Sénégal : hausse de 843 milliards FCFA des créances intérieures

L’encours des créances intérieures des institutions de dépôts du Sénégal a connu une hausse de 843,30 milliards FCFA (environ 1,433 milliards de dollars) au terme du mois de mars 2019 comparé à la même période de l’année 2018, a appris APA mardi auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Cet encours est passé de 3839,20 milliards FCFA en mars 2018 à 4682,50 milliards de FCFA un an plus tard, soit une progression de 22,8% en valeur relative (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar). Cette embellie est essentiellement imputable aux créances nettes  sur l’administration centrale  qui se sont fortement accrues de 484,7%, passant de moins 144,10 milliards de FCFA en mars 2018 à 554,40 milliards de FCFA un an plus tard. 

Quant aux crédits détenus par les institutions de dépôts sur les autres secteurs de l’économie, ils ont enregistré une faible progression de 3,6% à 4.128 milliards de FCFA contre 3.983,20 milliards FCFA en mars 2018.

Sénégal : léger repli du secteur secondaire en avril

L’activité du secteur secondaire au Sénégal s’est légèrement replié de 0,8%, en variation mensuelle au terme du mois d’avril 2019 comparé au mois précédent, selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).La DPEE impute cette situation « aux contreperformances notées dans les activités extractives (moins 17,4%), la branche  filature, tissage et ennoblissement textile  (moins 17,7%), la construction (moins 3,5%), la fabrication de matériels de transport (moins 38,1%) et l’égrenage du coton (moins 52,6%) ».

Par contre, la production agroalimentaire avec une hausse de 4,3%, le  travail du cuir et fabrication d’articles de voyage et de chaussures  et la fabrication de papier-carton et d’articles en papier ou carton» (plus 46,1%) se sont bien comportés sur la période.

Sur un an, le secteur secondaire a affiché une croissance de 7%, en avril 2019, à la faveur d’une bonne orientation de la fabrication de produits agroalimentaires (plus 29,4%), du travail du cuir et fabrication d’articles de voyage et de chaussures et de la construction (plus 7,9%).

Cependant, la DPEE a relevé de faibles résultats dans les activités extractives (moins 21,7%), de fabrication de matériels de transport (moins 61,6%), de filature, tissage et ennoblissement textile  (moins 12,9%) et de  sciage et rabotage de bois  (moins 36,8%). 

La Bourse d’Afrique centrale sera opérationnelle en juillet (régulateur)

La Bourse des valeurs mobilières d’Afrique centrale (BVMAC) sera opérationnelle à partir du 05 juillet 2019 à Douala, au Cameroun, a annoncé la Commission de Surveillance du Marché Financier de l’Afrique Centrale (COSUMAF).Il s’agit là, d’après une note dont APA a obtenu une copie mardi, de la principale décision à l’issue de la session ordinaire du collège de la COSUMAF tenue le 12 juin 2019 à Ndjamena, au Tchad, session notamment marquée par la prestation de serment de nouveaux membres du Collège ainsi qu’un atelier regroupant les différents acteurs, investisseurs et émetteurs de la place financière du Tchad.

« S’agissant de la fusion physique et institutionnelle des deux bourses Douala stock exchange (DSX) et BVMAC), les derniers réglages de diligences restantes sont en cours et aboutiront début juillet 2019 sous la coordination de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) » a déclaré Nagoum Yamassoum le président de la COSUMAF.

En attendant la tenue des Assemblées générales extraordinaires de la BVMAC et de la DSX, relatives à la validation du traité de fusion le 1 er juillet 2019, « il a été proposé que la nouvelle Bourse unifiée soit effective au plus tard le 05 juillet 2019 à Douala siège de la future bourse unifiée », a-t-il indiqué.

Sur la base de ce chronogramme, le régulateur a affirmé que « la réalisation de ces différentes actions devra définitivement sceller l’unification du marché financier de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) confirmant ainsi la dynamique observée depuis le 11 avril 2018, date de la signature de la convention de coopération et d’échange d’informations entre la Commission des 3 Marchés Financiers du Cameroun (CMF) et la COSUMAF ».

Pour mémoire, depuis 2016, dans un contexte de réduction drastique des recettes budgétaires, les pays de la sous-région ont adopté le Programme des Réformes Economiques et Financières de la CEMAC (PREF-CEMAC) en vue de restructurer les économies de la CEMAC à travers une profonde diversification des sources de financement des Etats et des entreprises.

Dans cette perspective, « le marché financier sous- régional a été placé au cœur de la stratégie de relance économique de nos pays. C’est à ce titre, que le marché financier est consacré comme maillon essentiel et canal privilégié de financement des dynamiques communautaires » a insisté M. Yamassoum.

C’est lors de sa session extraordinaire du 31 octobre 2017, à Ndjamena, au Tchad que la Conférence des Chefs d’Etat de la CEMAC a scellé l’unification des marchés financiers de la sous-région, en établissant le siège de l’Autorité unique de régulation à Libreville au Gabon, celui de la Bourse régionale des valeurs mobilières à Douala au Cameroun et en désignant la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) en qualité de Dépositaire Central des titres, à titre transitoire.

Après le lancement des activités de la COSUMAF en en mars dernier à Libreville, le début des activités de la BVMAC en juillet prochain à Douala marquera définitivement l’unification de la bourse d’Afrique centrale.

Ouverture à Abidjan d’une conférence internationale sur l’économie appliquée

La deuxième conférence internationale de statistique et d’économie appliquée (CISEA 2019), une tribune d’échanges entre scientifiques des pays du Sud et du Nord organisée par l’Ecole nationale supérieure de statistique et d’économie appliquée (ENSEA), s’est ouverte lundi à Abidjan autour du thème: « Statistique et économie numérique », a constaté APA.Cette rencontre qui permettra de discuter de l’interaction de la statistique et de l’économie digitale comme moteur de la croissance du continent africain, sera meublée par des panels de discussion, des conférences et des présentations de travaux.

« Le numérique est une opportunité unique pour l’Afrique de réduire son retard », a estimé dans une allocution, Nahoua Yéo, le directeur de cabinet du ministre ivoirien du plan et du développement.

Réitérant l’engagement du gouvernement ivoirien à accompagner le développement de l’économie numérique dans le pays, le représentant de la ministre Nialé Kaba a encouragé l’ENSEA, au-delà de la formation, à « animer aussi la recherche scientifique ».

Avant lui, Dr Hugues Kouadio, le directeur général de l’ENSEA, a expliqué que l’objectif de la conférence est de réfléchir sur des problématiques pouvant contribuer au développement des pays africains.

« Il s’agit de tirer parti de l’évolution de l’économie numérique pour adresser les questions de gouvernance et de faire des recommandations afin d’accompagner les décideurs dans l’élaboration des politiques publiques », a dit Dr Kouadio estimant à son tour que l’économie numérique est « une chance » pour nos pays africains.

Pour sa part, Dr Albert Zeufack, l’économiste en chef de la Banque mondiale pour la région Afrique, a plaidé pour plus d’investissements des pays africains dans la statistique.

« Il est important d’investir dans la statistique et en faire une priorité pour nos pays. Nous pensons que l’économie numérique est une opportunité pour améliorer nos statistiques », a indiqué Dr Zeufack insistant sur la nécessité pour les pays africains de bâtir de véritables institutions de statistique pour générer des « données transparentes et crédibles ».

Il a conclu en annonçant l’engagement de son institution à soutenir le projet de l’Union africaine sur la révolution numérique. L’édition 2019 de la Conférence internationale de statistique et d’économie appliquée (CISEA) mettra l’accent sur le rôle des statistiques et de l’économie dans le développement de l’économie numérique sur le continent.

Quatre thématiques dont « Economie numérique au service du développement» et « Méthodologies statistiques et applications» meubleront cette conférence qui s’achèvera mercredi.

Sénégal : hausse de 484,40 milliards de FCFA de la masse monétaire

La masse monétaire du Sénégal a connu une augmentation de 484,40milliards de FCFA (environ 823,480 millions de dollars) au terme du mois de mars 2019 comparé au mois de décembre 2018, a appris APA lundi auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Cette masse monétaire s’est établie à 5204 milliards de FCFA durant la période sous revue contre 4719,60 milliards de FCFA au mois de mars 2018, soit une progression de 10,3% en valeur relative (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

Cette situation est imputable à la fois à la circulation fiduciaire (plus 15,9% à 1251,30 milliards de FCFA), aux dépôts transférables (plus 10,4% à 2340 milliards de FCFA) et aux autres dépôts inclus dans la masse monétaire (plus 6,1% à 1612,70 milliards de FCFA).

Comparé au mois de février 2018 où elle se situait à 5156,90 milliards de FCFA, la masse monétaire du Sénégal a connu une légère augmentation de 47,10 milliards de FCFA en valeur absolue et 0,9% en valeur relative.

Rabat abrite les 18 et 19 juin la 3ème conférence africaine de la paix et de la sécurité

La 3ème conférence annuelle africaine de la paix et de la sécurité aura lieu les 18 et 19 juin à Rabat à l’initiative du Policy Center for the New South (PCNS), sous le thème : « la place et l’influence de l’Afrique dans un monde en mutation ».Cette conférence, qui verra la participation d’éminents experts, chercheurs et universitaires, est un moment d’échanges permettant l’analyse et la mise en perspective des enjeux de la place et de l’influence de l’Afrique sous l’angle des leviers et des atouts dont elle dispose, et cela à la lumière de son histoire et de son aptitude à dépasser ses faiblesses pour s’adapter aux mutations mondiales.

Le débat sera structuré autour de cinq enjeux déterminant la capacité de l’Afrique à obtenir un avantage concurrentiel dans le monde. Il s’agit de « l’Afrique et le monde ou comment équilibrer les perceptions mutuelles »,  « l’Afrique et la production de connaissances stratégiques et normatives », « la résilience de l’Afrique à travers des efforts mutuels », « Comment l’Afrique gère-t-elle la prévention et la gestion des conflits? » et « l’Afrique évolue-t-elle vers une stratégie collective alignée sur le jeu des puissances internationales?

L’idée d’une Afrique unie découle de la volonté de prendre en main le destin économique, politique et stratégique des pays africains. L’Organisation de l’unité africaine (OUA), puis l’Union africaine (UA), ont été créés en tant que processus de prise en charge des défis du continent, dans un contexte d’insécurité et de crises de gouvernance. Face à ces défis internes et face aux changements géostratégiques mondiaux, les Africains n’ont d’autre choix que de prendre leur destin en main pour jouer un rôle de premier plan dans le monde de demain, lit-on dans une note conceoptuelle introductive à cet événement.

Ces dernières années, le continent africain a été impliqué dans la résolution des crises, les processus de transition politique, l’institutionnalisation des relations avec les grandes puissances internationales, l’intégration économique continentale et la recherche d’un modèle économique. Pourtant, l’Afrique a encore du mal à jouer un rôle prépondérant dans l’environnement international, estime-t-on.

Quelles sont les formes d’influence de l’Afrique dans un monde en mutation et quelle place occupe-t-elle sur la scène internationale? Les États africains peuvent-ils collectivement construire le pouvoir de projeter le continent en tant qu’acteur mondial?, autant de questions qui seront débattues lors de cette conférence, qui se veut une tribune d’échanges permettant d’analyser la place et l’influence de l’Afrique à la lumière de ses leviers et atouts, de son histoire et de sa capacité à surmonter ses faiblesses pour s’adapter aux changements globaux.

116625 contribuables au Cameroun (rapport)

L’administration fiscale a enregistré 5 786 nouveaux contribuables, faisant passer le nombre de 110 839 en 2017 à 116 625 en 2018, a indiqué la Direction générale des impôts (DGI) dans un rapport dont APA a pu obtenir une copie lundi.Une augmentation qui s’explique notamment par un meilleur suivi du fichier des contribuables actifs, mais aussi du processus de numérisation des services de l’administration fiscale.

A cela s’ajoutent d’autres initiatives incitatives, à l’instar de l’opérationnalisation de sept nouveaux Centres des impôts des moyennes entreprises (CIME) portant à 15 leur nombre total à travers le pays.

« En outre, la création d’un système de comptes de contribuables permettant de suivre quotidiennement  les activités liées au respect des obligations déclaratives débouchant ou pas aux Attestations de non redevance (ANR) », souligne le rapport.

Le Cameroun a opté pour la numérisation de l’élargissement fiscal en vue d’améliorer les recettes budgétaires. Pour atteindre cet objectif, il faudra identifier les contribuables assujettis à l’impôt, aussi bien des particuliers que des professionnels, mettre l’accent sur la facilitation des obligations fiscales par les contribuables et permettre aux contribuables de s’acquitter plus facilement de leurs obligations, plus l’on contribue à élargir l’assiette, en faisant rentrer dans le système fiscal des contribuables qui n’y sont pas, peut-être pour des raisons de facilité.

Sénégal : hausse de 11,4% du secteur primaire

Le secteur primaire (hors agriculture et sylviculture) au Sénégal s’est conforté de 11,4% en variation mensuelle au terme du mois d’avril 2019 comparé au mois précédent, selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Cette performance est attribuable essentiellement au sous-secteur de la pêche qui enregistre une forte hausse de 37,8%. Le sous-secteur de l’élevage a aussi, bien que modestement (plus 1,8%) participé à cette performance.

Sur un an, le secteur primaire s’est également consolidé de 15,6%, durant la période sous revue, respectivement porté par la pêche (plus 28,5%) et l’élevage (plus 10,2%).

Douala abrite la 11è édition de l’Africa Banking Forum

La 11è édition de l’Africa Banking Forum (ABF) se tiendra du 20 au 21 juin 2019 à Douala et réunira 500 participants venant des milieux d’affaires, a annoncé dimanche i-conférences, l’organisme de droit marocain chargé de son organisation.Partant du fait que la dynamique de croissance en Afrique centrale requiert un système bancaire performant capable d’accompagner les visions et stratégies des Etats, les autorités de tutelle et associations bancaires, explique l’organisateur dans un communiqué, doivent définir des plans d’actions et programmes visant le financement de l’activité économique et l’accompagnement de la croissance.

Organisé en partenariat avec le ministère camerounais des Finances et l’Association des Professionnels des Établissements de Crédit du Cameroun (APECCAM), ce forum se présente comme une « plateforme incontournable de réflexions et de débats autour du développement du système bancaire en Afrique francophone », précise le communiqué.

Fort du « succès de ses dix précédentes éditions réussies » à Marrakech, Tunis, Abidjan, Dakar et Douala, l’Africa Banking Forum sera organisé pour la deuxième année consécutive à Douala, ce qui « confirme le rôle central que joue le Cameroun en tant que hub financier régional ».

Parmi des thématiques inscrites à l’ordre du jour, la relation Banque/État pour dynamiser l’économie, les enjeux évolutifs de la bancarisation avec l’avènement de nouveaux canaux digitaux, le rôle de la banque dans le financement des PME.

Le Cameroun veut lever 20 milliards FCFA sur le marché de la Cemac

L’État camerounais procède, mercredi prochain, à une émission de bons du Trésor assimilables (BTA) de l’ordre de 20 milliards FCFA sur le marché de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), selon un communiqué du ministère des Finances (Minfi) parvenu à APA.Cette opération de titres dématérialisés se déroulera auprès de 17 spécialistes en valeurs du Trésor (SVT) du pays émetteur, du Congo, du Gabon, de la Guinée Équatoriale, de la République centrafricaine et du Tchad.

Selon une ordonnance signée le 29 mai dernier par le président Paul Biya, modifiant et complétant certaines dispositions de la Loi de finances de l’exercice en cours, le Cameroun lancera en 2019 des émissions de titres publics pour montant totale de 350 milliards FCFA, pour un budget qui passe de 4850,5 milliards à 5212 milliards FCFA.

Ce glissement, bien que n’étant pas formulé ainsi, vise répondre aux critères du Fonds monétaire international (FMI) avec lequel le pays est sous programme triennal de réformes appuyé par la facilité élargie de crédit (FEC).

Depuis 2010, année de son émission obligataire inaugurale sur son marché financier domestique, le Cameroun a, selon les données du Minfi, mobilisé un montant de 2616,31 milliards FCFA à travers ses diverses interventions sur le marché des capitaux.

Il a ainsi levé un total de 1370,96 milliards FCFA sur le marché monétaire de la Beac dont 1322,28 milliards FCFA de BTA et 48,68 milliards FCFA d’obligations du Trésor assimilables (OTA) et, sur les marchés financiers national et international, a collecté respectivement 795 milliards FCFA mobilisés par emprunt obligataire, et 450,35 milliards FCFA à travers une émission d’Eurobond.

Le fruit de ces levées de fonds a été consacré, en grande partie, pour 44,29% au secteur de l’eau et de l’énergie, 28,29% aux infrastructures routières et ouvrages d’art, et 13,46% à la construction et la réhabilitation des infrastructures sportives.

Grâce à la dynamique favorable de l’activité économique nationale non pétrolière, qui devrait se poursuivre, le Cameroun prévoit une croissance du produit intérieur brut (PIB) réel non pétrolier à 5% en 2019 contre 4,2% en 2018 et 3,5% un an auparavant, et à 5,4% en moyenne entre 2020 et 2021.

Les flux financiers illicites font 50 milliards de dollars par an en Afrique (expert)

Les pertes subies chaque année par l’Afrique, en termes de flux financiers illicites, représentent 50 milliards de dollars comparés aux 46 milliards de dollars reçus en 2012) au titre de l’aide publique au développement, a confié à APA Ervice Tchouata, conseiller du Forum mondial sur la transparence et l’échange de renseignements à des fins fiscales.Interrogé en marge de la 34ème conférence annuelle du Cercle de réflexion et d’échange des dirigeants des administrations fiscales (Credaf), tenue du 10 au 13 juin 2019 dans la capitale camerounaise, Yaoundé, l’expert affirme que ces estimations sont sans doute en deçà de la réalité, face à un système de données inexistant pour tous les pays du continent.

L’étude de ce phénomène, explique Ervice Tchouata, exclut souvent certaines formes de flux financiers qui par nature sont secrets et ne peuvent de ce fait être correctement estimés à l’instar des sommes résultant de la corruption et du trafic de drogues, de la traite des personnes ou encore du trafic des armes à feu.

Partant de là, il a appelé au renforcement de la transparence et à la coopération fiscale internationale à travers la mise en place des conditions nécessaires pour l’échange automatique de renseignements au moyen d’outils numériques, le développement de la culture de l’échange de renseignement à des fins fiscales.

De même, M. Tchouata préconise le renforcement du cadre juridique dans le but de garantir la disponibilité et l’accès aux informations pertinentes à des fins fiscales, l’adaptation de l’organisation des administrations fiscales aux fins de permettre l’échange des renseignements, mais également le renforcement des capacités des agents des services fiscaux.

La Beac salue l’amélioration de la compétitivité prix des économies de la Cemac

La compétitivité-prix des économies de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), appréciée à partir de l’évolution du taux de change effectif réel (Tcer) global, qui a baissé de l’ordre de 2,4% par rapport au dernier trimestre 2018, s’est améliorée au cours des trois mois suivants sous l’effet d’une dépréciation du taux de change effectif nominal, renforcée par un taux d’inflation moins élevé dans la sous-région que chez ses concurrents et partenaires, selon le dernier rapport de la Banque centrale (Beac) parvenu samedi à APA.Le gain de positions concurrentielles, sur les marchés internationaux des économies de la sous-région, par rapport au 4ème trimestre 2018, découle de gains de positions sur le front des importations (-2,4%) et des exportations (-2,2%), la baisse du taux de change effectif nominal ayant induit une progression de la compétitivité-prix des produits exportés ainsi qu’une détérioration de celle des biens importés.

La Beac souligne, en outre, le niveau faible de l’inflation sous-régionale par rapport à ses concurrents et partenaires, ayant entraîné une amélioration de la compétitivité-prix des produits domestiques par rapport aux produits fabriqués à l’étranger.

Il est relevé, au cours de la période sous revue, que le franc CFA s’est déprécié en terme réel vis-à-vis du dollar (-2,0%), du yuan (-5,0%), de la livre sterling (-2,7%) et de l’euro (-0,5%), le Tcen s’inscrivant en baisse de 0,7% au 1er trimestre 2019 comme au trimestre précédent.

Selon le rapport de la Banque centrale, les exportations de la Cemac demeurent dominées à plus de 70% par le pétrole brut, le Tcer hors pétrole et gaz naturels, qui s’est déprécié de 2,4%, dépassant le Tcer pétrole et gaz inclus ayant sensiblement reculé de 19,5%, toute chose qui induit un gain de positions concurrentielles des économies sous-régionales, qui s’avère supérieur lorsqu’on inclut les exportations de pétrole brut et de gaz naturels dans l’analyse.

Globalement, entre le 4ème trimestre 2018 et le 1er trimestre 2019, le Tcer des exportations a reculé de 2,2%, après une hausse de 1,8% la période précédente, une évolution à mettre en relation avec une légère dépréciation des taux de change bilatéraux avec la plupart des concurrents, la Beac notant en outre que le faible niveau d’inflation dans la Cemac, comparé à celui de la plupart des concurrents, a également contribué à la dépréciation du Tcer des exportations.

Selon le rapport «Africa’s Pulse» de la Banque mondiale dédié à la conjoncture économique africaine, publié en avril dernier, le redressement économique de la Cemac «se poursuit, mais demeure fragile, les réformes destinées à réduire les déséquilibres budgétaires et extérieurs ayant marqué le pas dans certains pays» que sont le Congo-Brazzaville et la Guinée Équatoriale, qui traînent à conclure des programmes de réformes économiques avec le Fonds monétaire international (FMI).

Hausse des exportations de zircon au Sénégal

Les exportations de zircon du Sénégal, au terme du mois d’avril 2019, ont enregistré une augmentation de 1,977 milliard de FCFA (environ 3,361 millions de dollars) comparées à la même période de l’année 2018, selon une note de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) reçue samedi à APA.Ces exportations sont passées de 3,292 milliards de FCFA en avril 2018 à 5,269 milliards de FCFA un an plus tard, soit une progression de 60% en valeur relative (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

Comparées au mois de mars 2019 où elles s’établissaient à 3,895 milliards de FCFA, les exportations de zircon ont poursuivi leur tendance haussière avec une progression de 35,3% en glissement mensuel.

Le zircon est une pierre précieuse avec une diversité de couleurs. Produit de substitution du diamant, il est utilisé dans la joaillerie et l’industrie nucléaire. Il peut également, selon les spécialistes, aider à la construction d’enceintes de confinement pour les déchets nucléaires.

Cameroun : augmentation des clients actifs d’Eneo (rapport)

L’opérateur d’électricité Energy of Cameroon (Eneo) a revendiqué, dans un rapport reçu à APA, plus de 1,204 million de clients actifs à fin avril 2019, en croissance de 6,6% par rapport à l’année d’avant correspondant à 29.487 nouveaux branchements réalisés, une augmentation de 27,4%.Ceci correspond à 89% de branchements réalisés dans les délais, soit une hausse de 15,7% par rapport à 2018 pour une durée moyenne de réalisation des branchements qui passe de 18 jours en 2018 à 4 jours en 2019, avec par ailleurs 7961 autres clients en instance de branchement.

Eneo confesse toutefois un taux de surfacturation et autres anomalies en légère hausse, plusieurs cas de délais irréguliers de coupure après dépôt effectif des factures ainsi qu’une baisse sensible du taux de traitement des réclamations.

Dans le même temps, l’opérateur affirme avoir enregistré une détérioration de la qualité de l’énergie servie aux usagers au cours des derniers mois : bien que les travaux sur le réseau aient été intensifiés, il est noté une augmentation des microcoupures de moins d’une heure, avec une moyenne de plus de deux chaque jour à travers le réseau.

De manière générale, explique-t-il, les délais de reprise se sont rallongés du fait des difficultés d’accès dans certaines parties du pays, de la situation sécuritaire dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest sous conflit séparatiste, des problèmes d’approvisionnement en poteaux-bois, mais également du manque de devises destinées à payer les fournisseurs à l’étranger.

En matière de sécurité, Eneo déplore 2 décès et 10 blessés dans le public, du fait de l’état du réseau électrique, correspondant à une baisse de 50% et 64% respectivement, pour les décès et les blessés par rapport à 2018.

Dans le même ordre d’idées, le rapport note une baisse de 31% des incidents dus aux matériels endommagés chez les consommateurs, de 75% des incidents dus à la surcharge des ouvrages, de 35% des incidents dus aux travaux programmés, réalisés surtout dans les métropoles politique et économique, Yaoundé et Douala respectivement, prioritairement sur le remplacement des matériels avariés et des supports.

Le Cameroun a amélioré de 0,69% son score en 2019 au chapitre du raccordement à l’électricité, dans le rapport «Doing Business» établi par la Banque mondiale sur le climat des affaires.

Cameroun : vers la ratification de l’accord de la Zone de libre-échange continentale

Le gouvernement camerounais a déposé un projet de loi à l’Assemblée nationale et au Sénat en vue de la ratification de l’accord portant création de la Zone de libre échange continentale (Zlec) a appris samedi APA de sources parlementaires.Ledit projet fait partie des trois projets déposés sur la table des députés réunis depuis lundi dernier respectivement à l’hémicycle du Palais des Verres de Ngoa-Ekellé et au Palais des Congrès à Yaoundé, dans le cadre de leur deuxième session ordinaire annuelle.

Cette ratification devrait permettre au Cameroun de renforcer sa coopération avec les autres pays du continent, de s’ouvrir à de nouveaux marchés, de maximiser ses ressources et d’approfondir l’intégration économique africaine à travers la création d’un marché unique.

Le 29 avril 2019, le seuil des 22 ratifications nécessaires pour son entrée en vigueur était franchi, d’où la démarche actuelle des autorités camerounaises de se conformer à cette disposition de l’Union africaine (UA).

Conformément à l’article 3 de cet accord signé par une quarantaine de pays dont le Cameroun le 21 mars 2018 à Kigali au Rwanda, « la Zone de libre échange continentale vise à créer un marché unique pour les marchandises et les services facilité par la circulation des personnes et des biens ».

L’objectif à terme étant d’approfondir l’intégration économique du continent conformément à la vision panafricaine d’une « Afrique intégrée, prospère et pacifique », telle qu’énoncée dans l’Agenda 2063.

Une Afrique intégrée économiquement à travers la création d’un marché libéralisé pour les marchandises et les services, la contribution à la circulation des capitaux et des personnes physiques et la facilitation des investissements entrent également dans les visées de la Zlec.

En plus de ces objectifs spécifiques, la Zlec vise à long terme, la création d’une union douanière continentale, la promotion et la réalisation du développement socio-économique inclusif, la promotion du genre et le renforcement de la compétitivité des économies des Etats aux niveaux continental et mondial.

Evolution contrastée des matières premières exportées par les pays de l’Uemoa

Les principales matières premières exportées par les pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), au terme du premier trimestre 2019, ont connu une évolution contrastée, a appris samedi APA auprès de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Selon l’institut d’émission, des embellies ont été relevées concernant les cours du caoutchouc, de l’or et du cacao. Ces trois matières premières ont vu leur cours progresser respectivement de 8,2%, 6,1% et 3,1%.

Par contre, des baisses de cours sont notée pour ce qui est de la noix de cajou (moins 7,0%), du café robusta (moins 5,4%), du coton (moins 5,1%) et de l’huile de palmiste (moins 4,8%).

Hausse des recettes pétrolières du Tchad au 1er trimestre 2019

Les recettes pétrolières du Tchad s’élèvent au premier trimestre de cette année à 76,5 milliards de Fcfa contre 46,6 milliards Fcfa à la même période de 2018, soit une augmentation de 64,05 %, révèle la note sur le secteur pétrolier du ministère des Finances et du Budget dont APA a obtenu copie samedi.Cette amélioration des recettes pétrolières, lit-on dans la note, s’explique par l’augmentation en volume de la production du pétrole brut et la dépréciation du taux de change USD/FCFA.

« Au 1er trimestre 2019, le paiement dû à la SHT (société des hydrocarbures du Tchad) s’estime à 31,0 milliards de FCFA, dont 0,7 millions USD sont de retenus au titre de cash sweep (seuil de cours de baril à 56,0 USD). Les redevances en espèces versées au trésor public au titre de redevances dues sur des cargaisons de CNPC s’établissent à 54,0 millions USD, soit 31,0 milliards de FCFA », affirme le ministère des Finances dans son document.

En termes de consommation, les gaz et kérosène étaient en chute. En effet, relève-t-on dans la note, « la consommation du kérosène et du gaz de pétrole liquéfié (GPL) a diminué respectivement de 30,3 % et 25,8 % par rapport au 1er trimestre 2018 ».

Cette situation s’explique, à en croire les techniciens, par la faiblesse des stocks qui n’a pas pu couvrir la demande lors de la cessation des activités de production de la raffinerie de Djarmaya pour des raisons des travaux de maintenance.

En revanche, la consommation du gasoil et de l’essence a augmenté, respectivement de 16,3% et 1,8 % par rapport au 1er trimestre 2018.

Vers une nouvelle société étatique de transport urbain au Gabon

Une nouvelle société de transport urbain dénommée « Trans-urb » verra bientôt le jour au Gabon afin d’améliorer l’offre publique de transport collectif de masse, notamment à Libreville et sa périphérie, annonce le communiqué du conseil des ministres.Selon le communiqué reçu vendredi soir à APA, cette deuxième société de transport urbain sera dotée d’un parc de 300 autobus et créera 300 emplois directs et 200 emplois indirects.

Pour le gouvernement, la création de cette entreprise vient répondre avec efficacité à la forte demande due à l’explosion démographique de la capitale gabonaise qui compte un plus de la population totale du pays estimée à 1,8 million d’habitants.

Elle permettra aussi d’améliorer la fluidité du trafic avec la limitation de l’utilisation des véhicules individuels.

L’Etat annonce la création de cette seconde société alors que la première Société gabonaise de transport (Sogatra), n’arrive pas non seulement à répondre à la forte demande des clients, son parc automobile est réduit à moins d’une cinquantaine d’autobus.

Les employés estimés à plus de 1000 sont sans salaire depuis plusieurs mois.

Adesina annonce sa candidature pour un second mandat à la tête de la BAD

Le Nigérian Akinwumi Adesina a annoncé, vendredi à Malabo, sa candidature à sa propre succession pour un second mandat à la tête de la Banque africaine de développement (BAD).M. Adesina a fait cette annonce au cours de la conférence de presse qui a sanctionné la fin des travaux de la 54è Assemblée annuelle de la BAD autour du thème, « l’intégration régionale pour la prospérité économique de l’Afrique ».

Il a d’abord présenté aux journalistes rassemblés dans l’auditorium du Centre de conférence de Sipopo, un bilan élogieux de son action à la tête de cette Banque depuis 2015.

A ce propos, il a cité les cinq priorités (High 5) de la BAD que sont « éclairer l’Afrique, nourrir l’Afrique, industrialiser l’Afrique, intégrer l’Afrique et améliorer la qualité de vie des populations ».

« Nous avons connecté 16 millions de personnes qui ont accès à l’énergie, 70 millions de personnes ont accès à la technologie, à travers le secteur privé 9 millions de personnes ont eu accès aux financements, 57 millions de personnes ont eu accès au transport amélioré et enfin 31 millions de personnes ont eu accès à l’eau potable et à l’assainissement », a-t-il égrainé, reconnaissant qu’il y a « plusieurs autres défis » à relever.

« Avec humilité, je me présenterai pour continuer ce que nous avons commencé. Je suis très conscient de la lourde responsabilité qui reste », a poursuivi M. Adésina, insistant sur sa « passion pour l’Afrique ».

Les 55è Assemblées annuelles du Groupe de la BAD prévues en 2020 en Côte d’Ivoire, le siège de la Banque, seront marquées par l’élection d’un nouveau président ou la reconduction de M. Adesina.  

Démarrées lundi, les 54è Assemblées annuelles de la BAD se sont achevées, vendredi, au Centre de conférence de Sipopo dans la capitale équato-guinéenne, Malabo, avec la participation de plus de 2000 personnes.

Inauguration d’un nouveau champ pétrolier au sud du Tchad

Le ministre de l’Energie et du Pétrole, Mahamat Hamid Koua, représentant le chef de l’Etat, a présidé vendredi à Daniela, une localité située à 70 km de Bousso (sud), l’inauguration d’un champ pétrolier exploitée par la société pétrolière chinoise, China National Petroleum Company Internation Chad (CNPC).Le champ pétrolier de Daniela a une capacité de 15 000 barils/jour. Les techniciens de la CNPC soulignent que les trois vannes, Daniella, Rafia et Tani, tous dans le Chari Baguirmi, représentent 48% de la production de cette société chinoise.

Coupant le ruban de l’ouverture officielle, le ministre tchadien du Pétrole, Mahamat Hamid Koua a déclaré que le champ pétrolier de Daniela constitue une étape importante dans la découverte des réserves, estimant que « le pétrole reste un levier important du développement du Tchad ».

Le directeur de la CNPC, Zoung Youn, tout en rappelant que sa société est présente au Tchad depuis 2003, dès le début de l’exploitation du pétrole, a déclaré qu’elle a pleinement exploitée ses talents. « La production du pétrole, a-t-il dit, est passée de 60000 barils par jour en 2011 à 100.000 barils par jour actuellement ».

M. Zoung Youn a rassuré la partie tchadienne que la CNPC va assumer sa responsabilité sociale afin de servir les communautés et les habitants, avant d’ajouter la protection de l’environnement et le recyclage des sols contaminés seront garantis.

300 nouveaux gisements de minerais découverts au Cameroun

Trois cent nouveaux gisements de minerais ont été découverts au Cameroun au cours de ces cinq dernières années, selon les données obtenues vendredi auprès du Programme de renforcement des capacités dans le secteur minier (PRECASEM).Financées à hauteur de 34,8 milliards de FCFA par la Banque mondiale (BM), ces études ont été menées dans cinq des dis régions du pays, en l’occurrence, l’Adamaoua, le Centre, l’Est, le Nord et l’Ouest.

Au terme de cinq années d’exploration, les 1800 échantillons prélevées à partir des roches et des sols ont permis d’identifier 300 sites portants de nombreux minerais, entre autres, l’or, le zinc, le nickel, le manganèse, l’uranium, le rutile.

Ces nouvelles découvertes, expliquent les experts du ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique, vont accroître le potentiel minier du sol camerounais connu jusque-là à 40%.

La Côte d’Ivoire accueillera la 55è Assemblée annuelle de la BAD en 2020

La 55è Assemblée annuelle de la Banque africaine de développement (BAD) couplée à la 46è Assemblée annuelle du Conseil des gouverneurs du Fonds africain de développement (FAD) se tiendra en 2020 en Côte d’Ivoire.L’annonce a été faite vendredi à Malabo par le Président de la BAD, Akinwumi Adesina à la clôture de la 54è Assemblée annuelle de la Banque qui a également élu la ministre ivoirienne du Plan et du développement, Nialé Kaba au poste de présidente du Conseil des gouverneurs de la BAD en remplacement du ministre des Finances, de l’économie et de la planification de la Guinée Equatoriale, Cesar Agusto Mba Abogo.

« Je voudrais dire combien je suis heureuse d’accueillir au nom de la Côte d’Ivoire les prochaines Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement. Je voudrais remercier les gouverneurs qui ont accepté notre invitation », a réagi Nialé Kaba.

« Je voudrais saluer et féliciter les gouverneurs de l’Argentine et de la Namibie qui vont occuper les postes de premier et deuxième vice-président du Conseil des gouverneurs jusqu’aux prochaines Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement », a-t-elle ajouté, soulignant l’importance des prochaines Assemblées annuelles.

Selon Mme Kaba, la particularité de la 55è Assemblée annuelle, s’explique par le fait que « la Banque sera appelée à se choisir un nouveau président ou mieux à reconduire notre dynamique président Adesina qui à l’issue de ses cinq années a su positionner notre Banque sur de nouveaux paliers ».

A Abidjan, a poursuivi la ministre ivoirienne, « nous sommes déjà impatients de vous recevoir. Nous allons mettre les petits plats dans les grands pour faire des prochaines Assemblées annuelles un véritable succès ».

« Je voudrais vous inviter tous à nous rejoindre à la fin mai 2020 à Abidjan non seulement pour travailler, mais aussi pour découvrir notre magnifique ville au bord de la lagune Ebrié, ville qui chaque jour d’avantage s’équipe, s’embellit pour le bonheur de chacun de nous », a conclu Nialé Kaba.   

Les Assemblées annuelles offrent à la Banque une occasion unique de faire connaître ses points de vue sur l’état de l’économie africaine. Elles lui permettent également de présenter un état des lieux de ses travaux et constituent une tribune permettant de diffuser ses vues sur les questions émergentes qui sont en train de façonner l’avenir du continent.

Les 54è Assemblées annuelles se sont tenues du 11 au 14 juin 2019 au Centre de conférence de Sipopo dans la capitale équato-guinéenne, Malabo, autour du thème, «l’intégration régionale pour la prospérité économique de l’Afrique ».

 

Pas d’augmentation des tarifs de dédouanement au Sénégal (Douane)

La douane sénégalaise, dans un communiqué reçu vendredi à APA, dément toute idée d’augmentation des tarifs de dédouanement appliqués aux marchandises importées, soulignant qu’il s’agit plutôt d’une « correction » conformément aux dispositions de l’article 18 du Code des Douanes qui stipule que « la valeur en douane des marchandises importées correspond à la valeur transactionnelle, plus exactement au prix effectivement payé par l’importateur ».« Cette correction fait suite à des constatations qui font apparaître que certaines marchandises étaient sous évaluées à la déclaration et que des conteneurs fourre-tout étaient dédouanés sur la base de simple estimation en lieu et place du dédouanement exhaustif et sur chaque article et en raison de sa vraie valeur », explique l’administration douanière.

Avec l’application de la mesure de correction, les usagers qui s’adonnaient à cette pratique verront évidemment l’assiette de dédouanement de leurs marchandises corrigée mais cela ne signifie pas une hausse des tarifs, précise la Douane.

De l’avis de l’administration douanière, cette correction est nécessaire d’autant plus que la « situation actuelle compromet la correcte perception des droits et taxes au profit du Trésor public, elle met en péril une bonne partie du tissu industriel et fausse les règles de concurrence ».

Change du FCFA : la Beac met en garde contre des «acteurs véreux»

Le chef d’agence pour la région camerounaise de l’Ouest de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), Marcel Mboa, a mis en garde, dans un communiqué reçu vendredi à APA, contre des «acteurs véreux» qui, selon lui, sillonnent ladite zone, y compris notamment la région anglophone voisine du Nord-Ouest, pour proposer le change, suivant « une décote allant parfois jusqu’à 60% », des billets de FCFA de la gamme 1992.Selon ce responsable, les billets de ladite gamme conservent leur cours légal et leur pouvoir libératoire sur toute l’étendue du territoire de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) constituée du Cameroun, du Congo, de la Guinée Équatoriale, du Gabon, de la République centrafricaine et du Tchad.

Les billets de la gamme 1992, précise Marcel Mboa, doivent être admis dans les transactions, acceptés lors des versements dans les établissements de crédit et les microfinances, et peuvent être échangés gratuitement par les usagers dans les guichets de la Banque centrale.

Selon des sources locales, jointes au téléphone par APA, la pratique décriée est consécutive à la folle rumeur, ayant circulé à travers le Cameroun depuis quelques mois, faisant état d’une dévaluation imminente du franc FCFA.

D’autres observateurs attribuent cette spéculation financière à l’activisme des séparatistes dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. En plus de la revendication de l’indépendance d’un territoire dénommé «Ambazonie», les séparatistes militent pour une monnaie propre appelée à remplacer le CFA en vigueur dans la zone francophone.

Les gouverneurs de la BAD plaident pour une intégration énergétique accélérée

Les gouverneurs de la Banque africaine de développement (BAD) ont plaidé, jeudi à Malabo, pour un développement accéléré des projets d’intégration énergétique régionaux en Afrique afin de produire et distribuer une électricité de qualité, durable et plus sûre à l’échelle du continent.Ces gouverneurs qui sont pour la plupart des ministres en charge des finances et de l’énergie, s’exprimaient à l’occasion d’un petit-déjeuner en marge des Assemblées annuelles de la Banque, autour de la thématique, « partenariats porteurs de transformation : résoudre le déficit énergétique de l’Afrique par le biais d’initiatives régionales ».

« Le socle du développement en Afrique, c’est l’énergie » a soutenu la ministre de l’Énergie et du développement minéral en Ouganda, Irène Muloni, dont le pays est à la tête du pool énergétique d’Afrique de l’Est.

« L’intégration de projets régionaux est un élément clé pour résoudre le problème de l’accès des populations à l’électricité », a-t-elle poursuivi, citant plusieurs projets d’interconnexion en cours de financement par la Banque africaine de développement ou encore l’extension des réseaux électriques entre son pays, l’Éthiopie, le Kenya et la Tanzanie.

Alors que le continent regorge de ressources, notamment dans le renouvelable (solaire, éolienne, biomasse), 40% des Africains n’ont pas accès à l’électricité.

Avec l’appui de la BAD, il s’agira de relever collectivement les défis de production et distribution, de mobiliser toutes les ressources régionales et internationales et mettre en place des réformes politiques et réglementaires. 

L’Afrique du Nord est très avancée dans le domaine de l’intégration énergétique, a noté le ministre des Finances algérien, Mohamed Loukal, citant le transport d’électricité de l’Algérie, gros producteur d’hydrocarbures, vers le Maroc.

« En plus du méga-projet de gazoduc avec le Nigéria (4 000 km de long, capacité de 30 milliards de m3), la stratégie de l’Algérie se tourne vers les énergies renouvelables avec un pacte très ambitieux à l’horizon de 2030-2035 », a-t-il expliqué, insistant sur le rôle clé de la Banque dans la réalisation de projets structurants.

Le ministre des Finances du Sénégal, Amadou Hott, a insisté, pour sa part, sur le partage des ressources, à l’instar de l’hydroélectricité entre son pays, la Guinée, la Gambie et le Mali.

« L’avenir est aux PPP (partenariats public-privé) sur des projets de long terme, viables financièrement ; d’où l’intérêt des institutions supranationales comme la Banque africaine de développement, dont le rôle d’intermédiaire entre les pays est essentiel », a-t-il poursuivi.

La République de Guinée (Conakry) possède ce potentiel hydroélectrique, avec une capacité à faire le lien entre ses six pays frontaliers, à l’image de l’OMVG (projet de mise en valeur du fleuve Gambie), dont l’effet multiplicateur est important pour les quatre pays concernés », selon la ministre guinéenne du Plan et du développement économique, Kanny Diallo.

 Le cas de figure est identique pour le Mozambique, « idéalement placé au cœur de l’Afrique Australe pour fournir de l’électricité à ses voisins », a notamment expliqué le ministre de l’Économie et des Finances, Adriano Alfonso Maleiane.

L’intégration régionale constitue l’une des cinq grandes priorités stratégiques, « High 5 », de la BAD pour accélérer la transformation économique de l’Afrique.

Plus de 2 000 participants assistent cette semaine à ces Assemblées annuelles, qui offrent à la Banque une occasion unique de faire connaître ses points de vue sur l’état de l’économie africaine.

Elles lui permettent également de présenter un état des lieux de ses travaux et constituent une tribune permettant de diffuser ses vues sur les questions émergentes qui sont en train de façonner l’avenir du continent.

La capitale équato-guinéenne accueille du 11 au 14 juin 2019, la 54è Assemblée annuelle de la BAD autour du thème « l’intégration régionale pour la prospérité économique de l’Afrique».

Les investissements portugais agréés en Côte d’Ivoire de 2015 au 1er trimestre 2019 estimés à plus de 38 milliards Fcfa

Les investissements portugais agréés en Côte d’Ivoire de 2015 au 1er trimestre 2019 s’élèvent à plus de 38 milliards de Fcfa, a indiqué jeudi le secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre chargé de la Promotion de l’investissement privé, Essis Esmel, à l’ouverture du 5è Forum économique ivoiro-portugais, à Abidjan.« Le volume des investissements portugais ayant obtenu l’agrément à  l’investissement au Centre de promotion des investissements de Côte  d’Ivoire (Cepici) sur la période de 2015 au premier trimestre 2019  s’élève à plus de 38 milliards Fcfa », a dit M. Essis Esmel, à  l’ouverture de ce 5è Forum économique ivoiro-portugais.     

Ces  investissements ont été réalisés, entre autres, dans les secteurs de  l’assainissement, de la gestion des déchets, de la métallurgie, des BTP  et des matériaux de construction. Estimés à moins de 5 milliards de Fcfa  de 2015 à 2017, ils ont connu « une croissance spectaculaire en 2018 »,  selon M. Essis.

Les statistiques du Cepici, le  Guichet unique de l’investissement, révèlent que « ce sont près d’une  quinzaine de structures portugaises qui ont été reçues de 2017 à 2018 ».  Pour les deux pays, les investissements restent encore « faibles », et  dans cet élan des accords bilatéraux ont été signés.

Dans  la logique de l’émergence économique de la Côte d’Ivoire en 2020, le  gouvernement ivoirien a élaboré un Plan national de développement (PND,   2016-2020) qui offre de véritables opportunités d’investissements dans  tous les secteurs d’activités dont l’agriculture, l’énergie, la  construction, les TIC, le transport et le tourisme.  

Le  pays s’est inscrit pleinement dans un processus constant d’amélioration  et de modernisation de l’environnement des affaires à travers la mise  en œuvre d’importantes réformes sectorielles et structurelles.  L’objectif étant de faire du secteur privé le principal moteur de la  croissance économique.

En 2018, le Portugal a  exporté pour 57 millions d’euros (37,38 milliards Fcfa) de marchandises  sur le marché ivoirien et importé pour 30 millions d’euros (19,67  milliards Fcfa), a précisé le secrétaire d’Etat portugais à  l’internationalisation, Eurico Dias, dans une allocution au siège du  Patronat ivoirien.   

Le Portugal qui  représente le 31è fournisseur de la Côte d’Ivoire, veut approfondir ses  relations économiques bilatérales avec l’Etat ivoirien. Dans ce  contexte, le gouvernement portugais annonce l’ouverture d’une ambassade à  Abidjan au cours de l’année 2020.  

La Côte  d’Ivoire, porte d’entrée de l’Afrique de l’Ouest,  région estimée un  marché de plus de 320 millions d’habitants, envisage d’être un hub. Le  pays veut d’ailleurs se hisser dans le TOP 50 au classement Doing  business  de la Banque mondiale dans les années à venir. 

Ce  forum vient consolider les acquis des fora et journées économiques de  Porto, Lisbonne et Abidjan avec la participation d’un grand nombre de chefs  d’entreprises ivoiriennes et leurs homologues portugais. Il intervient  après celui de septembre 2017 tenu à Lisbonne en présence de Alassane  Ouattara.   

C’est la première fois qu’un chef  d’Etat portugais visite la Côte d’Ivoire. Cet évènement constitue le  point culminant d’une série de rencontres bilatérales, lesquelles ont  favorisé l’ouverture d’une ligne aérienne directe entre Abidjan et  Lisbonne.  

Bénin : vers la onstruction de quatre centrales solaires photovoltaïques

Le gouvernement béninois a décidé, jeudi en Conseil des ministres, de construire quatre centrales solaires photovoltaïques d’une puissance totale de 50 MW dans quatre communes du Bénin, à savoir Bohicon, Parakou, Djougou et Natitingou.Selon le communiqué du Conseil des ministres, « ce projet s’exécute en application du Plan Directeur du secteur de l’Energie mis en place par le gouvernement et intervient dans le cadre du Programme Millenium Challenge Account II ». Ledit projet, poursuit notre source, sera exécuté en mode Partenariat Public-Privé et va non seulement permettre de renforcer l’offre énergétique des localités concernées, mais aussi améliorer considérablement les services aux populations.

Les quatre centrales solaires photovoltaïques sont d’une puissance totale de 50 MW et sont réparties comme suit : Bohicon (15 MW), Parakou (15 MW), Djougou (10 MW) et Natitingou (10 MW).

Par ailleurs, le gouvernement a autorisé « la mise en place d’une commission ad hoc pour conduire le processus de sélection des producteurs indépendants d’électricité ».

BGFIBank élue meilleure banque de la zone CEMAC

BGFIBank a été nominée, lors de l’« African Banker Awards », meilleure banque de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) en 2018 grâce à un total de bilan de 3 137 milliards de FCFA, rapporte un communiqué de l’institution financière reçu jeudi à APA.

Ainsi, « pour la troisième année consécutive, BGFIBank conserve son titre de meilleure Banque régionale d’Afrique Centrale, une position qu’elle devrait conforter dans les années à venir, en accélérant le développement du groupe, via une stratégie de croissance organique », a annoncé son Président-directeur général Henri-Claude Oyima.

Cette stratégie de développement sera axée sur la maîtrise des coûts, le développement des parts de marché avec de nouveaux produits et services, mais également la croissance externe, a indiqué M. Oyima.

Dans cette perspective de croissance, le PDG avait confirmé  que la banque est à l’affût de toute opportunité de rachat d’autres banques par son groupe.

En dépit « d’un contexte économique contrasté et un environnement juridique et réglementaire de plus en plus exigeant », au cours de l’exercice 2018, le Groupe BGFIBank a « su maintenir ses acquis », avec une croissance maîtrisée et rentable et un total de Bilan de 3 137 milliards FCFA, soit une augmentation de 5% par rapport à l’exercice 2017, a-t-il fait remarquer.

Dans le même temps, le Groupe, présent dans 10 pays en Afrique à travers des filiales bancaires, « est fortement engagé à contribuer au dynamisme économique dans ses pays d’implantation en participant au renforcement constant de l’inclusion bancaire sur le continent » précise le communiqué.

Le groupe a également poursuivi ses efforts de renforcement des fonds propres avec une situation nette de 375 milliards FCFA, ce qui représente une augmentation de 7% par rapport à l’année dernière.

La banque dont le siège se trouve à Libreville, au Gabon, poursuit son implantation à travers l’Afrique et en Europe notamment, « mondialisation oblige, elle accompagne, par ailleurs, ses clients partout dans le monde ».

 

Kenya Airways lance des vols à destination de Rome et Genève

Kenya Airways a annoncé, jeudi à Nairobi, le lancement de vols à destination de Rome (Italie) et Genève (Suisse) qui vont porter à cinq les destinations européennes de la compagnie aérienne après Amsterdam (Pays-Bas), Londres (Angleterre) et Paris (France).« Ces nouvelles liaisons joueront un rôle important dans la multiplication des opportunités commerciales et touristiques et dans le renforcement de Nairobi en tant que principale plaque tournante des affaires. Avec cinq destinations européennes et 55 destinations mondiales à partir de Nairobi, Kenya Airways offre à l’Afrique la meilleure connectivité avec le reste du monde et vice-versa », a déclaré Sebastian Mikosz, le Directeur Général de la compagnie.

A en croire M. Mikosz, l’introduction de ces liaisons s’inscrit dans la stratégie d’expansion de la compagnie aérienne qui vise à accroître sa part de marché, ses revenus pour se redresser financièrement. Kenya Airways fera les nouvelles liaisons quatre fois par semaine avec son avion phare, le Boeing 787-8 Dreamliner.

L’Italie est l’une des principales destinations des Kenyans pour les voyages d’affaires. Du côté italien, 65.000 touristes ont visité en 2018 ce pays de l’Afrique de l’est. Dans le cadre de la stratégie visant à capturer ces voyageurs et à stimuler le tourisme, Kenya Airways a lancé, cette semaine, des vols directs entre Nairobi et Malindi, principale destination de la plupart des touristes italiens et abritant également une grande partie de la communauté italienne au Kenya.

Kenya Airways a également finalisé un accord de partage de code avec Alitalia, le partenaire italien de SkyTeam afin d’améliorer la connectivité sur cette liaison et d’offrir davantage d’options aux passagers en Italie et en Afrique.

Kenya Airways a été élue meilleure compagnie aérienne africaine en classe affaires pour la sixième fois de suite. Elle est actuellement, selon le classement des World Travel Awards de cette année, la première compagnie aérienne africaine en classe économique.

Le Sénégal reste un pays à revenu intermédiaire (Communiqué)

Le ministère sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération (MEPC), dans un communiqué parvenu jeudi à APA, informe que le Sénégal « est et reste » un pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure, c’est-à-dire un pays ayant un revenu national brut (RNB) par habitant supérieur à 995 dollars.Cette mise au point fait suite à la publication, hier, dans le journal « L’Observateur » d’une information faisant état d’un reclassement du Sénégal de la catégorie de « pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure » à celle de « pays à faible revenu ». 

Selon le ministère, « L’Observateur », en s’appuyant sur une publication de la Banque mondiale sur les perspectives économiques mondiales « a fourni une information incomplète » parce que le document en question mentionne le reclassement des pays entre 2016 et 2019, sur la base des données de 2016. 

Et d’ailleurs, souligne le MEPC, en tenant compte des taux de croissance soutenus enregistrés par le Sénégal sur la période de mise en œuvre du PSE (moyenne annuelle de 6,6%), le RNB par habitant du Sénégal dépasse 1200 dollars depuis 2014, quelle que soit la méthode de calcul utilisée, et qu’il se situe actuellement à 1240 dollars.

La classification de la Banque mondiale sera actualisée le 1er juillet 2019 conformément aux règles en vigueur dans cette institution.