Les fortes pluies tombées lundi sur la Petite-Côte continuent de compliquer la vie des habitants de Mbour. Plusieurs artères restent inondées, ralentissant considérablement la circulation, a constaté l’APS. La pluie a également accentué la dégradation des routes déjà abîmées par les nids-de-poule. C’est le cas du prolongement de la route nationale menant à Joal, à hauteur de la mairie, où les eaux occupent entièrement la chaussée, bloquant le trafic sur cet axe stratégique du centre-ville.
« Notre travail est à l’arrêt. Parfois, nous préférons garer nos véhicules plutôt que de risquer de traverser ces mares », confie Daouda Ndour, chauffeur de taxi « clando ».
La situation est similaire au quartier Gounass de Grand-Mbour, sur la route vers Saly Carrefour, ainsi qu’à la gare routière, derrière le magasin Auchan. Les axes secondaires des quartiers périphériques de la ville sont également touchés.
« C’est une situation déplorable qui nécessite des solutions urgentes pour soulager les populations », estime Birane Guèye, taximan stationné près de l’hôtel de ville. Il ajoute que la conduite dans ces eaux stagnantes comporte de sérieux risques de panne.
Pour lui, « il faudrait une canalisation qui évacue directement l’eau vers la mer afin de rétablir la normale ».
Selon Pape Walile Ba, chef du service technique de la commune, ces mares sont dues au sable charrié par les eaux de ruissellement qui bloque les canalisations. « Dans certaines zones, la situation peut être rapidement résolue grâce à des canalisations d’évacuation, mais dans d’autres, il n’y en a pas », explique-t-il.
M. Ba indique que la mairie travaille actuellement à curer les canalisations pour améliorer le drainage et soulager les habitants.