Des discussions en cours pour sortir l’usine Utexi-CI de Dimbokro de la crise (Ministre)

Des discussions sont en cours pour sortir l’usine Utexi-CI (Union industrielle des textiles de Côte d’Ivoire) basée à Dimbokro de la crise qui a conduit à sa fermeture depuis 2017, a annoncé le gouvernement ivoirien.L’usine Utexi-CI, spécialisée la filature et la fabrique de tissu était considérée comme le poumon économique de la ville de Dimbokro, dans le centre ivoirien.

« Le président  de la République a marqué une attention particulière au dossier de l’Utexi-CI et a instruit les ministres en charge à l’effet de trouver des solutions. D’ailleurs, le ministre du commerce était déjà en discussion avec l’opérateur privé qui détient l’actif de l’Utexi-CI pour pouvoir trouver des leviers pour sortir cette entreprise de la crise qu’elle connaît », a expliqué mercredi à la presse,  Sidi Tiémoko Touré, le ministre ivoirien de la communication et des médias, par ailleurs porte-parole du gouvernement au terme d’un Conseil des ministres.

Le président ivoirien Alassane Ouattara effectue depuis  mercredi une visite d’État de quatre jours dans la région du N’Zi (Centre) qui a débuté à Dimbokro par un Conseil des ministres.

 L’usine Utexi-CI de Dimbokro créée en 1973 était considérée comme le moteur de l’économie de cette localité et employait plusieurs jeunes de cette ville. Elle a fermé en 2017 après une interruption de la fourniture de l’électricité.

Cameroun : l’insécurité sécessionniste représente «l’équivalent de 30,6% des jours ouvrables» (étude)

Les opérations de verrouillage des grandes agglomérations et de «villes mortes», régulièrement décrétées par les milices sécessionnistes dans les régions camerounaises du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, représentent l’équivalent de 30,6% des jours ouvrables depuis deux ans et demi» pour le pays, selon une étude du Groupement interpatronal (Gicam) parvenue vendredi à APA.Dans le même temps, environ 35% du territoire de ces régions n’est plus accessible pour les entreprises, y compris celles de distribution avec, à la clé, des épisodes réguliers d’inflation et de pénuries de certains produits, la fermeture des services sociaux et des administratifs, qui privent les entreprises des supports indispensables pour maintenir des employés dans certaines zones, pour un manque à gagner estimé à plus de 5,5 milliards FCfa par an depuis 2017.

Dans cette partie du pays, indique le Gicam, les entreprises agro-industrielles à capitaux publics ont été particulièrement impactées et sont quasiment à l’agonie pour une perte sèche de l’ordre de 35 milliards FCfa de revenus pour les producteurs. De même, en raison des destructions d’équipements des opérateurs de télécommunications, le service internet ne peut plus être assuré sur plus de 40% desdites régions.

Globalement, et selon le patronat, 86% des chefs d’entreprises du pays estiment que la crise anglophone a des répercussions négatives sur leurs activités. «Pour survivre et préserver un minimum de présence et d’activités dans le Nord-Ouest et du Sud-Ouest, les acteurs économiques ont dû opérer des ajustements difficiles, conscients de ce qu’un abandon complet aggraverait davantage une situation humanitaire et sociale déjà critique », indique l’étude.

En même temps qu’il apprécie la portée des incitations instaurées par de récents décrets du Premier ministre portant reconnaissance du statut de zones économiques sinistrées, le Gicam pense que «cette démarche mérite aujourd’hui d’être accompagnée dans une approche holistique».

Cela pourrait, proposent les milieux d’affaires, se faire d’une part à travers le soutien aux unités opérationnelles dans ces régions, et d’autre part par le relèvement économique post-crise du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Le Trésor public ivoirien mobilise 1023 milliards de FCFA

Le Trésor public ivoirien a mobilisé jusque-là 1023 milliards de FCFA, soit 77,5% de l’objectif annuel de 1320,6 milliards de FCFA, a appris APA jeudi de source officielle à Abidjan.L’information a été donnée par Antoine Yobouët, Conseiller technique du  directeur général  du Trésor et de la comptabilité publique Jacques Konan Assahoré lors d’une cérémonie de la première cotation de l’emprunt obligataire à deux tranches dénommé TPCI 5,75% 2019-2026 et TPCI 2,23% 2019-2026.  

Cette cotation, organisée en collaboration avec la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) et les Sociétés de gestion et d’intermédiation (SGI), a consacré l’admission en bourse des titres issus de cet emprunt sous les symboles TPCI.O31 et TPCI.O32.

Le Trésor public ivoirien s’est engagé dans la modernisation de la gestion de la dette de l’Etat à travers une gestion active matérialisée par des opérations de rachats, de remboursements anticipés et de reprofilage de titres publics.

En 2019, il est prévu deux opérations. La première phase s’est réalisée avec succès le 03 mai 2019 pour un montant de 157 milliards de FCFA. La deuxième phase est prévue pour le 03 octobre prochain pour un montant indicatif avoisinant les 150 milliards de FCFA et concerne des titres émis par adjudication, arrivant à échéance en 2020 avec un système d’amortissement.

La Côte d’Ivoire dévoile le site web du 27ème Congrès de l’UPU en 2020

La Côte d’Ivoire qui organise en 2020 à Abidjan le 27ème Congrès mondial de l’Union postale universelle (UPU), a présenté jeudi à Genève l’état d’avancement des préparatifs de ce Congrès.Cette présentation a été faite en marge des travaux du 3ème Congrès extraordinaire de l’UPU à Genève. Le 27ème Congrès de l’UPU est  prévu du 8 au 28 août 2020 à Abidjan.

 Le chef de la délégation ivoirienne Isaac Gnamba-Yao, également Directeur général de la Poste de Côte d’Ivoire, « a dévoilé l’ensemble des actions déjà entreprises dans le cadre des préparatifs dudit congrès, notamment le website :
http://upuabidjan2020.gouv.ci/ », souligne une note transmise à APA, ajoutant qu’en « retour, la délégation ivoirienne a été félicitée ».

 La Côte d’Ivoire a été invitée à mettre tout en œuvre pour accueillir plus de 3000 participants des 192 pays membres qui viendront unis et enthousiastes en République de Côte d’Ivoire pour adopter « La Stratégie Postale d’Abidjan » (SPA pour le cycle 2021-2024) avec pour slogan est: « l’Afrique vous invite, la Côte d’Ivoire vous accueille ».

Par ailleurs, la communauté postale a clôturé ses travaux avec l’adoption d’un accord sur le système des rémunérations postales, qui était le sujet principal du programme de cet important conclave.

 «La famille postale a décidé de renforcer le multilatéralisme. Pour l’intérêt de l’Union, nous avons adopté par consensus l’option de la victoire, celle qui a réconcilié toutes les parties» a déclaré M. Gnamba-Yao, également vice-président du congrès extraordinaire de Genève

Poursuivant, il a félicité les postiers du monde entier, ceux de la Côte d’Ivoire et le Ministre ivoirien de l’Economie numérique et de la Poste, Mamadou Sanogo.

La Bourse de Douala officiellement dissoute (notaire)

L’assemblée générale de la Bourse des valeurs mobilières de Douala («Douala Stock Exchange») a décidé de la dissolution anticipée, et sans liquidation, de cette instance financière et de son absorption par la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (Bmvac) basée à Libreville (Gabon), a-t-on appris jeudi aux termes d’un acte notarial publié par le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune.Son passif est désormais pris en charge par la société absorbante, les actions émises par cette dernière au titre de la fusion étant, directement, attribuées aux actionnaires de la DSX sise dans la métropole économique camerounaise, Douala

Il s’agit, note-t-on, de l’ultime étape du processus d’établissement d’un marché financier unique au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), décidé en octobre 2017 lors d’un sommet des chefs d’État de la sous-région à N’Djamena (Tchad).

Selon la nouvelle reconfiguration dudit marché, la bourse unique de la Cemac sera établie à Douala, alors que régulateur sera basé à Libreville et que le dépositaire central unique sera provisoirement logé au siège de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) à Yaoundé, la capitale camerounaise.

Bénin : l’Afd soutient la modernisation de la cité lacustre de Ganvié

Le ministre de l’Economie et des Finances, Romuald Wadagni, l’Ambassadrice de France au Bénin, Véronique Brumeaux et le Directeur de l’Agence française de développement (Afd), Adrien Haye ont procédé, jeudi à Cotonou, à la signature de l’accord de financement du projet « Réinventer la Cité Lacustre de Ganvié ».C’est l’un des projets phares du Programme d’Actions du Gouvernement dans le domaine touristique. Il entend procéder à la modernisation de Ganvié et à la préservation de la biodiversité du lac Nokoué à travers une exploitation durable de ses ressources et la promotion d’activités économiques alternatives à la pêche. L’ambition est de procéder à l’amélioration des conditions de vie des populations de la cité lacustre et ainsi favoriser le développement d’activités touristiques durables à Ganvié.

L’accord signé comporte un prêt AFD de 24,9 milliards CFA, soit 59% du financement du projet GANVIE, une subvention AFD de 4,4 milliards CFA, soit 10% du financement du projet et une contrepartie du budget national à hauteur de 31%.

Le projet prévoit la construction d’une route-digue adaptée aux crues entre Akassato et Sô-Ava, l’aménagement de l’embarcadère d’Abomey-Calavi et du marché aux poissons, le raccordement des habitants aux réseaux publics d’eau et d’électricité, ainsi que la réhabilitation d’espaces collectifs et communautaires comme la Maison de la Francophonie.

Les PME ivoiriennes invitées à s’approprier les TIC pour accélérer leur développement

Les Petites et moyennes entreprises (PME) ivoiriennes ont été invitées, jeudi à Abidjan, à s’approprier les Technologies de l’information et de la communication (TIC) pour accélérer leur développement, à l’ouverture de la huitième édition des Journées nationales promotionnelles des PME (JNPME 2019) autour du thème, « les TIC et le développement des PME : enjeux, défis et stratégies », a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.« Les technologies de l’information et de la communication (TIC) sont aujourd’hui incontournables si l’on veut impulser le développement  de  l’Afrique.  Au regard de la capacité des TIC à accélérer le développement il est important  que l’on crée les conditions de la réflexion sur les TIC et les enjeux, défis et stratégie  en vue du  développement de nos PME », a expliqué Dr Joseph Boguifo, Président de la Fédération ivoirienne des Petites et moyennes entreprises (FIPME).

« Si la Côte d’Ivoire enregistre aujourd’hui  une performance économique avec une croissance moyenne de 8% par an, cela est dû en partie au rôle important  joué par le secteur privé dont les PME constituent l’épine dorsale », a-t-il fait observer, ajoutant que « si nous avons de  grandes ambitions pour notre pays, et  voulons  aller beaucoup plus loin, pour rendre cette croissance durable, de nombreux défis à relever demeurent, et  l’appropriation des TIC  par les PME locales en fait partie ».

A son tour, le ministre ivoirien de la promotion des PME, Félix Anoblé, a rappelé la ferme volonté de la Côte d’Ivoire de faire des PME, le fer de lance de sa politique de développement économique. « La promotion et l’appui au développement des PME sont et demeurent la raison essentielle de la création de mon département ministériel », a-t-il insisté.

Selon lui, l’objectif visé par le gouvernement ivoirien est de disposer d’un tissu de 100 000 à 120 000 PME solides et capables de générer 300 000 à 400 000 emplois additionnels qui devront impacter positivement l’économie nationale grâce à l’augmentation du niveau de vie des ménages et de leur consommation.

« Ils contribueront également à accroître le PIB à hauteur de 3 000 à 5 000 milliards FCFA, soit 30 à 40% du PIB de la Côte d’Ivoire, contre environ 20% aujourd’hui », a poursuivi le ministre.

La loi d’orientation relative aux PME indique entre autres que l’Etat doit apporter aux PME, l’appui nécessaire à leur accès aux financements et aux marchés. Dans cette optique, 20% des marchés publics sont réservés aux PME et en amont, les capacités de celles-ci doivent être renforcées pour les rendre capables d’exécuter ces marchés.  A ce propos M. Anoblé a annoncé qu’au « 30 juin 2019, nous étions à 31% de marchés donnés aux PME ».

En réalité, les problèmes qui plombent les PME sont de plusieurs natures, a-t-il fait le constat, relevant qu’au-delà de ceux qui sont liés au financement, à la formation, à l’accès aux marchés etc, il y a des problèmes plus spécifiques.

Saluant la pertinence du thème de cette édition, il a indiqué que les TIC peuvent aider à solutionner certaines questions capitales.

En effet, a expliqué le ministre, les TIC constituent des outils de performance pour les PME et un secteur d’investissements à part entière que personne ne saurait ignorer. « Leur maîtrise est donc un défi majeur pour favoriser l’accélération de la performance des PME » a ajouté Félix Anoblé, exhortant les PME à s’en approprier.

Pendant trois jours, cette 8ème édition des journées promotionnelles des PME sera meublée notamment par six panels autour de thématiques sur la révolution numérique et une quinzaine de communication. Des stands sont également dressés dans un grand hôtel de Cocody (Est d’Abidjan) pour permettre aux visiteurs d’apprécier le savoir-faire des PME ivoiriennes.

UEMOA : 648 milliards FCFA de titres publics à émettre au 4e trimestre 2019

Le volume global prévisionnel de titres publics que les pays membres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) projettent d’émettre par adjudication durant le quatrième trimestre 2019 s’élève à 647,90 milliards de FCFA (environ 1,101 milliard de dollars), a appris APA jeudi auprès de l’Agence UMOA-Titres basée à Dakar.Selon une note adressée par M. Adrien Diouf, Directeur de l’Agence UMOA-Titres aux investisseurs opérant sur le marché financier de l’UEMOA, ce montant d’émission projeté par les pays à l’exception du Bénin se décline en bons du Trésor pour 635 milliards de FCFA et en obligations du Trésor pour 412,90 milliards de FCFA.

Tous titres confondus, la Côte d’Ivoire est en tête des intentions d’émissions avec 177,90 milliards de FCFA. Par ordre d’importance, ce pays est suivi par le Niger (125 milliards), le Burkina (100 milliards) le Sénégal (100 milliards), le Togo (65 milliards), le Mali (65 milliards), et la Guinée Bissau (15 milliards).

Les défis de la croissance inclusive en Côte d’Ivoire débattus à la JNP 2019

La quatrième édition de la Journée nationale du partenariat (JNP) qui a pour objectif de renforcer la vision partagée et complémentaire entre l’Etat et le Secteur privé pour l’atteinte des objectifs de développement socio-économique de la Côte d’Ivoire à travers une meilleure inclusion économique des populations se déroulera le 07 octobre prochain autour du thème «Partenariat Etat/Secteur privé pour une croissance inclusive et durable». Le contenu de cette journée a été présenté, mercredi, aux journalistes par le Secrétariat exécutif du Comité de concertation Etat/secteur privé (SE-CCESP).

Il ressort de cette présentation assurée par  les Conseillers techniques Georges Copré et Serge Essoh Seké que la conférence inaugurale sera co-animée par le Premier ministre et le Président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, patronat) sur la thématique: « développement économique et croissance inclusive : quelle dynamique en Côte d’Ivoire».

Cette conférence inaugurale  sera l’occasion de faire un focus sur les réformes clés du gouvernement visant à accompagner le développement du secteur Privé.  

« Il s’agira également d’apprécier l’impact de ces réformes en recueillant la perception du secteur privé et ce, dans le but de déceler les attentes complémentaires pour créer les conditions les plus optimales pour un plein épanouissement du secteur privé », a expliqué M. Copré.

Deux  panels de haut niveau sont également au menu de cette édition. Le premier sur « La croissance inclusive : enjeux, défis et facteurs clés de succès» mettra en exergue les gains de la croissance inclusive pour le développement socio-économique de pays pré-émergents  comme la Côte d’Ivoire, de situer les problématiques inhérentes à cette ambition et de formuler les orientations à la lumière des retours d’expériences internationales réussies. 

Le deuxième panel sur « Inclusion économique : l’indispensable mobilisation du secteur privé» aura pour objectifs de mettre en relief les différents  modes d’actions du secteur privé pour contribuer à l’inclusion économique à travers le partage d’expériences réussies.

Il s’agira également  d’identifier les attentes pour un renforcement de l’action du secteur privé et de sa collaboration avec l’Etat sur cet important chantier.

Des sessions parallèles (side events) seront également organisées en lien avec les thématiques retenues. 

Le Prix du partenariat Etat secteur privé dédiée à la célébration des structures qui se distinguent par leur forte implication dans l’animation du dialogue public privé en Côte d’Ivoire, permettra de décerner le Prix du partenariat administration publique, le Prix du partenariat secteur privé, le Prix du partenariat point focal du Secrétariat exécutif du CCES, le Prix du partenariat cadre paritaire sectoriel  et enfin le Prix du partenariat point focal presse.

Des expositions et des rencontres Business to Government  (B to G) entre les opérateurs économiques et les administrations publiques sont aussi prévues pour permettre  aux participants de mieux faire connaissance avec certains services de l’administration et du secteur privé. 

Bénin : mobilisation de 140% du financement public (Officiel)

Au 31 août 2019, le Bénin a mobilisé 4.943,6 milliards FCFA, soit 140% du financement public, a annoncé jeudi le ministre d’Etat chargé du Plan et du Développement, Abdoulaye Bio Tchané, par ailleurs président du Comité de mobilisation des ressources pour la mise en œuvre du Programme d’action du gouvernement (Pag) estimé à 3.529,6 milliards FCFA.S’exprimant au d’une rencontre d’échanges entre les partenaires techniques et financiers (Ptf), M. Tchané a souligné que par rapport au montant global du Pag qui est de 9.039 Milliards FCFA, cette mobilisation de ressources représente 54,7%.

Les ressources mobilisées sont composées comme suit : 33,5 % de prêts consentis auprès de différentes institutions ; 14,7 % de dons ; 34,4 % de ressources levées sur le marché financier sous-régional et international et 17,4 % d’autofinancement (contribution du budget national).

Afrique subsaharienne : le 5G va générer 5,2 milliards de dollars de PIB (communiqué)

Les nouveaux services 5G génèreront, d’ici 2034, 5,2 milliards de dollars de PIB, soit 0,7 % de croissance économique supplémentaire en Afrique subsaharienne, d’après un rapport publié par la GSMA et dont APA a obtenu copie jeudi.« Le rapport de la GSMA souligne qu’en l’absence du soutien des gouvernements pendant la CMR -19, le déploiement des services 5G pourrait prendre jusqu’à dix ans de retard », écrit la structure Africaine de Conseils et de Communication dans un communiqué transmis à APA.

Selon la GSMA qui représente « les intérêts des opérateurs de réseaux mobiles dans le monde entier », cette « énorme opportunité » pour l’économie numérique de l’Afrique dépend de la mise à disposition des fréquences radio nécessaires, et notamment des « ondes millimétriques ».

Celles-ci permettront d’offrir des « services à très grande capacité et à très grande vitesse », même si « la volonté de l’industrie spatiale européenne de restreindre de manière injustifiée l’utilisation de ces fréquences essentielles menace l’avenir de la 5G », poursuit le communiqué.

« L’Afrique doit se montrer ferme lors de la CMR-19 pour protéger ses intérêts et garantir son avenir numérique », déclare dans le document Akinwale Goodluck, directeur pour l’Afrique subsaharienne au sein de la GSMA, qui prépare en même temps la Conférence mondiale des radiocommunications 2019 (CMR-19) prévue du 28 octobre au 22 novembre 2019 en Égypte.

« Alors que les opérateurs mobiles continuent de développer la connectivité 4G dans l’ensemble du continent, le moment est venu pour les gouvernements africains de jeter les bases de leur avenir en matière de 5G en identifiant les bandes de fréquences nécessaires lors de la CMR-19 », estime M. Goodluck, faisant remarquer que l’évènement réunira 3000 délégués représentant plus de 190 pays « pour décider des utilisations possibles des différentes bandes de fréquence ».

La GSMA dit également réunir plus de 750 opérateurs et près de 400 entreprises appartenant à l’écosystème le plus vaste du mobile, dont des fabricants de téléphones et d’appareils, des éditeurs de logiciels, des fournisseurs d’équipements et des sociétés Internet et des entreprises de secteurs d’activités connexes.

La Fédération égyptienne de l’Assurance et la FMSAR s’allient pour booster leur coopération

La Fédération égyptienne de l’Assurance (IFE) et la FMSAR ont signé, mardi à Marrakech, une convention de partenariat qui a pour ambition de renforcer leurs liens de coopération dans les domaines de l’assurance et de la réassurance.Signée en marge de la 26ème Conférence de la Fédération Afro-Asiatique d’Assurance et de Réassurance (FAIR-2019), tenue du 23 au 25 septembre 2019 à Marrakech, cette convention s’assigne pour objectif de renforcer les rapports qu’entretiennent les deux marchés en favorisant l’échange d’expériences et de bonnes pratiques notamment dans les domaines du développement durable, de la micro-assurance, des événements catastrophiques et de l’assurance agricole.

Cette convention permettra également aux deux marchés d’échanger sur leurs cadres réglementaires, de mettre en place des formations professionnelles et de partager les études et recherches réalisées pour le secteur.

Placée sous le thème « les nouvelles barrières économiques dans les marchés afro-asiatiques des assurances », la 26ème FAIR-2019 a accueilli le gotha du secteur de l’assurance avec plus de 900 participants représentants de compagnies d’assurances et de réassurances d’Asie, d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Europe.

Au premier jour de cette conférence, organisée à l’initiative de la Société centrale de réassurances (SCR), le Maroc, en la personne de Youssef Fassi Fihri, a été élu pour un mandat de deux ans président de la Fédération Afro-asiatique d’assurance et de réassurance (FAIR).

Lors de ce conclave, les participants ont identifié les voies et les solutions idoines pour permettre au secteur de l’assurance et de la réassurance de jouer pleinement leur rôle et notamment la sécurisation des personnes et des biens et la mobilisation de l’épargne pour la région Afrique-Asie.

Organisée tous les deux ans alternativement en Afrique ou en Asie par la « Fédération Afro-Asiatique d’Assurance et de Réassurance», les conférences FAIR regroupent l’ensemble des professionnels des régions Asie, Afrique et Moyen-Orient et constituent des Etats-généraux de la profession au sein desdites régions.

Portant l’objectif du développement de l’industrie des assurances dans les pays afro-asiatiques et visant à promouvoir la coopération entre les sociétés d’assurance et de réassurance d’Afrique et d’Asie, par le biais d’un échange régulier d’informations, de compétences et du développement des relations commerciales, la « Fédération Afro-Asiatique d’Assurance et de Réassurance » (FAIR) a vu le jour en septembre 1964 et s’inscrit en suite de la Déclaration de Bandung dans son chapitre relatif à la coopération économique.

La FAIR est structurée en Pool (par branche) avec l’idée d’utiliser le système de pool de réassurance au profit des entreprises afro-asiatiques. La Société Centrale de Réassurance est ainsi chef de file du Pool FAIR Aviation depuis Novembre 1989.

FAIR comprend aujourd’hui 245 membres issus de 54 pays d’Afrique, d’Asie et du Moyen Orient.

Plus de 31.500 «entreprises modernes» répertoriées au Cameroun en 2017 (rapport)

Le Cameroun comptait, en 2017, 31.512 «entreprises modernes», c’est-à-dire celles assujetties à la déclaration statistique et fiscale (DSF), contre 28.872 un an plus tôt et 8699 en 2010, selon un rapport rendu public jeudi par l’Institut national de la statistique (INS).Avec 38,4% de ces sociétés implantées dans la métropole économique, Douala 37,4% dans la capitale, Yaoundé, le secteur primaire en concentre 1,1%, emploie 10,0% des effectifs et génère 4,0% du chiffre d’affaires global pour 59,6% entreprises individuelles.

Le secteur secondaire concentre 9,7% des entreprises, emploie 26,4% des effectifs et génère 35,5% du chiffre d’affaires global alors que le tertiaire, lui, concentre 89,1% des  sociétés, emploie 63,6% des effectifs et génère 60,6% du chiffre d’affaires global.

Au total ce sont 12.035 milliards FCfa de chiffre d’affaires, en accroissement de 4,2% par rapport à 2016, que les entreprises modernes ont généré pendant la période étudiée avec un effectif total de 360.912 employés permanents.

Dans ce lot, les sociétés de chiffre d’affaires supérieur à 3 milliards FCfa représentent 1,5% de l’ensemble et cumulent 79,8% du chiffre d’affaires total, les entreprises d’effectifs employés supérieurs à 100 personnes, pour leur part, représentent 1,4% de l’ensemble mais emploient 59,2% des effectifs permanents.

L’INS note que les entreprises individuelles représentent 59,6% de la cartographie, suivies des sociétés à responsabilité limitée (SARL, 30,8%), des sociétés anonymes (SA, 3,6%).

Au plan des performances et selon l’enquête, en 2017, 530 entreprises modernes camerounaises ont eu à exporter des biens et services pour une valeur totale de 979 milliards FCfa, le secondaire à lui seul pointant à 60%.

Découverte d’un diamant bleu de 20 carats en Afrique du Sud

La mine de diamants sud-africaine Petra Diamonds a découvert un diamant bleu de 20 carats à Cullinan.Décrivant le joyau comme un diamant de qualité « exceptionnelle » de 20 carats, la société a déclaré mardi que la découverte de ce diamant montre que la mine de Cullinan reste une source importante de diamants bleus rares dans le monde.

« Cette découverte démontre non seulement la qualité des actifs de Petra car,  la mine de diamants de Cullinan demeure une source importante de diamants bleus rares, mais elle confirme également la présence de pierres exceptionnelles dans le gisement de Cullinan ainsi que la capacité de l’usine de la mine à récupérer le spectre complet des diamants », a déclaré la société dans un communiqué.

Fondée en 1905 et source de la collection de diamants royaux britanniques, Petra n’en est pas à sa première découverte de diamants rares car, ayant déjà découvert un diamant exceptionnel de 424,89 carats à la même mine en avril 2019.

Il y a quatre ans, le mineur a découvert « The Blue Moon of Josephine » (un diamant bleu de 29,6 carats) qui a atteint un prix de 48,5 millions de dollars US, dans ce qui était alors présenté comme un prix record mondial par carat aux enchères pour tout diamant.

Le président Kenyatta courtise les investisseurs américains

Le président du Kenya, Uhuru Kenyatta a demandé aux investisseurs américains de faire de son pays leur destination d’investissement de choix en Afrique.M. Kenyatta, qui se trouve actuellement aux États-Unis dans le cadre de l’Assemblée générale de l’ONU, a mis l’accent sur le secteur manufacturier qui, selon lui, offre des possibilités d’investissement illimitées aux entreprises américaines.

Ce pays d’Afrique de l’est prévoit de faire passer la contribution du secteur à l’économie de 8,4% du PIB actuel à 15% d’ici 2022.

« Le secteur présente d’importantes opportunités pour les investisseurs locaux et étrangers dans des domaines tels que l’agro-industrie grâce à la création de valeur ajoutée dans des chaînes de valeur clés telles que le textile et le cuir, le secteur maritime, la construction, le fer et l’acier, le pétrole et le gaz », a déclaré Kenyatta.

Le dirigeant kenyan, qui s’exprimait lors d’un forum du secteur privé organisé par la Chambre de commerce américaine et auquel ont participé des dizaines de cadres supérieurs de grandes multinationales américaines, a déclaré que le Kenya cherche à établir des partenariats commerciaux durables avec des entreprises américaines.

« Alors que les relations entre le Kenya et les États-Unis s’approfondissent, ce sont les partenariats avec des entreprises comme celles que vous représentez qui alimentent et soutiennent ces relations », a déclaré le président aux cardes dirigés par Scott Eisner, président d’US-Africa Business Center qui est également vice-président principal de la Chambre de commerce américaine.

Outre le secteur manufacturier, le président a déclaré que la sécurité alimentaire et nutritionnelle, le logement abordable et la couverture maladie universelle sont d’autres secteurs prioritaires offrant un énorme potentiel d’investissement.

M. Kenyatta a déclaré que l’objectif de son gouvernement de construire 500.000 logements abordables est sur la bonne voie et a incité les entreprises américaines à investir leurs ressources dans ce programme.

« Plus de la moitié du financement de ce programme (logement) proviendra du secteur privé. Nous chercherons également à investir dans des matériaux et des technologies de construction alternatifs », a-t-il ajouté.

Côte d’Ivoire: 553,6 milliards FCFA de marchés publics approuvés à fin juin 2019

Le montant des marchés publics approuvés à fin juin 2019 en Côte d’Ivoire s’élève à 553,6 milliards FCFA contre 638,6 milliards FCFA à la même période en 2018, soit une baisse de 13,3%. L’information a été donnée mercredi à Dimbokro ( Centre ivoirien) par le porte-parole du gouvernement Sidi Tiémoko Touré, également ministre ivoirien de la communication et des médias au terme d’un Conseil des ministres présidé par le chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara. 

« Les opérations de passation de marchés à fin juin 2019 sont de 1726 marchés approuvés contre 1592 à la même période en 2018, soit une hausse de 8,4%. Le montant des marchés approuvés s’élèvent à 553,6 milliards FCFA contre 638,6 milliards FCFA en 2018, soit une baisse de 13,3%», a fait savoir M. Touré à la presse. 

Au premier trimestre 2019, rappelle-t-on, le montant des marchés publics approuvés en Côte d’Ivoire était de 170,5 milliards FCFA contre 169 milliards FCFA pour la même période en 2018.

Gambie : le tourisme vers une mauvaise passe, après la faillite de Thomas Cook

La faillite du voyagiste britannique Thomas Cook a jeté un coup de froid sur le tourisme de la Gambie qui voit avec un gros point d’interrogation s’approcher à grand pas l’ouverture de sa saison, prévue en début octobre.Depuis le début des années 1980, Thomas Cook transporte chaque année environ 33% des touristes en Gambie, d’où  l’onde de choc née de la mauvaise passe du voyagiste. Quand on sait que l’industrie touristique contribue pour 30% au PIB national, on comprend le sérieux du problème.

Comme un présage, la frénésie à laquelle on assistait au mois de septembre, avec la mise en place anticipée d’hôtels et d’activités connexes, a cédé le pas à une certaine apathie.

Assommés par la nouvelle, hôteliers, voyagistes, observateurs d’oiseaux, restaurateurs, propriétaires de safaris, garçons des plages, connus sous le nom de « bumsters », sont en train de s’interroger sur l’étendue des conséquences qu’aura sur leurs activités la faillite de Thomas Cook.

Le ministre du Tourisme, Hamat Bah, a été le premier à exprimer la profonde inquiétude du gouvernement qui se demande si le pays accueillera cette année le nombre record de 67.000 touristes que Thomas Cook avait fait venir du Royaume-Uni et d’Europe au cours de la dernière saison touristique.

Tout heureux de ce chiffre, le ministre et ses collaborateurs en étaient à voir comment l’améliorer quand la faillite de Thomas Cook est tombée comme un couperet

Loin de baisser les bras, le ministre a annoncé qu’il travaillait à attirer d’autres compagnies aériennes à venir combler le vide laissé par Thomas Cook.

Lors d’une émission-débat à la radio, hier mardi, l’hôtelier Malleh Sallah a déclaré que la faillite du voyagiste n’augurait rien de bon pour le tourisme gambien cette saison et peut-être pour le long terme.

Sallah, PDG de Tamala Beach Hotel, a décrit cette situation comme une crise en devenir, indiquant que le tourisme gambien devrait être dynamique et envisager d’autres moyens d’attirer les touristes.

La saison dernière, 209.134 touristes ont visité la Gambie, dont 52.103 Britanniques, d’après les chiffres publiés par le ministère du Tourisme.

Selon Bunama Njie, responsable de la Gambia Hotel Association, les 57.000 touristes qui ont réservé leurs vols via Thomas Cook avant la saison à venir vont inévitablement diminuer.

Les jeunes exerçant dans les plages et localement connus sous le nom de « bumsters » s’interrogent, à l’image de Ousman Jallow.

« Plus les touristes arrivent en Gambie, meilleures sont nos chances de créer des interactions bénéfiques avec eux. Ce problème réduira le nombre d’arrivées et réduira nos chances », a-t-il déclaré à l’Agence de presse africaine (APA).

Le Groupe mondial de voyages de Thomas Cook, qui existe depuis 178 ans et qui exploite également une compagnie aérienne, a annoncé, lundi, qu’il allait être en liquidation judiciaire, suite à ses déboires pour une dette devenue insoutenable. A ce propos, le gouvernement britannique fait état de plusieurs milliards de livres.

Le voyagiste qui avait des intérêts commerciaux en Chine, en Finlande, en Russie, en Allemagne et en Gambie a cessé ses activités avec effet immédiat. Tous les vols et les vacances ont été annulés, au grand dam de milliers de gambiens qui tirent leurs revenus du tourisme.

Après que sa faillite a brusquement plongé dans le chômage ses quelque 30.000 travailleurs disséminés à travers le monde, le Groupe de Thomas Cook est désormais placé sous administration du Royaume-Uni

Le président égyptien appelle à parvenir à un accord en vue de réaliser les intérêts communs des pays du bassin du Nil

Le président égyptien Abdel Fattah Al-Sisi a appelé, mardi à New York, à un accord visant à réaliser les intérêts communs des pays du bassin du Nil notamment l’Éthiopie, le Soudan et l’Égypte.Par Mohamed Fayed

Dans un discours prononcé lors de la 74ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, Al-Sisi a souligné que l’Egypte cherche depuis des décennies à renforcer et à approfondir ses liens de coopération avec ses frères des pays du bassin du Nil, ajoutant que son pays comprend parfaitement les exigences du développement en Éthiopie, où le barrage de la renaissance a été construit.

Il a rappelé que l’Égypte a entamé la conclusion de « l’Accord de déclaration de principes sur le barrage de la Renaissance », qui avait lancé des négociations d’une durée de quatre ans en vue de parvenir à un accord régissant le remplissage et l’exploitation du barrage de la Renaissance.

Dans ce sens, le président égyptien a souligné que les eaux du Nil est « une question vitale » pour les Égyptiens, dans l’espoir de parvenir à un accord garantissant les droits de l’Egypte et du Soudan dans les eaux du Nil, appelant toutes les parties impliquées dans les négociations pour plus de flexibilité.

L’Égypte craint l’impact négatif potentiel du barrage éthiopien sur le flux de sa part annuelle de l’eau du Nil (55 milliards de mètres cubes), tandis que l’Éthiopie affirme que le barrage servira à production de l’électricité et ne nuira en aucun cas aux quotas des deux pays de l’embouchure du Nil, à savoir l’Egypte et le Soudan.

Casablanca : L’exploitation minière s’invite au salon international des mines et des carrières

La 6ème édition du salon international des mines et des carrières (SIMC-2019) s’est ouverte, mardi à Casablanca, avec pour sujet majeur l’exploration minière et le développement en Afrique.Initié par la revue énergies/mines et carrières avec le concours du Groupe OCP, cet événement met l’accent sur l’exploration minière et le développement en Afrique, deux défis majeurs que la gouvernance se doit relever en vue de faire améliorer le secteur des mines dans le continent qui se heurte continuellement aux difficultés de financement, de certification des études, d’opportunités, de débouchés et d’innovations.

Pour le directeur du salon, Mohamed Moudarir, cette manifestation, la seule au niveau nord-africain, offre toutes les nouveautés liées à ce secteur, rappelant que depuis la première édition plusieurs personnalités sont systématiquement conviées pour débattre des problématiques liées au secteur des mines et carrières.

Pour sa part, la représentante du ministère sénégalais des mines, Rokhaya Samba Diene, a indiqué que la coopération entre le Maroc et le Sénégal est encadrée par le protocole conclu en 2013, mettant l’accent sur les partenariats avec l’Office chérifien des phosphates dans le domaine agricole.

Le secteur des mines figure parmi les secteurs vitaux dans l’économie sénégalaise, a notamment fait savoir, indiquant que le pays tire profit de ses ressources pour créer des activités génératrices de revenu.

Le SIMC-2019 verra la participation de plusieurs personnalités de haut niveau dans le secteur des mines ainsi que nombre d’officiels, de délégations et d’experts venus d’Afrique outre une soixantaine d’exposants européens et asiatiques.

Au programme, un débat sur divers sujets se rapportant aux nouvelles stratégies de développement du secteur des mines en Afrique, à la modernisation de la réglementation pour accompagner les évolutions du marché, au développement économique et social des zones d’activités minières, au rôle et aux statuts des coopératives, au traitement et à l’exploitation et la réhabilitation des sites miniers.

Sénégal : hausse de 798 milliards de FCFA des créances intérieures

L’encours des créances intérieures des institutions de dépôts du Sénégal a connu une hausse de 798,2 milliards FCFA (environ 1,356 milliard de dollars) au terme du mois de juin 2019 comparé à la même période de l’année 2018, a appris APA mardi auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Cet encours est passé de 4196,7 milliards FCFA au mois de juin 2019 à 4994,9 milliards de FCFA un an plus tard, soit une progression de 19% en valeur relative (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

Cette progression est essentiellement imputable aux créances nettes sur l’administration centrale qui se sont fortement accrues de 481,8%, passant de 119,6 milliards de FCFA en juin 2018 à 695,8 milliards de FCFA un an plus tard.

Quant aux crédits détenus par les institutions de dépôts sur les autres secteurs de l’économie, ils ont enregistré une progression de 5,4% à 4299,1 milliards de FCFA contre 4077,1 milliards FCFA en juin 2018.

Le groupe Bolloré saisit Biya pour contester son éviction du port de Douala (officiel)

Le groupe français Bolloré a saisi, par un courrier daté du 12 septembre mais consulté mardi par APA, le chef de l’État camerounais, Paul Biya, en vue de solliciter son arbitrage sur des «traitements injustes» subis de la part du Port autonome de Douala (PAD), la métropole économique, d’où il vient d’être évincé de la gestion du terminal à conteneurs.Sous la plume de Cyrille Bolloré, le président du groupe éponyme, le logisticien, qui avec l’armateur danois Maersk opère jusque-là sur cette plateforme sous l’identité de Douala International Terminal (DIT), souhaite que soit mis en œuvre l’accord signé en début octobre 2017, lui accordant une prorogation d’exercice jusqu’en 2023.

L’auteur de la correspondance évoque le respect de ces clauses contractuelles avec le PAD dans un souci de «synergie» avec la concession du nouveau terminal à conteneurs de Kribi (Sud), port en eaux profondes situé à quelque 280 kilomètres de la capitale, Yaoundé, dont son groupe est par ailleurs bénéficiaire aux côtés de son compatriote CMA CGM et du groupe chinois CHEC.

Se disant conscient que l’avenir de son groupe au Cameroun «ne peut se concevoir si certaines autorités du pays souhaitent [sa] mise à l’écart», Cyrille Bolloré estime que son groupe «se trouve entraîné, contre son gré, dans une surenchère de turbulences juridiques et médiatiques au Cameroun», ayant obligé ses dirigeants à prendre publiquement la parole «afin de répondre à une campagne de dénigrement».

Cette réaction, note-t-on, intervient après que le PAD a, voici une dizaine de jours, mis un terme à la concession de DIT qui remonte à 2005, et confié la même prestation pour une durée de 15 ans à l’opérateur italo-suisse Terminal Investment Ltd (TIL) à compter du 1er janvier 2020.

Se targuant de plus de 20 ans de présence au Cameroun avec plus de 5000 salariés et quelque 300 milliards FCFA d’investissements réalisés, Bolloré s’étonne d’avoir été écarté du processus de pré-qualification pour le recrutement d’un nouveau concessionnaire du terminal à conteneurs. Souhaitant «solder amiablement opposant le PAD et DIT», ainsi que la reprise de l’appel à sélection «sur une base équitable», il rappelle par ailleurs que son groupe a été contraint de demander la protection des tribunaux nationaux et de la Cour d’arbitrage internationale.

La Mauritanie met en adjudication 19 milliards FCFA en sukuks

Le ministère des Finances mauritanien et la Banque centrale de Mauritanie (BCM) ont annoncé conjointement le lancement d’appels d’offres pour la cession de bons de trésor islamiques (sukuks) d’un montant global de 1,2 milliard d’ouguiya MRU, soit environ 19 milliards de FCFA.Cette session est composée de 3 émissions distinctes, précise la BCM dans un communiqué consulté mardi par APA.

Il s’agit de 3 émissions successives au 25 septembre courant, au 30 octobre prochain et au 27 novembre prochain, d’un montant de 400 millions d’ouguiya MRU chacune et pour des échéances de 28 jours, 90 jours et 180 jours.

Les dates limite de règlement pour cette mise en adjudication ont été fixées respectivement aux 26 septembre, 31 octobre et 29 novembre 2019.

Sénégal : les ressources mobilisées par l’Etat évaluées à 1489 milliards FCFA

Les ressources sont mobilisées par l’Etat du Sénégal durant le mois de juillet 2019 se sont élevées à 1488,8 milliards de FCFA (environ 2,530 milliards de dollars), selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Par rapport à leur niveau de la même période de 2018, ces ressources ont progressé de 15,1% en glissement annuel

Elles sont essentiellement constituées de recettes budgétaires à hauteur de 1408,5 milliards de FCFA et des dons pour 80,3 milliards de FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

Selon la DPEE, la hausse de ces ressources est principalement attribuable à la composante budgétaire (+17,7%). En particulier, les recettes fiscales se sont établies à 1327,3 milliards de FCFA à fin juillet 2019 contre 1125,4 milliards de FCFA un an auparavant, soit une progression de 17,9%.

Celle-ci résulte principalement des bonnes performances des recouvrements de droits et taxes au cordon douanier (+23,8%), de l’impôt sur le revenu (+13,7%) et de la taxe spécifique pétrole (+65,9%), à respectivement 445,7 milliards de FCFA, 231,0 milliards de FCFA et 79,1 milliards de FCFA .

« Le rapatriement des taxes parafiscales à hauteur de 43,7 milliards de FCFA a, également, contribué au bon comportement des recettes budgétaires », signale la DPEE. A l’inverse, les droits d’enregistrement (28,6 milliards) se sont amoindris de 8% à fin juillet 2019.

Concernant les recettes non fiscales, les revenus des domaines se sont repliés de 7,2 milliards de FCFA sur la période. Ce recul a, toutefois, été atténué par la bonne tenue des produits financiers (+13,9%) qui sont évalués à 44,3 milliards de FCFA.

Mauritanie : mise en adjudication de 9 milliards FCFA en bons de trésor

La Banque centrale de Mauritanie (BCM) et le Trésor mauritanien ont annoncé conjointement, lundi, le lancement d’un appel d’offres pour la cession de bons de trésor d’un montant global de 560 millions d’ouguiya MRU, soit 9 milliards de FCFA.Ce montant est divisé en trois tranches selon les échéances, précise la BCM dans un communiqué consulté lundi par APA.

Il s’agit de 360 millions d’ouguiya MRU pour une échéance de 4 semaines, 100 millions pour 13 semaines et 100 autres millions pour 26 semaines.

La date limite de règlement pour cette mise en adjudication a été fixée au 26 septembre courant.

Le Cameroun veut lever 20 milliards FCFA sur le marché sous-régional

Le Trésor public du Cameroun procèdera, mercredi prochain sur le marché de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), à l’émission par voie d’adjudication, de bons du Trésor assimilables (BTA) d’un montant de 20 milliards FCFA, a appris APA d’un communiqué du ministère des Finances (Minfi).L’échéance de ces titres dématérialisés, d’une valeur nominale unitaire de 1 million FCFA, est fixée au 7 mars 2020. Les soumissions sont enregistrées auprès de 19 spécialistes en valeurs du Trésor (SVT) du pays émetteur mais aussi du Congo, du Gabon, de la Guinée Équatoriale, de la République centrafricaine et du Tchad.

Il convient de noter qu’en matière d’émission de titres, les souscripteurs semblent plus portés vers les BTA, d’échéance courte plutôt qu’en direction des obligations du Trésor assimilables (OTA). L’État du Cameroun a ainsi recueilli, le 18 septembre dernier, un taux de soumissions de l’ordre de 271,80%, au terme d’une émission BTA à 26 semaines de 10 milliards FCFA sur le même marché alors que, le 21 août d’avant, sur le même marché et pour une émission d’OTA de l’ordre de 50 milliards FCFA, il n’a réussi à en mobiliser que 10,5 milliards FCFA représentant 28% de taux de soumissions.

On rappelle que ce pays, pour l’année budgétaire 2019, prévoit de lancer des émissions de titres publics pour montant total de 350 milliards FCFA dont le fruit est destiné au financement de projets de développement.

Ouverture à Abidjan de la 10è Assemblée générale de la coopération africaine d’accréditation

La dixième Assemblée générale et réunions de la coopération africaine d’accréditation (AFRAC) s’est ouverte lundi à Abidjan, la première du genre dans un pays francophone de l’Afrique de l’Ouest, avec en ligne de mire, la promotion du système ouest africain d’accréditation (SOAC).Dans son discours d’ouverture le ministre ivoirien du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba a relevé le caractère «historique» de ces assises en terre ivoirienne, car a-t-il rappelé, c’est la première fois qu’un pays de l’Afrique de l’Ouest francophone accueille cette rencontre.

Poursuivant, il a salué les efforts des différents systèmes d’accréditation qui permettent aujourd’hui, « l’accès de nos populations à des produits de qualité ».  Cet environnement de qualité, « requiert que nos entreprises se mettent à niveau afin de bien en tirer profit », a ajouté le ministre Diarrassouba.

Saluant à son tour les différents partenaires que sont notamment, l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Union européenne (UE) et l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), Aboubacry Baro, Président du Conseil d’administration de la SOAC a relevé que la « mise en commun des énergies explique les résultats engrangés au niveau de la SOAC ».  

Cette réunion régionale et ses sessions techniques qui se tiendront jusqu’au 27 septembre prochain, a entre autres pour objectif de rencontrer les autorités ivoiriennes dans le cadre de la promotion de l’accréditation et de mieux la faire connaître à toutes les parties prenantes.

« Il est désormais révolu le temps où il fallait se référer à une coopération d’accréditation étrangère pour obtenir la reconnaissance internationale d’un organisme d’accréditation établi sur le continent… En Afrique de l’Ouest, il est désormais possible de garantir localement la qualité de ce que nous consommons », s’est félicité Hussein Diallo, représentant Kalilou Traoré, président de l’Agence Qualité (ECOWAQ) de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO). 

Selon lui, les résultats de l’AFRAC ont un « impact direct» sur l’amélioration du commerce intra régional, intra africain et international au bénéfice des populations africaines. Jusque-là, les activités dans le domaine de la qualité en Afrique de l’Ouest se faisaient sans réel cadre d’intervention, a poursuivi M. Diallo, soulignant qu’avec la politique qualité de la CEDEAO (ECOQUAL), le chemin a été balisé.

Expliquant, par ailleurs, les attributions de l’agence CEDEAO de la qualité (ECOWAQ)  qu’il Hussein Diallo a précisé que cette institution se veut un outil de pérennisation des programmes qualité, exécutés dans toute la région depuis 2001.

ECOWAQ est le bras exécutif du schéma de l’infrastructure de la qualité dont elle assure le secrétariat, notamment, la gestion des marques de la qualité de la CEDEAO, a-t-il ajouté.

« Aussi, j’ai le plaisir de vous annoncer le lancement de la marque CEDEAO de conformité aux normes ECOQMARK… Il sera délivré en fonction des applications, par des organismes de certification de la région compétente ; un personnel certifié sera disponible pour accompagner ce processus », a-t-il assuré félicitant la Côte d’Ivoire qui selon lui, est l’un des rares États de la CEDEAO à décider de rendre l’accréditation obligatoire par une loi.

Pour sa part, Gustave Diasso, le représentant résident de la Commission de  l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) a lui-aussi salué l’action de l’AFRAC grâce à laquelle « il est désormais possible la reconnaissance internationale des organismes d’accréditation africains sur notre continent ».

 « L’accréditation est un concept nouveau et difficile à saisir. Il est donc nécessaire de pouvoir présenter comment, elle participe de manière directe au développement afin d’obtenir plus d’engagements des États… De même je souhaite que l’AFRAC veille au respect du principe de territorialité afin de faire respecter les textes réglementaires adoptés au niveau national et régional dans ce domaine », a exhorté M. Diasso.

La mise en place du Système d’accréditation de la CEDEAO (ECORAS), dans lequel le SOAC joue un rôle majeur car couvrant huit des Etats membres, découle de la mise en application de la Politique régionale de la qualité de la CEDEAO (ECOQUAL).

Le SOAC est appuyé par le Programme Système Qualité de l’Afrique de l’Ouest (PSQAO), financé par l’Union européenne à hauteur de 12 millions d’euros et mis en œuvre par l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI).

L’UE a financé trois grands programmes régionaux dans le domaine de la qualité depuis 2001: l’ECOQUAL adoptée en 2012, le Système Régional d’Accréditation (SRA) de la CEDEAO où l’on retrouve l’organisme du Nigeria (le NINAS) et celui du Ghana (GhaNAS) et le SOAC pour les pays de l’UEMOA.

Le Système Ouest Africain d’Accréditation (SOAC) a été créé en 2010 par le Conseil des ministres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) portant schéma d’harmonisation des activités d’accréditation, de certification, de normalisation et de métrologie au sein de l’UEMOA.

L’objectif, à l’instar des autres régions et Etats, est de doter les pays membres d’un organisme d’accréditation à même d’évaluer la compétence des organismes d’évaluation de la conformité, notamment les organismes de certification, les organismes d’inspection et les laboratoires.

La Côte d’Ivoire a été retenue après appel à candidature ouvert à l’ensemble des Etats membres pour abriter le siège de l’institution.

L’AFRAC (African Accreditation Cooperation) a été créé en septembre 2010 au cours d’une Assemblée Générale constitutive qui s’est tenue au Caire en Egypte.

Marrakech abrite La 3-ème conférence internationale des régulateurs sur la sécurité nucléaire

La 3-ème conférence internationale des régulateurs sur la sécurité nucléaire aura lieu du 1er au 04 octobre prochain à Marrakech, a annoncé lundi à Rabat l’Agence marocaine de sûreté et de sécurité nucléaires et radiologiques (AMSSNUR).S’exprimant lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation de cet événement initié par l’AMSSNUR en collaboration avec l’Agence internationale de l’énergie atomique, le directeur général de l’agence marocaine Khammar Mrabit a indiqué que l’ambition est d’augmenter la visibilité du Maroc sur la scène internationale afin de le placer parmi les leaders mondiaux, de créer un forum d’échange entre les experts pour tirer profit de leur expertise, ainsi que d’élargir les réseaux de collaboration des experts marocains.

Cette conférence qui se déroule pour la première fois en Afrique et dans le monde arabe, permettra d’améliorer le niveau de sûreté et de sécurité nucléaire du Maroc afin de protéger l’homme, la société et l’environnement de tout acte malveillant mettant en œuvre des matières nucléaires ou autres matières radioactives, a-t-il souligné.

Il s’agit également de partager les expériences et les meilleures pratiques parmi les régulateurs, les organisations de support technique et les acteurs régionaux et interrégionaux pertinents pour renforcer les activités de sécurité nucléaire aux niveaux national, régional et international.

Lors de cette conférence, plusieurs thèmes seront traités notamment le cadre de sécurité rigoureux, pérenne et indépendant, la sécurité des sources radioactives, l’évaluation du risque, l’évaluation de l’efficacité de la sécurité, la sécurité de l’information et la sensibilisation du public et la communication.

Au menu de cette manifestation qui prévoit la participation de plus de 300 invités, figurent trois événements parallèles se rapportant à la promotion de la sécurité nucléaire à travers les réseaux de coopération, l’activité interactive de l’initiative globale de lutte contre le terrorisme nucléaire et l’expérience marocaine pour la réponse aux urgences radiologiques dans le cadre d’un événement de sécurité.

Renforcement de capacités: la Côte d’Ivoire, 1er pays Africain à adhérer au Programme DFSP de la BM

L’Etat de Côte d’Ivoire a signé lundi avec la Banque mondiale un protocole sur le Programme pour le renforcement des capacités des cadres du secteur public (DFSP), permettant au pays de devenir le premier Etat Africain à adhérer à ce projet de l’institution.Le protocole d’accord a été paraphé pour le compte de la Côte d’Ivoire, par le ministre de l’Economie et des finances, et le ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat, respectivement Adama Coulibaly et Moussa Sanogo. Du côté de la Banque mondiale, le document a été signé par le vice-président en charge des Ressources humaines, Ousmane Diagana.

La cérémonie de signature s’est déroulée à la Primature, au Cabinet du Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly, en sa présence. Elle intervient dans le cadre d’une visite à Abidjan de M. Ousmane Diagana, du 20 au 24 septembre 2019.   

Le DFSP, un programme phare de la Banque mondiale institué en 1997, permet aux pays membres d’identifier des domaines de développement de connaissances et de compétences techniques, et de désigner des candidats qui seront formés dans ces domaines au sein du Groupe de la banque.

M. Ousmane Diagana a fait savoir que le processus de sélection est fondé sur trois principes, notamment la transparence, la compétence, et l’exigence. La banque, au tout début, s’accorde avec les pays participants sur les domaines sectoriels et techniques prioritaires pour le recrutement.

Le coût de cette formation qui va durer deux ans, s’élève à « un peu plus de 1 milliard de Fcfa et va prendre essentiellement en charge les salaires et les autres bénéfices que les employés reçoivent », a indiqué M. Diagana, ancien directeur des opérations de la banque mondiale en Côte d’Ivoire.

Il a ajouté que pour ce qui concerne « les frais de mission, la formation continue et le renforcement des compétences à l’intérieur de l’institution, ces dépenses vont être prises en charge par la Banque mondiale ».    

« Tous les pays participants au programme, y compris la Côte d’Ivoire, pourront alors soumettre une liste de 3 candidats par poste », a-t-il poursuivi, tout en soulignant que ce montant que déboursera l’Etat ivoirien peut permettre d’encadrer « au moins 12 professionnels » du secteur public.  

Le programme offre deux fenêtres de recrutement soit au siège soit dans les bureaux pays, a précisé M. Diagana. Pour les professionnels en début de carrière (JPOs), il est exigé un « Master (BAC+4) + 2-3 ans d’expérience professionnelle pertinente ».

En outre, le programme vise des cadres à mi-parcours « Master+ 5 ans d’expérience professionnelle, dépendant du grade ». La banque veut faire l’expérience de recruter des diplômés issus des écoles locales performantes, mais ayant une maîtrise de l’Anglais, la langue principale de travail.

Le Premier ministre ivoirien s’est dit « fier » que la Côte d’Ivoire soit le premier pays Africain à rejoindre le Projet pour le renforcement des capacités du secteur public qui permet aux pays donateurs d’insérer leurs cadres dans différentes unités du Groupe de la Banque mondiale afin de renforcer leurs capacités.

La Banque mondiale offre la possibilité au personnel formé d’intégrer le groupe. Les candidats retenus auront un contrat initial de deux ans avec possibilité de prorogation d’une année supplémentaire payée par le fonds.

A ce jour, le programme compte 17 pays donateurs que sont l’Autriche, la Belgique, le Danemark, la Finlande, la France, l’Allemagne (BMZ, GIZ)), l’Islande, l’Italie (MOFA, MELS), le Japon, la Corée, le Koweït, les Pays Bas, la Norvège, l’Espagne, la Suède, la Suisse et le Royaume Uni.

La Banque mondiale emploie, aujourd’hui, « 102 Ivoiriens dont 11 assument, à différents niveaux, des responsabilités managériales et décisionnelles très importantes ». Les jeunes Ivoiriens qui seront sélectionnés pourront donc bénéficier du mentoring et du coaching de leurs aînés dans la banque.

Au sein du Groupe de la Banque mondiale, l’on enregistre 12,5% d’Africains, selon un dénombrement de la direction de l’institution financière mondiale qui a mis en place le Programme Trust Fund (fonds fiduciaire) pour soutenir le capital humain des Etats.   

Cameroun : vers l’exécution du troisième C2D pour lutter contre la pauvreté

Le troisième Contrat de désendettement et de développement (C2D), liant le Cameroun à la France, vise à booster la croissance indispensable à la création d’emplois dans ce pays de l’Afrique centrale, a confié, lundi à APA, la Coordinatrice du secrétariat technique d’appui (Stade-C2D), Berthe Jeanine Tsafack.« L’approfondissement des programmes ruraux déjà engagés viendra accélérer la transition vers une agriculture professionnelle génératrice d’emplois et de revenus. Dans le même temps, la poursuite des projets urbains devra contribuer à renforcer plusieurs cités dans leur rôle de moteur économique local. Ces deux volets donnent corps à une vision de campagnes dynamiques connectées à des villes modernes par des chaînes de valeurs transformant les produits de la terre en produits commerciaux », a expliqué Berthe Jeanine Tsafack.

Le Contrat de désendettement et de développement (C2D) est un mécanisme d’annulation de la dette consistant à convertir la somme due en projets de développement. Le troisième accord de désendettement et de développement est doté d’une enveloppe de près de 400 milliards F CFA là où le premier s’élevait à 352,7 milliards F CFA et le deuxième à 214 milliards F CFA.

Pour réduire la pauvreté et atteindre la croissance inclusive au Cameroun, ce programme bénéficie de l’accompagnement de l’Agence Française de Développement (AFD). Toutefois, les responsables du C2D notent que l’exécution du troisième contrat est aujourd’hui plombée par la crise sécessionniste anglophone sévissant depuis fin 2016 dans des régions du nord-ouest et du sud-ouest.

Au terme du troisième et dernier C2D, près de 1000 milliards F CFA auront été investis au Cameroun afin d’amoindrir la pauvreté, de garantir une meilleure santé des citoyens, d’améliorer les infrastructures et d’impulser le développement.

Côte d’Ivoire: seulement 36 hôtels, bars et maquis en règle à Cocody ( Ministère)

Seulement 36 hôtels, bars et maquis sont en règle sur 411 contrôlés par l’inspection générale du ministère ivoirien du tourisme et des loisirs à Cocody, une commune huppée dans l’Est d’Abidjan, indique une note d’information transmise dimanche à APA.Cette inspection des établissements de tourisme s’inscrit dans le cadre d’une opération de contrôle de ces établissements initiée il y a quelques mois par ce département ministériel. Ce contrôle qui a déjà pris fin dans les communes de Cocody, Plateau et Bingerville,  concerne tous les établissements de tourisme de la Côte d’Ivoire et devrait s’achever le 30 septembre prochain. Au-delà de cette date, précise le ministère, les établissements de tourisme non en règle, seront fermés. 

« L’inspecteur général du tourisme sur rapport de ses quelques 200 agents assermentés sur le terrain, fait ressortir en guise des données statistiques, à Cocody par exemple, sur 411 établissements visités, seulement 36 seulement sont en règle… Après le 30 septembre, délai de rigueur, ces établissements seront fermés», prévient  la note citant Pascal Mahan, l’inspecteur général du ministère du tourisme et des loisirs.

 Selon le ministère, seulement 1/4 des contrevenants a répondu à la convocation de l’inspection générale. En attendant les communes d’Abobo, Adjamé, Anyama et Attécoubé dans le district d’Abidjan, cette opération de contrôle se poursuit dans les communes d’Abidjan sud ( Treichville, Marcory, Koumassi et Port-Boüet) ainsi que dans la cité balnéaire de Grand-Bassam. 

« En ce concerne l’intérieur du pays, les services du ministère du tourisme et des loisirs relèvent qu’actuellement, ce sont respectivement 65 établissements qui font l’objet d’inspection et de contrôle à Bouaké, 160 à Yamoussoukro, 100 à Korhogo et 103 à San-Pedro», indique par ailleurs, le texte.

 « Tous les contrevenants sont passibles de poursuites de même que ceux qui font entrave  à la mission des agents assermentés. Avec à la clé des peines d’emprisonnement allant de 3 mois à 3 ans d’emprisonnement assorties d’amendes pécuniaires », conclut la note.

Le champ d’action du ministère ivoirien du tourisme et des loisirs, rappelle-t-on, inclut entre autre, les activités de l’hôtellerie, la restauration et les activités assimilées ( Restaurants, maquis, bars, cafés, glaciers, salons de thé…), les agences de voyage et locations de véhicules, guides de tourisme, agences d’hôtesses, night-clubs… Cette opération de contrôle des établissements de tourisme qui a débuté il y a quelques mois en Côte d’Ivoire, vise notamment à assainir les activités liés au tourisme et aux loisirs dans le pays.