Covid-19: 12 cas de contamination notifiés ce vendredi par le ministère de la santé

Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a rapporté, vendredi, 12 nouveaux cas de coronavirus sur les 153 tests de diagnostic réalisés.
Il s’agit de 7 cas importés qui concernent des Sénégalais revenus d’un pays africain interceptés à la frontière le 29 mars puis placés en quarantaine à Vélingara (Kolda), 5 cas contacts suivis, a précisé le ministère dans son point quotidien de l’évolution de la maladie déclarée il y a un plus d’un mois au Sénégal.
11 patients ont été déclarés guéris, selon le ministère qui assure que l’état de santé des patients hospitalisés est stable.
Le bilan du Covid-19 au Sénégal s’établit ainsi à ce jour : 207 cas dont 66 guéris, 1 décès, 1 malade évacué et 139 sous traitement.

Covid-19: la BM débloque 12 milliards FCFA pour le Sénégal

Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé jeudi un crédit de 12 milliards de francs CFA (environ 20 millions de dollars) de l’Association internationale de développement (IDA), une institution de la Banque qui aide les pays les plus pauvres de la planète, en vue de soutenir la riposte du Sénégal contre la menace du nouveau coronavirus, ont annoncé les responsables de cette institution de Bretton Woods basée à Washington.Au niveau de la Banque, on avance que le projet de riposte à la pandémie de Covid-19 au Sénégal renforcera les capacités de prévention, d’anticipation et de réaction du pays. Il vient compléter l’aide additionnelle accordée au Sénégal dans le cadre d’une opération en cours (le Projet de renforcement des systèmes régionaux de surveillance des maladies (REDISSE III) destinée à soutenir le plan national de riposte au coronavirus.

« Le Sénégal a bâti sa riposte contre le Covid-19 sur l’expérience acquise ces dernières années pour enrayer les épidémies grâce à des mesures rapides de dépistage et de réaction », indique Nathan Belete, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal. Il ajoute que son institution sait que le projet sera mis en œuvre avec efficacité et en étroite concertation avec tous les partenaires et parties prenantes concernés.

Au niveau du Groupe de la Banque mondiale, on avance avoir mobilisé une aide rapide d’un montant de 14 milliards de dollars afin de renforcer l’action des pays en développement face à la pandémie de Covid-19 et accélérer la vitesse de rétablissement. Cet appui immédiat comprend des financements ainsi que des conseils et une assistance technique destinés à aider les pays confrontés aux conséquences sanitaires et économiques de la pandémie. IFC, la branche de la Banque qui finance les structures privées, y contribue à hauteur de 8 milliards de dollars, avec des financements visant à aider les entreprises touchées par la pandémie et à protéger les emplois.

La BIRD et l’IDA s’emploient aussi à mettre à la disposition des pays une enveloppe initiale de 6 milliards de dollars pour financer la réponse sanitaire. En vue de fournir un soutien plus large et répondre aux besoins des pays, le Groupe de la Banque prévoit de déployer 160 milliards de dollars sur une période de 15 mois pour protéger les populations pauvres et vulnérables, soutenir les entreprises et favoriser le redressement de l’économie.

Covid-19: La guérison est plus rapide avec l’Hydroxychloroquine selon Pr Seydi

Le professeur Moussa Seydi, chef du service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital de Fann, à Dakar, a assuré jeudi que les patients de Covid-19 sous traitement avec de l’hydroxychloroquine guérissaient plus rapidement, promettant d’y associer dans les prochains jours de l’azithromycine afin de parvenir à de meilleurs résultats.

’’Les patients sous traitement spécifique tel que l’hydroxychloroquine guérissent plus vite. Nous l’avons constaté. Mais comme j’ai eu à le dire en matière de sciences la contestation seule ne suffit pas. Il faut faire des recherches poussées avant de valider une attitude’’, a-t-il déclaré lors du point quotidien sur la situation de la maladie au Sénégal.

‘’Ce constat nous rassure et rassure toute mon équipe. Et nous allons continuer dans ce sens. Nous allons même dans les jours à venir y associer de l’Azithromycine, ce qui devrait nous permettre d’avoir de meilleurs résultats’’, a indiqué le professeur Seydi en intervenant dans le cadre de l’évaluation de la pandémie un mois après son entrée au Sénégal.

La guérison de dix patients du nouveau coronavirus a été annoncée auparavant par le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abodulaye Diouf Sarr, portant à 55 le nombre de malades déclarés guéris au Sénégal depuis le 2 mars.

Le nombre de patients en observation dans les structures sanitaires du pays s’élève à 145 alors que 195 cas positifs ont été répertoriés par les autorités sanitaires.


’’Les résultats obtenus avec l’hyroxychloroquine ne doivent pas pousser à l’automédication, du reste dangereuse. C’est pour éviter d’avoir des effets secondaires inconnus que nous avons commencé à traiter nos patients uniquement avec de l’hydroxychloroquine bien qu’il soit connu que son association avec l’azithromycine soit plus efficace’’, a souligné le professeur Seydi.


Il a assuré que c’est après avoir traité certains patients sans noter d’effets secondaires que son équipe était maintenant en droit de passer à la deuxième étape à travers l’association de l’hydroxychloroquine et de l’azithromycine.


’’Il faut noter que la prise en charge ne se limite aux traitements spécifiques. Certes, le traitement antiviral permet de raccourcir la durée d’hospitalisation de guérir plus vite le malade mais il ne serait pas suffisant si on n’y associe pas les autres aspects thérapeutiques tel que le traitement symptomatique’’, a-t-il rappelé.


Selon le chef du service des maladies infectieuses et triopicale de l’hôpital de Fann, le traitement de réanimation tel que l’utilisation du respirateur fait également partie du traitement symptomatique.


’’Nous devons en même temps traiter les comorbidités par ce que nous avons des patients qui nous viennent avec d’autres pathologies associées, le diabète, l’hypertension artérielle, l’insuffisance rénale’’, a-t-il fait savoir.


Dans le cadre du traitement, le professeur Seydi a souligné la nécessité de prévenir d’autres complications comme la maladie à thromboembolique. ’’Cette maladie peut se compliquer d’embolie pulmonaire et tuer le malade et prévenir les surinfections’’, a-t-il par exemple averti.

Covid-19: Le Sénégal enregistre 195 cas avec 5 nouvelles contaminations ce 2 avril

Cinq nouveaux cas de Covid-19 au Sénégal ainsi que dix patients guérisont été déclarés ce jeudi par le ministre de la Santé et de l’Action sociale.

Faisant le point quotidien de la situation du Covid-19, Abdoulaye Diouf Sarr a précisé que les nouvelles infections concernent 2 cas importés et trois autres suivis par les autorités sanitaires.

A ce jour, le Sénégal compte 195 cas positifs au coronavirus depuis le 2 mars. 55 patients ont été déclarés guéris et une personne en est décédée. Un autre patient a été évacué vers son pays d’origine, selon les autorités sanitaires.

Coronavirus: l’étau se resserre sur le secteur informel sénégalais

Au prix de mesures strictes comme l’instauration d’un couvre-feu, le Sénégal s’est mis en ordre de bataille contre le coronavirus mais un pan entier de son secteur informel risque de s’effondrer.C’est le crépuscule à Ngor, une commune du district ouest de la capitale sénégalaise. Dans les rues, les passants se dépêchent pour regagner leurs maisons avant 20 heures : le début du couvre-feu.

Le président de la République Macky Sall, pour tuer dans l’œuf un début d’épidémie due au Covid-19, a récemment décrété l’état d’urgence assorti d’un couvre-feu sur toute l’étendue du territoire national.

Désormais, de 20 heures à 6 heures du matin, il est strictement interdit de circuler sauf dérogation. Les forces de défense et de sécurité se chargent tous les soirs de faire respecter cette mesure. Souvent à coups de matraque.

A Ngor, la vie nocturne s’arrête. Dans cette petite localité léboue (l’une des ethnies du pays), un silence de cathédrale remplace le vacarme habituel. Dans les ruelles étroites et parfois sombres, seuls les miaulements des chats violent le calme plat dans le 18ème arrondissement de Dakar.

Une situation qui plonge dans le désarroi de nombreuses personnes qui subvenaient à leurs besoins grâce aux activités nocturnes. Alpha Diallo est propriétaire d’une gargote installée non loin du terminus des bus Tata. Les pieds croisés, ce quinquagénaire est à bout.

« D’habitude, je vendais au minimum 180 sandwichs. Mais aujourd’hui, plus rien. Contrairement à d’autres, nous sommes très exposés ici. Et si l’on s’aventure à violer la loi, nous risquons gros », explique-t-il avec une mine déconfite.

Reconnaissant la nécessité du couvre-feu pour endiguer la propagation de la maladie, ce polygame et père d’une dizaine d’enfants estime néanmoins que son application sur une longue durée serait lourde de conséquences.

« Prions tous pour que cette maladie disparaisse au plus vite. Autrement, beaucoup risquent de sombrer dans une pauvreté chronique », redoute Alpha.

Comme lui, Alsséni Diallo s’est confiné durant trois jours avant d’être obligé de reprendre le travail. Pour ce vendeur de brochettes à la plage, c’est une question de survie. « Si les grands commerçants et autres patrons se plaignent déjà des effets du coronavirus, qu’en sera-t-il pour nous qui peinons à gagner 5000 F CFA par jour ? », s’interroge-t-il. Son épouse, assise à côté, lui reproche immédiatement de ne pas avoir appliqué ses conseils : « Je t’avais dit de chercher un local. Tu m’as répondu que tu resteras à la plage jusqu’au jour où on t’y chassera. Et voilà où cela nous a conduit ».

S’adapter pour survivre

A ce jour, 142 cas de Covid-19 ont été déclarés positifs au Sénégal. S’inspirant de la Chine voire de l’Occident, le gouvernement pourrait durcir les restrictions si le bilan s’alourdit. Prenant les devants, certains restaurateurs ajustent leurs horaires pour s’en sortir. C’est le cas notamment d’Idrissa. Son restaurant, niché à quelques encablures de la deuxième mosquée du village, ne désemplit pas.

Il est bientôt 20h et tous les clients n’ont qu’une seule envie : récupérer leurs sandwichs pour rentrer à temps. Fortement recommandées par les autorités sanitaires, les mesures de distanciation sociales ne sont plus une priorité.

« Je n’ai même pas encore effectué la prière du crépuscule à cause des clients qui m’ont envahi », lance-t-il, tout en regardant le poêle servant à faire des omelettes. Submergé, Idy comme le surnomme les acheteurs, a bousculé ses habitudes : « Maintenant, je travaille à partir de 15 heures. Toute personne qui veut acheter peut venir. Et c’est le mieux que je puisse faire pour mes clients ».

Aux premières nuits du couvre-feu, de jeunes Ngorois ont montré de la défiance à l’égard des forces de l’ordre. Finalement, aucune âme qui vit n’ose plus sortir dès le déclenchement du couvre-feu.

« C’est bien. Cela nous permet d’écouler tôt nos mets et de partir nous reposer. Comme ça, on se réveille plus facilement pour honorer la prière de l’aube », fait savoir Abdourahmane, un autre gérant de gargote dans le village.

A Dakar, où de nombreuses familles joignent difficilement les deux bouts, la restauration rapide nocturne s’est développée de façon exponentielle. A moindre coût, des citoyens mangent à leurs faims en espérant des jours meilleurs.

Mais ce secteur n’est pas le seul à être affecté par le couvre-feu en vigueur depuis lundi dernier. Debout devant sa voiture clando, Babou Guèye, vêtu d’un grand boubou bleu assorti à un couvre-chef noir, attend d’éventuels passagers désirant se rendre dans la commune voisine de Ouakam.

Comme nombre de ses collègues, il s’est résolu à effectuer le trajet de jour. « Nous avions l’habitude de travailler le soir. Il m’arrivait de rouler parfois jusqu’à 1 heure voire 2 heure du matin. Mais tout cela est révolu. Nous sommes obligés de venir concurrencer les autres transporteurs en commun. Et ce n’est pas facile vu qu’ils ont une tarification moins chère », regrette le jeune homme.

Dans les boutiques de quartier, certains vendeurs développent des stratagèmes pour continuer leurs activités durant le couvre-feu. « Je ferme à 19h 45, mais je n’éteins pas les lampes de la boutique. Tout client qui veut acheter un produit frappe à la porte. Je lui vends et referme immédiatement. Ça nous permet d’éviter des nuits blanches sans remplir le tiroir d’argent », révèle, sous le couvert de l’anonymat, un jeune.

Pour atténuer les effets de la crise sanitaire sur l’économie nationale, le chef de l’Etat Macky Sall a mis en place le fonds Force Covid-19 qui sera doté d’une enveloppe de 1000 milliards F CFA. Si les ressources de ce fonds serviront, entre autres, à soutenir les entreprises, les ménages et la diaspora, il n’en demeure pas moins que le secteur informel aura besoin d’appui pour se remettre de cette grippe.

Covid-19: Le marché central de Thiès fermé ce vendredi pour une opération de désinfection

Le marché central de Thiès sera fermé pendant toute la journée du vendredi pour les besoins d’une opération de désinfection des lieux par le service d’hygiène, dans le cadre de la lutte contre le Coronavirus, a annoncé jeudi un de ses responsables.
’’Tout le marché sera fermé, que ce soit les ilots A, B ou C, jusque vers Diakhao’’, a dit le délégué du marché central Thierno Ciss à la fin d’une réunion sur les dispositions à prendre pour la mise en œuvre de l’opération.

Ont pris part à cette rencontre, entre autres, le sous-préfet de Thiès Nord, le maire de Thiès ouest et le service d’hygiène.

Pour les besoins de cette opération, un cordon policier sera déployé autour du marché. Des pelles mécaniques et camions seront mobilisés pour le nettoiement devant précéder le saupoudrage de produits antiseptiques, a expliqué Thierno Ciss, assurant que tout le dispositif devra être prêt à partir de 8 heures.

Selon Abdoul Aziz Sall, coordonnateur du Collectif des marchés de Thiès, une collecte de fonds est en cours, pour faire contribuer volontairement les commerçants de trois grands marchés de la ville à la mise en œuvre de cette initiative des autorités administratives.

La structure sensibilise aussi ses membres sur la pandémie du Covid-19, dont la région a déjà enregistré six cas, a-t-il dit.

En plus des acteurs du marché central, ceux de Grand Thiès et Moussanté, sont notamment concernés par ces contributions que M. Sall considère comme un geste ‘’citoyen’’ de la part des ‘’premiers concernés’’.

’’Il y aura un grand manque à gagner, mais la santé est la priorité’’, a dit Abdoul Aziz Sall, selon qui, le marché avait déjà commencé à ‘’souffrir d’un manque à gagner considérable’’, depuis le début de la crise sanitaire.

Il dit craindre que beaucoup de commerçants ne fassent faillite du fait de cette pandémie.

Les horaires d’ouverture et de fermeture des marchés ont été réaménagés, suite au couvre-feu décrété mardi. Les lieux de commerce sont ouverts entre 6 heures et 16 heures.

Au dernier recensement, le point de vente comptait 3.479 marchands de poissons, de légumes, de friperie, indique le délégué Thierno Ciss.

A ce décompte s’ajoutent les 997 cantines de ses trois principaux compartiments et des maisons entières du quartier Escale, annexées au marché central.

Pour Thierno Ciss, ce sera la première fois que le marché central de Thiès bénéficie d’une opération de cette envergure. La dernière fois qu’il a été totalement fermé pour être nettoyé, c’était au surlendemain de la Tabaski 2019, coïncidant avec une période de faible affluence.

Pour Abdoul Aziz Sall, la ‘’leçon’’ qui devra être tirée de cette pandémie, est l’obligation de ‘’tout réorganiser’’ dans le mode de fonctionnement des marchés du pays, qui ‘’n’est plus en phase avec la marche du monde’’.

Covid-19: Le nombre de cas au Sénégal s’élève à 105 ce 26 mars

Le Ministère de la santé a déclaré 6 nouveaux cas positifs au coronavirus. Le Sénégal a ainsi atteint la barre des 100 cas positifs de Covid-19 ce 26 mars 2020.

Sur 130 tests réalisés, six sont revenus positifs, a indiqué Dr Diouf lors du point quotidien de la situation sur la pandémie de la maladie à coronavirus. Il a précisé qu’il s’agit de cinq cas importés et d’un cas contact suivi.

Le porte-parole du ministère de la Santé et de l’Action sociale a précisé  en outre que l’état de santé des patients à Dakar, Touba et à Ziguinchor évolue favorablement.

Le Sénégal compte donc 105 cas positifs au coronavirus (Covid-19) dont 9 guéris et 96 encore sous traitement.

Covid-19 au Sénégal : Un total de 99 cas déclarés ce 25 mars

Le Sénégal compte désormais 99 cas confirmés de maladie à coronavirus, avec 13 nouveaux patients diagnostiqués positifs, mercredi, a annoncé le porte-parole du ministère de la Santé et de l’Action sociale, Aloyse Waly Diouf.
Ces 13 nouveaux patients faisaient partie d’un groupe de 142 personnes diagnostiquées, a précisé M. Diouf en rendant public le dernier bilan de la pandémie de coronavirus.
Parmi les nouveaux cas, quatre sont importés, les neuf autres étant des cas contacts suivis par les services sanitaires.
Selon le porte-parole du ministère de la Santé et de l’Action sociale, un patient hospitalisé au service des maladies infectieuses de l’hôpital de Fann, à Dakar, a été testé négatif deux fois. Guéri, il sera ainsi le neuvième malade à quitter l’hôpital depuis la détection d’un premier cas de nouveau coronavirus (Covid-19) au Sénégal, le 2 mars dernier.
Au total, le Sénégal compte 99 cas de Covid-19, neuf des patients étant guéris, les autres étant en train d’être soignés à Touba (centre), Dakar, Diamniadio (ouest) et Ziguinchor (sud).

Covid-19 : La Fondation Total fait un don de 100 millions en carburant

La compagnie Total, à travers sa fondation d’entreprise au Sénégal, a annoncé qu’elle offrira du carburant d’une valeur de 100 millions de francs CFA pour appuyer le pays dans sa lutte contre le nouveau coronavirus.
La multinationale française veut ainsi soutenir les autorités publiques et sanitaires ainsi que les forces de sécurité mobilisées dans la lutte contre le virus Covid-19, précise-t-elle dans un communiqué transmis à l’APS.
Ces carburants seront disponibles dans les stations-service Total au Sénégal et au niveau du dépôt aéroportuaire.
‘’La solidarité est notre raison d’être et a fortiori dans une période comme celle-ci. En faisant ce don en carburant, nous avons souhaité – avec l’appui précieux des équipes de Total Sénégal – soutenir celles et ceux qui sont en première ligne et qui luttent au quotidien contre cette épidémie’’, a expliqué Moustapha Ndiaye, président de la Fondation Total Sénégal.

Le Covid-19 au Sénégal bouleverse la grande prière du vendredi

Au Sénégal, comme partout ailleurs, le Covid-19 bouleverse les habitudes et impose des restrictions avec la fermeture des mosquées et l’annulation de la ‘’sacro-sainte’’ grande prière du vendredi, dans un pays où la voix des chefs religieux musulmans est prépondérante.

Pour les musulmans, le vendredi, c’est le jour de la grande prière à la mosquée. Drapés souvent dans leurs plus beaux habits traditionnels, les fidèles commencent à prendre le chemin de la mosquée dès 13h.

Ce vendredi 20 février 2020 aura une résonance toute particulière pour de nombreux fidèles dans les grandes villes et à Dakar, la capitale.

En effet, pour enrayer la propagation de l’épidémie du Covid-19, le ministère de l’Intérieur a décidé ’’à compter de ce vendredi jusqu’à nouvel ordre’’ de la fermeture de toutes les mosquées de Dakar.

’’En application des dispositions de l’arrêté N°7782, de monsieur le ministre de l’Intérieur, portant interdiction provisoire de manifestations ou rassemblements, et en raison du rythme de progression de la maladie du coronavirus (Covid-19) dans la région, les mosquées sont fermées à partir du 20 mars 2020, jusqu’à nouvel ordre sur l’étendue du territoire régional’’, annonce un communiqué rendu public, jeudi.

Selon le document, ‘’tout contrevenant aux dispositions du présent arrêté, sera passible des peines prévues par les lois et règlements en vigueur’’.

Les préfets des départements de Dakar, Guédiawaye, Pikine et Rufisque, le commissaire central de Dakar, chef de service régional de la sécurité publique, le Commandant de la Légion ouest de Gendarmerie, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui sera publié et communiqué partout où besoin sera, ajoute la même source.

A Dakar, il n’y aura pas la grande prière à la mosquée Massalikoul Jinaan (mourides), selon L’Observateur.

‘’Le Khalife général des mourides compte faire respecter les mesures de l’Etat (…). Serigne Mountakha Bassirou Mbacké a ordonné l’annulation de la prière du vendredi à la mosquée Massalikoul Jinaan. L’information a été relayée par son représentant à Dakar (….), écrit le journal.

Selon le site emedia, ‘’L’imam ratib de la Grande Mosquée de Dakar, Alioune Samb, qui avait rejeté toute idée de sursoir à cette prière du vendredi a d’ailleurs changé d’avis, selon le site d’information, emedia.

‘’Dans un communiqué suivi d’une note verbale parvenus à Emedia, l’imam Samb indique que sa décision fait suite à la déclaration du président la République, dans le cadre de la lutte contre le coronavirus et rappelle, dans ces circonstances particulières, l’obligation pour chaque musulman d’effectuer les quatre rakkas de la prière de tisbar en lieu et place’’.

L’association des imams et oulémas du Sénégal a décidé mercredi de sursoir, jusqu’à nouvel ordre, aux rassemblements de personnes pour les prières hebdomadaires du vendredi et les rituels quotidiens dans les mosquées sur toute l’étendue du territoire Sénégal, pour une meilleure gestion de la pandémie du Coronavirus.

Dans une déclaration lue à la télévision nationale (RTS), le secrétaire général de cette association islamique, Imam Oumar Diène, précise que cette décision a été prise après une large concertation.

’’Les imams et oulémas du Sénégal, après une large concertation, informent les populations que des mesures conservatoires ont été prises consistant à sursoir jusqu’à nouvel ordre les rassemblements dus à la prière hebdomadaire du vendredi et les rituels du jour dans toutes les mosquées sur l’ensemble du territoire’’, a notamment déclaré l’imam Oumar Diène.

Les imams de la commune de Louga ont décidé, jeudi, de fermer les mosquées à la prière du vendredi pour une durée de quatre semaines, tout en maintenant les cinq prières quotidiennes.

’’Nous avons pris la décision de nous conformer aux mesures prises d’éviter les rassemblements. Nous allons fermer les mosquées à la prière du vendredi pendant trois à quatre semaines en attendant de voir l’évolution de la maladie’’, a indiqué leur porte-parole du jour, Baba Diallo, au terme d’une concertation des imams de la ville, à la grande mosquée de Louga.

Les responsables de la mosquée Ihssane de Saint-Louis (nord) ont annoncé la suspension, jusqu’à nouvel ordre, de toutes les prières, une mesure censée réduire les risques de propagation de la maladie à coronavirus.

’’En conformité avec les principes de l’islam et les décisions prises par l’autorité suprême de notre pays, notamment l’interdiction des rassemblements dans les lieux publics, nous informons tous les musulmans de la suspension, jusqu’à nouvel ordre, des prières rituelles et de la prière du vendredi à la grande mosquée Ihsaane’’, explique l’imam Serigne Mouhammedou Abdoulaye Cissé, dans un communiqué.

Le Covid-19 a déjà entrainé l’annulation ou le report de grands rassemblements religieux dont le ‘’daaka’’ de Médina Gounass (sud) et la ‘’ziarra’’ générale de Tivaouane (ouest).

Les évêques du Sénégal ont annoncé, mardi, l’annulation ou le report, ‘’jusqu’à une date plus favorable’’, des manifestations de la communauté catholique qui sont ‘’de nature à drainer beaucoup de monde’’.

Il s’agit des messes, des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) prévues le 29 mars à Diourbel (centre), des kermesses diocésaines et paroissiales, et des pèlerinages catholiques.

Au total, cinq patients ont guéris de la maladie à coronavirus, 33 patients se font encore soigner à Touba (centre) et à Dakar, notamment, selon le ministère de la Santé et de l’Action sociale.

Coronavirus au Sénégal: Le Maire de Joal demande la fermeture de l’île de Fadiouth

Le maire de Joal, Boucar Diouf, a demandé jeudi la fermeture de l’île de Fadiouth, afin de réduire les risques de propagation du coronavirus dans cette localité du département de Mbour (ouest).
‘’Fadiouth a la particularité d’être une île d’une superficie de quatre hectares, mais avec une très forte densité de population au mètre carré. Cette île est peuplée majoritairement de personnes âgées’’, a expliqué M. Diouf.
Il intervenait à une réunion du Comité départemental de gestion des épidémies (CDGE), sous la présidence du préfet de Mbour, Mor Talla Tine.
Face à l’étroitesse de l’île de Fadiouth, Boucar Diouf estime qu’il faut des dispositions particulières de sécurité et de prévention. Elles doivent consister, selon lui, à fermer cette localité insulaire, qui est fortement visitée par des touristes.
‘’Monsieur le préfet, nous souhaitons obtenir de vous la possibilité de fermer l’île, en attendant que la situation soit entièrement maîtrisée’’, a déclaré M. Diouf.
Dans sa réponse à la requête du maire de Joal-Fadiouth, Mor Talla Tine a dit que la question sera traitée au sein du CDGE, dont les membres s’étaient réunis en réunion de crise, pour organiser la riposte face au coronavirus dans le département de Mbour.
‘’La question sera traitée par le Comité départemental de gestion des épidémies. Mais je crois qu’avec la suspension des dessertes aériennes vers le Sénégal, il y aura une baisse drastique du nombre de touristes’’, a souligné Mor Talla Tine.
Il assure que des dispositions et des stratégies seront mises en place pour faire face à la situation.
Selon Fatma Fall, médecin-chef du district sanitaire de Mbour, deux cas de coronavirus auraient été testés positifs dans cette localité. ‘’Mais, on attend les résultats. S’ils nous parviennent, je vous les communiquerai’’, a-t-elle promis.

Coronavirus : le Sénégal décline son plan de lutte économique

Le gouvernement sénégalais a mis au point un plan de contingence pour que l’économie du pays résiste aux effets néfastes du coronavirus. « Dès le début de l’enregistrement des cas, un budget d’1,4 milliard F CFA, sur les ressources de l’Etat, a été mis en place pour préparer la riposte et gérer les premiers cas. Par la suite, avec l’évolution de l’épidémie, un plan de contingence a été élaboré. Il est chiffré, pour le moment, à 64 milliards F CFA », a informé Amadou Hott, le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération internationale.

Il s’exprimait, jeudi soir à Dakar, lors d’une conférence de presse portant sur les conséquences du Covid-19 sur l’économie sénégalaise. M. Hott, ancien vice-président de la Banque africaine de développement (Bad) en charge du Complexe énergie, croissance verte et changement climatique, a indiqué que « ce plan est financé essentiellement par le budget de l’Etat et par la contribution des partenaires au développement qui se sont déjà manifestés ».

D’après le dernier bilan du ministère de la Santé et de l’Action sociale daté du 19 mars 2020, le Sénégal a répertorié sur son territoire 38 cas positifs de coronavirus dont 5 guéris. A ce jour, 33 personnes sont encore sous traitement.

Le président de la République Macky Sall a pris, lors du Conseil des ministres tenu hier mercredi, de fortes mesures pour soutenir l’économie de son pays. Il s’agit premièrement de la mise en place d’un Fonds de riposte et de solidarité contre les effets du Covid-19.

« Ce fonds proposera une batterie de mesures, notamment en termes d’accompagnement des secteurs affectés par la pandémie tels que le tourisme, le transport aérien, les chaînes d’approvisionnement du commerce formel et informel et de l’industrie, dans le sens de préserver des emplois et d’atténuer les répercussions sociales de la crise », a explicité Amadou Hott.

La seconde structure, mise sur pied par le gouvernement du Sénégal, est le Comité de croissance et de veille économique Covid-19. L’une de ses missions consistera à « anticiper sur les répercussions économiques directes et indirectes de la crise ».

Poursuivant, l’ex-directeur de Millennium Finance Corporation pour l’Afrique, a détaillé que « ce comité sera composé de représentants des ministères, du secteur privé et de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (Bceao). Il se réunira autant de fois que de besoin et soumettra des propositions au Conseil des ministres ».

Le plan de guerre économique du Sénégal a pour but « d’atténuer les effets négatifs de la pandémie sur la croissance et les emplois », selon Amadou Hott. Dans son entreprise de riposte contre le coronavirus, « le gouvernement du Sénégal compte mobiliser des ressources à travers son budget, les partenaires au développement, les dons de sociétés, de fondations et de bonnes volontés ».

Face à la virulence du Covid-19, le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération internationale a plaidé pour le maintien voire l’élargissement de « l’élan de solidarité nationale déjà amorcé ».

L’ancien Directeur Général de UBA Capital (United Bank of Africa), pour rassurer les populations qui sont dans l’incertitude, a déclaré : « Ensemble, notre pays sera très fort pour venir à bout de la maladie et de ses effets négatifs sur notre économie. Avant la crise, nos fondamentaux économiques étaient très solides pour nous permettre de nous relever ».

Coronavirus au Sénégal: 5 nouveaux cas déclarés le 18 mars

Lors de son point sur l’évolution du coronavirus au Sénégal, le ministère de la santé et de l’action sociale a annoncé qu’il y avait 5 nouveaux cas détectés.

En effet,  c’est à travers un communiqué que le ministère a communiqué les résultats des derniers tests virologiques. Sur 27 tests, 5 sont positifs. Il s’agit donc de 3 cas importés et 2 cas de contacts de patients positifs. On dénombre alors 36 cas positifs dont 2 guérisons au Sénégal à ce jour.

Toujours selon le communiqué du ministère, la prise en charge des patients à Dakar et Touba se déroule bien. Et leur état de santé évolue favorablement.

Le ministère en profite par ailleurs pour rappeler l’importance du respect des mesures d’interdiction provisoire des rassemblements. Notamment les célébrations et manifestations telles que les mariages baptêmes ainsi que les cérémonies religieuses, etc…

Il est également porté à la connaissance du public que le hangar des pèlerins de l’aéroport Leopold Sédar Senghor servira de site de mise en quarantaine systématique de toute personne ayant séjourné dans les 25 jours précédant son arrivée, dans un pays touché par le Covid-19.

Lire l’intégralité du communiqué ici

COVID-19 au Sénégal: Fermeture des frontières aériennes (communiqué)

Le ministère du Tourisme et des Transports aériens a annoncé la suspension à compter de ce vendredi et jusqu’au 17 avril 2020, de l’exploitation de tous les vols en provenance et à destination des aéroports du Sénégal, pour contenir la propagation du Coronavirus (Covid-19), indique un communiqué reçu à l’APS.
La même source précise que cette mesure additionnelle ne s’applique pas aux vols domestiques entre AIBD et Ziguinchor, aux vols cargo, aux évacuations sanitaires et aux vols spéciaux autorisés, après la fermeture partielle du ciel sénégalais, ce mercredi à 23h59.
Le communiqué renseigne que ‘’la mesure prendra effet ce vendredi 20 Mars 2020 à 23h59 jusqu’au 17 avril 2020’’.
Le gouvernement sénégalais a annoncé lundi la suspension, à partir de mercredi, et pour une durée d’un mois, de toutes les lignes aériennes avec la France, l’Espagne, la Belgique, l’Italie et le Portugal, ainsi qu’avec l’Algérie et la Tunisie, pour contenir la propagation du coronavirus
En effet, note le texte, le ministère du Tourisme et des Transports aériens « considère aujourd’hui plus que jamais, n’a nul autre choix que d’opter des mesures drastiques qui pourront définitivement freiner cette pandémie dans notre pays tout en préservant la santé et le bien-être des populations ».

Coronavirus: Sadio Mané offre 30 millions de FCFA pour soutenir le Sénégal

Le comité national sénégalais de lutte contre le Coronavirus a reçu un don de 30 millions de FCFA (environ 45 000 euros) de l’attaquant de Liverpool, Sadio Mané. Selon son agent, le joueur des Reds a décidé d’envoyer ce don « spontanément quand il a vu l’évolution de la situation » avec l’augmentation des cas de coronavirus au Sénégal.

Sadio Mané a également partagé une vidéo dans laquelle il demande à ses compatriotes de prendre le Coronavirus « très sérieusement ».

Le joueur africain de l’année 2019 de la CAF, leur a également donné quelques mesures préventives à appliquer. Il leur a donné comme conseil de « désinfecter ou se laver les mains pendant au moins 30 secondes ».

Rappelons que le nombre total de cas confirmés de coronavirus au Sénégal a atteint 27. Mais deux d’entre eux ont été guéri, selon le ministère de la santé.

Par ailleurs, le gouvernement sénégalais a annoncé le lundi, la suspension des vols entre le Sénégal et plusieurs pays. Tandis que le Maroc a déjà annoncé la suspension des vols avec le Sénégal.

 

Coronavirus au Sénégal: 4 nouveaux cas déclarés ce 17 mars

Le Sénégal a enregistré ce mardi quatre nouveaux cas de contamination au coronavirus (Covid-19). Le pays compte donc à ce jour,  31 malades enregistrés depuis le 2 mars dernier, a annoncé Docteur Alyose Waly Diouf, porte-parole du ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Faisant la situation de l’épidémie de coronavirus au Sénégal, il a précisé que trois des quatre nouveaux porteurs du virus viennent de l’étranger, le quatrième étant un cas contact de l’émigré revenu d’Italie et déclaré positif quelques jours après son retour à Touba.
Avec ces quatre nouveaux cas, le Sénégal compte désormais 31 cas positifs au coronavirus, dont deux guérisons.
Le porte-parole du ministère de la Santé et de l’Action sociale souligne que l’état de santé des 29 patients sous traitement est ‘’bonne’’.

Coronavirus : Le Sénégal suspend toute ligne aérienne en provenance de certains pays dont la France et l’Italie

A partir de mercredi minuit, toutes lignes aériennes en provenance de la France et de l’Italie seront suspendues au Sénégal.

D’autres pays d’Europe, tel que l’Espagne, la Belgique et le Portugal, ainsi que l’Algérie et la Tunisie, au Maghreb, sont aussi concernés par cette mesure.

Le ministre de ministère du Tourisme et des transports aériens, Alioune Sarr a expliqué que cette décision visait à « éviter que le pays ne soit un espace de transmission et de propagation de Covid 19 ».

Ce pays de l’Afrique de l’Ouest compte à présent 27 cas, dont 2 déclarés guéris.

Arrêter le flux direct en provenance des zones à risque

Ces mesures seront appliquées pendant une période d’un mois, a ajouté le ministre du Tourisme et des transports aériens.

Selon lui, elles devraient aider à « arrêter le flux direct et indirect en provenance des zones à risque » afin de « réduire la chaîne de transmission et en minimiser l’impact ».

Seuls les vols d’évacuation sanitaire pourront continuer d’arriver des pays concernés ainsi que les vols cargo mais les équipages devront rester à bord et le temps d’escale devra être réduit au strict minimum.

Ces mesures, note le ministre Sarr, s’inscrivent dans la continuité des décisions prises le samedi 14 mars dernier par le président sénégalais Macky Sall.

Le Sénégal dont le premier cas a été confirmé le 2 mars, compte ce lundi 27 cas recensés.

Deux parmi ces patients contaminés, un Français et une Britannique, ont été déclarés guéris par les autorités sanitaires.

Le dernier cas testé positif est un un français de plus 60 ans. C’est le seul cas positif parmi neuf échantillons qu’avait testés l’Institut Pasteur, selon les résultats d’examen biologique remis au ministère de la santé et rendu public lors d’un point de presse lundi après-midi.

La cellule d’alerte a été saisie pour ce cas dimanche,le patient étant rentré au Sénégal une semaine plus tôt, a noté le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr.

Covid-19: Les sénégalais appelés à plus de responsabilité sociale et communautaire pour contrer la pandémie

Le ministre, porte-parole de la présidence, Abdou Latif Coulibaly, a invité, ce lundi, les sénégalais à plus de responsabilité sociale et communautaire, en vue de faire respecter les recommandations et les interdits de l’Etat pour contrer le coronavirus.

‘’Notre responsabilité sociale et communautaire nous amène à comprendre que ce que pose le gouvernement (…) vient des experts en la matière’’, a-t-il dit, soulignant la nécessité de faire respecter ‘’scrupuleusement’’ les recommandations qui ont été faites.
Le ministre intervenait dans le journal de la radio futur média (RFM), cet après-midi.
Abdou Latif Coulibaly soutient que c’est la ‘’réaction communautaire par rapport à des recommandations de bon sens que chacun de nous devrait respecter fondamentalement, scrupuleusement en sachant que ce n’est pas l’Etat qui est en cause mais que c’est soi-même qui en est une’’.
Il a déploré l’attitude de certains élus qui se préoccupent des pertes énormes de recettes pour les communes ‘’sans pour autant mentionner que les ‘’Loumas’’ ne concernent que quelques villages’’.
‘’Si aujourd’hui, le Sénégal réussit cette phase actuelle avec le concours de la communauté. Je pense que nous serions l’Etat africain qui vaincrait la maladie aussi vite’’, a-t-il plaidé.
Le ministre dit malheureusement avoir constaté de l’indiscipline notoire qui ‘’ne nous permettrait pas de régler le problème aussi vite qu’on ne le pensait’’.
Selon lui, les reportages faits sur la question démontrent ‘’qu’il y a à suffisance un problème de discipline par rapport à nous-mêmes et par rapport à ce que nous voulons’’.
Par ailleurs, souligne-t-il, dans le département de Foundiougne situé dans la région de Fatick (centre), précisément dans le ‘’Ndiombato’’, les mariages, les marchés hebdomadaires communément appelés ‘’Loumas’’ et les regroupements de jeunes sont interdits par les autorités compétentes.
Un nouveau cas positif au COVID-19 a été annoncé au Sénégal, ce lundi, par le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, lors d’un point de sur la pandémie. Au total, 27 cas de coronavirus ont été recensés au Sénégal depuis l’apparition de la maladie.

Covid-19: La suspension des cours au Sénégal ne devrait pas affecter le calendrier universitaire (SAES)

La suspension provisoire des cours (un mois) ne devrait pas affecter le calendrier universitaire, notamment à Dakar et à Saint-Louis, a affirmé le secrétaire général du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES), Malick Fall. Une assurance qu’il a donnée, suite à la décision de fermeture des écoles et universités du pays pour contrer la propagation du coronavirus.

« Une pause d’un mois ne devrait pas en principe affecter très sensiblement le calendrier universitaire surtout au niveau de Dakar et de Saint-Louis’’, a-t-il déclaré au cours d’un entretien avec l’APS.

L’enseignant à la faculté des sciences et techniques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) réagissait ainsi à une des mesures prises par le chef de l’Etat, portant notamment fermeture des écoles et universités du pays pour une durée de trois semaines dans le cadre de la lutte contre la maladie qui a déjà atteint officiellement 26 personnes. Deux ont été déclarés guéris.

« C’est une appréciation très positive que nous avons de cette décision prise par le président Macky Sall et nous l’en félicitons. Il y a des moments où nous avons besoin de la part de nos autorités de prendre des décisions courageuses et celle-là entre dans ce cadre-là’’, a salué Malick Fall.

Le syndicaliste a toutefois insisté sur la nécessité de faire preuve de beaucoup plus de disponibilité pour voir comment juguler les retards constatés dans certaines universités où les premières années n’avaient pas encore démarré.

Le président de la République a annoncé samedi plusieurs mesures dont la fermeture des écoles et universités pour une durée de trois semaines, dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de maladie à coronavirus.

Les mesures annoncées par Macky Sall doivent entrer en vigueur à partir de lundi.

Le secrétaire général du SAES juge la décision du président Sall très ‘’opportune’’, surtout à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, la plus grande du pays qui accueille plus de 60.000 étudiants avec des amphithéâtres de plus de 1000 personnes.

Il déclare avoir lui-même saisi le ministre de l’Enseignement supérieur pour lui demander de convoquer les assemblées ou les conseils d’administration des universités pour statuer sur le Coronavirus et anticiper les vacances de Pâques ou même les prolonger pendant un temps en vue de circonscrire la propagation de ce virus.

« Les grands peuples, les grandes nations, on les reconnaît toujours dans les grandes épreuves. Nous considérons que celle-là en fait partie. Nul doute que nos camarades feront preuve de toute la disponibilité requise pour arriver à combler si nécessaire le retard dans les enseignements’’, a encore assuré Fall.

Néanmoins, a-t-il insisté, tout dépendra de l’évolution de l’épidémie au Sénégal qui a signalé 24 cas confirmés de COVID-19, dont deux ont été déclarés guéris. ‘’C’est à partir de ce moment qu’on a besoin de l’apport de tout le monde’’, a-t-il plaidé.

Il a fait part de l’urgence pour les autorités du ministère de l’Enseignement supérieur et celles des différentes universités de se réunir avec les acteurs pour voir les alternatives possibles.

« Les universitaires du Sénégal ont l’habitude de faire preuve de patriotisme surtout dans des cas pareils’’, a-t-il dit, rappelant que les universités du pays ont connu ces dernières années des perturbations qui avaient complètement perturbé le calendrier universitaire.

C’est par la volonté des acteurs que ces universités sont revenues à des calendriers normaux, notamment au niveau de l’Université de Dakar, a rappelé le secrétaire général du SAES.

Les transports communs au Sénégal, facteurs favorables à la propagation du coronavirus

Les mesures préventives engagées par le Chef de l’Etat sénégalais sont saluées par l’opinion publique. Une question demeure cependant épineuse, celle des transports communs au Sénégal. alors que le coronavirus a déjà atteint 22 personnes.

Macky Sall a en effet, annoncé la fermeture des écoles et universités pour une durée de trois semaines. Il a également annoncé l’annulation des festivités du 4 avril, à l’occasion de la fête de l’indépendance. Le président a en outre lancé un appel aux chefs religieux, afin de limiter au maximum les rassemblements publics. Et bien que toutes ces mesures ont trouvé un bon écho auprès de la classe socio-politique, l’inquietude est présente concernant les transports communs au Sénégal.

En effet, ces véhicules accueillent des centaines de personnes par jour. Et force est de constater que malgré les campagnes de sensibilisation, en plus des différentes consignes, tout le monde ne prend pas ses précautions contre le coronavirus.

Sur la toile, des publications véhiculant des messages erronés circulent, faisant croire qu’il y a des décoctions miracles contre le coronavirus. Pire, certains avancent même que la maladie n’est pas présente au Sénégal.

A lire: Coronavirus: Des poursuites judiciaires contre ceux qui diffusent des informations mensongères (Ministre)

L’interdiction des rassemblements publics est une excellente mesure. Il ne faut cependant pas négliger les transports en commun en tant que potentiel facteur de propagation du coronavirus. Tout comme le fait remarquer cet internaute.

Dans les Tata, les usagers sont entassés comme des sardines à leur détriment avec des aérations inexistantes. Les transports publics sont des facteurs très favorables à la propagation de #Covid19sn C’est un facteur à prendre en compte dans les mesures de lutte contre ce virus.

 

Coronavirus: Des poursuites judiciaires contre ceux qui diffusent des informations mensongères (Ministre)

Des poursuites judiciaires seront menées contre les personnes qui diffusent des ‘’informations mensongères’’ liées à la maladie à coronavirus, a annoncé dimanche le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr.

‘’Dès demain (lundi), le Comité national de gestion des épidémies saisira le procureur de la République pour la prise en charge judiciaire de tels faits considérés comme une entrave à la riposte nationale contre le coronavirus’’, a déclaré M. Sarr lors d’un point de presse.
Parlant d’‘’informations mensongères’’, il a dit qu’il peut s’agir, par exemple, de contenus faisant croire que la maladie à coronavirus est inexistante au Sénégal.
Depuis plusieurs jours, a dit M. Sarr, des vidéos sont diffusées sur les réseaux sociaux par des internautes qui nient l’existence de cette maladie au Sénégal.
‘’Je tiens à informer le peuple sénégalais que ces informations sont fausses. Je regrette, à cette période où la nation a besoin de la conjonction des forces de ses fils et filles, que certains individus aient l’outrecuidance de diffuser des informations mensongères’’, a dénoncé Abdoulaye Diouf Sarr.
Il a invité les populations ‘’au calme, à la sérénité et au respect strict’’ des conseils d’hygiène donnés par les professionnels de la santé.
Deux patients ont été diagnostiqués positifs à la maladie à coronavirus, dimanche 15 mars, au Sénégal, et l’état des 22 autres malades recensés dans le pays est ‘’stable’’, a déclaré le ministre de la Santé.
Il s’agit d’un adolescent (15 ans) et d’un jeune homme (37 ans) qui est rentré samedi de Barcelone (Espagne), a précisé M. Sarr.
L’adolescent fait partie des personnes ayant eu des contacts avec l’émigré rentré d’Italie après avoir été infecté par le coronavirus, a-t-il précisé.
Selon le ministre de la Santé, le second patient a été détecté grâce aux caméras thermiques de l’aéroport Blaise-Diagne, où il est arrivé à bord d’un vol de la compagnie Air Sénégal.
Ces deux nouveaux cas portent à 26 le nombre de personnes infectées par le virus au Sénégal, du lundi 2 mars à ce jour.
Deux des malades ont recouvré la santé depuis plusieurs jours, selon le ministère de la Santé.

Covid-19: le Sénégal suspend l’enrôlement des candidats au Hajj

Le gouvernement sénégalais sursoit aux opérations préparatoires du pèlerinage à La Mecque de cette année.« Il s’agit des opérations portant sur des engagements financiers, notamment la location des moyens de transport, les réservations d’hôtels, les contrats avec les restaurateurs », a expliqué le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Amadou Bâ.

Il rencontrait, hier vendredi à Dakar, la Délégation Générale au Pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam et les voyagistes privés. C’est l’Arabie saoudite, elle-même, qui a demandé au Sénégal de prendre cette décision en raison de la pandémie du coronavirus.

Le Covid-19 a fait, à ce jour, 5429 décès pour 145.133 cas de contaminations recensés dans 139 pays à travers le monde. C’est pourquoi, a expliqué Amadou Bâ, «l’Arabie saoudite demande à tous les pays qui envoient des pèlerins à La Mecque de suspendre toute opération préparatoire au pèlerinage jusqu’ à ce que la trajectoire du Covid-19 soit claire ».

« Ce pays qui abrite les lieux saints de l’Islam où se rendent chaque année des millions de croyants pour s’acquitter de leurs obligations religieuses, a une très grande responsabilité », a ajouté le chef de la diplomatie sénégalaise.

Pour la chargée de communication des voyagistes privés, Hourèye Thiam Preira, cette mesure du gouvernement et de l’Arabie saoudite vise éviter une possible propagation du coronavirus dans des circonstances de rassemblement.

« Le Royaume d’Arabie saoudite ne cherche pas à annuler le pèlerinage, mais il veut juste que les opérations financières soient suspendues, le temps d’y voir plus clair », a indiqué Mme Preira, rappelant le sens de responsabilité de ses collègues voyagistes privés.

Selon le ministère saoudien du Hajj et de la Omra, près de 2,5 millions de pèlerins ont accompli le Hajj en 2019. Au Sénégal où le package du pèlerinage était maintenu à 2,6 millions F CFA, le quota était de 11.860 personnes dont 11.000 convoyées par les voyagistes et le reste par la Délégation Générale au Pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam.

Coronavirus: Une contribution de 200 millions de FCFA du Khalife Général des Mourides

Le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, va donner 200 millions francs CFA en guise de contribution à la lutte contre la maladie à coronavirus au Sénégal, a annoncé jeudi soir son porte-parole, Serigne Bassirou Abdou Khadre Mbacké.

Dans une déclaration diffusée par la télévision nationale, la RTS, le porte-parole du guide religieux a invité les Sénégalais à soutenir l’élan de solidarité du khalife pour aider l’Etat à éradiquer l’épidémie.

Le khalife général des mourides a invité les Sénégalais au respect des règles d’hygiène édictées par les médecins.

L’hygiène est l’une des règles de base de l’islam, a-t-il rappelé, via son porte-parole.

‘’L’islam recommande de rester là où une maladie s’est déclarée’’, afin de ne pas la propager, a-t-il dit, invitant les musulmans à ‘’un retour vers Dieu et à la prière’’.

Le Sénégal compte huit cas de maladie à coronavirus, selon le ministère de la Santé et de l’Action sociale.

Coronavirus: Le Sénégal enregistre cinq nouveaux cas ce 12 mars

Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a confirmé ce jeudi cinq nouveaux cas de coronavirus au Sénégal. Il s’agit en fait des proches du sénégalais contrôlé positif le 11 mars au Covid-19.

Ces cinq nouveaux cas de Coronavirus au Sénégal portent donc à huit le nombre de patients atteints sur le territoire.

Ils sont actuellement internés au service des maladies infectieuses du CHU de Fann, a indiqué le porte-parole du ministère de la Santé. Le docteur Aloyse Waly Diouf, également directeur de cabinet dudit ministère, a rappelé que le Sénégal a enregistré depuis le 2 mars, dix cas positifs au Covid-19.

On a cependant enregistré les guérisons d’un ressortissant français et d’une britannique qui ont pu retourner à leurs domiciles. Pendant ce temps, les huit autres sont hospitalisés à l’hôpital de Fann, selon le porte-parole du ministère de la Santé et de l’Action sociale.

Parti de Wuhan, au centre de la Chine continentale, le covid-19 a fait irruption dans plusieurs pays avec plus de 127 000 cas. Toutefois, plus de 68 000 patients ont recouvré la santé.

Lire le communiqué du Ministère de la santé et de l’action sociale ici

Touba: Un sénégalais atteint de coronavirus, sa famille mise en quarantaine

Un Sénégalais revenu d’Italie le 6 mars a été contrôlé positif au coronavirus et hospitalisé à Dakar. Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a annoncé ce cas de contamination le mercredi 11 mars dans un communiqué.

’’Un cas suspect a été contrôlé positif au Covid-19. Il s’agit d’un Sénégalais résidant en Italie arrivé le vendredi 6 mars à l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD)’’.

Après consultation, les autorités sanitaires ont immédiatement procédé au prélèvement puis l’isolation du patient. Il se trouve alors en hospitalisation au service des maladies infectieuses de l’hôpital de Fann.

La famille du patient qui réside à Touba, capitale du mouridisme, est donc en quarantaine.

Alors que les autorités ont déclaré la ressortissante britannique guérie le 11 mars, ce cas porte à trois le nombre de personnes atteintes de coronavirus sur le territoire sénégalais. Cette contamination représente en outre, le tout premier cas d’un africain noir porteur de la maladie.

Le Sénégal a enregistré jusqu’alors cinq cas de coronavirus, dont deux guérisons.

Coronavirus au Sénégal: La patiente britannique déclarée guérie

La ressortissante britannique testée positive au coronavirus a été déclarée guérie, mercredi 11 mars, a annoncé le Directeur de Cabinet et porte-parole du ministère de la Santé et de l’Action Sociale  le Docteur Aloyse Waly Diouf.

’’La patiente est donc déclarée guérie et va sortir d’hospitalisation dans les heures qui suivent’’. A donc déclaré le Docteur Diouf, mercredi lors de la conférence de presse quotidienne sur la situation du Covid-19 au Sénégal.

Cette patiente est ainsi la deuxième personne déclarée guérie du coronavirus après le citoyen français, premier cas déclaré positif au Covid-19.

Concernant les deux autres patients hospitalisés au service des maladies infectieuses, Docteur Diouf a assuré que leur état de santé est stable.
’’A ce jour donc, le Sénégal compte trois cas positifs au COVID 19’’, a-t-il fait savoir.
Un Sénégalais revenu d’Italie vendredi dernier a été contrôlé positif au coronavirus et hospitalisé au centre hospitalier universitaire de Fann, a annoncé le même jour le ministère de la Santé.
Docteur Aloyse Waly Diouf a réitéré l’appel des autorités à la sérénité et au respect strict des mesures recommandées face au Covid-19 déclaré pandémie, mercredi, par l’OMS.

Sénégal: Des solutions numériques préconisées contre le Covid-19

L’Association des utilisateurs des TIC (ASUTIC) du Sénégal, une organisation à but non lucratif qui œuvre pour la promotion et la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales à l’ère numérique, a préconisé, dans une note parvenue lundi à APA, le recours à des solutions de santé digitale pour contenir le Coronavirus au Sénégal.

« L’ASUTIC estime qu’en plus des actions actuellement en cours, le numérique doit aussi être plus mis à profit en particulier le service SMS, l’Internet, les réseaux sociaux et le téléphone portable », précise Ndiaga Guèye, le président de cette organisation consumériste. Selon lui, des solutions de santé digitale pourraient être utilisées pour mieux informer et communiquer sur comment éviter l’infection, comprendre qui pourrait être infecté, tracer les personnes à risque et suivre les protocoles de traitement.

Aux fins de réaliser un système digital d’information et de communication sanitaire suivant une approche participative, l’ASUTIC a recommandé au Ministère de la Santé et de l’Action sociale un certain nombre de solutions numériques pour la prévention du coronavirus.

La première est un système de surveillance en ligne consistant à créer une plateforme en ligne centralisée de système d’information sur voyageurs venant de pays à risque dépistés et enregistrés. « Cette base de données est l’exigence principale et première étape d’un système de surveillance efficace c’est-à-dire jusqu’à la fin de la période d’incubation », souligne M. Guèye.

L’ASUTIC suggère aussi de demander aux opérateurs de téléphonie mobile d’envoyer à leurs abonnés des messages SMS basés sur la plaquette d’information du Ministère de la Santé.

En outre, en plus du numéro vert qui doit être diffusé en permanence sur toutes les chaines de télévision, les radios nationales et communautaires, la presse écrite et les sites de la presse en ligne, l’ASUTIC préconise la mise en ligne un service de chat (discussions instantanées) qui permettra aux personnes qui veulent plus d’informations sur le coronavirus de les avoir afin de pouvoir prendre les décisions adéquates sur la conduite à tenir.

En plus ces actions, l’organisation consumériste plaide pour la réalisation et la diffusion dans les réseaux sociaux, des versions vidéo et audio en langues nationales, en plus du Français, ­de la plaquette d’information du Ministère de la Santé sur le coronavirus.

« Il est urgent et nécessaire de réaliser une application web et mobile géolocalisée de signalement par SMS de cas suspects » estime le président de l’ASUTIC. Il ajoute qu’elle sera, en outre, un outil numérique, d’information et de communication sur la maladie, même étant hors ligne. Cette application est, selon lui, indispensable pour toucher les jeunes, certes, plus résistants au coronavirus mais pouvant le transmettre.

« Au-delà de ces outils numériques, avance M. Guèye, il existe aussi de nombreuses solutions de santé digitale, de surcroît libres, qui peuvent être déployées pour le diagnostic et le traitement, seulement, la priorité du Sénégal est actuellement la prévention ».

Le Sénégal présente actuellement trois cas positifs au coronavirus traités au service des maladies infectieuses de l’hôpital Fann, après la guérison du premier cas.

La calebasse d’or 2020 reportée pour cause de Coronavirus

L’édition 2020 de la Calebasse d’or, initialement prévue le 14 mars, a été reportée à une date ultérieure, a appris l’APS du Mouvement citoyen des patriotes du Sénégal (MPS).
Pour justifier cette décision, le MPS invoque le ’’contexte marqué par la présence du coronavirus au Sénégal’’ et les « dispositions prises par les plus hautes autorités pour éviter toute propension de cette terrible maladie dans notre pays’’.

Il dit avoir « décidé de se joindre à ses mesures de prévention en reportant la cérémonie de la Calebasse d’Or […]’’.

Coronavirus au Sénégal: Pr Ndeye suggère la formation pour une détection rapide des cas

Le Pr Ndeye Coumba Touré Kane, spécialiste en bactériologie et virologie, estime que la formation des acteurs de la santé est primordiale afin de parvenir à une détection rapide du nouveau coronavirus.
En effet selon la spécialiste en bactériologie et virologie à la faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontostomatologie de l’université de Dakar.  ‘’Il faut que l’ensemble des dispositions soient prises pour faire face à cette épidémie. L’un des dispositifs majeurs, c’est la formation des biologistes, la formation de l’ensemble des acteurs de la santé pour la détection des signes et pour la réalisation des tests de diagnostic’’.
Ndèye Coumba Kane Touré, qui est également la directrice technique de l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (IRESSEF), s’exprimait lors d’une visite des laboratoires de cette structure fondée par le Professeur Souleymane Mboup, co-découvreur du VIH-2.
La visite s’inscrit dans le cadre des dispositions prises par l’IRESSEF en matière de tests et de diagnostics dans le cadre de la riposte contre le nouveau coronavirus, qui touche le Sénégal depuis lundi avec la découverte de quatre cas sur le territoire national.
‘’Beaucoup de laboratoires sont actuellement outillés pour la réalisation de diagnostics dans le cadre de cette épidémie. Il suffit de former les biologistes et autres acteurs de la santé et de respecter les bonnes pratiques de laboratoire en fonction de la catégorie du virus pour pouvoir réaliser les tests et sauver beaucoup de vies’’, a-t-elle indiqué.
Le professeur Ndèye Coumba Touré Kane affirme que le nouveau coronavirus ne survit pas au-delà de 56° C.
‘’Du point de vue scientifique, à partir de 56°, le virus ne survit plus, mais il peut rester pendant un certain temps sur des surfaces (les portes, les ascenseurs), mais la virulence peut être réduite au fur et à mesure qu’il est exposé au niveau du milieu extérieur’’, a-t-elle expliqué.
Quatre cas de coronavirus ont été dénombrés au Sénégal depuis lundi dernier. Les quatre patients ont été mis en quarantaine au service des maladies infectieuses de Fann. Il s’agit de trois personnes arrivées récemment de France, et d’une ressortissante britannique en provenance de Londres.
Le ministère de la Santé et de l’Action précise qu’aucun cas n’a été rapporté ce jeudi.
Les tests sont réalisés depuis le début par l’Institut Pasteur de Dakar, désigné par l’Union africaine comme un des deux centres de référence en Afrique pour la détection du nouveau coronavirus apparu en Chine.

Coronavirus au Sénégal: Le gouverneur de Fatick plaide pour le renforcement des contrôles au frontières

Le gouverneur de Fatick, Seynabou Guèye, a plaidé mercredi pour un renforcement des moyens de contrôle aux frontières pour détecter les cas suspects de coronavirus.

Le gouverneur de Fatick estime en effet, que les zones frontalières terrestres devraient bénéficier du même dispositif que celui de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD). Et ce afin de contrer l’expansion du coronavirus au Sénégal.
Seynabou Guèye s’exprimait alors à des journalistes en marge d’un CRD portant sur la préparation de l’édition 2020 de la fête nationale du 4 avril.
Pour l’instant, a-t-elle indiqué, ’’il y a un dispositif sanitaire pour contrôler les populations qui transitent au niveau du poste de Karang, principal site frontalier avec la République de Gambie. Mais aussi pour détecter les cas suspects de coronavirus’’.


’’Le dispositif sanitaire de contrôle a été mis aussi en place au niveau d’autres zones stratégiques de la région comme le bac de Foundiougne. Et nous permet de faire les contrôles pour détecter les cas suspects que nous transférerons automatiquement au niveau national’’, a t-elle ajouté.


Elle a précisé que la mise en place de ce dispositif a été décidé à l’issue d’une réunion du Comité régional de lutte contre les épidémies. ’’Ce dispositif, on l’avait avant même que le premier cas positif au coronavirus ne soit détecté au Sénégal. On avait pris les devant par rapport à ça, en collaboration avec la région médicale et toutes ses équipes qui ont travaillé sur la sensibilisation’’. A-t-elle fait savoir.


Dans cette dynamique, a-t-elle souligné, ’’des activités de sensibilisation des populations sur les bonnes pratiques à adopter pour éviter la maladie sont régulièrement déroulées par les équipes de la région médicale’’.


Selon elle, ’’dès l’instant que nous n’avons pas de cas détecté au niveau de nos régions, on ne peut que sensibiliser la population sur les bonnes pratiques contre cette maladie’’. ’’Et nous espérons, avec la participation des civils et des militaires dans des actions de prévention, pouvoir bien gérer les catastrophes et les épidémies dans la région’’, a-t-elle ajouté.


Le thème de la commémoration de la fête nationale 2020 est : ’’Le rôle des forces armées dans la gestion des catastrophes et des pandémies’’.