Côte d’Ivoire: GIME et Flexi Firelight remportent le Prix innovation énergie et hydrocarbures

Les projets Gestion intelligente des mouvements d’énergie (GIME) et Flexi Firelight cuisinière Eco énergétique ont remporté, mercredi soir à Abidjan, la première édition du Prix de l’innovation des secteurs de l’énergie et des hydrocarbures, initié par le ministère ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Dix finalistes ont été sélectionnés sur « 401 candidatures de haute qualité avec des business plan et des programmes bien établis» pour ce Prix de l’innovation des secteurs énergie et hydrocarbures, lancé le 16 septembre dernier, a expliqué le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé .  

Parmi ces dix finalistes qui ont défendu leur projet devant un jury, cinq sont issus du secteur des hydrocarbures et cinq autres de celui de l’énergie. 

Le projet Gestion intelligente des mouvements d’énergie (GIME) porté par Emmanuel Lognigué Yéo a remporté le Prix de l’innovation dans la catégorie de l’énergie devant Cool Hub porté par Ghislain Tanoh, Multiprises temporisées conçu par Idrissa Koné, Le générateur à source d’énergie renouvelable de Jacques Delon Akaffou et Smart Mixenergy de Samuel Kouassi Kouamé.

« Le projet GIME est un projet qui vous permet de réduire votre consommation d’énergie (…) », a expliqué son promoteur, Emmanuel Lognigué Yéo, interrogé par APA.

Dans la catégorie des hydrocarbures, le Prix de l’innovation a été enlevé par le projet Flexi Firelight cuisinière Eco énergétique de Lambert Kouadio Asman devant Uco biocarburant de Ibrahim Dosso, Fuel Tracker de Serge Assoumou, Application Saman station & gaz de Katienefota Soro et Kubeko Biogaz de N’Guessan Kombo Ekra.

« Flexi Firelight Eco énergétique est un projet à destination des ménages notamment pour la réduction des frais qui sont engrangés dans l’achat de bouteilles de gaz (…) », a expliqué Lambert Kouadio Asman qui en est le promoteur. 

Chaque lauréat a reçu un chèque de 10 millions de FCFA et bénéficiera d’un accompagnement du ministère ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables jusqu’à la concrétisation de leur projet.   

Par ailleurs, deux Prix «coup de cœur» ont été décernés. Il s’agit dans la catégorie de l’énergie de «Le générateur à source d’énergie renouvelable» de Jacques Delon Akaffou et de Kubeko Biogaz de N’Guessan Kombo Ekra dans la catégorie des hydrocarbures. Ils ont reçu chacun 2,5 millions de FCFA et bénéficieront également d’accompagnement du ministère pour la réalisation effective de leur projet.

« Ce Prix s’inscrit dans la vision du président de la République et du premier ministre  de faire de l’innovation, l’un des piliers du développement de notre nation et de notre économie » a souligné le ministre, Abdourahmane Cissé.

« Nous avons beaucoup de jeunes, pleins de talent qui peuvent faire beaucoup de choses et qui souhaitent faire de l’entreprenariat. C’est une façon pour nous de les aider, de les accompagner dans le développement de leurs projets dans le secteur de l’énergie et des hydrocarbures », a-t-il ajouté.

« Les projets présentés sont innovants. Avec une application réelle, ils peuvent avoir un impact positif sur la qualité de vie de nos populations », a conclu le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé. 

Rabat abrite la 8ème édition du Sommet des étudiants et de la jeunesse d’Afrique

La 8ème édition du Sommet des étudiants et de la jeunesse d’Afrique sera organisée du 20 au 23 décembre, sur le site de la Cité Université Internationale de Rabat, annonce le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.Initié par « All Africa Students Union » en partenariat avec l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI), ce Sommet sera placé  sous le thème « L’avenir de l’Afrique : défis et perspectives pour la jeunesse».

Cet événement est le plus grand rassemblement estudiantin d’Afrique. Il s’agit d’une rencontre annuelle phare de l’union des associations d’étudiants africains. Il réunit chaque année des milliers d’étudiants africains afin de débattre des problématiques et des défis qui attendent la jeunesse africaine.

Pour cette 8ème édition, plus de 1000 participants sont attendus, parmi lesquels des étudiants, des responsables d’associations estudiantines africaines, des lauréats universitaires, des cadres et de hauts responsables parmi lesquels plusieurs ministres et ambassadeurs, en provenance de 52 pays africains.

Cette édition comprendra un espace de débat, des ateliers de travail, un espace d’exposition, un espace de discussion autour de l’entrepreneuriat en Afrique, ainsi qu’une série d’activités culturelles et sportives.

L’édition 2019 de ce Sommet, connaîtra également le lancement officiel de la plateforme digitale « Morroco-Alumni », initiée par l’AMCI en coordination avec le ministère marocaine des Affaires étrangères. Cette plateforme numérique offre un espace interactif d’échange avec des services à forte valeur ajoutée visant à rassembler et fédérer les étudiants et les lauréats étrangers du Royaume.

Une ONG s’engage à accompagner les projets d’affaires des jeunes en Côte d’Ivoire

L’ONG internationale Technoserve, soutenue par la fondation Citi, s’est engagée les 10 et 13 décembre 2019, notamment dans la troisième phase du projet PAYED (Pan African Youth Dévelopment), à accompagner les jeunes en Côte d’Ivoire dans la réalisation de leurs projets d’affaires.Ce programme intervient après le succès des première et deuxième phases du projet PAYED. Pan African Youth Dévelopment (PAYED), vise notamment la réduction du problème du chômage des femmes et des jeunes.

Pour cette troisième édition, l’ONG a posé ses valises dans la capitale politique et administrative de la Côte d’Ivoire. Ce sont au total 560 participants sur Abidjan et 200 personnes sur Yamoussoukro parmi lesquels l’on décompte 322 femmes, soit plus de 60% de femmes.

Invitant l’ensemble des participants à s’impliquer entièrement dans les activités de cette édition, Axel Kadja, directeur pays chez Technoserve a profité pour faire de ces derniers des ambassadeurs de ce projet sociétal afin de contribuer à sa pleine réussite.

Pour cette phase du projet, Alexis Anouan, chef de projet chez Technoserve, a tenu à expliquer le déroulement de celui-ci : « C’est un projet de 12 mois de renforcement de capacités des entrepreneurs qui ont été sélectionnés ».

De façon pratique, dira-t-il, ces bénéficiaires vont recevoir des formations sur quatre mois en entrepreneuriat et  coaching associés. Un groupe recevra des visites régulières, un autre recevra une formation en digitale au travers de vidéos de formation qui seront envoyées via des smartphones qui les feront interagir avec le conseiller d’Entreprise à distance.

A l’issue de ces quatre mois, il est prévu une évaluation des performances en termes de chiffre d’affaires, d’amélioration de revenus et de création d’emplois. Suite à cela, 60% de l’effectif de départ sera retenu et recevra un accompagnement pour le montage de plan d’affaires, et la recherche de financement ».

Engagé dans la marche vers l’autonomisation de la femme et le développement de la jeunesse, la Citi Fondation représentée par Madame Edwige Folquet s’est dite heureuse d’accompagner ce projet. Elle s’est félicitée de ce que depuis plusieurs années Technoserve est un partenaire avec lequel le groupe a la même vision.

Citi Fondation a décidé d’investir 100 millions de dollars pour l’accompagnement de ces projets dans le monde, eu égard aux  projets de développement durable définis par les Nations-Unies dans lesquels la fondation est engagée.

La répartition de ce financement  devrait être faite en fonction des objectifs et besoins définis par chaque pays. La gente féminine devrait être  un peu plus privilégiée afin que soit réduites les inégalités constatées en matière d’autofinancement, d’autosuffisance et d’autonomisation.

Marie Laure Amonchot-Djoman, représentant le gouverneur du district d’Abidjan et Kouassi Emile, directeur du plan dans la région du bélier, a félicité les principaux acteurs pour la mise en œuvre du Projet PAYED.

« Nous remercions l’ONG  Technoserve et la Citi Fondation pour ces actions qui s’inscrivent dans la politique globale du gouvernement en matière d’autonomisation des jeunes et des femmes,  politique dans laquelle notre institution s’inscrit depuis longtemps», a-t-elle fait savoir.

Cette phase de projet voit une cible plus large à travers l’entrée en lice des boutiques de cosmétiques, des garagistes, menuisiers en plus des gérants et propriétaires de boutiques et supérettes.

Technoserve est une ONG internationale qui existe depuis plus d’une cinquantaine d’années et établie dans environ 30 pays. Elle a axé sa mission sur la recherche de solutions d’entreprise pour la réduction de la pauvreté sur la planète à travers plusieurs projets dont PAYED qui s’étend en  Côte d’Ivoire, au Nigeria, au Kenya et en Tanzanie.

Egypte : Lancement à Charm El-Cheikh du 3ème Forum mondial de la jeunesse

La 3ème édition du Forum mondial de la jeunesse s’est ouverte, samedi à la station balnéaire égyptienne de Charm El-Cheikh, en présence des présidents égyptien, Abdelfattah Al-Sisi, Palestinien, Mahmoud Abbas, Sénégalais, Macky Sall ainsi que des représentants d’Etats et de gouvernements africains, arabes et internationaux, et des chefs d’organisations internationales.Par Mohamed Fayed

Ouvrant ce forum, le président égyptien a affirmé que cet évènement mondial « nous ramène aux racines de l’humanité qui ne font pas de distinction entre les humains sur la base du sexe, de couleur ou de religion, et qu’il s’agit d’un message d’amour et de paix basé sur un dialogue constructif et une orientation vers l’avenir.

Il a souligné l’importance de cet événement mondial, qui est accueilli par le Sinaï, la terre de la paix et le berceau des prophètes, soulignant qu’il s’agit d’une continuation du rêve de la jeunesse égyptienne, qui a été construit sur la certitude que les êtres humains ont été crées pour être différents et se compléter.

Lors de ce forum de quatre jours (14-17 décembre), des jeunes du monde entier se réunissent pour discuter et échanger des idées sur la paix, le développement et la créativité dans le cadre d’une expérience plus riche et plus diversifiée.

Le Forum Mondial de la Jeunesse (FMJ) est une plate-forme annuelle construite par des jeunes prometteurs. Il envoie un message de paix, de prospérité, d’harmonie et de progrès au monde entier. Il se tient à Charm El-Cheikh en Égypte, sous les auspices du président Abdel Fattah El-Sissi depuis son lancement en 2017.

Son objectif est de réunir les jeunes des quatre coins de la planète pour leur permettre de s’organiser, d’échanger des opinions et de recommander des initiatives aux décideurs et aux personnalités influentes.

Depuis lors, c’est devenu une occasion pour les jeunes d’interagir avec les principaux décideurs et de rencontrer des jeunes prometteurs de la région et du monde entier déterminés à faire de notre monde un lieu meilleur pour tous.

Le forum est également ouvert à tous les jeunes de toutes les nations qui croient en leur pouvoir d’apporter des changements et qui cherchent à devenir influents au sein de leurs communautés.

L’agenda du Forum mondial de la jeunesse est divisé en plusieurs volets qui abordent des thématiques et des sujets intéressant la jeunesse internationale, créant ainsi une tribune pour exprimer leurs points de vue, présenter des idées et partager des expériences tout au long de ses sessions.

Sénégal : GAINDE 2000 plaide pour l’appui des incubateurs

Le taux de mortalité des startups non accompagnées dans le monde est de 80% durant les cinq premières années, dont 60% rien que dans la première année d’existence, d’où le plaidoyer de l’Administrateur général de GAINDE 2000, Ibrahima Nour Eddine Diagne, pour davantage de soutien aux incubateurs qui sont « un levier extrêmement important ».« Le rôle des incubateurs est d’encadrer, en termes de compétences, d’outils et aussi de perspectives de financement, les porteurs d’idées pour leur permettre de les développer », a expliqué Ibrahima Nour Eddine Diagne.

L’Administrateur général de GAINDE 2000 s’exprimait, vendredi dernier à Dakar, à l’occasion de la finale de la 5e édition du concours GAINDE Start’up Challenge dont le thème est « Le numérique dans le monde rural ». Cette compétition, qui se tient chaque année, permet à de nombreux étudiants de révéler leur talent.

Poursuivant, M. Diagne a souligné la nécessité d’avoir « une bonne articulation entre le financement, les formations, les  incubateurs pour permettre aux startups de voler de leurs propres ailes ».

A en croire l’Administrateur général de GAINDE 2000, « le taux d’échec initial n’est pas catastrophique. Au contraire, cela montre qu’il y’a beaucoup d’optimisme dans l’entreprenariat ».

Partant de là, il a indiqué que « des mécanismes comme les incubateurs sont utiles puisque les moyens et les ressources mises à la disposition des entrepreneurs font que la première blessure est plus facilement supportable et sert d’énergie pour encore entreprendre ».

Pour cette 5e édition de GAINDE Start’up Challenge, l’École supérieure de commerce de Dakar (Sup de co) a remporté la palme et le Centre d’informatique et de gestion appliquée (Ciga) s’est classé deuxième.

Pour concrétiser leurs projets, les équipes de ces deux établissements bénéficieront du soutien technique et financier de la Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide (Der), partenaire du concours. En plus, GAINDE 2000 prend en charge leur incubation.

« C’est la première fois que nous avons deux organisations qui s’associent pour soutenir des lauréats et cela leur sera sans doute fort utile », s’est réjoui M. Diagne.

Pour les équipes occupant la 3e et la 4e place, « nous allons les mettre dans notre écosystème puisqu’elles sont compétentes en matière d’informatique. Nous allons leur confier des tâches de sous-traitance afin qu’elles puissent consolider leur projet au cours de l’année 2020 », a conclu l’Administrateur général de GAINDE 2000.

Junior Achievement, une ONG américaine, s’installe en Côte d’Ivoire

Junior Achievement, une ONG américaine spécialisée dans l’éducation financière et l’employabilité des jeunes, a lancé jeudi ses activités en Côte d’Ivoire, pays qui accueillie le 15è bureau africain de l’organisation.« Junior Achievement Côte d’Ivoire entend à travers ses programmes, construire une jeunesse forte, entreprenante et productive, et partant contribuer à l’émergence d’une société performante pour un développement économique et social harmonieux », a dit la présidente de son Conseil d’administration, Muriel Mbow.  

L’Ong, dira-t-elle, veut bâtir « une jeunesse confiante en son avenir » et les accompagner en vue de faire d’eux des leaders de demain dans une économie mondiale. Dans cet élan,  ses programmes sont axés sur l’esprit d’entrepreneuriat et l’éducation financière.

Quelque 70 millions de jeunes entrent sur le marché mondial de l’emploi par défaut. Junior Achievement les aide en leur donnant des options afin de sécuriser leurs activités. Ses actions leur donnent de comprendre le monde du travail et de décider de ce qu’ils veulent faire de leur avenir.   

A travers des programmes, elle offre par ailleurs l’opportunité à des jeunes étudiants d’avoir un aperçu professionnel sur un lieu de travail en passant la journée avec les professionnels dans leur domaine d’intérêt ou via des programmes d’entrepreneuriat.

 Ses programmes sont mis en œuvre dans les établissements scolaires et permettent aux étudiants de diriger une entreprise, de la capitalisation à la liquidation, via un programme d’initiation budgétaire qui initie également les enfants dès l’âge de cinq ans à des notions de base sur l’économie.  

Doter les jeunes d’un esprit d’entreprise, des connaissances et compétences dont ils ont besoin pour démarrer une entreprise, tel est le leitmotiv de Junior Achievement. La directrice exécutive pour la Côte d’Ivoire, Aïssata Sangaré, veut impliquer le maximum de jeunes dans les activités de l’ONG.

Présent au lancement, le ministre ivoirien de la Promotion de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, Mamadou Touré, a dit être venu apporter le « soutien du gouvernement à cette action » qui s’inscrit dans la vision du chef de l’Etat d’autonomiser les jeunes via l’entrepreneuriat.

Junior Achievement mène ses actions grâce à l’appui de partenaires à travers le monde. L’un de ses soutiens est la Fondation Tomorrow, dont la fondatrice Maggie Gu, s’est félicitée pour l’ouverture de ce bureau, situé au sein de l’incubateur national des startups dénommé « Dream Factory ».

Créée en 1919 aux États-Unis, l’organisation célèbre cette année son centenaire. Junior Achievement  (JA) est installée dans plus de 100 pays dans le monde dont 15 en Afrique subsaharienne, et forme plus de 10 millions de jeunes à travers le monde chaque année. 

Mauritanie: levée de la restriction de l’inscription au supérieur

Le gouvernement mauritanien a levé la mesure restrictive de l’inscription aux universités du pays et qui a provoqué un tollé de protestations et de violences policières, a-t-on appris de source officielle mercredi à Nouakchott.Ainsi, le Comité ministériel chargé d’examiner le système éducatif a décidé d’ouvrir l’inscription à tous les âges, lors d’une réunion mercredi à Nouakchott sous la direction du premier ministre, Ismail Bedda Cheikh Sidiya.

Des centaines de bacheliers étaient privés d’inscription au supérieur pour avoir dépassé l’âge de 25 ans fixé récemment comme limite maximale.

Cette limitation a déclenché des manifestations quotidiennes devant le ministère mauritanien de l’Enseignement supérieur, au cœur de Nouakchott.

Des manifestations violemment réprimées par la police qui a blessé plusieurs participants à coups de bâtons et de fouets.

Les violences policières, tout comme la décision restrictive, ont été fortement dénoncées par les parents d’élèves, les organisations de droits et les leaders d’opinion, en plus des partis d’opposition et de nombreux parlementaires de la majorité.  

-APA/

Violente répression de jeunes bacheliers en Mauritanie

Plusieurs jeunes bacheliers mauritaniens manifestant pour obtenir l’inscription à l’université ont été blessés mardi à Nouakchott lors d’une descente de la police, a constaté APA sur place.Les policiers ont chargé les bacheliers qui se rassemblaient devant les locaux du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et des Technologies de l’information et de la communication, au cœur de la ville.

Ils ont fait usage de fouets et de matraques en chassant les manifestants qui scandaient des slogans réclamant leur droit à l’inscription à l’enseignement supérieur.

Une récente décision émanant du ministère compétent a fixé à 25 ans l’âge maximal d’accès aux universités du pays, provoquant l’ire d’un grand nombre de bacheliers frappés par cette restriction.

La décision controversée a été fortement critiquée par les parents d’élèves, les organisations de droits et les leaders d’opinion, en plus des partis d’opposition et de nombreux parlementaires de la majorité.

Elle a même été placée par les plus sceptiques dans le cadre d’une volonté de ne pas grossir les rangs des diplômés chômeurs, déjà très nombreux dans le pays.

Récemment, le premier mauritanien, Ismael Ould Bedda Ould Cheikh Sidiya, a promis qu’une mesure sera prise très prochainement dans l’intérêt des citoyens, sans préciser s’il s’agit ou non de l’annulation de la décision restrictive incriminée.

-APA/

Lancement à Abidjan d’un Programme de 500 000 opportunités pour les jeunes

Le Programme social du gouvernement ivoirien visant à offrir 500 000 opportunités d’insertion aux jeunes d’ici fin 2020 a été officiellement lancé, lundi à Abidjan, au cours d’une cérémonie qui a rassemblé plusieurs milliers de jeunes au palais de la culture de Treichville, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Ce Programme national de stage est une réponse du gouvernement non seulement aux difficultés des jeunes à obtenir un stage pour valider leurs diplômes après avoir été déclarés admissibles au Brevet de technicien supérieur (BTS) ou à tout autre diplôme universitaire, mais aussi aux difficultés à obtenir un stage en entreprise pour acquérir l’expérience que leur exigent souvent les employeurs.

Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Albert Toikeusse Mabri, représentant le Premier ministre ivoirien, a salué l’implication du secteur privé dans ce Programme de 500 000 opportunités qui permettra d’améliorer l’employabilité des jeunes.

 L’emploi des jeunes est l’une des dimensions essentielles du Programme social du gouvernement (PsGouv) qui passe désormais de 727,5 milliards FCFA à 1003,4 milliards FCFA, a souligné M. Mabri, invitant les jeunes « à éviter les raccourcis et à mettre tout le sérieux » dans ce Programme d’opportunités.  

Sur les 500 000 opportunités d’insertion attendues, « 346 000 opportunités de stage ont été déjà mobilisées » pour un montant de 141 milliards FCFA financé par l’Etat et ses partenaires techniques et financiers, notamment la Banque mondiale et la Banque africaine de développement (BAD), a déclaré le ministre de la promotion de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, Mamadou Touré, précisant que la BAD apporte 45 milliards FCFA.  

Ce lancement a été également marqué par la signature d’une convention entre l’Agence emploi jeunes et l’Agence nationale de la formation professionnelle (AGEFOP) pour «mettre en apprentissage» immédiatement 5000 jeunes et à court terme 10 000 jeunes.  

Le Programme comprend deux types de stage. D’abord, le stage école ou stage de validation pour permettre à l’étudiant de valider son diplôme. Il dure trois mois au cours desquels, le stagiaire perçoit mensuellement une prime de 15 000 FCFA. 

Ensuite, le stage pré-emploi ou stage de qualification qui renvoie également au Programme d’aide à l’emploi. Il dure six mois, renouvelable une fois, soit 12 mois au cours desquelles, le stagiaire perçoit mensuellement 45 000 FCFA.

Quant à l’apprentissage de métier, il dure 6 mois ou 12 mois au cours desquels l’apprenti perçoit mensuellement 30 000 FCFA.

Lancement à Abidjan de «Alliance for Youth» pour l’employabilité des jeunes en Afrique

L’initiative «Alliance for Youth» (Alliance pour la jeunesse) en Afrique subsaharienne a été lancée, mercredi à Abidjan, afin de promouvoir l’employabilité des jeunes, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cette Alliance lancée par le Goupe agroalimentaire Nestlé et ses partenaires régionaux, se concentre sur l’élaboration et la mise en œuvre de programmes d’employabilité et d’initiatives de mentorat et de formation créés pour permettre aux jeunes d’acquérir des aptitudes professionnelles essentielles. Elle fait partie du mouvement privé Alliance for Youth lancé en Europe en 2014.

 « Nous pensons qu’investir dans la jeunesse est vital pour l’avènement de communautés prospères et résilientes, et que ces efforts nous aideront aussi à développer nos activités », a déclaré Rémy Ejel, Chef de marché pour Nestlé en Afrique de l’Ouest et du Centre.

« Les jeunes sont la prochaine génération de travailleurs qui fera en sorte que notre entreprise demeure compétitive, ce sont les agriculteurs qui cultiveront les récoltes dont nous avons besoin et les entrepreneurs qui nous aideront à atteindre de nouveaux marchés, quel que soit leur domaine ou niveau d’expertise. Ce n’est que le début d’une longue collaboration », a-t-il ajouté.

Après la Côte d’Ivoire, l’Alliance sera lancée en Angola et en Afrique du Sud, respectivement les 31 octobre et 4 novembre 2019.

Elle bénéficie du soutien du gouvernement ivoirien, par le biais de l’Agence emploi Jeunes, une agence gouvernementale qui promeut l’employabilité et l’emploi des jeunes, et de l’Organisation internationale du Travail.  

« C’est une initiative que saluons et soutenons (…) », a déclaré le ministre ivoirien de la Promotion de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, Mamadou Touré, égrenant les efforts du gouvernement en faveur de l’employabilité des jeunes, mais également les réformes initiées pour performer le système de formation du pays.

Bolloré, le Groupe NSIA, MTN, Nielsen, Publicis et Nestlé figurent parmi les membres régionaux de l’Alliance en Côte d’Ivoire.

« Près de 77 % de la population ivoirienne est âgée de moins de 35 ans, ce qui signifie que des actions concrètes doivent être mises en œuvre pour créer davantage d’opportunités et contribuer à intégrer ces jeunes sur le marché du travail », a affirmé Zain Reddiar, Directeur des ressources humaines de MTN Côte d’Ivoire.

« Chez MTN, nous sommes prêts à contribuer effectivement à ce projet, dont nous sommes sûrs qu’il aidera une grande partie de cette population. », a-t-il ajouté.

De la même façon, l’Alliance sera lancée en Angola, en partenariat avec le gouvernement angolais, l’ambassade de Suisse, ADPP, Nestlé et d’autres entreprises privées issues de divers secteurs et actives en Angola.

L’Alliance combinera les efforts de différentes entreprises partenaires en matière de recrutement, d’amélioration des compétences et de formation des jeunes en ciblant les universités et les écoles professionnelles qui ne sont pas considérées comme étant d’élite, au sein et en dehors des capitales.

L’aboutissement du projet passera par l’organisation d’ateliers de renforcement de compétences en matière de CV et d’entretien, par l’identification des possibilités et de l’accessibilité des carrières et par l’offre d’entretiens d’orientation professionnelle, destinées à 1 000 jeunes en Angola et au moins 5 000 jeunes en Côte d’Ivoire d’ici 2020. A compter de 2021, il s’agira de 10 000 jeunes pour la Côte d’Ivoire.

Dans le cadre de cette alliance, une initiative emblématique sera identifiée, puis détenue et mise en œuvre conjointement par les membres.

Nestlé a fondé l’Alliance for Youth il y a cinq ans, afin d‘aider à préparer les jeunes à entrer dans la vie professionnelle. En 2017, l’initiative a été lancée au Chili, en Colombie, au Mexique et au Pérou, puis, en Argentine, au Brésil, au Paraguay et en Uruguay un an plus tard. Elle a également été récemment lancée lors du Forum économique mondial de Davos 2019, avec la collaboration de vingt autres organisations internationales.

Les jeunes âgés de 15 à 24 ans représentent une personne sur six à l’échelle mondiale, et 20 % de leur population totale se trouvent en Afrique.

Cette tendance démographique est également exacerbée par la présence de 71 millions de jeunes sans emploi à travers le monde, alors que plus de 500 millions d’autres sont sous-employés ou enlisés dans des situations d’emplois précaires ou instables.

 Le chômage a atteint près de 30 % parmi les jeunes d’Afrique subsaharienne en 2016. Sans action concertée, on prévoit que pratiquement 50 % des jeunes de la région seront sans emploi d’ici 2025.

Côte d’Ivoire : réhabilitation du foyer des jeunes de Débrimou pour promouvoir l’entrepreneuriat

Le ministre ivoirien auprès du premier ministre chargé de la promotion de l’investissement privé, Emmanuel Esmel Essis a ouvert officiellement samedi le foyer des jeunes du village de Débrimou ( Dabou Ouest d’Abidjan), un ouvrage qu’il a réhabilité pour en faire un instrument de promotion de l’entrepreneuriat dans cette localité.M. Essis   a inauguré cet ouvrage en marge de la clôture de la 4è édition du festival « Mani-Lèl», qui se veut une plateforme de promotion de la culture Adioukrou (population autochtone de ce village).

 « Près de 60% de la population ivoirienne à moins de 35 ans. Ce foyer des jeunes doit être un creuset pour vous retrouver afin de parler d’entrepreneuriat et de votre développement. Vous devez fréquenter ce centre pour concevoir des projets. Nous sommes disposés à vous accompagner », a assuré M. Essis aux jeunes de Débrimou avant de les inviter à s’inscrire dans les guichets emplois.

Selon lui, « sans le travail, on n’a pas d’avenir et l’argent en vitesse n’existe pas». Poursuivant, le ministre Essis a appelé à l’union et à la cohésion des populations du Leboutou ( Sud ivoirien dont il est lui-même originaire).

« Je lance un appel à la cohésion sociale et au développement du Leboutou. Peuple du Leboutou, il est temps qu’on se ressaisisse pour conjuguer le verbe du vivre-ensemble», a-t-il exhorté.

 Parlant auparavant du festival « Mani-Lèl», le ministre a estimé que « toute cette richesse culturelle devrait donner au peuple Leboutou son développement ».

« Mani-Lèl se veut notre identité culturelle, ce que nous sommes. Nous voulons avoir les pieds dans notre tradition et la tête dans le modernisme », a expliqué auparavant, Yédé Niagne Jean Claude, le maire de la commune de Dabou (située à une cinquantaine de km à l’ouest d’Abidjan).

Pour lui, «l’essentiel, c’est de montrer au monde entier qui nous sommes». Pour sa part, Alain Loba, le Commissaire général de « Mani-Lèl» a fait savoir que ce festival est un lieu d’échanges pour valoriser la culture et l’identité culturelle Adioukrou. Initié en 2016 dans le village de Débrimou, le festival « Mani-lèl» se veut « un pont culturel et touristique international» du Leboutou.

Une opération d’un coût de 10 milliards FCFA lancée pour financer près de 20.000 jeunes ivoiriens

Le ministère ivoirien de la promotion de la jeunesse et de l’emploi des jeunes a lancé officiellement lundi à Abidjan, la deuxième édition de « l’Opération Agir pour les jeunes », un projet d’un coût de 10 milliards FCFA qui vise à financer 19 500 jeunes porteurs de projets dans le pays, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Ce projet dont l’enrôlement des bénéficiaires se fera du 09 au 20 septembre prochain, se veut l’un des dispositifs du programme d’appui à l’auto-emploi et à l’entrepreneuriat des jeunes. L’objectif est de favoriser l’insertion professionnelle des jeunes à travers des activités génératrices de revenus.

 « Cette initiative s’inscrit dans la mise en oeuvre du programme social du gouvernement qui dans son axe 4 traite de l’insertion des jeunes. Les jeunes seront financés pour un montant de 100.000 à 1 million FCFA pour les projets individuels… Nous devons être le plus rigoureux et le plus transparent possible dans la sélection des bénéficiaires pour regagner la confiance des jeunes », a conseillé Mamadou Touré, le ministre ivoirien de la promotion de la jeunesse et de l’emploi des jeunes dans un discours de lancement de ce projet. 

Dans la foulée, il a fait savoir que dans le cadre du programme social du gouvernement ( PS-Gouv), sur un objectif de 500 000 opportunités de stages, de programmes d’entrepreneuriat, d’insertion des jeunes, à ce jour, ses services ont pu mobiliser 342 560 opportunités de stages, d’activités génératrices de revenu d’un coût de 141 milliards 832 millions FCFA. 

Auparavant M. Touré s’est satisfait de la première édition de « l’Opération Agir pour les jeunes» lancée en 2015 qui a permis de financer 12 337 jeunes dans le pays et dont le taux de remboursement est de 84%. « Tout ce qui se fait, se fait pour vous. Venez saisir l’ensemble des opportunités mises à votre disposition», a-t-il invité les jeunes.  

Avant lui, Jean-Louis Kouadio, l’administrateur de l’agence Emploi Jeunes, a expliqué à son tour que « l’opération Agir pour les jeunes 2»  vise à « mettre en activité immédiate » les jeunes désireux de se mettre à leur propre compte dans des activités génératrices de revenus. 

« L’opération Agir pour les jeunes 2»  a pour objectif de favoriser la promotion de l’auto-emploi des jeunes en Côte d’Ivoire. Sont éligibles à cette opération, les jeunes ou groupement de jeunes résidant en Côte d’Ivoire. Le ou les bénéficiaires devraient être ivoiriens, avoir un âge compris entre 18 et 40 ans, être porteurs de projets à potentiel de création de richesses et d’emplois et justifiant d’une qualification et d’une expérience avérée dans le secteur d’activité dans lequel on veut exercer. 

Pour les projets individuels, les financements sont compris entre 100.000 FCFA et 1 million FCFA et de 1 million FCFA à 2 500 000 FCFA pour les projets collectifs. L’enrôlement des jeunes désireux de bénéficier de cette opération démarrera le 09 septembre prochain dans les structures locales de l’Agence Emploi Jeunes.

Côte d’Ivoire: un Guichet de l’emploi lancé, 500.000 emplois prévus d’ici à 2020

Le Premier ministre ivoirien, chargé du Budget et du portefeuille de l’Etat Amadou Gon Coulibaly, a lancé jeudi un Guichet de l’emploi visant à générer près de 500 000 emplois d’ici à 2020 pour un montant de plus de 141 milliards Fcfa, lors d’une cérémonie à Bingerville, une cité à l’Est d’Abidjan.« Notre objectif est de faire bénéficier à près de 500 000 jeunes  des opportunités de stages, d’emplois (directs), de financement de  projets et de formations qualifiantes sur tout le territoire national à  travers l’Agence emploi jeunes pour un montant de plus de 141 milliards  Fcfa», a dit M. Gon Coulibaly. 

Ce guichet vise  notamment « une prise en charge plus efficace des jeunes demandeurs  d’emplois » sur tout le territoire national, a-t-il relevé. Et ce, afin  que tous les jeunes de Côte d’Ivoire,  en quête d’emploi, puissent  accéder au Guichet emploi et s’inscrire sur une plate-forme  technologique dédiée.   

Le ministre des  Sports, Claude Danho, également président de l’Union des villes et  communes de Côte d’Ivoire (Uvicoci), a indiqué que les Guichets emplois  logés au « cœur des mairies » sont pour le moment dans 13 communes  d’Abidjan, à Yamoussoukro et 31 chefs lieux de région, soit 45  localités.  

Au-delà des 45 Guichets emplois  qui seront ouverts dans une première phase, le ministère en charge de  l’Emploi des jeunes, devrait ouvrir progressivement dans l’ensemble des  156 autres communes du pays un guichet emploi.    

Le  ministre de la Promotion de la jeunesse et de l’emploi des jeunes,  Mamadou Touré, a souligné dans un discours, au Foyer des jeunes de  Bingerville, que les opportunités d’emplois se répartissent en quatre  programmes. Il s’agit notamment du développement des compétences, du financement des  permis de conduire et de la mise en stage.  

Le  programme de mise en stage vise à promouvoir l’insertion professionnelle  des jeunes à travers des stages pre-emplois d’une durée d’un an avec le  paiement d’une prime mensuelle de 45 000 Fcfa par l’Etat et le secteur  privé à hauteur de 20 000 Fcfa pour garantir le SMIG aux jeunes. 

Selon  le ministre de la Promotion de la jeunesse et de l’emploi, il y aura  également des stages de validation des diplômes de trois mois avec le  paiement d’une prime mensuelle pour le transport de 15 000 Fcfa par  l’Etat.  

Quant au programme d’entrepreneuriat  des jeunes, des financements allant de 100 000 Fcfa à 1 million  devraient être octroyés pour la première phase et la seconde, des aides  allant de 1 million à 5 millions Fcfa pour les micros et petites  entreprises dirigées par les jeunes.    

L’objectif  selon le ministre en charge de l’Emploi, est d’accompagner les jeunes  vers une insertion plus durable. À ce jour, « 342 560 opportunités » ont  pu être collectées auprès des ministères sectoriels et leurs structures  sous tutelle, les faîtières d’organisations patronales et organismes  internationaux.

Les guichets emplois sont les  relais de l’Agence emploi jeunes dans les communes, les plateformes  locales de services, les universités et les grandes écoles publiques.  Ils constituent dans les localités le premier lieu de contact et le  dispositif d’aide à l’emploi des jeunes.   

Le  guichet emploi est animé par un « conseiller junior » qui a pour mission  d’orienter les demandeurs d’emploi selon leurs besoins et profils, et  de sensibiliser les jeunes sur les techniques de recherche d’emploi et  en auto-emploi. Il est assisté par un agent communal, placé sous sa  responsabilité.   

Le mois de septembre  consacrera l’installation effective des guichets emplois dans les 201  communes de la Côte d’Ivoire. Le Guichet emploi s’inscrit dans l’axe 4  du Programme social du gouvernement (PSgouv) ivoirien et a été mise en  place avec l’aide de Pôle emploi France. 

La Commission Africaine de la Jeunesse lance son Consortium au Sénégal

Le Consortium Sénégal de la Commission Africaine de la Jeunesse (CAJ) a procédé, samedi à l’île de Gorée (située à 3 km au large de Dakar), au lancement officiel de ses activités, saisissant l’occasion pour présenter les opportunités qu’elle offre, son plan d’action 2019-2021 et installer ses différentes commissions.A travers cette activité, la CAJ veut attirer l’attention des autorités locales et des partenaires au développement sur la nécessité de la mise en œuvre de la charte africaine de la jeunesse, l’inclusion des jeunes dans les instances de décision et en même temps sensibiliser la jeunesse à s’impliquer davantage dans la recherche de solutions pour une Afrique meilleure.

Au cours de son plan d’action 2019-2021, le Consortium Sénégal de la Commission Africaine de la Jeunesse (CAJ) travaillera également à créer une synergie entre les activités des différentes organisations de jeunes du pays.

Lancée officiellement en janvier 2017 à Addis-Abeba, en Éthiopie, la Commission Africaine de la Jeunesse est une entité déterminée à fournir un espace et une voix aux organisations de jeunesse pour leur permettre de définir et de gérer leur propre agenda, de promouvoir la participation des jeunes en tant que partenaire clé dans la mise en œuvre de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine (UA) et de l’Agenda 2030 des Nations Unies pour le développement durable.

Elle soutient les actions de plaidoyer sur la ratification et la mise en œuvre de la Charte africaine de la jeunesse, d’autres instruments juridiques fondés sur les droits des jeunes et contribue aussi à la promotion des valeurs partagées de l’Union Africaine à travers un réseau d’acteurs de la jeunesse.

Un réseau international de chefs d’entreprises à Abidjan pour accompagner les jeunes entrepreneurs

Le « Réseau Entreprendre International », une organisation composée de près de 15 000 chefs d’entreprises issus d’une dizaine de pays au monde dont la Côte d’Ivoire, a officiellement lancé ses activités à Abidjan en présence de l’Ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire, Abdelmalek Kettani, a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon une note d’information transmise lundi à APA, ce réseau met un accent particulier sur la question de l’accompagnement des jeunes qu’il assure sur une période de 36 mois post financement.

« Dans 80% des cas, ce qui manque à ces jeunes entrepreneurs, c’est l’accompagnement, le réseautage, les outils et les conseils», a expliqué,  lors de cette cérémonie de lancement,  Medhi Laraki, le président du « Réseau Entreprendre Maroc».

« Cette année au Maroc, c’est une centaine de sociétés qui ont été accompagnées et dans le monde, ce sont 10 000 lauréats qui ont été accompagnés par 15 000 chefs d’entreprise», a poursuivi M. Laraki, justifiant que la Côte d’Ivoire a été choisie pour abriter un bureau de ce réseau en raison des nombreuses difficultés rencontrées par les jeunes porteurs de projets dans le pays.

  Le « Réseau Entreprendre International »  a permis de  « sauvegarder 30 000 emplois avec 92% de jeunes créateurs d’entreprises toujours en activité trois ans après le démarrage de leur projet.  Chaque année, ce sont 1000 lauréats qui bénéficient de l’accompagnement de ce réseau », conclut la note.

L’Etat de Côte d’Ivoire qui encourage les jeunes à l’entrepreneuriat, a dégagé un fonds de garantie de 20 milliards FCFA pour financer les jeunes porteurs de projets dans le pays.

Côte d’Ivoire : 20 milliards FCFA pour financer les jeunes entrepreneurs (Ministre)

L’État de Côte d’Ivoire a placé un fonds de garantie de 20 milliards FCFA à la Banque nationale d’investissement ( BNI) pour financer les jeunes entrepreneurs dans le pays, a annoncé jeudi à Abidjan, Mamadou Touré, le ministre ivoirien de la promotion des jeunes et de l’emploi des jeunes.« Nous avons des ressources limitées. Aujourd’hui nous sommes à 20  milliards FCFA de ressources disponibles à la BNI pour financer les  jeunes entrepreneurs.  Et ce montant ne peut pas suffire à financer tous  les projets des jeunes.  Tout jeune ivoirien qui veut entreprendre à  vocation à bénéficier de ce fonds», a indiqué M. Touré. 

Il s’exprimait  autour du thème: « Acquis et nouvelles actions pour relever le défi de  l’emploi des jeunes» à la 6è édition des Rendez-vous du gouvernement,  une tribune d’échanges entre les membres du gouvernement ivoirien et les  journalistes.

 «  La réalité, c’est que les banques ne font pas  confiance aux porteurs de projets. C’est pourquoi, l’État se porte   garant pour le financement des projets des jeunes», a justifié M. Touré  qui est également le porte-parole adjoint du gouvernement. 

Poursuivant,  il a soutenu qu’il faut encourager l’entrepreneuriat des jeunes estimant  que  la fonction publique ne peut pas absorber tous les jeunes en quête  d’emploi. Passant en revue, les acquis et les perspectives de son  département ministériel, M. Touré a promis l’égalité des chances et une  totale transparence dans l’accompagnement des jeunes porteurs de  projets. 

 « Tous les jeunes sans distinction,  doivent avoir une égalité  de chance. Dans les deux prochaines années, nous essayerons de changer  la vie de la majorité des jeunes de notre pays », a promis M. Touré.

Ouverture du 10è congrès ordinaire de la FESCI pour élire un nouveau Secrétaire général

Le dixième congrès ordinaire de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire ( FESCI), le plus grand syndicat d’élèves et d’étudiants du pays, s’est ouvert vendredi soir à Abidjan autour du thème, « Quelle FESCI pour un système éducatif excellent ? », a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Ces assises qui seront sanctionnées par l’élection d’un nouveau secrétaire général, rassemblent des milliers de congressistes et plusieurs générations de cette organisation créée depuis 1990.

« Je voudrais me féliciter de l’ambiance qui prévaut. Je souhaite que celui qui sera élu à la tête de la FESCI continue de travailler avec nous pour construire l’avenir de la Côte d’Ivoire», a plaidé Albert Toikeusse Mabri, le ministre ivoirien de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique qui a présidé la cérémonie officielle d’ouverture de ce conclave.

« Le mouvement doit montrer sa maturité. Que le gagnant soit l’ensemble des étudiants », a insisté M. Mabri qui est le parrain de ce 10è congrès ordinaire de la FESCI.

 Le ministre a conclu en réaffirmant aux étudiants que « je suis à votre disposition». Avant lui, Assi Fulgence Assi, le secrétaire général sortant de la FESCI,  a rappelé les grandes actions menées pendant sa mandature.

« Pendant notre première mandature, nous avions pour objectif de réhabiliter les organes de notre organisation », a dit M. Assi estimant que la FESCI avait subi « les affres » de la crise postélectorale ivoirienne de 2011.

Poursuivant, il a appelé ses camarades à « la constance dans la réflexion » durant ces assises. « La vie de la FESCI a un impact sur le système éducatif ivoirien», a-t-il soutenu assurant de ce que le choix de son successeur se fera dans le consensus.

« Je souhaite que ce soit un passage de flambeau plutôt qu’un congrès. Mettez sous l’éteignoir les esprits maléfiques éventuels qui viendront perturber ce rassemblement », a conseillé pour sa part, le professeur Abou Karamoko, le président de l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.

 Ce dixième congrès ordinaire de la FESCI qui s’achèvera dimanche sera marqué par l’élection d’un nouveau secrétaire général. Trois candidats,  tous membres du bureau national sortant sont en lice pour succéder à Assi Fulgence Assi.

Un Fonds de 3,6 milliards FCFA pour l’autonomisation des jeunes en Côte d’Ivoire

La Banque Atlantique Côte d’Ivoire (BACI), filiale du groupe Banque Centrale Populaire (BCP) du Maroc a signé, mercredi, avec l’Agence Emploi Jeunes de Côte d’Ivoire, une convention-cadre de partenariat portant sur la création d’un Fonds de 3,6 milliards FCFA.Cette convention s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la 2ème édition de l’opération «Agir pour les jeunes» , un programme initié par le Gouvernement ivoirien avec pour objectif de financer des projets jeunes.

« La convention porte sur la création d’un fonds d’un montant total de plus de trois milliards et demi (3 692 000 000 de Francs CFA) par l’Agence Emploi Jeunes, en vue de financer des projets jeunes, via les microfinances », souligne un communiqué transmis à APA.

A travers cette convention, la Banque Atlantique devra faciliter l’octroi de crédits aux jeunes entrepreneurs débutants, assurant également le rôle de conseil et de suivi des crédits accordés.

Egypte : Lancement en juin prochain de la bourse Nasser pour le leadership africain 2019

La bourse Nasser pour le leadership africain 2019 pour la jeunesse africaine sera lancée du 8 au 22 juin au Caire avec pour objectifs de créer une nouvelle génération de jeunes leaders africains engagés pour servir les intérêts du continent et réaliser les aspirations des populations africaines à la démocratie, à l’égalité et au développement, a annoncé le ministère égyptien de la jeunesse et des sports.Par Mohamed Fayed

Cette initiative égyptienne intervient dans le cadre de la mise en œuvre de l’initiative de « Un  million 2021 » jeunes africains à l’horizon 2021, lancée récemment à Addis-Abeba, par la Commission des sciences, des technologies et des Ressources humaines de l’Union africaine. Cette initiative vise à investir dans les jeunes africains sur quatre éléments clés à savoir l’emploi, l’entrepreneuriat, l’éducation et l’engagement, en mettant à profit les partenariats et les opportunités du secteur privé.

La bourse s’adresse à 100 jeunes leaders brillants des États membres de l’Union africaine, en tant que décideurs au secteur gouvernemental, cadres dirigeants au secteur privé, activistes de la société civile, chefs des conseils nationaux pour la jeunesse, membres du corps enseignant universitaire, chercheurs, syndicaliste, journalistes et professionnels des médias.

L’objectif de la Bourse est de transférer l’expérience égyptienne en matière d’institutions nationales et de créer une nouvelle génération de jeunes leaders africains dont la vision est conforme aux orientations de l’Union africaine et qui sont engagés au service des objectifs de l’unité africaine par le biais de l’intégration dans un monde en mutation perpétuelle.

Pour rappel, la Bourse Nasser est la première bourse afro-africaine à cibler de jeunes leaders africains dotés de diverses disciplines opérationnelles au sein de leurs communautés. Elle est l’un des mécanismes essentiels d’autonomisation du leadership approuvé par l’Agenda de l’Union africaine afin de stimuler et de promouvoir les valeurs africaines.

La Bourse est également l’un des instruments permettant de tirer parti du dividende démographique grâce aux investissements dans la jeunesse.

Côte d’Ivoire: la 2è phase de «Agir pour les jeunes» cible 19 000 jeunes pour un financement de 10 milliards FCFA

La deuxième phase de l’opération «Agir pour les jeunes» cible 19 000 jeunes en vue du financement de leurs projets pour un coût global de 10 milliards FCFA, a annoncé, mardi à Abidjan, le ministre de la Promotion de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, Mamadou Touré.Cette deuxième phase de l’opération «Agir pour les jeunes» a fait l’objet de la signature d’une convention entre l’Agence emploi jeunes (AEJ)  et l’Union nationale des coopératives d’épargne et de crédit de Côte d’Ivoire (UNACOOPEC-CI). Le document a été paraphé sous le regard du ministre Touré par l’administrateur de l’AEJ, Jean-Louis Kouadio et l’administrateur provisoire de l’UNACOOPEC-CI, Issiaka Savané.

« Nous avons eu la signature de convention entre l’AEJ et l’UNACOOPEC-CI, la structure choisie pour le financement des projets. L’axe 4 du Programme social du gouvernement concerne l’autonomisation et l’insertion des jeunes. Et dans le volet entreprenariat nous avons ciblé sur les deux années 131 mille jeunes qui bénéficieront directement du financement de la COOPEC en vue du financement de leur projet », a expliqué Mamadou Touré.

Pour cette première phase de deuxième édition, « nous avons 19 mille jeunes qui sont concernés. Les premiers jeunes percevront leur chèque au plus tard fin juillet » prochain, a-t-il ajouté, relevant l’innovation qui est un «comité de présélection composé des représentants de mairies, de l’AEJ, de communautés des jeunes ».

Poursuivant, M. Touré, a indiqué que ces comités seront installés dans l’ensemble des communes de la Côte d’Ivoire et vont présélectionner les jeunes et qui seront profilés.

« Cette phase traitera 19 000 jeunes avec au moins 40% de femmes qui bénéficieront de prêts pouvant atteindre 1 000 000 FCFA par personne pour le financement de leur projet et cela pour un coût global de 10 milliards  FCFA », a ajouté le ministre, se félicitant du «succès» enregistré par la première édition lancée en 2015 pour un montant de 3,6 milliards FCFA. L’opération consiste à aider à l’installation rapide de jeunes désireux de créer leur micro entreprise.

« Je voudrais exhorter l’UNACOOPEC-CI et l’Agence emploi jeunes de permettre à tous les jeunes intéressés de s’inscrire dans les différents guichets qui seront ouverts à cet effet », a-t-il poursuivi, précisant que cette inscription se fera en ligne sur le site de l’Agence emploi jeunes, mais également dans les Agences régionales et les points services de l’Agence emploi jeunes, dans les directions régionales et départementales du Ministère de la promotion de la jeunesse et de l’emploi des jeunes et dans les agences locales de l’UNACOPPEC-CI.

Dès la semaine prochaine, ce même exercice se fera avec la Banque nationale d’investissement (BNI) et la Banque Atlantique de Côte d’Ivoire (BACI), deux autres partenaires de l’opération. « Il s’agira pour ces banques commerciales de financer l’UNACOOPEC-CI qui à son tour prêtera aux jeunes les fonds nécessaires pour leurs projets », a conclu le ministre Mamadou Touré.

Côte d’Ivoire: lancement d’un rapport pour prévenir les conflits à travers l’implication des jeunes

Un rapport de recommandations des jeunes en Côte d’Ivoire pour la prévention de leur participation aux violences politiques, a été lancé vendredi à Abidjan, lors d’une cérémonie en présence d’acteurs étatiques, de la société civile, des diplomates et des partenaires au développement.Ce projet a été mis en œuvre par le Réseau action, justice et paix (RAJP), une coalition de 14 organisations de jeunes et d’enfants, avec le Centre international pour la justice transitionnelle (ICTJ), un organisme impliqué dans la réalisation de ce rapport, financé par l’UNICEF.

Mené avec un échantillon de 200 jeunes à Abidjan et dans trois localités de l’intérieur du pays, à savoir Man, Duékoué dans l’Ouest ivoirien et Korhogo (Nord), ce rapport de près de 40 pages, est la résultante de dialogues et de consultations faits par ICTJ et le RAJP.

Selon le rapport, les jeunes ont pris une part active dans les crises successives qu’a connues la Côte d’Ivoire depuis les années 1990. La participation des jeunes s’est avérée plus incisive en 2002 suite à une tentative de coup d’Etat et la crise post-électorale de 2010/2011.

En 2002, une tentative de coup d’Etat a conduit à la partition du pays avec un sud gouvernemental et une zone tenue par les factions rebelles au Centre, au Nord et à l’Ouest. Les élections présidentielles de 2010, censées mettre fin à une décennie de crise ont été marquées par des violences armées.

Le rapport énonce des données des Nations-Unies qui indiquent « 63.729 personnes déplacées internes » à la suite du conflit postélectoral en 2010/2011 et « 69.591 réfugiés déclarés par OCHA (Bureau de la coordination des Affaires humanitaires, un département du secrétariat de l’ONU).

Brahima Bamba, représentant du chef de Mission de ICTJ en Côte d’Ivoire, M. Mohamed Suma, a fait savoir que ce rapport se veut un « plaidoyer en faveur de la prise en compte des aspirations des jeunes pour garantir la non répétition des violations des droits de l’Hommes subies par le passé ».

Pour sa part, Anicet Durand Oboué du RAJP, a fait observer que « nous constatons la même ambiance » qui a précédé les joutes électorales de 2010 par rapport à la présidentielle de 2020 avec « des messages de haine ». Il a invité les jeunes à ne pas se laisser influencer négativement par les politiques, mais à rechercher la paix.

 Quant au représentant du ministre de la Jeunesse, du service civique et de la promotion de l’emploi des jeunes, Roland Silué, Conseiller technique du ministre, il a salué ce rapport dont les recommandations conduiront les jeunes à ne plus tomber dans ces travers.

Il a admis que les récentes élections locales ont démontré que les jeunes sont prédisposés à la violence, ce qui dénote de l’intérêt de ce rapport. M. Silué a de ce fait lancé un appel à ce que les jeunes s’inscrivent dans un élan pacifique par rapport à la présidentielle de 2020 à travers la cohésion sociale.

Le ministère de la Jeunesse, du service civique et de la promotion de l’emploi des jeunes, a-t-il assuré, va « reprendre le rapport à son compte » aux fins de renforcer l’implication des jeunes dans la recherche de la paix dans leurs engagements politiques et sociaux.

Les jeunes consultés estiment que « l’Etat ivoirien devrait reconnaître les torts subis par les victimes et accompagner le programme de réparation (…) et prendre des mesures pour promouvoir une culture de protection des jeunes contre la manipulation politique et pour suivre les personnes responsables ».

A l’endroit des leaders politiques, les jeunes appellent ceux-ci à « reconnaître leur rôle, actif ou passif,  dans la participation des jeunes à la violence et les violations graves des droits de l’Homme au cours de la crise post-électorale », tout en les invitant à contribuer à la cohésion sociale.

Près de 80% des migrations africaines motivées par des facteurs économiques ou sociaux (Rapport Mo Ibrahim 2019)

Près de 80% des migrations africaines sont motivées par des facteurs économiques ou sociaux, selon le rapport 2019 de la Fondation Mo Ibrahim intitulé « La jeunesse africaine : Migration faute d’emploi ? ».« Près de 80% des migrations africaines sont dus par l’espoir de  meilleures perspectives économiques ou sociales », indique le rapport  dont APA a reçu copie. Il relève que l’insécurité n’est pas la première  cause des migrations car « seuls 20% environ des migrants en Afrique  sont des réfugiés ».

Le rapport note que « les  migrants africains constituent environ 14% des migrations mondiales » et  montre que « l’Afrique n’est pas un continent d’exode massif ».  Seulement neuf pays sont à l’origine de plus de la moitié des migrants  africains. 

Le texte souligne que les migrants  sont une dynamique fondatrice de l’histoire de l’humanité et ont façonné  la majeure partie des pays du monde. L’Afrique elle-même, accueille une  part croissante de la population mondiale de migrants. 

Le  ministre ivoirien du Pétrole, de l’Energie et des énergies  renouvelables, Abdourahmane Cissé, a déploré lors d’un panel le fait que  la migration africaine soit présentée « sous un angle qui n’est pas  forcément le bon ». Car, au regard des chiffres « il n’y a pas de  problème de migration à l’heure actuelle, de façon relative ».

En  2017, le nombre de migrants africains s’élevait à 36,3 millions, soit  29% de la population du continent et 14% seulement du nombre total de  migrants dans le monde, soit une proportion bien en-deçà de l’Asie et de  l’Europe (41% et 24% respectivement).

Les dix  plus gros flux migratoires en provenance du continent africain en 2017  représentaient moins que le seul flux migratoire du Mexique vers les  États-Unis, fait observer le rapport qui mentionne que l’Afrique du Sud  est le pays africain accueillant le plus de migrants devant la Côte  d’Ivoire et l’Ouganda.

La contribution des  migrants aux Produits intérieurs bruts locaux est estimée à 19% en Côte  d’Ivoire contre 13% pour le Rwanda et 9% pour l’Afrique du Sud. Les  envois de fonds des migrants représentent 3,5% du PIB africain en 2018  et dépassaient le montant net de l’aide publique au développement en  2017.

L’Union européenne a accueilli en 2017  quelque 9 millions de migrants africains dont cinq millions en  provenance d’Afrique du Nord et quatre millions d’Afrique subsaharienne.  La France est le pays du monde accueillant le plus grand nombre de  migrants africains (10,5%).  

Le Gouverneur du district d’Abidjan annonce un fonds d’accompagnement des inventeurs

Le Gouverneur du district autonome d’Abidjan, Robert Beugré Mambé a annoncé, jeudi à l’ouverture de la 2è édition du Salon international des innovations d’Abidjan, la disponibilité d’un fonds dédié aux innovations.Ce fonds qui reste le prolongement du  Prix Alassane Ouattara du Jeune entrepreneur émergent  est nommé «Prix Alassane Ouattara du Jeune Inventeur sera disponible dès cette année », rapporte une note d’information transmise à APA, vendredi.

« La Côte d’Ivoire dispose de nombreux génies cachés que nous irons dénicher. Le Président de la République vous soutient. Il est prêt à vous accompagner », a justifié Mambé .

Le Président de l’Académie des sciences, des arts, des cultures d’Afrique et des diasporas africaines (ASCAD),  Pr  Antoine  Hauhouot Asseypo a salué les initiateurs de ce Salon.

Pour lui, « Il faut faire en sorte que nos inventeurs se mettent ensemble pour faire de notre pays, notre continent une puissance technique et technologique» .

Ce Salon se déroule sur trois jours enregistrera des panels de haut niveau. Plusieurs exposants venus de toute l’Afrique y présentent leur savoir-faire pour contribuer au développement de notre pays et de l’Afrique.

Côte d’Ivoire: trois jeunes «starupers» reçoivent des chèques pour accompagner leur projet

Trois jeunes promoteurs locaux de star-ups ont reçu, vendredi à Abidjan, plus de 16 millions FCFA pour soutenir leurs projets au terme de la finale de la deuxième édition du concours dénommé « Challenge Startupers 2019 de Total Côte d’Ivoire».Ce concours initié par la multinationale pétrolière Total est organisé depuis 2016 dans une cinquantaine de pays en vue de soutenir les jeunes entrepreneurs locaux. Sur les 1060 dossiers réceptionnés par le jury de cette compétition, 17 ont été retenus pour cette finale au terme de la laquelle les trois meilleurs candidats ont été récompensés. 

En plus des trois meilleurs candidats, un prix spécial dénommé le « Coup de cœur féminin » récompensant le meilleur projet féminin de ce concours a été décerné.

Ainsi, ont été primés lors cette finale, les candidats, Noël Kombo N’Guessan, classé 1er et  porteur du projet « Kubeko Solar Biogaz» ( système de traitement des déchets) qui a reçu la somme de 8.200.000 FCFA, Jacques Olivier Koffi N’Guessan, 2ème et  porteur du projet «Tyegro Côte d’Ivoire» ( Société agroalimentaire) avec la somme de 4.900.000 FCFA et Paul Boris Kokreu, 3è avec la somme de 3.280.000 FCFA et  promoteur du projet Edubook ( réseaux social dédié à l’éducation).

 Le quatrième prix de ce concours dénommé « Coup de cœur féminin » a été décerné à Mlle Adja Mariam Soro avec son projet « Bulles Magazines» ( star-up qui produit des contenus éducatifs.  Celleci bénéficiera d’un voyage en France (tous frais payés) par les organisateurs du concours au mois d’avril prochain. 

Le projet « Kubeko Solar Biogaz» de Kombo Noël N’Guessan qui a remporté le premier prix est un système de traitement des déchets organiques, agricoles, animaux et ménagers produisant du biogaz pour une cuisson propre, du bio-fertilisant pour les activités agricoles et l’électricité pour couvrir les besoins énergétiques de base.

« Ces récompenses consacrent la promotion du mérite et l’autonomisation des jeunes. Ce concours participe à la vulgarisation de l’entrepreneuriat », a estimé dans une allocution,  Emmanuel Esmel Essis, le secrétaire d’État ivoirien auprès du premier ministre chargé de la promotion de l’investissement privé qui a présidé cette cérémonie de remise de prix.

« L’entrepreneuriat, ce n’est pas un business, c’est un chemin, un parcours », a-t-il fait savoir aux lauréats avant de les rassurer que « vous pouvez compter sur l’accompagnement de mon département ministériel ».

Avant lui, le directeur général de Total Côte d’Ivoire, Damien Ricour-Dumas a dévoilé les gains obtenus par les lauréats de ce concours. « Au-delà de l’accompagnement financier, les projets de nos lauréats sont incubés et soutenus par des coachings et des formations », a souligné M. Ricour-Dumas.

Finale Fintech Challenge: six start-up décrochent des partenariats avec le groupe BCP du Maroc

Six start-up ont décroché des partenariats avec le groupe Banque centrale populaire (BCP) du Maroc à l’issue d’un «processus de sélection approfondi » dans le cadre de la première édition du programme Open Innovation du groupe dénommé, «Fintech Challenge» , rapporte un communiqué du groupe transmis, jeudi, à APA.Ces start-up ont proposé des « solutions dans les domaines du mobile wallet, du marketing digital, de l’inclusion financière, de la digitalisation des processus, ou encore des objets connectés »,  et elles deviennent de «facto des partenaires du groupe BCP et verront leurs solutions déployées au sein de la Banque et de ses filiales », précise le communiqué.

Ce partenariat permettra au « groupe de déployer rapidement de nouvelles solutions agiles pour répondre aux besoins évolutifs de nos marchés », a déclaré le Directeur général du groupe BCP en charge de l’international, Kamal Mokdad cité par le communiqué.

Poursuivant, il a adressé ses félicitations aux « six start-up gagnantes pour la qualité de leur mobilisation et des solutions proposées ». Pour lui, cette phase de collaboration permettra à ces start-up d’accéder ainsi à un « large écosystème bancaire au Maroc et en Afrique subsaharienne ».

En novembre dernier, le groupe BCP a lancé la première édition de son «Fintech Challenge», visant à identifier les start-up les plus prometteuses en vue de co-construire et de déployer des solutions innovantes en réponse à des problématiques de métiers clés.

L’appel à candidature clôturé le 23 décembre 2018 a connu un succès auprès des start-up d’Afrique et d’ailleurs, avec plus de 1200 manifestations d’intérêts reçues en provenance de 34 pays.

 A l’issue de cette sélection, une vingtaine de start-up finalistes issues de 11 pays différents ont été invitées à participer au Bootcamp de Bouznika,  une ville balnéaire marocaine.

Tensions politiques: la jeunesse ivoirienne invitée à la retenue et à œuvrer pour la paix

Face aux tensions qui cristallisent la vie politique ivoirienne ces dernières semaines, le ministre ivoirien de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Abdallah Toikeusse Mabri a invité, le week-end dernier, la jeunesse à la retenue et à œuvrer pour la paix dans le pays.«Chers jeunes aucun développement n’est possible sans la paix et la cohésion sociale solide», a lancé M. Mabri, par ailleurs Président de l’Union pour la démocratie et pour la paix (UDPCI) qui s’adressait, samedi, aux jeunes dans la commune de Man (extrême ouest ivoirien).

Dans la même dynamique, le président de l’UDPCI dont les propos ont été transmis lundi à APA par ses services, a invité la «jeunesse à accompagner le gouvernement et le Président Alassane Ouattara pour la recherche de la paix et le développement durable».

Le Secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire (FESCI) Fulgence Assi ainsi que le président du Conseil national des jeunes de Côte d’Ivoire (CNJCI) Ediman N’Guessan ont participé à cette rencontre.

A cette occasion, la ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre pauvreté, Pr Mariatou Koné a également exhorté les populations notamment la jeunesse « à préserver le climat de paix et promouvoir la cohésion sociale ».

Le Cameroun célèbre sa 53è Fête de la Jeunesse, lundi

Le Cameroun célèbre, ce 11 février 2019, la 53è édition de la Fête de la Jeunesse à travers les défilés des établissements scolaires, des mouvements et associations de jeunesse à travers le territoire national, mettant fin à une série de manifestations sportives et culturelles dénommées « Onzaine de la jeunesse ».Avant le clou des festivités le 11 février 2019, l’autre grand moment de cette célébration sera le discours du chef de l’Etat camerounais, Paul Biya à la jeunesse, la veille du défilé.

Sur le thème central « Jeunesse, grandes opportunités et participation à la construction d’un Cameroun en paix, stable et émergeant », la célébration de la Fête de la Jeunesse comme ces dernières années emprunte une coloration sociopolitique, avec au centre des festivités, les grands sujets économiques, politiques et socioculturels de l’heure.

Depuis le lancement de la « Onzaine de la jeunesse » le 1er février dernier, les programmes scolaires et universitaires sont allégés, question de permettre à la jeunesse de s’impliquer dans d’autres activités qui donnent une ambiance particulière au sein dans les écoles, lycées et universités.

Les origines de la Fête de la Jeunesse remontent au 11 février 1961, à la suite d’un référendum, la partie sud du pays anglophone se rattachait au Cameroun francophone car, à cette époque, existaient deux Cameroun : le Cameroun oriental de culture francophone et le Cameroun occidental de culture anglophone.

Ce jour-là, 333.230 Camerounais anglophones et francophones, décidaient de se rattacher au Cameroun dans sa forme actuelle, tandis que 244.037 Camerounais choisissaient de se rattacher au Nigeria.

Une situation mal digérée par le président Ahmadou Ahidjo qui demandait aux Nations unies de reprendre ce référendum pour cause d’irrégularités.

Face au refus de l’ONU de reprendre le processus référendaire, les autorités camerounaises qui avaient d’abord envisagé faire du 11 février une date commémorant le « deuil national », changeront d’option en instituant la Fête de la Jeunesse dès le 11 février 1966, une manière pour exprimer « la renaissance » du Cameroun.

Le Prix Alassane Ouattara du jeune entrepreneur génère 600 emplois directs pour un chiffre d’affaires de 1,3 milliard FCFA

Quelque 606 emplois directs pour un chiffre d’affaires de 1, 3 milliard de FCFA ont été générés par le «Prix Alassane Ouattara du jeune entrepreneur émergent» depuis son lancement il y a quatre ans à l’initiative du District autonome d’Abidjan, a appris APA, vendredi, lors d’une cérémonie de remise de chèques aux lauréats de la cinquième édition de ce Prix dans la capitale économique ivoirienne.Selon le Ministre-Gouverneur du District autonome d’Abidjan, Robert Beugré Mambé « depuis le lancement de ce Prix, il y a eu 144 lauréats qui sont activité pour une enveloppe budgétaire de 800 millions de FCFA, 606 emplois directs ont été créés pour un chiffre d’affaires  de 1, 3 milliard de FCFA».

Pour cette cinquième édition, a-t-il ajouté, «40 lauréats  ont été encore retenus pour une dotation de 200 millions de FCFA» comme celle de l’année dernière. Poursuivant, Robert Beugré Mambé a exhorté la jeunesse ivoirienne, particulièrement les lauréats à s’inspirer de la « philosophie de vie » du Vice-Président ivoirien, Daniel Kablan Duncan qui présidait cette cérémonie.

«Vous êtes un modèle de probité, de courage (…) »,  a lancé M. Mambé à l’endroit de M. Duncan qui a salué à son tour cette initiative qualifiée d’aubaine pour « résoudre l’importante problématique de l’emploi des jeunes en Côte d’Ivoire ».

«C’est un Prix qui vise à promouvoir la culture entrepreneuriale et le goût du travail en vue de résoudre  l’importante  problématique de l’emploi des jeunes », a rappelé Daniel Kablan Duncan.

« Il ne faut pas rêver sa vie, mais il faut vivre ses rêves »,  a conseillé M. Duncan pour qui «il faut aider ces lauréats à devenir à leur tour des modèles pour leur génération».

 «La jeunesse ivoirienne  regorge un énorme potentiel», a renchéri pour sa part, le Président du jury, Mathurin Ahui, faisant remarquer que « l’innovation, l’originalité, la capacité  à produire de la valeur ajoutée, le professionnalisme (…) » sont entre autres les critères qui ont guidé le choix du jury.

Ce sont au total 909 dossiers reçus qui ont fait l’objet d’un « examen minutieux» du jury pour aboutir au choix des 40 meilleurs projets dont 55% sont portés par des femmes.

Au nom des 40 récipiendaires de cette édition, Fabrice Boua Aboua, vainqueur du premier Prix de cette édition a pris « l’engagement  d’atteindre  les objectifs techniques  et entrepreneurials »  visés par lesdits projets qui concernent le secteur primaire pour 5%, le secteur secondaire pour 45% et le secteur tertiaire pour 50%.  

M. Aboua, succède à Koné Nilnagnon qui a raflé le premier prix de la 4è édition. Les lauréats bénéficient d’un encadrement assuré par le Centre d’incubation du District d’Abidjan, notamment en management, en force de vente et en comptabilité.

Le prix Alassane Ouattara du jeune entrepreneur émergent, initié depuis cinq ans par le District autonome d’Abidjan, vise à offrir l’opportunité aux jeunes ivoiriens de créer leur propre entreprise, pour devenir des champions nationaux. Ce Prix s’adresse aux jeunes des différentes communes du District d’Abidjan.

Côte d’Ivoire: près de 40% des entreprises privées créées par des jeunes de moins de 35 ans

Près de 40% des entreprises privées créées en Côte d’Ivoire «aujourd’hui», ont été mises en place par des jeunes de moins de 35 ans, a révélé jeudi à Abidjan, le Secrétaire d’État auprès du Premier ministre chargé de la promotion de l’investissement privé, Emmanuel Esmel Essis.« Ce qui est important,  c’est que nos statistiques indiquent qu’aujourd’hui près de 40% des entreprises privées ont été créées par des jeunes de moins de 35 ans. Et ça, c’est un très bon signe car cela signifie que les jeunes sont en train de se mettre de plus en plus en position d’entrepreneur», s’est satisfait M. Essis lors d’un forum sur le thème « Entrepreneuriat et incitation fiscale ».

 Il s’exprimait à la « tribune de l’Agence ivoirienne de presse » (AIP), un forum d’échanges et d’informations sur l’actualité nationale et internationale,  en compagnie de son collègue, Sidi Touré, le ministre ivoirien de la communication et des médias.

Selon M. Essis, « il est possible de se réaliser en Côte d’Ivoire parce que les dispositifs existent ». «Les dispositifs institutionnels existent avec des structures comme le Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire ( CEPICI),  L’institut ivoirien de l’entreprise (INIE) et  l’agence Côte d’Ivoire PME ».

« Il suffit pour les jeunes et les femmes d’approcher ces institutions. Le gouvernement appelle les jeunes à cultiver l’esprit entrepreneuriale », a ajouté M. Essis, soulignant que son département ministériel travaille à l’amélioration de l’employabilité des jeunes.

Poursuivant, il a déploré le fait que les entrepreneurs ivoiriens n’utilisent pas suffisamment le nouveau code des investissements du pays qui contient pourtant de nombreuses avancées au bénéfice des opérateurs économiques.

« Ce nouveau code des investissement fait la place à l’initiative privée. Tout investissement, même de 200.000 FCFA est éligible au code des investissements en Côte d’Ivoire», a-t-il fait savoir rappelant que pour les deux prochaines années, le président ivoirien. Alassane Ouattara a instruit son gouvernement afin que l’accent soit mis sur le social.

« L’idée dans le nouveau code des investissements, c’est de rendre efficace l’utilisation de la dépense fiscale », a dit M. Essis parlant des incitations fiscales à l’investissement en Côte d’Ivoire.

« Nous sommes passés de 200 à 300 milliards FCFA à peu près d’investissements agréés il y a quatre ans à 700 milliards FCFA en 2018», a-t-il par ailleurs souligné, insistant que le  gouvernement a mis en place des mesures d’incitation fiscale.

« L’entrepreneuriat se porte bien en Côte d’Ivoire. Mais, il y a encore des poches d’amélioration. l’État veut toucher l’Ivoirien dans son quotidien et le gouvernement y travaille », a assuré le secrétaire d’État appelant les jeunes à s’investir davantage dans « l’emploi entrepreneurial ».

Etats généraux de la jeunesse ivoirienne: un Conseil présidentiel sur l’emploi recommandé

Les états généraux de la jeunesse ivoirienne, des assises dont l’objectif principal est d’améliorer l’efficacité des politiques publiques de création d’emplois pour les jeunes, ont recommandé vendredi à Abidjan, l’organisation d’un conseil présidentiel annuel sur l’emploi, a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.« Les états généraux de la jeunesse recommandent au titre de l’employabilité et de l’emploi des jeunes, l’organisation d’un conseil présidentiel annuel sur l’emploi des jeunes, la création d’un observatoire de l’emploi et la formation ainsi que la mise en place d’un conseil consultatif présidé par le premier ministre », a entre autres, fait savoir  Ben Mamadi Soumahoro au nom des participants au terme de ce conclave.

En plus de ces principales recommandations, ces assises de la jeunesse ivoirienne ont également souhaité l’optimisation du fonds d’insertion et de garantie des jeunes et l’instauration d’un dialogue permanent entre le gouvernement ivoirien et les organisations de jeunesse.

« La voix des jeunes a été entendue au cours de ces états généraux.  Nous pouvons considérer que le nouveau pacte  entre les jeunes, le secteur privé, la société civile et l’État est en train de prendre forme » a estimé Mamadou Touré, le ministre ivoirien de la promotion de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, s’engageant à promouvoir les initiatives en faveur des jeunes.

« Vous avez fait preuve d’un esprit de responsabilité. Je m’engage à promouvoir l’ensemble des initiatives qui peuvent vous permettre de jouer pleinement votre rôle dans le pays », a-t-il promis aux jeunes.

Pour sa part, le ministre ivoirien du tourisme, Siandou Fofana, qui a clôturé ce conclave au nom du Premier ministre ivoirien, a soutenu que le gouvernement « veut aller plus loin» dans les initiatives en faveur des jeunes.

 « Je prends l’engagement de rendre compte au premier ministre dès lundi», a assuré M. Fofana pour qui,  les recommandations de ces états généraux sont comme des « outils d’aide à la décision ». Le représentant du chef du gouvernement ivoirien, a conclu son adresse en confiant aux jeunes, la mission de « promouvoir ce nouveau pacte social avec les autorités ivoiriennes ».

Ouverts mercredi autour du thème « La jeunesse ivoirienne au centre du nouveau pacte social »,  les états généraux de la jeunesse qui ont duré  trois jours, ont mobilisé toutes les principales organisations de jeunesse du pays.

Des panels, des ateliers thématiques, des tables rondes et des conférences ministérielles de présentation des dispositifs sectoriels destinés aux jeunes, ont essentiellement meublé ces assises.