Le ministre ivoirien de la Défense, Hamed Bakayoko, déclaré guéri du Covid-19

Déclaré guéri après des tests de contrôle du Covid-19, le ministre d’Etat, en charge de la Défense en Côte d’Ivoire, Hamed Bakayoko, a annoncé vendredi dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, prendre toute sa place dans la lutte contre cette pandémie.« Le jeudi 16 avril 2020, j’ai été déclaré guéri après les tests de contrôle au Covid-19, suite à un confinement et au respect  du protocole médical prescrit par les médecins », annonce M. Hamed Bakayoko dans un écrit. 

« Mes héros amis, chers tous, je vous fais cette vidéo aujourd’hui vendredi 17 avril 2020 pour vous dire merci. Grand merci pour vos nombreux messages,  message de soutien, message de réconfort qui m’ont profondément touché ; vos messages m’ont donné la force et l’énergie pour guérir », a-t-il dit.

« Je vous dis grand merci, merci du fond du cœur, je viens à vos côtés prendre toute ma place dans cette lutte contre la pandémie Covid-19 », a affirmé le ministre ivoirien de la Défense, Hamed Bakayoko, tout en  rendant « grâce à Dieu pour cette guérison ». 

Il a exprimé son remercie au corps médical et paramédical de son pays ainsi que tous les acteurs de la lutte contre le Coronavirus, réitérant sa reconnaissance et sa gratitude à tous ceux qui l’ont soutenu à travers de nombreux témoignages. 

« Cela  m’a été d’un grand réconfort », a-t-il confié, avant d’ajouter : «  restons mobilisés et engagés  contre cette pandémie ». Il a invité les uns et les autres au strict respect des mesures sanitaires et des décisions prises par le président de la République et le gouvernement.  

Le lundi 6 avril 2020, M. Hamed Bakayoko a annoncé sur sa page Facebook avoir été déclaré positif au test du Covid-19 suite à un prélèvement effectué dimanche mais ne présentait aucun signe de la maladie. 

Selon son médecin traitant,  dira-t-il, lui a prescrit un confinement auquel il s’est immédiatement soumis. Pour cet homme d’Etat, qui a vécu la maladie, c’est une occasion de rappeler à tous ses concitoyens que le Coronavirus est une maladie réelle qui se propage vite. 

Le pays approche actuellement les 700 cas confirmés du Covid-19, avec une forte vague de guérison ces derniers jours. Le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, lui, a repris ses activités après deux semaines de confinement dû à un contact avec un cas confirmé positif au Covid-19.  

Mali: don de 100 millions Fcfa d’une Banque marocaine au Fonds spécial Covid-19

Une filiale du Groupe Banque centrale populaire (BCP) du Maroc, annonce avoir fait le mercredi 8 avril 2020, un don de 100 millions de F CFA, au Fonds spécial Covid-19, pour soutenir le gouvernement malien dans la lutte contre cette pandémie, selon un communiqué transmis à APA, vendredi.La contribution de Banque Atlantique Mali, une filiale du groupe bancaire s’est matérialisée à travers sa participation à une levée de fonds réalisée par l’Association professionnelle des banques et établissement financiers (APBEF) du Mali.

Le Premier ministre, chef du Gouvernement, ministre de l’Economie et des finances, Boubou Cissé, a à l’occasion d’une cérémonie officielle de remise de don, reçu des mains de M. Brahima Amadou Haïdara, président de l’APBEF, un chèque du montant global des fonds mobilisés.

A cette cérémonie de remise de don, étaient également présents le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé du Budget, Mme Barry Aoua Sylla ainsi que des directeurs généraux des banques et établissements financiers du Mali. 

Ce don de 100 Millions F CFA au Fonds spécial Covid-19, fait partie d’une enveloppe globale de 750 millions de F CFA, consacrée à la lutte contre le Coronavirus (Covid-19), dans les pays de présence du Groupe BCP en zone de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et en République de Guinée.

Gambie : Survivre sans eau en milieu rural face au Covid-19 !

Dans la région du Central River, à plus de 140 km de Banjul, la pénurie d’eau s’accommode mal avec les exigences d’hygiène imposées par la pandémie du coronavirus.La consommation d’eau dans le monde est naturellement accentuée par l’observance d’une des règles d’hygiène les plus importantes édictées depuis le début de la lutte contre la pandémie de Covid-19, notamment le lavage des mains pour minimiser voire prévenir les risques d’infection.

 Dans les communautés rurales gambiennes comme celles de Kerr Madi et Jareng Fula Kunda, les populations vivent des moments difficiles à cause de la rareté du liquide précieux dans ce contexte de croisade contre le coronavirus.

 Elles parcourent trois à quatre kilomètres, voire plus encore à la recherche désespérée d’eau pour les besoins les plus élémentaires, notamment la cuisine, la lessive et autres usages quotidiens.

 Selon les statistiques nationales, cette zone est la région la plus pauvre de la Gambie. 

A Kaur, l’une des plus grandes villes de la région, située à environ 149 km à l’est de la capitale, l’eau y est un luxe dont l’accès demeure difficile pour beaucoup de ménages. D’où la difficulté d’observer strictement le lavage régulier des mains pour éviter de contracter le virus.

 « Actuellement, la situation dépasse l’entendement … l’interdiction des marchés hebdomadaires appelés loumas qui sont leurs principales sources de revenus ne permet aux populations de la région de survivre. Et combinée à la pénurie, c’est un cauchemar aux proportions ingérables », explique à APA Kebba Ansu Manneh.

 Selon ce journaliste local rentré récemment d’une tournée dans la région, l’unique puits de Kerr Madi, qui est d’ailleurs tombé en panne, attend d’être réparé.

 En attendant, les villageois parcourent plusieurs kilomètres à pied pour aller puiser de l’eau dans les villages voisins. Surtout en cette période de l’année où les sources d’eau ont tari, les conditions de vie se sont davantage exacerbées pour ces populations qui se soucient également de leur bétail.

Quant aux habitants du district de « Upper Saloum », ils vont jusqu’à celui de Nianija voisin pour abreuver et faire paître leur bétail.

« Le jour même où je me suis rendu là-bas, j’ai vu le député de la région distribuer de l’eau dans un camion-citerne. C’est cette eau que les populations utilisaient, mais je sais qu’il sera difficile de continuer un tel approvisionnement », a fait remarquer Kebba.

Il souligne que ce serait un défi énorme pour lutter contre le virus dans cette région du pays, en raison de la « lutte constante » pour l’eau.

 Même si aucun cas communautaire de Covid-19 n’est jusque-là enregistré dans la localité, de nombreux Gambiens redoutent les effets due la pénurie d’eau sur la propagation de la maladie.

 Selon un député de district rural, Alfusainey Ceesay, les populations de la région remettent en question les recommandations de ces mesures d’hygiène pour éviter le virus, alors que la plupart d’entre elles passent la journée à chercher de l’eau à boire.

 « Lors de mes actions de sensibilisation, un homme âgé m’a interpellé pour me demander s’il est logique de recommander le lavage des mains dans un village comme Damel Berre où il n’y a pas d’eau potable », explique Ceesay.

Ces derniers jours, le nombre de cas confirmés de virus en Gambie est passé de quatre à neuf. En effet, les autorités envisagent le confinement total.

Les commerçants, en particulier les vendeurs de produits alimentaires, seraient affectés par les nouvelles restrictions annoncées si elles sont appliquées. 

Actuellement, le pays est sous confinement partiel, avec de nombreux bureaux fermés ou en service minimum avec un personnel réduit.

Covid-19: Dominique Ouattara offre des produits alimentaires de 210 millions FCFA aux villes du Grand Abidjan

La première dame ivoirienne Dominique Ouattara a offert jeudi des produits alimentaires et sanitaires d’une valeur de 210 millions FCFA à six villes du Grand Abidjan (banlieues d’Abidjan) en vue d’aider les populations de ces localités à lutter contre la maladie à Covis-19.Il s’agit des villes de Grand-Bassam, Dabou, Jacqueville, Bonoua, Azaguié et Assinie. « Devant une pandémie d’une telle ampleur, la solidarité et le partage doivent être des valeurs cardinales qui nous permettrons de rester proches malgré les mesures de distanciation sociale que nous observons», a conseillé Mme Ouattara dans un discours, appelant les uns et les autres à être solidaires des populations vulnérables pendant cette pandémie.

Justifiant cet élan de solidarité envers les populations de la capitale économique ivoirienne et de ses banlieues, l’épouse du président ivoirien, a soutenu qu’Abidjan étant l’épicentre de la maladie, les populations du Grand Abidjan sont aujourd’hui en quarantaine par rapport au reste du pays et ressentent de plein fouet les restrictions que le caractère particulièrement contagieux de la maladie impose.

Dans la foulée, elle a exhorté les populations au respect des mesures barrières pour casser la chaîne de transmission de cette pandémie dans le pays.

Début avril, Mme Ouattara a fait un don de vivres et de non-vivres d’un coût de 200 millions FCFA aux populations des 13 communes du district d’Abidjan pour les aider à combattre la propagation du Coronavirus. La Côte d’Ivoire qui a pris plusieurs mesures pour freiner la propagation du Covid-19 dans le pays, enregistre à ce jour  654 cas de maladie à Coronavirus avec 146 guéris et six décès.

Le secrétaire général de la présidence ivoirienne testé positif au Covid-19

Le secrétaire général de la présidence de la République de Côte d’Ivoire, Patrick Achi a annoncé jeudi avoir été testé positif au Covid-19 et confiné par conséquent à son domicile bien que ne présentant aucun symptôme de cette maladie.« Ce jeudi 16 avril 2020, j’ai été testé positif du Covid-19. Je suis donc confiné à mon domicile bien que ne présentant aucun symptôme», a écrit M. Achi sur son compte officiel Facebook consulté par APA.

« C’est le lieu de rappeler que ce virus est extrêmement contagieux. Je vous invite donc au strict respect des mesures barrières, de distanciation sociale et au dépistage afin d’arrêter ensemble la propagation du virus », a-t-il conseillé.

M. Achi est le deuxième membre de l’exécutif ivoirien à être testé positif au Covid-19. Avant lui, Hamed Bakayoko, le ministre d’État en charge de la défense annonçait le 06 avril dernier, avoir été testé positif au Covid-19 et est en ce moment en confinement sous prescription de son médecin.

A la même date (06 avril 2020), le premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly, a fait savoir qu’il est de retour au bureau après 14 jours de confinement au terme duquel il a été testé négatif à deux reprises au Covid-19. La Côte d’Ivoire enregistre à ce jour 654 cas confirmés de maladie à Covid-19 avec  146 guéris et 06 décès.

Abidjan réceptionne 3500 doses de plaquenil hydroxychloroquine contre le Covid-19

Le ministère ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique a réceptionné jeudi à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan 3500 doses de plaquenil hydroxychloroquine offertes par le groupe Sanofi en vue de lutter contre la maladie à Covid-19 dans le pays, a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.« Ce jeudi 16 avril 2020 à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny, le ministre de la santé et de l’hygiène publique a assisté à l’arrivée de 3500 doses de plaquenil hydroxychloroquine, un don du  groupe Sanofi», indique une note d’information précisant qu’à terme la Côte d’Ivoire recevra 100 000 doses.

 L’usage de la chloroquine proposé par le célèbre infectiologue français Didier Raoult pour le traitement du Covid-19 divise la communauté médicale dans le monde. Les autorités sanitaires ivoiriennes ont soutenu fin mars dernier que ce médicament pourrait être utilisé sous certaines conditions pour le traitement des cas graves du Covid-19 dans le pays.

La Côte d’Ivoire enregistre à ce jour 654 cas confirmés de maladie à Covid-19 avec 146 guéris et six décès.

Côte d’Ivoire: plus de 750 personnes interpellées pour violation de couvre-feu en 23 jours

Quelque 753 personnes dont 86 à Abidjan et 667 à l’intérieur de la Côte d’Ivoire ont été interpellées par la police ivoirienne pour violation de couvre-feu depuis son instauration le 24 mars dernier.L’annonce a été faite mercredi par  la direction générale de la police nationale ivoirienne (DGPN) dans une note d’information. Depuis le 24 mars dernier, le président ivoirien Alassane Ouattara a instauré un couvre-feu de 21h à 05h du matin en vue de casser la chaîne de transmission du Coronavirus dans le pays où à ce jour 654 cas ont été confirmés.

 « 274 personnes ont été assistées,  202 à Abidjan et 72 à l’intérieur. 273 engins ont été mis en fourrière, soit 94 à Abidjan et 179 à l’intérieur. 48 corps ont été enlevés, soit 43 à Abidjan et 05 à l’intérieur», a par ailleurs précisé la police, soulignant que depuis une semaine, le nombre de personnes interpellées pour violation du couvre-feu sur l’ensemble du territoire national est en décroissance.

« Les activités d’assistance aux personnes en détresse, aux services techniques, les dépannages de véhicules s’accroissent…», a cependant fait savoir la police.

Côte d’Ivoire: prorogation de la fermeture des écoles jusqu’au 17 mai prochain

Le gouvernement ivoirien a décidé de la propagation de la fermeture de tous les établissements scolaires et universitaires du pays pour une nouvelle période allant du 17 avril au 17 mai 2020 pour briser la chaîne de transmission de la maladie à Covid-19 en Côte d’Ivoire.L’information a été donnée mercredi par Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien au terme d’un Conseil des ministres présidé par le Chef de l’État Alassane Ouattara.

Le 16 mars dernier, les autorités ont annoncé la fermeture des établissements d’enseignement préscolaires, primaires, secondaires et supérieures pour une période de 30 jours pour lutter contre la propagation de la maladie à Coronavirus dans le pays.

Pour maintenir le niveau scolaire des élèves avec cette mesure de fermeture des écoles, le ministère ivoirien de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle a institué l’éducation à distance avec des cours diffusés sur les antennes de la télévision nationale, à la radio et en ligne.

A ce jour, la Côte d’Ivoire enregistre 638 cas confirmés de maladie à Covid-19 avec 114 guéris et six décès.

Report du sommet de la CAE sur la pandémie Covid-19

Le 18e sommet extraordinaire des chefs d’État de la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE), initialement prévu ce mercredi pour discuter de la pandémie actuelle du nouveau coronavirus (Covid-19), a été reporté à une date ultérieure, a appris APA.Ce sommet extraordinaire, qui devait se tenir par vidéoconférence, a été convoqué par le président rwandais et président du sommet, Paul Kagame, pour échanger sur la réponse régionale contre le Covid-19, y compris ses conséquences fiscales, économiques et sociales sur la région.

Selon le secrétaire général de la CAE, Liberat Mfumukeko, et le ministre rwandais des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Vincent Biruta, le sommet a été reporté sur requête de la République du Soudan du Sud.

 M. Biruta, par ailleurs président du Conseil des ministres de la CAE, a déclaré dans un communiqué publié à Nairobi qu’une nouvelle date pour la tenue du sommet extraordinaire serait communiquée ultérieurement.

 A la date du 15 avril 2020, tous les États partenaires ont confirmé des cas de coronavirus. Le Kenya compte 216 cas et 9 décès, le Rwanda 134, l’Ouganda 55, la Tanzanie 53 avec 3 décès, le Burundi 5 et un décès et le Sud-Soudan 4 cas.

 Le Rwanda, le Soudan du Sud et l’Ouganda n’ont enregistré aucun décès à ce jour.

 Une réunion ministérielle de la CAE sur la préparation et la réponse à la pandémie de Covid-19 a notamment décidé de demander à tous les États partenaires de continuer à imposer 14 jours de quarantaine obligatoire à tout voyageur arrivant dans un des pays de la région, et d’éviter les cas importés en appliquant des procédures de dépistage strictes à tous les points de passage frontalier.

Les ministres ont en outre décidé de maintenir la suspension des réunions régionales en salle, recommandant plutôt les organes et institutions de la CAE à recourir au cas échéant aux technologies modernes telles que les vidéoconférences, les webinaires et les appels Skype jusqu’à ce que la situation soit maîtrisée.

 La CAE a demandé à tous les États partenaires de systématiser les contrôles de sortie et d’entrée en appliquant le mécanisme multicouche pour éviter certaines failles, comme les passagers en transit.

 Les ministres ont également décidé de réduire au minimum la circulation transfrontalière des personnes tout en facilitant la libre circulation des biens et des services dans la région de la CAE. Et ce, pour garantir une fluidité des transactions commerciales dans toute la région.

Covid-19 : le CICR distribue du matériel d’hygiène dans les prisons ivoiriennes

Le Comité international de la croix rouge (CICR) a démarré mercredi à Abidjan, une vaste opération de distribution de matériel d’hygiène sanitaire dans les prisons ivoiriennes en vue d’empêcher la propagation du Covid-19 au sein de la population carcérale estimée à 20 000 détenus.Selon un communiqué de cette organisation transmis à APA,  l’installation et l’utilisation de ce matériel sont «vitales» pour empêcher que le Covid-19 atteigne la population carcérale du pays jusque-là épargnée par cette pandémie selon les autorités sanitaires.

« Nous avons contribué à la mise en place, avec les autorités, d’un plan de prévention et de réponse. Notre soutien matériel et logistique en fait partie, de même que le maintien des droits essentiels des détenus, notamment de leurs contacts avec leurs familles et le monde extérieur », explique dans ce communiqué,  Steve Ako Tanga, le Coordinateur des activités de protection pour le CICR à Abidjan.

Le matériel d’hygiène et sanitaire sera acheminé et installé dans les prisons en quelques jours, grâce à la mobilisation de 11 camions basés au Centre logistique régional du CICR à Abidjan, indique le CICR précisant que l’opération débute par la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan (MACA), la plus grande prison d’Afrique de l’Ouest.

 Les divers équipements et produits  sanitaires qui seront distribués dans 33 prisons du pays,  comprennent notamment 220 dispositifs de lavage de mains, 126 000 barres de savon, 19 000 litres d’eau de javel, 39 pulvérisateurs ainsi que du matériel pour les infirmeries des prisons (tabliers médicaux, gants, masques…).

La semaine dernière, le président ivoirien Alassane a ordonné la libération de 2004 détenus pour lutter contre la propagation du Covid-19 dans les prisons ivoiriennes. La Côte d’Ivoire enregistre à ce jour, 638 cas confirmés de maladie à Covid-19 avec 114 guéris et six décès.

Covid-19: la répression contre le non-respect des mesures barrières dans le transport ivoirien débute «cette semaine»

Après près d’un mois de sensibilisation des acteurs du secteur des transports en Côte d’Ivoire sur le respect des mesures barrières contre la maladie à Covid-19, la phase de répression débute « cette semaine», a appris APA mardi auprès du ministère ivoirien des transports.« (…) L’opération est menée par la police spéciale de sécurité routière (PSSR) sur instruction du ministre des transports. Il s’agit pour cette opération d’achever la phase de sensibilisation qui a cours depuis près d’un mois avant la phases répressive qui démarre effectivement cette semaine»,  rapporte une note d’information de ce département ministériel.

Selon cette note,  l’opération de contrôle et de sensibilisation au respect des mesures barrières contre cette pandémie dans le secteur des transports porte notamment, sur le port obligatoire du cache-nez pour les conducteurs et leurs apprentis et la réduction du nombre de passagers dans les véhicules de transport en commun.

Jeudi dernier, à l’issue d’une réunion du Conseil national de sécurité, les autorités ivoiriennes ont rendu obligatoire le port du cache-nez dans le « Grand Abidjan » (Abidjan et ses banlieues). La Côte d’Ivoire enregistre à ce jour 626 cas confirmés de maladie à Covid-19 avec six décès et 89 guéris.

Covid-19: l’Ordre des médecins ivoiriens appelle au renforcement des moyens de protection du corps médical

Le Conseil national de l’Ordre des médecins de Côte d’Ivoire a encouragé dans un communiqué transmis, mardi à APA, le ministère ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique, « à mettre un accent particulier» sur la protection du personnel soignant qui s’occupe de la prise en charge des patients du Covid-19 dans le pays. « Eu égard aux risques liés à l’exposition des personnels soignants, l’Ordre national des médecins de Côte d’Ivoire, tout en reconnaissant les efforts du ministère de la Santé et de l’hygiène publique, l’encourage à mettre un accent particulier sur les moyens de protection de ces personnels», a souhaité Dr Aka Kroo Florent, le président de cet Ordre.

Auparavant, il a félicité les médecins ivoiriens pour leur dévouement et l’abnégation dont ils font preuve tant  dans l’application des mesures de sécurité édictées par les autorités sanitaires que dans la prise en charge des patients.

La semaine dernière, la plateforme des syndicats de la santé et syndicats associés de Côte d’Ivoire s’était inquiété d’une contamination «à grande échelle» des agents de la santé au Covid-19, estimant que ceux-ci sont «sans matériels de travail, ni équipements de protection individuelle». La Côte d’Ivoire enregistre à ce jour 626 cas de maladie à Covid-19 avec six décès et 89 guéris.

Covid-19: la Côte d’Ivoire franchit le cap des 600 cas confirmés avec un nouveau décès

La Côte d’Ivoire a enregistré, lundi, 52 nouveaux cas d’infection au Covid-19, portant à 626 le nombre total de cas confirmés dont 89 guéris et six morts incluant un nouveau décès, selon un bilan du ministère ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique.« Le ministère de la Santé et de l’hygiène publique a enregistré ce lundi 13 avril 2020, 52 nouveaux cas d’infection à Covid-19 sur 260 échantillons prélevés, portant à 626 le nombre total de cas confirmés et 4 nouveaux guéris », renseigne un communiqué dont APA a reçu copie.  

Cependant, l’on déplore ce jour le décès d’un patient de 73 ans, diabétique et hypertendu au Service des maladies infectieuses et tropicales du CHU de Treichville, dans le Sud d’Abidjan. La Côte d’Ivoire compte au total 626 cas confirmés,  89 guéris et six décès.  

Pour prévenir la propagation du Covid-19, le Conseil national de la sécurité a rendu jeudi obligatoire le port de masque dans le Grand Abidjan. En outre, les populations sont invitées à se procurer un laissez-passer pour entrer ou sortir du Grand Abidjan. 

La Côte d’Ivoire a annoncé le 11 mars 2020 son premier cas de Covid-19 à la suite d’une analyse avérée positive chez un sujet de nationalité ivoirienne qui a séjourné en Italie et qui a présenté une fièvre, une toux et un rhume. Après un mois et deux jours, le pays a franchi la barre des 600 cas confirmés.  

Côte d’Ivoire: une église Harris tient un culte en violation des mesures barrières, selon la police

Un église Harris sise à Djokrobité, dans le District d’Abidjan, a organisé lundi à l’occasion de la fête de Pâques, un culte en violation des mesures barrières de lutte contre le Covid-19, selon une note de la police ivoirienne.« Ce lundi 13 avril 2020, les services de police ont reçu l’information selon laquelle l’Église Harris de Djokrobité organisait des cérémonies et des cultes en violation des mesures » barrières de lutte contre le Covid-19, indique une note de la direction générale de la police nationale ivoirienne. 

Informés, des agents de police se sont immédiatement rendus sur les lieux où ils ont prié les fidèles de cette église Harris de regagner leurs domiciles,  poursuit la note de la direction générale de la police nationale de Côte d’Ivoire.

Le Conseil national de sécurité a édicté le 16 mars 2020 des mesures pour prévenir la propagation du Covid-19, instaurant en autres une distanciation sociale d’un mètre entre les individus et un regroupement maximum de 50 personnes. 

Au regard de la progression de la maladie à Coronavirus dans le pays qui établit à la date du 13 avril 2020 un nombre total de 626 cas confirmés dont 89 guéris et six décès, les populations sont invitées au respect strict des mesures édictées par les autorités. La Côte d’Ivoire a franchi, en un mois et deux jours, le cap des 600 cas confirmés. 

Covid-19: Le masque alternatif, la trouvaille des tailleurs sénégalais

A l’échelle planétaire, la pénurie prononcée des masques médicaux favorise l’essor des protections alternatives destinées au grand public. En Afrique, les initiatives dans ce sens fleurissent. Reportage à Dakar.Au cœur du marché Tilène de la Médina (commune de Dakar), se mène une bataille discrète contre le coronavirus. Dans un immeuble abritant un atelier de couture, la confectionne des habits est suspendue pour privilégier celle de masques de protection en tissu.

Pas de temps à perdre pour les couturiers dont le cliquetis des ciseaux et le vrombissement des machines à coudre offrent un concert sonore stimulant.

Avec dextérité, les tailleurs fabriquent plusieurs lots de masques alternatifs pour les populations sous l’œil vigilant d’Amadou Oury Diallo, le maître des lieux.

« Toutes nos activités étaient à l’arrêt à cause de la pandémie. Ces masques sont pour nous une opportunité inespérée. Cela nous permet non seulement de subvenir à nos besoins mais aussi de participer à l’effort national de lutte contre le Covid-19 », explique M. Diallo, maître tailleur chevronné.

Dans cette fabrique, une vingtaine d’employés produisent chacun 200 à 300 masques par jour. Une cadence soutenue dont se satisfait Amadou qui, tout comme les couturiers, porte un masque : « On s’en sort pas mal. Ce travail vaut mieux que de rester assis sans rien faire ».

Si cette entreprise tourne à plein régime, c’est grâce au concept « un Sénégalais, un masque » lancé par deux promoteurs aux profils surprenants. Il s’agit de Babacar Bathily, ingénieur dans les énergies solaires et d’Alassane Diop, un mordu de littérature.

« Nous avons eu cette idée en marchant dans les rues de Dakar. Nous nous sommes rendu compte que les gens n’avaient pas de masques. Quand nous avons essayé d’en acheter, nous avons trouvé que les prix étaient exorbitants », raconte M. Diop.

Guidés par leur fibre philanthropique, les deux amis sentent la nécessité d’agir. « Initialement, notre objectif était de vendre les masques à des personnes nanties pour qu’elles les offrent ensuite aux nécessiteux. Mais après avoir constaté qu’on n’avait pas accès aux bonnes personnes, on a décidé de baisser le coût et de financer l’activité sur fonds propres », retrace Bathily.

L’adhésion des tailleurs a permis de donner corps à ce projet avec un kit de quatre masques en tissu lavables et réutilisables qui est vendu à 1000 F CFA seulement.

Les bénéfices tirés de la commercialisation sont aussitôt réinvestis « parce qu’on n’attend pas de retour sur investissement. C’est notre contribution dans ce combat », assurent MM. Bathily et Diop.

En raison de la rareté des masques médicaux, l’écoulement des protections alternatives se révèle être un bon filon. Dans les rues de la capitale, de nombreux marchands ambulants ont fait de la revente de ces produits leur gagne-pain.

Demba Guèye, dont le digital est le domaine de prédilection, a ainsi créé sa propre marque : « Dakar Masks ». « Quand j’ai vu qu’il n’y avait plus de masques dans les pharmacies (…), j’ai alors décidé, avec des artisans, de lancer cette initiative », détaille-t-il au bout du fil.

Le business est lucratif mais, modère M. Guèye, « la petite marge nous permet de fabriquer d’autres masques que nous distribuons gratuitement au personnel médical, aux forces de l’ordre et aux talibés (élèves coraniques qui mendient dans les rues en Afrique de l’ouest) ».

L’efficacité en question

Les promoteurs de ces masques dits alternatifs n’ont pas sollicité le ministère sénégalais de la Santé et de l’Action sociale pour avoir des autorisations. Mais, ils ont consulté des professionnels de ce secteur afin de proposer aux citoyens un produit capable de réduire les risques de contamination.

Demba Guèye dit s’être inspiré des normes définies par le Centre Hospitalo-Universitaire de Grenoble (France). Pour s’assurer de l’efficacité des masques, il a mis au point un test : « On actionne un briquet devant chaque masque, puis on souffle. Si la flamme ne s’éteint pas, cela montre que l’air ne traverse pas le tissu; le virus non plus ».

De son côté, Babacar Bathily informe avoir contacté des experts de la fabrication de masques médicaux pour bénéficier de conseils sur « le choix des matériaux et les spécificités des normes » de production.

Certains estiment que ces protections sont uniquement palliatives. Elles n’auraient pas la même efficacité que les masques chirurgicaux qui protègent des postillons. Mais actuellement, le masque médical est un produit précieux que s’arrachent tous les pays, même les grandes puissances. Seule la Chine, « l’atelier du monde », en produit suffisamment pour sa consommation et pour l’exportation.

Ces dernières semaines, le monde entier s’est rendu à l’évidence : les masques sont un allié de taille dans la croisade contre la pandémie.

Leur port, qui fait partie d’un ensemble de mesures barrières, est de plus en plus recommandé. Dans plusieurs pays comme le Maroc, il est même devenu obligatoire. A Niamey, la capitale nigérienne, il y est également interdit de sortir sans porter de masque, à partir de ce samedi 11 avril.

Pour l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les masques seuls ne constituent pas la « solution miracle » contre le coronavirus. Tout de même, l’organisation internationale, à l’instar des États-Unis ou de la France, plaide pour leur utilisation massive.

A en croire Mike Ryan, l’expert en situation d’urgence à l’OMS, « il peut y avoir des circonstances dans lesquelles l’utilisation des masques, qu’ils soient faits maison ou fabriqués en tissu, à l’échelle d’une communauté, peut participer à la réponse globale et complète à cette maladie ».

Récemment invité à la matinale de la Radio Futurs Médias (RFM, privée, Sénégal), le docteur Aloyse Diouf, directeur de cabinet du ministre sénégalais de la Santé et de l’Action sociale, a soutenu que « le port du masque doit être généralisé ».

Cette volte-face, tant au niveau national qu’international, a fait s’envoler le prix des masques médicaux voire alternatifs.

Covid-19 : en un mois, la Côte d’Ivoire approche la barre de 600 cas confirmés

La Côte d’Ivoire, qui a officiellement déclaré le 11 mars 2020 son premier cas de Covid-19, enregistre ce dimanche 41 nouveaux, portant à 575 le nombre total de cas confirmés dont 85 guéris et cinq décès, selon un bilan du ministère ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique.« Le ministère de la Santé et de l’hygiène publique a enregistré ce dimanche 12 avril 2020, 41 nouveaux cas d’infection à Covid-19 sur 293 échantillons prélevés, portant à 574 le nombre total de cas confirmés et 27 nouveaux guéris », renseigne un communiqué dont APA a reçu copie.  

Cependant, l’on enregistre ce jour le décès d’un patient de 32 ans dans un établissement sanitaire privé. Ce dernier présentait une obésité morbide, souligne le ministère de la Santé, précisant que la Côte d’Ivoire compte 574 cas confirmés,  85 guéris et cinq décès. 

Pour prévenir la propagation du Covid-19, le Conseil national de la sécurité a rendu obligatoire jeudi dans le Grand Abidjan le port du masque. De plus, les populations sont invitées à se procurer un laissez-passer pour entrer ou sortir du Grand Abidjan. 

Le ministère ivoirien de la Santé et de l’Hygiène publique a annoncé le 11 mars 2020 le premier cas de Covid-19 en Côte d’Ivoire à la suite d’une analyse avérée positive chez un sujet de nationalité ivoirienne qui a séjourné en Italie et qui a présenté une fièvre, une toux et un rhume. 

Les cambriolages s’amplifient en Côte d’Ivoire en plein couvre-feu

Le grand banditisme s’amplifie ces derniers temps en Côte d’Ivoire avec des cambriolages perpétrés nuitamment malgré le couvre-feu instauré de 21h à 05h du matin depuis le 24 mars dernier par les autorités ivoiriennes en vue de lutter contre la propagation de la maladie à Covid-19 dans le pays, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Plusieurs cas de braquages ou de cambriolages opérés dans la nuit ont été signalés par des individus ou par des institutions tant à Abidjan qu’à l’intérieur du pays.

Dans la nuit de vendredi à samedi aux environs de 03h du matin (heure locale et GMT), des individus armés de kalachnikovs et de pistolets ont cambriolé le siège du Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP) à la Riviera Attoban dans l’Est d’Abidjan emportant le coffre-fort de cette institution avec plusieurs ordinateurs.

A Abobo, une commune populaire au Nord d’Abidjan, des boutiques de particuliers ont également été dévalisées en plein couvre-feu par des délinquants. Des scènes similaires sont signalées à Yopougon, dans l’Ouest de la capitale économique ivoirienne.

A l’intérieur du pays, plusieurs cas de cambriolages nocturnes sont également signalés, notamment à Odienné dans l’extrême Nord ivoirien dans les quartiers Libreville, Yankafissa et résidentiel.

Depuis le 24 mars dernier, le président ivoirien Alassane Ouattara a décrété l’état d’urgence et un couvre-feu sur toute l’étendue du territoire national de 21h à 05h du matin en vue de casser la chaîne de transmission du Coronavirus dans le pays où à ce jour 533 cas ont été confirmés avec quatre décès et 58 guéris.

Covid-19: en Côte d’Ivoire, les chrétiens célèbrent la Pâques via les ondes et les cultes à domicile

La Pâques, une fête joyeuse pour les chrétiens, célébrée en mémoire de la mort et de la résurrection de Jésus, a été célébrée dimanche en Côte d’Ivoire par les chrétiens via les ondes radios et télés ou des cultes à domicile, en raison des restrictions liées au Covid-19.Suzanne, une chrétienne catholique, qui a célébré en confinement le chemin de croix la veille, a réuni ce dimanche sa petite famille pour suivre à la télévision nationale la messe, question d’édifier sa foi et rester connectée à la parole de Dieu.

 « Les hommes et les femmes, qu’ils soient riches ou pauvres se rendent compte de leur finitude et de la vanité de bien de choses, parce que tous sont logés à la même enseigne devant la mort implacable », a déclaré dans son homélie le Cardinal Jean-Pierre Kutwa.

« Finalement, cette pandémie implique à mon avis pour nous aujourd’hui, un retour  au sens premier dans la réalisation de notre vocation d’hommes et de femmes créés à l’image de Dieu et appelés à sa ressemblance », a-t-il soutenu.

 

La mort de Jésus est précédée de la « cène », c’est à dire le dernier repas de Christ avec ses apôtres avant son arrestation et sa crucifixion à Golgotha. En famille, des chrétiens ont célébré discrètement la Pâques, symbole fort d’un passage de la mort à la vie ou des ténèbres à la lumière.

Pour la plupart des églises évangéliques, telles les Assemblées de Dieu, les leaders spirituels ont appelé leurs fidèles à des temps de prière à domicile. Ce dimanche de Pâques, les ménages ont été le foyer d’un culte pascal.

A contrario, plusieurs initient des temps d’édification à travers les réseaux sociaux. Sur Facebook, l’église Vase d’honneur du pasteur Mohammed Sanogo, un éminent homme de Dieu dans le pays, a organisé un séminaire pascal pour célébrer l’œuvre de Christ à la croix.

Cela a eu pour épilogue un « culte spécial de pâques» dimanche, où le pasteur Mohammed Sanogo a proclamé la victoire de Jésus, le Sauveur, sur les ténèbres afin que s’éloigne de la terre le Covid-19 à cause des élus, rachetés par le sang de l’Agneau de Dieu.

La fête de Pâques, dans le centre ivoirien dénommé « Paquinou », n’a pas eu lieu cette année dans la ferveur habituelle. Des cadres et élus de la région ont exhorté les populations à éviter les rassemblements pour casser la chaîne de propagation du virus.

Malgré les distances, la chaleur familiale et communautaire sont entretenues par certains qui ne manquent pas de poster leurs émotions de Pâques sur les réseaux sociaux. Des chrétiens ont diffusé à profusion sur Facebook des messages de réconfort face à cette pandémie qui restreint les libertés. 

Guinée-Bissau/COVID-19 : L’état d’urgence prolongé

Le gouvernement bissau-guinéen propose de prolonger de quinze jours l’état d’urgence qui expire ce samedi à minuit pour éviter la propagation du coronavirus dans le pays.Dans un communiqué, le gouvernement informe que, suite à cette proposition faite au chef de l’État, Úmaro Sissoco Embaló, plusieurs mesures concrètes de soutien à l’économie et aux entreprises sont en discussion pour sauvegarder les emplois et les revenus.

« Après avoir écouté les recommandations de la Commission interministérielle sur la lutte contre le Covid-19, et compte tenu d’une probable augmentation du nombre de personnes infectées, nous avons décidé de proposer au président de la République de prolonger l’état d’urgence de 15 jours supplémentaires », lit-on sur la note du gouvernement.

Par ailleurs, le chef du gouvernement, Nuno Gomes Nabiam, a salué le geste de solidarité et de protection de 12 entreprises et associations qui ont mobilisé un « soutien important » composé de matériel de protection, des produits d’hygiène et de désinfection.

Des bonnes volontés et d’autres entités privées ont également apporté leurs contributions.

Sur la même note, l’exécutif déclare avoir constaté une « évolution positive » de la prise de la charge de la pandémie dans le pays.

Il a en effet décidé de prendre plusieurs mesures de soutien aux hôpitaux, centres de santé, équipes médicales, infirmières, et personnel paramédical.

Les ménages les plus vulnérables vont bénéficier de paniers alimentaires de base (riz, sucre, huile).

Selon le communiqué de la primature, en plus de ces mesures, la gratuité a été appliquée sur les transports publics pour faciliter la circulation des personnes impliquées dans la lutte contre le virus, en plus d’un numéro vert pour faciliter la communication entre elles.

A ce jour, la Guinée-Bissau compte 38 cas confirmés dont trois guéris.

Avec 53 nouveaux cas, la Côte d’Ivoire franchit le cap de 500 malades du Covid-19

Avec 53 nouveaux cas enregistrés, samedi, la Côte d’Ivoire a franchi le cap de 500 malades du Coronavirus (Covid-19), a appris APA de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.Selon les chiffres communiqués par le ministère ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique, la Côte d’Ivoire a enregistré ce samedi 11 avril 2020, 53 nouveaux cas portant le total à 533 malades, dont 58 guéris et 4 décès.

Pour prévenir la propagation de la maladie à Coronavirus, le Conseil national de la sécurité a rendu obligatoire dans le Grand Abidjan le port du masque, a commencé dans le secteur de la santé et au niveau des forces de l’ordre.

Côte d’Ivoire: des organisations communautaires lancent une chaîne de solidarité pour les pauvres pendant le ramadan

Des organisations civiles communautaires avec la collaboration des médias confessionnels islamiques lancent du 16 au 30 avril prochain une opération nationale de solidarité à l’endroit des personnes vulnérables au sein de la communauté musulmane pendant le mois de Ramadan.Selon une note d’information transmise samedi à APA,  cette initiative vise à créer une chaîne de solidarité à l’occasion du mois de Ramadan pour soutenir les guides religieux et les personnes vulnérables privées de soutien de la communauté du fait de la fermeture des lieux de culte en raison de la pandémie du coronavirus (Covid-19).

Cette opération qui bénéficie de l’onction du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques en Côte d’Ivoire (COSIM) et de l’Association des musulmans sunnites de Côte d’Ivoire (AMSCI) est à l’initiative d’un collectif de plusieurs organisations.

Il s’agit de la Fondation Réveil des Cœurs, de la Fondation Djigui la Grande Espérance, de la Fondation Zakat et Wakf, de l’ONG AMBEF-CI, de l’ONG Rouchdiya Charity et des structures leaders de jeunesse musulmane que sont l’Amicale des anciens de l’AEEMCI (3A), de l’Association des élèves et étudiants musulmans de Côte d’Ivoire (AEEMCI),  de l’Association des jeunes musulmans de Côte d’Ivoire (AJMCI), de la Jeunesse musulmane de Côte d’Ivoire (JEMCI), de la Communauté des élèves et étudiants musulmans de Côte d’Ivoire (CEEMUCI) et de la Citadelle.

« Si la solidarité est une vertu cardinale en l’islam, elle l’est davantage en ce mois béni de ramadan et devrait revêtir encore plus un caractère obligatoire dans une situation de crise sanitaire mondiale sans précédent »,  explique la note, soulignant que cette action est destinée aux veuves, aux orphelins, aux personnes âgées, aux muezzins, aux  prédicateurs, aux imams…

« Grâce à la chaîne de solidarité,  les imams, leurs conseils et les familles vulnérables sont soutenus par des dons en nature et en numéraire par leurs communautés respectives. Cette chaîne de solidarité se déroulera sur toute l’étendue du territoire national dans la période du jeudi 16 avril au dimanche 30 avril 2020 au sein de chaque mosquée »,  conclut la note.

Le jeûne du Ramadan est le quatrième pilier de l’Islam durant lequel les musulmans restent à jeun de l’aube jusqu’au coucher du soleil tous les jours pendant 29 ou 30 jours de même qu’ils s’abstiennent d’avoir des rapports sexuels avec leur époux ou épouse dans la journée.

Ce mois « béni » de l’Islam qui a vu la révélation du Saint Coran au Prophète Mohammed (Paix et salut d’Allah sur Lui) et 9ème mois lunaire est également accueilli en tant que période de grande générosité, de solidarité et de partage.

Il constitue aussi une période de grande consommation où de nombreuses publicités de produits autour du Ramadan sont visibles à travers le pays. L’édition du Ramadan 2020 (1441 H) pourrait commencer le 24 avril prochain.

Depuis le 18 mars dernier, les dignitaires religieux musulmans ont décidé de la fermeture des mosquées sur toute l’étendue du territoire ivoirien en vue de lutter contre la propagation du Covid-19 en Côte d’Ivoire où 480 cas ont été confirmés à ce jour avec trois décès et 54 cas de guérison.

Covid-19 : à Abidjan, le business du masque, rendu obligatoire, connaît un boom

A Abidjan, épicentre du Covid-19 en Côte d’Ivoire, le business du masque, rendu obligatoire dans la capitale économique et ses banlieues, connaît un boom.Pendant les courses au magasin, en promenade ou au travail, des populations arborent un cache-nez. Selon Rebecca Osée, il existe plusieurs sortes de masques. Elle et des amis proches, pour la circonstance, se sont investis dans la fabrication de ce sésame, rendu obligatoire jeudi par le Conseil national de sécurité.   

« On produit deux types de masques, l’un en pagne » et un autre avec un tissu médical qui ne dure que 24 heures, renseigne Rebecca, tout en rapportant que pour le masque en pagne « on double le pagne et ajoute un filtre en papier ou du sopalin », une sorte de papier absorbant.

Pour le pagne, Rebecca propose l’unité à 500 Fcfa, tandis que le masque à tissu médical, elle le fait à 200 Fcfa. La jeune Ivoirienne déconseille les masques en laine de fait de la qualité de ce type de tissu qui présente des trous infirmes.

Astou, commerciale dans une imprimerie, est l’interface des clients avec les posts publicitaires très attractifs sur la page Facebook de l’entreprise. Cette structure qui fait des impressions sur des t-shirts, offre des masques en coton étanche et avec des tissus importés.

Ses masques, elle les commercialise au prix de 1 500 Fcfa, mais à partir de cinq commandes (achat en gros), la jeune commerciale, basée à Adjamé, une commune abritant le plus grand centre commercial du pays, baisse le coût de l’unité à 1 000 Fcfa.

Certains couturiers ne manquent pas d’ingéniosité. Impliqués dans la lutte contre ce spectre, ils produisent en série des cache-nez, faits avec une couche de tissu. Ce qui importe, c’est d’avoir un masque, la production, ou la vente bien que soumise à un agrément, n’est pas contrôlée.  

Le masque dit chirurgical, selon les professionnels du secteur de la santé,  n’est efficace que sur une durée de trois à quatre heures. Ce genre de masque est notamment porté dans les blocs opératoires et a également pour vocation d’éviter de contaminer autrui.

Auparavant, le personnel médical, en contact rapproché avec les patients portait le masque, mais aujourd’hui, dans les rues d’Abidjan, la plupart des citoyens portent un cache-nez sous forme artisanal ou médical, les prix à la criée allant de 250 à 2 500 Fcfa.

 Pour casser la chaîne de propagation du Covid-19, le Conseil national de sécurité, présidé par le chef de l’Etat, a décidé jeudi de « l’obligation du port de masques » dans le Grand Abidjan, en veillant à leur disponibilité et leur gratuité  auprès du personnel de santé et des forces de défense et de sécurité. 

Covid-19 : Atlantic Business International offre 200 millions FCFA à la Côte d’Ivoire

Atlantic Business International, une filiale du groupe banque centrale populaire (BCP) du Maroc a remis un chèque de 200 millions FCFA au Fonds de solidarité de la Côte d’Ivoire contre la maladie à Covid-19, indique un communiqué transmis vendredi à APA.«Cette contribution fait partie d’une enveloppe globale de 750 millions de FCFA, consacrée à la lutte contre le Coronavirus Covid-19, dans les pays de présence du Groupe BCP en zone Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et en République de Guinée», explique cette institution bancaire.

Ce chèque de 200 millions FCFA, précise par ailleur le communiqué, a été remis à M. Adama Coulibaly par M. Habib Koné, le directeur général d’Atlantic Business International.

« Le Groupe BCP entend poursuivre ce partenariat afin de soutenir l’Etat pour la riposte au Covid- 19», conclut le communiqué.

La Côte d’Ivoire qui enregistre officiellement 444 cas confirmés de Covid-19 avec 52 guéris et trois décès, a créé un Fonds de solidarité d’une dotation initiale de 20 milliards FCFA pour lutter contre cette maladie. Ce fonds devrait notamment permettre la distribution de vivres et de non-vivres aux populations vulnérables dans le cadre de la lutte contre cette pandémie.

Covid-19: la Côte d’Ivoire franchit la barre 400 cas confirmés dont 52 guéris

La Côte d’Ivoire a enregistré jeudi 60 nouveaux cas de Covid-19, portant à 444 le nombre total de cas confirmés dont 52 guéris et trois décès, selon un bilan du ministère ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique.« Ce jeudi 9 avril 2020, 60 nouveaux cas d’infection à Covid-19 ont été enregistrés sur 247 prélèvements, portant à 444, le nombre total de cas confirmés, avec 4 nouveaux guéris et 0 décès », indique une note du ministère de la Santé et de l’hygiène publique.  

Avec ces nouvelles contaminations,  le pays compte désormais  « 444 cas confirmés, 52 guéris et 3 décès », précise le ministère de la Santé et de l’hygiène publique, qui invite les populations à limiter fortement leurs déplacements. 

Au regard de l’évolution du Covid-19 dans le pays, le gouvernement ivoirien a décidé mercredi de proroger le couvre-feu, instauré le 24 mars 2020, pour une nouvelle période allant du 8 au 24 avril 2020, à l’issue d’un Conseil des ministres. 

Afrique: l’OMS alerte sur la propagation du Covid-19 en zone rurale

Des experts de la région Afrique de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et de l’UNICEF, ont alerté jeudi sur la propagation du coronavirus dans les zones rurales du continent, invitant les Etats à élargir leurs mesures de riposte sur l’ensemble de leurs territoires nationaux« La propagation de la maladie dépasse désormais les capitales qui constituent l’épicentre de la pandémie sur le continent. En effet, parmi les 47 pays de la région Afrique de l’OMS, près de 60 % signalent des cas de Covid-19 à plusieurs endroits, contre environ 21 % il y a deux semaines », a fait savoir la directrice régionale Afrique de l’organisation mondiale de la santé, Dr Matshidiso Moeti lors d’une conférence de presse virtuelle. 

 Selon elle, il existe également des groupes de cas et une propagation communautaire dans au moins 16 pays. 

 Partant de ce constat, elle a invité « les Etats à élargir leurs mesures de riposte sur l’ensemble de leurs territoires nationaux ».

 Dr Matshidiso Moeti estime que la riposte dans ces zones rurales qui n’ont pas souvent les ressources des centres urbains pose par conséquent « un immense défi aux systèmes de santé déjà mis à rude épreuve en Afrique ».

Pour la responsable onusienne, au moment où les cas de Covid-19 se déplacent hors des zones urbaines, « il est (donc) nécessaire de décentraliser la réponse et d’accroître la coordination avec les administrations régionales et renforcer les systèmes sous-nationaux de réponse aux urgences sanitaires ». 

 Poursuivant, elle a indiqué que « les gouvernements et les administrations provinciaux et régionaux doivent être en mesure de coordonner, de retracer les contacts, de contenir les cas et de traiter les patients au niveau local », ajoutant qu’« Il faut aussi  trouver des méthodes alternatives qui protègent les agents de santé communautaire et tous ceux qui travaillent dans les centre de santé pour maintenir les services de bases ». 

 Problématique infrastructurelle 

« L’OMS constate que le nombre total de lits dans les unités de soins intensifs (USI) disponibles pour être utilisés pendant le Covid-19 dans 43 pays d’Afrique est inférieur à 5000. Cela représente environ 5 lits pour un million de personnes dans les pays concernés, contre 4 000 lits pour un million de personnes en Europe », souligne une note de l’organisation parvenue à APA.

Cette dernière signale par ailleurs que « dans 41 pays, qui ont fait rapport à l’OMS, le nombre de ventilateurs fonctionnels dans les structures de santé publique est inférieur à 2000 », alors que dans la plupart des pays, les patients de Covid-19 en état critique sont traités dans les unités de soins intensifs.

Outre l’évolution de la pandémie en Afrique, les experts onusiens se sont aussi intéressés aux impacts sociaux du Covid-19 sur le continent. A cet effet, la directrice de l’Unicef a exposé la situation des enfants vulnérables en cette période de pandémie. 

Selon Marie-Pierre Poirie, les gouvernements doivent savoir que le temps n’est pas à l’hésitation mais à l’innovation pour aller de l’avant dans la lutte. Ainsi, pour la prise en charge des couches vulnérables comme les enfants de la rue en cette période de crise sanitaire, elle invite les pays à leur accorder plus d’attention.  

 « Nous travaillons avec les pays pour essayer de développer des contenus digitaux qui pourraient être mis à la disposition des enfants les plus vulnérables surtout ceux qui ne vont pas à l’école », a indiqué Marie Poirier.  

 Parlant des autres enfants qui n’ont accès à quoi que ce soit comme ceux de la rue, elle a soutenu que « cette pandémie nous aide d’une certaine manière à mettre l’accent et la lumière sur ces groupes vulnérables dont on ne parlait pas beaucoup ». 

Elle s’est ainsi réjouie de la grande mobilisation des pays comme le Sénégal qui essayent d’avoir des structures d’accueil qui respectent les règles de sécurité. 

Covid-19 : le port de masque obligatoire dans le Grand Abidjan 

Le Conseil national de sécurité (CNS), réuni jeudi sous la présidence du chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, a décidé du port de masque obligatoire dans le Grand Abidjan afin de empêcher la propagation du Covid-19. Pour renforcer les dispositions de distanciation sociale, le Conseil national de sécurité a pris de nouvelles mesures, portant sur « l’obligation du port de masques, notamment dans le Grand Abidjan, en veillant à leur disponibilité et leur gratuité à commencer par le personnel de santé et les forces de défense et de sécurité ».

Il a été également requis « le confinement obligatoire à domicile de toutes les personnes fragiles, en l’occurrence les personnes âgées et celles souffrant de maladies chroniques, ainsi que la réduction des déplacements non essentiels et la mise en œuvre du télétravail.

Le Conseil national de sécurité a insisté sur « la réduction du nombre de passagers dans les véhicules de transport en commun et dans les véhicules personnels » dont les modalités devraient être communiquées par le ministère des Transports. 

Désormais, seront soumises au paiement d’une amende ou à l’imposition de sanctions, toutes les personnes qui violent les règles de confinement à domicile et leur transfert dans des centres dédiés pour traiter le Covid-19.  

Pour casser la chaîne de contamination du Covid-19, les autorités ivoiriennes ont décrété l’état d’urgence et un couvre-feu. 

Instauré le 24 mars 2020, le couvre-feu a été prorogé pour une nouvelle période allant du 8 au 24 avril 2020.

Covid-19 : le port de masque obligatoire dans le Grand Abidjan

Le Conseil national de sécurité (CNS), réuni jeudi sous la présidence du chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, a décidé du port de masque obligatoire dans le Grand Abidjan afin de empêcher la propagation du Covid-19.Pour renforcer les dispositions de distance sociale, le Conseil national de sécurité a pris de nouvelles mesures, portant sur « l’obligation du port de masques, notamment dans le Grand Abidjan, en veillant à leur disponibilité et leur gratuité à commencé par le personnel de santé et les forces de défense et de sécurité ».

Il a été également requis « le confinement obligatoire à domicile de toutes les personnes fragiles, en l’occurrence les personnes âgées et celles souffrant de maladies chroniques, ainsi que la réduction des déplacements non essentiels et la mise en œuvre du télétravail.

Le Conseil national de sécurité a insisté sur « la réduction du nombre de passagers dans les véhicules de transport en commun et dans les véhicules personnels » dont les modalités devraient être communiquées par le ministère des Transports. 

Désormais, seront soumis au paiement d’une amende ou à l’imposition de sanctions, toutes les personnes qui violent les règles de confinement à domicile et leur transfert dans des centres dédiés pour traiter le Covid-19.  

Pour casser la chaîne de contamination du Covid-19, les autorités ivoiriennes ont décrété l’état d’urgence et un couvre-feu. Le couvre-feu, instauré le 24 mars 2020, a été prorogé pour une nouvelle période allant du 8 au 24 avril 2020. 

Covid-19: 2 776 personnes autorisées à sortir du Grand Abidjan, dix jours après son isolement

Quelque 2 776 personnes ont été autorisées à sortir du Grand Abidjan (Abidjan et banlieue) contre 553 refoulées depuis l’isolement de la capitale économique ivoirienne le 29 mars dernier en vue de lutter contre la propagation du Covid-19 dans le pays, a appris APA jeudi de source officielle.Dans un bilan de cette mesure d’isolement à la date du 07 avril 2020, la direction générale de la police nationale ivoirienne (DGPN) indique que 2 776 personnes ont été autorisées à sortir contre 553 refoulées.

Quant aux véhicules,  3820 véhicules ont été autorisés à sortir et 292 refoulés. Au total à cette date, 312 laissez-passer ont été délivrés.

 Pour casser la chaîne de propagation du Coronavirus (Covid-19) en Côte d’Ivoire, les autorités ont interdit toute entrée dans le Grand Abidjan depuis le dimanche 29 mars 2020 à minuit, isolant la capitale économique de l’intérieur du pays et du reste du monde. 

Pour approvisionner le Grand Abidjan comprenant notamment le District et ses banlieues, le gouvernement ivoirien a prévu des couloirs humanitaires et de sécurité qui sont ouverts pour faire face aux besoins spécifiques de gestion de la pandémie.

 L’interdiction des déplacements de personnes entre le Grand Abidjan et l’intérieur du pays, ne concerne cependant pas les déplacements à l’intérieur d’Abidjan, de ses banlieues et le transport de marchandises sur le territoire national.

 Pour les personnes désireuses d’entrer à Abidjan, celles-ci devront avoir des dérogations délivrées par le ministère de la Sécurité et de la protection civile pour Abidjan et par les préfectures pour l’intérieur du pays, un dispositif visant à filtrer les entrées et protéger les populations.  

En Côte d’Ivoire, à ce jour,  384 cas confirmés de maladie à Covid-19 ont été enregistrés avec trois décès et 48 cas guéris.

Côte d’Ivoire: la chaîne de solidarité contre le Covid-19 touche le milieu carcéral

La ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Pr Mariatou Koné a offert, jeudi, des vivres et des kits de protection à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), la plus grande prison du pays afin d’empêcher l’entrée du Covid-19 dans le milieu carcéral.Ce don s’inscrit dans le cadre de la chaîne de solidarité initié par ce département ministériel pour soutenir les couches vulnérables du pays face à la maladie à Coronavirus (Covid-19).

«  Nous avons apporté des vivres et  des non-vivres constitués  essentiellement de kits de protection pour stopper et éliminer la progression du Covid-19 dans le milieu carcéral», a indiqué Mme Koné, appelant le personnel pénitentiaire à veiller au respect des mesures barrières contre le Covid-19 dans les 34 prisons du pays. 

« Nous voulons faire en sorte que les conséquences du Coronavirus soient minimes et donc à ce titre, nous essayons de sensibiliser, de porter conseils, de donner  quelques kits de protection aux personnes que nous considérons comme les plus vulnérables», a-t-elle, expliqué assurant que les 33 autres prisons du pays recevront à leur tour, un soutien pour la prévention contre le Covid-19.

Pour Boubacar Coulibaly, le directeur de l’administration pénitentiaire ivoirienne, ce don des autorités ivoiriennes vient « à point nommé » pour empêcher l’entrée du Covid-19 dans les prisons.

« Nous sommes très contents de recevoir ces vivres et non-vivres. Ce geste va nous permettre de lutter contre l’entrée du Covid-19 dans nos établissements pénitentiaires», a soutenu dans la même veine Hincleban Koné, le régisseur de la MACA.

A ce jour, à en croire l’administration pénitentiaire ivoirienne, aucun cas de maladie à Coronavirus (Covid-19) n’a été enregistré dans le milieu carcéral ivoirien. En Côte d’Ivoire, 384 cas confirmés de maladie à Coronavirus a été enregistrés à ce jour avec trois décès et 48 cas de guérison.

G/Bissau : Des motocyclettes pour contrôler les frontières face au Covid-19

Le gouvernement Bissau-guinéen a remis ce mercredi 100 motocyclettes aux forces de sécurité du pays pour améliorer le contrôle des frontières avec le Sénégal et la Guinée-Conakry dans le cadre de la lutte et la prévention de la nouvelle pandémie de coronavirus.Le premier-ministre bissau-guinéen, Nuno Gomes Na Biam, a affirmé que le gouvernement a livré ces motos au ministre de l’Intérieur pour renforcer le travail des agents déployés à ces frontières.

Nuno Nabian a souligné que les populations devraient suivre les recommandations des autorités et rester chez elles.

Le chef du gouvernement a salué le « brillant travail » accompli par les forces de sécurité et de défense concernant le « contrôle de la population » afin d’éviter la propagation du virus.

Plusieurs citoyens bissau-guinéens ont dénoncé le recours excessif à la force par les forces de sécurité pour empêcher les populations de se déplacer dans la capitale Bissau et dans les principales villes du pays.

L’action de la police a déjà conduit le gouvernement à présenter des excuses à la population, tout en précisant que l’état d’urgence n’est pas une « carte blanche » pour le recours systématique à la violence contre la population.

Dans sa déclaration à la presse, Nuno Gomes Nabian a également évoqué la possibilité de fermer les voies vers l’intérieur du pays, pour éviter la propagation du virus dans les régions jusque-là épargnées.

Pour cette raison, Nabiam a souligné l’intérêt d’un tel travail préparatoire « pour ne pas permettre le mouvement de personnes vers l’intérieur ».

Selon les données publiées lundi par les autorités sanitaires, la Guinée-Bissau compte 33 cas confirmés, alors que les suspects sont estimés à un millier.

Pour contenir la propagation du nouveau coronavirus, le gouvernement bissau-guinéen a pris plusieurs mesures dont l’état d’urgence, l’isolement social et la limitation de la circulation des personnes et des véhicules entre 07h00 a 11h00 heures du matin.