Macky Sall: « la CEDEAO n’est pas un syndicat de chefs d’Etat »

Le président sénégalais a clairement souligné que la CEDEAO joue sa partition dans le maintien de la paix et la stabilité politique et économique en Afrique de l’ouest.

« Vous savez, chacun doit agir selon ses responsabilités. La société civile, les populations, elles sont dans leur rôle, n’est-ce pas ? Les Etats sont dans leur rôle. Maintenant, la Cédéao c’est l’Organisation des Etats de l’Afrique de l’Ouest, ce sont les Etats qui ont harmonisé et qui ont partagé un destin commun en voyant déjà tous ces problèmes qui existaient avant. Les coups d’Etat existaient avant», a indiqué Sall lors d’un entretien avec le média allemand DW.

« Regardez le cas du Burkina Faso, le président a été réélu, il n’y a pas eu de contestation, son opposition était à la cérémonie d’investiture. Moins d’une année après, il a été mis hors état d’exercer. Et vous dites à la CEDEAO de ne rien faire ? Quand elle prend les textes qui sont prévus justement dans ce cadre, on dit : c’est une réunion des chefs d’Etat, c’est un syndicat des chefs d’Etat. Ce n’est pas un syndicat », a souligné Macky Sall.

« C’est pour apporter des solutions à ces crises et à ces interruptions du pouvoir politique légitimement acquis que nous avons eu une charte pour la gouvernance démocratique qui bannit les coups d’Etat et qui fixe des règles lorsqu’on enfreint un processus démocratique acquis », a expliqué le président en exercice de l’Union africaine tentant de défendre la pertinence de l’organisation.

Sénégal : Macky Sall reçoit Patrice Talon à Dakar

Macky Sall le président sénégalais a reçu en audience le jeudi 27 Janvier 2022 son homologue béninois Patrice TALON. Les deux chefs d’Etat ont échangé autour du Sommet Union Européenne-Union Africaine (UE-UA) et la CEDEAO.

Selon Frissons radio, le président Sénégalais, Macky Sall prendra la tête de l’union Africaine courant mois de Février. Il était donc de bon ton que le président béninois ait des échanges avec lui sur plusieurs sujets liés à l’avenir du continent.

Le président Patrice Talon a effectué ce Jeudi 27 Janvier 2022, un voyage aller-retour Cotonou-Dakar-Cotonou pour un bref échange avec son homologue sénégalais. Les préparatifs du Sommet Union Européenne-Union Africaine (UE-UA) et des sujets liés la Cedeao étaient les principales raisons du déplacement du premier Béninois.

Il faut rappeler qu’avant cette visite au Sénégal, le président du Bénin était il y a quelques jours en Côte-d’Ivoire où il a eu à échanger avec son aîné, le président Alassane Ouattara. Précisons que le sommet Union Européenne-Union Africaine (UE-UA) est prévu du 17 au 18 février 2022 à Bruxelles.

 

Sénégal : Macky Sall « peiné » par le décès d’IBK

Le chef de l’Etat du Sénégal s’est exprimé suite au décès d’Ibrahim Boubacar Keïta, ancien président du Mali.

L’ancien président du Mali est décédé dimanche 16 janvier 2022 à Bamako à l’âge de 76 ans. Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) a été à la tête du pays de 2013 à 2020. Il décède moins de deux ans après son départ du pouvoir, départ auquel il a été poussé par la force.

Suite à son décès, le président de la République du Sénégal Macky Sall exprime son émotion. « Je suis peiné d’apprendre le décès de M. Ibrahim Boubacar Keïta, ancien président de la République du Mali. Mes condoléances émues à sa famille et au peuple malien ami et frère. Paix à son âme », déclare le président sénégalais.

Son homologue du Bénin a aussi publié sa réaction à propos. « C’est avec consternation que j’ai appris le rappel à Allah du président Ibrahim Boubacar Keïta, IBK comme on l’appelle. A la République du Mali, au peuple malien et à sa famille biologique qui perdent un grand fils, je voudrais exprimer ma profonde compassion et celle du peuple béninois », réagit le chef de l’Etat à travers Twitter et Facebook.

Pour rappel, IBK a été Premier ministre de 1994 à 2000 puis président de l’Assemblée nationale de 2002 à 2007 avant d’accéder à la magistrature suprême en 2013. Sa disparition intervient dans un contexte de grave crise sécuritaire et politique pour le Mali depuis le déclenchement d’insurrections indépendantiste et djihadiste en 2012.

Le pays est aussi frappé depuis une semaine  par les lourdes sanctions des pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) pour non-respect du chronogramme de la transition.

Tournoi de la CEDEAO : voici les 05 lutteurs du Sénégal

Le 21è édition du tournoi de la Cedeao s’ouvre ce 04 novembre 2021 à Dakar. Le Sénégal qui  accueille la compétition à laquelle participent 09 autres pays, aligne 05 lutteurs. L’entraineur national Ambroise Sarr a rendu publique cette liste il y a quelque temps.

Cinq lutteurs sénégalais de différents poids vont défendre les couleurs de la Téranga du 04 au 06 novembre 2021 à Dakar. C’est à l’occasion de la 21è édition du tournoi de la Communauté économique et monétaire ouest africain (Cedeao). Les cinq athlètes sont le choix du coach Ambroise Sarr.  Ils sont Boy Faye et Ordinateur pour les 120 kg, Gandia Fama 86 kg, Ngor Niakh 86 kg et Moussa Ndiaye 66 kg.

Outre le Sénégal pays hôte, 09 autres nations vont s’affronter durant ces trois derniers jours. Il s’agit du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Gambie, du Ghana, de la Guinée Bissau, du Niger, du Nigéria, de la Sierra Leone. La Guinée et le Mali sont sous le coup de la suspension de la Cedeao et ne  peuvent pas participer au tournoi. Sont aussi absents de la compétition, le Togo, le Libéria et le Cap-Vert.

La CEDEAO s’inquiète de la situation politique en Gambie.

Un climat de crise politique.

Lors du 58ème sommet ordinaire du 23 janvier, les membres de la CEDEAO ont exprimé leurs inquiétudes face à la situation politique qui prévaut à Banjul, à quelques mois de deux scrutins majeurs.

« La Conférence note les fortes divergences politiques dans le pays autour de la révision de la Constitution, alors que le pays se prépare aux élections présidentielles et législatives à la fin de l’année 2021 « , rapporte le communiqué final de la session.

En fait, le président gambien Adama Barrow propose un référendum en juin prochain avant la tenue de la présidentielle en décembre. Les opposants et la société civile le soupçonnent de vouloir se donner les moyens de conserver le pouvoir.

Afin d’éviter que la situation se crispe davantage, l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan joue la médiation pour faciliter le dialogue. De quoi rassurer la CEDEAO qui rappelle toute de même l’importance du respect du calendrier électoral.

« La Conférence se félicite des progrès enregistrés et appelle l’ensemble des acteurs politiques gambiens à œuvrer pour un consensus sur l’avant projet de Constitution. Elle appelle les autorités compétentes à maintenir le dialogue en vue de l’adoption dans le temps de la Constitution et du respect du calendrier électoral ».

Mali: La CEDEAO veut la désignation d’un président civil d’ici le 15 septembre

Les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO ont donné à la junte malienne jusqu’au 15 septembre pour la désignation de deux civils au poste de Président et d’un Premier ministre de la transition.
La Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement « demande que le Président et le Premier ministre de la transition, tous deux civils, soient désignés au plus tard le 15 septembre 2020 », rapporte le communiqué final de la cinquante-septième session ordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao, tenue lundi à Niamey, au Niger.
La Conférence a réaffirmé « sa détermination à assurer un retour rapide à l’ordre constitutionnel dans ce pays, avec une transition politique dirigée par un Président et un Premier ministre civils pour une période de douze (12) mois ».
Elle a décidé de maintenir « l’ensemble des décisions prises lors de son Sommet extraordinaire tenu le 28 août 2020 et prend note des consultations en cours entre les acteurs maliens, initiées par le Conseil National de Salut du Peuple (CNSP) ».
Elle s’est félicitée du départ du Président Ibrahim Boubacar Kéita vers les Emirats Arabes-Unis pour des soins médicaux.
Le président Ibrahim Boubacar Keita a été renversé, mardi 18 août, par des militaires qui l’ont poussé à la démission et mis en place un Comité national de salut publique (CNSP), dirigé par le colonel Assimi Goïta, devenu le nouvel homme fort du pays.
Ibrahim Boubacar Keita a été chassé du pouvoir après plusieurs mois de contestation à la suite d’élections législatives controversées.

La CEDEAO condamne «vigoureusement» le putsch en cours au Mali

La CEDEAO a condamné «vigoureusement», la tentative de putsch en cours depuis mardi matin au Mali, assurant qu’elle prendra «toutes les mesures et actions nécessaires à la restauration de l’ordre constitutionnel».

La CEDEAO «condamne vigoureusement la tentative (de putsch) en cours (au Mali) et prendra toutes les mesures et actions nécessaires à la restauration de l’ordre constitutionnel, par le rétablissement des institutions démocratiquement élues, conformément aux dispositions de son Protocole additionnel sur la Bonne Gouvernance et la Démocratie», indique un communiqué transmis mardi après-midi à l’AIB.

Depuis mardi matin, des soldats mutins essayent de renverser le régime du président Ibrahim Boubacar Keïta, contesté par la rue depuis des mois à cause de la détérioration de la situation sécuritaire et d’une supposée mal gouvernance.

«Aussi, la CEDEAO appelle-t-elle les militaires à regagner sans délai leurs casernes, en demandant à toutes les parties prenantes maliennes de privilégier le dialogue pour résoudre la crise que traverse leur pays», ajoute le communiqué.

La CEDEAO qui a rappelé sa ferme opposition à tout changement politique anticonstitutionnel, a réitéré sa disponibilité, en rapport avec les Nations unies, l’Union africaine, l’Union européenne et tous les partenaires multilatéraux et bilatéraux du Mali, de continuer à accompagner   les parties prenantes maliennes dans leurs efforts pour résoudre la crise.

Les six députés sénégalais au parlement de la CEDEAO connus

L’Assemblée nationale du Sénégal a élu ses représentants au Parlement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a constaté l’APS.

Cinq députés du groupe parlementaire « Benno Bok Yaakaar » et un de « Liberté et démocratie », font partie de ces représentants.

Voici donc les six élus représentants le Sénégal

  •  Aimé Assine,
  • Souleymane Ndoye,
  • Adama Sylla,
  • Abdoulaye Wilane,
  • Oulimata Guiro
  • Woré Sarr du groupe parlementaire Liberté et Démocratie

Les postes de suppléants échoient à Moussa Sané, Sana Kande, Fatou Séne Numéro 2, Fatim Sall, Aissatou Cissokho et Rokhaya Ndiouf. Quant au président sortant du parlement de la CEDEAO, Moustapha Cissé Lô, il n’a pas été reconduit par ses collègues.

La CEDEAO plaide pour plus de moyens dans la lutte contre la criminalité transfrontalière

Cheikh Ousmane Touré, Coordonnateur régional du Programme d’appui à la CEDEAO sur les questions relatives au trafic illicite de drogue et les crimes associés, a souligné mercredi à Dakar la nécessité de sensibiliser davantage les Etats pour plus de moyens dans le cadre de la lutte contre la criminalité transfrontalière.

’’Les Etats doivent davantage être sensibilisés à donner beaucoup plus de moyens aux vaillantes forces d’application de la loi pour qu’ils puissent faire leur travail car il y a beaucoup de crimes qui se passent dans nos frontières’’, a-t-il déclaré.

Cheikh Ousmane Touré s’exprimait à l’issue d’une réunion de débriefing de l’opération Benkadi, dont l’ambition est de renforcer la coopération des services de détection et de répression dans la lutte contre le trafic transfrontalier.

Il a fait état de l’organistion de deux opérations dans ce cadre à savoir l’opération Open Road entre le Sénégal, la Gambie et la Guinée Bissau et l’opération ‘’Benkadi’’ qui signifie l’union fait la force entre la Côte d’Ivoire, le Mali et le Burkina Faso.

’’Les résultats de l’opération Benkadi ont montré d’importantes saisies de faux médicaments, de véhicules volés, de faux passeports et des tentatives de trafic d’êtres humains’’, a-t-il souligné.

’’Cette opération, a-t-il précisé, rentre dans le cadre du plan d’action de la CEDEAO qui nécessite une approche beaucoup plus coordonnée pour faire face à la criminalité’’.

’’Nous devons travailler pour que les forces d’application de l’ordre, police, gendarmerie, eaux et forêts puisse trouver une plateforme de communication et d’échange au niveau de chaque pays et de le transmettre au niveau régional’’, a t-il dit.

Selon lui, ’’cela permettra à des pays comme le Sénégal de pouvoir communiquer avec la Mauritanie, la Gambie, le Mali, (…), de façon effective pour s’assurer qu’il y a une coordination dans leurs efforts afin de contrecarrer les stratégies des criminels’’.

’’On est dans un contexte d’intégration caractérisé par l’ouverture des frontières qui nécessairement devrait être soutenue par une approche sécuritaire pour que les communautés soient bien à l’aise dans leur environnement’’, a-t-il poursuivi.

Sénégal : 5000 observateurs pour le scrutin présidentiel de dimanche prochain

Le gouvernement du Sénégal a validé 5 000 observateurs et 40 accréditations, dont 3 rejetées pour l’élection présidentielle du 24 février prochain.

Sénégal : 5000 observateurs pour le scrutin présidentiel de dimanche prochain

Le gouvernement du Sénégal a validé 5 000 observateurs et 40 accréditations, dont 3 rejetées pour l’élection présidentielle du 24 février prochain.

C’est la résolution de la rencontre du 18 février  entre le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye et des responsables de la Commission électorale nationale autonome (Cena), organe administratif sénégalais chargé d’organiser et de superviser les élections au Sénégal.

Lire aussi : Sénégal : création d’un logiciel « d’agrégation et de traitement » des données électorales

Le journal Les Echos révèle que 5 000 observateurs et 40 accréditations, dont 3 rejetées seront déployés dans les bureaux de vote sur l’ensemble du territoire sénégalais pour le scrutin présidentiel de dimanche prochain.

Des observateurs de la Cedeao et en provenance de 21 pays de l’Union européenne (Ue) seront également sur le terrain au Sénégal pour l’élection du 24 février. L’Eglise catholique du Sénégal va mobiliser, pour sa part, 1 000 observateurs.

Présidentielle 2019 : L’ONU et la Cedeao volent au secours du Sénégal

En prélude à l’élection présidentielle qui s’annonce déjà problématique en raison des multiples griefs exprimés par l’opposition et dont  le pouvoir en a fait le cadet de ses soucis, une mission conjointe de la Cedeao et des Nations-Unies a été mise à contribution pour dégager un large  consensus.

La mission conjointe de la Cedeao et des Nations-Unies a rencontré l’assemblée générale de la Commission électorale nationale autonome à l’issue de laquelle  des discussions ont tourné autour du  parrainage, du fichier électoral et de la distribution non encore effective des cartes électeurs. « Nous allons poser dans le futur, dans le cadre de cette consultation, les questions qui les ont préoccupés et dont ils nous ont parlé, le parrainage, ensuite le fichier électoral et enfin la distribution des cartes. Je considère qu’il s’agit de problèmes majeurs qui interpellent toute la classe politique », explique Doudou Ndir, président de la CENA.

Par ailleurs, le président de la commission de la Cedeao reconnait les interrogations soulevées par l’opposition, non sans signaler que le Sénégal est un modèle sur le plan démocratique. « Il s’agit surtout de voir de quelle manière, les Nations-Unies et la commission de la Cedeao peuvent accompagner le pays dans la préparation de l’élection. L’objection étant d’avoir une élection qui soit transparente, crédible et apaisée », déclare Jean Claude Cassibrou.

 

 

Sénégal : la fabrication des produits de tabac en baisse

 

Au troisième trimestre 2018, l’activité de « fabrication de tabac et de produits à base de tabac » a enregistré une baisse de 0,3% par rapport au trimestre précédent indique la Direction de la Prévision et des études économiques(Dpee).

Cette contreperformance est notamment expliquée par l’application, en juillet 2018, de la directive de la CEDEAO portant harmonisation des droits d’accises sur le tabac. Cette consigne a eu pour  effet, une augmentation de  la taxe sur le produit et, par ricochet, le prix de vente. Par ailleurs, sur une base annuelle, l’activité de «fabrication de tabac et de produits à base de tabac» s’est respectivement contractée de 10,5% et 10,0% au troisième trimestre et en cumul sur les neuf premiers mois de 2018, particulièrement fragilisée par la surabondance de produits d’origine frauduleuse sur le marché, suite à l’application de lois anti-tabac.

Plus de 126 milliards FCFA générés par le secteur extractif en 2017

Ce sont des chiffres rendus public ce lundi par l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE)

Les revenus générés par le secteur extractif totalisent un montant de 126,7 milliards FCFA pour l’année 2017, indique l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE).

Dans son rapport de l’année 2017 rendu public lundi, l’ITIE précise que la répartition de ces revenus par secteur se présente comme suit : Revenus provenant du secteur minier 107,3 milliards soit 84,7% et Revenus provenant du secteur des hydrocarbures 19,4 milliards soit 15,3%.

Selon le document consulté par l’APS, les revenus générés par le secteur extractif en 2017 ont été affectés à 85,8% au Trésor Public.

Le reste des revenus est réparti entre le compte d’exploitation de la société national Petrosen, les fonds propres des organismes collecteurs et de la caisse de sécurité sociale, les fonds revenant à l’UEMOA et à la CEDEAO, et les dépenses sociales.

Le détail des revenus extractifs par affectation se présente comme suit : Revenus repris dans le Budget de l’Etat 108,7 milliards (85,8%), Revenus encaissés par PETROSEN 3,3 milliards (2,6%), Revenus encaissés dans les fonds propres des organismes collecteurs 7,1 milliards (5,6%), Revenus revenants à l’UEMOA et à la CEDEAO 5,5 milliards (4,3%), Paiements sociaux 2,1milliards (1,7%).

La contribution directe du secteur extractif au budget de l’Etat pour l’année 2017 est de 108,7 milliards FCFA.

Le rapport souligne que le secteur minier reste le premier contributeur au revenu extractif rentrant dans le budget de l’Etat avec un total de 96,9 milliards FCFA soit 89,2% des recettes provenant du secteur extractif suivi du secteur pétrolier avec une contribution totale de 11,7 milliards FCFA représentant 10,8%.

Selon le document, « il ressort de l’analyse de la contribution, au même titre que les années précédentes que le poids du secteur extractif est surtout perceptible à travers son effet positif sur la balance des paiements tandis que sa contribution dans le PIB ou dans l’emploi reste marginale ».

Le 2e Forum de l’énergie durable de la CEDEAO s’ouvre mardi prochain

La deuxième édition du Forum de l’énergie durable de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (ESEF 2018) se tient du 13 au 15 novembre prochains à Dakar

Le forum « fournit une plate-forme pour améliorer le paysage politique et réglementaire des investissements du secteur privé et vise à faciliter la mise en réseau et les partenariats entre les décideurs politiques de la CEDEAO, les acteurs régionaux et internationaux du secteur privé et les institutions financières », lit-on dans un communiqué.

Il ajoute que l’ESEF 2018 favorisera des « progrès concrets » dans la mise en œuvre des objectifs énergétiques durables de la région de la CEDEAO.

Sont attendus à cette rencontre, plusieurs partenaires dont le Commissaire de la CEDEAO en charge de l’Energie et des Mines et les représentants des ministères de l’Energie des Etats membres de l’organisation sous régionale.

Des représentants d’agences d’électrification rurale, de services publics d’électricité, d’institutions financières, des acteurs des secteurs privés régionaux et internationaux, des organisations de la société civile et des universitaires de renom y prendront également part.

L’ESEF encourage l’échange d’idées et la coopération pour soutenir l’accélération de solutions durables pour la situation énergétique de la région.

 

La production céréalière connait une hausse de 9% en 2018

La production céréalière est estimée à 2 million 732 mille 109 tonnes en 2018 soit une hausse de 9% par rapport à 2017 et une hausse de 47% par rapport à la moyenne des cinq dernières années.

« Les résultats prévisionnels montrent que pour la campagne de l’année 2018, la production céréalière est estimée à 2 million 732 mille 109 tonnes, soit une hausse de 9% par rapport à 2017 et une hausse de 47% par rapport à la moyenne des 5 dernières années », lit-on dans un communiqué du ministère de l’Agriculture et de l’équipement rural.

« L’effet combiné du programme agricole régulier, du programme d’adaptation et la bonne pluviométrie, qui a caractérisé la deuxième moitié de la campagne, expliquent les très bonnes récoltes attendues pour l’ensemble des spéculations avec une méthodologie de collecte commune aux 15 pays de la CEDEAO plus le Tchad et la Mauritanie a toujours permis de confirmer cette tendance haussière des productions agricoles au Sénégal’’, poursuit le texte.

Le communiqué signale que ‘’la production du riz est de 1 million 132 mille 795 tonnes, soit une augmentation de 12% par rapport à la campagne agricole de 2017 et une hausse de 47% par rapport à la moyenne des 5 dernières années’’.

La production d’arachide est de 1 million 432 mille 086 tonnes, soit une hausse de 2% par rapport à l’année 2017 contre 827 mille 601 tonnes pour le mil et 291 mille 171 tonnes pour le sorgho, note la même source.

La production horticole (en cours) aussi a connu une hausse de 8 % avec 1 million 423 mille 250 tonnes par rapport à l’année 2017 et une hausse de 27% par rapport à la moyenne des 5 dernières années, souligne t-on.

Le communique indique également que ‘’la production de pastèques est de 1 million 174 mille 416 tonnes, soit une hausse de 47% par rapport à l’année 2017 et une hausse de 387% par rapport à la moyenne des 5 dernières années’’.

Ce communiqué fait suite à la mission conjointe, composée du CILSS, de la FAO, du PAM, du FEWSNET et du Gouvernement du Sénégal, chargée d’évaluer les récoltes de la campagne de 2018.

CEDEAO : Jean-Claude Kassi Brou à la tête de l’institution

Il a été installé le 31 juillet dernier lors de la session ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté qui s’est tenue au Togo.

 

La 53ème session ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), tenue le lundi 31 juillet 2018, à Lomé, au Togo, a servi de cadre à la prestation de serment du président de la Commission de l’organisation régionale, l’ivoirien Jean-Claude Kassi Brou.

C’est devant un parterre de hautes personnalités ouest-africaines, dont 13 des 15 chefs d’Etat de la Cedeao, que M. Brou a officiellement été installé dans ses fonctions du chef de l’organe exécutif de la Cedeao.

Après l’hymne de la Cedeao chanté par une chorale d’enfants, le chef de l’Etat togolais, et président en exercice de la Cedeao, Faure Essozimna Gnassingbé, a invité le président de la Cour de justice de la Communauté, l’honorable Juge Jérôme Traoré, à faire prêter serment au président de la Commission.

Auparavant, il a demandé au président du Conseil des ministres de la Cedeao, le ministre togolais des Affaires étrangères, de la Coopération et de l’Intégration africaine, Prof. Robert Dussey, de rappeler l’acte juridique nommant le président de la Commission, et de le présenter solennellement à la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement.

Après lecture de la décision de nomination et un bref résumé de la biographie de M. Brou, Robert Dussey a invité le président de la Conférence à faire prêter serment à celui-ci par le président de la Cour de justice de la Communauté.

Vêtu d’un costume bleu, d’une chemise blanche et d’une cravate de couleur bleu ciel, le nouveau président de la Commission, debout, faisant face au Juge Jérôme Traoré et aux dirigeants, la main droite levée, a déclaré : «Moi, Jean-Claude Kassi Brou, je jure de servir loyalement et fidèlement la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest en ma qualité de Président de la Commission de la CEDEAO, ……sans solliciter, ni accepter d’instructions d’aucun gouvernement ou autre autorité extérieure à la Communauté dans l’exercice de mes fonctions».

Après cette déclaration, le président de la Cour de justice a redonné la parole à celui de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement pour faire constater la prestation de serment de Jean-Claude Kassi Brou.

Et au président Faure Essozimna Gnassingbé de conclure la cérémonie en déclarant : « Monsieur le président de la Commission de la CEDEAO, votre serment est bien reçu et accepté. Nous vous renvoyons à l’exercice de vos fonctions. Il en sera dressé procès-verbal pour y recourir en cas de besoin ».

Afrique : sommet conjoint CEDEAO-CEEAC à Lomé

La rencontre réunissant les deux communautés économique s’est ouverte ce lundi 30 juillet au Togo en présence de plusieurs Chefs d’Etats.

 

Le Sommet conjoint Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de la Communauté Economique de l’Afrique Centrale (CEEAC) s’est ouvert lundi matin 30 juillet 2018 à Lomé, au Togo, sous la présidence du Président togolais, Président en exercice de la CEDEAO, SEM Faure Essozimna Gnassingbé et du Président du Gabon, M. Ali Bongo Ondimba, Président en exercice de la CEEAC.

La cérémonie d’ouverture a été marquée par le discours du Président en exercice des deux organisations régionales.

On note également l’allocution du Secrétaire Général des Nations Unies prononcée par son  Représentant Spécial et Chef de bureau pour l’Afrique de l’Ouest, M. Mohamed Ibn Chambas et l’intervention du Président de la Commission de l’Union Africaine M. Moussa Faki Mahamat.

Lors d’une session à huis clos, peu après la cérémonie d’ouverture, les dirigeants de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique centrale vont examiner le rapport des ministres des Etats membres de la CEDEAO et de la CEEAC sur la paix, la sécurité, la stabilité et la lutte contre le terrorisme ainsi que l’extrémisme violent.

Ils vont également adopter la Déclaration définissant une approche commune sur ces problématiques.

La mise en œuvre efficiente des recommandations issues de cette conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement devrait permettre de mieux lutter contre le terrorisme et l’extrémisme violent en Afrique de l’Ouest et en Afrique Centrale.

La conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO et de la  CEEAC qui prendra fin cet après-midi, sera sanctionnée par un communiqué final.

Le Président de la Commission de la CEDEAO, Jean-Claude Kassi Brou, et le Secrétaire Général de la CEEAC, Ahmad Allam-Mi prennent part également à cette rencontre.

La CEDEAO compte 15 Etats membres : le Bénin, le Burkina Faso, le Cabo Verde, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Liberia, le Mali, le Niger, le Nigeria, la Sierra Leone, le Sénégal et le Togo.

Quant à La CEEAC, elle regroupe 11 pays : l’Angola, le Burundi, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, la république démocratique du Congo, la Guinée équatoriale, le Tchad, Sao-Tomé et Principe et le Rwanda.

CEDEAO: la Suisse investie 3 milliards dans l’élevage

La commission ouest africaine et ce pays ont signé un accord de partenariat ce vendredi 25 juillet à Abuja au Nigeria.

 

La Commission économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la Suisse ont signé un accord d’un montant de 3 milliards de francs CFA, pour ‘’stimuler l’investissement dans le secteur de l’élevage des pays côtiers de l’espace CEDEAO’’.

Cet accord ‘’devrait renforcer les activités d’élevage et, partant, la production agricole de l’ensemble des 15 pays constituant la CEDEAO’’, souligne l’institution régionale, dans un communiqué de presse.

Les deux parties avaient exprimé en 2017 la volonté commune de conclure une telle entente, ‘’à travers une lettre d’intention et un plan d’action, qui ont contribué à renforcer le dialogue entre elles’’.

‘’Compte tenu de l’importance du renforcement des capacités pour la promotion de l’économie agricole, ainsi que des organisations professionnelles et agricoles en Afrique de l’Ouest, la Commission de la CEDEAO espère contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire dans les Etats membres, par le biais d’accords tels que celui signé avec la Suisse’’, souligne le communiqué.

L’accord a été paraphé par le président de la Commission de la CEDEAO, Jean-Claude Kassi Brou, le 25 juillet 2018 à Abuja (Nigeria), aux côtés d’Eric Mayoraz, l’ambassadeur de Suisse accrédité auprès du Nigeria, du Tchad, du Niger et de la CEDEAO.

 

Présidentielle sénégalaise : Karim Wade pense saisir l’ONU et la CEDEAO

L’ancien ministre pourrait en plus de ces deux institutions écrire représentations diplomatiques au Sénégal et les chefs religieux afin de pourvoir déposer sa candidature.

 

Karim Wade ne baisse pas pour autant les bras suite au rejet de son inscription sur les listes électorales. Ainsi pouvoir briguer la présidence, le fils de Me Abdoulaye Wade va saisir l’ONU et la CEDEAO.

En effet, il nous revient que Wade-fils compte saisir très prochainement l’ONU et la CEDEAO  pour «faire respecter ses droits». Il va également saisir, par écrit,  les représentations diplomatiques au Sénégal et les chefs religieux. L’annonce a été faite par ses avocats.

Ainsi donc après la bataille juridique, le combat va s’intensifier sur le terrain politique, nous renseigne-t-on au sein de l’établishement libéral. Après le rejet de son inscription sur les listes électorales,  il a été débouté de son recours déposé au tribunal départemental de Dakar.

Le collectif des avocats d Karim Wade dénonce ainsi  avec vigueur l’ordonnance du 21 juillet 2018 par laquelle la présidente du Tribunal d’instance hors classe de Dakar s’est déclarée incompétente pour juger du refus d’inscription de leur client sur la liste électorale.

Selon la défense de Wade-fils, cela prouve une nouvelle fois l’instrumentalisation de la justice sénégalaise par le pouvoir politique pour empêcher notre client de bénéficier de ses droits civiques et politiques alors qu’il n’en a été privé par aucune juridiction.

« Depuis six ans, les droits fondamentaux de Karim Wade, candidat du principal parti d’opposition au Chef de l’Etat sortant M. Macky Sall sont systématiquement bafoués par les autorités sénégalaises pour l’empêcher de participer à l’élection présidentielle du 24 février 2019 », dénoncent ses avocats dans une note dont nous détenons copie.

A rappeler que la Direction générale des élections  avait rejeté en premier lieu l’inscription de Karim Wade, s’appuyant sur l’article L31 du Code électoral.

Problème : Avec la modification de la loi électorale, il est désormais impossible au Sénégal pour une personne de se présenter à l’élection présidentielle si elle n’est inscrite sur les listes électorales.

Sénégal : Khalifa Sall restera en prison

La CEDEAO avait rendu le 29 juin dernier, un arrêt estimant notamment que les droits de Khalifa Sall à un procès équitable avaient été violés en première instance.

 

Un tribunal de Dakar a décidé jeudi du maintien en détention du maire de Dakar Khalifa Sall, malgré l’arrêt de la cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), attestant du non-respect des droits de l’accusé.

«Il convient de rappeler que les décisions de la CEDEAO n’interfèrent pas dans les procédures nationales», a tranché le juge Demba Kandji pour justifier son rejet.

Le juge Kandji a estimé «disposer de suffisamment d’éléments d’appréciation pour poursuivre les audiences», précisant que « la Cour refuse de poursuivre les débats sur l’arrêt de la CEDEAO. Elle a vidé cet arrêt conformément aux lois en vigueur au Sénégal, rien ne l’y fera revenir».

La CEDEAO a rendu le 29 juin dernier, un arrêt estimant notamment que les droits de Khalifa Sall à un procès équitable avaient été violés en première instance.

Selon la défense, cet arrêt de la juridiction communautaire, saisie par Khalifa Sall, a conclu au caractère «arbitraire» de sa détention préventive, ainsi qu’à la violation de son droit à la présomption d’innocence et de son immunité parlementaire. Cette décision, assure la défense, s’impose à la justice sénégalaise et annule la condamnation.

De leur côté, les avocats de l’Etat sénégalais assurent que l’arrêt de la Cour de la CEDEAO «ne concerne pas le fond et ne remet nullement en cause l’autorité de la chose jugée», affirmant que la défense cherche ainsi à gagner du temps.

Maire de Dakar depuis 2009, dissident du Parti socialiste (PS) et de la majorité présidentielle, avec sept de ses collaborateurs, tous présents lundi à la barre, Khalifa Sall a été condamné en première instance, pour «escroquerie portant sur des fonds publics» et «faux en écriture», pour le détournement d’environ 2,5 millions d’euros prélevés entre 2011 et 2015 des caisses de la Ville de Dakar.

Affaire Khalifa Sall : le juge Demba Kandji rejette la demande de libération de la CEDEAO

Khalifa Sall a été condamné à 5 ans de prison pour escroquerie aux deniers publics dans l’affaire dite de la « caisse d’avance » de la mairie de Dakar.

 

La Cour de justice de la CEDEAO ne peut être considérée comme ’’une Cour d’appel fédérale’’, a fait valoir le juge Demba Kandji, rejetant la « demande de liberté d’office » du maire de Dakar, Khalifa Sall, mercredi, à l’entame de l’audience de reprise du procès en appel de l’édile de la capitale sénégalaise, condamné à 5 ans de prison pour escroquerie aux deniers publics.

Le magistrat, président de la Cour d’appel de Dakar, a rejeté en bloc cette demande de liberté en même temps que la demande de nullité de la procédure visant Khalifa Sall, ainsi que les exceptions de nullité.

La Cour de justice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), saisie par les avocats de Khalifa Sall, avait estimé dans son arrêt portant sur cette affaire que les droits de l’édile de Dakar à un procès équitable, à la présomption d’innocence et à l’assistance d’un conseil lors de la procédure avaient été violés.

Ses conseils ont en conséquence demandé il y a une semaine sa mise en liberté, se fondant notamment sur l’argumentaire de la juridiction communautaire, une requête rejetée par le juge d’appel.

Le tribunal dit reconnaître « le caractère obligatoire et exécutoire des arrêts de la Cour communautaire au Sénégal », mais souligne que la Cour d’appel de Dakar considère que « la Cour de justice de la CEDEAO ne peut se substituer aux juridictions nationales », puisqu’elle « n’est pas une Cour d’appel fédérale ».

« Le juge s’est arrogé des compétences qu’il n’a pas en refusant la liberté provisoire au maire de Dakar », a réagi Me Ciré Clédor Ly, du pool d’avocats de l’édile de Dakar, estimant que ce faisant, l’Etat du Sénégal « a ainsi rompu les amarres avec la justice internationale et l’Etat de droit ».

« Ce rejet ne nous surprend pas. L’arrêt de la Cour de justice de la CEDEAO ne dit pas de libérer Khalifa Sall encore moins d’arrêter la procédure », a pour sa part indiqué l’un des avocats de l’Etat, Me Baboucar Cissé.

Il affirme que la Cour de justice de la CEDEAO « demande seulement à l’Etat du Sénégal de payer 35 millions » de FCFA à Khalifa Sall et compagnie.

Khalifa Sall a été condamné en mars dernier à 5 ans de prison pour 5 ans de prison pour escroquerie aux deniers publics dans l’affaire dite de la « caisse d’avance » de la mairie de Dakar.

 

Sénégal : la LISTAB favorable à la hausse du prix du tabac

Depuis le lundi 17 juillet, le prix du tabac au Sénégal a connu une augmentation de 65%.

 

La Ligue sénégalaise de lutte contre le tabac (LISTAB) salue l’entrée en vigueur ce lundi de la hausse de 65% sur les prix du tabac.

Dans un communiqué, la LISTAB encourage le gouvernement « à toujours aller dans le sens de corser d’avantage les mesures qui peuvent avoir des impacts significatifs dans la baisse de la consommation du tabac dans notre pays ».

« La meilleure mesure pour faire baisser la prévalence du tabac est d’augmenter les taxes, et que pour avoir un impact réel sur la baisse de consommation toute augmentation doit être basée sur les prix de ventes » écrivent les responsables de la Ligue anti-tabac.

Qui constatent pour déplorer « que dans les pays de la CEDEAO, le total des taxes, hors Tva, ne représente que 30 % du prix moyen de vente des cigarettes, alors qu’il est de 62% en moyenne dans les pays de l’Union européenne (UE). Ce qui est en deçà du taux d’au moins 70% fixé par la Convention cadre de lutte contre le tabac de l’OMS ».

La LISTAB souligne que « dans l’espace CEDEAO le taux de taxation est très faible d’où l’urgence pour les Etats membres de mettre en application la nouvelle directive de la CEDEAO qui, il faut le dire, rencontre de fortes pressions pour qu’elle ne soit pas appliquée ».

« Les taxes qui sont appliquées sur les produits du tabac doivent représenter 70% ou plus de la valeur des produits, et que pour que cela ait un sens il faut nécessairement une harmonisation des deux directives de la CEDEAO et de l’UEMOA », souhaite la LISTAB.