Les perspectives du Groupe Orange «globalement bonnes» en Côte d’Ivoire (PDG)

Les perspectives du Groupe Orange en Côte d’Ivoire, l’un des leaders de la téléphonie dans le pays avec près de 14 millions d’abonnés, sont « globalement bonnes », a affirmé jeudi à Abidjan, le Président directeur général (PDG) de cet opérateur mondial des télécommunications, Stéphane Richard au terme d’un entretien avec le président ivoirien Alassane Ouattara. « Nous avons parlé du secteur des télécommunications et de la situation d’Orange en Côte d’Ivoire. Globalement, les perspectives sont bonnes. Le président a fait part de sa satisfaction de voir que la couverture que nous assurons est en nette amélioration », a expliqué M. Richard à la presse à l’issue de cette rencontre.

« On a parlé aussi de la situation du pays, de son  économie plutôt dynamique et florissante. J’ai indiqué au président que le Groupe Orange Côte d’Ivoire est très heureux d’accompagner la Côte d’Ivoire dans son développement avec nos technologies et nos réseaux», a-t-il poursuivi, saluant le leadership du président ivoirien Alassane Ouattara.

Le PDG du Groupe Orange effectue depuis mercredi sa cinquième visite officielle en Côte d’Ivoire. Avant sa rencontre avec le président ivoirien, il a été reçu plus tôt dans la matinée de ce jeudi par le premier ministre Amadou Gon Coulibaly, également chef du gouvernement ivoirien.

 Orange Côte d’Ivoire est l’un des leaders de la téléphonie dans le pays avec plus de 14 000 000 clients. L’entreprise propose également des services fixe, mobile et Internet.

Le président directeur général du Groupe Orange en visite en Côte d’Ivoire

Le président directeur général (PDG) du Groupe Orange, Stéphane Richard a entamé, mercredi, une visite officielle en Côte d’Ivoire où il sera reçu jeudi en audience par le président ivoirien, Alassane Ouattara.Le PDG du Groupe Orange qui est accompagné de MM. Alioune N’Diaye et Mamadou Bamba respectivement CEO d’Orange Afrique et Moyen Orient et CEO d’Orange Côte d’Ivoire seront reçus par le président ivoirien Alassane Ouattara à la suite d’un entretien le même jour avec le premier ministre Amadou Gon Coulibaly, également chef du gouvernement ivoirien.

« Ces rencontres permettront à chacune des parties de revenir sur l’actualité́, d’aborder les perspectives de développement du Groupe Orange en Côte d’Ivoire et de réaffirmer la force du partenariat privilégié́ et historique qui lie le Groupe Orange à l’Etat de Côte d’Ivoire», explique la compagnie de téléphonie.

 Lors de la dernière journée de visite, vendredi, le ministre ivoirien de l’économie et des finances, M. Adama Coulibaly accordera une audience spéciale à Paul De Leusse, Directeur général adjoint en charge des Services financiers mobiles du Groupe Orange.

 La délégation de la compagnie aura également des séances de travail avec  Mamadou Bamba, le directeur général d’Orange Côte d’Ivoire. 

« Une rencontre est également prévue avec les acteurs de la transformation digitale de l’écosystème ivoirien. Les responsables d’Orange money et du Centre d’expertise et de Conformité́ Orange money (CECOM) présenteront les enjeux et perspectives de leurs activités», ajoute-t-on.

Le PDG du groupe Orange se rendra aussi à Marcory, dans le Sud d’Abidjan où sera inauguré très prochainement le siège d’Orange banque, la première banque du Groupe en Côte d’Ivoire.

Stéphane Richard effectue sa cinquième visite officielle en Côte d’Ivoire prévue du  15 au 17 janvier 2020. Il est accompagné́ d’Alioune N’diaye, CEO Orange Afrique et Moyen-Orient et de Paul De Leusse, directeur général adjoint, en charge des Services financiers mobiles.

 Orange Côte d’Ivoire est l’un des  leaders de la téléphonie dans le pays avec plus de 14 000 000 clients.  L’entreprise propose également des services fixe, mobile et Internet sur les marché grand public, operateurs et entreprises.

Le Rwanda comble la fracture numérique avec la mise en orbite de son 1er satellite

La dernière mise en orbite du tout premier satellite du Rwanda a été considérée comme une innovation visant à étendre le haut débit des zones urbaines vers des régions éloignées du pays, où les entreprises, les services et les écoles manquent de connectivité, notamment les communautés rurales lointaines et non desservies.En février 2018, OneWeb, une société de communication mondiale basée au Royaume-Uni, a réussi à envoyer ses premiers satellites en orbite terrestre basse, dont l’un a commencé à fournir un accès Internet haut débit aux écoles éloignées du Rwanda.

Pour cette raison, les responsables rwandais et d’autres parties prenantes ont salué le lancement de ce tout premier satellite en orbite comme une innovation favorable aux pauvres et un meilleur choix par rapport aux infrastructures mobiles existantes en fibre optique et 4G-LTE dans les zones reculées, où la connectivité existante est trop lente pour permettre d’autres services aux communautés non servies.

« L’augmentation de la connectivité à large bande a un impact direct sur l’économie et le satellite est essentiel pour étendre la portée de l’accès à large bande », a déclaré Paula Ingabire, ministre rwandaise des TIC et de l’Innovation.

Selon lui, le satellite représente également un symbole de l’engagement du Rwanda à développer l’industrie spatiale locale, à renforcer les capacités locales, à inspirer la jeune génération et à se préparer à faire entrer le Rwanda dans un avenir hyper-connecté.

Actuellement, le Rwanda est classé 133ème au monde pour les vitesses mobiles et 135ème pour les vitesses fixes à large bande en novembre 2019, selon la firme d’analyse de vitesse Internet, détentrice de l’application Speed test.

Le ministère des TIC et de l’Innovation estime qu’il faudrait environ deux milliards de dollars pour étendre le réseau traditionnel de fibre optique à certaines zones rurales reculées, comme Nkombo, l’une des petites îles densément peuplées située du côté du lac Kivu, dans le sud-ouest du pays.

Avec le nouveau satellite lancé en partenariat avec le gouvernement japonais, les responsables estiment que le coût de la connectivité Internet sera considérablement réduit. Le choix du Rwanda d’investir dans les technologies spatiales fait partie de sa mission plus large de combler le fossé numérique en offrant des opportunités numériques égales aux communautés rurales et éloignées, a déclaré Paula Ingabire.

Le schéma directeur des TIC au Rwanda remonte à la fin des années 90, mais des progrès importants ont été réalisés à la suite du déploiement réussi de la dorsale en fibre et des réseaux d’accès reliant les 30 districts du pays en 2011.

Cependant, diverses technologies (avec fil et sans fil) ont été introduites dans le pays, mais la couverture est faible et la pénétration des services est limitée dans  les grandes villes.

Les estimations de l’Autorité de régulation du pays montrent que le taux de pénétration d’Internet au niveau national a depuis augmenté à 52,1% fin 2018, contre 7,9% en 2010.

Le Rwanda a également déployé un réseau dorsal à fibre optique dans lequel 92% du pays sont couverts par le réseau 3G, tandis que 96,6% des citoyens sont en mesure d’accéder à la couverture 4G-LTE.

Espace: la course aux étoiles version africaine

Sécurité, Télécommunications, météorologie, navigation, gestion des ressources et des territoires, climat… Les Africains multiplient les envois de satellites dans l’espace. Pourquoi cette soudaine ambition africaine de puissance spatiale ? Explication.C’est la course aux étoiles version africaine. Depuis le lancement par l’Égypte de son premier satellite en 1988, onze pays du continent lui ont suivi le pas et d’autres se préparent à rejoindre le petit club africain des « puissances » de l’espace. Au total, 41 satellites africaine dont trois issus de la coopération multilatérale et le reste appartenant à l’Egypte, l’Afrique du Sud, le Nigeria, l’Algérie, le Ghana, le Maroc, le Kenya, Rwanda, l’Angola, le Soudan et l’Ethiopie se trouvent  aujourd’hui en activité, même si aucun de ces engins n’a été lancé à partir des terres africaines.

Mais à quoi servent ces machines aux coûts énormes pour un continent qui abrite les populations les pauvres du monde?

Comme la majorité des autres satellites américains, européens, russes, chinois, indiens ou émirats, la plupart de ces engins africains ont pour objet de fournir des services aux populations. Ils sont par exemple utilisés pour gérer les ressources naturelles et faciliter les secours en cas de crise. Ils servent aussi à recueillir des données qui aident à prendre des décisions, mais aussi à transmettre des informations. Ces satellites ont donc diverses utilités.

Les satellites de télédétection sont utilisés pour contrôler la surface terrestre, les océans et l’atmosphère, et les changements que ceux-ci subissent. Aujourd’hui, ces outils jouent, au quotidien, un rôle essentiel à l’appui des efforts de protection de l’environnement mondial.

Dans les zones isolées, ils sont par exemple utilisés dans le cadre des services de télémédecine qui compensent l’absence de centres de santé publics. C’est d’ailleurs l’une des raisons qui ont incité l’Angola, en 2017, à lancer son premier satellite.

Les satellites d’observation sont utiles lors de catastrophes naturelles. En 2013, alors que l’Afrique du Sud était touchée par d’immenses inondations, la South African National Space Agency (l’agence spatiale sud-africaine) a fourni aux autorités des données cruciales qui lui ont permis d’apporter une réponse rapide aux populations.

Au Kenya, le premier satellite, lancé en 2017, fournit au gouvernement, par l’intermédiaire de son agence spatiale, des données météorologiques en continu. Dans sa lutte contre les grandes sécheresses en 2013, le pays les a savamment utilisées et a ainsi découvert un aquifère dans les sols d’une des régions les plus touchées.

Au Nigeria, l’agence spatiale fournit aux forces de sécurité des images satellitaires permettant de traquer les djihadistes de Boko Haram ou les groupes insurrectionnels qui sévissent dans la région pétrolifère du Delta, dans le sud du pays.

Les satellites ont aussi des capacités indispensables pour surveiller et contrôler le territoire. Ils permettent notamment aux forces armées d’opérer avec plus de précision et dans de meilleures conditions de sécurité.

Le Maroc a fait sensation en lançant en novembre 2017 un satellite d’observation baptisé Mohammed VI A. Cet engin est capable de réaliser des clichés d’une résolution de 70 cm. Le satellite a été lancé par Arianespace et construit par Thalès et Airbus. Son usage se veut exclusivement civil, ce qui laisse planer des doutes chez les voisins. Une année après, son binôme, le satellite d’observation de la Terre Mohammed VI B a été lancé depuis Kourou en Guyane française.

Ce dernier servira notamment aux activités cartographiques et cadastrales, à l’aménagement du territoire, au suivi des activités agricoles, à la prévention et à la gestion des catastrophes naturelles, au suivi des évolutions environnementales et de la désertification ainsi qu’à la surveillance des frontières et du littoral, a indiqué Arianespace. Il rejoindra dans l’espace son binôme le satellite Mohammed VI A.

Les deux satellites Mohammed VI «A» et «B» ont mis à la disposition des ministères et les établissements publics des images satellitaires de haute résolution pendant 2019. Ces images ont couvert une superficie de 250.000 km et ont permis de mettre en place plus de 370 cartes thématiques, indique un rapport officiel.

Les deux engins satellitaires marocains fournissent une base de données de dernière génération aux départements ministériels et aux différents établissements publics. C’est ce qui ressort du premier rapport officiel sur le bilan de ces deux satellites depuis leur mise en orbite.

A ce jour, les deux satellites ont contribué au développement de la cartographie et de plusieurs autres domaines civils. Tout en permettant d’affiner les données et les relevés topographiques, ils ont permis de délimiter avec exactitude les terres agricoles, développer la recherche des sources d’eau et intensifier la lutte contre la désertification.

Sur le plan des infrastructures, les images satellitaires qu’ils ont fournies ont contribué à une meilleure connaissance des périmètres urbains et aident à présent pour lutter contre le rétrécissement des zones agricoles et l’urbanisation anarchique. Dans le domaine de l’environnement, ces données satellitaires permettent une connaissance précise du littoral marocain ainsi qu’une connaissance plus précise des changements de la structure des richesses marines.

Cette ruée vers l’espace pour les Africains paraît aujourd’hui si importante qu’elle est érigée en une ambition continentale. La preuve? En janvier 2019, l’Union africaine (UA) a entériné la création d’une Agence spatiale africaine (ASA), basée au Caire et dont l’objectif est clairement de faire du continent une puissance mondiale de l’espace. Autant dire que: « L’Afrique regarde aussi vers les étoiles et s’arme pour la conquête de l’espace ».

Espace : l’Ethiopie, nouvelle «puissance» spatiale africaine !

En lançant le 20 décembre 2019 son premier satellite, l’Ethiopie entre dans le cercle encore restreint des pays africains à avoir envoyé un engin dans l’espace.Après deux décennies au cours desquelles l’Egypte et l’Afrique du Sud jouaient les pionniers africains de l’espace, avec respectivement NILESAT-101 en 1998 et SUNSAT en 1999, plusieurs pays du continent commencent à postuler au rang de puissance spatiale.

Le dernier en date est l’Ethiopie qui depuis le 20 décembre 2019 est devenue le 11è pays africain à avoir envoyé une machine dans l’espace. Le 41è satellite africain, l’ETRSS-1, lancé depuis la base spatiale chinoise de Taiyuan, dans la Province de Shanxi est un engin multi-spectral de 72 kg. Son centre de commandement et de contrôle est cependant basé à l’Observatoire d’Entoto et au Centre de recherche sur les sciences spatiales (EORC) au nord de la capitale Addis-Abeba.

Cet engin de télédétection sera positionné à 80 degrés de latitude autour de l’Ethiopie et des pays d’Afrique de l’Est et fonctionnera depuis l’espace à environ 700 kilomètres au-dessus de la surface de la terre.

L’ETRSS-1 est le huitième satellite lancé en 2019 par un pays africain et le 99è sur le plan mondial. Il est le fruit d’une coopération entre la Chine et l’Ethiopie à travers l’Académie chinoise de technologie spatiale (CAST) et l’Institut éthiopien de science et technologie spatiales (ESSTI).

Cette coopération inclut une clause de transfert de compétence pour renforcer la capacité de l’expertise locale et développer des satellites et d’autres technologies spatiales. Une vingtaine de jeunes éthiopiens ont été formés en Chine pour assurer l’interprétation des données et le maintien de l’appareil.

« Après le lancement de l’ETRSS-1, nous essayerons d’être autonomes, en utilisant notre propre système, peut-être pour le troisième ou le quatrième satellite », avait promis le ministre éthiopien de la Technologie et de l’Innovation, Getahun Mekuria lors du lancement du satellite, devant un parterre d’officiels chinois et éthiopiens, ainsi que d’experts aéronautiques.

Le coût global du projet d’ETRSS-1 est estimé à 8 millions de dollars. Pékin a assuré les 6 millions de dollars pour la conception, la construction et la livraison en orbite du satellite tandis que les autorités éthiopiennes ont supporté les 2 millions de dollars pour les installations de la station au sol de l’Observatoire spatial Entoto.

Ce troisième satellite d’Afrique de l’Est, après 1KUNS-PF du Kenya (2018) et RwaSat-1 du Rwanda (septembre 2019), est destiné à « fournir toutes les données nécessaires sur les changements climatiques et les phénomènes météorologiques en faveur de l’agriculture, la foresterie et les activités de préservation des ressources naturelles ».

Le lancement d’ETRSS-1 constituera « une étape majeure dans notre parcours historique vers la prospérité », se réjouissait le 20 décembre le vice-Premier ministre éthiopien, Demeke Mekonnen.

Avec l’entrée en matière de l’Éthiopie, le continent compte désormais 11 pays à avoir lancé un satellite dans l’espace. Mais avant, l’Égypte, l’Afrique du Sud, le Maroc, l’Algérie, le Nigéria, l’Angola, le Ghana, le Kenya, le Rwanda et le Soudan avaient déjà commencé à baliser la voie depuis 1998.

« Devant l’intérêt grandissant que suscite ce continent sur le plan international, il est désormais grand temps de mesurer le potentiel africain à l’aune des technologies aéronautiques et spatiales du 21ème siècle », soutient Sékou Ouédraogo, président de l’African Aeronautics and Space Organization (AASO).

Selon l’auteur du livre « L’Agence spatiale africaine, vecteur de développement » (2015), l’un des défis prioritaires du continent est la mise en œuvre de partenariats en sciences aéronautiques ou spatiales grâce aux compétences locales et celles de la diaspora africaine au profit du continent.

Espace : l’Afrique en 41 satellites !

Depuis 1998, l’Afrique dispose au total de 41 satellites dont 38 envoyés dans l’espace par 11 pays du continent, tandis que trois sont le fruit d’une coopération multilatérale.Algérie 

1. ALSAT 1 (2002)

2. ALSAT 2A (2010)

3. ALSAT 1B (2016)

4. ALSAT 2B (2016)

5. ALSAT 1N (2016)

6. ALCOMSA -1 (2017)

Afrique du Sud

1. SUNSAT (1999)

2. Zacube (2003)

3. Sumbandila (2009)

4. Kondor E (2014)

5. nSight1 (2017)

6. ZaCube-2 (2018)

7. ZaCube-2 (2018)

8. XinaBox ThinSAT (2019)

Angola 

1. AngoSat-1 (2017)

– Ghana

1. GhanaSat-1 (2017)

Egypte 

1. NILESAST 101 (1998)

2. NILESAST 102 (2002)

3. EGYPSAT 1 (2007)

4. NILESAT 201 (2010)

5. EGYPSAT 2 (2014)

6. EGYPSAT-A (2019)

7. NARSSCube-2 (2019)

8. NARSSCube-1 (2019)

9. TIBA-1 (2019)

Ethiopie 

1. ETRSS-1 (2019)

Kenya 

1. 1KUNS-PF (2018)

Maroc

1. Maroc-TUSBAT (2001)

2. MOHAMMED VI-A (2017)

3. MOHAMMED VI-B (2018)

Nigeria 

1. Nigeriast-1 (2003)

2. NIGGOMAST (2007)

3. NigeriaSat-2 (2011)

4. NigeriaSat-X (2011)

5. NIGGOMAST 1R (2011)

6. NigeriaEduSAT-1 (2017)

Rwanda 

1. RwaSat-1 (2019)

Soudan 

1. SRSS-1 (2019)

– Multilatéral

1. RascomStar-QAF-1

2. RascomStar-QAF-1R

3. New Dawn

Simon Soro, frère cadet de Guillaume Soro, arrêté et incarcéré à Abidjan (avocat)

Simon Soro, frère cadet de Guillaume Soro, l’ex-chef de l’Assemblée nationale ivoirienne, a été placé sous mandat de dépôt et déféré à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), a indiqué vendredi Me Diallo Souleymane, l’un des avocats pro-Soro, face à la presse.M. Simon Soro « est poursuivi dans le cadre du dossier qui concerne les cinq députés » à qui il est reproché des faits de « trouble à l’ordre public, diffusion de nouvelle fausse et atteinte à l’autorité de l’Etat », a dit Me Diallo Souleymane, lors d’une conférence de presse animée par un collège d’avocats pro-Soro à Abidjan.

Outre Simone Soro, Rigobert Soro, un autre frère cadet de Guillaume Soro est « sans nouvelle », a fait savoir Me Diallo Souleymane qui a déclaré : « pour ce que nous savons, il a été interpellé par des agents de la DST (Direction de la surveillance du territoire) et est détenu au secret ».

En plus, Dr Koné, un collaborateur de Me Affoussiata Bamba-Lamine, une proche de Guillaume Soro, est « détenu par la gendarmerie au secret » et ce, à l’insu de « ses avocats que nous sommes », a déploré Me Diallo. Il a été interpellé lors d’une perquisition au domicile de Me Affoussiata Bamba-Lamine.

A la suite d’un retour avorté de Guillaume Soro à l’aéroport d’Abidjan, en provenance de Paris Le Bourget le 23 décembre 2019, un mandat d’arrêt international a été requis contre lui pour complot contre l’autorité de l’Etat. Et 17 proches dont cinq députés ont été arrêtées, selon Me Diallo.

M. Soro est notamment poursuivi pour complot contre l’autorité de l’Etat, complicité de détournement de deniers publics, de recel de détournement de deniers publics et de blanchiment de capitaux, des faits graves pour lesquels il encourt l’emprisonnement à vie.

Les avocats de la défense qui ont soulevé le fait qu’il ait été ancien Premier ministre de la Côte d’Ivoire,  alors l’affaire ne pouvait qu’ être connue par la Haute Cour de justice, seule juridiction compétente pour se prononcer sur les chefs d’accusation, dénonçant des « irrégularités de procédure ».

« En sa qualité de parlementaire, les faits présumés (…) ne sauraient être qualifiés de récents ni même traités comme avoir été commis en état de flagrance », ont souligné les avocats. En outre, en tant qu’ancien président d’institution, il bénéficie de procédure spéciale.

Selon la Constitution ivoirienne « aucun chef ou président d’institution ne peut être poursuivi ou arrêté à raison des faits criminels ou délictuels par lui commis qu’avec l’autorisation de l’Assemblée nationale, obtenue après une délibération spéciale votée à la majorité absolue de ses membres qui siègent ».

Pour les avocats de M. Guillaume Soro « les procédures engagées en l’espèce d’abord par le procureur puis par le doyen des juges d’instruction tranchent complètement avec cette procédure spéciale », alors il y a « violation flagrante des droits d’ancien président d’institution de M. Soro ».

Jusque-là, les avocats de la défense affirment ne pas avoir accès aux preuves retenues contre tous leurs clients. Ils soutiennent qu’ « il n’y a rien dans le dossier » en termes d’arguments pouvant inculper les personnes poursuivies. 

Mauritanie : 3,6 millions de dollars d’amendes infligées aux opérateurs de téléphonie mobile

L’Autorité de régulation des télécommunications en Mauritanie (ARE) a infligé de lourdes amendes financières aux trois opérateurs de téléphonie mobile dans le pays en guise de sanctions pour leurs manquements à leurs obligations, a appris APA dans un communiqué.Le plus grand des trois opérateurs, Mauritel, fruit d’un partenariat mauritano-marocain, a écopé d’une amende 86 millions d’ouguiya MRU (2,2 millions de dollars US), a précisé le communiqué rendu public jeudi à Nouakchott.

Un montant de 33 millions d’ouguiya MRU (862.000 dollars US) a été imposé à l’opérateur Chinguitel, filiale du soudanais Sudatel avec une joint-venture mauritanienne, a ajouté l’ARE.

Quant à l’opérateur mauritano-tunisien Mattel, il s’est vu infliger une mande 24 millions d’ouguiya MRU (627.000 dollars US).

L’autorité de régulation a souligné qu’elle a invité les trois sociétés à communiquer leurs éventuelles remarques et observations par rapport à son intention de leur appliquer les sanctions pécuniaires prévues par les dispositions légales et réglementaires en vigueur.

Elle a ajouté que les motifs invoqués dans les lettres-réponses desdits opérateurs ne sont pas pertinents pour justifier les manquements à leurs obligations contractuelles.

Les services de téléphonie mobile rendus par les trois opérateurs partageant le marché mauritanien sont couramment décriés par les usagers, notamment dans les zones intérieures du pays.

ADEI lance ses activités à Abidjan pour accompagner les acteurs de l’écosystème du numérique

ADEI Technology Hub, une entreprise spécialisée dans le numérique a procédé, vendredi à Abidjan, au lancement officiel de ses activités dans la capitale économique ivoirienne.Ce lancement a été marqué par un panel animé par des experts sur le thème, les défis et les opportunités de l’écosystème entrepreneurial dans le domaine de la technologie.

« De plus en plus de jeunes s’intéressent à l’entrepreneuriat en Côte d’Ivoire, même si les défis sont importants, on a des raisons de croire qu’il y a de l’espoir », a expliqué dans un entretien à APA, l’un des experts, Arnaud N’goran.

« Il y a de plus en plus des structures qui accompagnent des jeunes pour aider à formaliser leurs idées, à les rendre viable, à monter un business plan, à aller chercher des financements. Ce sont des motifs de satisfaction », a poursuivi M. N’goran, également Associate Partner chez Dalberg, une société de consultants en stratégie.

En Côte d’Ivoire, un projet de loi est en gestation pour permettre de résoudre des soucis de fiscalité, d’incitation pour que le cadre juridique soit favorable à l’éclosion de start-up.

« Aujourd’hui on repart optimiste, confiant dans l’avenir, on sait que notre jeunesse qui est dynamique, qui est créative va aider à développer cet écosystème en Côte d’Ivoire » a conclu Arnaud N’goran.  

Créée par de jeunes ivoiriens venus de plusieurs universités du monde et ayant fait preuve chez les  géants de l’internet, ADEI Technology Hub entend stimuler l’écosystème de l’internet et du numérique en renforçant les capacités des développeurs.

ADEI Technology and Hub offre depuis deux années, trois niveaux de certification aux amateurs et aux professionnels en guise de solutions à leurs préoccupations. Depuis 2017, une centaine de jeunes a pu bénéficier des programmes de formation et des compétitions organisées par ADEI.

Après avoir réussi à promouvoir des start-up comme le Pass Santé Mousso, We Flyagri,… ADEI dit être prête à accélérer à l’échelle, le développement des compétences locales.

Par ailleurs, ADEI Technology and Hub, située à Cocody,  présente une offre de co-working ouverte au public, comprenant un espace de travail partagé, un bureau, une salle de conférence et un espace plein air.

L’Ethiopie lance son premier satellite de télédétection

L’Ethiopie a procédé, vendredi depuis la Chine, au lancement de son premier satellite de télédétection, ET-RSS-1.Le satellite de télédétection multispectrale de 72 kg, dont la station au sol est située à l’Observatoire spatial d’Entoto en Ethiopie, s’est arraché de la rampe de lancement depuis la Chine.

Avec le lancement de l’ETRSS-1, l’Ethiopie vient de rejoindre les autres pays africains dans l’exploration spatiale pour accélérer ses plans de développement et de croissance.

Une délégation éthiopienne composée de hauts fonctionnaires du ministère de l’Innovation et de la Technologie, de membres du Parlement et de scientifiques éthiopiens s’est rendue en Chine, où elle a assisté au lancement du satellite dans l’espace.

Le ministère éthiopien de la Défense a tiré 21 coups de canon à l’occasion du lancement du satellite.

Ce satellite de télédétection multispectrale de 72 kg de l’Ethiopie était le 99ème engin lancé en 2019 à travers le monde.

Le satellite, dont l’objectif principal est l’observation, devrait fournir toutes les données nécessaires sur les changements climatiques et les phénomènes météorologiques dont devraient se servir l’agriculture, la foresterie et les activités de conservation des ressources naturelles.

Le satellite sera positionné à 80 degrés de latitude autour de l’Ethiopie et des pays d’Afrique de l’est.

Le satellite arrivera sur son orbite géostationnaire après avoir parcouru 700 km en 30 minutes. Il commencera à envoyer des informations immédiatement.

Les scientifiques spatiaux éthiopiens auront un rôle de commandement et de contrôle complet sur ET-RSS1 dans les installations de l’Observatoire spatial d’Entoto, à la périphérie d’Addis-Abeba.

Côte d’Ivoire: GIME et Flexi Firelight remportent le Prix innovation énergie et hydrocarbures

Les projets Gestion intelligente des mouvements d’énergie (GIME) et Flexi Firelight cuisinière Eco énergétique ont remporté, mercredi soir à Abidjan, la première édition du Prix de l’innovation des secteurs de l’énergie et des hydrocarbures, initié par le ministère ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Dix finalistes ont été sélectionnés sur « 401 candidatures de haute qualité avec des business plan et des programmes bien établis» pour ce Prix de l’innovation des secteurs énergie et hydrocarbures, lancé le 16 septembre dernier, a expliqué le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé .  

Parmi ces dix finalistes qui ont défendu leur projet devant un jury, cinq sont issus du secteur des hydrocarbures et cinq autres de celui de l’énergie. 

Le projet Gestion intelligente des mouvements d’énergie (GIME) porté par Emmanuel Lognigué Yéo a remporté le Prix de l’innovation dans la catégorie de l’énergie devant Cool Hub porté par Ghislain Tanoh, Multiprises temporisées conçu par Idrissa Koné, Le générateur à source d’énergie renouvelable de Jacques Delon Akaffou et Smart Mixenergy de Samuel Kouassi Kouamé.

« Le projet GIME est un projet qui vous permet de réduire votre consommation d’énergie (…) », a expliqué son promoteur, Emmanuel Lognigué Yéo, interrogé par APA.

Dans la catégorie des hydrocarbures, le Prix de l’innovation a été enlevé par le projet Flexi Firelight cuisinière Eco énergétique de Lambert Kouadio Asman devant Uco biocarburant de Ibrahim Dosso, Fuel Tracker de Serge Assoumou, Application Saman station & gaz de Katienefota Soro et Kubeko Biogaz de N’Guessan Kombo Ekra.

« Flexi Firelight Eco énergétique est un projet à destination des ménages notamment pour la réduction des frais qui sont engrangés dans l’achat de bouteilles de gaz (…) », a expliqué Lambert Kouadio Asman qui en est le promoteur. 

Chaque lauréat a reçu un chèque de 10 millions de FCFA et bénéficiera d’un accompagnement du ministère ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables jusqu’à la concrétisation de leur projet.   

Par ailleurs, deux Prix «coup de cœur» ont été décernés. Il s’agit dans la catégorie de l’énergie de «Le générateur à source d’énergie renouvelable» de Jacques Delon Akaffou et de Kubeko Biogaz de N’Guessan Kombo Ekra dans la catégorie des hydrocarbures. Ils ont reçu chacun 2,5 millions de FCFA et bénéficieront également d’accompagnement du ministère pour la réalisation effective de leur projet.

« Ce Prix s’inscrit dans la vision du président de la République et du premier ministre  de faire de l’innovation, l’un des piliers du développement de notre nation et de notre économie » a souligné le ministre, Abdourahmane Cissé.

« Nous avons beaucoup de jeunes, pleins de talent qui peuvent faire beaucoup de choses et qui souhaitent faire de l’entreprenariat. C’est une façon pour nous de les aider, de les accompagner dans le développement de leurs projets dans le secteur de l’énergie et des hydrocarbures », a-t-il ajouté.

« Les projets présentés sont innovants. Avec une application réelle, ils peuvent avoir un impact positif sur la qualité de vie de nos populations », a conclu le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé. 

Kigali : Des motos-taxis « écologiques » pour réduire la pollution de l’air

La capitale rwandaise est en train d’expérimenter une alternative « plus écologique » en mettant en service des motos-taxis électriques pour réduire l’émission de gaz à effet de serre et renforcer la mobilité des usagers.Le décor des artères de Kigali a commencé à changer de visage depuis mai dernier, avec l’introduction de nouveaux moyens de transport « propres » et l’installation de bornes de recharge.

A l’heure où plusieurs villes africaines sont confrontées à l’impact du changement climatique, la particularité de ces engins est qu’ils émettent moins de carbone et réduisent la pollution sonore. Ils contribuent ainsi à la l’amélioration de la qualité de l’air et donc à la sauvegarde de la santé publique.

Ce projet s’inscrit dans la cadre de l’initiative du gouvernement rwandais visant à promouvoir le transport électronique comme une « alternative plus écologique » de mobilité verte.

Selon des autorités environnementales, les motos électriques sont conçues de façon à réduire de 75% des émissions de gaz à effet de serre par rapport aux ceux qui s’alimentent en essence.

« Ce premier lot de motos électriques propres constitue les nouveaux moyens de transport mis en service au Rwanda pour maintenir la tendance de la mobilité verte dans le pays », a confié à l’Agence de presse africaine, le ministre rwandais des Infrastructures, Claver Gatete.

Avec l’introduction de ces nouveaux motos taxis, les économies de carburant générées par an par le Rwanda devraient atteindre 900 dollars par moto, soit plus du double du revenu du conducteur moyen, ont affirmé les autorités.

Egalement, le Rwanda devrait réduire considérablement sa dépendance aux importations annuelles de pétrole brut, estimées à 400.000 voire 600.000 mètres cubes, selon les statistiques du ministère du Commerce et de l’Industrie.

Développées par Ampsand, concessionnaire de véhicules électriques, les motos-taxis disposent d’un réseau de bornes de recharge visibles à travers les artères de Kigali.

Les motocyclistes louent des batteries à un réseau de bornes de recharge établies en ville qu’ils peuvent réparer en moins de deux minutes.

« Les batteries peuvent assurer une distance de 70 à 80 kilomètres et elles sont rechargeables trois fois par jour », selon Josh Whalethe, PDG d’Ampersand.

« En utilisant un modèle d’échange de batterie, nous rendons moins chers l’achat et le fonctionnement d’une moto électrique qu’une moto à essence. Le passage à l’électrique doublera déjà le revenu d’un conducteur et permettra d’aller vers notre objectif de zéro carbone », a souligné le PDG d’Ampersand.

Cette nouvelle technologie est toujours en phase d’essai, avec seulement vingt motos électriques en circulation pour assurer le transport des passagers et des marchandises à travers Kigali.

Dans le cadre du nouveau partenariat commercial visant à promouvoir la mobilité électrique au Rwanda, le Département pour le développement international (DfID) du Royaume-Uni soutient actuellement Ampersand par le biais de son programme dénommé Frontier Technology Live streaming, conçu pour aider l’organisation à appliquer les technologies de pointe aux défis du développement.

« Avec son moteur électrique robuste et abordable, Ampersand peut surpasser les véhicules à essence actuellement en circulation et avoir un impact réel sur les transports et la consommation d’essence », a déclaré Hanane Hafraoui, la Conseillère économique en climat et énergie au DfID.

Cependant, le premier des principaux obstacles est l’insuffisance de l’infrastructure de recharge de la batterie, mais le gouvernement rwandais projette de mettre bientôt en place des installations de charge électrique à Kigali.

En attendant, les deux-roues électriques ont commencé à sillonner les routes de Kigali, ciblant la micro-mobilité ou les trajets de courte distance de 3 à 5 kilomètres.

Cependant, pour les conducteurs de motos habitués aux longues distances avec le réservoir plein, la peur d’être bloqués à mi-chemin reste angoissante.

L’autre grande équation reste à savoir si le réseau national du Rwanda est prêt à alimenter les batteries des motos électriques pour finalement prendre la route au-delà de la période d’essai.

Ferdinand Bizumuremyi, un chauffeur de moto-taxi qui a acheté une nouvelle moto-électrique, s’est plaint que son système de recharge avait toujours des problèmes de coût et de complexité, car cela prend du temps par rapport aux autres technologies.

« Cette innovation est excellente, mais ses concepteurs doivent savoir que les utilisateurs de ces motos électriques rencontrent toujours des difficultés pour atteindre les quelques installations de recharge établies en ville », a-t-il confié à APA.

Sénégal : GAINDE 2000 plaide pour l’appui des incubateurs

Le taux de mortalité des startups non accompagnées dans le monde est de 80% durant les cinq premières années, dont 60% rien que dans la première année d’existence, d’où le plaidoyer de l’Administrateur général de GAINDE 2000, Ibrahima Nour Eddine Diagne, pour davantage de soutien aux incubateurs qui sont « un levier extrêmement important ».« Le rôle des incubateurs est d’encadrer, en termes de compétences, d’outils et aussi de perspectives de financement, les porteurs d’idées pour leur permettre de les développer », a expliqué Ibrahima Nour Eddine Diagne.

L’Administrateur général de GAINDE 2000 s’exprimait, vendredi dernier à Dakar, à l’occasion de la finale de la 5e édition du concours GAINDE Start’up Challenge dont le thème est « Le numérique dans le monde rural ». Cette compétition, qui se tient chaque année, permet à de nombreux étudiants de révéler leur talent.

Poursuivant, M. Diagne a souligné la nécessité d’avoir « une bonne articulation entre le financement, les formations, les  incubateurs pour permettre aux startups de voler de leurs propres ailes ».

A en croire l’Administrateur général de GAINDE 2000, « le taux d’échec initial n’est pas catastrophique. Au contraire, cela montre qu’il y’a beaucoup d’optimisme dans l’entreprenariat ».

Partant de là, il a indiqué que « des mécanismes comme les incubateurs sont utiles puisque les moyens et les ressources mises à la disposition des entrepreneurs font que la première blessure est plus facilement supportable et sert d’énergie pour encore entreprendre ».

Pour cette 5e édition de GAINDE Start’up Challenge, l’École supérieure de commerce de Dakar (Sup de co) a remporté la palme et le Centre d’informatique et de gestion appliquée (Ciga) s’est classé deuxième.

Pour concrétiser leurs projets, les équipes de ces deux établissements bénéficieront du soutien technique et financier de la Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide (Der), partenaire du concours. En plus, GAINDE 2000 prend en charge leur incubation.

« C’est la première fois que nous avons deux organisations qui s’associent pour soutenir des lauréats et cela leur sera sans doute fort utile », s’est réjoui M. Diagne.

Pour les équipes occupant la 3e et la 4e place, « nous allons les mettre dans notre écosystème puisqu’elles sont compétentes en matière d’informatique. Nous allons leur confier des tâches de sous-traitance afin qu’elles puissent consolider leur projet au cours de l’année 2020 », a conclu l’Administrateur général de GAINDE 2000.

La CAC du groupe COFINA remporte le Prix de l’innovation de La Finance s’engage

La Compagnie africaine de crédit (CAC), filiale ivoirienne du Groupe Compagne financière africaine (COFINA) et acteur majeur de la mesofinance, a remporté, jeudi à Abidjan, le Prix de l’innovation des Awards du financement à l’édition 2019 de La Finance s’engage (FSE). « La mesofinance désigne une offre simple et essentielle, nous en avons fait notre cœur de métier chez CAC »,  a souligné Jean Luc Konan, Président directeur général (PDG) du Groupe COFINA.  

C’est pour cette offre que la CAC a reçu le prix de l’innovation à l’issue des assises de la quatrième édition de La Finance s’engage (FSE).

Avec une croissance rapide de 63,4% du total bilan entre 2017 et 2018, le Groupe Cofina a à cœur de contribuer à l’émergence aussi bien des Petites et moyennes entreprises (PME) que des futures multinationales africaines à travers ses services habituels et la digitalisation de certains services.

Présents dans sept pays à savoir la Guinée Conakry, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Congo Brazza, le Mali et le Burkina Faso, via les filiales de mesofinance, le Groupe COFINA propose une offre innovante de produits et services financiers destinés à accompagner le développement des activités des entrepreneurs, PME et particuliers.

Le groupe Cofina a à cœur de contribuer à l’émergence aussi bien des PME que des futures multinationales africaines à En Afrique, les PME représentent 90 % des sociétés privées et 33 % du PIB.

Avec plus de 32 milliards de crédits octroyés aux PME ivoirienne en 2018, la CAC a démarré ses activités en 2014 et a reçu en 2018, le prix du meilleur SFD (service financier décentralisé)  2018 à l’édition 2018 de La Finance s’engage, une initiative qui a pour but de mobiliser tous les acteurs clés de l’environnement financier en Côte d’Ivoire afin de mener une réflexion sur le financement des PME.

Ce forum est un rendez-vous annuel institutionnalisé, où des acteurs du financement classique, alternatif, étatique et privé s’engagent publiquement sur des montants et des programmes à fort impact sur le financement du secteur privé, et en particulier des PME.

La FAO invite les dirigeants Africains à investir dans les technologies agricoles

L’innovation technologique offre des opportunités pour des changements structurels dans le paysage agricole et les systèmes alimentaires en Afrique, affirme le sous-directeur général et représentant régional de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour l’Afrique Gabriel Abébé Haïlé qui invite les dirigeants Africains à investir dans les solutions digitales pour accélérer le développement agricole.M. Abébé Haïlé, intervenait notamment à un panel de Haut niveau, vendredi, à l’occasion de la cinquième édition du Salon international de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan (SARA), autour du thème « l’agriculture africaine face aux opportunités qu’offrent les innovations technologiques ».  

Selon le sous-directeur général et représentant régional de la FAO pour l’Afrique, les Etats doivent adopter de nouvelles méthodes de travail exploitant les innovations numériques et technologiques afin de rendre les systèmes agroalimentaires plus efficaces.

Les chocs climatiques, la sécheresse, les épidémies de maladies et de ravageurs ne cessent de menacer la production et la productivité agricoles. Le changement climatique a ainsi réduit les niveaux de production céréalière jusqu’à 3%, contribuant à réduire les disponibilités alimentaires dans la région et à augmenter le nombre d’enfants malnutris.

Les technologies mobiles et numériques ont modifié la manière dont les chaînes de valeur agricoles sont organisées. Pour la FAO cela constitue de nouvelles opportunités pour des emplois plus nombreux et de meilleure qualité, ainsi que l’impulsion de l’esprit d’entreprise. 

La perspective d’innovations croissantes dans l’agriculture et les systèmes alimentaires offrent en outre de nombreuses opportunités d’investissement dans les chaînes de valeur agricoles et les systèmes alimentaires, a-t-il poursuivi. 

De ce fait, dira-t-il, le développement des segments post-production des chaînes de valeur alimentaires, y compris la transformation et la logistique, peuvent avoir un impact important sur la productivité, la compétitivité et la création d’emplois sur le continent. 

En dépit des nombreux défis, l’Afrique peut relever plusieurs challenges en matière de sécurité alimentaire et de nutrition en accélérant l’adoption de technologies performantes et d’innovations à plus grande échelle dans les systèmes agricoles et alimentaires qui englobent l’ensemble des acteurs, a-t-il soutenu.

« Il est urgent de renforcer la capacité des agriculteurs familiaux à innover, notamment par l’adaptation, l’utilisation durable des systèmes de connaissances, les ressources locales, les solutions scientifiques, la co-création et l’apprentissage », a-t-il lancé,  avant d’ajouter que « l’innovation est extrêmement pertinente pour les agriculteurs familiaux en Afrique ». 

L’innovation technologique s’impose comme un pilier essentiel dans la modernisation des Petites et moyennes entreprises (PME), qui constituent la majorité des entreprises privées, en particulier dans les secteurs de la transformation, de la fabrication, de la logistique et autres services de l’agriculture.

Des ministres en charge de l’Agriculture en Afrique ont par ailleurs soutenu l’utilisation d’approches novatrices afin de rendre l’agriculture plus productive et compétitive. Selon eux, le continent ne peut plus continuer à faire usage des méthodes archaïques de production.

Ils ont appelé à une adaptation au changement climatique, à travailler dans la maîtrise de l’eau en promouvant le système d’irrigation goutte-à-goutte pour éviter les pertes d’eau. Et ce, par le biais de la digitalisation du secteur agricole.

Plus de 60% de la population africaine a moins de 24 ans et le nombre de jeunes devrait augmenter de 50% d’ici 2050. Ce dividende démographique présente un potentiel considérable pour transformer l’offre et la demande de biens et de services futurs, y compris l’industrie agroalimentaire.

« Nous avons besoin d’innovations agricoles qui créent un système alimentaire adapté aux changements climatiques et durable (et) qui inclut les petits exploitants et fournit des cultures et des technologies qui tirent parti des ratios travail/terre plus élevés dans l’agriculture à petite échelle », a déclaré M. Abébé Haïlé. 

L’Afrique a besoin d’un système alimentaire qui fournisse des aliments nutritifs et abordables et qui surmonte le triple fardeau de la dénutrition, de la malnutrition et de l’obésité. Les récents rapports sur l’état de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde (SOFI) indiquent que les progrès en matière de sécurité alimentaire sont « au point mort ».

L’Éthiopie va lancer son premier satellite en décembre

L’Ethiopie lancera son tout premier satellite le 17 décembre 2019 avec l’aide de la Chine, a annoncé vendredi le ministre de l’Innovation et de la Technologie.Lors d’une conférence de presse, Getahun Mekuria a déclaré que le satellite appelé satellite de télédétection multispectrale -ETRSS-1 sera lancé depuis la Chine tandis que la station de contrôle-commande sera en Ethiopie.

« L’ETRSS-1, qui pèse 70 kg, sera lancé en partenariat avec la Chine comme centre de commandement et de contrôle en Éthiopie, notamment à l’observatoire spatial d’Entoto, situé à la périphérie d’Addis-Abeba », a-t-il indiqué.

Le stationnement des créneaux orbitaux du satellite, situé à 700 kilomètres de la terre, sera entièrement surveillé par des ingénieurs éthiopiens depuis la station terrestre construite à l’observatoire d’Entoto.

Le premier satellite éthiopien aura comme principal objectif de recueillir des données sur l’eau, l’agriculture, le changement climatique et la protection de l’environnement.

Actuellement, 20 ingénieurs éthiopiens participent au lancement et à sa conception.

Selon le ministre, le satellite sera positionné à 80 degrés de latitude autour de l’Éthiopie et des pays d’Afrique orientale et occidentale.

Ouverture à Abidjan de la 3è édition du FEJA pour réfléchir à la création de jeux vidéo africains

La troisième édition du Festival de l’électronique et des jeux vidéo d’Abidjan (FEJA), l’un des plus grand rendez-vous de l’industrie des jeux électroniques et vidéo d’Afrique, s’est ouverte vendredi dans la capitale économique ivoirienne autour du thème « Quel écosystème pour favoriser la création des jeux vidéo africains ? », a constaté APA sur place. Des milliers de gamers (Joueurs) et d’amateurs de jeux vidéo issus d’une douzaine de pays participent à ce rendez-vous qui permettra de réfléchir sur la création de jeux vidéo africains. Selon Sidick Bakayoko,  le directeur général de « Paradise Game», la structure promotrice de l’événement,  l’enjeu en mettant en place un écosystème favorable à la création de jeux vidéo africains, est que cette industrie est créatrice de valeur et d’emplois.

« Le FEJA est en train de devenir une plateforme qui, dans quelques années sera aussi grand que tous les grands événements qu’on voit en Asie ou aux États-Unis. L’objectif pour nous, c’est de savoir comment mettre en lumière ce qui est fait localement. Le jeu vidéo c’est plus de 130 milliards de dollars de chiffre d’affaires. Pour l’Afrique, c’est un potentiel incroyable », a affirmé M. Bakayoko estimant que « le vidéo, c’est l’avenir ».

Poursuivant, il  appelé les jeunes à s’intéresser à l’industrie du jeu vidéo soulignant qu’il est important de commencer à créer du «contenu local».

Dans la même veine, Samia Chelby, une enseignante et présidente de l’association tunisienne des technologies créatives, a appelé les jeunes  ivoiriens à se former pour être des développeurs de jeux vidéo.

« Il y a des métiers dans ce domaine. Accrochez-vous à votre passion avec un objectif clair, vous allez réussir», a-t-elle conseillé, dans un panel inaugural,  à des centaines d’étudiants présents à cet événement.

Des panels, des ateliers et des workshops sont au menu de cette troisième édition du FEJA qui s’achèvera dimanche. Lancé pour la première fois en 2017, le FEJA est une plateforme qui vise à promouvoir l’industrie des jeux électroniques et vidéo et d’offrir une vitrine aux jeunes africains afin de challenger d’autres champions à l’international, tout en ouvrant une fenêtre aux développeurs dans l’optique d’inventer des jeux électroniques.

Prestation de serment de Diakité Coty, nouveau président du Conseil de régulation de l’ARTCI

Le nouveau président du Conseil de régulation de l’Autorité de régulation des télécommunications de Côte d’Ivoire (ARTCI), Diakité Coty Souleymane a prêté serment jeudi devant la Cour d’appel d’Abidjan, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Au cours de cette audience solennelle qui a réuni plusieurs personnalités administratives, politiques et judiciaires ivoiriennes, M. Diakité a juré «de bien et fidèlement remplir mes fonctions et de me montrer en tout comme un digne et loyal président de Conseil de régulation de l’ARTCI». 

« L’institution que vous êtes amenés à présider est puissante. Vous devez être le régulateur de la qualité de l’ARTCI pour qu’elle exerce ses attributions sans faiblesse et sans parti pris. Vous devez aider l’ARTCI à bonifier son expertise », lui a recommandé l’avocat général Mamadou Diakité, estimant que l’ARTCI est une institution d’une « importance capitale » pour l’État de Côte d’Ivoire.

A son tour, le président de la Cour d’appel,  Ali Yéo a donné des conseils à M. Diakité en ces termes, «restez vous-même et continuez d’être efficace comme vous l’avez toujours été ». 

C’est le 13 novembre que M. Diakité a été nommé par le président ivoirien Alassane Ouattara, au poste de président du Conseil de régulation de l’ARTCI en remplacement de feu Dr Lemassou Fofana.

Il a successivement occupé auparavant plusieurs hautes fonctions dont celles de ministre de la communication  (2011-2012), de  président du Conseil d’administration (PCA) de la Poste de Côte d’Ivoire (2004-2007) et de PCA de l’agence de télécommunications de Côte d’Ivoire ( Ex-ATCI) de 2007 à 2011.

MTN choisi pour la digitalisation de la fonction publique camerounaise

L’opérateur sud-africain Mobile Telecommunications Network (MTN) a signé un mémorandum d’entente avec le ministère camerounais en charge de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra) en vue d’accompagner ce dernier dans sa transformation digitale, a appris APA jeudi auprès des services compétents dudit département.Bien que ni le montant ni la durée du contrat n’aient pas été précisés, l’on apprend néanmoins que des solutions numériques seront développées afin de fournir des moyens simples, rapides et sécurisés permettant d’obtenir les informations dont auront besoin le personnel de l’État, ainsi que l’ensemble des usagers.

Les technologies et l’expertise apportées par MTN permettront ainsi, selon le Minfopra, le traitement automatique des réclamations en ligne afin de désengorger les ministères utilisateurs, améliorer le système d’information et d’alerte pour mieux renseigner les usagers, éviter les files d’attente et les éventuels déplacements des fonctionnaires de leurs régions vers la capitale, Yaoundé.

Il s’agira de solutions simples, accessibles, sécurisées et innovantes, insiste-t-on, permettant à des fonctionnaires en région d’avoir accès à un serveur vocal qui les renseignerait sur la composition d’un dossier, envoyer des pièces permettant de composer un dossier, accéder à certains services le week-end ou après les horaires de travail.

Il convient de noter que pour cette prestation, MTN était en lice avec le français Orange et un consortium mené par le marocain Arago Consulting.

L’Afrique invitée à une meilleure protection des données personnelles

La présidente de la Commission de protection des données personnelles (CDP) du Sénégal, Awa Ndiaye, a plaidé, mardi à Dakar, pour une meilleure protection des données personnelles des citoyens africains, notant que cette solution devrait leur éviter « une situation d’insécurité quant à leurs droits et libertés ».« Nous devons nous adapter aux évolutions et tendances actuelles en se basant sur le renforcement des cadres législatifs et une coopération effective et dynamique entre autorités de protection des données, gouvernements et acteurs du secteur privé pour assurer à nos concitoyens la meilleure protection possible », a notamment dit Mme Ndiaye, présidant l’ouverture de la 2ème édition du Sommet africain sur la protection des données personnelles.

A en croire la présidente du CDP, le renforcement des législations nationales sur la protection des données personnelles est devenu « une urgence pour tous nos pays ». En effet, a-t-elle souligné, faire évoluer le cadre juridique sur la protection des données et l’adapter au progrès rapide des technologies « est primordial ».

Cependant, Mme Ndiaye  a fait remarquer qu’assister les pays qui ne disposent pas de lois en matière de protection des données personnelles doit être une priorité forte au sein des institutions africaines comme l’UA et la CEDEAO.

Au-delà de la modernisation et de l’harmonisation des textes, elle a invité les gouvernants africains à renforcer les moyens des autorités de protection des données afin de leur permettre d’assurer de façon optimale leur mission.

« Les missions des autorités de protection sont devenues très complexes en raison des avancées technologiques toujours plus exigeantes en données à caractère personnel+ d’où la nécessité+ de concevoir des principes d’encadrement fort mais suffisamment flexible afin d’accompagner l’innovation », a encore la présidente de la CDP.

Par ailleurs, l’ancienne ministre d’Etat auprès du président de la République, a plaidé pour « une démarche inclusive » de toutes les parties prenantes afin de lutter contre les exclusions consécutives à l’accès aux technologies innovantes.

Parmi ces parties prenantes, elle a notamment mentionné le secteur privé qui doit davantage être impliquée, selon elle, dans les discussions et dans la structuration du cadre de gouvernance africain des données personnelles.

Cette dynamique inclusive devrait permettre de mettre en confiance les responsables de traitement et les inciter à plus de transparence dans la mise en œuvre des opérations de traitement. Elle permettrait également aux autorités en charge de la protection de réguler davantage l’utilisation et la marchandisation des données personnelles des utilisateurs.

Sénégal : la transition énergétique prend forme à Taïba Ndiaye

Le premier parc éolien d’utilité publique au Sénégal situé à Taïba Ndiaye (90 km au nord de Dakar), va entrer en service décembre prochain, une échéance qui devrait être respectée vu que les seize éoliennes devant fournir les 50 premiers mégawatts, sont prêtes à 99% et que le gros du travail s’effectue actuellement à la sous station du parc, conçu pour être connecté au réseau de la Société nationale d’électricité (Senelec).Au loin, on aperçoit les turbines du champ éolien trônant majestueusement au-dessus de la savane arborée de Taïba Ndiaye. Encore quelques minutes de voiture et nous voilà devant la plus grande centrale d’énergie éolienne de l’Afrique de l’Ouest. « Chantier interdit aux étrangers » avertit de prime abord une plaque là où une autre, plus grande et placée juste à côté, invite les visiteurs à respecter les consignes de sécurité.

À l’entrée, quelques travailleurs devisent sous un arbre, histoire de s’abriter contre le chaud soleil de cette matinée de fin d’octobre. Une fois à l’intérieur du parc ouvert exceptionnellement à la presse, les caméramans se précipitent pour prendre quelques images, mais ils sont vite interrompus par le responsable de la sécurité du site. Un grassouillet personnage qui les somme de rejoindre leur bus, au motif qu’il n’est pas informé de la visite des journalistes. Consigne respectée par les confrères qui se tienne coi, en attendant l’arrivée du directeur du site et de son équipe.

Un coup de fil ponctué de quelques minutes d’attente et voilà Massaer Cissé et son équipe qui débarquent d’un pick-up blanc rempli de gilets de signalisation et de casques de protection. Une femme, Jacqueline Gomis, est chargée de nous faire un briefing de sécurité.

« Suivant la taille et la zone rurale où on est, les mesures sécuritaires sont draconiennes. Que ça soit en matière d’accès ou en matière de travail, ce sont des mesures de sécurité aux standards très élevés qui sont appliquées pour éviter des accidents potentiels », explique le directeur général de Lekela Sénégal, entreprise en charge de la construction du parc.

Après les précautions d’usage, en avant pour la visite. Bordée de fosses, une piste latéritique d’environ 300 mètres mène au pied de la première turbine du champ.

Le parc éolien de Taïba Ndiaye (PETN) impressionne par sa superficie. Il s’étend sur une quarantaine d’hectares et sera composé à terme de 46 éoliennes. Considérées comme les plus modernes au monde, elles ont, selon le premier responsable du parc, une capacité totale de 158,7 mégawatts d’énergie propre.

Grâce à ses éoliennes qui culminent à environ 180m, la centrale va permettre, à terme, une augmentation de 15% de la capacité de production électrique du pays et couvrir ainsi les besoins en énergie de quelque 2 millions de personnes, selon son directeur général.

« C’est un projet significatif pour plusieurs raisons, la première est purement énergétique. La taille et la capacité d’énergie que va produire cette centrale va satisfaire un besoin urgent pour le pays. Avec ce parc également, la Senelec va avoir un mix énergétique qui va approcher de 25% en énergie renouvelable », souligne Massaer Cissé, ajoutant que très peu de pays « peuvent se targuer » d’une telle performance.

D’un coût global d’environ 340 millions d’euros, soit près de 200 milliards de FCFA, la mise en service du parc éolien se fera en trois phases : 50 MW seront livrés à la Senelec en décembre, puis une deuxième tranche de même importance en avril 2020 et enfin une dernière tranche de 58,7 MW en juillet de la même année.

Confiant quant au respect du délai de livraison de la première phase de la centrale, M. Cissé, les yeux dissimulés derrière des lunettes noires, souligne que le plus grand défi après la mise en marche du parc sera l’absorption de la production énergétique par le réseau de transport de la Senelec.

« Injecter 150 MW d’énergie renouvelable dans le réseau est techniquement très difficile. On a un réseau qui n’est pas des plus modernes mais ça demande un travail que nous sommes en train de faire et qui va prendre des années encore », commente-t-il, tout en se disant « très serein » sur la capacité du réseau national de transport d’électricité à absorber la production qui sera issue du parc.

L’implantation du PETN a nécessité deux ans d’études et de recueillement de données sur le comportement du vent dans la zone. Et vu la taille du parc, plusieurs personnes de la localité ont été impactées, reconnait Massaer Cissé qui préfère cependant mettre en avant l’aspect positif de cet impact.

« Quand, indique-t-il, on développe ce genre de projet, il y a toujours un impact positif au niveau de la communauté notamment en termes de création d’emplois. En ce moment, nous employons 247 sénégalais sur une population totale de 600 et quelque, soit plus du tiers des travailleurs. Et ça, c’est pour la construction ».

À l’en croire, il en sera de même quand le parc entrera en phase d’exploitation. Le parc étant un projet innovant,  toutes les personnes, assure-t-il, qui vont travailler dans la partie exploitation vont être formées « car c’est de notre bénéfice d’avoir des équipes locales capables d’assurer la maintenance et l’exploitation de nos machines ».

« Notre travail à nous est d’avoir un impact positif dans la communauté et surtout dans la formation », insiste-t-il, avant d’ajouter que Lekela va développer au Sénégal une capacité technique et une expertise qui pourront être exportées.  

Plusieurs paysans de la localité ont été obligés de délaisser leurs champs pour faire place à ces gigantesques machines. Pour leur compensation, Lekela a pris sur lui l’engagement « de passer du simple au double », soutient Amadou Sow, Responsable Environnement & Social de l’entreprise.

 « Au niveau départemental, l’hectare est compensé à 1.005.000 FCFA, nous avons pris sur nous la responsabilité d’aller à 3 000 000 FCFA. Le pied de manguier est compensé au niveau départemental à 50 000 FCFA, nous avons pris sur nous la responsabilité, pour nous hisser au niveau des normes de la Société financière internationale (SFI), d’aller jusqu’à 118.000 FCFA », détaille-t-il.

De même, pour se conformer à la norme 5 de la SFI portant sur la restauration des moyens de subsistance des communautés, Lekela  est en train d’aménager une ferme pilote à l’intention de 14 personnes impactées par le projet. Ces dernières vont y suivre des formations portant sur des techniques d’agriculture moderne.

Toutes ces informations ont été confirmées par le responsable des populations impactées qui porte beaucoup d’espoir sur la réussite de ce projet pilote afin de pouvoir attirer d’autres bienfaiteurs pour les accompagner dans leurs projets de développement économique et social.

Au-delà de cette compensation financière, le PETN a formé 12 élèves du lycée technique de Thiès qui étaient en alternance en génie électrique au lycée et sur le chantier. Les bénéficiaires de ce partenariat constituent désormais un pool d’emplois pour Lekela et l’ensemble des entreprises actives au Sénégal.

L’entreprise dirigée par Massaer Cissé a également construit une salle informatique au lycée de Taïba Ndiaye. Saluant cette initiative, le proviseur, Cheikh Tidiane Keïta, y voit l’occasion d’amoindrir la fracture numérique, au grand profit de ses élèves et des professeurs.  

« Cette salle va nous servir à la fois d’outil de recherche mais également de bibliothèque et de laboratoire virtuel », s’est-il enthousiasmé, avant de rappeler, entre autres appuis de l’entreprise au lycée,  l’érection d’un mur de clôture de 2m pour parer contre les vols de matériels pédagogiques.

Autre bonne nouvelle annoncée par Massaer Cissé : la salle informatique du lycée de Taïba Ndiaye aura le débit internet du parc éolien, soit la plus grande vitesse de connexion internet au Sénégal. 

Plusieurs autres investissements allant du reboisement à la construction de routes ont été également effectués par l’exploitant du PETN afin de permettre aux populations, essentiellement rurales, d’acheminer leurs productions agricoles vers les marchés.

La Côte d’Ivoire et le Singapour veulent renforcer leur coopération en matière d’agriculture et des TIC

La Côte d’Ivoire et le Singapour entendent renforcer leur coopération dans plusieurs domaines d’activités dont l’agriculture et les Technologies de l’information et de la communication ( TIC), a appris APA lundi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.«Nous voulons renforcer notre coopération au niveau des secteurs privés et des États», a dit à la presse,  Tharman Shanmugaratnam, le ministre d’État Singapourien en charge de la coordination des politiques sociales au terme d’une rencontre interministérielle avec des membres du gouvernement ivoirien à Abidjan.

« La Côte d’Ivoire et le Singapour sont deux pays importants au niveau économique. Dans le domaine de l’agriculture, le Singapour joue un rôle important au niveau de la transformation des produits en Côte d’Ivoire et également dans d’autres domaines comme celui de l’information et de la numérisation où nous pouvons jouer un rôle important », a-t-il expliqué.

 Plusieurs ministres du gouvernement Amadou Gon Coulibaly dont Adama Coulibaly (Economie et finances), Moussa Sanogo ( Budget), Claude Isaac Dé (chargé de la coordination des grands projets ) et Esmel Emmanuel Essis (Promotion de l’investissement privé) ont participé à cette séance de travail.

« La force de Singapour réside également dans les domaines de la planification urbaine et du logement. Nous pensons que nous pouvons apporter cette expérience à la Côte d’Ivoire », a également fait savoir M. Tharman à l’issue de cette rencontre qui a duré près d’une heure d’horloge.

Le Burkina a définitivement basculé vers la Télévision numérique terrestre

Le Burkina Faso a définitivement basculé, ce 1er novembre, vers la Télévision numérique terrestre (TNT), mettant ainsi fin au signal analogique, a constaté APA, vendredi.L’acte solennel du basculement définitif à la TNT a été accompli, dans la nuit du jeudi 31 octobre, par le ministre de la Communication, Remis Fulgance Dandjinou, en présence du président du Conseil supérieur de la communication (CSC), Mathias Tankoano.

 Les premiers responsables de structures comme la Société burkinabè de télédiffusion (SBT), l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB), ont également assisté à la cérémonie.

Selon le ministre de la Communication, le Burkina Faso est le premier pays en Afrique de l’ouest à avoir basculé entièrement vers la TNT.

Aux dires de M. Dandjinou, l’avantage est d’avoir une économie qui se met en place autour de l’audiovisuel, qui crée de l’emploi et génère des richesses.

«Le monde de la communication représente parfois plus de 18% du PIB, dans la plupart des pays», a fait remarquer le ministre, insistant sur l’importance pour le pays de saisir cette chance.

C’est en décembre 2017 que le Burkina Faso a officiellement lancé son processus d’aller vers la TNT. De nos jours, le bouquet compte 17 chaînes de télévisions nationales.

 

La digitalisation des banques changera les habitudes (Banquier)

La digitalisation des banques changera les habitudes pour offrir plus de services rapides dans la zone de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) où les banques sont en train de prendre le virage du digital, a estimé mercredi à Abidjan, un banquier dans un entretien à APA.Le digital apparaît comme une opportunité pour que les services bancaires soient plus simples à être utilisés efficacement par les populations.

«Dans la banque, la digitalisation va effectivement changer les habitudes.  Peut-être que dans une équipe de dix personnes, on va se retrouver à cinq personnes. Mais ces cinq personnes vont faire un travail avec une meilleure valeur ajoutée c’est-à-dire que leur capacité sera mieux reconnue », a expliqué Vincent Istasse, Directeur général de la filiale ivoirienne de Bank of Africa (BOA).

« Avec la digitalisation, la banque pourra offrir plus de services rapidement. C’est pourquoi, nous venons de lancer BOAweb qui est une solution digitale principalement destinée aux entreprises et une autre solution smartphone destinée aux particuliers », a-t-il ajouté.

Ce lancement a été un prétexte pour présenter  et expliquer  l’offre et la stratégie digitale du  Groupe dont le Directeur général adjoint, Abderrazzak Zebdani a souligné que «le digital permet aux entreprises de construire une autre relation avec les banques, plus simple et plus efficace, leur permettant de mieux se concentrer sur les affaires ».

 « BOA aborde le digital avec la volonté d’apporter à sa clientèle notamment entreprise des services plus fluides, une plus grande réactivité et des réponses plus rapides », a jouté Vincent Istasse.

Le Groupe BOA majoritairement détenu par BMCE Bank (anciennement Banque marocaine du Commerce extérieur), 3ème banque dans le royaume  est aujourd’hui  présent dans 18 pays dont huit de l’Afrique de l’Ouest que sont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Mali, le Niger, le Togo et le Sénégal.

Il est également présent dans huit pays en Afrique de l’Est et dans l’océan Indien (Burundi, Djibouti, Ethiopie, Kenya, Madagascar, Ouganda, Tanzanie, Rwanda) en République Démocratique du Congo, ainsi qu’en France.

La Côte d’Ivoire participe à l’adoption de la stratégie de transformation numérique du continent

Des experts africains issus de plusieurs pays dont la Côte d’Ivoire, ont adopté à Sharm El Sheikh en Égypte, la stratégie globale de transformation numérique pour l’Afrique lors des réunions de la 3è session ministérielle ordinaire du Comité spécialisé ( STC) de l’Union africaine ( UA) sur les technologies de l’information et de la communication ( CTS-CTIC), indique une note d’information transmise mardi à APA.La Côte d’Ivoire était représentée à cette session par Ahmed Sako, le directeur de cabinet adjoint du ministre ivoirien de l’économie numérique et de la poste accompagné par Docteur Yacouba Coulibaly, Directeur Général de l’Agence ivoirienne de gestion des fréquences radioélectriques (AIGF) et Karl Anoma, Conseiller technique au ministère de la communication.

 « A l’issue des travaux, la réunion a adopté la stratégie globale de transformation numérique pour l’Afrique qui vise en premier temps à créer une société et une économie numérique intégrée et inclusive en Afrique. Des objectifs simples et mesurables ont donc été définis, notamment, la construction d’un marché numérique unique d’ici 2030», rapporte la note.

Par ailleurs, poursuit le texte, l’une des résolutions de cette réunion, est de faire en sorte que d’ici 2030, tous les citoyens africains soient dotés de moyens numériques pour pouvoir accéder en toute sécurité à un débit minimum de 6Mo/s à tout moment et à un prix abordable.

« L’enjeu majeur du comité en charge des TIC, le CCICT, est d’assurer à l’Afrique une place de choix dans l’écosystème du numérique toujours en constante évolution», conclut la note.

Les Comités techniques spécialisés (STC) de l’UA, au nombre de quatorze au total, ont pour objectif de veiller et d’évaluer la mise en œuvre des programmes et plans d’actions de l’Union africaine.

Signature à Abidjan d’une Charte de fonctionnement du point d’échange internet national

Une Charte de fonctionnement du point d’échange ou encore eXchancge point (IXP) a été signée, mardi à Abidjan, par l’Autorité de régulation des télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire (ARTCI), les opérateurs télécoms et les fournisseurs d’accès internet, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cette Charte signée par le régulateur, les opérateurs télécoms et les fournisseurs d’accès internet que sont Orange Côte d’Ivoire, MTN Côte d’Ivoire, Moov Côte d’Ivoire, Vipnet et Yoomee permettra à la Côte d’Ivoire d’avoir une «gestion transparente» de l’internet, selon le directeur général de l’ARTCI, Bilé Diéméléou.

Composée de 13 articles déclinés en trois chapitres, cette Charte met en relief notamment les conditions d’adhésion, la qualité de membres, les obligations des membres et les sanctions encourues en cas de défaillance.

Cette signature marque l’accord des acteurs sur le nouveau mode de gestion participative et inclusive du point d’échange Internet de la Côte d’Ivoire (CIVIX) et permettra de prendre de nouvelles dispositions pour le bon fonctionnement du point d’échange internet de la Côte d’Ivoire.

Le point d’échange ou encore eXchancge point (IXP) est une infrastructure physique qui permet aux acteurs interconnectés de s’échanger du trafic internet local grâce à des accords mutuels dit de « peering ».

Les utilisateurs d’un IXP peuvent améliorer la qualité de leur débit internet et éviter les coûts supplémentaires importants liés au transport des données. En d’autres termes, un IXP contribue au développement de l’internet local.

Les échanges entre les usagers d’un territoire ne passent plus par des infrastructures lointaines telles que Paris, Londres et Etats-Unis, mais restent sur le territoire d’implantation de l’IXP.

Conformément aux dispositions de l’article 10.3 de leurs cahiers des charges, les opérateurs de téléphonie mobile et fournisseurs d’accès internet ont l’obligation de se connecteur au point d’échange Internet national.

Tout fournisseur d’accès internet est tenu de faire transiter l’ensemble du trafic internet de ses clients par un acteur raccordé au point d’échange Internet national.  En outre, l’opérateur est tenu de recevoir tout le trafic internet en provenance de tous les acteurs raccordés au point d’échanges internet national à destination de ses clients et services internet.

Depuis sa mise en place en 2013, le point d’échange internet de la Côte d’Ivoire (CIVIX) fonctionne de manière inclusive avec l’ensemble des acteurs dont les réseaux sont raccordés au CIVIX. Au cours de l’année 2018, le trafic internet national transitant par le CIVIX a augmenté de manière significative, note l’ARTCI.   

Lancement des travaux du BRT, un projet de transport « vert »

Le projet de Bus Rapid Transit (BRT) dont les travaux ont été lancés lundi par le Président Macky Sall, s’inscrit au titre des engagements du Sénégal dans le cadre de l’Accord de Paris sur le Climat pour rendre Dakar « plus vert et plus propre ».Ce projet « vert » a été identifié lors de la 21è conférence des Nations Unies sur le climat (COP21) à Paris, au titre des contributions du Sénégal à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et de l’amélioration de la qualité de l’air. 

 « Tout en favorisant entre autres le report modal de la voiture particulière voire les transports collectifs, avec le BRT, Dakar sera plus vert, plus propre, plus viable et plus attractif », a indiqué le président Macky Sall.

A terme, ce système de bus à «haut niveau de service, haute fréquence, haute capacité et moins polluant » devra « asseoir une mobilité durable » dans la capitale à travers le transport de 30 mille voyageurs au quotidien.

Le projet dont le coût est à 300 milliards de FCFA est établi sur un linéaire de 18km de Guédiawaye (banlieue) à Petersen (centre-ville).

Selon Nathan Belete, Directeur des Opérations de la Banque mondiale pour la République de Cabo verde, la Gambie, la Guinée-Bissau, la Mauritanie et le Sénégal qui a assisté à la cérémonie de lancement des travaux, le Sénégal pourra également compter sur la contribution du fonds vert pour le climat.

Rabat : La 4e édition de l’AITEX ouvre ses portes

La 4e édition de d’Africa IT Expo (AITEX) a ouvert ses portes jeudi à Rabat sous le thème « Faire du numérique une nouvelle ressource de l’Afrique et un moteur de croissance ».Organisée par la Fédération des Technologies de l’Information, des Télécommunications et de l’Offshoring (APEBI), en partenariat avec Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE), et l’Agence de développement digital (ADD), cette édition propose le plein de l’innovation, de technologies avancées et d’expériences inédites.

Comme depuis les trois dernières éditions, AITEX sera durant deux jours la plateforme d’échanges, de partenariats et de rencontres inter-entreprises, institutions, consultants et experts de renoms. AITEX offrira ainsi de multiples opportunités pour les entreprises, afin de développer leur écosystème d’innovation, de collaborer avec les startups, de présenter les dernières technologies, de développer les réseaux, de débattre de nouvelles idées et de rencontrer les décideurs.

S’exprimant à l’ouverture de cette édition, la présidente de l’Apebi, Saloua Karkri Belkeziz, a indiqué que l’AITEX offre à de nombreuses entreprises l’occasion de collaborer et d’échanger avec les leaders technologiques, les acteurs de l’écosystème, les institutionnels, les opérateurs télécoms, les startups, les écoles et les médias.

Cette 4e édition vise la consolidation de l’axe Pékin-Rabat-Afrique francophone, a-t-elle dit. Elle est marquée par la présence d’une forte délégation chinoise, d’une délégation congolaise de haut niveau, ainsi que par une participation africaine soutenue.

Cette année, l’Aitex,  met l’accent sur quatre thématiques principales, à savoir « Citizen centric », « Futur du travail », « Innovation inversée » et « DeepTech ». D’autres sujets seront traités aussi durant cet événement sous forme de workshops, tels que la « Blockchain », la « Cybersécurité » et le « Digital banking ».

L’AITEX 2019 a choisi comme invités d’honneur la Chine pour l’Asie et le Congo Brazzaville pour l’Afrique.

L’Ethiopie veut profiter de l’expertise russe sur l’énergie nucléaire

Contrairement à beaucoup de pays africains qui ont signé des accords commerciaux et de développement avec Moscou en marge du sommet Russie-Afrique mercredi dernier à Sotchi, l’Ethiopie a obtenu de ce pays considéré comme un géant nucléaire des concessions dans le domaine de l’énergie nucléaire civile.La Russie et l’Ethiopie ont signé un accord intergouvernemental de coopération dans le domaine de l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire, a annoncé jeudi un communiqué du secrétaire de presse du Premier ministre éthiopien.

Cet accord jette les bases d’une coopération en matière d’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire, notamment l’assistance de la Russie dans la mise en place et le développement des infrastructures nucléaires éthiopiennes, de règles en matière de sécurité nucléaire et radiologique et de la protection physique des matières nucléaires, des sources de rayonnements et des sites de stockage nucléaire, a expliqué le communiqué.

L’accord prévoit également la coopération dans la comptabilisation et le contrôle des matières nucléaires, des substances et des déchets radioactifs, la recherche fondamentale et appliquée liée à l’utilisation pacifique de l’énergie atomique, la production de radio-isotopes et leur utilisation dans les industries, la médecine et l’agriculture, ainsi que la coopération dans l’utilisation des technologies de radiation, de la médecine nucléaire et de la formation du personnel nucléaire.

La société russe Rosatom State Nuclear Energy Corporation a expliqué que cet accord aiderait à ouvrir la voie à un dialogue dans le secteur nucléaire, ainsi qu’à la mise en œuvre de projets spécifiques.

Un comité de coordination mixte sera mis en place pour faciliter la coopération nucléaire entre les deux pays.

L’Ethiopie et la Russie vont collaborer particulièrement à la recherche, aux échanges d’experts, à l’organisation de séminaires et de conférences et à l’échange d’informations scientifiques.

L’accord permettra également aux deux parties d’examiner la possibilité de construction d’un centre de recherche nucléaire en Ethiopie, a conclu le communiqué.

Ouverture à Abidjan du plus grand Centre de maintenance pour appareils photo en Afrique de l’ouest

Le plus grand Centre de maintenance et de réparation pour appareils photos et caméras de la sous-région, le premier du genre en Afrique de l’ouest francophone, a été ouvert mercredi à Abidjan par la société « Canon», l’un des leaders au monde dans les solutions d’imagerie, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Ce Centre de maintenance qui est constitué d’une équipe d’ingénieurs spécialisés, permettra aux photographes et vidéographes professionnels de réparer leurs appareils. 

Cette société et ses partenaires ont ouvert ce Centre de maintenance à la faveur « Canon Discovery Week 2019», un événement qui vise à renforcer les liens entre ce groupe et les utilisateurs de ses produits et services. 

Une série d’ateliers, de rencontres et d’échanges avec le grand public sont au menu de cet événement. « Nous voulons faire de la Côte d’Ivoire le hub pour l’Afrique de l’ouest pour le compte de notre société. Au-delà du business, on souhaite impacter le développement de la Côte d’Ivoire», a affirmé auparavant, dans une conférence de presse, Djouhara Amine, le directeur commercial et marketing Afrique de  la société Canon.

 Plusieurs activités dont des ateliers de formation dédiés aux amateurs et professionnels de la vidéo et photographie meubleront « Canon Discovery Week 2019» qui s’achèvera dimanche.