Installation officielle des membres du comité de pilotage du dialogue national jeudi

Le chef de l’Etat, Macky Sall, va procéder à l’installation des membres du comité de pilotage du Dialogue national, jeudi, à 16 heures, à la salle des banquets du palais de la République.

Le président de la République avait procédé le mardi 28 mai à l’ouverture du dialogue national en présence de plusieurs personnalités politiques, économiques, religieuses et de la société civile.

Le chef de l’Etat a décidé depuis 2016 d’institutionnaliser le dialogue national.
Toute l’opposition ne participe pas au dialogue. Des quatre candidats de l’opposition à l’élection présidentielle du 24 février 2019, seul El Hadji Issa Sall était présent à la cérémonie de lancement.
Dans la foulée de sa réélection pour un second mandat à la tête du pays, le président de la République avait annoncé le 5 mars la tenue d’un dialogue national.
Macky Sall avait émis le souhait de convier à ce dialogue républicain « toutes les forces vives de la nation, sans exclusive », des discussions auxquelles ses prédécesseurs Abdou Diouf et Abdoulaye Wade « pourraient apporter leur contribution ».
Le dialogue national doit aborder les questions électorales (calendrier, parrainage, statut du chef de l’opposition…), économiques et sociales (gestion des futures ressources pétrolières et gazières, emploi des jeunes et des femmes…) et environnementales, ainsi que de paix et de sécurité, a expliqué Macky Sall.

’’Je ne changerai rien aux points de consensus qui seront trouvés. Je ne suis pas dans des calculs », s’est engagé le chef de l’Etat, à l’ouverture du dialogue national le 28 mai en présence de plusieurs personnalités politiques, économiques, religieuses et de la société civile.

’’Une fois le dialogue national terminé j’appliquerai, soyez en rassurer pour vu que les résultats soient bénéfiques pour le Sénégal. Il n y a plus d’enjeux pour moi, il y aura de la transparence. Je reste ouvert, disponible et engagé sans réserve pour accompagner le dialogue national. Le Sénégal est un modèle dans le monde’’, avait -il-déclaré.
Le dialogue national comporte un volet politique dont les travaux entamés il y a plusieurs mois sont pilotés par le général Mamadou Niang.

Selon Macky Sall, « les initiatives d’apaisement et d’ouverture ne sont dirigées contre personne »

(APS) – Le président de la République, Macky Sall, assure que ses dernières initiatives politiques, qui ont engendré une atmosphère « d’apaisement et d’ouverture’’, ne sont dirigées contre personne mais visent plutôt « la paix civile et sociale ».
« Cette ouverture n’est faite pour personne, contre personne . Le seul enjeu de cette ouverture, c’est la paix civile et sociale et la stabilité dans un contexte sous-régional extrêmement fragile, marqué par l’insécurité et le risque de déstabilisation de beaucoup de pays qui nous entoure », a-t-il expliqué.
Le président Sall s’exprimait dimanche lors de la clôture d’un séminaire sur « la communication politique de la majorité ».
« Plus nous avons une stabilité au plan interne, plus nous nous occuperons des enjeux » de développement et de sécurité. C’est le Sénégal qui gagne. C’est pour le Sénégal, rien que le Sénégal, rien que le Sénégal. Rien ne se fera qui soit contraire aux intérêts vitaux de la nation », a insisté Macky Sall.
Il rassuré ses alliés de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) relativement à ses initiatives visant à apaiser l’atmosphère politique.
« Cet apaisement, je l’ai voulu au lendemain de ma réélection. J’ai lancé tout de suite le dialogue national (…).C’est au lendemain d’une grande victoire que j’ai estimé que le moment était venu d’impulser une nouvelle dynamique dans une trajectoire de dialogue, de concertation qui doit avoir une finalité : l’apaisement du champ social, économique, politique afin que le pays se concentre sur les vrais combats », a indiqué le président de la République.
Selon lui, « le combat électoral étant derrière nous » désormais, « pour ces cinq prochaines années’’, il va s’agir de « créer une convergence autour d’idéaux qui vont porter l’émergence du Sénégal ».

3ème mandat: Macky Sall clôt le débat

Interpellé sur le sujet au cours de l’ouverture des travaux du dialogue national, le président de la République a réitéré qu’il ne briguera pas un troisième mandat.

Macky Sall lève tout équivoque quant au débat sur le troisième mandat.

Le président de la République qui présidait ce 28 mai, le lancement du dialogue national, a clairement indiqué qu’il ne souhaite pas briguer un troisième mandat.  « A l’heure où je vous parle, mon seul souhait est de travailler pour le développement du Sénégal. Donc, je ne suis pas dans les manigances puis qu’il n’y a plus d’enjeu pour moi ».

Une réponse du Président, qui, selon des observateurs va mettre fin à la polémique autour d’un éventuel troisième mandat.

Dialogue politique: les leaders de l’opposition passent un message

Les candidats malheureux à la présidentielle de février et Cie veulent se servir de la plateforme du dialogue national pour s’adresser au peuple.

Ils ont gardé le suspense. Les leaders de l’opposition, ont pris à contre-pied l’opinion publique. Bon nombre pensait qu’ils allaient briller par leur absence ce 09 mai aux travaux du dialogue national.

Idrissa Seck, Issa Sall, Madické Niang et Cie sont plutôt porteur d’un message au peuple. «On a eu des consensus très forts. On s’est mis d’accord sur une position et vous le saurez demain (ce jeudi : Ndlr). Nous irons là-bas pour porter un message, chacun des partis membres du Front», déclarent les membres du Front de résistance dans Le Quotidien.

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Au menu des assises, les points tels que la date des élections locales, le statut du chef de l’opposition, l’application de la suppression du poste de Premier ministre.

Dialogue national au Sénégal: ce sera sans Abdoulaye Wade

Le ministère de l’Intérieur sert de cadre ce jour à la tenue du dialogue national entre gouvernement, parti au pouvoir, allié et opposition. L’objectif des assises est de discuter sur le processus électoral et examiner, entre partis politiques et ministère, les voies et moyens de l’améliorer.

L’opposition était très attendue à ce rendez-vous. Ce sera sans Abdoulaye Wade. Le Pds, dans une déclaration indique qu’il ne prendra pas part à cette grand-messe. «Le Parti démocratique sénégalais (Pds) informe l’opinion nationale et internationale qu’il ne participera pas à la réunion de démarrage des concertations sur les termes de référence du dialogue politique du chef de l’État, qui démarrera jeudi 9 mai sous la présidence du ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye», informe le parti.

Le parti insiste sur le fait qu’il est pour le dialogue mais sous certaines conditions «il n’est pas acceptable que cette réunion soit présidée par Aly Ngouille Ndiaye». Pour présider ces travaux, les membres du Pds proposent «une personnalité crédible, neutre, indépendante, consensuelle et respectée».

Autres conditions de Wade et Cie : «Le Pds rappelle également que sa participation au dialogue politique est conditionnée par la libération immédiate de Khalifa Sall et par la révision du procès de Karim Wade, en application des décisions de justice internationale condamnant l’État du Sénégal, notamment celle du Comité des Droits de l’Homme des Nations Unies qui prescrit cette révision.»