Moustapha Diakhaté aurait détourné 600 millions à l’hémicycle selon Djibril War

Djibril War règle ses comptes avec Moustapha Diakhaté. Il accuse l’ex-ministre-conseiller du Président Macky Sall d’avoir détourné 600 millions du Groupe parlementaire BBY.

« Tout le monde doit parler sauf Moustapha Diakhaté. En sus de son salaire de 3 millions de député et de président du Groupe, il avait fait main basse sur des fonds du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (Bby) d’un montant de dix millions mensuels pendant 5 ans », a-t-il révélé dans Walf Quotidien en parlant de l’affaire Boughazelli. Ce qui ferait un total de 600 millions encaissés durant son magistère de président du groupe parlementaire de la mouvance présidentielle.

Une révélation qui n’intervient qu’après le limogeage de Moustapha diakhaté par Macky Sall de son poste de ministre-conseiller.

Le Président de la Commission des règlements, des privilèges et de discipline du Parlement africain soutient Seydina FALL Boughazelli. Me Djibril WAR, lui, s’est fendu d’une déclaration pour apporter tout son soutien au principal mis en cause dans l’affaire des faux billets.

« Qui peut jurer demain que lui ou un des siens ne sera pas aux mains de la Justice ? Ceux et celles qui racontent avec délectation jusqu’à une extase menant à une jouissance orgasmique les ‘pleurs et supplications’ du mis en cause, l’ont-ils fait dans le même enthousiasme dans des cas où eux, leurs collègues, ont été cités dans des cas de mœurs, homosexualité, adultère, trafic de visa, corruption ? », interroge le député, qui a traité Moustapha Diakhaté de  « funeste personnage« .

Moustapha Diakhaté réagit après avoir été limogé

Après Sorry Kaba, l’ex Directeur des sénégalais de l’extérieur, Macky Sall a limogé le ministre conseiller Moustapha Diakhaté ce lundi 28 octobre. Ce dernier a « remercié » le Chef de l’Etat sénégalais à la suite de cela.

« Je remercie le Président de la République d’avoir mis fin à mes fonctions de ministre, Conseiller.
Je le remercie également de m’avoir associé depuis 2008 à ses actions au sein de l’Apr et de son magistère.
Merci à tous et bonne chance à Monsieur Macky Sall pour la suite.

Vive la République !
Vive le Sénégal !
Moustapha Diakhaté ». C’est ainsi que c’est exprimé Moustapha Diakhaté à la suite de son limogeage.

L’ex ministre-conseiller connu pour sa liberté d’expression a évoqué le sujet tabou du gouvernement dimanche dernier lors d’une émission télévisée, allant même jusqu’à traiter ceux qui veulent accorder à Macky Sall un 3e mandat de “Nafekh” (menteurs et calomniateurs).

Il avait également indiqué qu’il n’avait pas peur de se faire limoger parce que « quand il connaissait Macky Sall, il n’avait même pas le pouvoir de nommer quelqu’un, à plus forte raison le limoger ». D’aucuns soutiennent donc que ce sont ses propos qui l’auraient précipité vers la sortie…

Accroissement des accidents : un député demande le retrait de la circulation les vieux véhicules « 7 places »

Moustapha Diakhaté, ancien député et ancien président du groupe parlementaire de la majorité Benno Bokk Yakaar, propose à l’Etat de sortir de la circulation ces voitures très souvent impliquées dans des accidents.

La recrudescence des accidents de la route notée ces derniers jours, avec un nombre record de tués sur la route, interpelle. Moustapha Diakhaté, ancien député et ancien président du groupe parlementaire de la majorité Benno Bokk Yakaar, demande à l’Etat de retirer de la circulation tous les véhicules « 7 places » souvent impliqués dans des accidents.

« En raison de leur âge très avancé, elles (ces véhicules ndlr) ne devraient plus disposer d’une licence de transport en commun », insiste Moustapha Diakhaté, ancien député et ancien président du groupe parlementaire de la majorité Benno Bokk Yakaar.

Pour l’ancien chef de cabinet du président de la République, l’Etat devrait retirer de la circulation tous les véhicules « 7 places » souvent impliqués dans des accidents.

Selon le quotidien L’As, qui donne l’information, il subsiste une contradiction sur les mesures en vigueur relatives à l’importation des véhicules. «C’est un paradoxe de limiter à 8 ans les véhicules importés et de laisser circuler de vrais tombeaux ouverts, âgés de plus de 30 ans», relève M. Diakhaté. Il a également plaidé pour l’interdiction des modifications apportées aux bus importés.

Droit de grâce : Moustapha Diakhaté plaide pour la séparation des pouvoirs

L’ancien président du Groupe parlementaire de Benno Bokk Yakkar (Bby), Moustapha Diakhaté, a fait une sortie où il prône la séparation des pouvoirs (exécutif et judiciaire) au Sénégal. Dans son post sur sa page Facebook, il revient sur la polémique sur la grâce présidentielle. Controverse née de la récente sortie du chef de l’Etat, lors d’une interview avec Rfi. L’intégralité du Post.

Monarchie

Le droit de grâce : la «monarchisation» de la République, un héritage à abandonner d’urgence

Article 47 de la constitution du Sénégal dispose : «le Président de la République a droit de grâce.»

Toutefois, il n’en demeure pas moins que, compte tenu des polémiques qu’il soulève ici et ailleurs, nous devons sans émotion futile, questionner la pertinence de la survivance dans la République de ce droit conçu pour la monarchie de droit divin.

Cette prérogative est, en effet, née dans les monarchies où la justice est rendue au nom de la Reine ou du Roi.

Dans ces pays, il est tout à fait compréhensible que les Reines ou Rois puissent accorder la grâce aux personnes condamnées à leur nom.

République

Par contre, dans des Républiques comme le Sénégal, la justice est rendue au nom du Peuple et non au nom du Président de la République.

Par conséquent, cette prérogative royale ne devait être appliquée par aucune République où prévaut le système de séparation des pouvoirs.

En effet, libérer un condamné par la justice revient, en fait, à une correction par l’exécutif d’une décision des autorités judiciaires.

Ce qui constitue une entorse au bon fonctionnement du régime de la séparation des pouvoirs qui est le mur qui porte la République.

Article 47

Pour mettre un terme à la pression sur le Président de la République et éviter à l’exécutif de frustrer les autorités judiciaires, en remettant en cause les peines qu’elles prononcent, il urge d’abroger l’article 47 de la constitution et de rendre à la justice la prérogative de lever ou d’alléger un certain nombre de sanctions pénales issues de ses délibérations.

Vive la République !

Vive le Sénégal !

Hippopotame tué à Kédougou: Me Bamba Cissé et Moustapha Diakhaté fulminent

Pour les deux personnalités, abattre l’animal échappé du fleuve Gambie n’était pas la solution.

Une issue trop radicale. C’est ce que pense l’ancien président du groupe parlementaire, Benno Moustapha Diakhaté de l’ordre donné par le gouverneur de Kédougou pour neutraliser l’hippopotame. Pour le ministre chef de cabinet du président de la République, « cette solution finale aurait pu être évitée si les services des eaux et forets avaient utilisé le Fusil-hypodermique pour endormir l’animal et le réintroduire dans les eaux du Fleuve Gambie ».

Il s’insurge surtout parce qu’il s’agit d’  une espèce intégralement protégée. Sa mort est-elle la seule issue pour neutraliser l’animal ? Que NON ! », a-t-il fulminé sur sa page officielle.

 Me Bamba Cissé pour sa part demande l’ouverture d’une enquête afin que les responsabilités soient établies.
Ce dernier est catégorique : « si cet hippopotame a été abattu alors qu’il était coincé dans une fosse septique à Kédougou, ce sont alors des faits extrêmement graves qui méritent l’ouverture d’une enquête pour que les auteurs soient traqués. L’hippopotame est une espèce intégralement protégée au sens du code de la protection de la faune qui, en son article 27 in fine, prévoit des peines allant « de 1 à 5 ans pour quiconque abat volontairement des espèces intégralement protégées sans permis scientifique ».

En rappel, un hippopotame s’est échappé du Fleuve Gambie en provoquant la panique à Kédougou.

 

Restriction des visites de Khalifa Sall: Moustapha Diakaté dénonce «l’abus judiciaire»

Le Chef de cabinet du président de la République n’apprécie pas le durcissement des visites à Khalifa Sall à la prison de Rebeuss.

Moustapha Diakhaté est monté une fois encore au créneau. Cette fois, il s’exprime au sujet de des restrictions des visites de Khalifa Sall.

Il parle « d’abus du judiciaire.» Sur sa page Facebook, le chef de cabinet du président de la République s’insurge: « il est anti fondamentalement constitutionnel. C’est une grave violation du sacro-saint principe de l’égalité des citoyens devant la loi ». Il ajoute : « cette décision doit être appliquée à tous les prisonniers et à tous les visiteurs des prisons et maisons d’arrêt et de correction sur l’ensemble du territoire sénégalais.»

En rappel, L’ancien maire est écroué à la prison de Reubeuss depuis deux ans. Il y a été condamné pour malversations dans l’affaire dite de la caisse d’avance de la mairie de Dakar. Une affaire qui l’a poussé a quitté son fauteuil de maire de la ville suite à sa révocation par décret au lendemain de sa condamnation par la Cour d’appel, le 31 août dernier.

Moustapha Djakhaté: « Karim Wade et Khalifa Sall doivent purger leurs peines »

Le chef de cabinet du président de la République n’est pas favorable à l’adoption d’une loi d’amnistie en faveur des deux personnalités, condamnées pour des délits financiers.

Dans un entretien avec Le Quotidien, Moustapha Diakhaté se eut catégorique. Karim Wade (fils de l’ancien président Abdoulaye Wade) et Khalifa Sall (ancien maire de Dakar) doivent répondre de leurs actes. «Le pays est stable. Le gouvernement gouverne, l’opposition s’oppose et les syndicats travaillent. Je ne vois pas de raison justifiant une grâce ou une amnistie pour qui que ce soit ».

L’ancien président du groupe parlementaire de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) ajoute « Si cela ne tenait qu’à moi, Karim et Khalifa peuvent être libérés demain. Mais, ils ont commis des fautes. La Justice a estimé qu’ils ont fait du tort à la communauté nationale et les a condamnés. Pour moi, il faut les laisser subir leurs sentences jusqu’à terme. J’irai même plus loin en proposant l’abrogation pure et simple des dispositions conférant au président de la République des pouvoirs allant dans le sens d’accorder une amnistie ou une grâce».

Les deux personnalités qui ont vu leur candidature rejetée par le Conseil constitutionnel pour la Présidentielle du 24 février dernier ont été condamnées pour des délits financiers.