Une conférence africaine sur l’ITIE s’ouvre à Dakar le 31 octobre

Le Secrétariat International de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) et le Gouvernement du Sénégal, organisent du 31 octobre au 02 novembre 2018 à Dakar, une conférence africaine sur la divulgation de l’identité des propriétaires réels des entreprises minières, pétrolières et gazières, a appris APA lundi de source officielle.Axée sur le thème « Révéler les bénéficiaires effectifs des entreprises extractives en Afrique » et présidée par le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall, cette conférence, explique l’ITIE-Sénégal dans un communiqué de presse, « réunira plus de 200 sommités, représentant les Gouvernements, les Organisations de la société civile, les Entreprises extractives et les Partenaires techniques et financiers, des 24 pays d’Afrique qui mettent en œuvre la Norme ITIE ».

Elle permettra aux participants d’engager des « réflexions stratégiques » sur les mesures à mettre en application pour « prévenir l’évasion fiscale, atténuer les flux financiers illicites et augmenter les revenus tirés des activités d’extraction, grâce à la divulgation systématique des identités des propriétaires réels des entreprises extractives ».

La conférence accordera également une « attention particulière » à la valorisation des meilleures pratiques et des progrès réalisés par les 24 pays d’Afrique dans la divulgation des propriétaires réels des entreprises extractives.

En prélude à cette conférence, le Conseil d’Administration de l’ITIE Internationale tiendra, par ailleurs, « pour la première fois en Afrique », précisément dans la capitale sénégalaise, sa 41ème réunion du 29 au 30 octobre 2018.

Ainsi, les membres du Conseil d’Administration de l’ITIE « évalueront les progrès accomplis » par l’Afghanistan, l’Éthiopie, la Papouasie-Nouvelle-Guinée et le Nigéria en matière d’exécution des exigences de la Norme ITIE pour laquelle, d’ailleurs, elle « a reconnu le Sénégal comme pays ayant accompli des progrès satisfaisants » dans ce sens, faisant « conforter et magnifier » en outre « le choix » de la tenue de cette 41ème réunion de l’ITIE à Dakar.

Burkina: 4 milliards FCFA de la BIDC pour une usine de transformation des fruits

La Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC) a accordé au Burkina Faso un prêt de 8,12 millions de dollars US, soit environ 4 milliards 60 millions de francs CFA pour la construction de l’usine de transformation des fruits et légumes de Loumbila, au nord-est de Ouagadougou, a appris APA lundi auprès du ministère de l’Economie et des Finances.L’accord a été signé vendredi dernier par la ministre de l’Economie, des Finances et du Développement (MINEFID), Hadizatou Rosine Coulibaly/Sori et le président de la BIDC, Bachir Mamman Ifo.

«Signé en présence du ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Harouna Kaboré, cet accord de prêt est un financement complémentaire destiné à achever les travaux de construction de l’usine de transformation des fruits et légumes de Loumbila», précise un communiqué du MINEFID.

Le prêt de la BIDC servira à acquérir des équipements complémentaires de production en vue d’autonomiser certaines opérations de l’usine concernée.

L’enveloppe devrait aussi permettre d’installer des centres de prétraitement de la tomate sur les sites de production afin de réduire les pertes liées au transport et de créer des emplois industriels locaux et d’achever les travaux du génie civil.

Il s’agit d’un financement additionnel qui porte la contribution globale de la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC) sur ce projet  à 23, 272 millions de dollars US, soit environ 11 milliards 586 millions de F CFA.

Ce nouvel engagement porte à un total de 126 millions d’unités de compte, soit environ 100 milliards de francs CFA, l’ensemble des engagements de la BIDC au Burkina Faso.

Vers la réorganisation du transport ferroviaire au Cameroun

La Cameroon Railways (CAMRAIL), concessionnaire du transport ferroviaire dans le pays, procédera à la réorganisation et au renforcement de ses activités à travers la mise en service des nouvelles locomotives, selon Pascal Miny, son Directeur général.Les nouvelles voitures devraient être opérationnelles avant la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019 qu’abritera le Cameroun, a précisé M. Miny qui s’exprimait samedi à Douala, lors d’une cérémonie en prélude à la commémoration ce dimanche le 21 octobre 2018, du deuxième anniversaire de l’accident ferroviaire d’Eseka ayant officiellement fait 79 morts et 600 blessés.

« L’organisation de cette cérémonie de communion avec les orphelins de l’accident d’Eseka est un accompagnement pour marquer notre solidarité à ces enfants qui, au-delà des autres aspects liés aux indemnisations des ayants droits, ont reçu des bons scolaires afin de poursuivre leurs études », a déclaré Pascal Miny.

Au total, 88 orphelins des victimes de la catastrophe ferroviaire ont reçu l’appui des responsables de CAMRAIL lors des cérémonies qui ont respectivement eu lieu dans les villes de Douala, Yaoundé et Ngaoundéré.

Par rapport à cet accident ferroviaire, la justice camerounaise a rendu son verdict le 26 septembre 2018, condamnant CAMRAIL « pour homicide, blessures involontaires et activités dangereuses ».

Une décision prise en « l’absence de toute expertise qualifiée et compétente », selon CAMRAIL qui a interjeté appel de la décision du Tribunal de première instance (TPI) d’Eséka.

Sénégal : hausse des débarquements de marchandises au Port de Dakar

Les débarquements de marchandises au Port autonome de Dakar (PAD) ont enregistré une hausse de 11% au terme des huit premiers mois de 2018 comparés à la même période de l’année 2018, a appris samedi APA auprès de l’entreprise portuaire.Ces débarquements se sont établis à 10,022 millions de tonnes contre 9,301 millions de tonnes durant les huit premiers mois de 2017, soit un accroissement de 991.000 tonnes.

Cette hausse est due essentiellement aux hydrocarbures raffinés dont les débarquements ont progressé de 37,2% à 828.600 tonnes contre 604.000 tonnes en 2017. Les marchandises diverses (plus 12,6%) ont également contribué au relèvement des débarquements de marchandises avec 8,379 millions de tonnes contre 7,443 millions de tonnes en 2017. En revanche, les débarquements de pétrole brut ont régressé de 23,8% à 611.700 tonnes.

Quant aux embarquements de marchandises, ils ont enregistré une légère progression de 1,3% à 3,246.200 tonnes contre 3.203.700 tonnes à fin août 2017. Cette situation est occasionnée par les marchandises diverses dont les embarquements ont évolué de 2,2% à 2,607.200 tonnes.

Les phosphates (plus 0,8%) ont, dans une moindre mesure, contribué à la progression des embarquements de marchandises au niveau du Port de Dakar, passant de 459.300 tonnes en 2017 à 463.000 tonnes à fin août 2018.

De leur coté, les produits de la mer se sont contractés de 9,6% avec une réalisation de 176.000 tonnes contre 194.600 tonnes à fin août 2017.

Vers une relance de la filière anacarde au Cameroun

Le ministère de l’Agriculture et du Développement rural (MINADER), dans un communiqué dont APA a obtenu copie samedi, annoncé la relance de la filière anacarde dans le cadre du Programme d’appui au développement rural (PADER) avec l’appui de la coopération allemande (GIZ) qui envisage d’accompagner cette filière à travers un co-financement du 11e Fonds européen de développement (FED).Les résultats d’une étude relative au développement des chaines de valeurs de cette culture à fort potentiel socio-économique ont fait l’objet d’une présentation au cours d’un atelier de restitution alors que le pays est en plein dans la diversification du secteur agricole.

Malgré un potentiel estimé à des millions d’hectares, le Cameroun n’a qu’une production annuelle de 108 tonnes d’anacarde ou noix de cajou, selon le PADER.

« Pourtant, souligne-t-il, l’amende et la pomme qui en sortent sont très prisées pour la consommation directe et même pour l’industrie cosmétique et la pâtisserie ».

Les experts du GIZ ont présenté les différentes étapes du processus de formulation de la stratégie de développement de la filière, de son diagnostic et le document de stratégie.

D’après des études, la mise en œuvre de la stratégie de développement va permettre d’améliorer les compétences de milliers de personnes et aider à la création de 151 650 emplois autour de la filière.

A l’horizon 2023, la production devrait générer un chiffre d’affaires annuel de 5,5 milliards de francs CFA.

UEMOA : amélioration de 44 milliards FCFA de la liquidité bancaire

Au cours du mois d’août 2018, la liquidité propre des banques de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) s’est améliorée de 43,8 milliards FCFA (environ 74,460 millions de dollars), a informé samedi la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Selon l’institut d’émission, cette amélioration est en lien avec l’incidence positive des versements des billets effectués au guichets des banques (34,4 milliards FCFA) et du solde des opérations avec les Etats (240 milliards FCFA ). Le solde des transferts qui est ressorti à moins 161,7 milliards FCFA a toutefois contribué à atténuer la liquidité propre des banques.

« Dans ce contexte marqué par une amélioration de leur trésorerie propre, souligne la Banque Centrale, les banques ont accru légèrement leur refinancement auprès de la BCEAO de 40,3 milliards FCFA ».

L’analyse de la mise en œuvre  du dispositif des réserves obligatoires, au terme de la période de constitution échue le 15 août 2018, fait apparaître une situation excédentaire pour les banques de l’UEMOA par rapport aux réserves requises. Les réserves libres des banques, évaluées sur la période, sont ressorties à 1.035,1 milliards FCFA, soit 158,3% des réserves requises, en baisse de 23,2 points de pourcentage par rapport à juin 2018. 

Le Burkina recherche 75 milliards FCFA sur le marché de l’UEMOA

Le trésor public du Burkina Faso émet depuis jeudi, sur le marché financier de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), un emprunt obligataire par appel public à l’épargne dénommé « TPBF 6,50% 2018-2025 », en vue de mobiliser 75 milliards de FCFA (environ 127,500 millions de dollars), a appris APA vendredi auprès de la société de gestion et d’intermédiation (SGI) CGF Bourse basée à Dakar.Cette levée de fonds est destinée, principalement, au financement des projets porteurs de croissance inscrits dans le Plan national de développement économique et social (PNDES) du Burkina Faso.

La maturité ou durée de l’emprunt est de 7 ans, dont 2 ans de différé pour le remboursement du capital.

Quant à la valeur nominale unitaire des titres émis, elle est fixée à 10.000 FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar). Un taux d’intérêt de 6,50% par an (net d’impôts pour les résidents au Burkina) est assuré aux à tous les investisseurs, institutionnels et personnes physiques, résidents ou non dans l’espace UEMOA.

Les intérêts sont payés semestriellement à partir de la date de jouissance des titres fixée dans les cinq jours suivant la date de clôture des souscriptions. Celles-ci se poursuivront jusqu’au 8 novembre 2018.

Concernant le remboursement du capital, il se fera par amortissement constant semestriel après deux ans de différé, à raison du dixième du capital.

Casablanca Finance City signe un protocole d’accord avec une banque chinoise

Casablanca Finance City (CFC) a signé un protocole d’accord avec Lujiazui Financial City Authority, un établissement chargé du développement du district financier de Shanghai, annonce un communiqué.Il s’agit du deuxième partenariat signé par CFC avec un centre financier chinois. Le premier protocole d’accord a été signé en mai 2018 avec la place financière de Pékin (Beijing).

Le mémorandum d’entente a pour objectif d’établir les bases d’une coopération durable entre les deux parties, en favorisant notamment le développement et le partage des meilleures pratiques et connaissances dans le domaine de la finance verte et durable.

Le protocole d’accord vise également à faciliter l’échange d’informations et d’expertises. Il ambitionne par ailleurs de développer entre les deux parties l’organisation de programmes d’éducation, de formation et de recherche ainsi que des activités communes de publications et d’échanges de délégations.

Sénégal : progression de 0,7% de l’Indice Harmonisé des Prix à la Consommation

L’Indice Harmonisé des Prix à la Consommation du mois de septembre 2018 a progressé de 0,7% grâce principalement au renchérissement des services de « communication » et des « produits alimentaires et boissons non alcoolisées » informe l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) visité vendredi à APA.Dans cette publication intitulée « Indice Harmonisé des Prix à la Consommation pour les pays de l’UEMOA », l’ANSD informe que les prix des services de « communication » ont enregistré une majoration de 4,4%, consécutive à celle des prix de la communication téléphonique (+5,1%).

Cette situation provient d’une réduction des offres de bonus de crédits après leur regain en période de fêtes de Tabaski. En comparaison à leur niveau de septembre 2017, les prix ont chuté de 2,7%, précise l’ANSD.

Les prix des « produits alimentaires et boissons non alcoolisées » ont augmenté de 1,4% en rythme mensuel. Cette évolution est principalement due à la flambée des prix des agrumes (+21,3%), des tubercules et plantains (+17,6%), des légumes frais en fruits ou racines (+16,8%), des légumes frais en feuilles (+12,8%), ainsi que de la viande de bœuf (+4,3%).

La chute de l’offre de ces produits explique cette tendance haussière. Toutefois, la baisse des prix des produits, tels que les farines, semoules et gruaux (-4,1%), la viande de mouton (-3,6%) et les poissons frais (-1,9%) ont amoindri la tendance haussière. En variation annuelle, les prix de la fonction ont été majorés de 2,1%.

Les « boissons alcoolisées, tabacs et stupéfiants » se sont renchéris de 0,3% en septembre 2018, en liaison avec la progression des prix des tabacs et stupéfiants (+0,5%), en dépit de la baisse de ceux de la bière (-0,8%). En variation annuelle, ils se sont accrus de 7,4%.

Les prix des « biens et services divers » se sont bonifiés de 0,2% au cours de la période sous revue, en rapport avec la hausse de ceux des services des salons de coiffure et instituts de soins et de beauté (+0,7%) et des autres effets personnels (+0,6%). Comparés à la période correspondante en 2017, ils ont augmenté de 0,3%.

Les prix des services de « santé » ont progressé de 0,2%, sous l’effet d’une augmentation de ceux des médicaments traditionnels (+ 2,1%). En variation annuelle, ils ont fléchi de 0,4%.

Les prix des services de « logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles » ont rebondi de 0,1%, en liaison avec la progression de ceux des produits pour l’entretien et réparation courante (+0,5%). En variation annuelle, ils ont progressé de 0,7%.

Les prix des biens et services de « loisirs et culture » ont augmenté modérément de 0,1%, à la suite d’un relèvement de ceux des produits pour jardins, plantes et fleurs, animaux de compagnie et articles connexes (+0,6%). En variation annuelle, ils se sont accrus de 3,1%.

Les prix des services de « l’enseignement » et de « transports » sont restés stables en rythme mensuel. En variation annuelle, ils ont augmenté respectivement de 0,6% et 0,3%.

Les prix des « meubles, articles de ménage et entretien courant du foyer », des « articles d’habillement et chaussures » et des services de « restaurants et hôtels » sont également restés inchangés en rythme mensuel. Comparés à la période correspondante en 2017, ils se sont repliés respectivement de 0,1%, 0,8% et 0,1%.

L’inflation sous-jacente s’est appréciée de 0,4% en rythme mensuel et de 0,5% en variation annuelle. Les prix des produits locaux et importés ont progressé respectivement de 1,0% et 0,1%. En variation annuelle, les prix des produits locaux ont été majorés de 1,4%, tandis que ceux des produits importés se sont repliés de 0,5%.

En variation annuelle, les prix à la consommation ont augmenté de 0,9%. Le taux d’inflation annuel moyen s’est établi à +0,3%.

L’ouverture du capital de la BNI et de la CNCE vise à « renforcer leurs fonds propres » (Expert)

L’ouverture du capital de la Banque nationale d’investissement (BNI) et de la Caisse nationale des chèques et d’épargne (CNCE), deux établissements bancaires publics ivoiriens, vise à « renforcer leurs fonds propres », selon un analyste financier.La décision d’ouverture du capital, par l’Etat ivoirien, a pour but de « renforcer leurs fonds propres » eu égard aux normes de Bâle, a dit à APA un analyste financier ivoirien, qui a requis l’anonymat, indiquant que cela permet à ces établissements d’avoir « un capital en prévention ».

L’ouverture du capital de ces banques, annoncée mercredi à l’issue du Conseil des ministres, devrait, selon le porte-parole du gouvernement, Sidi Touré, « permettre de porter les fonds au niveau réglementaire de 10 milliards Fcfa grâce à une émission d’actions nouvelles ».

Il a fait observer que «cela sera une augmentation de 10 milliards de Fcfa », sans autres précisions. Une démarche qui devrait permettre à ces établissements bancaires de soutenir davantage les investissements publics et privés, un levier important de la croissance économique.  

La BNI dispose,  elle, d’un capital social de 20 milliards Fcfa. Ce capital représente le double du niveau réglementation bancaire au sein de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). Avec une augmentation de 10 milliards Fcfa, le tiers du capital devrait être détenu par de nouveaux actionnaires. 

Selon un rapport de la Banque mondiale, quelques problèmes existent au niveau de la CNCE. « Placée sous administration provisoire depuis 2015, (ces problèmes) demeurent car ses fonds propres restent négatifs en dépit des 35 milliards de Fcfa injectés par le gouvernement en 2016 ». 

« Le gouvernement devrait rapidement trouver une solution pour la CNCE qui représente un risque budgétaire notamment avec la mise en œuvre du plan de restructuration et de capitalisation récemment adopté », avait recommandé l’année dernière la Banque mondiale.

« Compte tenu du caractère stratégique de ces établissements nationaux de crédit dans le cadre de la mise en œuvre de la politique économique de l’Etat, il a été retenu de réserver cette ouverture de capital à des structures en relation avec le secteur public », a fait savoir le porte-parole du gouvernement.

Cette opération, mentionne-t-il, « permettra par ailleurs pour le cas spécifique de la CNCE (Caisse nationale des chèques et d’épargne), de renforcer le plan de restructuration en cours pour le rétablissement de l’équilibre financier de cette banque ».

Le gouvernement ivoirien a entamé depuis quelques années le processus de cession de ses parts dans des établissements bancaires. Début juillet 2017, l’Etat a cédé 841.500 actions représentant 10% de ses actions dans le capital de Nsia Banque sur le marché boursier régional (Brvm).     

L’Etat ivoirien a par ailleurs engagé la privatisation de Versus Banks (publique). La banque d’affaires Rothschild & Cie, l’un des plus grands acteurs de la fusion-acquisition en France, a obtenu un mandat pour la cession des actifs.  

Le marché financier ivoirien a connu en 2016 une progression grâce à l’extension des crédits octroyés au secteur privé et public, mais certains signes de fragilité sont apparus. Fin 2016, sept banques sur 23, représentant 4% des actifs du système, n’observaient pas le ratio minimum de fonds propres, selon la Banque mondiale. 

Avec l’introduction des normes de Bâle ll et lll, les banques ont désormais l’obligation de couvrir en plus du risque de crédit, les risques de marché, les risques opérationnels et de liquidité. Les banques devraient renforcer leurs fonds propres pour respecter le seuil de concentration de risques qui ne doit pas dépasser 75% (ratio Bceao).    

La Sénégalaise Aïchatou Agne Pouye intègre le CA d’Ecobank

L’ancienne ministre des PME et du Commerce du Sénégal, Aïchatou Agne Pouye est coptée dans le conseil d’administration d’Ecobank, a annoncé vendredi Ecobank Transnational Incorporated (ETI), maison mère du groupe Ecobank.« Mme Aïchatou Agne Pouye est une professionnelle sénégalaise dotée de plus de 30 ans d’expérience dans le secteur privé, l’administration publique et les organisations internationales », informe Ecobank dans un communiqué dont APA a obtenu copie.

Aïchatou Agne Pouye est titulaire d’un diplôme de troisième cycle spécialisé en gestion et administration des affaires de l’Institut d’administration des entreprises (IAE) de Caen, en France, d’un BSC et d’un MSC en sciences économiques de l’Université de Paris 9 Dauphine (France).

Elle a occupé des postes de direction dans de nombreuses organisations aussi bien au sein du secteur privé que du secteur public, où elle a démontré de solides compétences dans des domaines tels que la gestion des personnes, l’audit et la gestion d’entreprise, la commercialisation des services bancaires, l’accès au financement pour les PME, les négociations commerciales internationales et la TRTA (assistance technique liée au commerce).

En 1984, elle débute sa carrière chez Ernst and Young International, à Dakar, au Sénégal, où elle a travaillé en tant qu’auditeur externe. En octobre 1990, elle a rejoint Citibank où elle a passé 10 ans en tant que vice-présidente résidente, vice-présidente de groupe et membre du comité de direction de la banque.

En juillet 2000, Mme Pouye a rejoint le secteur public en tant qu’administratrice générale du Fonds de promotion économique (FPE), un fonds de refinancement créé par la Banque africaine de développement et le gouvernement sénégalais pour financer des PME et des microprojets.

De mai 2001 à avril 2004, elle a rejoint le gouvernement du Sénégal en tant que ministre des PME et du Commerce, puis ministre du Commerce, pour un mandat cumulé de cinq ans.

En août 2006, elle donne une orientation internationale à sa carrière en occupant le poste de Directrice de la Division des affaires et du soutien international et de la Division du marketing du Centre du commerce international (ITC), une agence des Nations Unies et de l’OMC où elle a travaillé jusqu’en décembre 2017.

La Turquie, premier investisseur étranger au Mozambique

Le service de Promotion de l’investissement et des exportations du Mozambique (APIEX) a déclaré, vendredi, que le volume des Investissements étrangers directs (IED) dans ce pays d’Afrique australe s’élevait à 193,1 millions de dollars à la fin du premier semestre 2018, la Turquie occupant la tête du peloton.« Les investisseurs turcs ont injecté plus de 70 millions de dollars au Mozambique entre janvier et juin de cette année, se classant comme premiers investisseurs étrangers dans le pays au cours de la période considérée », a déclaré l’APIEX dans un communiqué.

Il a indiqué que les transports, les communications, l’industrie et la construction sont les principaux secteurs qui ont reçu le plus d’investissements turcs au cours des six premiers mois de 2018.

La majorité des projets ont été réalisés dans la province de Maputo.

La Chine arrive en deuxième position, suivie de l’ile Maurice et du Portugal.

Le continent africain a enregistré la plus grande part des 10 plus grands investisseurs étrangers au Mozambique au cours du premier semestre 2018, représentés par le Kenya, l’Afrique du Sud, l’île Maurice, le Zimbabwe et le Botswana.

CEMAC : fortunes diverses dans la mise en œuvre des critères de convergence

La Banque de France, dans un rapport sur le programme des réformes économiques et financières de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale (CEMAC), relève « des fortunes diverses » dans la mise en œuvre des critères de convergence mises en place dans le cadre de la surveillance multilatérale des politiques macroéconomiques sous régionales.Ce rapport dont APA a eu copie vendredi, souligne que la révision du cadre de surveillance multilatérale des politiques macroéconomiques en janvier 2017 n’a pas produit les résultats escomptés.

A titre d’exemple, le critère portant sur les arriérés de paiement n’a été respecté par aucun Etat membre là où celui afférent au solde budgétaire a été respecté par quatre pays, à savoir la Centrafrique, le Congo, la Guinée équatoriale et le Tchad, signale le document.

S’agissant du critère d’inflation, le rapport souligne qu’il a été respecté par tous les Etats, sauf la République Centrafricaine, tout comme celui de l’endettement mais à l’exception du Congo.

Les critères de convergences portaient sur le solde budgétaire qui doit être supérieur à – 1,5% du PIB, la dette publique pour un plafond de 70%, le taux d’inflation en dessous de la norme communautaire de 3% et les arriérés sur la dette publique.

Les cinq pays membres de la CEMAC sont le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon et le Tchad.

La Côte d’Ivoire se dote d’une plateforme unique des services de l’investisseur

Le ministre de l’Economie et des finances, Adama Koné, représentant le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, a procédé, jeudi, au lancement officiel de la plateforme unique des services de l’investisseur dénommée « 225invest Côte d’Ivoire ».Le projet piloté par le Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI), est « un portail numérique qui fédère l’ensemble des services administratifs dématérialisés » du pays, a expliqué le Directeur général Emmanuel Essis Esmel, par ailleurs, Secrétaire d’État auprès du Premier ministre chargé de la promotion du secteur privé.

Il s’agit «des formalités d’entreprise, les licences et permis d’affaires, les formalités foncières, l’enregistrement  des actes et décisions de justice, le raccordement à l’électricité, les ventes aux enchères», a cité M.Essis soulignant qu’à terme « 225invest Côte d’Ivoire se veut être le seul point d’interaction entre les usagers et l’administration». 

Outre ces services, « 225invest Côte d’Ivoire » fédère, également, des services en lien dont « la déclaration et paiement des impôts, la déclaration des cotisations sociales, le guichet unique du commerce extérieur, la Poste de Côte d’Ivoire, l’open Data Côte d’ivoire… », a ajouté Essis Esmel.

Pour le ministre de l’Economie et des finances, Adama Koné, « cette réforme vient révolutionner l’environnement des affaires en offrant à tous les investisseurs nationaux et ceux de l’extérieur, u outil dynamique, simple à utiliser et sécurisé pour accomplir rapidement les formalités de leurs entreprises sans se déplacer ».

Ce qui a fait dire au ministre Adama Koné que « la réalisation de ce portail devrait, également, bouleverser le classement de la Côte d’Ivoire au niveau du rapport Doing Business de la Banque mondiale » rappelant que « notre pays a été classé deux de suite 2014 et 2015 parmi les dix pays réformateurs du monde passant de la 177è place en 2013 à la 132è place en 2018 ».

Le nouveau portail qui est une innovation majeure pour redynamiser l’environnement des affaires en Côte d’Ivoire est accessible à www.225invest.ci.

Sénégal : Hausse de 375 milliards FCFA des actifs extérieurs des banques

Les actifs extérieurs nets des institutions de dépôts du Sénégal ont enregistré une augmentation de 375 milliards FCFA (environ 637,500 millions de dollars) en juillet 2018 comparés à la même période de l’année 2017, a annoncé jeudi la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Ces actifs sont passés de 1458,30 milliards FCFA en juillet 2017 à 1833,30 milliards FCFA un an plus tard (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar). Cette hausse est occasionnée principalement par la BCEAO qui a vu sa position extérieure nette progresser de 33,1% à 1341,10 milliards FCFA. A contrario, la position des banques primaires n’a évolué que de 9,3% à 492,20 milliards FCFA.

Comparés au mois de juin où ils se situaient à 1987,5 milliards FCFA, on note une baisse de 154,1 milliards FCFA de ces actifs extérieurs nets. Cette situation est imputable à la BCEAO dont la position extérieure nette s’est dégradée de 191,2 milliards FCFA. De leur coté, les banques primaires ont enregistré une augmentation de 37 milliards de leurs actifs.

Maroc : Le Conseil de gouvernement adopte le projet de loi de finances 2019

Le Conseil de gouvernement, réuni ce jeudi 18 octobre sous la présidence du Chef du gouvernement, a approuvé les projets et décrets annexes au Projet de loi de finances 2019, a annoncé le ministre le porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi.Il s’agit du projet de loi modifiant et complétant la loi sur le code des assurances, portant sur l’introduction de l’assurance Takaful, a fait savoir El Khalfi dans un communiqué lu à l’issue du Conseil de gouvernement, précisant que ce texte stipule que les banques participatives ont l’exclusivité de présenter des opérations d’assurances Takaful famille, ainsi que les assurances Takaful relatives à l’assistance et au crédit.

Ce projet de loi prévoit également d’introduire l’investissement Takaful parmi les différentes opérations d’assurance, a ajouté El Khalfi.

En outre, le Conseil a adopté le projet de décret relatif à la délégation de pouvoirs au ministre de l’Economie et des Finances, en ce qui concerne les emprunts intérieurs et le recours à tout autre instrument financier, ainsi que le projet de décret portant délégation de pouvoirs au ministre de l’Économie et des finances en matière de financements extérieurs, a-t-il indiqué.

Il s’agit également du projet de décret portant délégation de pouvoirs au ministre de l’Économie et des Finances, visant la conclusion de contrats d’emprunts pour le remboursement de la dette extérieure onéreuse et des accords de couverture de risques de taux d’intérêts et de changes, a-t-il fait savoir, ajoutant qu’un quatrième décret relatif à l’application de la taxe sur la valeur ajoutée a été également adopté.

Le Conseil a également approuvé le cinquième projet de décret relatif aux procédures d’exécution des dépenses programmées dans le cadre du compte d’affectation spéciale intitulé: « Fonds de soutien à l’Initiative nationale pour le développement humain », a ajouté le ministre délégué.

La CEA se veut le premier « think tank » pour l’Afrique (Vera Songwe)

La Commission économique pour l’Afrique (CEA) s’efforce de devenir un groupe de réflexion de premier plan sur lequel l’Afrique peut compter pour relever certains de ses défis sociaux, économiques et environnementaux, a déclaré jeudi à Addis-Abeba, sa secrétaire exécutive, Vera Songwe.S’exprimant lors d’une réunion de représentants permanents africains basés à Addis-Abeba, Mme Songwe a déclaré que la plupart des pays africains étaient confrontés à des problèmes similaires dans un contexte mondial de plus en plus difficile.

La CEA, travaillant avec les États membres à travers l’application pratique des recherches de qualité et de preuves issues de ses travaux, peut proposer des solutions dans l’optique d’accélérer la réalisation de l’Agenda 2063 de l’Union africaine et de l’Agenda 2030 des Nations unies, a déclaré Songwe.

«La CEA devrait être votre le meilleur conseiller politique. Et si nous n’avons pas les connaissances requises en interne, nous avons la capacité de vous mettre en contact avec les meilleurs experts à travers le monde », a-t-elle déclaré aux ambassadeurs.

« Nous souhaitons être vos partenaires dans la construction d’une Afrique prospère et stable », a ajouté Mme Songwe.

Elle a par ailleurs partagé avec les ambassadeurs les nouvelles orientations stratégiques de la CEA, notamment la mise en place de solutions vers le développement durable et pour l’accélération de la diversification économique ainsi que l’industrialisation de l’Afrique.

Mme Songwe a déclaré que l’Accord de libre-échange continental africain (ZLECA) donnera un élan nouveau au continent en termes notamment de « dépassement des frontières et des autres facteurs de blocages des échanges intra-africains. »

Ouverture à Abidjan d’un atelier sur les solutions de financement pour un cacao durable

Un atelier sur les solutions de financement pour une production de cacao durable en Côte d’Ivoire, premier producteur mondial, s’est ouvert jeudi à Abidjan, en présence des acteurs du secteur financier, de l’agroforesterie et de la société civile.Cet atelier qui se déroule du 18 au 19 octobre 2018, vise la mise en place d’un cadre de dialogue en vue de trouver des financements innovants pour une filière cacao durable, et à promouvoir la production d’un cacao zéro-déforestation en Côte d’Ivoire.

Le cacao ivoirien a connu une progression ces dernières années avec une extension des surfaces cultivées pour compenser une fertilité décroissante des sols. Et ce, aux dépens de la forêt. Le couvert forestier du pays, estimé à 16 millions d’hectares en début du XXe siècle, est passé à 3,4 millions en 2015.

Si la  Côte d’Ivoire n’y prend garde, le pays risque de connaître la disparition des derniers blocs forestiers et compromettre ses objectifs de développement dans le secteur agricole, pilier important de l’économie, a dit le ministre de l’environnement et du développement durable, Joseph Seka Seka. 

Pour lui, « il faut restaurer les forêts du pays pour lutter contre les changements climatiques, indus par les effets de gaz à effet de serre ». Un élan dans lequel l’Etat ivoirien s’est engagé à travers le Projet Redd+ visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre issues de la déforestation et de la dégradation des forêts.

Dans la mise en œuvre du mécanisme Redd+, la Côte d’Ivoire bénéficie de l’appui de plusieurs partenaires, dont l’ONU Environnement et l’Union européenne (UE). Une étude menée révèle que la mise à l’échelle des modèles de production de cacao durable nécessite des solutions économiques qui soutiennent les nouvelles approches de la chaîne de production.

Au cours de cet atelier, les participants discuteront de modèles de financement, notamment le financement de La chaîne de valeur, le financement bancaire, le financement des investisseurs, puis de la valorisation de la perception erronée du risque.

La cacaoculture zéro-déforestation, selon les objectifs et les principes établis par le programme Redd+ Côte d’Ivoire, met l’accent à travers ses approches sur l’impact social pour les petits producteurs dont beaucoup d’entre eux, dépendent exclusivement de cette spéculation pour vivre.

Etant les premiers tributaires de la volatilité des marchés, les solutions de financements pour la production durable de cacao devraient permettre de soutenir les paysans, a indiqué Jonathan Gheyssens, représentant de UN Environnement, pour qui cela est un levier de croissance et de développement vert pour le pays.

Représentant le président de l’Association des professionnels de banques et établissements financiers de Côte d’Ivoire (APBF-CI), Daouda Coulibaly, vice-président de l’organisation, a assuré que le secteur bancaire va « prendre toute sa part » dans cette nouvelle politique de protection des forêts.

Cet atelier est la première étape d’un cadre de dialogue organisé par la Facilité Redd+ de l’UE (UE-REDD+) et l’ONU Environnement en partenariat avec le Secrétariat permanent Redd+ Côte d’Ivoire, le Conseil café-cacao, le secteur bancaire, le Centre mondial agroforesterie et l’Etat de Côte d’Ivoire.

Suspension de la grève des transporteurs bissau-guinéens

Le gouvernement bissau-guinéen et la Fédération nationale des associations de conducteurs du pays ont signé, mercredi soir, un accord qui a conduit à la suspension du mot d’ordre de grève entamé la veille.Le mémorandum d’accord comprend 19 points, dont la création d’un calendrier national d’opérations communes STOP entre la direction générale des transports routiers et terrestres puis entre la police de transit et la garde nationale. Cela est réalisable une fois par mois, de 06h00 à 14h00 en première instance et de 16h00 à 21h00 en seconde instance.

Dans un délai de 60 jours également, le gouvernement a garanti la présentation d’une dépêche conjointe du ministère des Transports et de la Communication, du ministère de l’Intérieur et du ministère des Travaux publics, définissant ainsi les compétences et les domaines d’intervention des entités de contrôle (DGVTT, PT et GN).

Sur la réduction des points de contrôle dans les deux mois et pendant cette période de mise en œuvre de cet accord, il n’y aura aussi pas d’arrêt des opérations, a garanti le gouvernement à la fédération des transporteurs.

Les termes de la négociation recommandent également au gouvernement de soutenir financièrement la construction du nouvel espace terminal à Bissau.

Cette grève, malgré sa courte durée, avait considérablement freiné les activités de la population du pays.

Par ailleurs, le directeur général des transports routiers et terrestres, Bamba Banjai a déploré les embarras causés par la grève et présenté ses excuses à la population bissau-guinéenne, là où le secrétaire général de la fédération des transporteurs, Mamadu Conté a assuré les populations de la suspension de la grève.

Guinée: vers la fin des travaux du barrage de Souapiti

Les cadres du ministère de l’Energie et de l’Hydraulique accompagnés des représentants des sociétés minières se sont rendus, jeudi, sur les sites d’aménagement des barrages Kaleta et Souapiti pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux de construction du barrage hydroélectrique de Souapiti, dont la fin est annoncée imminente.Lancé en avril 2016, le barrage de Souapiti est un type de barrage en béton au rouleau, d’une hauteur maximale de 120 mètres et d’une longueur de 1150 mètres avec une puissance installée de 450 MW.

Situé à Dubréka, sur le fleuve Konkouré, les travaux du barrage hydroélectrique de Souapiti avancent à grands pas, à en croire Mamadou Tahirou Diallo, conseiller technique du Directeur Général de la Compagnie des Bauxites de Guinée.

« C’est une avancée majeure pour un projet qui vient de démarrer il y a juste quelques années. On a été informé que ce barrage permettra de bonifier le barrage de Kaléta en termes de fonctionnement, c’est-à-dire qu’il pourra augmenter sa capacité de production. Une chose est évidente, c’est que le projet est en évolution et nous avons été très agréablement surpris de voir l’évolution du chantier », a-t-il indiqué.

Pour sa part, le Secrétaire Général du ministère de l’Energie et de l’Hydraulique a précisé que cette visite guidée est la suite logique de l’atelier de présentation de Souapiti-Kaléta aux miniers.

« Après avoir donné toutes les informations liées au barrage de Souapiti, le département a jugé nécessaire de venir avec les miniers sur le site pour permettre à chaque société minière de constater l’évolution des travaux déjà réalisés », a souligné Sékou Sanfina Diakité.

Baisse des exportations du Sénégal vers l’UEMOA en août

Les exportations du Sénégal vers les pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) durant le mois d’août 2018 ont connu une baisse de 10,10 milliards FCFA (environ 17,170 millions de dollars), selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Ces exportations se sont établies à 23,70 milliards FCFA durant la période sous revue contre 33,80 milliards FCFA en juillet 2018, soit une baisse de 29,9% (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

La part des exportations du Sénégal vers les pays de la zone représente 21,9% des exportations totales du Sénégal, soit une hausse de 2,6 points de pourcentage par rapport à juillet 2018.

Par ailleurs, signale la DPEE, la proportion des biens vendus au Mali (principale destination des exportations du Sénégal dans l’UEMOA), est passée de 56,7% à 54,6% sur la période, soit une baisse de 2,1 points de pourcentage.

Le ciment reste le principal produit exporté vers le Mali avec une part de 51,3% contre 38,3% en juillet 2018.

Paiement dette intérieure : le Bénin mobilise 171 milliards de FCFA

Le gouvernement béninois a réalisé la levée de 260 millions d’euros soit 171 milliards de FCFA en vue de réduire le poids de sa dette intérieure, annonce un communiqué du ministère de l’Economie et des Finances dont APA a reçu copie jeudi.Premier financement international auprès d’un investisseur privé, le prêt qui est partiellement garanti par la Banque mondiale à hauteur de 40% du principal, porte une marge d’intérêt inférieur à 3,5% pour une maturité de 12 ans.

Il permettra, entre autres, de renforcer les engagements de l’Etat béninois en matière de dépenses sociales prioritaires inscrites dans le programme d’action du gouvernement ayant cours jusqu’en 2021, ajoute le communiqué.

Selon le communiqué, « La conclusion de cette transaction permet au gouvernement d’améliorer son profil de dette et d’engager le remboursement d’un portefeuille d’emprunts existants à des banques locales ayant une maturité moyenne d’environ 2 ans ».

Un centre de classement du coton d’un coût de 650 millions FCFA offert par l’UE à la Côte d’Ivoire

La Côte d’Ivoire dispose désormais d’un centre de classement du coton en conformité avec les standards internationaux après la remise officielle, jeudi à Bouaké (centre-nord) de cette infrastructure, par l’Ambassadeur de l’Union européenne, Jobst Von Kirchmann en présence du ministre ivoirien de l’Agriculture et du Développement rural, Mamadou Sangafowa Coulibaly.«La réhabilitation de ce centre de classement du coton a coûté 650 millions de F CFA et s’inscrit dans le cadre plus large d’une opération de soutien à la filière coton ainsi qu’à l’économie des régions cotonnières toute entière qui aura vu l’Union européenne mettre en œuvre 46 opérations entre 2002 et 2017 pour un montant cumulé de 45 milliards de F CFA», informe un communiqué de l’Union transmis à APA.

Le centre est doté d’un laboratoire d’analyses technologiques avec des  capacités d’exploitations de «10 000 échantillons/jour, répondant aux normes internationales de luminosité, d’hygrométrie et de température », précise le texte.

Le centre 3C-CI de Bouaké emploie directement 36 personnes et contribue à la création et au maintien de nombreux emplois dans l’ensemble de la filière. Il est déjà fonctionnel depuis 2016 avec des résultats encourageants  enregistrés.

«Ainsi, le taux de coton de Côte d’Ivoire +premier choix+ a progressé d’environ 4 % entre 2016 et 2018, tandis que le taux de +troisième choix+ voyait sa part diminuer à moins de 5 % du total de la production ivoirienne », indique-t-on.

Initié en 2010, ce projet de réhabilitation et d’équipement d’un Centre de Classement Coton de Côte d’Ivoire,  avait pour mission principale de contribuer de manière concrète à restaurer le label du coton ivoirien sur l’échiquier international.

Casablanca accueille le 2e Forum PPP Afrique

La deuxième édition du Forum Partenariats Public Privé (PPP) Afrique se tiendra les 12 et 13 novembre prochain à Casablanca sous le thème « Promouvoir l’agriculture et les technologies de l’information et de la communication (TIC) en Afrique grâce aux Partenariats Public-Privé (PPP) ».Initié par Trainis, leader africain de la formation professionnelle continue,  en partenariat avec le Club PPP MedAfrique et avec le soutien de l’ Agence Marocaine de la Coopération Internationale (AMCI), l’Agence pour le Développement Agricole(ADA), la Fédération Marocaine des Technologies de l’Information, des Télécommunications et de l’Offshoring (Apebi) et la Chambre d’Agriculture de la région Casablanca-Settat, ce forum de haut niveau fait suite à celui tenu en 2017 à Paris, qui a rassemblé plus de 300 cadres et décideurs africains et européens, et constitue une opportunité exceptionnelle pour les investisseurs et les entreprises internationales de mieux s’imprégner de la dynamique enclenchée et des possibilités de partenariats, souligne les organisateurs, dans un communiqué.

Cette deuxième édition du Forum PPP Afrique représente également un cadre unique pour les États de présenter leurs projets de PPP et les opportunités d’investissement afférentes.

Elle permettra de créer un environnement favorisant un dialogue productif entre décideurs et acteurs clés des secteurs publics et privés. Offrant des formations et des visites d’entreprises, cet événement s’inscrit aussi dans une démarche de capitalisation de bonnes pratiques, dont les plus remarquables recevront une distinction (Awards) à l’occasion d’un dîner de gala.

A travers des conférences et panels thématiques, une vingtaine de panelistes et intervenants internationaux s’appliqueront à analyser le rôle des PPP dans la transformation numérique en Afrique, aussi bien en termes d’infrastructures (fibre optique, réseaux mobiles…) qu’en terme d’usages (services publics numériques, e-gouvernement…).

Cet événement apportera également un focus sur la mobilisation du secteur privé par les États Africains pour soutenir la production agricole (réseaux d’irrigation, viabilisation de terres, structures de commercialisation et de transformation…).

Lenissongui, ex-directeur de Cabinet de Bédié nommé PCA de la Lonaci

L’ex-directeur de Cabinet du leader du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Lenissongui Coulibaly, a été nommé Président du Conseil d’administration (PCA) de la Loterie nationale de Côte d’Ivoire (Lonaci), dans un contexte de rupture entre son parti et la coalition au pouvoir.Il a été procédé, au titre du ministère de l’Économie et des finances,  à la « nomination du Président du Conseil d’administration de la Loterie nationale de Côte d’Ivoire  (Lonaci), M. Lenissongui Coulibaly », a annoncé mercredi Sidi Touré, porte-parole du gouvernement, à l’issue du Conseil des ministres. 

Selon le porte-parole du gouvernement ivoirien, « ceci n’est que l’exercice d’une des prérogatives du chef de l’Etat de procéder à la nomination de ses différents représentants dans les différentes institutions de l’Etat » de Côte d’Ivoire.

Une tension existe depuis quelques mois entre le Pdci et ses ex-alliés du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, coalition au pouvoir). Et ce, après la sortie de l’ex-parti unique de la mouvance présidentielle, pour n’avoir pas pu obtenir l’alternance politique.

Dans cette atmosphère, M. Lenissongui Coulibaly, s’était affiché à une réunion de campagne de Siandou Fofana, candidat du Rhdp à Port-Bouët, ce qui a conduit M. Bédié à le décharger de sa fonction de directeur de Cabinet.

M. Lenissongui a été remplacé par Narcisse Ndri, porte-parole du Pdci, qui occupe désormais le poste de directeur de Cabinet. Ce dernier, au cours de ce Conseil des ministres, a été relevé de sa fonction de PCA de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), et remplacé par Kramo Kouassi. 

L’ex-directeur de Cabinet de Bédié, Lenissongui Coulibaly, remplace ainsi M. Adam Kolia, à la présidence du Conseil d’administration de la Lonaci, une société publique.

L’Etat ivoirien ouvre le capital des banques publiques BNI et CNCE

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, a annoncé mercredi l’ouverture du capital de deux banques publiques, notamment la Banque nationale d’investissement (BNI) et la Caisse nationale des caisses d’épargne (CNCE).« L’ouverture du capital devrait permettre de porter les fonds au  niveau réglementaire de 10 milliards Fcfa grâce à une émission d’actions  nouvelles. Donc, ça sera une augmentation de 10 milliards », a dit M.   Sidi à l’issue du Conseil des ministres.   

Il  s’agit de la « mis en conformité de l’actionnariat de la Banque  nationale d’investissement (BNI) et de la Caisse nationale des caisses  d’épargne (CNCE) avec la réglementation bancaire », a -t-il souligné.

L’actionnariat  de la BNI et de la CNCE, dira-t-il, sont ouverts aux acteurs autres que  l’Etat ivoirien à travers des émissions d’actions nouvelles compte tenu  du caractère de ces établissements nationaux et de crédits.  

Cette  ouverture du capital intervient « dans le cadre de la mise en œuvre de  la politique économique de l’Etat », a-t-il fait savoir, ajoutant qu’«  il a été retenu de réserver une ouverture du capital à des structures en  relation avec le secteur public ».

Selon la  réglementation bancaire au sein de l’Union économique et monétaire  ouest-africaine (Uemoa), le niveau minimum du capital d’un établissement  bancaire est de 10 milliards Fcfa. 

Avec  l’iinstruction des normes de Bâle ll et lll, les banques ont désormais  l’obligation de couvrir en plus du risque de crédit, les risques de  marché, les risques opérationnels et de liquidité.  

Sénégal : baisse de 7,396 milliards FCFA des importations de riz

Les importations de riz du Sénégal durant le premier semestre 2018 ont connu une augmentation de 7,396 milliards FCFA (environ 12,573 millions de dollars) comparées à la même période de l’année 2017, a appris APA mercredi auprès de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).Ces importations se sont établies à 14,053 milliards FCFA durant la période sous revue contre 21,449 milliards FCFA en août 2017, soit un repli de 34,50% en valeur relative (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

Comparées au mois de juillet 2018 où elles s’élevaient à 15,616 milliards FCFA, les importations de riz connaissent une progression de 10%.

Maroc: Le 3è Sommet africain du commerce et de l’investissement, les 29 et 30 novembre prochain à Ifrane

Le troisième Sommet africain du commerce et de l’investissement se tiendra les 29 et 30 novembre prochain à Ifrane au Maroc, sous le thème ‘’la croissance durable au service de l’Afrique émergente ».Cette manifestation réunira plus de 200 entrepreneurs et opérateurs du continent africain, investisseurs et acteurs politiques et économiques.

L’édition de cette année porte sur quatre secteurs d’activités à fort potentiel pour le développement économique et social de l’Afrique et qui constituent des enjeux majeurs pour le Continent, indiquent les organisateurs.

Il s’agit de ‘’l’industrialisation, voie sûre pour le développement durable de l’Afrique », des ‘’énergies renouvelables, ou comment exploiter le potentiel infini du continent ? », du ‘’tourisme en Afrique : se préparer pour accueillir 150 millions de touristes en 2030 » et ‘’Infrastructures et logistique, les enjeux majeurs du continent Africain ».

Ce forum, qui mettra à l’honneur deux grandes puissances économiques du continent, qui sont le Rwanda et le Nigeria, et ce, aux côtés du Sénégal et la Côte d’Ivoire, se veut ‘’un espace d’échanges, de débats, de réflexion et de partage, dont l’objectif ultime est de contribuer à la croissance économique du continent et à l’épanouissement de ses citoyens ».

Il prévoit des conférences plénières, des rencontres B to B, des présentations de projets de startups, outre des partenariats Public-Privé.

Le choix de la thématique s’explique par le fait que l’Afrique continue d’enregistrer une forte croissance économique et se positionne parmi les acteurs les plus importants de l’arène économique mondiale, grâce notamment à des mutations démographiques, urbaines et économiques générant de considérables opportunités d’investissement, selon la structure initiatrice de cet événement, l’organisation ‘’Trade+Impact », qui regroupe des femmes entrepreneures d’Afrique, du Moyen Orient et d’Amérique du Nord.

La grande nouveauté de cette année est le ‘’Start Up Corner », un espace dédié aux start-ups africaines, pour y présenter leurs projets et leurs idées devant des entrepreneures, investisseurs et décideurs gouvernementaux, en vue de lever des fonds et bénéficier d’accompagnement.

Le Forum offre aussi aux participants, tout au long du programme, une ‘’multitude d’opportunités d’élargir leurs réseaux professionnels, identifier de nouveaux partenaires et engager des relations pérennes et durables ».

Mauritanie : le taux d’inflation en hausse de 0,4% en septembre

Le taux d’inflation au niveau national en Mauritanie a crû de 0,4% au mois de septembre 2018, comparé au mois précédent, a indiqué mercredi l’Office national des statistiques (ONS).Cette hausse résulterait des variations enregistrées par certaines fonctions entre les deux mois en question, notamment les produits alimentaires et boissons non alcoolisées, le logement, l’eau, le gaz, l’électricité, les articles d’habillement et les chaussures, a expliqué l’ONS dans sa note mensuelle.

Au sein des produits alimentaires, ce sont principalement les poissons et fruits de mer, les légumes, les fruits, le pain et les céréales, le café, le thé et le cacao qui ont favorisé la tendance à la hausse de l’Indice national des prix à la consommation (INPC).

La hausse a été cependant ralentie par d’autres produits comme le sucre, la confiture, le miel, les chocolats et confiseries, le lait, le fromage, les œufs, la viande, les huiles et la graisse.

S’agissant du logement, la hausse tire ses origines essentiellement des prix des « loyers effectivement payés par les locataires » et les fournitures pour travaux d’entretien et de réparation des logements.

A Nouakchott, la capitale, la hausse de l’INPC a été plus grande avec 0,9% en septembre par rapport au mois d’août.

Là aussi, cette hausse est due aux variations des mêmes fonctions que sur le plan national.

L’inflation mozambicaine ralentit à 0,11% en septembre

L’Institut national des statistiques du Mozambique (INE) a déclaré que l’inflation annuelle des prix à la consommation est tombée à 0,11 en Septembre en baisse de 4,89% par rapport à la même période l’an dernier, a appris APA mercredi.Dans un communiqué dont APA a obtenu une copie, l’agence a déclaré que l’inflation avait été mesurée sur la base des indices des prix à la consommation des trois plus grandes villes de Maputo, Nampula et Beira.

 

« Parmi les marchandises qui ont enregistré une augmentation significative des prix, on trouve les patates douces (26,5%), le riz non transformé (3,6%), le poisson sec (0,8%), l’essence (2,1%) et le diesel (1,3%), précise le communiqué.