L’Etat ivoirien crée un fonds d’appui à la transformation du cacao doté de 10 milliards Fcfa

Le gouvernement ivoirien a créé mercredi un fonds d’appui à l’investissement dans le secteur de la transformation du cacao, doté d’un montant de 10 milliards Fcfa, a annoncé son porte-parole Sidi Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres.Face à « la volonté, souvent, de certaines entreprises industrielles  étrangères qui n’acceptent pas que nos nationaux puissent se déployer  dans ce secteur qui est assez intéressant pour notre économie », l’Etat  de Côte d’Ivoire a pris cette disposition, a déclaré M. Sidi Touré.  

Pour  pallier à cette situation, dira-t-il, le gouvernement ivoirien a décidé  de « la création d’un fonds d’appui à l’investissement dans la  transformation du cacao d’un montant de 10 milliards Fcfa et la  réduction aussi de la caution d’agrément ».

Selon cette mesure,  les transformateurs locaux auront désormais à débourser 25 millions Fcfa  comme caution pour l’agrément contre 200 millions Fcfa précédemment  pour tous les acteurs qui voulaient faire de la transformation dans ce  secteur.

« C’est une mesure incitative très forte qui vise à  consolider les acquis des acteurs nationaux dans le secteur de la  transformation comme de l’exportation du cacao », souligne le  porte-parole du gouvernement ivoirien. 

Elle vise en outre à «  combler un déficit ou des difficultés majeures constatées dans le  secteur qui tienne essentiellement au manque de moyens financiers »,  a-t-il poursuivi, évoquant, la question de financement des différents  transformateurs et le manque de connaissance de certains acteurs  nationaux qui se lancent dans ce secteur.

Le Conseil des ministres  a par ailleurs pris une ordonnance visant à apporter un appui financier  aux différents exportateurs nationaux du cacao, de sorte à « compenser  un peu les différents déficits d’exploitation et restaurer leurs  crédibilité dans cette concurrence nationale ».

« Cet appui qui se  présente sous forme de subvention sera de 35 Fcfa par Kg de cacao et  plafonné à 50 000 tonnes par opérateur et par campagne (…) s’appliquera  aux opérateurs notamment ceux qui n’ont jamais eu de fait de défaut », a  précisé M. Sidi Touré. 

Il sera effectif pour cette campagne de  commercialisation 2019-2020, la campagne 2020-2021, 2021-2022 ainsi que  la campagne 2022-2023 sur la base des volumes réalisés pour les  campagnes antérieures, a-t-il relevé.  

M. Sidi Touré a expliqué  qu’il s’agit de deux projets  d’ordonnance portant modification de la  commercialisation du café et du cacao, visent à « garantir la présence  et la compétitivité des acteurs nationaux menacés de disparition du fait  de difficultés majeures dans ces filières ».

 La Côte d’Ivoire  est le premier producteur mondial de cacao avec près de 2 millions de  tonnes de fèves. Le pays envisage à court terme transformer 50% de sa  production, ce qui explique  cette mesure d’incitation à la  transformation.

L’Etat ivoirien crée un fonds d’appui à la transformation du cacao doté de 10 milliards Fcfa

Le gouvernement ivoirien a créé mercredi un fonds d’appui à l’investissement dans le secteur de la transformation du cacao, doté d’un montant de 10 milliards Fcfa, a annoncé son porte-parole Sidi Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres.Face à « la volonté, souvent, de certaines entreprises industrielles étrangères qui n’acceptent pas que nos nationaux puissent se déployer dans ce secteur qui est assez intéressant pour notre économie », l’Etat de Côte d’Ivoire a pris cette disposition, a déclaré M. Sidi Touré.  

Pour pallier à cette situation, dira-t-il, le gouvernement ivoirien a décidé de « la création d’un fonds d’appui à l’investissement dans la transformation du cacao d’un montant de 10 milliards Fcfa et la réduction aussi de la caution d’agrément ».

Selon cette mesure, les transformateurs locaux auront désormais à débourser 25 millions Fcfa comme caution pour l’agrément contre 200 millions Fcfa précédemment pour tous les acteurs qui voulaient faire de la transformation dans ce secteur.

« C’est une mesure incitative très forte qui vise à consolider les acquis des acteurs nationaux dans le secteur de la transformation comme de l’exportation du cacao », souligne le porte-parole du gouvernement ivoirien. 

Elle vise en outre à « combler un déficit ou des difficultés majeures constatées dans le secteur qui tienne essentiellement au manque de moyens financiers », a-t-il poursuivi, évoquant, la question de financement des différents transformateurs et le manque de connaissance de certains acteurs nationaux qui se lancent dans ce secteur.

Le Conseil des ministres a par ailleurs pris une ordonnance visant à apporter un appui financier aux différents exportateurs nationaux du cacao, de sorte à « compenser un peu les différents déficits d’exploitation et restaurer leurs crédibilité dans cette concurrence nationale ».

« Cet appui qui se présente sous forme de subvention sera de 35 Fcfa par Kg de cacao et plafonné à 50 000 tonnes par opérateur et par campagne (…) s’appliquera aux opérateurs notamment ceux qui n’ont jamais eu de fait de défaut », a précisé M. Sidi Touré. 

Il sera effectif pour cette campagne de commercialisation 2019-2020, la campagne 2020-2021, 2021-2022 ainsi que la campagne 2022-2023 sur la base des volumes réalisés pour les campagnes antérieures, a-t-il relevé.  

M. Sidi Touré a expliqué qu’il s’agit de deux projets  d’ordonnance portant modification de la commercialisation du café et du cacao, visent à « garantir la présence et la compétitivité des acteurs nationaux menacés de disparition du fait de difficultés majeures dans ces filières ».

 La Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de cacao avec près de 2 millions de tonnes de fèves. Le pays envisage à court terme transformer 50% de sa production, ce qui explique  cette mesure d’incitation à la transformation.

Le Mozambique interdit les importations de volaille de Pologne

Le gouvernement mozambicain a suspendu les importations de volaille de Pologne suite à une épidémie de grippe aviaire dans ce pays européen, a annoncé mercredi le ministère de l’Agriculture.Le ministère a déclaré dans un communiqué que la décision de suspendre les importations était une réponse aux avertissements de l’Autorité européenne de sécurité alimentaire de la possibilité de contamination des poulets et autres produits de volaille produits en Pologne.

Une épidémie de grippe aviaire a été confirmée dans la région polonaise de Lubelskie.

« L’importation de poulets et de leurs dérivés en provenance de Pologne est temporairement interdite », a indiqué le ministère.

Il a ajouté que les autorités mozambicaines effectueraient des contrôles de qualité obligatoires des produits de volaille importés ».

Le Mozambique interdit les importations de volaille de Pologne

Le gouvernement mozambicain a suspendu les importations de volaille de Pologne suite à une épidémie de grippe aviaire dans ce pays européen, a annoncé mercredi le ministère de l’Agriculture.Le ministère a déclaré dans un communiqué que la décision de suspendre les importations est une réponse aux avertissements de l’Autorité européenne de sécurité alimentaire de la possibilité de contamination des poulets et autres produits de volaille produits en Pologne.

Une épidémie de grippe aviaire a été confirmée dans la région polonaise de Lubelskie.

« L’importation de poulets et de leurs dérivés en provenance de Pologne est temporairement interdite », a indiqué le ministère. Il a ajouté que les autorités mozambicaines effectueraient des contrôles de qualité obligatoires des produits de volaille importés.

Des producteurs ivoiriens de cajou appellent à la mise en place d’une organisation interprofessionnelle

Des acteurs de la filière cajou en Côte d’Ivoire, réunis au sein du Groupement d’intérêt économique des producteurs de cajou (GIE-PROCACI), appellent à un audit de la filière et la mise en place d’Organisation interprofessionnelle agricole (OIA).Dans une note adressée au ministre de l’Agriculture et du développement durable, le GIE-PROCACI demande un « audit » de la filière pour les campagnes 2018, 2019 et 2020 ; et l’achèvement des structures de la réforme de la filière devant aboutir à la mise en place d’Organisation interprofessionnelle agricole (OIA) de la filière cajou.

Le GIE-PROCACI qui crie son « mécontentement », appelle à la prise en compte des producteurs dans toutes les décisions concernant la filière notamment la commercialisation.

Le groupement rappelle par ailleurs que les conclusions de l’atelier de Grand-Bassam des 29, 30 et 31 octobre 2018 avaient prévu et rassuré la mise en place, pour décembre 2019, de l’Organisation interprofessionnelle agricole.

Pour la campagne 2020, le GIE-PROCACI note que le gouvernement a fixé le prix garanti du Kg de cajou à 400 Fcfa, cependant «le produit se brade entre 200 et 100 Fcfa».

En outre, «depuis 2019, avec l’appui du Conseil du Coton-anacarde des fonds sont octroyés aux exportateurs réunis en GIE-GEPPA et reconduits en 2020, sans que les autres acteurs ne soient pris en compte », déplorent les producteurs.

Par ailleurs, en 2019, l’Etat de Côte d’Ivoire a fixé le prix bord champ à 375 Fcfa le Kg et « le produit a été encore bradé entre 200 et 100 Fcfa», de même qu’ en 2018 où le prix garanti fixé à 350 Fcfa, a été bradé entre 200 et 100 Fcfa, fait observer le GIE-PROCACI.

Kamara Amara, président du GIE-PROCACI, déplore que « jusqu’à ce jour, rien n’est fait et le Conseil coton-anacarde continue de ruser afin de demeurer le seul organe de contrôle de la filière, alors que les acteurs de la filière anacarde souhaitent de vive voix la mise en place de leur interprofession pour une gestion plus fluide de la filière ». 

Le Groupement d’intérêt économique des producteurs de cajou comprend des fédérations nationales des producteurs de cajou de Côte d’Ivoire ainsi que des coopératives et des producteurs individuels, issues des 19 régions de production d’anacarde du pays.

La Côte d’Ivoire, premier pays producteur mondial d’anacarde, projette une production d’environ 800 000 tonnes pour la campagne de commercialisation 2020 contre 761 000 tonnes pour la campagne précédente.

La BID octroie 64,3 milliards FCfa au Cameroun pour la campagne cotonnière

La Banque islamique de développement (BID) a octroyé un prêt de l’ordre de 64,3 milliards FCfa au Cameroun pour le financement de la campagne cotonnière 2019-2020, a appris APA mardi auprès des services compétents du ministère camerounais de l’Économie.Cette enveloppe permettra au principal bénéficiaire, la Société de développement du coton (Sodecoton) d’acquérir des intrants au profit des producteurs, et d’acheter du coton graine auprès des quelque 250.000 planteurs qu’elle encadre.

En 2018, l’État du Cameroun, qui en détient 59% du capital contre 30% par le français Geocoton et 11% par la Société nationale d’investissement (SNI), avait déjà débloqué 15 milliards FCfa pour la poursuite de la mise en œuvre du plan de redressement de cette entreprise. Au même moment, elle bénéficiait des financements de la BID (65 milliards FCfa) et de la Banque arabe pour le développement de l’Afrique (Badea, 15 milliards FCfa).

Au terme de la campagne 2018-2019, la Sodecoton avait enregistré un «chiffre record de 309.000 tonnes de coton» produits, alors que son chiffre d’affaires sur les ventes d’huile atteignait 17,7 milliards FCFA, contre 10,7 milliards FCFA en 2016 et 16,2 milliards FCFA en 2017, après des pertes ayant atteint le pic de 18,8 milliards FCfa en 2015.

Covid-19: le gouvernement ivoirien va acheter 200.000 t de noix de cajou aux producteurs 

Le ministre ivoirien de l’Agriculture et du développement durable, Adjoumani Kobenan Kouassi, a annoncé vendredi l’achat de 200.000 tonnes de noix de cajou aux producteurs en vue de les aider à écouler leur production face à la crise sanitaire du Covid-19. Il s’agit de « mesures urgentes » qui seront prises pour permettre l‘enlèvement des stocks des noix de cajou aux mains des producteurs, a dit M. Adjoumani, indiquant l’ « achat de 200.000 tonnes de noix de cajou aux producteurs au prix de 400 Fcfa par kg ». 

« Cet achat devrait se faire par l’office du Coton et de l’anacarde et par le Groupement d’intérêt économique que nous avons mis en place. Il y aura aussi la mise en place d’un mécanisme de subvention aux exportateurs pourrait face à la baisse des prix internationaux », a-t-il dit.  

La campagne de commercialisation du cajou en Côte d’Ivoire, premier producteur mondial, a été ouverte le 6 février 2020 avec un prix minimum bord champ de 400 Fcfa et un prix CAF de référence de 1300 dollars US pour une prévision de production de 800.000 tonnes de noix de cajou brut.

Les prévisions du gouvernement, selon M. Adjoumani ont été malheureusement « contrariées par la pandémie du Covid-19 qui a conduit aujourd’hui à une paralysie quasi-totale de l’activité économique mondiale, entraînant ainsi une importante baisse des prix internationaux qui se situent entre 900 et 1100 dollars en dessous du prix minimum CAF ».

Cela, notera-t-il, devrait permettre d’inciter tous les exportateurs à reprendre les achats malgré la conjoncture qui frappe le pays. Ces mesures sont bénéfiques dans la mesure où elles permettront l’enlèvement rapide des noix de cajou aux mains des producteurs avant la saison des pluies.

Selon le ministre de l’Agriculture, un début de structuration d’un nombre important de coopératives, de producteurs et d’acheteurs est en cours et devrait permettre à plus de 400.000 ménages défavorisés de faire face aux difficultés financières qui sont accentuées par le Covid-19.

Ces mesures urgentes visent par ailleurs a répondre à certaines exigences sociales imminentes, avec l’arrivée des fêtes de paques et de ramadan », a fait savoir M. Adjoumani Kobenan, lors d’un point de presse organisé par le Centre d’Information et de Communication Gouvernementale (CICG).

Covid-19 : pas de rupture dans la commercialisation du cacao ivoirien, plus de 93% de la production déjà vendue (ministre)

Le ministre ivoirien de l’Agriculture et du développement durable, Adjoumani Kobenan Kouassi, a assuré vendredi qu’en dépit de la pandémie du Covid-19,  « il n’y a pas de rupture dans la commercialisation du cacao » en Côte d’Ivoire, indiquant que « plus de 93% de la production a été déjà vendue », lors d’un point de presse gouvernemental. Selon M. Adjoumani « cette filière a anticipé déjà en prenant des dispositions internes ». Et « pour le moment, il n’y a pas de rupture dans la commercialisation du café et du cacao », notamment pour la première campagne, où « plus de 93% » de la production cacaoyère a été déjà vendue. 

Cependant, dira-t-il, la filière a besoin qu’ une prévision soit faite afin de pouvoir faire face à tout risque après juin 2020, en vue de soutenir les producteurs qui seront certainement lésés par cette crise, et stabiliser la production. 

Pour la campagne intermédiaire, ouverte depuis le 1er avril 2020, le prix du Kg a été maintenu à 825 Fcfa. Selon M. Adjoumani, le maintien de ce prix s’explique par un « effort supplémentaire (du gouvernement) de 200 Fcfa/Kg pour soutenir les producteurs ».

Il a fait observer parce que le prix CAF a fortement baissé avec la chute des cours mondiaux. Le gouvernement, dans ce scénario, devrait tenir compte de cette donne, mais n’a pas imputé cela sur la campagne intermédiaire, a soutenu M. Adjoumani. 

La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao, a enregistré près de 2 millions de tonnes de fèves, lors de la campagne de commercialisation précédente. Le pays envisage de transformer 50% de sa production en 2020.

Brazzaville et Dakar signent un accord de partage d’expériences agricoles

Le Congo et le Sénégal ont signé un accord d’une durée de trois ans pour impulser le développement du secteur agricole à travers un partage d’expériences, de compétences et de savoir-faire entre les deux pays, annonce jeudi un communiqué du ministère congolais de l’Agriculture et de la Pêche.Il souligne que cet accord de coopération a été signé en marge du Salon international de l’agriculture (SIA, 22 février-1er mars 2020) de Paris par le ministre congolais de l’Agriculture et de la Pêche, Henri Djombo et son homologue du Sénégal chargé de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Moussa Baldé.

« Avec le Congo, nous avons les mêmes réalités et la même culture de l’agriculture, malgré des milliers de kilomètres qui nous séparent. Nous devons donc mutualiser nos forces et échanger nos expériences respectives pour booster notre agriculture », a déclaré le ministre sénégalais, Moussa Baldé cité par le communiqué.

Pour le Congolais, Henri Djombo, « les deux pays sont (à travers cet accord) en train de prendre les dispositions pratiques, techniques et technologiques pour une meilleure organisation professionnelle du secteur agricole. Le Congo compte beaucoup sur le Sénégal ».

S’exprimant à son tour sur le bien-fondé de cet accord, Jean Charles Faye, Directeur exécutif du Fonds national de développement sylvo-pastoral (FNDASP) du Sénégal, a expliqué que « cet accord va surtout permettre un échange d’expériences, de savoir-faire, de services entre les institutions des deux pays, les organisations professionnelles agricoles, les agences et mécanismes de financement ».

« Ce sera un vrai outil d’accompagnement des producteurs congolais et sénégalais dans les domaines de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche », a-t-il renchéri.

Il a souligné que d’une durée de trois ans (2020-2022), cet accord permettra également de relever le niveau de productivité et de revenus des producteurs des deux pays en vue d’assurer la souveraineté alimentaire qui est une priorité pour le Congo.

Il est prévu, dans un proche avenir, une visite du ministre sénégalais Moussa Baldé à Brazzaville pour s’imprégner des réalités agricoles du Congo qui est un pays qui renferme d’énormes potentialités forestières.

La BM soutient l’agriculture intelligente au Burkina

La Banque mondiale soutient un plan d’investissement de l’Agriculture intelligente face au climat (AIC) du Burkina Faso, a appris APA mercredi auprès du ministère de l’Agriculture.C’est dans ce cadre que des experts de l’institution bancaire, en collaboration avec ceux du ministère burkinabè de l’Agriculture et des Aménagements hydro-agricoles, ont tenu récemment à Ouagadougou un atelier de validation dudit plan.

« L’agriculture intelligente, explique le Secrétaire général du ministère de l’Agriculture, Dr Lamourdia Thiombiano, est une agriculture qui innove face aux phénomènes nouveaux tels que les défis du changement climatique, les criquets pèlerins, la sècheresse, les nouvelles maladies comme les chenilles légionnaires, etc.».

Selon lui, il est important de repenser la façon dont l’agriculture doit être menée, pour faire face à ces problèmes, protéger mieux les sols des risques d’érosion et de dégradation et améliorer la santé des sols pour une productivité plus soutenue.

Il ressort que la Banque mondiale, dans son plan stratégique 2016-2020, se fixe pour objectif d’accompagner 40 pays, dont le Burkina Faso, pour l’élaboration de profils et plans d’investissement d’agriculture intelligente face au climat.

De façon précise, l’institution bancaire envisage soutenir le Burkina Faso, à travers la production des richesses, des investissements pérennes dans le domaine agricole, contenus dans ledit plan.

Le processus d’élaboration du plan d’investissement de l’Agriculture climato-intelligente (AIC) pour le Burkina Faso a été lancé le 19 août 2019, à la faveur de l’Initiative pour l’Adaptation de l’agriculture africaine au changement climatique ou «Initiative AAA».

Burkina : des transhumants éleveurs bloqués à la frontière béninoise

Des éleveurs burkinabè en transhumance, se sont vus refuser l’accès en territoire voisin du Bénin en application de mesures gouvernementales a appris APA mardi.Ce sont plus de 400 éleveurs, majoritairement des Burkinabè, qui ont été refoulés alors qu’ils migraient vers le Bénin à la recherche de pâturage pour leurs animaux, durant les périodes de soudure.

L’accès au Bénin leur a été refusé en application de l’arrêté interministériel pris par le gouvernement béninois le 26 décembre 2019, interdisant la transhumance transfrontalière.

D’autres explications venant du ministère béninois de l’élevage font ressortir que cette prise de décision se justifie par «la protection des zones de pâturage détruites soit par des inondations ou des poches de sécheresse », mais sonne aussi comme « une mesure de prévention contre les conflits entre transhumants peulhs et agriculteurs sur le territoire du Bénin».

Il ressort que seuls les transhumants du Niger sont autorisés à pénétrer le territoire béninois, et ce sous conditions tels que l’enregistrement du nom du transhumant et une limite de 50.000 têtes de bétail par transhumant.

Les Etats ouest-africains invités à reconnaître la nutrition comme une priorité de développement

Des acteurs de la société civile issus d’une vingtaine de pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre dont la Côte d’Ivoire, membres du mouvement Scaling Up nutrition (SUN), une initiative mondiale multi-acteurs visant à lutter contre la malnutrition, ont recommandé jeudi à Abidjan à leurs Etats respectifs la reconnaissance de la nutrition comme une priorité de développement.Cette recommandation a été faite au terme d’un atelier annuel organisé par l’ONG internationale Action contre la faim (ACF) qui a réuni pendant soixante-douze heures dans la capitale économique ivoirienne une cinquantaine de participants issus de ces deux régions de l’Afrique.

« Nous acteurs de la société civile appelons les gouvernants de nos Etats et les institutions financières à s’investir davantage dans la lutte contre la malnutrition sous toutes ses formes. A cet effet nous leur recommandons de reconnaître la nutrition comme une priorité de développement », a fait savoir M. Alexis Gballou qui a rapporté la  déclaration ayant sanctionné ce conclave des organisations de la civile sur le thème, «nutrition et capital humain: synergie d’action de la société civile pour plus d’impact en Afrique de l’Ouest et du Centre ».

Ces organisations ont également demandé aux Etats de renforcer les systèmes de santé, de mobiliser des ressources financières pour la lutte contre la malnutrition et à accorder à la société civile des financements pour contribuer à la mise en œuvre des plans de nutrition.

Au-delà de ce plaidoyer, ces acteurs de la société civile ont pris eux-mêmes plusieurs engagements. Il s’agit entre autres de plaider pour l’intégration et la priorisation de la nutrition dans les programmes politiques des candidats aux différentes élections dans les Etats et promouvoir une réelle synergie en Afrique de l’Ouest et du Centre dans la lutte contre la malnutrition pour un plus grand impact et une plus grande recevabilité mutuelle.

 Plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre ont pris part à cette rencontre. Il s’agit entre autres, de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Cameroun, du Gabon, du Ghana, du Libéria, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Tchad, de la Sierra-Leone et du Nigeria.

Les travaux de cet atelier, rappelle-t-on, ont porté sur trois sous-thèmes que sont les liens entre nutrition et capital humain, le sommet nutrition pour la croissance ( prévu en décembre 2020 à Tokyo au Japon) et les tactiques de plaidoyer contre la malnutrition.

Signature d’un accord pour créer une bourse des matières premières agricoles en Côte d’Ivoire

La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), le marché financier commun aux huit pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et l’Autorité de régulation du système de récépissés d’entreposage (ARRE) ont signé mercredi à Abidjan, un mémorandum d’accord de coopération pour accélérer la création d’une bourse des matières premières agricoles (BMPA) en Côte d’Ivoire, a constaté APA sur place.La bourse des matières premières agricoles dont la création est prévue pour cette année 2020,  est une plateforme boursière sur laquelle vendeurs et acheteurs transigeront sur les matières premières agricoles.

« Ce mémorandum vise premièrement à mettre en place un cadre institutionnel de coopération entre l’ARRE et la BRVM pour la création de la bourse des matières premières agricoles», a indiqué Edoh Kossi Amenounve, le directeur général de la BRVM dans un discours lors de cette  cérémonie.

Il a ajouté que cet accord a également pour objectif l’identification, l’évaluation et l’exploitation des synergies et de la complémentarité entre les acteurs de la bourse des matières premières agricoles.

 Selon lui, l’objectif de doter la Côte d’Ivoire d’une bourse des matières premières agricoles ne peut être atteint sans un système de récépissé d’entreposage « solide, fiable» qui inspire confiance aux investisseurs.

« Sans récépissé d’entreposage il n’y a pas de bourse des matière premières. Ce sont des récépissés qui ouvrent la voie à des négociations permettant le financement de l’agriculture dans le pays», a fait savoir M. Amenounve déplorant que la Côte d’Ivoire enregistre 40% de pertes post-récoltes.

«Les pays émergents ont une bourse des matières premières agricoles et je pense que la Côte d’Ivoire est sur cette voie», a-t-il espéré.

De son côté Pr Justin Koffi, le directeur général de l’ARRE a affirmé que cet accord entre son institution et la BRVM portera sur quatre points principaux. Il s’agit de  l’identification des actions pour un démarrage effectif de la BMPA, le développement du système de récépissés d’entreposage et la mise à disposition de récépissés viables et sécurisés dans les différentes filières agricoles, la mise en place d’une plateforme de marché organisée autour du système de récépissés d’entreposage et de la BMPA et enfin la négociation des récépissés d’entreposage sur la bourse des matières premières agricoles.

Faisant dans la foulée le point technique de son institution, Pr Koffi a fait remarquer que la Côte d’Ivoire compte 1066 entrepôts dont seulement 266 sont «éligibles » et  qui nécessitent une « mise aux normes » d’un coût d’environ 37 milliards FCFA.

La bourse des matières premières agricoles de Côte d’Ivoire dont la mise en place est prévue courant 2020, est une bourse sur laquelle  les prix des  matières premières agricoles pourront être négociés entre les investisseurs nationaux ou internationaux et les agriculteurs. Elle démarrera avec trois spéculations à savoir la cola, le maïs et l’anacarde.  

Sénégal : députés et élus territoriaux formés sur l’accès sécurisé des femmes au foncier

Une cinquantaine de parlementaires et d’élus territoriaux sénégalais ont bénéficié du 25 au 26 février 2020 à Dakar, d’un renforcement de capacités sur l’accès sécurisé des femmes à la terre, à l’initiative d’ONU Femmes, en partenariat avec l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar) et le Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (Cncr).Selon un document remis à la presse, l’atelier vise à contribuer au renforcement des capacités des parlementaires, élus territoriaux et membres du Conseil économique, social et environnemental (Cese) pour faciliter le portage du plaidoyer pour l’inscription dans le cadre règlementaire de mesures spéciales favorisant l’accès des femmes à la terre.

Car, explique note source, « au Sénégal, les femmes sont confrontées à une insécurité foncière persistante et aggravée cette dernière décennie par le phénomène de l’acquisition des terres à grande échelle, les privant de leurs droits fonciers et moyens d’existence. Ce qui constitue un frein majeur à la productivité agricole et la lutte contre la faim et la pauvreté ».

L’atelier qui entre dans le cadre du partage des résultats du projet Recherche-Action porté par l’Ipar, a permis de partager les défis, les enjeux et les opportunités spécifiques d’amélioration des droits fonciers des femmes dans les zones cibles.

Pour un meilleur accès des femmes à la terre, les participants recommandent l’intégration dans la loi des dispositions pour faciliter l’accès aux financements et aux matériels agricoles, l’amélioration de l’accès au marché et le renforcement du leadership des femmes.

Ils réclament également l’intégration de la dimension genre pour améliorer l’accès sécurisé des femmes à la terre agricole, un quota dans les aménagements hydroagricoles, un quota dans la redistribution des terres réhabilitées et un quota d’allègement/de gratuité des frais de bornage.

Le Maroc présente un projet de résolution à l’AG de l’ONU visant la proclamation d’une journée internationale de l’Arganier

Le Maroc a annoncé son  initiative de présenter à l’Assemblée générale des Nations-Unies un projet de résolution visant la proclamation d’une journée internationale de l’Arganier.Cette annonce a été faite lors d’une réunion de haut niveau organisée mercredi, au siège des Nations-Unies à New York, par la Mission permanente du Royaume du Maroc sous le thème « l’Arganier, source ancestrale de développement durable ».

La résolution proposée par le Royaume permettra d’offrir à la communauté internationale une meilleure compréhension des différentes dimensions clés de l’Arganier : culturelles, économique, sociales, nutritives, médicinales et écologiques.

La réunion de haut niveau, présidée par l’ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale, a été animé par un panel de haut niveau composé de Mme Carla Mucavi, directrice du Bureau de liaison de la FAO à New York, Marie Paul Roudil, directrice du Bureau de liaison de l’UNESCO, Werner Obermeyer, Directeur du Bureau de l’OMS à New York, et Hamid Rashid, Chef du département de la Recherche et de développement au Département des affaires économiques et sociales de l’ONU (UN-DESA).

Le panel comprenait également Mme Babita Bisht, Directrice adjointe du Fonds Vert pour le Climat, et Latifa Yaakoubi, Directrice de l’Agence nationale de développement des zones oasiennes et de l’Arganier (ANDZOA).

Cette réunion intervient une semaine après le lancement par le Roi Mohammed VI, le 13 février, de la nouvelle stratégie de développement du secteur agricole baptisée « Génération Green 2020-2030 » et de celle relative au développement du secteur des eaux et forêts du nom de « Forêts du Maroc ».

Il s’agit de la stratégie qui a lancé, entre autres, un projet phare de plantation de 10.000 ha d’Arganier sur une période de 6 ans, avec une enveloppe totale de 49,2 millions de dollars, cofinancée par le Maroc et le Fonds Vert pour le Climat.

Par ailleurs, cette rencontre a, également, été l’occasion de mettre en évidence la contribution du secteur de l’Arganier dans la réalisation du développement durable dans ses trois dimensions, économique, social et environnemental, non seulement au niveau national mais aussi à l’échelle internationale.

En effet, les différents panélistes, ainsi que plusieurs participants, ont relevé le fait que le secteur de l’Arganier au Maroc est une véritable source ancestrale du développement durable, en appuyant son rôle clé dans l’autonomisation économique d’un large nombre de femmes marocaines, en particulier, au milieu rural.

L’arganier est un arbre précieux qui joue un rôle inégalé dans la vie culturelle, socio-économique et écologique des populations. C’est une espèce agro-sylvo-pastorale endémique du sud-ouest du Maroc où il pousse uniquement.

Il joue un rôle socio-économique et environnemental très important. De cet arbre à multiples usages, les habitants puisent leur huile alimentaire, leur bois de chauffage et outillages ainsi que des remèdes contre leurs maladies.

La Réserve de Biosphère de l’Arganeraie au Maroc couvre une superficie d’environ 2,5 millions d’hectares (toutes essences forestières confondues), l’arganier y occupe la part la plus importante avec une superficie de 830.000 hectares.

Cette réserve, reconnue par l’UNESCO en 1998, se caractérise par sa multifonctionnalité socio-économique et son aspect écologique unique.

Gambie: 100 millions de dollars du FIDA pour stimuler le secteur agricole

Le gouvernement gambien a signé un accord de prêt d’environ 80 millions de dollars avec le Fonds international pour le développement agricole (FIDA) et près de 30 millions de dollars financés conjointement par la Banque islamique de développement (BID) et la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) pour stimuler la production agricole, principalement le riz, aliment de base de la Gambie, et pour créer un accès au marché pour les agriculteurs ruraux.Les documents relatifs au prêt ont été présentés lors d’un conseil des ministres par le ministre des finances et des affaires économiques, Mambury Njai, à Banjul, mercredi, et ont ensuite été approuvés après une discussion approfondie.

Les projets agricoles prévus dans le cadre de ces facilités visent également à encourager une plus grande participation des femmes et des jeunes aux activités agricoles.

Selon les responsables gouvernementaux, quarante groupes de femmes, six nouvelles sociétés coopératives et 240 petites entreprises dirigées par des jeunes seront créés. Les projets prévus comprennent également la formation de femmes entrepreneurs dans les domaines de la production de riz et de légumes et de la tenue de registres.

Cinq régions administratives seront couvertes par les projets, et devraient bénéficier à quelque 40.000 ménages dans 39 districts, principalement dans les zones les plus pauvres.

La Gambie, sous le gouvernement du président Adama Barrow, est sur le point de relancer la production de riz dans les communautés rurales et de développer le secteur pour répondre à la demande de la consommation locale et exporter l’excédent.

Le gouvernement chinois a accepté de soutenir la Gambie dans la mécanisation de la production de riz dans le cadre de la coopération bilatérale entre Banjul et Pékin.

Congo: 20 milliards f cfa pour un complexe agro-industriel

Le groupe SOMDIAA a consenti un investissement de près de 20 milliards f cfa pour un complexe agro-industriel dénommé « Société des Grands Moulins du Phare », situé dans le port autonome de Pointe-Noire et qui aura une capacité de production de 320 tonnes par jour, selon Alexandre Vilgrain, président directeur général du groupe SOMDIAA.« C’est le moulin le plus abouti technologiquement aujourd’hui au monde. C’est un investissement de l’ordre de 20 milliards f cfa. Il permettra un développement considérable de la production du maïs congolais et de tout l’élevage car, nos produits répondent à tous les besoins », a déclaré, mercredi à Pointe Noire, M. Vilgrain, lors de l’inauguration de ce complexe par le président congolais, Denis Sassou N’Guesso.

Pour le ministre congolais de l’Industrie, de l’Economie et du Portefeuille public, Gilbert Ondongo, « ce complexe compte trois industries, à savoir l’industrie de transformation du blé en farine ; l’industrie de transformation du maïs en grits et l’industrie de production d’aliments de bétail ».

Suffisant pour qu’il exhorte les jeunes congolais à s’investir dans la culture du maïs afin de ravitailler ce complexe agro-industriel, soulignant que c’est là « une issue favorable pour réduire le chômage qui gangrène la jeunesse congolaise ».

Pour rappel, le groupe SOMDIAA est présent au Congo depuis près de quatre décennies et est actif au niveau de la SARIS-Congo, une société de raffinerie industrielle de sucre situé dans le Niari, au sud du pays.

Bénin : Le prix du kg de cajou chute de 400 à 325 FCFA pour 2020

Le conseil des ministres a adopté ce mercredi 19 février 2020, un décret portant fixation du prix du kilogramme de la noix de cajou à 325 francs CFA pour la campagne 2020.A la suite de l’évaluation objective de la campagne écoulée et de la tendance des prix sur le marché du cajou au plan international, le gouvernement béninois procède à une baisse du prix plancher unique pour les producteurs de noix de cajou. Passant cette année à 325 francs CFA le kilogramme, contre 400 francs CFA en 2019, et 650 FCFA en 2018.

« Cet ajustement de prix par rapport à la campagne écoulée, vise à préserver aussi bien les intérêts de la filière que de ses animateurs à qui, il est demandé de continuer à mettre en œuvre les meilleures pratiques en matière de la culture, de vente groupée et d’utilisation d’instruments de mesure certifiées » explique le relevé du conseil.

Par ailleurs, le conseil des ministres a rappelé l’interdiction des sorties frauduleuses des noix de cajou du territoire national et de la perception de taxes autres que celles prévues par la loi de finances de cette année 2020.

La campagne 2019-2020 se déroulera du 19 mars au 31 octobre 2020. Le Bénin est le 4ième pays producteur de noix de cajou en Afrique.

Le Zimbabwe va importer du maïs ougandais (Mnangagwa)

Le président zimbabwéen, Emmerson Mnangagwa a annoncé, dimanche, la volonté de son gouvernement d’importer du maïs d’Ouganda qui a un surplus de céréales.Cité par le quotidien national +Sunday Mail+, le chef de l’Etat a dit avoir envoyé le ministre de l’Agriculture, Perrence Shiri, à Kampala pour finaliser les modalités de la transaction qui devraient permettre à l’Ouganda de vendre des millions de tonnes de maïs au Zimbabwe au cours des prochaines semaines.

« J’ai envoyé le ministre Shiri pour organiser l’achat de céréales en Ouganda », a déclaré Emmerson Mnangagwa.

Il a expliqué que la décision d’importer du maïs d’Ouganda fait suite à une offre du président Yoweri Museveni en marge du 33ème Sommet de l’Union africaine tenu les 9 et 10 février 2020 en Ethiopie.

Plus de 8 millions de Zimbabwéens sont confrontés à une faim aiguë, en raison des mauvaises récoltes au cours de la campagne 2018-19 et de l’exacerbation de la crise économique dans ce pays, jadis l’un des greniers de l’Afrique australe.

Maroc : Lancement de stratégie de développement du secteur agricole 2020-2030

Le Roi Mohammed VI a présidé, jeudi, à la province de Chtouka Ait Baha (Sud du Maroc), la cérémonie de lancement de la nouvelle stratégie de développement du secteur agricole baptisée «Génération Green 2020-2030» et de celle relative au développement du secteur des eaux et forêts du nom de « Forêts du Maroc ».Selon le ministre de l’agriculture et de la pêche maritime, Aziz Akhennouch, cette stratégie se base sur une capitalisation des acquis réalisés par le Plan Maroc Vert, à travers l’adoption d’une vision nouvelle du secteur agricole, la consécration d’une nouvelle gouvernance et la mise à disposition du secteur de moyens modernes.

Le ministre a indiqué que le secteur agricole marocain ambitionne de franchir un nouveau palier dans son développement, faisant observer que la nouvelle stratégie agricole se base sur deux principaux piliers, à savoir la valorisation de l’élément humain, et cela à travers l’émergence d’une nouvelle génération de classe moyenne agricole, et la naissance d’une nouvelle génération de jeunes entrepreneurs, via la mobilisation et la valorisation d’un million d’hectares de terres collectives et la création de 350.000 postes d’emploi au profit des jeunes.

Le second pilier de cette nouvelle stratégie a trait, selon lui, à la poursuite de la dynamique de développement du secteur, en favorisant le développement humain et social.

Pour cela, la nouvelle vision prévoit la consolidation des filières agricoles, en vue de la multiplication des exportations et du PIB-agricole pour atteindre 200 à 250 milliards de DH (1 euro = 10,7 DH) à l’horizon 2030, l’amélioration des process de distribution des produits à travers la modernisation de 12 marchés de gros et des marchés traditionnels, a-t-il précisé.

Il s’agit également du renforcement de la résilience et la durabilité du développement agricole, ainsi que l’amélioration de la qualité et de la capacité d’innovation.

Yaoundé reçoit du matériel de l’Office chérifien des phosphates

Le ministère camerounais de l’Agriculture et du Développement rural (Minader) a réceptionné, jeudi à Yaoundé, un lot de matériels de l’Office chérifien des phosphates (OCP) destinés à l’analyse des sols, a appris APA auprès des services compétents dudit département.Ledit don, constitué d’un laboratoire mobile et du matériel roulant, devrait permettre, selon la partie marocaine, de renforcer le dispositif de contrôle qualité de l’agriculture du Cameroun.

Depuis début novembre 2015, le Minader et l’OCP sont liés par deux accords de partenariat visant notamment l’élaboration d’une carte de fertilité des sols camerounais, le renforcement de capacités et les échanges scientifiques et académiques. Le Royaume chérifien s’était également engagé pour la réalisation d’une étude, en vue l’élaboration d’une carte de fertilité des sols du Cameroun, avec une phase pilote portant sur une superficie de 100.000 hectares.

Également destinés au transfert de technologies, lesdits accords ambitionnent par ailleurs de parvenir à la mise en place d’une stratégie de vulgarisation des semences et des nouvelles techniques culturales.

Ouverture à Abidjan de la 6è Convention et exposition mondiale du cajou

Le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly, a procédé mercredi à l’ouverture de la 6è Convention et exposition mondiale du cajou, qui se tient du 12 au 14 février 2020 à Abidjan, conjointement avec les Journées nationales des exportateurs de cajou de Côte d’Ivoire.La convention a réuni des producteurs, des organisations de la filière anacarde, des opérateurs économiques et acteurs mondiaux du cajou autour du thème « Bâtir un écosystème durable pour l’industrie mondiale du cajou ». 

La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial des pays producteurs de noix de cajou abrite cette rencontre de partage d’expériences. Les acteurs mondiaux discuteront au cours de cette session des enjeux pour une filière durable et innovante.

Dans ce contexte, la transformation s’affiche comme un défi majeur. La Côte d’Ivoire,  elle, a un taux de transformation inférieur à 10% de sa production. Ainsi, le pays a mis en œuvre un programme visant à octroyer aux unités industrielles des subventions à la transformation locale du cajou.

Sur la période 2016-2019, l’Etat de Côte d’Ivoire a payé aux industriels du cajou une subvention d’environ 11 millions d’euros soit 7,2 milliards Fcfa. Une mesure d’encouragement à la transformation de la production locale.

En outre, l’Etat ivoirien s’est engagé à investir 200 millions de dollars US pour la compétitivité de la chaîne de valeur du cajou, en partenariat avec la Banque mondiale jusqu’en 2023, afin de renforcer la productivité et l’implantation des unités de transformation dans les différentes régions du pays.

En juillet 2019, le gouvernement ivoirien a également adopté des mesures additionnelles d’incitations fiscales et non fiscales au bénéfice des industriels du cajou, en vue d’accélérer la transformation de la production locale du cajou, qui demeure une problématique pour le pays. 

La production mondiale du cajou s’est établie en 2018 à près de 3,6 millions tonnes avec une contribution de la Côte d’Ivoire d’environ 24%. Au niveau de l’Afrique de l’Ouest, le pays arbore une production d’environ 49%, tandis que sur le continent africain il est autour de 59%. 

A la même période (2018), le Vietnam et l’Inde ont atteint un taux de transformation de 90%, alors que sur le continent africain celui-ci demeurait faible. La consommation mondiale, elle, est estimée à près de 700 000 tonnes en 2018 avec 36% pour l’Inde, 25% pour l’Amérique du Nord et 18% pour l’Europe. 

L’enjeu pour les pays Africains est de réussir la transformation de leur économie vers davantage de transformation locale tout en assurant l’approvisionnement en noix brute de leurs partenaires commerciaux historiques.

Harouna Kaboré, ministre burkinabé du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat, président en exercice du Conseil international consultatif du cajou (CICC), organisation dont l’objectif est la promotion de la filière cajou au sein des pays membres, était présent à cette session. 

Le CICC est confronté à un défi de mobilisation de financement. M. Harouna a appelé à l’aide des partenaires financiers pour accompagner les pays membres : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Ghana, Guinée Conakry, Guinée-Bissau, Mali, Nigéria, Togo et le Sénégal.  

Le nombre de pays membres du CICC, créé le 17 novembre 2016, est passé de 7 à 11 avec l’entrée du Nigéria à l’occasion de la 3è édition du Conseil des ministres tenu le 20 décembre 2019 à Ouagadougou.  La 5è édition de la convention s’est tenue à Abou Dabi, aux Émirats Arabes unis du 24-26 janvier 2019.  

L’Ouganda envahi par des criquets venant du Kenya

L’Ouganda a confirmé l’arrivée de criquets pèlerins tant redoutés dans trois districts de la région de Karamoja au Kenya selon des sources gouvernementales.Selon le Premier ministre ougandais, Ruhakan Rugunda, les criquets pèlerins ont envahi l’Ouganda en passant par le district d’Amudat, depuis le nord-ouest de Pokot au Kenya et ont essaimé à travers les districts de Nabilatuk et Nakapiripirit dans la région de Karamoja.

Le gouvernement ougandais a dépêché lundi environ 30.000 litres de pesticides et d’autres pesticides pour lutter contre les criquets dans les zones touchées.

Ces insectes peuvent détruire environ 192 millions de kilogrammes de végétation en deux jours.

Une réunion d’urgence présidée par le Premier ministre a décidé que l’armée ougandaise devrait dépêcher des officiels pour assister le Ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche pour les opérations de pulvérisation au sol.

Le Ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche a également déployé des équipes de surveillance à Moroto et à Amudat.

Le Dr Rugunda a indiqué que le gouvernement avait déjà payé la somme de trois millions de dollars, comme contribution du pays à l’Organisation de lutte contre le criquet pèlerin pour l’Afrique de l’est (DLCO-EA).

Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), les criquets pèlerins ont détruit la végétation au Kenya et se dirigent maintenant vers l’Ouganda, ajoutant que les criquets peuvent vivre jusqu’à cinq mois, en fonction des conditions météorologiques dans la zone.

Ils peuvent pondre des œufs pouvant éclore au bout de deux semaines, les sautereaux arrivant à maturité au bout de deux à quatre mois en moyenne.

Cajou: le prix bord champ fixé à 400 Fcfa/Kg en Côte d’Ivoire pour la campagne 2020

Le gouvernement ivoirien a fixé le prix bord champ de la noix de cajou à 400 Fcfa/Kg pour la campagne de commercialisation 2020, soit une hausse de 25 Fcfa, a indiqué mercredi le porte-parole du gouvernement Sidi Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres.« Le Conseil a approuvé le barème pour la campagne 2020 et le prix plancher obligatoire de 400 Fcfa le Kg aux producteurs », a dit le porte-parole du gouvernement ivoirien Sidi Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres à la présidence de la République. 

Pour éviter la fuite de la noix de cajou aux frontières, le gouvernement a instruit les services en charge de la protection des frontières à l’effet de prendre toutes les mesures de lutte contre la fuite des noix de cajou par les frontières terrestres du pays.  

Il a en outre autorisé le Conseil du coton-anacarde, organe en charge de la régulation de la filière, à prendre des mesures de lutte contre les exportations frauduleuses. Et ce, en vue de permettre à la Côte d’Ivoire de garder son rang de leader mondial.

Sur la base des prix CAF (Coût assurance fret) de référence de 1 300 US dollars la tonne, le prix minimum bord champ de la campagne 2019 a été fixée à 375 Fcfa le Kilogramme, en baisse de 125 Fcfa par rapport à la campagne 2018.

Ce prix, selon M. Sidi Touré, a été possible grâce à une réduction du DUS de 10% à 7% du prix CAF. Mais, « en dépit de ces efforts, la campagne 2019 a confirmé le redoublement du marché de noix de cajou constaté dans la deuxième moitié de la campagne 2018 ».

Les résultats de la campagne 2019 affichent « sur la commercialisation extérieure près de 574 000 tonnes de noix exportées contre 642 000 tonnes environ pour la campagne 2018 », a fait savoir le porte-parole du gouvernement ivoirien. 

Il y a eu en outre « 48 000 tonnes achetées par les GIE (Groupement d’intérêt économique) », a-t-il relevé, avant d’ajouter que « 40 000 tonnes ont été subventionnées à hauteur de 5 milliards Fcfa environ». Sur le chapitre de la transformation, le pays a connu « une légère baisse ».  

Neuf unités d’une capacité de 74 000 tonnes ont été construites en 2019, ce qui a permis de relever le tonnage de la transformation locale. Pour la campagne 2020 la Côte d’Ivoire escompte une prévision de 800.000 tonnes contre une production mondiale attendue de près de 3,8 millions de tonnes.   

La campagne de commercialisation des noix de cajou en Côte d’Ivoire s’ouvre officiellement le 6 février 2020.

Dakar et Ouagadougou invités à s’outiller dans la lutte contre la sécurité alimentaire

Les autorités du Sénégal et du Burkina Faso ont été invitées, mardi à Dakar, par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à mieux s’outiller pour répondre aux urgences liées à la sécurité alimentaire de leurs populations.« Les maladies d’origine alimentaire demeurent une des causes importantes de morbidité dans le monde notamment dans les pays en développement », a déclaré Ibrahima Faye, représentant de la FAO au Sénégal.

Il s’exprimait ce matin dans le cadre d’un atelier de formation sous-régional organisé par la FAO au profit du Sénégal et du Burkina Faso sur l’analyse des risques de sécurité alimentaire dans ces pays.

L’objectif de cette formation est de permettre aux autorités de ces deux pays de connaitre le profilage  et la priorisation des risques, les dimensions d’analyse des risques, la démarche méthodologique de l’évaluation des risques et le processus d’élaboration  des avis scientifiques.

Selon M. Faye, citant une étude de l’OMS publiée en 2015, « plus de 91 millions de personnes tombent malades dans la région africaine du fait d’aliments impropres à la consommation entrainant  137.000 décès, soit  1/3 de la mortalité mondiale ».

A en croire le représentant de la FAO, « au Sénégal ces maladies sévissent de façon récurrente du  fait de nombreux facteurs parmi lesquels la prolifération  des aliments vendus sur la voie publique, les changements  notés dans les modes de préparation et de transformation, la mondialisation des échanges ». 

C’est dans cette perspective que la Direction de la Coopération au Développement  et de l’Action Humanitaire du Ministère des Affaires étrangères et  européennes du Grand-Duché de Luxembourg a financé le projet intitulé « Renforcement de la capacité de surveillance, d’alerte rapide et de préparation à la gestion des urgences de sécurité sanitaire des aliments dans la région de l’UEMOA », a-t-il poursuivi, soulignant que ce projet est mis en œuvre par la FAO en partenariat avec les autorités compétentes.

Côte d’Ivoire: le 1er Salon international du café prévu du 16 au 18 avril 2020

Des acteurs du secteur de la filière café en Côte d’Ivoire, l’un des pays leaders en matière de production en Afrique, ont annoncé jeudi l’organisation de la première édition du Salon international du café dénommée SICAFE prévue du 16 au 18 avril 2020 à Abidjan.Franck Mohamed Kessé, président du Comité d’organisation de l’événement, a annoncé face à la presse, le « lancement officiel du premier Salon international du café dénommé Le SICAFE », qui se tiendra autour du thème « Enjeux et opportunités de la production et la consommation du café durable ». 

Cette année, dira-t-il, « la Côte d’Ivoire passe du troisième rang (africain) au second rang derrière l’Éthiopie qui est un exemple en matière de consommation locale » avec « à peu près 60% » de leur production locale consommée. 

Le SICAFE qui se positionne comme un salon de référence en matière de cafe-culture se veut un rendez-vous des acteurs de la filière avec pour mission de créer «une plate-forme d’échanges sur le café dans un environnement qui favorise le partenariat public-privé et privé-privé». 

Il vise à réunir tous les acteurs de la chaîne de valeur du café, des plantations à la tasse pour débattre des questions relatives au secteur, tout en faisant découvrir le monde du café de la plantation à la consommation et le processus de la torréfaction, a fait savoir M. Kessé. 

Le secrétaire général de ce salon, Dié Kakou, a indiqué qu’il y aura 30 stands d’exposition, divisés en trois pôles : le premier dédié à l’institutionnel et à l’international, le 2è pôle dénommé le stand consommation dédié aux entreprises industrielles est aux produits finis,  tandis que le troisième, le pôle  production est consacré aux coopératives agricoles et aux entreprises de négoce. 

Quelque 6 000 visiteurs sont attendus durant ces trois jours. Il est prévu en outre dix ateliers de conférences qui devraient permettre, entre autres, le renforcement des capacités des organisations des producteurs et leur accès aux financements.   

Le SICAFE aura un stand au Salon de l’agriculture de Paris 2020 du 22 février au 1er mars, une plate-forme regroupant 650 entreprises partenaires exposants en vue de donner une visibilité à ce salon, a souligné M. Dié Kakou.  

Côte d’Ivoire: EMA-i, une application mobile de surveillance des maladies animales

L’Organisation des Nations-Unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) appuie l’Etat ivoirien à travers la Direction des Services Vétérinaires (DSV) dans la mise en œuvre de l’application EMA-i (Event Mobile Application), dont la phase pilote a été évaluée du 28 au 29 janvier 2020 à Grand-Bassam, une banlieue au Sud-Est d’Abidjan.L’opérationnalisation d’Event mobile application (EMA-i), un outil innovant de la FAO permettant le rapportage des données sanitaires ainsi que la déclaration des maladies en temps réel et le renforcement du système de surveillance et d’alerte précoce du pays, a été présenté au cours d’un atelier bilan du 28 au 29 janvier 2020 à Grand-Bassam. 

L’impact du système EMA-i a été évalué dans neuf départements en Côte d’Ivoire notamment Abidjan, Alépé, Dabou, Bouaké, Katiola, Sakassou, Korhogo, Ferkéssédougou et Ouangolodougou, en 2019 avant l’extension du projet à l’ensemble du pays en 2020.

Le Projet pilote de mise en œuvre de l’application EMA-i (Event Mobile Application) a permis d’assurer la maîtrise de l’outil par les agents de terrain, de combler les éventuelles insuffisances et de proposer des solutions aux difficultés rencontrées.

L’écosystème du projet et les résultats obtenus ont été débattus lors de cet atelier d’évaluation qui a par ailleurs permis de faire ressortir les forces et les faiblesses en vue d’une application efficace de l’outils dans le futur.

Au cours des évaluations du système de surveillance des maladies animales en Côte d’Ivoire (PVS, JEE, SET), des gaps ont été observés, entre autres, les sous notifications, le rapportage tardif et l’absence d’outil de collecte à temps réel.

L’EMA-i a pour but la collecte et le rapportage en temps réel des données sanitaires à travers une plateforme développée par la FAO (EMPRES-i), au moyen d’un ‘’Smartphone » muni de la technologie Android et améliore la communication entre les acteurs de l’écosystème.

La FAO au cours des deux dernières années a engagé à travers le Programme EPT2/ GHSA des activités en vue de renforcer le système de surveillance maladies animales : la mise en œuvre de l’application EMA-i (Event Mobile Application) à travers une phase pilote.

Outre l’amélioration du rapportage des données sanitaires du terrain au niveau central en temps réel, le projet a permis de former les agents de terrain à l’outil, de définir les rôles et responsabilités des utilisateurs pour établir le circuit d’information.

Il a permis également de définir les listes des maladies à reporter avec l’application, d’établir un accord sur la propriété des données entre les autorités nationales et la FAO, puis d’évaluer l’outil avant l’extension.

Le déploiement de l’outil EMA-i au cours de la phase pilote s’est fait de fin février à septembre 2019. Il a concerné particulièrement dans neuf directions départementales et leurs Postes d’Elevage et de Ressources Halieutiques: Abidjan, Dabou, Alépé, Bouaké, Sakassou, Katiola, Korhogo, Ferkéssédougou et Ouangolodougou en 2019 avant l’extension du projet à l’ensemble du pays en 2020.

Au terme de cet atelier, le ministère des ressources animales et halieutiques a recommandé la mise en place un système de suivi et d’encadrement des agents bénéficiaires de l’application EMA-i, ainsi que la prise en compte de la couverture réseau internet la plus disponible dans les zones de collecte; l’adaptation des puces internet à la fois au réseau 4G et 3G, puis l’extension de la mise en œuvre de l’application EMA-i à tous les services et directions déconcentrées. 

Quant à l’Organisation des Nations-Unies pour l’agriculture et l’alimentation, elle recommande de continuer à améliorer l’outil EMA-i et de mettre à disposition des utilisateurs la version française de la plateforme EMPRES-i, plus adaptée au pays francophones comme la Côte d’Ivoire.    

Les Groupements de défense sanitaire (GDS) représentent le premier maillon du réseau de surveillance et sont en contact direct avec les éleveurs. Dans les localités où ces groupes n’existent pas ou ne sont pas actifs, les éleveurs peuvent contacter directement des vétérinaires privés, ou les Postes d’élevage et Directions départementales. 

Les agents d’abattoir, dans le circuit, collectent également des données épidémiologiques (saisies) et transmettent ces informations à la Direction des services vétérinaires. Les entretiens avec les vétérinaires privés ont révélé que ceux-ci contactent rarement le service public pour la notification de maladies, sauf si celles-ci sont jugées importantes comme dans le cas de l’IAHP (Influenza aviaire hautement pathologique).

Dans le cadre du Programme de Sécurité Sanitaire Mondiale (GHSA), l’Agence Américaine pour le Développement International (USAID), a accordé un financement à l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en 2014 pour lutter contre les zoonoses émergentes et ré-émergentes en Afrique, Asie et Proche-Orient. La Côte d’Ivoire est un pays bénéficiaire du projet.

Le secteur de l’élevage en Côte d’Ivoire connait depuis quelques années une expansion, qui contribue à hauteur de 4,5% au produit intérieur brut (PIB) national et emploie près de 360 000 personnes. Les principaux animaux utilisés pour l’élevage sont les bovins, les petits ruminants (ovins, caprins), les porcins et la volaille.

Côte d’Ivoire: Samba Koné nommé président de l’Autorité nationale de la presse

Le journaliste-consultant Samba Koné, ex-directeur de l’Agence ivoirienne de presse (AIP, publique), a été nommé président de l’Autorité nationale de la presse (ANP), organe de régulation de la presse imprimée et numérique.M. Samba Koné a été nommé, par décret, en qualité de président de l’Autorité nationale de la presse (ANP), a indiqué mercredi le porte-parole du gouvernement ivoirien Sidi Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres. 

Au titre du ministère de la Communication et des médias, René Bourgoin, a été également nommé en qualité de président de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA), organe chargé de réguler le secteur audiovisuel ivoirien. 

M. Aka Sayé Lazare, un professionnel des médias, a été nommé en qualité de Président du Conseil d’administration de la RTI, la télévision publique, où il remplace Pascal Brou Aka, nommé Président du Conseil d’administration de l’Agence ivoirienne de gestion des fréquences radioélectriques (AIGF).

Raphael Lakpé, précédemment président de l’ANP, a été nommé président du Conseil de surveillance de l’Autorité de développement de la riziculture (ADERIZ). Une structure qui est sous l’autorité du ministère de la promotion de la riziculture. 

Outre ces nominations, le porte-parole du gouvernement ivoirien a fait état d’autres promotions. Ainsi, Konaté Diakalidia, ancien directeur général de l’Office national de l’état civil et de l’identification (Oneci), a été nommé secrétaire exécutif de la Commission nationale des frontières. 

Le chef de l’Etat a nommé Albéric Kakou président du Conseil de régulation de l’Autorité du transport intérieur (ARTI) et M. Désiré Nzi directeur général de l’ARTI ; Quant à M. Demba Diop, il occupe désormais le poste de président du Conseil stratégique de l’Autorité de la mobilité urbaine du grand Abidjan.

Le directeur général de l’Autorité de la mobilité urbaine du Grand Abidjan est M. Kouakou Romain, précédemment directeur des transports terrestres.

Au titre du ministère du Premier ministre, chargé du Budget et du portefeuille de l’Etat, M. Ouattara Dramane a été nommé en qualité de directeur des moyens généraux et de l’équipement à la direction générale des impôts. 

M. Django Fousseni, nommé directeur régional des impôts d’Abidjan Nord 3 et Tohui Antoinette, en qualité de directeur régional des impôts de Korhogo.

Sous la coupole du ministère de l’Economie et des finances, des « ajustements ont été portés aux dernières nominations adoptées par le Conseil des ministres en sa séance du 15 janvier 2020 », selon M. Sidi Touré, soulignant que la liste complète sera publiée dans la presse ultérieurement.

Côte d’Ivoire: des modalités de recouvrement de la CMU identifiées en milieu agricole

Plusieurs modalités de recouvrement dans le cadre de la Couverture maladie universelle (CMU) visant les populations en milieu agricole en Côte d’Ivoire, ont été identifiées mardi à Abidjan, lors d’un atelier sur l’état des lieux des initiatives de protection sociale en zone rurale.L’atelier, « sponsorisé » par le Bureau de l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en Côte d’Ivoire, a réuni les acteurs du monde agricole et des partenaires techniques et financiers autour du thème « l’état des lieux des initiatives de la protection sociale en milieu rural ».

Plus de 2,6 millions de personnes sont enrôlées à la CMU et quelque 700 000 cartes distribuées. Selon M. Germain Aguié Amafon, représentant du ministre de l’Emploi et de la protection sociale, «le monde agricole qui crée la richesse, devrait tout naturellement bénéficier de cette protection sociale».   

Dans un exposé, Silué Nanga, le directeur du Laboratoire d’étude sur le droit et le développement de l’université Alassane Ouattara (LEDD-CI) de Bouaké (Centre, Côte d’Ivoire), a dévoilé une étude sur les différents prélèvements pouvant être opérés dans les filières agricoles.

Ces études élaborées pour le compte de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), ont porté notamment sur des cultures de rente : les filières café-cacao, anacarde, hévéa, palmier à huile, coton et la canne à sucre. D’autres études devraient prendre en compte les cultures vivrières. 

L’organisation des filières agricoles est selon M. Silué une clé pour le recouvrement de la prime d’assurance, fixée à 1 000 Fcfa par personnes et par mois. Il a énuméré dans l’écosystème agricole, les acteurs agricoles: les exploitants agricoles, les travailleurs agricoles, les producteurs industriels, les commerçants et les transformateurs. 

L’étude du LEDD-CI recommande le recouvrement à travers le Droit unique de sortie (DUS) pour les filières café-cacao et anacarde, puis le prélèvement par les usiniers pour les secteurs palmier à huile et hévéa. Outre cela, les participants ont proposé le recouvrement via les coopératives et les mutuelles des communautés rurales.

M. Samy Gaiji, représentant de la FAO en Côte d’Ivoire, s’est félicité de l’étude du LEDD-CI qui montre qu’un prélèvement sur les bénéfices qui sont engendrés par le producteur dans le circuit commercial et réinjecté dans la protection sociale, peut couvrir les risques sanitaires des acteurs agricoles.   

La FAO, dira-t-il, voudrait intégrer la protection sociale dans tous ses projets. Toute chose qui a motivé l’intérêt de l’institution à considérer la protection sociale dans son portefeuille d’activité en vue de donner une assurance santé au monde agricole qui n’a pas accès à la protection sociale. 

Dans ce contexte, l’organisation est en discussion avec l’Etat de Côte d’Ivoire pour intégrer la composante protection sociale dans les projets de la FAO tant au niveau des communautés locales, des associations agricoles que des coopératives agricoles, a-t-il insinué.

Selon M. Samy Gaiji, la protection sociale est un moyen de résilience des personnes vulnérables qui travaillent dans le domaine agricole. La FAO veut de ce fait assurer la prise en charge sanitaire des populations agricoles à travers la Couverture maladie universelle (CMU) initiée depuis 2014 par l’Etat ivoirien.

Elle veut en outre promouvoir les mécanismes et les politiques sociales en vue de l’autonomisation des populations et favoriser de nouvelles opportunités génératrices de revenus tout en soutenant les agriculteurs et les ménages ruraux à surmonter les contraintes financières.

En Côte d’Ivoire, 60% de la population active vit de l’agriculture et contribue au Produit intérieur brut à plus de 22%. Ce qui dénote de l’importance de travailler sur la protection sociale dans le domaine agricole. Cet atelier vise notamment à développer des services de protection sociale plus adéquats.

La Couverture maladie universelle est actuellement dans sa phase de généralisation. Durant deux jours, les participants à cet atelier devront peaufiner les modèles de recouvrement des primes d’assurance en milieu agricole aux fins de les reverser à la CNAM.

La Mauritanie sur le point d’appliquer l’accord de libre-échange avec la Cedeao (Ghazouani)

La Mauritanie va bientôt appliquer l’accord de libre-échange avec la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (Cedeao ), a déclaré le président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouan.Le chef de l’Etat qui n’a pas fixé de date a fait cette annonce lundi à Rosso (200 kilomètres au sud de Nouakchott) au cours d’une réunion avec des agriculteurs au terme d’une visite d’une journée dans la région qui lui a permis de lancer un important programme agricole.

L’accord avec la Cedeao  est important pour les travailleurs persévérants et soucieux de la qualité de leur production mais il ne sert pas, en revanche, les paresseux, a-t-il mis en garde.

Le chef de l’Etat mauritanien a appelé ses concitoyens à se préparer à entrer dans ce marché pour exporter l’excédent de production en matière d’agriculture, d’élevage, de pêche etc….

Il faut trouver un débouché pour les denrées produites localement, a-t-il incité, soulignant que le manque de vigilance et de compétitivité ne sert pas les règles du marché libre.

On ne peut tirer profit de ces règles que si on développe la qualité de notre production, a insisté M. Ghazouani.