards de francs CFA accordé aux pêcheurs, consistant en une subvention d’un million de francs CFA par moteur hors-bord acquis par ces derniers, sans compter 20.000 gilets de sauvetage acquis à raison de 2500 francs CFA, au lieu de 5000 francs CFA l’unité.

S’y ajoutent selon lui les quais de pêche construits dans les zones de pêche du Sénégal, ajoutés aux aires de transformations des produits halieutiques, entre autres initiatives.

A cette occasion, le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime a par ailleurs remis un financement de 9 neufs millions de francs CFA aux femmes de la commune de Ndiébène Gandiol, représentant un appui du Conseil des chargeurs sénégalais (COSEC) aux bénéficiaires.

Selon le ministre de la pêche, après le financement de 700 millions de francs CFA dont ont bénéficié les femmes du secteur de la pêche, il est prévu que la délégation à l’entreprenariat rapide (DER) leur accorde une enveloppe d’un milliard de francs CFA, pour des activités génératrices de revenus.

 

Afrique : sommet conjoint CEDEAO-CEEAC à Lomé

La rencontre réunissant les deux communautés économique s’est ouverte ce lundi 30 juillet au Togo en présence de plusieurs Chefs d’Etats.

 

Le Sommet conjoint Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de la Communauté Economique de l’Afrique Centrale (CEEAC) s’est ouvert lundi matin 30 juillet 2018 à Lomé, au Togo, sous la présidence du Président togolais, Président en exercice de la CEDEAO, SEM Faure Essozimna Gnassingbé et du Président du Gabon, M. Ali Bongo Ondimba, Président en exercice de la CEEAC.

La cérémonie d’ouverture a été marquée par le discours du Président en exercice des deux organisations régionales.

On note également l’allocution du Secrétaire Général des Nations Unies prononcée par son  Représentant Spécial et Chef de bureau pour l’Afrique de l’Ouest, M. Mohamed Ibn Chambas et l’intervention du Président de la Commission de l’Union Africaine M. Moussa Faki Mahamat.

Lors d’une session à huis clos, peu après la cérémonie d’ouverture, les dirigeants de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique centrale vont examiner le rapport des ministres des Etats membres de la CEDEAO et de la CEEAC sur la paix, la sécurité, la stabilité et la lutte contre le terrorisme ainsi que l’extrémisme violent.

Ils vont également adopter la Déclaration définissant une approche commune sur ces problématiques.

La mise en œuvre efficiente des recommandations issues de cette conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement devrait permettre de mieux lutter contre le terrorisme et l’extrémisme violent en Afrique de l’Ouest et en Afrique Centrale.

La conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO et de la  CEEAC qui prendra fin cet après-midi, sera sanctionnée par un communiqué final.

Le Président de la Commission de la CEDEAO, Jean-Claude Kassi Brou, et le Secrétaire Général de la CEEAC, Ahmad Allam-Mi prennent part également à cette rencontre.

La CEDEAO compte 15 Etats membres : le Bénin, le Burkina Faso, le Cabo Verde, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Liberia, le Mali, le Niger, le Nigeria, la Sierra Leone, le Sénégal et le Togo.

Quant à La CEEAC, elle regroupe 11 pays : l’Angola, le Burundi, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, la république démocratique du Congo, la Guinée équatoriale, le Tchad, Sao-Tomé et Principe et le Rwanda.

CEDEAO: la Suisse investie 3 milliards dans l’élevage

La commission ouest africaine et ce pays ont signé un accord de partenariat ce vendredi 25 juillet à Abuja au Nigeria.

 

La Commission économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la Suisse ont signé un accord d’un montant de 3 milliards de francs CFA, pour ‘’stimuler l’investissement dans le secteur de l’élevage des pays côtiers de l’espace CEDEAO’’.

Cet accord ‘’devrait renforcer les activités d’élevage et, partant, la production agricole de l’ensemble des 15 pays constituant la CEDEAO’’, souligne l’institution régionale, dans un communiqué de presse.

Les deux parties avaient exprimé en 2017 la volonté commune de conclure une telle entente, ‘’à travers une lettre d’intention et un plan d’action, qui ont contribué à renforcer le dialogue entre elles’’.

‘’Compte tenu de l’importance du renforcement des capacités pour la promotion de l’économie agricole, ainsi que des organisations professionnelles et agricoles en Afrique de l’Ouest, la Commission de la CEDEAO espère contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire dans les Etats membres, par le biais d’accords tels que celui signé avec la Suisse’’, souligne le communiqué.

L’accord a été paraphé par le président de la Commission de la CEDEAO, Jean-Claude Kassi Brou, le 25 juillet 2018 à Abuja (Nigeria), aux côtés d’Eric Mayoraz, l’ambassadeur de Suisse accrédité auprès du Nigeria, du Tchad, du Niger et de la CEDEAO.

 

AFRIQUE-BRICS : Macky Sall prend part au sommet

Le président sénégalais dans son intervention au cours de cette rencontre a prôné « un partenariat pragmatique et mutuellement bénéfique’’.

 

 

Le président de la République, Macky Sall, a décliné vendredi sa vision de la relation BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du sud)-Afrique, en vue d’asseoir « un partenariat pragmatique et mutuellement bénéfique’’.

« A mon sens, le renforcement de la coopération entre l’Afrique et les BRICS demande une vision partagée et novatrice des relations internationales contemporaines et des modalités de collaboration pour asseoir un partenariat pragmatique et mutuellement bénéfique », a dit le président Sall au sommet des BRICS qui se tient à Johannesburg, en Afrique du Sud.

Dans sa déclaration, il a précisé que « la vision, c’est de constater qu’avec les profondes mutations internationales en cours, il y a un nouveau monde qui se dessine, et que ce nouveau monde ne peut plus être gouverné par les règles et les mécanismes anciens ».

Macky Sall en appelle à considérer l’essor des BRICS comme « une contribution à l’avènement d’un nouvel ordre mondial plus inclusif, où les intérêts de nos pays pourraient être mieux pris en charge’’. Il exhorrte de même à « agir sur nos complémentarités en développant nos ressources humaines, naturelles et technologiques, pour constituer entre les BRICS et l’Afrique un pôle d’opportunités et d’échanges économiques, apte à donner une nouvelle dynamique à la gouvernance mondiale’’.

Le chef de l’Etat est d’avis qu’il est possible de « convenir de mécanismes de collaboration pratique dans des domaines prioritaires tels que les infrastructures, l’agriculture, l’énergie, la formation des ressources humaines, les TIC, la finance et les investissements ».

Le président Macky Sall estime que l’idéal de changement pour la justice, l’inclusion et le progrès qu’avait Nelson Mandela est « le même’’ que l’Afrique et les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du sud) prônent aujourd’hui.

« L’idéal de changement pour la justice, l’inclusion et le progrès que portait Mandela est le même que l’Afrique et les BRICS poursuivent aujourd’hui », a indiqué Macky Sall.

Le chef de l’Etat qui participe au 10e Sommet des BRICS à Johannesburg (Afrique du sud), intervenait à la séance de dialogue avec l’Afrique axée sur le thème : « Comment renforcer la coopération entre les BRICS et l’Afrique pour une croissance inclusive et une prospérité partagée ? ».

« Nous voulons une gouvernance mondiale plus juste, plus équitable et plus inclusive. Le NEPAD vise le même objectif, pour une Afrique qui se construit par elle-même, en comptant sur ses propres ressources et sur des partenariats novateurs et mutuellement bénéfiques », a fait remarquer Macky Sall.

Selon le président Sall, « le dialogue BRICS-Afrique va dans le même sens en nous invitant à rechercher les moyens de renforcer notre coopération pour une croissance inclusive et une prospérité partagée ».

Sénégal : selon le gouvernement les délestages ne referont pas surface

Syndicat autonome des travailleurs de l’électricité avait annoncé qu’il soit possible que le pays les coupures d’électricité reviennent après le manque de combustible.

 

Le ministère du Pétrole et des Energies assure dans un communiqué qu’il « ne saurait y avoir un retour des délestages », comme prétendu par le Syndicat autonome des travailleurs de l’électricité.

Le 18 juillet dernier, le Syndicat autonome des travailleurs de l’électricité (SATEL) attirait l’attention des pouvoirs publics sur un retour possible des délestages suite à un manque de combustible, conséquence de la dette de l’Etat vis-à-vis de SENELEC, la société nationale d’électricité.

Le ministère du Pétrole et des énergies, tutelle de la SENELEC, évoque « trois raisons fondamentales » qui font le retour des délestages est à écarter, assurant notamment que la société nationale d’électricité « dispose de suffisamment de capacités de production pour assurer une fourniture d’électricité en quantité et en qualité, ce que les consommateurs ressentent d’ailleurs tous les jours ».

Il cite également « la ‘sécurisation de l’approvisionnement en combustibles (..)’’, une perspective « garantie par le Fonds spécial de soutien à l’énergie (FSE) qui est capable de mobiliser, à tout instant, les ressources nécessaires ».

S’y ajoute un « mécanisme de suivi de l’approvisionnement régulier des centrales de SENELEC, qui aujourd’hui couvre les besoins jusqu’en fin décembre 2018 ».

Le communiqué rappelle que par le passé, la SENELEC a connu « des difficultés de fonctionnement l’ayant conduit à recourir à des coupures et délestages atteignant les 911 heures ».

« Ces dernières étaient dues à une capacité de production insuffisante +moins de 300 MW pour une demande de 400 MW+, une infrastructure électrique vétuste et des pertes régulières à chaque exercice, malgré le versement d’une compensation de 105 milliards par l’Etat », explique le communiqué.

Il signale que depuis 2012, les stratégies déclinées ont « permis de restaurer l’infrastructure électrique », avant de conclure : « Ainsi, la puissance installée est portée à 1 003 MW, la qualité de service est nettement améliorée avec une disparition des délestages et une réduction substantielle du temps de coupure pour raison technique (14 mn en fin juin 2018), le maintien d’un stock minimal de combustibles (4 à 7 jours) et l’amélioration du résultat de l’exercice » de SENELEC.

CM2018 : le Sénégal a bénéficié de 1,233 milliard FCFA

Cet argent provient de la Fifa et une subvention de la CAF. Mais également des apports des sponsors et des quotes-parts versées au titre des droits télévisuels.

 

Le président de la Fédération sénégalaise de football a donné des explications sur la préparation de la phase finale de la Coupe du monde 2018 par les Lions du Sénégal. L`équipe de la FSF a annoncé plusieurs matches amicaux. C`était au cours d`une rencontre avec les journalistes organisée par l`Anps.

La Fédération sénégalaise de football (FSF) annonce avoir réalisé un bénéfice ‘’provisoire’’ d’un milliard 233 millions de francs CFA à la fin de la participation de l’équipe nationale senior à la Coupe du monde 2018.

‘’Sans tenir compte des reliquats qui seront versés vers la fin août par la Fifa, on peut annoncer à l’opinion avoir fait un écart positif d’un milliard 233 millions’’, a dit le président de la FSF à la presse, à la fin d’une réunion d’évaluation de la participation des Lions au Mondial 2018.

Selon son président, la FSF a reçu de l’argent de la Fifa et une subvention de la CAF, en plus ‘’des apports des sponsors et des quotes-parts versées au titre des droits télévisuels’’.

Parmi les dépenses effectuées par la Fédération sénégalaise de football figurent celles de la prise en charge de l’équipe nationale en Russie et ‘’les allocations versées aux clubs, aux entités affinitaires et aux associations intervenant dans le football’’, en plus des primes des joueurs, a énuméré Augustin Senghor.

S’exprimant en présence des membres du comité exécutif de la FSF, il a insisté sur le caractère provisoire de ce bilan avant de qualifier d’‘’honorable’’ la participation de l’équipe du Sénégal à la Coupe du monde de football.

Senghor a tenu à rappeler que ‘’l’ambition du Sénégal était de passer le premier tour’’ du Mondial, un objectif qui n’a pas été atteint.

Mais ‘’l’équipe nationale a eu un bon comportement’’ en Russie, a souligné le président de la FSF, ajoutant : ‘’Nous avons été éliminés sur des détails.’’