Sénégal et EAU : un conseil d’entreprise conjoint en gestation

Le Sénégal et les EAU se tiennent main dans la main. Les deux États viennent de signer un mémorandum d’entente. Son but est l’établissement d’un conseil d’affaires commun émirato-sénégalais. C’était en marge de l’expo 2020 Doubaï.

Le Sénégal et les Emirats arabe unis (EAU) sont désormais liés par un objectif commun. Les deux États ont signé un accord visant à faciliter les affaires de part et d’autre des deux parties. C’était en présence du président de la République du Sénégal, Macky Sall.

Cet engagement facilitera l’accès à l’information aux hommes d’affaire émiratis sur les opportunités d’investissement au Sénégal. C’est aussi un cadre qui renforcera la coopération entre la Fédération des Chambres des Emirats arabes unis et le secteur privé des deux des deux parties signataires.

Pour la circonstance, trois personnalités ont représenté leurs structures pour parapher le document. Il s’agit du président de la Fédération des chambres de commerce et d’industrie des EAU par ailleurs président de la chambre d’Abou Dhabi, Abdullah Mohamed Al Mazrouei. Il a signé le mémorandum au nom des EAU. Pour le compte du Sénégal, Aba Traoré et Elimane LAM y ont apposé leur signature au nom du Consortium des syndicats patronaux du Sénégal.

Ainsi, selon wam.ae, Al Mazrouei a précisé à l’occasion de la cérémonie d’autres avantages de cet accord. Les chambres des Émirats arabes unis sont disposées à aider les propriétaires d’entreprise et les investisseurs sénégalais qui souhaitent établir des projets directs ou conjoints aux Émirats arabes unis. Elles pourront les soutenir aussi pour les investissements et le partenariat.

Ministre Mbaye Diagne : 5% des forages tombent régulièrement en panne

Selon une publication de l’Agence de presse sénégalaise, le Ministre de l’eau et de l’assainissement a déclaré que les pannes de forages avoisinent les 5%.

Serigne Mbaye Thiam a ainsi indiqué que les pannes de forages en milieu rural au Sénégal tournent autour de 5% au maximum, soit 88 à 95 forages sur environ 2150 unités sur l’ensemble du pays.

‘’Au Sénégal, nous avons environ 2150 forages en milieu rural. Chaque mardi, j’ai la situation des forages en panne. Ça tourne autour de 5% au maximum. Nous avons entre 88 et 95 forages en général qui sont en panne’’, a-t-il expliqué lors d’un entretien avec l’APS.

Il a alors expliqué qu’‘’Un forage peut être réparé et un autre tombe en panne entre temps. L’eau est tellement vitale qu’une panne de forage laisse penser que tout le système ne fonctionne’’.

Egalement président du Conseil des ministres de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), M. Thiam a souligné l’importance de l’eau dans chaque ménage.

‘’L’eau est vitale et j’ai dit à mes collaborateurs qu’on peut se réveiller sans électricité, dans sa maison, mais qu’on ne peut se réveiller sans eau. Pour le milieu rural, les efforts énormes ont été faits. Nous avons un taux d’accès à l’eau de 93 %’’ a t-il soutenu.

Il a assuré que le Conseil des ministres de l’OMVS, tenu en décembre dernier en Guinée, a voté un fonds de trois milliards  Fcfa qui permettra à des localités riveraines du fleuve Sénégal d’avoir l’approvisionnement en eau.

Distribution d’eau: rejet des recours contestant le choix de Suez

Les recours déposés par les deux opérateurs contestant l’attribution au français Suez du contrat provisoire pour la distribution de l’eau au Sénégal ont été rejetés par le ministère de l’Hydraulique, a-t-on appris jeudi auprès d’un responsable de ce département.

La Sénégalaise des eaux (SDE), opérateur local depuis 1996, et Véolia CGE avaient le 26 octobre saisi le ministère de l’Hydraulique dans deux « recours gracieux » distincts, après l’attribution à Suez du contrat provisoire pour fournir pendant 15 ans de l’eau dans les zones urbaines et péri-urbaines au Sénégal.

« On leur donné (mercredi soir) les raisons qui font que leurs offres ont été rejetées. Libre à eux maintenant de faire un recours contentieux » devant l’Agence de régulation des marchés publics (ARMP), a affirmé le responsable du ministère de l’Hydraulique.

La SDE « prend acte de cette décision qui ouvre la voie à présent à un recours contentieux auprès de l’ARMP », a indiqué jeudi à l’AFP une source dans cette société dont le contrat pour la distribution de l’eau au Sénégal expire le 31 décembre de cette année. Un recours devant l’ARMP peut ensuite éventuellement être suivi d’une saisine de la justice.

Si l’offre de Suez était moins intéressante financièrement, elle était « économiquement plus avantageuse » que celles de ses deux concurrents, avait le 24 octobre justifié auprès de l’AFP le directeur de l’administration générale et de l’équipement du ministère de l’Hydraulique, Mamadou Dioukhané, au lendemain de la révélation du choix de Suez.

« Il fallait une cohérence entre le compte d’exploitation prévisionnel, la technologie proposée et le fonctionnement de l’entreprise. L’offre financière seulement ne fait pas la différence. Le choix est basé sur une combinaison des offres techniques et financières », avait-il expliqué.

Pour l’offre financière, Suez a proposé 298,5 francs CFA (0,45 euro) le mètre cube, contre 286,9 francs CFA (0,44 euro) pour la SDE et 366,3 francs CFA (0,56 euro) pour Veolia CGE, selon une source proche du dossier.

La SDE est une entreprise, dont l’actionnaire majoritaire est le groupe franco-africain Eranove, aux côtés de 42,2% d’actionnaires sénégalais.

 

Approvisionnement en eau potable : la SDC perd son contrat

Le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement met  fin à un partenariat de vingt-deux ans avec la Sénégalaise des eaux (SDE), filiale d’Eranove et confie l’exploitation d’eau au groupe français Suez.

Le groupe français Suez vient de gagner de façon provisoire la gestion du service public, de production et de distribution d’eau potable en zone urbaine et péri-urbaine au Sénégal. Ce verdict tombe deux ans après le lancement de l’appel d’offre en mai 2016. L’ouverture des plis avait commencé en juin 2018 et on s’attendait à avoir les résultats ce même mois mais ce n’est que le 23 octobre que le verdict est tombé.  Cette  décision crée une véritable surprise du côté de la SDE qui était en contrat avec le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement depuis vingt-deux ans. D’après les responsables de cette société, leur offre financière avait été jugée la plus accessible coté financier par rapport à celles des deux  autres concourants donc la Suez et Veolia.

« L’autorité en charge du dossier avait publiquement révélé que la Sénégalaise des eaux avait proposé l’offre financière ayant le meilleur prix », a rappelé la SDE par le biais d’un communiqué publié le 17 octobre.

Mansour Faye avait déclaré : « La SDE propose 277 francs virgule quelque chose le m3, Suez est à peu près 299 francs le m3 et Veolia à 365 francs environ le m3 ».

C’est certainement cette déclaration qui amène le général Abdoul Baal de la SDE à confier à nos confrères de Jeune Afrique, il y’a une dizaine de jours qu’ils « attendent avec sérénité. Sauf cataclysme, le partenariat entre l’État et la SDE va se poursuivre encore longtemps ».

La sénégalaise des Eaux ne compte pas s’arrêter là et envisage attaquer cette décision auprès de l’Agence de régulation des marchés publics (ARMP), selon plusieurs médias.

Le groupe français SUEZ quant à lui confirme dans un communiqué avoir reçu une notification du Suez,  sénégalais. Et se réjouit d’avoir franchis cette étape.

Mais la perte par la SDE du contrat d’affermage, qui vient à terme le 21 décembre 2018, soulève surtout des craintes sociales du côté des syndicats. « Les informations dont nous disposons indiquent que Suez arrivera au Sénégal avec son équipe d’expatriés. À l’heure où l’on parle de préférence nationale, c’est incompréhensible et immoral », dénonce Mamadou Mignane Diouf.

Pas selon les termes de l’appel d’offres. « L’ensemble du personnel sera repris par Suez, c’est ce que prévoit le cahier des charges », avance Mamadou Dioukhane sans donner davantage de détails, ceux-ci « ne pouvant être révélés tant que le processus est en cours ».

L’eau: une boisson indispensable pour la perte de poids

La question de l’eau dans la perte de poids est d’importance. En effet, l’eau représente plus de 60% de notre poids ! Pour perdre du poids, il faut avoir un régime alimentaire sain, équilibré et bien sûr bien s’hydrater, tout en suivant une activité physique régulière.

L’eau est indispensable au fonctionnement de notre organisme !

Chaque jour, de façon naturelle (respiration, transpiration, urine), une quantité importante et variable d’eau s’échappe de notre corps. Il nous faut donc compenser ces pertes pour maintenir l’équilibre de l’organisme. Ces pertes sont compensées en partie par notre alimentation, comme les fruits ou les légumes. Le reste ? C’est l’eau que nous buvons qui le procure. Nous éliminons les excès potentiels d’eau par les urines, qui servent à évacuer les déchets produits par l’organisme. C’est pourquoi il est recommandé de boire chaque jour entre un et deux litres d’eau. Vous ressentez une sensation de soif ? Un premier signe que notre corps manque déjà d’eau. Pendant les périodes de fortes chaleurs (température au-dessus de 30°C environ) nous perdons beaucoup plus d’eau. Il est donc nécessaire de boire plus. Les personnes de plus de 55 ans ne sentent pas toujours le besoin de boire ; la sensation de soif s’atténue au fil des années. Pour éviter les risques de déshydratation, il est conseillé de boire sans attendre d’avoir soif.

Relation entre la perte de poids et l’eau

Des chercheurs de l’université de Birmingham (Royaume-Uni) ont démontré que boire une petite bouteille d’eau avant chaque repas (petit- déjeuner, déjeuner et dîner), permettrait aux personnes souffrant d’obésité de perdre rapidement du poids. Cette méthode, combinée bien sûr avec une activité physique et une alimentation plus saine, peut aider les gens à perdre du poids supplémentaire. De plus, elle ne demande pas beaucoup d’efforts pour l’intégrer au quotidien.

Astuce pour boire de 6 à 8 verres d’eau !

Application réelle sur une de mes journées-types

Petit-Déjeuner:  1 verre d’eau

Snack 1: 1 verre d’eau avec le snack

Déjeuner: 2 verres d’eau avant le Déjeuner

Snack 2: 1 verre d’eau avec le snack

Dîner: 2 verres d’eau avant le dîner

Snack: 1 verre d’eau avant le coucher

L’eau peut être un véritable bonus : chaque fois que vous avez faim, vous avez en réalité soif, la déshydratation fait son œuvre. Alors au lieu de manger quand vous avez faim, buvez. Ajoutez à votre collation un grand verre d’eau, ou buvez un grand verre quand vous ressentez une faim , elle celle-ci sera oubliée ! Sans aucun doute, l’eau est donc la boisson idéale, la seule à boire sans modération. Pour mettre un peu de folie dans votre verre, vous pouvez ajouter des fruits ou légumes à votre eau ( citron, fraises, concombre, pamplemousse,…).

Est-ce que les jus de fruits, le thé, le café, les boissons sucrées comptent ?

Tous apportent de l’eau, mais aussi du sucre et de la caféine dans des quantités plus ou moins importantes. C’est la raison pour laquelle, quels qu’ils soient, ils ne peuvent pas remplacer de l’eau. Ponctuellement, si vous souhaitez en boire, privilégiez les versions « sans sucres ajoutés ». Les boissons sucrées, comme par exemple les sodas ou les sirops sont effectivement composées d’eau, mais aussi de sucres. La plupart d’entre elles apportent un excès important de calories, un verre pouvant contenir l’équivalent de 6 à 8 morceaux de sucres. Par ailleurs, beaucoup de boissons sucrées, contrairement à l’eau, favorisent un retour plus rapide de l’envie de boire !

Eliminer les toxines de votre corps

L’eau est nécessaire si notre corps doit éliminer les déchets et toxines. Si ces toxines ne sont pas évacuer du corps, différents problèmes peuvent surgir. Boire beaucoup d’eau aidera à s’assurer que ces toxines sont correctement évacuées.

Mam Dieng

Coll.DIMA KHALIL

Nutritionniste-Diététicienne

Dimakhalil08@gmail.com

Pénurie d’eau à Dakar (Sénégal), vers des émeutes de la soif ?

Depuis quelques jours, l’eau ne coule plus à flot à Dakar et sa région.

Depuis quelques semaines, un phénomène déplorable secoue l’agglomération de Dakar. Les populations manquent cruellement d’eau ! Les grandes chaleurs sont imminentes, les populations ont soif et cherchent l’eau à longueur de journée… Ce précieux sésame est encore aux abonnés absents alors qu’en milieu rural et ou urbain l’eau est indispensable pour toute vie.

Cette pénurie d’eau vient s’ajouter à une longue liste de problèmes sociaux et économiques qui gangrènent le bien-être des populations. De fait, le chômage chronique chez les jeunes, reste une bombe sociale à désamorcer. On note la baisse du pouvoir d’achat pour une grande majorité de sénégalais le cortège d’incertitudes de la saison des pluies, qui commence, en termes d’inondations et de fragilisation d’habitations. Ces différents maux assombrissent jour après jour le moral des ménages sénégalais…

Malgré un taux de croissance affiché à plus de 5%, depuis quelques années, faire face à des urgences de survie, est devenu le lot quotidien d’une frange non négligeable de la population L’on peut tour à tour citer la faiblesse des revenus, un accès sporadique à l’eau, chômage persistant inhibant l’accès au logement décent, au système de soins sans omettre l’accès au système éducatif et de formation pour adultes…

« La croissance ne se mange pas et ne se boit », me disait récemment lors d’un récent échange un natif de la zone de Mbeubeuss. Si elle ne revêt pas les habits de l’inclusion, la population, bien qu’étant constituée d’adeptes du « mougne » (supporter en wolof) ne restera, visiblement endormie dans un lit d’opium. C’est la paix sociale qui est en jeu à travers le défi gigantesque que représente une eau potable en quantité et en qualité, à un prix abordable pour tous.

Le défi d’une eau potable en quantité et qualité pour tous

La quête d’efficience dans l’allocation des ressources de l’Etat, obéit certes à des arbitrages complexes toutefois, certaines décisions stratégiques ont vocation à avoir des impacts sur des durées, parfois hors de portée de l’horizon temporel du décideur. L’avoir en tête permet une acuité et une priorisation des chantiers, au-delà de toute logique partisane ou clientélisme. Oui, le réseau d’infrastructures de transports nécessite d’être massifié, oui la construction d’une arène dernière génération peut permettre de professionnaliser l’écosystème de la lutte sénégalaise, ce sport bien de chez nous. Ces investissements ne sont pas de « mauvais » en soi pour bon nombre de citoyens, mais quel est leur degré d’urgence face à des populations qui ont un cruel besoin d’étancher leur soif. Une eau saine, disponible pour tous aussi bien en zone urbaine qu’en zone rurale ne tolère aucune approche en silo.

Au cours des douze derniers mois, il a été donné de constater que dans beaucoup de localités de l’agglomération dakaroise, d’aucuns passent des nuits blanches pour chasser les précieuses gouttes d’eau du robinet. Dans ce grand pôle urbain, où le nombre d’habitants ne cesse de croitre, avec un habitat en immeuble qui s’accélère, il est urgent d’imaginer la corvée que vivent les occupants des étages supérieurs. La pression de l’eau, assez faible, ne favorise pas un accès optimal à l’eau pour ceux qui habitent en hauteur. Combien de ces immeubles disposent de réservoir d’eau pouvant être utilisés par les occupants en cas de coupure ? A cette rareté s’ajoute aussi le déficit de qualité. Dans des localités comme Guédiawaye, l’eau qui coule du robinet est souvent de couleur ocre. Sachant que les populations n’ont pas d’autres choix que de la consommer, le problème de santé publique posé est crucial. La consommation d’une eau malsaine reste la première source de maladies et de mortalité en Afrique Subsaharienne.

La SDE (Sénégalaise des Eaux) en charge de l’exploitation, de la production et de la distribution de l’eau dans l’agglomération dakaroise a remporté le prix de la société de l’eau de l’année en mai 2018. « Water Utility of the Year Awards ». Pendant ce temps, les populations, censées être les premières bénéficiaires des services de la SDE, souffrent du manque d’eau depuis beaucoup trop longtemps. Cette situation interroge d’une part sur les critères d’attribution de ce prix et d’autre part sur les indicateurs de performance et de qualité dudit prix. Cela montre aussi le fossé entre l’expert convaincu de détenir la vérité et l’opinion et d’autres préoccupations des populations confrontées régulièrement à ce problème récurrent de l’accessibilité de l’eau pour les ménages au Sénégal.

Soutenir, accroitre les investissements et accélérer la réalisation des infrastructures, doivent rester au cœur de la stratégie du PSE (Plan Sénégal Emergent) pour éradiquer durablement le déficit d’accès à l’eau potable au Sénégal. La démographie galopante que connaît notre pays fait appel à une nécessaire mise à niveau pour s’adapter et prévoir des plans B. Fournir l’eau en quantité et en bonne qualité devrait être une préoccupation majeure dans nos pays pour nous défaire de toutes ses maladies bénignes qui tuent encore beaucoup trop de personnes en Afrique Subsaharienne. Les investissements et travaux de la SDE, l’Etat du Sénégal et leurs partenaires pour renforcer l’accès à l’eau potable dans la région dakaroise à l’horizon 2025-2030 sont à considérer. En attendant les populations assoiffées sont abandonnées à leur triste sort. Une communication de crise pour les rassurer et leur démontrer que leurs préoccupations sont au cœur des prises de décisions des autorités compétentes, jumelées à des solutions de substitution plus fréquentes et plus justes pourraient en attendant être des éléments de réponse et d’apaisement.

Dans un Sénégal en quête d’émergence, fermer les vannes de l’eau, c’est se priver d’un levier d’essor socio-économique inestimable. Il n’est plus à démontrer que relever ce défi, c’est aussi promouvoir une croissance économique accélérée, un développement durable, une meilleure santé, et la réduction de la pauvreté in fine…

Vers des émeutes de la soif ?

Des scènes de bousculade pour avoir la « chance » de remplir quelques bidons d’eau, se multiplient dans la région dakaroise. On y note des échanges tendus avec les forces de l’ordre et ces populations inquiètes et désabusées par cette désastreuse situation… Celle-ci pourrait dégénérer car elle traduit une profonde lassitude de la population. L’eau est vitale, sans elle, aucun homme ne peut vivre dignement. En être privé, peut générer de violentes manifestations. Les émeutes de la soif pourraient être plus virulentes que celles de la faim, d‘il y a quelques années. Il est de notoriété publique que le Sénégal est un pays de paix, alors qu’il le reste pour l’éternité. Mais soyons conscients qu’il existe un réel distinguo entre une paix clamée et une paix réclamée. Même si le « mougne » est la vertu la mieux partagée, les indignations de ces populations, privées d’un droit fondamental, qui est celui de l’accès à une eau potable, naviguent sur un balancier entre les deux dimensions et semble être un cri de cœur pour inclure leurs attentes, et celles d’une majorité dans les politiques nationales.

N’est-ce pas là tout le challenge du Dirigeant Homme d’Etat dans ses prises de décisions ?