Aliou Dembourou Sow : « Si vraiment Sonko veut l’affrontement,… il nous trouvera sur son chemin ».

Qui arrêtera le député Aliou Dembourou Sow qui avait appelé à prendre des machettes contre ceux qui s’opposent au 3e mandat de Macky Sall ?

Selon un quotidien, le président du Conseil départemental de Ranérou (Matam) s’est encore illustré en menaçant Ousmane Sonko de ne pas se prononcer sur la question du 3e mandat.

« Seul le Conseil Constitutionnel peut valider ou rejeter une éventuelle candidature de Macky Sall. Que Sonko sache que ses menaces ne passeront pas. Aucun politicien et/ou membre de la société civile n’a le pouvoir d’écarter le Président Macky de la course, si toutefois il nourrit l’ambition d’y participer en 2024 », a-t-il prévenu.

Et de poursuivre : « Si vraiment Sonko veut l’affrontement, et rien que l’affrontement, il nous trouvera sur son chemin. On ne le laissera pas brûler le pays et détruire notre héritage historique de paix sociale, de stabilité légendaire et de concorde nationale. S’il veut vraiment la guerre, il l’aura», tonne Aliou Dembourou Sow.

 

 

Source: Seneweb

La position de Macky Sall sur le 3ème mandat

La question sur un éventuel troisième mandat de Macky Sall est relancée depuis les vœux du président face à la presse le 31 décembre 2019.

En effet, interrogé sur son intention de se représenter aux élections présidentielles de 2024, le Chef de l’Etat sénégalais a rendu un « ni oui, ni non ».

 » Je ne répondrai ni par oui ni par non. L’année dernière, je me suis prononcé sur cette question. Et si j’en parle encore, personne ne se mettra au travail dans mon parti. Et pour le moment, je préfère de ne pas en parler, car cette question n’est pas à l’ordre du jour. Au moment opportun, je vais me prononcer « .

RFI a rapporté qu’un collaborateur de Macky Sall a confié que ce dernier entend ainsi éviter les guerres de succession au sein de sa formation politique l’APR et de son gouvernement. « Si je dis que je ne serai pas candidat, les membres du gouvernement ne vont plus travailler, chacun va essayer de se positionner. Si je dis que je serai candidat, une vive polémique va s’ensuivre», avait alors expliqué le président devant la presse, tout en soulignant qu’il n’avait pas de dauphin désigné.

« On ne peut pas accepter de perdre notre temps pour parler d’un sujet sur lequel on va décider en 2024 » a précisé Macky Sall.

 

La suppression de la limitation des mandats présidentiels « n’est pas à l’ordre du jour »(Majorité)

 La suppression de la limitation des mandats présidentiels « n’est pas l’ordre du jour » des travaux de la Commission du Dialogue politique, a affirmé vendredi le pôle des plénipotentiaires de la Majorité à la Commission du Dialogue politique.
« A la suite de la parution d’articles de presse faisant état d’une proposition de la Majorité pour la suppression de la limitation des mandats présidentiels, le pôle des plénipotentiaires de la Majorité à la Commission du Dialogue politique informe l’opinion nationale et internationale qu’une telle question n’est pas à l’ordre du jour des travaux de la Commission », lit-on dans un communiqué reçu à l’APS.
Le pôle de la majorité « tient à préciser que jamais, ni dans les séminaires ou échanges préparatoires aux réunions, ni dans les briefings ou débriefings de groupe, une telle proposition n’a été faite ».
Il dénonce « une vaine tentative de manipulation et de divertissement de l’opinion mais également d’une volonté manifeste de jeter le discrédit sur l’action du président (…) Macky Sall qui, par la Constitution issue du Référendum du 20 mars 2016, a définitivement clos le débat sur la limitation des mandats ».
Depuis le référendum du 20 mars 2016, ’’la durée du mandat du Président de la République est de cinq ans. Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs’’.

Moustapha Diakhaté réagit après avoir été limogé

Après Sorry Kaba, l’ex Directeur des sénégalais de l’extérieur, Macky Sall a limogé le ministre conseiller Moustapha Diakhaté ce lundi 28 octobre. Ce dernier a « remercié » le Chef de l’Etat sénégalais à la suite de cela.

« Je remercie le Président de la République d’avoir mis fin à mes fonctions de ministre, Conseiller.
Je le remercie également de m’avoir associé depuis 2008 à ses actions au sein de l’Apr et de son magistère.
Merci à tous et bonne chance à Monsieur Macky Sall pour la suite.

Vive la République !
Vive le Sénégal !
Moustapha Diakhaté ». C’est ainsi que c’est exprimé Moustapha Diakhaté à la suite de son limogeage.

L’ex ministre-conseiller connu pour sa liberté d’expression a évoqué le sujet tabou du gouvernement dimanche dernier lors d’une émission télévisée, allant même jusqu’à traiter ceux qui veulent accorder à Macky Sall un 3e mandat de “Nafekh” (menteurs et calomniateurs).

Il avait également indiqué qu’il n’avait pas peur de se faire limoger parce que « quand il connaissait Macky Sall, il n’avait même pas le pouvoir de nommer quelqu’un, à plus forte raison le limoger ». D’aucuns soutiennent donc que ce sont ses propos qui l’auraient précipité vers la sortie…

3ème mandat: Macky Sall clôt le débat

Interpellé sur le sujet au cours de l’ouverture des travaux du dialogue national, le président de la République a réitéré qu’il ne briguera pas un troisième mandat.

Macky Sall lève tout équivoque quant au débat sur le troisième mandat.

Le président de la République qui présidait ce 28 mai, le lancement du dialogue national, a clairement indiqué qu’il ne souhaite pas briguer un troisième mandat.  « A l’heure où je vous parle, mon seul souhait est de travailler pour le développement du Sénégal. Donc, je ne suis pas dans les manigances puis qu’il n’y a plus d’enjeu pour moi ».

Une réponse du Président, qui, selon des observateurs va mettre fin à la polémique autour d’un éventuel troisième mandat.

3ème mandat: «un faux débat» selon Macky Sall

Le Président a été interpellé le 16 avril par les députés sur la question. Pour lui, l’heure est à l’ardeur au travail.

Le débat est clos pour Macky Sall. C’est du moins ce que le président de la République à laisser transparaître le 16 avril dernier. Interpellé sur la question d’un troisième mandat, il répond sans détour: «le 3e mandat est un faux débat. Je n’y pense même pas. J’ai déjà pris des engagements fermes dans ce sens».

Le président Macky Sall a par ailleurs invité ses partisans à travailler dans la célérité, car, dit-il, «5 ans, ce n’est pas 7 ans».

La possibilité pour Macky Sall de se présenter pour un troisième mandat anime les chaumières depuis quelques années. Un débat qui a été ravivé avec sa réélection pour un deuxième mandat à l’issue du scrutin du 24 février 2019.

Des membres du gouvernement et camarades de parti du Président ont toujours rejeté une idée de troisième mandat. Ils brandissent d’ailleurs la révision constitutionnelle de 2016 qui limite à deux, le nombre de mandats présidentiels. Une explication qui ne convainc pas les plus sceptiques. A ce sujet, Ibrahima Hamidou Demeen, juge démissionnaire et président du mouvement « Ensemble », dans une tribune, a déclaré que la Constitution ne saurait être un frein pour une troisième candidature.