Vives réactions après l’exécution d’un condamné à mort au Botswana

Le Botswana a essuyé de sévères critiques des groupes de la société civile et des diplomates étrangers pour sa décision de continuer à appliquer la peine de mort.Cela fait suite à l’annonce récente par les autorités pénitentiaires du pays que le condamné à mort, Mooketsi Kgosibodiba a été exécuté.

Le groupe local de défense des droits de l’homme, DITSHWANELO a déclaré avoir noté « avec inquiétude et une grande déception » l’exécution de Kgosibodiba.

« DITSHWANELO reste opposé à la peine de mort et condamne son utilisation comme moyen de punition. Nous réaffirmons que notre gouvernement devrait prendre l’initiative de condamner et non pas d’utiliser lui-même la force », a déclaré la directrice de l’organisation, Alice Mogwe.

La délégation de l’Union européenne au Botswana et les chefs de mission de l’Australien et du Canada ont déclaré, après l’exécution de Kgosibodiba, « qu’ils réaffirment leur ferme opposition à la peine capitale en toutes circonstances ».

« Nous continuons d’appeler le Botswana à lancer un débat public sur le recours à la peine de mort, comme le gouvernement du Botswana l’a déjà accepté lors de l’Examen périodique universel du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies en janvier 2018 », ont-ils déclaré dans un communiqué.

Les diplomates ont déclaré que leurs pays « sont prêts à partager notre expérience du processus d’abolition de la peine de mort ».

Lutte contre le braconnage : le Botswana peut-il sauver ses rhinocéros ?

Le braconnage gagne du terrain au Botswana et, malgré les efforts déployés par les autorités pour lutter contre le fléau, les populations de rhinocéros noirs et blancs qui sont estimés à environ 400, ne cessent de diminuer. Les abattages des pachydermes sont tels que plusieurs défenseurs de l’environnement affichent leur pessimisme en se demandant si le Botswana ne va pas perdre dans un proche avenir ses rhinocéros.Pourtant, jusqu’ici, la lutte menée contre le braconnage par les autorités avait permis de protéger les animaux qui trouvaient au Botswana un havre de paix. En collaborant avec le gouvernement sud-africain et les agences de protection de la nature de ce pays, le Botswana était presque parvenu à réaliser la tolérance zéro contre le braconnage.

Relâchement coupable ou bonne parade des braconniers ? Toujours est-il que ces derniers ont repris récemment du service, se mettant à abattre de plus belle les rhinocéros.

Selon un haut responsable de l’Etat, des braconniers ont en moins d’un mois tué six pachydermes dans la principale concession touristique du pays, située au sud.

Pour sa part, le Coordonnateur du département de la faune sauvage et des parcs nationaux, Mmadi Reuben, a reconnu que le pays avait perdu en quelques mois environ 16 rhinocéros. Dans ce lot, six rhinocéros sont tombés sous les balles des braconniers, entre octobre et novembre 2018.

Reuben lie cet essor du braconnage à la décision prise par les autorités de relocaliser des rhinocéros noirs et blancs en provenance de pays voisins. Vu la sécurité qu’offrait aux pachydermes le Botswana, l’Afrique du Sud, notamment, y avait déplacé ses rhinocéros.

Cela a eu pour conséquence un accroissement des rhinocéros, a fait remarquer Reuben, soulignant toutefois que dès que la sécheresse provoquée par El Nino s’est installée dans le pays un problème de survie s’est posé.

Contraints de fuir les zones sécurisées pour trouver ailleurs de l’eau et de la végétation, certains animaux ont pu se retrouver nez à nez avec des braconniers à la gâchette facile, a expliqué Reuben.

Ironie du sort, a-t-il relevé, beaucoup de ces animaux abattus avaient été rapatriés d’Afrique du Sud par mesure de protection contre les braconniers.

Le Coordonnateur du département de la faune sauvage et des parcs nationaux a également fait état d’une autre cause de la recrudescence du braconnage : la demande croissante de cornes de rhinocéros émanant des pays asiatiques.

Face à la situation, le gouvernement a, d’une part, lancé une campagne de sensibilisation consistant à demander aux populations vivant dans les zones où se trouvent les rhinocéros de signaler aux autorités toute présence d’individus suspects

« On leur a expliqué que dès qu’ils soupçonnaient de tels individus de préparer quelque chose, ils doivent informer les forces de l’ordre qui surveillent le mouvement de ces animaux », a expliqué Reuben.

D’autre part, a-t-il ajouté, le gouvernement a renforcé la surveillance des mouvements des rhinocéros en vue de tuer dans l’œuf toute velléité de braconnage.

Lors de son discours sur l’état de la Nation prononcé le 18 novembre dernier, le Président Mokgweetsi Masisi a fait part de sa préoccupation avant de promettre que son gouvernement allait continuer à renforcer ses capacités en vue de lutter plus efficacement contre le braconnage et la traite des espèces sauvages.

Dans ce combat, il peut compter sur l’organisme « Rhinos sans frontières » qui a annoncé récemment sur son site Web avoir procédé, en collaboration avec le gouvernement du Botswana et certains groupes de défense de la nature, à l’étiquetage des rhinocéros sauvages dans le Delta d’Okavango.

Grâce à cette opération consistant notamment à faire des marques sur les oreilles des rhinocéros et à prélever leur ADN, chaque pachyderme peut faire l’objet d’un suivi.

L’opposition botswanaise accuse les RG d’avoir influencé les résultats des élections

Le leader de l’opposition botswanaise, Dumelang Saleshando, a déclaré mercredi que l’agence de renseignement et d’autres appareils de l’État sont complices du truquage présumé des élections générales du mois dernier.« Pour la première fois dans l’histoire de notre pays, les principales institutions étatiques, à savoir la Direction du renseignement et de la sécurité (DIS) et les services fiscaux unifiés du Botswana, ont joué un rôle clé en influençant le résultat des élections générales de 2019 », a déclaré Saleshando, en réponse au discours du président Mokgweetsi Masisi au parlement.

Il a allégué que Peter Magosi, chef de la DIS, a fait des déclarations publiques au sujet de la base de données de la Commission électorale indépendante et des élections générales de 2019, ce qui « montre sa volonté et son intention d’interférer dans le processus électoral ».

« Le rôle de la DIS dans les élections générales de 2019 a entaché la crédibilité des résultats des élections », a-t-il déclaré.

Le président du principal de l’opposition, l’Umbrella for Democratic Change, Duma Boko a annoncé l’intention de son parti de contester les résultats du scrutin pour cinq circonscriptions de la capitale, Gaborone, qui ont été remportées par le Parti démocratique du Botswana (BDP, au pouvoir).

Magosi a nié l’implication de la DIS dans les résultats du scrutin, affirmant que l’agence est non partisane.

Le BDP, qui a remporté 38 des 57 sièges parlementaires en lice aux élections du 15 octobre, a rejeté les accusations de fraude électorale.

Le Botswana irrité par le refus de CITES de lever l’interdiction du commerce de l’ivoire

Le Président du Botswana, Mokgweetsi Masisi, a critiqué la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES, sigle anglais) et sa décision de rejeter la proposition de son pays de reprendre le commerce de l’ivoire.Dans son message sur l’Etat de la Nation prononcé devant le parlement lundi soir, Masisi a indiqué que la CITES, lors de la 18ème Conférence des parties (COP 18) organisée à Genève en Suisse en août dernier, avait rejeté une proposition d’autoriser un commerce contrôlé de l’ivoire présentée par le Botswana et ses voisins de l’Afrique australe, la Namibie et le Zimbabwe.

Il a ajouté que la proposition, soumise conjointement par le Botswana et d’autres Etats de l’aire de répartition des éléphants, dont les populations d’animaux sont inscrites à l’Annexe II de la CITES, avait demandé l’autorisation de reprendre le commerce de l’ivoire. La proposition a été rejetée par la COP18.

« Le refus de la communauté internationale de reconnaître que la conservation et la gestion des éléphants ont un impact considérable sur les moyens de subsistance de la communauté et que la protection des éléphants contre le braconnage pourrait saper les efforts exceptionnels de conservation déployés par la région de l’Afrique australe », a déclaré Masisi.

Dans le même ordre d’idées, il a déclaré qu’après la décision de rétablir la chasse en avril 2019, le gouvernement du Botswana s’emploie actuellement à élaborer des lignes directrices pour orienter la chasse.

« La chasse aux citoyens a repris en 2019 et il est prévu que la même chose sera étendue aux zones de confiance et aux concessions communautaires en avril 2020. En prévision de la chasse communautaire, des quotas seront émis d’ici décembre 2019 afin de permettre la commercialisation avant la saison de chasse de 2020 », a déclaré Masisi.

Le Botswana et De Beers gardent secret le contenu de leurs négociations sur les diamants

Le gouvernement du Botswana et le groupe De Beers, l’acteur majeur du secteur des diamants, ont refusé de divulguer les détails des négociations en cours sur les accords de production et de vente entre les deux parties.Le patron de De Beers, Bruce Cleaver, a déclaré que les informations ne seront rendues publiques qu’après la signature des accords.

Selon Cleaver, les parties en négociations, composées de l’équipe de De Beers et de hauts fonctionnaires botswanais, travaillent à la recherche d’un compromis équitable à toutes.

La secrétaire général du ministère des Ressources minérales, des Technologies vertes et de la Sécurité énergétique, Mmetla Masire, a également refusé de donner des détails sur les négociations, insistant sur le fait qu’elles sont confidentielles.

« Permettez-moi de me hâter d’ajouter que, même si certains aspects de l’accord peuvent rester confidentiels, même après leur signature, ils seront structurés de manière à être ouverts et équitables pour toutes les parties », a-t-il déclaré.

Neo Moroka, le Directeur résident du groupe De Beers au Botswana, a repris les mêmes propos selon lesquels les détails des négociations ne concernent que les deux parties et n’attendent que leur approbation.

Les partis de l’opposition botswanaise ont décrié le secret autour des négociations et appelé le gouvernement et De Beers à livrer au public les détails des entretiens.

L’opposition du Botswana va contester les résultats des élections

Les partis d’opposition du Botswana ont annoncé, mercredi, l’introduction d’un recours pour contester devant la Cour suprême les résultats des élections générales du 23 octobre 2019 après des soupçons d’irrégularités.Le Parti démocratique du Botswana (BDP, au pouvoir) a gagné les élections après avoir remporté 38 des 57 sièges parlementaires en lice et le principal parti d’opposition, l’Umbrella for Democratic Change (UDC), a terminé deuxième avec 25 sièges.

Le Front patriotique botswanais (BPF) a obtenu trois sièges, alors que l’Alliance pour les progressistes n’a obtenu qu’un seul siège.

Le président du BPF, Biggie Butale a déclaré aux journalistes à Gaborone que son parti ainsi que d’autres partis d’opposition sont en train de préparer des recours pour contester les résultats des élections législatives. Il a déclaré que les partis d’opposition estiment qu’il y avait des irrégularités, ce qui a profité au BDP.

« Par exemple, quand vous regardez le mode de scrutin, en particulier la marge dans le sud du pays, c’est choquant. Jamais auparavant le parti au pouvoir n’avait gagné avec une marge de plus de 3.000 à Gaborone, une région cosmopolite. Il y a eu des fraudes massives pendant les élections générales », a déclaré M. Butale.

Botswana : l’opposition crie au scandale et dénonce un truquage des élections

Les tensions autour des élections qui viennent de s’achever au Botswana, ont été provoquées par la principale opposition, Umbrella for Democratic Change (UDC), qui accuse le Parti démocrate du Botswana (BDP, au pouvoir) d’avoir manipulé les résultats du vote.Selon les chiffres publiés par la Commission électorale indépendante, le BDP a remporté 38 sièges sur 57, tandis que l’UDC, une coalition de partis, a remporté 15 sièges et le Front patriotique du Botswana nouvellement formé a obtenu trois sièges. L’Alliance des Progressistes ne devrait obtenir qu’un seul siège après les élections du 23 octobre.

Le résultat obtenu a permis au président Mokgweetsi Masisi de conserver le pouvoir.

Le porte-parole de l’UDC, Moeti Mohwasa, a déclaré: « … il y a des divergences et des irrégularités flagrantes qui, à notre avis, ont conduit à des résultats frauduleux et nous ne pouvons  pas considérer ces résultats comme vraies, correctes et équitables ».

« Dans le même ordre d’idées, nous tenons à informer nos membres, sympathisants et sympathisants que le processus de collecte de preuves est en cours et qu’il sera ensuite informé de la marche à suivre », a indiqué Mohwasa dans un communiqué.

Selon Mohwasa, avant les élections de la semaine dernière, la coalition de l’opposition avait mis en garde la Commission électorale indépendante et les observateurs étrangers contre « certains cas et comportements troublants ».

Le BDP a toutefois rejeté les revendications de l’UDC qu’il considère comme sans fondement.

« Nous estimons que les élections du 23 octobre ont été libres et équitables. Et c’est aussi la conclusion faite par les différentes missions d’observation des élections pour qui le scrutin a été libre et transparent », a déclaré le BDP dans un communiqué.

Les résultats du vote ont été approuvés par les observateurs de la SADEC (Communauté de développement de l’Afrique australe) et de l’Union africaine.

Mokgweetsi Masisi élu président du Botswana

Mokgweetsi Masisi, chef du Parti Démocratique du Botswana (BDP), a été élu à la présidence de ce pays de l’Afrique australe pour un mandat de cinq ans, a annoncé ce vendredi le Juge en chef Terrence Rannowane, rendant compte du dépouillement des élections générales au Botswana qui se sont déroulées mercredi dernier.« Le Parti Démocratique du Botswana (BDP) a remporté 29 des 57 sièges du parlement contre 17 pour l’opposition combinée. J’ai donc l’honneur d’annoncer à la nation et au monde entier que Mokgweetsi Masisi a été élu président de la République du Botswana », a notamment déclaré Terrence Rannowane.

Il s’agit, certes, de «résultats partiels », mais en l’état actuel des choses, a-t-il souligné, le BDP est assuré d’une victoire incontestable.

Au Botswana, le chef de la formation politique ayant le plus grand nombre de sièges au parlement, devient automatiquement président de la République.

Mokgweetsi Eric Keabetswe Masisi, 58 ans, assurait l’intérim à la présidence du pays depuis avril 2018, à la  suite de la démission de Ian Khama, motivée par le fait que la Constitution du Botswana, indépendant depuis 1966, limite à dix ans le mandat du chef de l’État.

Le BDP, même s’il a réussi à s’emparer de toutes les circonscriptions de la capitale Gaborone et de ses environs tenues jusque-là par l’opposition, a néanmoins perdu du terrain dans certains de ses bastions, principalement dans le centre du pays.

Elections générales au Botswana : report de la publication des résultats

La publication des résultats des élections générales du 23 octobre 2019 au Botswana a été reportée, a annoncé, jeudi à Gaborone, un haut responsable de la Commission électorale indépendante (CEI).Osupile Maroba, porte-parole de la CEI s’est confié à des journalistes dans la capitale, indiquant que les résultats sont retardés en raison d’un certain nombre de facteurs, dont le protocole.

Il a ajouté que l’autre facteur porte sur le fait que les politiciens veulent s’assurer que la procédure prévue est suivie, ce qui pourrait faire pression sur les fonctionnaires de le CEI, d’où le retard de la publication des résultats.

L’Umbrella for Democratic Change (UDC, opposition) qui a le soutien de l’ancien président Ian Khama, a fait une percée dans le fief du Parti démocratique du Botswana (BDP, au pouvoir), dans le centre du pays.

Elections au Botswana : la police s’insurge contre les fake news

La Direction du renseignement et de la sécurité (DIS) du Botswana s’est dite préoccupée par ce qu’elle a qualifié de campagne concertée visant à désinformer le public d’une conspiration présumée des institutions gouvernementales pour influencer le résultat des élections générales de ce 23 octobre 2019.Selon le porte-parole de la DIS, Edward Robert il existe un plan élaboré pour discréditer l’agence de renseignement et les autres institutions gouvernementales impliquées dans l’administration électorale en diffusant des mensonges par le biais des réseaux sociaux.

« La DIS a déjà mis en garde le public contre les efforts déployés par des individus qui mènent des campagnes de désinformation sophistiquées et bien sponsorisées dont le but est de donner l’impression qu’il y a un état de chaos avant les élections au Botswana », a déclaré Robert.

« La tactique, a-t-il expliqué, consiste à créer des complots dans lesquels les institutions publiques sont présentées comme des corrompues, incompétentes et hautement politisées ».

« Les dernières tentatives de ce genre sont des messages tendancieux dans les réseaux sociaux, dans lesquels de faux comptes d’organes de presse sont créés et des messages décrivant la DIS, entre autres institutions, comme étant impliquée dans des tactiques sournoises destinées à compromettre l’intégrité du scrutin », a-t-il déclaré.

Les fake news sont un type de journalisme ou de propagande qui consiste en une désinformation délibérée ou des canulars diffusés par les médias d’information traditionnels ou les médias en ligne.

Les déclarations de Robert interviennent après que près d’un million de Botswanais ont voté pour élire directement les membres du Parlement et, indirectement, le président. Le chef du parti ayant obtenu le plus grand nombre de voix au Parlement devient automatiquement le président.

La période précédant le scrutin de mercredi a été caractérisée par des allégations d’ingérence de la DIS dans la gestion des élections, ce qui a poussé le principal dirigeant de l’opposition, Umbrella for Democratic Change, à menacer de rejeter tout résultat entaché de fraude.

Des centaines de milliers de botswanais ont voté mercredi lors d’élections générales considérées comme le premier véritable test pour le Parti démocratique du Botswana (BDP) au pouvoir depuis son indépendance en 1966.

Les bureaux de vote ont ouvert à 6h30 (4h30 GMT) dans tout le pays. Selon la Commission électorale indépendante, plus de 900.000 Botswanais sont inscrits sur les listes électorales. Les bureaux de vote devraient fermer à 19 heures, heure locale.

Le principal parti d’opposition, Umbrella for Democratic Change (UDC) dirigé par Boko Duma espère renverser le BDP du président Mokgweetsi Masisi.

La domination du BDP est également contestée par le nouveau Front patriotique du Botswana (BPF), qui est dirigé par l’ancien ministre adjoint Biggie Butale et bénéficie du soutien de l’ancien président du Botswana Ian Khama.

Outre Masisi, Duma et Butale, un quatrième candidat à la présidence est dans la course. Il s’agit de Ndaba Gaolathe de l’Alliance pour les progressistes.

Khama s’est brouillé avec son successeur et a fait campagne pour l’opposition afin de renverser le BDP (qui a été formé par son père et le président fondateur du Botswana, Sir Seretse Khama, dans les années 1960).

Khama, qui a été président et chef du BDP de 2008 à 2018, s’est séparé du parti au pouvoir après une altercation avec Masisi, qui ne voulait pas continuer à « recevoir des ordres » de lui.

Le pays utilise un système électoral uninominal majoritaire à un tour pour l’élection des députés.

Le Parlement du Botswana compte 63 sièges, dont 57 sont pourvus au suffrage direct. Quatre sièges sont réservés au parti majoritaire au Parlement, tandis que le président et le Procureur général en sont membres d’office.

Le Botswana secoué par des allégations de financement du terrorisme

Le Botswana est secoué par des allégations de financement du terrorisme quelques heures avant la tenue des élections générales qui s’annoncent serrées dans ce pays riche en diamants, a appris APA mardi.Welheminah Mphoeng Maswabi, ancienne employée de la Direction des services de renseignement et de sécurité (DIS), qui a demandé au tribunal de ne pas la placer en détention provisoire, aurait facilité la commission d’un acte de terrorisme en transférant 250.000 dollars à l’ancien directeur de la DIS, Isaac Seabelo Kgosi qui, le 15 janvier 2019, avait menacé de commettre des actes de terrorisme contre le Botswana.

Mme Maswabi a récemment comparu devant la Haute Cour de Gaborone, mais l’affaire a été jugée à huis clos. Elle est également accusée de faux et usage de faux et possession présumée de plusieurs passeports. Elle comparaîtra devant le tribunal le 29 octobre.

L’accusation a soutenu que l’affaire devrait être reportée jusqu’à ce que les dossiers nécessaires soient disponibles.

La partie civile a déclaré qu’il faudrait lui donner le temps d’évaluer les conditions de la mise en liberté sous caution.

Botswana : hausse des salaires des fonctionnaires

Le gouvernement du Botswana a annoncé, lundi, une hausse des salaires des fonctionnaires et d’autres mesures pour améliorer les conditions de travail, à quelques jours des élections générales prévues pour le 23 octobre 2019.Goitseone Mosalakatane, cheffe de la Direction de la fonction publique a déclaré que le gouvernement et les syndicats de la fonction publique ont conclu avec succès des négociations qui permettraient aux employés les moins bien payés d’obtenir une augmentation rétroactive au 1er octobre. L’accord concerne les fonctionnaires de classes salariales A3 à D1.

Selon Mme Mosalakatane, les grades A3 à B5 recevront une augmentation de 50 dollars par mois, tandis que ceux des grades B4 à C4 auront droit à 40 dollars par mois et ceux des grades C3 à C1, à 35 dollars par mois. Les employés des grades D4 à D1 vont recevoir un supplément de 30 dollars par mois.

Elle a déclaré que le gouvernement a également accepté d’augmenter sa contribution aux prestations d’aide médicale pour les employés des grades A et B de 50 à 80% à compter du 1er octobre.

Botswana : Pourquoi Khama ne souhaite pas la victoire de son successeur

L’ancien président du Botswana, Ian Khama, a appelé dimanche soir les Botswanais à ne pas voter pour le Parti démocrate du Botswana (BDP), au pouvoir, déclarant que si son ancien parti remportait les élections du 23 octobre, lui et d’autres dirigeants seraient jetés en prison.Au début de l’année, le très influent ancien président a quitté le parti que son père, également ancien président, Sir Seretse Khama, avait fondé dans les années 1960, invoquant des divergences de vues sur des problèmes de gouvernance avec son successeur, le président choisi, Mokgweetsi Masisi.

Ce dernier a depuis révélé qu’il avait refusé lorsque son prédécesseur lui avait demandé de rester président du BDP et principal animateur du parti lors des élections générales de 2019, après son départ en avril de l’année dernière.

Suite à ce désaccord et à d’autres problèmes de gouvernance, tels que le limogeage du responsable influent du renseignement, Isaac Kgosi, et le renversement de certaines politiques de Khama, tels que la levée de l’interdiction de chasser et la réduction de la taxe sur l’alcool, l’ancien président et son jeune frère, paru ailleurs ancien ministre Tshekedi Khama a depuis changé de camp et se bat maintenant dans le camp opposé.

Khama, parrain de la branche du BDP appelée Front patriotique du Botswana, a présenté dimanche dernier Tshekedi comme candidat parlementaire à la circonscription de Serowe, leur village d’origine.

« Ce n’est pas le BDP que nous connaissions auparavant. Si vous votez BDP, ils vont nous emprisonner, alors n’essayez même pas de voter pour lui », a déclaré Khama en apportant son soutien à la coalition de l’opposition, dénommée Umbrella for Democratic Change, dirigé par l’avocat Duma Boko. 

Khama, un critique acharné de l’opposition durant son règne, a déclaré : « Le 24 octobre, nous célébrerons l’ascension de Duma Boko à la présidence du Botswana ».

Khama, qui est également le chef suprême de l’une des tribus les plus influentes du pays, les Bagammangwato a expliqué à de nombreux électeurs potentiels que le BDP, fondé par son père et qui avait dirigé le pays depuis son indépendance en 1966, se mourait.

« Le parti du père fondateur de la république n’est plus. Il est mort », a déclaré Khama en exhortant les électeurs à voter là où le BDP n’a pas présenté de candidats.

Serowe et les villages environnants situés dans le district central du Botswana, où Khama est un personnage influent, devraient être le facteur décisif des élections générales de cette année, car c’est endroit reste le fief historique du BDP.

Le président botswanais promet de céder le pouvoir s’il perd la présidentielle

Le président Mokgweetsi Masisi s’est engagé à accepter sa défaite et à se rendre le pouvoir en cas de perte de l’élection présidentielle prévue le 23 octobre 2019.Lors d’une réunion tenue mercredi à Ramotswa, à une trentaine de kilomètres de la capitale Gaborone, Masisi a déclaré aux villageois qu’il accepterait le résultat des élections du 23 octobre.

« Si je perds les élections de 2019, je me retirerai et je passerai le relais au prochain gouvernement. Je ne vais pas harceler mon successeur et faire des choses étranges », a-t-il promis.

Bien qu’il n’ait pas mentionné de noms, on soupçonne qu’il se moquait de son prédécesseur, l’ancien président Ian Khama, qui a été accusé d’avoir tenté de « gouverner depuis la tombe » après que les deux hommes se sont affrontés sur des questions de gouvernance.

Masisi a appelé tous les candidats aux élections et leurs partisans à recevoir les résultats pacifiquement.

« Notre pays est reconnu comme l’un des pays les plus pacifiques du monde. Pouvons-nous poursuivre cette tradition ? Aujourd’hui, je suis prêt à accepter tous les résultats des élections. S’il m’arrivait de perdre, je quitterai la présidence sans tracasser le vainqueur », a-t-il déclaré.

Le Parti démocratique du Botswana au pouvoir est confronté à une concurrence féroce de la part d’une coalition de partis d’opposition appelée Umbrella for Democratic Change.

Le Botswana vise une croissance économique de 6% en 2020

Le Botswana qui envisage de passer du statut de pays à revenu intermédiaire à celui de pays à revenu élevé, devrait voir son économie enregistrer une croissance de 6% en 2020, a appris APA mardi à Gaborone.Selon un document de stratégie budgétaire consulté par APA, « les domaines d’intervention du budget 2020/2021 comprennent des efforts pour augmenter la croissance économique de 6% en moyenne par an ».

La Banque africaine de développement (BAD) avait précédemment indiqué que les perspectives de croissance à moyen terme du Botswana étaient favorables, avec une croissance du PIB réel projetée à 3,8% en 2019 et 4,1% en 2020.

Dans le même document, le gouvernement du Botswana a révélé que les prévisions s’inscrivaient dans le contexte de l’aspiration du pays à passer d’un pays à revenu moyen à un pays à revenu élevé.

Les autorités de Gaborone ont déclaré que pour atteindre l’objectif de la transition vers un pays à revenu élevé, elles visent « la réduction du taux de chômage vers l’objectif de la Vision 2036 à un chiffre, en particulier chez les jeunes ; l’adoption du programme national de transformation dans le but d’accroître la compétitivité des industries locales sur les marchés internationaux ».

Pour stimuler les investissements du secteur privé et accroître la productivité des investissements économiques, le gouvernement du Botswana prévoit d’investir dans des infrastructures à fort impact, de mettre en place un environnement réglementaire sain et promouvoir le développement des compétences.

Le Botswana délivre 86 permis de chasse à l’éléphant

Le Département de la faune sauvage et des parcs nationaux du Botswana a délivré 86 licences pour la saison de chasse à l’éléphant 2019, a annoncé vendredi un responsable du service.Le chef par intérim du Département de la faune et des parcs nationaux, Cyril Taolo a déclaré que la délivrance des licences faisait suite à une tombola organisée dans tout le pays, à laquelle ont participé des habitants.

« Nous avons délivré 86 licences et nous sommes en train d’avertir ceux qui ont gagné », a déclaré Taolo.

Il a ajouté que son bureau continue à examiner le quota attribué à la chasse, soulignant qu’en général, quelque 400 permis sont délivrés pour la chasse.

Le ministère de la Conservation des ressources naturelles et du tourisme a déjà annoncé l’ouverture de la saison de chasse 2019, qui court jusqu’en janvier 2020.

L’ONU salue la décision du Botswana de fournir gratuitement des ARV aux migrants

L’ONUSIDA a salué la décision du Botswana d’étendre le traitement gratuit du VIH aux résidents étrangers dans le cadre d’un changement de politique majeur qui comble une lacune importante dans la réponse du pays à l’épidémie.

« Je félicite le Botswana d’avoir étendu la gratuité des traitements aux résidents étrangers vivant avec le VIH », a déclaré jeudi la Directrice exécutive de l’ONUSIDA, Gunilla Carlsson dans un communiqué, estimant que cette décision est « un autre exemple du leadership du Botswana et de sa détermination à ne laisser personne de côté dans la réponse au VIH ».

Selon Mme Carlsson, le ministère de la Santé et du bien-être du Botswana a étroitement collaboré avec l’ONUSIDA, le Plan d’urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida, l’Organisation internationale pour les migrations, d’autres organismes des Nations Unies et d’autres partenaires de développement pour élaborer cette nouvelle politique.

En vertu de cette politique, le gouvernement du Botswana publiera une directive spéciale pour permettre aux établissements de santé de fournir des traitements à toutes les personnes vivant avec le VIH qui résident dans le pays.

On estime à 30.000 le nombre de résidents étrangers vivant avec le VIH au Botswana, mais moins d’un quart d’entre eux ont actuellement accès à un traitement.

De nombreux résidents étrangers n’ont pas les moyens d’acheter des médicaments ou de rentrer chez eux pour obtenir une aide médicale.

Le Botswana a le troisième taux de prévalence du VIH le plus élevé au monde, où plus d’un adulte de 15-49 ans sur cinq vit avec le virus.

En 2016, le pays a adopté une stratégie de traitement universel en offrant un traitement gratuit à tous ses citoyens vivant avec le VIH, une mesure qui a donné des résultats significatifs.

Les décès liés au Sida ont diminué d’un tiers, les nouvelles infections à VIH ayant diminué de 36% au cours des dernières années.

L’ONU presse le Botswana de signer un traité sur les droits culturels

Le Rapporteur spécial des Nations Unies sur les questions relatives aux minorités, Fernand de Varennes a exprimé sa déception devant la non-signature par le Botswana du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels.Dans un rapport parcouru mercredi par APA, M. de Varennes a noté que si le Botswana n’est pas un État partie signataire de ce pacte, diverses dispositions de la Constitution du pays et d’autres textes législatifs les reconnaissent implicitement.

« Le Rapporteur spécial est déçu que le Gouvernement n’ait pas commencé à envisager la signature et la ratification du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels et de son Protocole facultatif », a déclaré M. de Varennes.

Il a déclaré que l’explication du gouvernement quant à la raison pour laquelle le PIDESC et son Protocole facultatif n’ont pas été ratifiés indique que le Botswana a l’ambition de respecter, protéger et réaliser les droits contenus dans le Pacte et reconnaît déjà l’importance de certaines des dispositions dans ses lois nationales.

« Bien que le Botswana puisse actuellement se considérer comme dans l’impossibilité de ratifier le pacte et son Protocole facultatif car, il n’est pas encore en mesure d’en appliquer les dispositions, le Rapporteur spécial indique clairement que la ratification de celui-ci est une étape nécessaire pour que le gouvernement réalise son ambition de garantir ces droits », a déclaré de Varennes.

Lors de sa visite dans ce pays d’Afrique australe, le gouvernement du Botswana a indiqué au rapporteur spécial qu’il n’envisage pas actuellement de ratifier ce traité et son protocole facultatif.

Mais, M. de Varennes a rappelé que ce pacte est un cadre pour guider les États parties vers la réalisation progressive des droits culturels.

Botswana : la sécheresse menace de décimer le bétail et les animaux sauvages

Confronté à des sécheresses fréquentes et de plus en plus hostiles qui ont emporté plusieurs de ses bovins et d’autres appartenant à des éleveurs traditionnels, Leungo Dirang perd lentement confiance dans l’élevage.Ses craintes et sa perte de confiance dans les activités agricoles ne sont pas sans fondement. En effet, plus de 38.000 bovins et plus de 2.000 hippopotames ont été touchés, tandis que plusieurs hectares de cultures ont flétri du fait de la sécheresse.

Au lieu de se réjouir d’un regain d’espoir suscité par l’annonce récente d’une amélioration probable des précipitations pour la prochaine saison 2019-2020, Dirang et d’autres éleveurs estiment que les conditions météorologiques extrêmes actuelles devraient persister.

“Durant ma jeunesse, je rencontrais des problèmes tels que le réchauffement de la planète et le changement climatique dans les manuels scolaires et je pensais que c’était des choses qui ne pourraient se produire que dans le monde occidental”, a déclaré Dirang, un diplômé du premier cycle.

Selon Thato Raphaka, Secrétaire général du ministère de l’Environnement et de la Faune, la sécheresse actuelle a gravement affecté le bétail et la faune dans la partie nord-ouest du Botswana, autour du lac Ngami, situé à environ 1.000 kilomètres de la capitale Gaborone.

Il a révélé que le lac Ngami, qui fournit de l’eau à des milliers d’hippopotames, d’éléphants et de bovins, a vu son eau de surface s’assécher lentement, créant ainsi de l’argile miroitante et collante.

« Environ 38.000 têtes de bétail dépendent des eaux du lac Ngami, mais les animaux ont été frappés par une sécheresse invalidante », a déclaré le responsable, ajoutant que le bétail et les animaux sauvages ont été piégés par le bourbier ainsi créé.

« Le bétail, constitué principalement de bovins et de chèvres, meurt chaque jour en essayant de se frayer un chemin dans la boue », a-t-il déclaré.

Selon Raphaka, les agriculteurs parcourent désormais de longues distances « dans l’espoir de trouver des prairies plus vertes pour leurs animaux ».

« Certains succombent à la chaleur et des fois, on peut voir les vautours se régalant de leurs cadavres dans la boue du lac asséché », a poursuivi Raphaka.

A Gaborone, la sécheresse a contribué aux niveaux historiquement bas du barrage de la ville, qui est la principale source d’eau courante de la capitale.

A la fin de 2015, la demande en eau à Gaborone avait dépassé l’offre de près de 33 millions de litres par jour.

Le président Mokgweetsi Masisi a déclaré que la saison 2018-2019 serait une année de sécheresse.

Dr Matshidiso Moeti reconduite directrice régionale de l’OMS Afrique pour 5 ans

La Botswanaise Dr Matshidiso Moeti a été désignée pour un second mandat de cinq ans au poste de directrice régionale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Afrique, une fonction qu’elle occupe depuis 2015, rapporte une note d’information transmise mercredi à APA.« Les 47 États membres de l’OMS dans la région Africaine ont désigné le Dr Matshidiso Moeti pour un second mandat de cinq ans au poste de directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique. Le processus de désignation s’est déroulé au cours de la 69è session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique qui est l’instance de prise de décision réunissant les ministres de la santé de tous les États membres», indique la note, soulignant que son second mandat débutera le 1er mars 2020 après la ratification de sa désignation par la 146è session du Conseil exécutif de l’OMS prévue en 2020.

« Je suis très honorée d’avoir été désignée pour un second mandat au poste de directrice régionale de l’OMS. Ces 5 dernières années, j’ai travaillé à transformer le secrétariat de l’OMS pour mieux répondre aux besoins sanitaires de millions d’Africains… Je souhaite qu’ensemble nous relevions encore des défis plus grands au cours des cinq prochaines années », a déclaré Dr Moeti après sa désignation.

Selon elle, le secrétariat de l’OMS est désormais mieux organisé, mieux doté en ressources et mieux équipé pour aider les États africains à détecter les épidémies et à y faire face rapidement tout en garantissant la sécurité sanitaire dans la région. En outre, Dr Moeti s’est engagée à relever les défis sanitaires du continent.

 « Ma vision est que chaque africain, quel que soit son âge, son niveau de revenus, sa situation sociale et son lieu de résidence, puisse jouir d’un bon état de santé et d’un bien-être optimal grâce à l’impulsion donnée par les gouvernements en vue d’assurer la couverture sanitaire universelle», a-t-elle souhaité.

 Pour sa part, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l’OMS a soutenu que le Dr Moeti « a accompli un travail remarquable au cours de ces cinq dernières années ». Il s’est félicité, par ailleurs, de ce que sous sa direction, la région Afrique a fait des « progrès considérables».

Dr Moeti est un vétéran de la santé publique avec 35 ans d’expérience aux niveaux national et international. Elle a rejoint le bureau régional de l’OMS pour l’Afrique en 1999.

Botswana: des sacs à dos solaire au service de l’excellence scolaire

Au Botswana, deux organisations sont venues au secours de milliers d’enfants originaires des zones à faible densité démographique, parcourant presque tous les jours de longues distances pour se rendre à l’école mais ne pouvant pas étudier la nuit à cause de l’absence d’électricité dans leurs foyers ruraux.Le fait que l’approvisionnement en électricité du Botswana soit plombé par la demande croissante en énergie ne résout pas ce problème. Les grands déficits en matière d’électricité sont comblés en effet par les importations.

Face à cette situation, la Fondation Botswana de la First National Bank (FNB) et la Botswana Power Corporation (BPC) ont lancé un programme dans le cadre duquel elles fournissent des sacs à dos solaires et des fournitures scolaires à plusieurs villages et villes dans le but de rendre l’éducation plus accessible et d’enrôler plus d’enfants.

Les deux organisations, en collaboration avec le ministère des Gouvernements locaux et du Développement rural, envisagent de lancer cette semaine l’initiative à l’école primaire de Ramonaka, dans le district de Kgatleng (sud du pays).

Selon la porte-parole du ministère, Nonofo Zwinila, ce lancement fait suite à des lancements récents dans d’autres villages et villes du Botswana.

Le dernier lancement, qui sera effectué par le ministre adjoint des Gouvernements locaux et du Développement rural, Botlogile Tshireletso, aura lieu le 7 août.

« L’objectif principal de cette initiative est de doter les enfants des écoles primaires de zones reculées de sacs à dos solaires afin de soutenir leur apprentissage à la maison », a déclaré Zwinila.

Elle ajoute : « Les élèves des classes supérieures (classes 4-7) dans les écoles sélectionnées recevront un sac à dos solaire équipé d’une lampe, tandis que ceux des classes inférieures (réception selon la norme 3) recevront des fournitures scolaires. Ce don sera ensuite étendu à d’autres districts du pays ».

Les sacs à dos solaires sont fabriqués de manière à ce que les élèves puissent porter confortablement leurs livres à l’école, tandis que le panneau fixé au sac se charge au soleil pendant la journée de sorte que l’ampoule encastrée dans le sac produise suffisamment de lumière pour permettre aux élèves de bien étudier chez eux pendant la nuit.

La FNB Botswana et la BPC ont déclaré s’être engagées conjointement dans une approche unique pour soutenir le développement et la croissance des enfants du primaire pour améliorer leurs performances scolaires.

C’est dans ce contexte que les deux entités ont jugé utile de collaborer pour atteindre un objectif commun, à savoir procurer l’énergie solaire à ceux qui ont besoin de lumière pour se cultiver.

Les partenaires veilleront ainsi à ce que le suivi des performances académiques des étudiants bénéficiaires soit assuré, afin de mesurer l’impact du sac à dos solaire sur l’autonomisation des citoyens.

Kelebogile Disang, le responsable de la FNB au Botswana, a déclaré que la banque était d’avis que l’accès aux sacs solaires contribuerait à améliorer les performances des élèves, car ils seraient en mesure de lire la nuit sans être gênés par le manque de sources de lumière à la maison.

Kesejwang Setlabosha, le responsable de BPC, a pour sa part estimé que cette initiative visait à aider les élèves bénéficiant d’un éclairage de base pour leurs études, dans le but d’améliorer leurs performances académiques.

« C’est également une poursuite de nos efforts pour améliorer la vie des jeunes et une contribution au secteur de l’éducation, vous le savez peut-être, en plus de ces sacs », a-t-elle conclu.

Botswana : des innovations agricoles pour atténuer le changement climatique

Le Botswana a annoncé, mercredi, son intention d’adopter une agriculture respectueuse du climat comme nouvelle méthode pour aider ce pays d’Afrique australe à atteindre la sécurité alimentaire et atténuer les effets du changement climatique, a appris APA mercredi.Pour ce faire, le Botswana a lancé un projet baptisé « Climate Smart Agriculture » qui est parrainé par le ministère du Développement agricole et de la Sécurité alimentaire et le Programme des nations unies pour le développement (PNUD), le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) et le Programme des petites subventions (SGP).

Dans le cadre de ce projet, le Botswana organisera des ateliers dans tout le pays afin de convaincre les agriculteurs d’adopter une agriculture respectueuse du climat.

La porte-parole du ministère du Développement agricole et de la Sécurité alimentaire, Rebecca Fatima Keeme a déclaré qu’il faut adopter la nouvelle méthode d’agriculture pour atténuer les effets de l’agriculture.

Elle a déclaré que les agriculteurs abandonneront progressivement les systèmes agricoles conventionnels car, ils doivent d’abord apprendre la nouvelle méthode. Ainsi, commenceront-ils par de petites parcelles expérimentales, en les séparant les unes des autres.

La méthode « Climate Smart Agriculture » est appliquée par le travail de conservation du sol, le travail réduit ou minimum du sol.

Le Botswana a l’intention de convaincre les agriculteurs d’envisager de changer leurs méthodes de culture, ce qui a été facilité par le fait qu’ils soient très conscients des impacts du changement climatique dans leurs localités.

Le Botswana veut promouvoir l’économie faunique

Le Botswana s’est fermement engagé à faire en sorte que davantage de nationaux occupent une place importante dans l’économie faunique du pays, selon le président Mokgweetsi Masisi.S’adressant à des journalistes à Gaborone, la capitale, M. Masisi a déclaré que le Botswana qui a participé au Sommet économique sur la faune sauvage au Zimbabwe, pays voisin, a décidé de placer ses citoyens au centre de son économie faunique.

« Nous redoublerons également nos efforts en matière d’inclusion à travers la relance de la Gestion communautaire des ressources naturelles (CBNRM). Nous avions perdu toute assurance envers les communautés dans l’économie de la faune. Nous allons continuer à impliquer nos communautés, et cela sera guidé par notre principe de concertation », a promis le chef de l’Etat.

Selon lui, il est important que les systèmes gouvernementaux garantissent les droits de toutes les communautés partageant un habitat avec la faune.

« Nous allons accélérer notre engagement à assurer l’implication de la communauté dans la CGNRM », a ajouté M. Masisi.

Wallican Sarah, une des représentantes de la communauté qui a assisté à la rencontre, a fait part de sa confiance en voyant que Masisi a souscrit à leurs aspirations, mais l’a tout de même invité, ainsi que les autres dirigeants africains, à joindre la parole aux actes.

« En tant que communautés partageant leur habitat avec la faune, nous ne devrions pas être des observateurs lointains. Nous devrions participer à la formulation des politiques », a dit Sarah.

Le PM d’eSwatini fait un atterrissage forcé au Botswana

Un avion transportant le Premier ministre d’eSwatini, Ambrose Dlamini a été contraint, vendredi, d’effectuer un atterrissage d’urgence au Botswana, suite à un problème technique, alors qu’il revenait de la Guinée équatoriale.Le Premier ministre retournait chez lui après un séjour à Malabo, en Guinée équatoriale, où il a assisté aux Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD).

Le porte-parole du gouvernement d’eSwatini, Percy Simelane a confirmé l’information à APA, tout en précisant que les détails de la cause du problème étaient encore flous.

“Nous sommes toujours en train de prendre toutes les dispositions utiles pour que le Premier ministre puisse enfin arriver en eSwatini et nous vous tiendrons informés de l’évolution de la situation”, a-t-il déclaré.

Dlamini devait initialement arriver vendredi à l’aéroport international OR Tambo de Johannesburg, en Afrique du Sud, puis prendre un vol pour son retour au bercail.

Le Botswana va exporter du bœuf en Chine à partir d’octobre

La Commission de la viande du Botswana (BMC) va commencer à vendre du bœuf sur le très lucratif marché chinois à partir d’octobre 2019, a appris APA vendredi.Le Botswana a toujours compté sur le marché des exportations de bœufs de l’Union européenne, mais selon le porte-parole du BMC, Brian Dioka, l’incursion attendue sur l’immense marché chinois fait partie de la stratégie de la Commission visant à élargir son empreinte au-delà de l’UE et de la Norvège.

Il a déclaré que la BMC avait changé de cap et ne voulait plus dépendre des seules conditions du marché unique, mais d’avoir accès à davantage de marchés à croissance économique stable tels que le Moyen-Orient, la Russie et l’Asie.

« L’accord entre le Botswana et la Chine sur le bœuf a été signé. La BMC est prête à exporter du bœuf sur le marché chinois d’ici à octobre », a déclaré Dioka.

Il a ajouté qu’une partie des 40.000 tonnes de viande de bœuf que la BMC exporte chaque année vers l’Afrique du Sud « sera détournée vers la Chine et qu’un plus grand nombre de bovins seront également abattus ».

M. Dioka a exprimé son optimisme sur le fait que l’accord avec la Chine permettrait à la BMC de retrouver sa rentabilité, après avoir subi des pertes pendant un certain temps.

   

Chasse à l’éléphant : 42 West rompt un accord avec le Botswana

La société américaine de relations publiques, 42 West a mis un terme à son contrat avec le Botswana portant sur le développement d’une stratégie de communication qui vise à lutter contre la publicité négative née de la décision de ce pays de l’Afrique australe de lever l’interdiction de la chasse à l’éléphant, a constaté ce lundi APA.Dans un communiqué, 42 West a affirmé que la nature de ses engagements vis-à-vis du Botswana avait été « grossièrement déformée », l’obligeant du coup à mettre fin à la collaboration.

Le gouvernement botswanais avait demandé au cabinet de relations publiques de lutter contre la mauvaise publicité consécutive à sa décision de lever l’interdiction de la chasse à l’éléphant.

42 West est une firme très connue pour son travail dans le secteur du divertissement et représente des célébrités comme Tom Cruise, Meryl Streep, Tom Hanks ou encore Hugh Grant. Cette société devait recevoir du Botswana la coquette somme de 125.000 dollars US (73,4 millions F CFA) pour un contrat de cinq mois.

42 West prévoyait d’élaborer des messages stratégiques pour une nouvelle politique gouvernementale sur la chasse à l’éléphant. Selon des médias américains, ce contrat a mis la firme américaine dans une délicate position puisque des stars d’Hollywood sont opposées à la chasse du pachyderme.

Vers un accord d’exemption de visa entre le Botswana et la Russie

Le Botswana et la Russie vont signer un accord qui prévoit l’exemption mutuelle des obligations de visa pour les citoyens des deux pays afin d’encourager le tourisme, les investissements et le commerce mutuels, a appris vendredi.Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale du Botswana a déclaré que sa ministre Unity Dow devait se rendre en Russie à l’invitation du gouvernement russe pour assister au Forum économique international de Saint-Pétersbourg du 5 au 7 juin.

« Mme Dow aura ensuite des entretiens politiques avec le ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Sergueï Lavrov, et signera un accord portant exemption de visa pour les ressortissants de la République du Botswana et de la Fédération de Russie », indique le communiqué.

Le texte souligne que la ministre va également discuter du Processus de Kimberley avec des représentants du ministère russe des Finances, et rencontrer des représentants du ministère russe de la Culture pour discuter d’un éventuel programme conjoint visant à célébrer le 50e anniversaire des relations diplomatiques entre les deux pays.

Botswana : le changement climatique affecte le cheptel bovin

Le cheptel bovin du Botswana est en déclin à cause du changement climatique, rapporte le quotidien national Dailynews dans sa parution du jour.Selon le quotidien, qui cite le Secrétaire permanent adjoint du ministère de l’Agriculture, Cassius Moreki, le gouvernement est préoccupé par le déclin du cheptel bovin car, cette situation a un effet négatif sur les exportations de viande de bœuf vers l’Union européenne et d’autres marchés étrangers.

Le responsable a déclaré que le changement climatique est un facteur majeur contribuant au déclin du cheptel, affirmant qu’il est nécessaire que les agriculteurs et le gouvernement s’attaquent au mal.

« Cela pourra être réalisé en trouvant des moyens de faire face aux effets du changement climatique », a déclaré M. Moreki, révélant que l’agriculture représente actuellement 2,2% du Produit intérieur brut (PIB) du Botswana, contre plus de 40% du PIB lors de l’indépendance en 1966.

Plus de 80% de la part de l’agriculture dans le PIB est attribué au sous-secteur de l’élevage.

Le Botswana interdit l’importation de porcs d’Afrique du Sud

Le département des Services vétérinaires du Botswana a informé vendredi les agriculteurs qu’il avait interdit l’importation de porcs d’Afrique du Sud à la suite de l’épidémie de peste porcine africaine dans ce pays.Le Directeur des services vétérinaires, Letlhogile Modisa a déclaré que la peste porcine africaine, une maladie hautement contagieuse des porcs domestiques et sauvages a été signalée en Afrique du Sud.

“En raison de cette épidémie, une interdiction d’importation de porcs vivants et de leurs produits frais en provenance d’Afrique du Sud est imposée”, a déclaré Modisa.

Il a conseillé aux agriculteurs de confiner leurs porcs dans des porcheries et de signaler tous les porcs malades ou morts (domestiques, élevés en liberté et phacochères) au service local des services vétérinaires ou à la police.

Dans une déclaration, Khaye Nkwanyana, porte-parole du ministère de l’Agriculture, des Forêts et de la Pêche d’Afrique du Sud, cité par la presse a déclaré que “des épidémies se seraient produites en dehors de la zone d’Afrique du Sud contrôlée par la peste porcine africaine et auraient été signalées à l’Organisation mondiale de la santé animale”.

Il a ajouté : “Les zones touchées ont été mises en quarantaine et les services vétérinaires provinciaux appliquent les mesures de contrôle des maladies nécessaires”.

 

Le Botswana lève son interdiction de chasse aux trophées

Le Botswana a levé l’interdiction de la chasse aux trophées, qui avait fait l’objet de beaucoup de commentaires, a annoncé mercredi un haut responsable local.Dans un communiqué, la porte-parole du ministère de la Faune, Alice Mmolawa a déclaré que la décision avait été prise à l’issue de consultations approfondies avec les parties prenantes.

Mme Mmolawa a déclaré que les consultations avaient été effectuées par un Comité du Cabinet nommé par le président Mokgweetsi Masisi.

Elle a déclaré que le consensus général issu des consultations était que l’interdiction de chasser devrait être levée car elle avait un impact négatif sur les moyens de subsistance des communautés qui bénéficiaient auparavant de la chasse.

“Du fait de ces problèmes, le gouvernement a pris en compte et évalué les recommandations et levé la mesure de suspension”, a indiqué Mmolawa.

Le Botswana a hésité à prendre une décision sur la levée de l’interdiction de chasser, à un moment où les médias occidentaux accusaient ce pays d’Afrique australe, estimant qu’en autorisant la reprise de la chasse, il ouvrait la voie au braconnage des éléphants.