Sénégal : décès de l’ancien ministre de l’Intérieur, le gl Lamine Cissé

L’ancien ministre de l’Intérieur du Sénégal, le général Lamine Cissé, est décédé vendredi à Dakar, des suites d’une maladie.Né le 31 décembre 1939 à Sokone (Fatick, centre), le général Cissé a aussi exercé les fonctions de Chef d’état-major général des armées et chef Bureau des Nations unies en Afrique de l’Ouest.

Il est sorti de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr Coëtquidan (France) en 1963.Le général Cissé était diplômé de l’Université de la défense nationale de Washington (National Defense University) où il a été admis en 1992 dans le Hall of Fame.

Il était aussi diplômé du Centre des hautes études en défense nationale de Paris et de l’École d’État-major de Fort Leavenworth College, à Kansas City.

Standard & Poor’s abaisse la note du Cameroun

La société de notation financière américaine Standard & Poor’s (S&P) a révisé de «stable» à «négative» la position du Cameroun, et confirmé par la même occasion ses notes de crédit souverain «B» long terme et «B» court terme en devises et en monnaie locale.La perspective des notes «B/B» de crédit souverain du Cameroun passe ainsi de «stable» à «négative», ce qui signifie que les notes du pays pourront baisser au cours des 12 prochains mois si les déficits budgétaires ou le ratio de la dette publique nette au produit intérieur brut (PIB) dépassaient les prévisions actuelles de l’organisme.

Les mêmes perspectives, ajoute S&P, seront maintenues si les pressions extérieures dépassaient les anticipations, ou si l’environnement social et politique se détériorait considérablement.

Le pessimisme de cette institution se fonde sur les risques économiques et politiques du pays, consécutives à tensions internes jugées importantes, avec notamment la crise sécessionniste qui bat son plein depuis octobre 2016 dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

De même, S&P s’inquiète quant à l’augmentation continue de la dette publique extérieure du pays, ce à quoi il convient d’ajouter les diverses pressions extérieures et budgétaires au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac).

«Nous pourrions réviser la perspective à ‘’stable » si les tensions sociales et politiques s’apaisaient, si les déficits budgétaires et le ratio de la dette publique nette au PIB diminuaient, et si les pressions extérieures se réduisaient grâce, par exemple, à la production de gaz dépassant les prévisions à moyen terme», indique l’organisme de notation.

FEMUA 12: trois émissions spéciales en public de RFI prévues du 24 au 26 avril 2019

Une équipe de Radio France Internationale (RFI), tient du 24 au 26 avril 2019 en Côte d’Ivoire, trois émissions spéciales en public, notamment « Priorité santé », « Appels sur l’actualité » et « Couleurs tropicales », annonce un communiqué transmis vendredi à APA.Les enregistrements de ces trois magazines phares de RFI, partenaire du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA), se dérouleront le « mercredi 24, jeudi 25 et vendredi 26 avril » à Abidjan et à Gagnoa, indique la note qui souligne que « l’entrée est libre dans la limite des places disponibles ».

Selon le programme, l’émission « Priorité Santé » de Caroline Paré est prévue le mercredi 24 avril à 15h30 à l’Institut national de la jeunesse et des sports d’Abidjan, à Marcory  (Sud) autour du thème : « Les jeunes et la contraception », la diffusion étant fixée pour le jeudi 25 avril à 09h10 (GMT).

Sur cette émission santé, il sera en outre débattu de la question « Quelle contraception pour les jeunes en Côte d’Ivoire ? Quels sont les freins ? Qu’en pensent les aînés ? » le jeudi 25 avril à 15h30  à l’INJS de Marcory. La diffusion est programmée pour le vendredi 26 avril à 09h10 (GMT, heure locale). 

Caroline Paré échangera également avec le public sur les questions suivantes : « Comment conçoit-on la relation de couple : dans l’instant ou la durée ?  Quel sens donner à l’engagement et comment faire comprendre sa vision des choses ?  Existe-t-il un âge idéal ? ».

« Appels sur l’actualité » de Juan Gomez, elle, débute le mercredi 24 avril à 16h45 à l’INJS de Marcory avec le thème « Vers une élection apaisée ? ». Le président Alassane Ouattara assure que la présidentielle de 2020 se « passera bien » et appelle les uns et les autres à « arrêter de se faire peur ». Ces inquiétudes sont-elles justifiées ? Faut-il s’attendre à des tensions ? Telles sont les questions sous-jacentes qui alimenteront l’émission dont la diffusion est prévue le jeudi 25 avril à 08h10.

Des personnalités politiques ont été invitées pour enrichir le débat,  notamment Mamadou Touré, porte-parole adjoint du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), Jean-Louis Billon, secrétaire exécutif du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) chargé de l’information et de la communication et Alain Lobognon, député, proche de Guillaume Soro.

 Le jeudi 25 avril à 16h45 à l’INJS de Marcory se poursuivra l’émission « Appels sur l’actualité » sur les propos de certaines populations : « On ne mange pas goudron, on ne mange pas béton ». La diffusion est prévue le vendredi 25 avril à 08h10. 

« Malgré, la croissance, des chantiers et des infrastructures qui se multiplient, la pauvreté stagne en Côte d’Ivoire. Le président Ouattara a fait de la politique sociale la priorité de la fin de son mandat ». Santé, protection sociale, éducation, eau, électricité et logements, seront évoqués. A cet effet, les réactions sur les conditions de vie des populations et leurs préoccupations sont attendues. 

Avec Sidi Touré, ministre de la Communication et des médias, porte-parole du gouvernement, et François Aka Bédia, professeur d’économie à l’Université de Bouaké (centre ivoirien), se dérouleront les échanges. 

Le vendredi 26 avril, l’émission se déplace au Lycée professionnel de Gagnoa (Ouest) où elle aura lieu à 15h. La localité de Gagnoa est le fief de Laurent Gbagbo. L’émission dans cette ville se diffusée le lundi 29 avril à 08h10).

« Du refus de Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite en 2010 à la décision de la CPI d’acquitter l’ex-président de crimes contre l’humanité, comment ses partisans ont-ils vécu toutes ces années ?  Comment envisagent-ils son avenir et la réconciliation nationale ? ». Cet ensemble de question sera débattu avec Séri Gouagnon, vice-président Front populaire ivoirien (FPI, le parti de Gbagbo), et Abel Djohoré, député Rhdp de Ouragahio, ville située à 20 Km de Gagnoa.

La troisième émission « Couleurs tropicales » animée par Claudy Siar, débute le mercredi 24 avril à 18h à l’INJS de Marcory avec les artistes Claire Bailly, Molière, Josey et Mulukuku Dj et sera diffusée le jeudi 25 avril à 20h10. Le  jeudi 25 avril à 18h à l’INJS de Marcory sont invités Bi Pomi Jr, Chantal Taiba, Ariel Sheney, Nafassi et Teeyah. La diffusion est prévue le vendredi 26 avril à 20h10).

Le vendredi 26 avril dans un quartier d’Abidjan est prévue l’émission spéciale « Génération consciente. » dont la diffusion a été programmée le lundi 29 avril à 20h10 (heure d’Abidjan sur l’antenne Afrique). L’émission spéciale « Génération consciente » se déroulera autour du thème du FEMUA 2019 : « Genres et développement ». 

Le FEMUA 12, prévu du 23 au 28 avril 2019, s’articulera autour du thème : « Genre et développement » avec comme pays invité le Burkina Faso.

Guinée : le package du hadj fixé à 43 millions GNF

Le Secrétaire général chargé des affaires religieuses de la Guinée, Aly Jamal Bangoura a confié à APA, vendredi, que cette année le package du hadj est fixé à 43 millions francs guinéens.« Cette année, le package du hadj est fixé à 43 millions GNF. Mais les fidèles musulmans ayant déjà effectué ce pilier de l’islam au cours des cinq dernières années et voulant se rendre à nouveau en 2019 à la Mecque sont soumis à un coût additionnel équivalent à 5 millions 140 mille francs guinéens, suite à une décision des autorités saoudiennes », a expliqué Aly Jamal Bangoura dans un entretien avec APA.

Il a souligné que les inscriptions pour le pèlerinage à la Mecque qui ont débuté le mercredi 17 avril 2019, vont prendre fin le 24 juin 2019.

Ibrahima Kane, nouveau Dg d’Air Sénégal

Ibrahima Kane a été nommé, vendredi, nouveau Directeur général de la compagnie aérienne nationale Air Sénégal, en remplacement du français Philippe Bohn, qui devient administrateur indépendant, rapporte un communiqué reçu à APA.« La compagnie nationale Air Sénégal annonce, ce vendredi 19 avril 2019, les nominations de Monsieur Philippe Bohn en qualité d’Administrateur indépendant et de Monsieur Ibrahima Kane au poste de Directeur général », informe Air Sénégal dans son communiqué.

Elle souligne que ces nominations marquent « l’accomplissement réussi de la première phase de lancement industriel, commercial et financier de la compagnie sénégalaise ». « Comme il s’y était engagé auprès des autorités sénégalaises, Monsieur Bohn a assuré le renouveau d’Air Sénégal, son équipement par une flotte renouvelée et moderne et le retour des couleurs sénégalaises sur les vols longs courriers. La transition avec les cadres sénégalais est assurée et permet un passage de relais réussi à la tête de la Direction générale de la société », explique le texte.

Notre source rappelle que Monsieur Bohn s’est attelé depuis l’été 2017, et ce jusqu’à l’élection présidentielle de février dernier, à faire de la compagnie nationale un exemple de réussite dans le projet phare du gouvernement d’un Sénégal émergent.

« En un temps record de moins de deux ans, Monsieur Bohn et ses équipes ont propulsé Air Sénégal comme l’une des compagnies leaders d’Afrique de l’Ouest et centrale. C’est ainsi que plusieurs étapes importantes ont été franchies. Dès l’obtention du PEA en avril 2018, la compagnie Air Sénégal a su se démarquer par son parcours et ses belles réalisations. En moins d’un an d’activité effective, Air Sénégal s’est dotée d’une flotte composée notamment du premier A330-990 Neo sur le continent africain, en opération sur la ligne historique Dakar-Paris-Dakar », poursuit la source.

Le nouveau Directeur général d’Air Sénégal,  Ibrahima Kane, est un polytechnicien, ingénieur civil des Ponts et Chaussées, diplômé du collège Génie Industriel à Paris. Il était jusque-là Directeur général du Fonds souverain d’investissements stratégiques (FONSIS).

Côte d’Ivoire : 22% des enfants de moins de cinq ans accusent un retard de croissance (Enquête)

Environ 22% des enfants de moins de cinq ans en Côte d’Ivoire accusent un retard de croissance avec une malnutrition chronique plus importante dans les zones rurales, indique le ministère ivoirien de la santé et de l’hygiène publique dans le dossier d’investissement national dans la santé (2020-2024) se fondant sur une enquête réalisée en 2016.« Chez les enfants de moins de 5 ans, 22% accusaient un retard de croissance, 6% souffraient d’émaciation et  13% d’insuffisance pondérale. La malnutrition chronique est plus importante dans les zones rurales que dans les zones urbaines (27,5% contre 12,5%) et dans les régions du Nord et du centre-ouest ( 30% et 29%)», rapporte ce document se référant à l’enquête en grappes à indicateurs multiples ( MICS) de 2016 dans le pays.

 Selon cette enquête, il existe également un lien de corrélation entre le niveau d’instruction de la mère et le retard de croissance. En effet, apprend le MICS 2016, en Côte d’Ivoire,  24% des enfants dont la mère n’avait pas fait d’études souffraient d’un retard de croissance, tandis qu’ils n’étaient que 15% parmi les enfants dont la mère avait fait des études secondaires ou supérieures.

 « L’une des principales causes de la malnutrition est liée au faible pourcentage ( 23,5%) de nourrissons qui sont nourris exclusivement au sein pendant les six premiers mois de leur vie. Ce taux était bien en deçà de l’objectif national de 50% établi pour 2020», explique le document soulignant que seuls 65,5% des enfants âgés de 6 à 9 mois ont bénéficié d’une alimentation de complément. 

Le dossier d’investissement national dans la santé 2020-2024, un outil qui vise à renforcer le système sanitaire en Côte d’Ivoire, a été estimé à plus de 1658 milliards FCFA au terme du premier dialogue national sur le financement de la santé qui a réuni près de 500 acteurs nationaux et internationaux de ce secteur.

Ce dialogue national sur la santé qui a refermé ses portes jeudi après trois jours de réflexions, a pour objectif majeur de rendre le secteur de la santé  «totalement efficace et efficient» en Côte d’Ivoire.

Côte d’Ivoire/Festivités de la pâques : les populations invités à la tempérance sur les plages

Le ministère ivoirien du tourisme et des loisirs a invité les populations ivoiriennes désireuses de fréquenter les plages ou tout autre site du littoral ivoirien pendant les festivités de la pâques, à la prudence, à la tempérance et au civisme, indique un communiqué parvenu vendredi à APA.« Le ministère du tourisme et des loisirs sensibilise l’ensemble des populations désireuses de fréquenter les plages et tout autre site des villes du littoral (Grand-Bassam, Assinie, Jacqueville) à la prudence, à la tempérance, au civisme et au respect des mesures de sécurité et d’hygiène pendant leurs activités de réjouissances durant les festivités de la pâques », indique dans le communiqué Siandou Fofana, le ministre ivoirien du tourisme et des loisirs.

Par ailleurs, il invite l’ensemble des autorités ainsi que les agents de sécurité terrestre et maritime desdites localités à prendre toutes les dispositions utiles afin de contrôler et de canaliser les actions des populations.

« Les fêtes sont des moments de retrouvailles et de partage, ne les transformons pas en des situations de tristesse et de regrets », conseille M. Fofana. 

Ces dernières années, plusieurs cas de décès par noyade ont été enregistrés sur les plages pendant les fêtes. En 2016, rappelle-t-on, les autorités policières ivoiriennes ont enregistré 143 décès par noyade sur les plans d’eau du pays.

RCA : lancement d’une campagne de vaccination antirabique

Le gouvernement centrafricain, avec l’appui de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et de l’Institut Pasteur de Bangui, a entamé ce vendredi une campagne de vaccination antirabique pour les humains à l’hôpital de Sibut et de Kaga-Bandoro (centre-nord) où sont décédées deux personnes mordues par des chiens.Selon Pierre Somsé, le ministre de la Santé publique, une femme de 58 ans est morte en présentant les signes de la rage après avoir été mordue par un chien à Sibut. A Kaga-Bandoro, ville distante de Sibut de 180 km, un enfant de 5 ans est décédé suite à la morsure d’un chien.

Par conséquent, « 200 doses de vaccin antirabique vont être administrées à la population exposée. A Kaga-Bandoro, chef-lieu de la préfecture de Nana Gribizi, 100 vaccins sont conditionnés à l’hôpital », a indiqué, M. Somsé qui s’est exprimé jeudi soir à la radio nationale.

Poursuivant, le ministre de la Santé publique a fait savoir que « compte tenu de la dangerosité de la rage contre laquelle il n’y a aucun traitement sauf le vaccin, des cas ayant été confirmés parmi la population animale et humaine à Sibut et Kaga-Bandoro ainsi que dans les localités environnantes, il y a lieu de déclarer ces zones à risque afin de mener une lutte contre la maladie pour la contenir ».

Par ailleurs, Pierre Somsé a exhorté les propriétaires d’animaux domestiques de les faire vacciner dans les services de l’Elevage ou dans une structure sanitaire et d’éviter qu’ils errent.

Il y a deux ans seulement, c’est la capitale Bangui et ses environs qui ont été déclarés zones à risque, amenant le gouvernement à ordonner à la population d’abattre tous les chiens en divagation et sans maître.

Cinq milliards FCFA de l’UE pour promouvoir trois chaines de valeur au Burkina

L’Union européenne (UE) vient de signer avec le Burkina Faso, une convention de près de 5 milliards de francs CFA pour accompagner le pays dans la promotion de trois chaines de valeur que sont la graine de coton, le miel, l’énergie solaire et domestique, a-t-on appris vendredi auprès du ministère en charge du Commerce.La convention signée jeudi entre le gouvernement burkinabè et la délégation de l’UE, s’inscrit dans l’Initiative régionale développée par la CEDEAO, notamment, le Programme pour la compétitivité en Afrique de l’Ouest (volet Burkina Faso).

Ledit programme, précise-t-on, ambitionne de renforcer la compétitivité de l’Afrique de l’Ouest et de promouvoir l’intégration des pays dans le système commercial régional et international.

D’un coût total de 5 414 925 035 francs CFA, dont 4 919 677 500 francs CFA comme contribution de l’UE et 491 967 750 francs CFA comme apport de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF), la mise en œuvre dudit programme est également de 60 mois dont 24 mois pour la période de clôture.

Il s’agira de renforcer la capacité de production, de transformation, d’exportation des différentes chaines de valeurs ciblées (la graine de coton, le miel, l’énergie solaire et domestique) et de stimuler ainsi leur contribution au développement industriel national.

«Ce sont des filières à potentiel important de croissance et de création d’emploi et cette signature de convention est un processus qui se termine et qui permet d’ouvrir une nouvelle voie de coopération entre l’UE et le Burkina Faso pour l’appui du secteur privé», a expliqué le Secrétaire général du ministère du Commerce, Boubacar Traoré.

M. Traoré a fait remarquer que l’UE est l’un des bailleurs qui appuie fortement le secteur privé burkinabè.

En effet, selon lui, au cours des 15 dernières années, l’UE a appuyé le Burkina Faso pour le développement des entreprises à travers le Programme de renforcement des capacités des entreprises, mis en œuvre par des structures d’appui dont la Maison de l’entreprise du Burkina.

Les statistiques révèlent que la coopération entre le Burkina Faso et l’Union européenne se porte bien.

En guise d’illustration, entre 2014 et 2020, l’appui de l’UE au gouvernement burkinabè se chiffre à près de 980 millions d’euros, soit environ 643 milliards de francs CFA, tous instruments confondus.

22ème journée Ligue 1 sénégalaise : de chaudes empoignades en perspective

La 22ème journée du championnat d’élite, en raison de la fête de Pâques (commémoration de la résurrection de Jésus-Christ), se dispute samedi et lundi avec sept matchs au programme, dont deux chocs qui mettront aux prises Dakar Sacré-Cœur à Génération Foot et le Jaraaf au Casa Sports.Dakar Sacré-Cœur (3ème, 32 pts) se frotte à Génération Foot (1ère, 41 pts). Les Sicapois, après avoir perdu deux rencontres d’affilée, ont repris des couleurs en enregistrant deux victoires et un nul lors des trois précédentes journées. Il faudra se surpasser pour battre les Grenats qui restent sur une série d’invincibilité de dix matchs sanctionnés par six succès et quatre nuls.

Le Jaraaf (2ème, 33 pts) défie le Casa Sports (6ème, 29 pts). Le club de la Médina est dans une forme olympique avec quatre victoires lors de ses quatre derniers matchs. Dans ces rencontres, le champion en titre a inscrit huit buts contre un seul encaissé.

De son côté, le Casa Sports brille par son inconstance en alternant victoires, nuls et défaites. En effet, sur les dix dernières journées, les Sudistes se sont imposés trois fois, ont été neutralisés à cinq reprises et ont courbé l’échine deux fois.

Le Ndiambour (8ème, 26 pts) affronte l’AS Pikine (4ème, 31 pts). Les Lougatois n’ont pas encore assuré leur maintien à cause de leurs nombreuses contreperformances. Le Ndiambour a chuté lors de quatre de ses cinq derniers matchs. Les Pikinois sont eux aussi dans le dur. Les Banlieusards ont pratiquement dit adieu au titre avec douze points seulement récoltés sur trente possibles lors des dix précédentes journées.

Teungueth FC (5ème, 31 pts) accueille le Stade de Mbour (10ème, 25 pts). Les Rufisquois semblent ne plus savoir comment triompher. En tout cas, leurs victoires sont rares : deux seulement contre quatre nuls et quatre revers sur les dix précédentes journées. Les Stadistes ne sont pas plus en réussite en ce moment.

L’AS Douane (7ème, 27 pts) reçoit l’Union Sportive de Gorée (12ème, 24 pts). Les Gabelous, qui étaient en plein doute, se sont remis dans le sens de la marche avec deux victoires d’affilée là où les Insulaires perdent du terrain.

Mbour PC (9ème, 26 pts) se mesure à NGB (11ème, 25 pts). Solides, les Mbourois n’ont perdu qu’un seul de leurs dix derniers matchs mais marquent présentement le pas avec trois nuls de suite.

La Sonacos (14ème, 14 pts) joue face à la Linguère (13ème, 16 pts). Les Huiliers, récemment corrigés par Génération Foot sur le score de six buts à zéro, sont au plus mal. La Sonacos est plus que jamais dans le rouge tout comme les Saint-Louisiens.

Programme de la 22ème journée :

-Samedi 20 avril : AS Douane / US Gorée, 16h (stade Amadou Barry), Teungueth FC / Stade de Mbour, 17h (stade Ngalandou Diouf).

-Lundi 22 avril : Jaraaf / Casa Sports, 16h (stade Léopold Sédar Senghor), Dakar Sacré-Cœur / Génération Foot, 18h (stade Léopold Sédar Senghor), Sonacos / Linguère, 17h (stade Lamine Guèye), Ndiambour / AS Pikine, 17h (stade Alboury Ndiaye), Mbour PC / NGB, 18h (stade Caroline Faye).

Recrutement de près de 3.000 fonctionnaires en Mauritanie

Le ministre mauritanien de la Fonction publique, du Travail, de l’Emploi et de la Modernisation de l’administration, Seyidna Ali Ould Mohamed Khouna, a annoncé l’ouverture de 2.727 nouveaux postes dans les différents corps de fonctionnaires de l’Etat.Des concours nationaux seront organisés pour départager les candidats à ces postes dans des conditions d’égalité et de transparence, a indiqué Ould Mohamed Khouna, lors d’un point de presse tenue jeudi soir à Nouakchott.

Le ministre présentait les réalisations de son département au cours de la dernière décennie, c’est-à-dire la période de la présidence de Mohamed Ould Abdel Aziz qui quitte son poste en juin prochain. Il a expliqué que ce programme de recrutement a été établi à partir des besoins identifiés au niveau de l’ensemble des départements ministériels et qu’il vise à doter ces départements de compétences nécessaires à la réalisation des missions de service public dans de meilleures conditions.

Le ministre a ajouté que la décennie en question a été marquée par la réorganisation et la redynamisation de la Commission nationale des concours qui a supervisé 105 concours d’accès à la fonction publique et fait recruter 10.983 fonctionnaires, en plus de 100 personnes handicapées.

L’obligation a été également faite aux administrations, aux collectivités locales et aux établissements publics et privés de réserver 5 postes en faveur des personnes handicapées dans tout recrutement supérieur ou égal à 20 unités, a-t-il aussi dit.

Ould Mohamed Khouna a en outre souligné que la formation professionnelle était presque inexistante en 2009 avant d’être redynamisée pour rendre disponible une main d’œuvre qualifiée et répondre aux besoins du marché du travail.

La Chine va construire le siège de l’Assemblée nationale camerounaise

Le Cameroun et la Chine ont signé, jeudi à Yaoundé, l’accord de mise en œuvre du projet de construction du futur siège de l’Assemblée nationale pour un coût total de 54,4 milliards de FCFA.Dans une note parvenue à APA vendredi, le ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire explique que ces fonds constituent un « don sans contrepartie de la République de Chine à l’Etat du Cameroun ».

La nouvelle Chambre basse du parlement camerounais sera bâtie sur une superficie de 37 500 m² et comportera un bâtiment principal, une salle de banquets, des bâtiments des pompiers, des locaux techniques et une clôture. Les travaux intègreront également l’aménagement des routes et du parking.

La validation du plan définitif précédera un appel d’offres, puis suivra le début des travaux prévu pour 2020, précise la note.

Suite au grave incendie qui a ravagé trois des sept étages du siège de l’Assemblée nationale en décembre 2017, l’administration parlementaire a été répartie sur plusieurs sites dans la ville de Yaoundé.

Mali : la démission du Premier ministre saluée par des députés

La démission du Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga et de son gouvernement intervenue jeudi soir, à la veille d’une motion de censure, satisfait certains députés maliens qui se sont réunis ce vendredi en séance plénière.« Il a pris une sage décision. Nous nous en félicitons. La représentation nationale était prête à le démettre ce matin », a déclaré Soumana Ntji Doumbia, un député de la majorité présidentielle.

Issac Sidibé, le président de l’Assemblée nationale a constaté aujourd’hui la démission du Premier ministre, avant de déclarer « sans objet la motion de censure déposée à son bureau ».

Pour sa part, Amadou Maïga, le président par intérim du groupe parlementaire de l’opposition a indiqué que l’ancien Premier ministre « a pris la bonne décision en partant au bon moment », non sans renseigner qu’ils avaient « la majorité des deux tiers de l’Assemblée nationale pour faire partir le gouvernement ».

La motion de censure contre le gouvernement était aussi bien portée par l’opposition que par la majorité. Certains citoyens maliens estiment même que Soumeylou Boubèye Maïga « a pris trop de temps avant de s’en aller ».

Siam 2019 : l’Afrique subsaharienne expose ses potentialités agricoles

La 14e édition du Salon international de l’agriculture au Maroc (Siam), ouverte depuis le 16 avril dernier à Meknès (nord), bat son plein dans les stands réservés aux pays étrangers, des espaces occupés en grande partie par les Africains subsahariens venus présenter des produits issus de leur agriculture et qui semblent par ailleurs être fortement appréciés par les visiteurs.Madame Norah, une Marocaine d’une trentaine d’années, accompagnée de ses enfants, vient d’entrer dans le stand international où on reconnait les différents pays à travers les enseignes qui surplombent le long du couloir du chapiteau de plusieurs mètres carrés.

Après avoir « donné la priorité » à son pays en s’approvisionnant d’abord de produits marocains, elle est venue maintenant pour acheter différents produits naturels (huile, crème de visage et de cheveux).

Et elle a voulu porter son choix sur le Sénégal, vu que le mari d’une de ses amies est d’origine sénégalaise. Cependant, « je lui ai dit que je n’ai pas vu votre pays », a-t-elle signifié à son amie, sauf que le Sénégal est bien représenté… mais pas très remarqué.

C’est ce que semble déplorer Astou Babou, une Sénégalaise qui expose de l’huile de coco, du beurre de karité, du moringa, du miel, du gingembre entre autres pour une association de producteurs ouest-africains. « Tous ces produits, on les retrouve dans notre pays », note-t-elle.

A côté d’elle en effet, on a le stand sénégalais vide de monde au deuxième jour du salon (mercredi), mais avec une exposition de sachets de grains d’arachide et de l’huile du même produit. Et le jour suivant, le même vide se faisait remarquer pendant que les produits d’hier se faisaient désirer cette fois.

Le Sénégal, pas très remarqué

Venue au Maroc depuis 2010 pour s’activer dans le commerce, cette habitante de Yeumbeul (banlieue dakaroise) soutient que son vœu aurait été de représenter son pays dans ce salon, sauf qu’elle n’a pas assez de moyens. « Le riz et l’huile produits au Sénégal peuvent être exposés. Et les gens aiment bien ça », souligne Astou Babou, qui manie par ailleurs le darija, l’arabe dialectal marocain, avec une dextérité incroyable.

Un peu plus loin, Keita Diariatou expose pratiquement les mêmes produits que Astou Babou, sauf que la Malienne est pour sa part promotrice de « Keita la négoce », une coopérative basée à Sikasso (sud, Mali).

Elle vient au Siam pour la cinquième fois et le trouve « formidable », vu qu’elle arrive à trouver « plein de partenaires » et écouler en même temps ses produits tel le moringa : « une plante miraculeuse qui soigne 300 maladies ».

Mme Keita semble ainsi bien s’y connaître dans le Siam. Elle a même réussi à trouver un représentant marocain en la personne de Jawad Bamarouf. Ce dernier, qui gère en même temps une association dans son pays, juge que « les produits du Mali sont de bonne qualité ».

Il note toutefois que les barrières douanières constituent un problème et font que souvent sa partenaire est obligée de revoir à la baisse les produits qu’elle lui envoie au Maroc.

Mais M. Bamarouf salue en tant « qu’Africain » le fait que son pays noue des relations avec des Africains du sud du Sahara, ce qui est « un bon projet pour le futur ».

« Révolution rurale »

C’est le sens même en partie du Siam 2019, qui accueille 240 exposants internationaux originaires de 61 pays, dont plusieurs d’Afrique.

Et Tariq Sijilmassi, président du Siam, se satisfait déjà des quatre premiers jours du salon, devant se terminer dimanche 21 avril prochain.

« A partir de demain vendredi (aujourd’hui), le salon va être ouvert au grand public » pour voir « les petits agriculteurs venus de toutes les régions du Maroc » après que les trois premiers jours ont été réservés aux professionnels, a-t-il indiqué.

Cette année, « le Siam a été mis sous la thématique de l’employabilité des jeunes. Et au Maroc comme dans la totalité des autres pays africains, nous avons cette problématique centrale », a dit à APA M. Sijilmassi, par ailleurs président du Groupe Crédit Agricole du Maroc (GCAM).

Et vu qu’en Afrique, « en générale », la population rurale se situe « entre 40 et 60, voire 70% », Tariq Sijilmassi souligne que le Siam essaie de jouer sur sa « créativité » à travers les différentes activités qu’il propose (conférences, panels, expositions, …) pour trouver des mécanismes de pouvoir fixer les jeunes ruraux chez eux.

Et cela passe selon lui par la « révolution » des habitudes de fonctionnement dans le milieu rural et « l’amélioration » du niveau de vie du citoyen rural.

Abuja et Niamey s’unissent contre le trafic des êtres humains

L’agence fédérale, responsable de la lutte contre la traite des êtres humains du Nigéria (NAPTIP) et l’agence nigérienne de lutte contre la traite des personnes et le trafic des migrants (ANLTP/TIM) ont signé récemment un accord pour éliminer ce fléau commun aux deux pays.L’accord a été paraphé par les directrices des deux agences, Mme Julie Okah-Donli et  Mme Goge Maimouna Gazbo.

Ainsi les deux pays frontaliers ont convenu de « travailler la main dans la main pour mettre fin à la traite des êtres humains en provenance des deux pays, en mettant l’accent sur la sensibilisation communautés frontalières ».

Les deux agences ont  également décidé de la mise en place d’un groupe de travail technique conjoint pour travailler dans le domaine des enquêtes et de la formation des travailleurs sociaux chargés de prendre en charge les victimes de la traite.

«Je pense qu’à terme nous arriverons à mettre en place des stratégies plus efficaces pour endiguer la vague de traite d’êtres humains en provenance de nos deux pays », a déclaré la directrice de la NAPTIP.

Pour sa part Maimouma Gazbo, s’est dit confiante quant à l’efficacité du partenariat.

Sénégal : stabilité du prix du kg de maïs séché en février

Le prix du kg de maïs séché au Sénégal est resté stable à son niveau de janvier 2019, s’échangeant à250 FCFA (environ 0,42 dollar), appris APA vendredi auprès de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Sur le marché international, le cours du maïs argentin a reculé de 1,5%, en variation mensuelle celui en février 2019. En revanche, durant le premier bimestre 2019, il a progressé de 0,5% comparativement à la même période de l’année 2018.

En perspectives pour mars 2019, le département américain de l’agriculture (USDA) a estimé la production mondiale de maïs à 1101,2 millions de tonnes pour la campagne 2018-2019, en croissances respectives de 0,1% et 2,3% par rapport aux prévisions du mois de février 2019 et aux estimations de la campagne 2017-2018.

Quant à la consommation mondiale de maïs, elle est attendue à 1133,8 millions de tonnes. Elle devrait aussi respectivement augmenter de 0,3% et 4,4% par rapport aux prévisions du mois de février 2019 et aux estimations de la précédente campagne.

Burkina : le package du hadj 2019 fixé à 2,132 millions f cfa

Les pèlerins burkinabè à la Mecque devront débourser la somme de 2,132 millions f cfa, a appris APA, vendredi à Ouagadougou, à l’issue du lancement officiel des activités au hadj 2019.La cérémonie de lancement, marquée par une conférence de presse, a permis au Comité national de suivi du pèlerinage à la Mecque, en collaboration avec le ministère en charge de l’Administration territoriale, de livrer des informations sur cette édition hadj.

Il en ressort que l’Arabie Saoudite a renouvelé le quota de 8.143 pèlerins accordé au Burkina Faso à l’issue de plusieurs missions, dont la première a été conduite  par le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale, Siméon Sawadogo.

En outre, les agences de voyage chargées de l’organisation pratique du pèlerinage à la Mecque sont celles qui sont sélectionnées depuis 2018 et ce pour deux ans, exception faite à celles qui sont sanctionnées pour non-respect du cahier des charges et celles n’ayant pas renouvelé leurs demandes de participation.

Selon le ministre Sawadogo, c’est la compagnie saoudienne Sky Prime qui a été retenue pour transporter en vol Charter le quota de 7000 pèlerins burkinabè à partir de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso, avec un «planning de vols intéressants».

Le reste du quota, a-t-il ajouté, sera utilisé en vol régulier pour ceux désirant effectuer un cours séjour, tels certains fonctionnaires et hommes d’affaires.

Le ministre a invité les candidats au hadj 2019 à entreprendre dès maintenant toutes les démarches administratives pour l’obtention de leurs documents de voyage dans les lieux de délivrance.

«Cette année, nous avons la contrainte de l’établissement du passeport biométrique avec ses réalités de délai de traitement et la présence physique du candidat», a expliqué  M. Sawadogo, précisant qu’une autre contrainte concerne la limite du délai d’inscription qui est fixé au 5 mai 2019.

Revenant sur le coût du Hadj 2019, Siméon Sawadogo a indiqué que celui-ci est en baisse de 153.000 FCFA comparativement l’édition passée.

Cette baisse, a fait remarquer le ministre, a été possible grâce à la subvention accordée par l’Etat à hauteur de 1 milliard 100 millions de FCFA.

Une start-up camerounaise lève plus de 100 millions FCFA auprès des souscripteurs

La start-up camerounaise Kiro’o Games a annoncé avoir, au 16 avril 2019, levé l’équivalent de 101,01 millions FCFA auprès des souscripteurs après l’ouverture de son capital, le 4 du même mois.A travers le programme dénommé «Equity Crowfunding Rebuntu», cette opération, qui sera bouclée en juin prochain, permet à des investisseurs d’acheter des parts à hauteur d’environ 275.000 FCFA l’unité, l’actionnaire retenu accédant ainsi au droit de vote et pouvant participer à la gestion de l’entreprise à travers un site intranet dédié.

Créée il y a une décennie, Kiro’o Games, basée dans la capitale du pays, Yaoundé avait déjà, l’an dernier, réussi à rassembler des fonds pour ce qu’il présente comme le plus grand projet de l’industrie vidéo-ludique d’Afrique francophone à hauteur de 129,87 millions FCFA.

L’entreprise affirme également envisager un potentiel de croissance à 1 million de clients en Afrique d’ici 2025, avec 20 millions de dollars de chiffre d’affaires annuels.

La start-up est auteure, entre autres, de «Aurion, l’héritage des Kori Odan», commercialisé depuis 2016 et qui a remporté le 2ème prix de la 1ère édition du «Challenge start-upper», décrochant par la même occasion 120 millions FCFA auprès des investisseurs.

Une attaque de Boko Haram fait neuf morts au Cameroun

Une attaque de la secte islamiste Boko Haram menée jeudi soir contre le village de Tcharkamari a fait au moins neuf morts parmi les habitants de cette localité de l’extrême nord du Cameroun, ont confié vendredi à APA des témoins de cet assaut«Ils sont entrés dans notre village et ont mis nos maisons à sac. Ils ont tiré à bout portant sur certains habitants, surtout les hommes qui pouvaient leur opposer la résistance. Ils ont ensuite mis le feu à nos maisons dont plus de vingt sont parties dans les flammes », a expliqué Inoua, un notable du village.

Selon d’autres témoignages, les Forces de défense et de sécurité ont été alertées par la population mais, avant leur arrivée, les assaillants ont eu le temps de commettre leur forfait, puis de repartir au Nigeria d’où ils sont venus.

Depuis quelques semaines, on note un regain d’activité de Boko Haram qui s’illustre par le vol de bétail, l’incendie des habitations, des prises d’otages, des assassinats et des attaques suicides.

Il y a à peine une semaine, l’Armée camerounaise a pu mettre hors d’état de nuire une trentaine de membres présumés de la secte terroriste au cours d’une opération à Maroua, la principale ville de l’extrême nord du Cameroun.

Diversité de sujets à la Une des quotidiens marocains

La lutte contre le terrorisme, la problématique d’orientation dans le premier cycle d’université et les enjeux de la digitalisation dans le secteur agricole sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que la coopération sécuritaire entre le Maroc et l’Espagne a fait tomber de justesse un terroriste qui préparait un véritable bain de sang et s’apprêtait à passer à l’acte dans la ville de Séville.

La publication rapporte que l’individu en question, un jeune Marocain, a été interpellé lors de ce qui ressemblait à une visite d’adieu qu’il faisait dans le royaume à sa grand-mère malade.

Le journal, qui révèle les détails du plan diabolique du jeune homme, explique que ce dernier avait finalisé la préparation de son opération et avait même fixé la date à laquelle il comptait passer à l’acte. Son projet consistait à profiter de la forte affluence que connaît la ville andalouse lors des fêtes de Pâques, pour ainsi être sûr de faire le plus de victimes possibles. Sauf que ses derniers déplacements et son comportement ont attiré l’attention des services sécuritaires espagnols, d’autant que l’individu était déjà connu pour son radicalisme. Même s’il vivait en Espagne et y étudiait, il semblait porter une haine, au fond de lui, à l’encontre de la société locale et européenne en général.

Le quotidien ajoute, dans ses révélations, que le présumé terroriste avait des liens avec les auteurs des attentats de Los Rambles à Barcelone, en août 2017, attentats qui avaient fait 16 morts. D’ailleurs, son projet consistait utiliser le même type de bombe qui avait explosé dans la planque des terroristes de Los Ramblas, lorsqu’ils préparaient leur projet.

+L’Economiste+  revient sur la problématique d’orientation après le baccalauréat. Vu le décrochage grandissant au premier cycle de l’université, une réforme s’impose : il faut introduire une forme de sélection, suggère le journal, préconisant un test de positionnement des candidats sur la maîtrise des langues, notamment du français, qui est la langue d’enseignement dans le supérieur.

Il met en garde contre les « assauts des premières résistances », car « les partisans du statu quo, et donc de l’échec, ont une capacité de nuisance extraordinaire ».

+Aujourd’hui le Maroc+ aborde les enjeux de la digitalisation dans le secteur agricole. Les nouvelles technologies offrent de nouvelles opportunités pour les petits, moyens et grands agriculteurs au Maroc, constate le quotidien, estimant opportun que l’agriculture marocaine « prenne aussi le train du digital qui file à vive allure chaque jour ou même chaque seconde ».

Les agriculteurs doivent ainsi être les premiers au front. La production de carottes, d’aubergines et d’autres légumes et fruits peut facilement bénéficier du progrès d’Internet et des réseaux sociaux en général et de la digitalisation en particulier, propose-t-il, estimant que les gains et les profits pour toutes les parties prenantes seront considérables dans les années à venir.

Athlétisme U18-U20/ Diasso Serge offre à la Côte d’Ivoire sa première médaille

Après trois journées de compétition, la Côte d’Ivoire a glané, jeudi soir, sa toute première médaille aux championnats d’Afrique d’athlétisme U18-U20 grâce à Diasso Serge Armand.Il a terminé en 2è position sur le podium dans la catégorie U18 du  lancer de javelot avec une performance  de 40m62, remportant, ainsi, la  médaille d’argent. La première pour son pays dans la compétition.

À  l’instar de la Côte d’Ivoire, son voisin, le Burkina Faso a attendu la  3è journée des championnats qui prendront fin samedi pour se hisser au  podium grâce à ses athlètes Touré Marina et Konaté Losséni.

Ils ont décroché la médaille de bronze respectivement au 100m haies et au javelot dans la categorie U18.

Maroc: Lancement d’un nouveau produit d’assurance volaille

La Mutuelle Agricole Marocaine d’Assurances (MAMDA) et la Fédération Interprofessionnelle du Secteur Avicole (FISA) ont signé, vendredi à Meknès, une convention d’assurances portant sur le déploiement de produits d’assurance dédiés à la filière avicole, en marge de la 14ème édition du Salon International de l’Agriculture au Maroc (SIAM).En vertu de cette convention, signée le Président du Directoire de la MAMDA, Hicham Belmrah et  le Président de la FISA, Mohammed Youssef Alaoui, la MAMDA lance pour la 1èrefois au Maroc et pour tous les aviculteurs un produit d’assurance volailles offrant la garantie du paiement d’une indemnité complémentaire à celle prévue par les arrêtés en vigueur et couvrant l’une des maladies réputées légalement contagieuses (Influenza aviaire hautement pathogène (IAHP), Maladie de Newcastle (NC) et Salmonelle Pulorrum Galinarum (SPG)).

La MAMDA mettra également à la disposition de l’ensemble des adhérents et de leurs collaborateurs une panoplie de produits d’assurance adaptés à leurs activités et à taux préférentiels.

Sont notamment bénéficiaires de cette convention, la FISA et les organisations professionnelles de la filière avicole et leurs adhérents.

Assureur historique de l’agriculture, la MAMDA inscrit ce dispositif dans le cadre de ses efforts en vue de l’amélioration du taux de pénétration de l’assurance au sein de la filière avicole et de la protection des opérateurs et de leurs activités.

Ainsi, l’Assurances Volailles nouvellement conçue par MAMDA entre dans le cadre d’une formule basique incluant une multirisque automobile, les accidents du travail et maladies professionnelles, la responsabilité civile exploitation, ainsi que l’incendie-Explosions ou multirisque industrielle.

Ce pack peut être enrichi par des couvertures complémentaires telles que l’Individuelle Accident, la Maladie, la retraite, décès et invalidité et le transport de marchandises.

MAMDA propose également aux aviculteurs – aussi bien membres de la FISA que des organisations professionnelles affiliées, une assurance maladie comprenant une série de prestations déclinées notamment sous forme d’une formule basique et d’une formule enrichie.

Enfin, en coordination avec la FISA, MAMDA mènera des campagnes de sensibilisation auprès des bénéficiaires de cette convention, afin de les sensibiliser quant à la portée de ces produits d’assurance et de leur impact sur l’activité quotidienne des opérateurs de la filière.

 

Une mission du FMI attendue au Cameroun le 23 avril

Une mission du Fonds monétaire internationale (FMI) séjournera au Cameroun du 23 avril au 3 mai prochain, dans le cadre de la 4èmerevue du programme économique et financier appuyé par la facilité élargie de crédit (FEC), a appris APA vendredi auprès des services compétents du ministère de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat).Au terme de rencontres avec les membres du gouvernement, des milieux d’affaires et de la société civile, les experts de Brettons Woods dresseront un rapport sur l’état de l’économie du pays, à présenter au conseil d’administration de l’institution prévu en juin 2019.

Sous programme triennal (2017-2019) FEC depuis fin juin 2017, le Cameroun est appelé à introduire des réformes socio-économiques multiformes allant notamment dans le sens d’une plus grande discipline budgétaire et de la viabilité de la dette publique aujourd’hui estimée à 34% du produit intérieur brut (PIB).

Au terme de sa 3ème revue, effectuée du 5 au 12 novembre 2018, le FMI avait qualifié de «satisfaisante» la réalisation du programme, invitant néanmoins le gouvernement à plus de vigilance pour plus d’efficacité aux plans du plafond sur les créances nettes de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), de certains critères de réformes structurelles ou encore de la réduction des soldes non-décaissés sur emprunts extérieurs non performants.

Ainsi, les pouvoirs publics ont été invités à poursuivre le plan d’ajustement budgétaire pour renforcer les mesures visant à soutenir la stabilité macroéconomique, afin d’obtenir l’approbation future de l’augmentation des réserves.

Le Cameroun, dont le taux de croissance en 2019 est projeté à 4,4%, contre 3,8% un an plus tôt, a déjà bénéficié d’un appui financier cumulé de 245 milliards FCFA au titre du FEC, sur un total de 396 milliards FCFA.

AfSud : 13 morts lors d’une messe de Pâques

Le mur d’une église au KwaZulu Natal, en Afrique du Sud, s’est effondré ce vendredi matin, faisant treize morts parmi les fidèles qui suivaient à l’intérieur du lieu de culte une messe de Pâques, à l’occasion de la fin du carême.D’après plusieurs témoignages recueillis par APA, de nombreux blessés ont été également comptabilisés dans ce drame survenu quelques heures après qu’une forte pluie s’est abattue  dans la banlieue d’eMpangeni où se trouve l’église pentecôtiste.

Selon les services d’urgence, 29 personnes ont été évacuées dans les hôpitaux de la localité.

Coupe nationale : l’Asec Mimosas et FC San-Pedro en quarts, ça cale pour la Soa et l’Africa

Les huitièmes de finale de la 56è édition de la Coupe nationale de football jouées mercredi et jeudi ont fait de grosses victimes dont le leader de la Ligue 1, la Soa et l’Africa Sports quand l’Asec Mimosas et Fc San-Pedro marchent au super en validant leur ticket pour les quarts de finale.Grâce à un triplé de Bagaté Salif (22è, 35è et 54è), un doublé de Badié Gbagnon (88è et 90è+3) et une réalisation de Tapsoba Abdoul (45è), l’Asec a pulvérisé, jeudi en nocturne  au stade Robert Champroux, le Stella Club d’Adjamé, évoluant en Ligue2 (6-1). Le club d’Adjamé ayant sauvé l’honneur par Gaslahoux Eric (86è).

La Société Omnisports des Armées (Soa), leader de la Ligue 1 à trois journées d’un premier sacre national, a été désarmée par le Stade d’Abidjan (0-3). Pour les Stadistes, finalistes malheureux de la dernière édition et pensionnaires de la Ligue 2, l’aventure se poursuit.

A la veille, le Racing club d’Abidjan (3è de Ligue 1) a sorti l’Africa Sports (1-0) quand FC San-Pedro, le dauphin de la Soa, atomisait le Sporting Club de Gagnoa (5-0) dans le derby des clubs de Ligue 1.

Tous les résultats des 1/8è de finale, avec en gras, les clubs qualifiés pour les ¼ de finale.

Stade d’Abidjan-Soa: 3-0

Africa-Racing Club: 0-1

Asec-Stella: 6-1

Gagnoa- Fc San Pedro: 0-5

Shadrac- Co Korhogo: 2-1

Afad-Wac: 2-0

Lys Sassandra-N’zi FC: 5-2 (après tirs au but; temps réglementaire: 1-1)

As Tanda-Séwé San-Pedro : 3-4 après tirs au but; temps réglementaire: 0-0)

Religion et éducation au menu des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè parus ce vendredi, font écho de la grève organisée la veille, par la Coalition nationale des syndicats de l’éducation (CNSE), sans oublier de commenter des sujets liés à la religion, notamment, les préparatifs de la fête chrétienne de Pâques et du pèlerinage à la Mecque 2019.Le journal privé Le Pays renseigne que pour le Hadj 2019, «le gouvernement accorde une subvention de plus d’un milliard de F CFA aux pèlerins burkinabè». Une annonce  faite, hier jeudi lors d’un point de presse animé par le ministre en charge de l’administration territoriale, Siméon Sawadogo.

Pour sa part, le quotidien à capitaux publics Sidwaya fait observer que lors de la rencontre avec les journalistes, le ministre Sawadogo a également annoncé que pour le Hadj  2019, «il faut débourser 2.132.000 F CFA».

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso, quotidien privé affiche : «Hadj 2019 : Coût de participation fixé à 2.132.000 F CFA», tandis que L’Observateur Paalga fait remarquer que cette année, «le coût est en baisse de 153 000 F CFA».

A deux jours de Pâques, Sidwaya parle de cette fête chrétienne comme d’«une solennité chargée d’obligation pour le chrétien».

Pour sa part, Le Pays propose «les horaires des offices du triduum pascal» dans l’archidiocèse de Ouagadougou et l’église des Assemblées de Dieu de Gounghin.

De son côté, L’Observateur Paalga, le plus vieux des quotidiens privés burkinabè, dans sa rubrique ‘’Intelligence africaine de la foi », publie un texte de l’Assomptionniste Jean-Paul Sagadou, intitulé «le crucifié-ressuscité des Negro spirituals».

Le même journal parle de l’insécurité au Burkina Faso et titre : «Les hommes de Chériff (Moumina SY, ministre de la Défense, Ndlr) font le point».

Le confrère relate que comme on pouvait s’y attendre, l’insécurité au Burkina Faso est au centre du premier Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) de la Défense, ouvert hier jeudi à Ouagadougou.

Evoquant le mouvement d’humeur des enseignants, L’Observateur Paalga titre : «Syndicats de l’éducation : Après la trêve, la grève».

A lire l’article,  «marche-meeting, remise de message ont été les actes majeurs de la grève décrétée par la Coalition nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) le jeudi 18 avril 2019».

A ce propos, le journal privé Le Quotidien arbore : «24 H de grève de la CNSE : Forte mobilisation des enseignants».

C’est à juste titre que Le Pays arbore cette vitrine : «Grève des enseignants : des établissements scolaires paralysés à Ouaga», là où Sidwaya mentionne : «L’+avertissement+ des enseignants».

Aujourd’hui au Faso cite ces propos du Secrétaire général de la CNSE, Bonaventure Bélem, à l’issue du mouvement d’humeur : «la lutte engagée se poursuivra jusqu’à la victoire».

Les sujets politiques dominent la Une des journaux ivoiriens

Les sujets politiques dominent la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, vendredi, sur l’ensemble du territoire national.« Sorties et déclarations en série de l’ex-PAN (Président de l’Assemblée nationale) au Nord du pays : comment Soro veut masquer la réalité », barre en Co-Une Le Jour Plus, ajoutant qu’il « évite de parler de son passé et conjugue tout au futur ».

« Soro a perdu le Nord », souligne L’Expression, qui, s’offusque ensuite contre le discours populiste et mégalo entretenu par l’ex-PAN dans cette partie du pays.

« Après 3 semaines de tournée, Soro fait le grand déballage demain à Dabakala », affiche pour sa part Générations Nouvelles quand Soir Info met en évidence ce qui a choqué le député de Ferkessedougou dans le Nord du pays. 

De son côté, L’Inter affirme être dans le secret des dieux sur un rapprochement en cours entre Bédié et Ouattara. « Voici les acteurs et ce qui se prépare à Daoukro », explique par la suite le journal indépendant, là où Le Patriote attire l’attention sur « le gros piège » de Guikahué (ndlr : secrétaire exécutif du PDCI) à son président Bédié dans le cadre de la Nouvelle plateforme de l’opposition.

C’est d’ailleurs pourquoi, poursuit ce quotidien proche du pouvoir, qu’un cadre du PDCI invite Bédié à relancer le dialogue avec Ouattara.

« Bédié a commencé avec Ouattara, il doit continuer avec lui (…) Chez les Akan, un chef ne se dédit pas», fait observer à son tour la sénatrice Tamini dans les colonnes de Le Rassemblement.

Notre Voie s’intéresse quant à lui à l’affaire du « Logo du FPI » en expliquant comment la justice française a stoppé le faux. « Le débat du logo est clos », rapporte le confrère en attribuant ces propos à Me Pierre Dagbo Godé, conseil juridique du FPI.

Sénégal : fin de la grève des boulangers

La Fédération nationale des boulangers du Sénégal (FNBS) a levé, jeudi soir, son mot d’ordre de grève de 3 jours après avoir obtenu auprès des meuniers une baisse sur le prix du sac de farine qui passe de 17 500 à 16 800 F CFA, soit une diminution de 700 francs, a appris APA.« Après 4 heures de discussions, on a bien mesuré les enjeux et compris qu’il fallait faire d’énormes sacrifices pour revenir à une situation normale et pouvoir envisager un futur meilleur. C’est ainsi que nous avons accepté de baisser les prix de 17 500 à 16 800 F CFA, soit une baisse de 700 francs qui impacte nos marges de plus de 600 millions par mois », a expliqué, dans les colonnes du journal Le Quotidien, le président de l’association des meuniers et industriels du Sénégal, Claude Demba Diop.

Par ailleurs, il est prévu mardi prochain la réunion d’une commission technique pour examiner l’introduction d’un nouveau format de pain et l’encadrement des marges bénéficiaires des distributeurs de pain.

« A la suite des travaux de ce comité, le Conseil national de la consommation se réunira pour entériner les décisions et permettre au ministre du Commerce de prendre un arrêté pour fixer les formats mais également les marges de distribution », a fait savoir la ministre du Commerce, Aminata Assome Diatta.

La FNBS avait décrété, depuis mercredi, une grève de trois jours pour réclamer une hausse du prix du pain, rendue nécessaire à ses yeux par l’augmentation du sac de farine.

Pour retrouver sa marge bénéficiaire, elle proposait de remplacer l’actuelle baguette de pain de 190g qui coûte 150 FCFA par une baguette de 200g, vendue 200 FCFA.

La politique en vedette dans les quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent essentiellement de sujets politiques, notamment la rencontre entre le président de la République, Macky Sall, et les leaders politique de la coalition Benno Bokk Yakaar.« Qu’est-ce que Macky Sall allait dire de nouveau sur ce projet de loi (portant révision de la Constitution) déjà adopté en Conseil des ministres ? », s’interroge le quotidien L’Observateur.

Selon ce dernier, la rencontre entre le chef de l’Etat et les leaders politiques de la mouvance présidentielle se justifie par « Une volonté de Macky Sall de rassurer ses alliés politiques qui seraient, selon la chronique, très remontés contre l’ex candidat Sall qu’ils ont soutenu et réélu à la Magistrature suprême. Mais qui, en revanche, les a oubliés lors de la formation du nouveau gouvernement ».

Cela pousse le journal L’AS à arborer cette Une : « Macky s’explique devant ses alliés » avant de préciser dans ses colonnes que « L’ordre du jour des discussions entre Macky Sall et ses hôtes a porté essentiellement sur les prochaines élections locales, le parrainage, le dialogue national, les réformes constitutionnelles et sur la formation du nouveau gouvernement ».

S’attardant sur les prochaines élections locales, le journal informe que « Macky se dit prêt à les reporter si le dialogue débouche sur une telle proposition ». Ce qui fait dire à L’Observateur que « Les locales (sont) suspendues au dialogue ».

Sous le titre « Babacar Diop et Cie accusent Macky Sall de haute trahison », Vox Populi revient sur le projet de révision de la Constitution devant aboutir entre autres à la suppression du poste de Premier et donne la parole au leader des Forces démocratiques du Sénégal (FDS) qui déclare dans les colonnes du journal que « Les faits sont inédits : un président de la République qui corrompt une Assemblée nationale pour lui demander de voter une loi ». Et M. Diop d’ajouter que « La procédure de destitution doit être engagée sans attendre. Tous ceux qui sont impliqués dans ce scandale de pot-de-vin au palais doivent être démis de leur fonction ».

Le quotidien Enquête s’attarde, pour sa part, sur ce qu’il considère comme « Le mystère Ismaïla ! » et note que « l’ancien Garde des sceaux aurait en réalité fait les frais d’un mécontentement de certains barrons de la magistrature (…) +qui+ auraient suggéré au chef de l’Etat de faire bouger le Constitutionaliste ».

« Le président de la République a une confiance presque totale en Ismïla Madior Fall, sur toutes les matières de droit », confie à Enquête un proche collaborateur de l’ancien ministre la Justice, d’où cette conclusion du journal : « ce n’est pas la relation personnelle entre le président et son ministre qui est en cause ».

De son côté, SudQuotidien revient sur l’Acte III de la décentralisation et note qu’« A trois ans de la date butoir de l’acte 3 de la décentralisation, la seconde phase présentée comme la véritable +substance+ de la réforme pour une territorialisation effective des politiques tarde à se concrétiser. A l’ère du Fast-track, l’Acte III semble chercher son second souffle ».

Sur un tout autre sujet, le quotidien national Le Soleil consacre sa parution du jour au mouvement d’humeur qui a affecté la production du pain au Sénégal et informe que « Les boulangers (ont levé) leur mot d’ordre de grève » mais « les employés annoncent une (autre) grève en début de Ramadan ».

Botswana : le président Masisi « horrifié » par le niveau élevé de la corruption

Le président du Botswana, Mokgweetsi Masisi a exprimé sa préoccupation face à ce qu’il a qualifié d’ « épouvantable et horrible niveau de corruption » dans son pays, a appris APA jeudi.Lors d’un point de presse, M. Masisi a déclaré que les révélations de pillage inimaginable de fonds publics continuent d’affluer dans son bureau.

« Il y a trop de dépenses très frustrantes et inexplicables, de fuites et d’escalades de coûts qui ne peuvent être ignorées », a-t-il déploré, se disant beaucoup plus résolu à éliminer la corruption et à faire en sorte que les coupables soient traduits en justice.

« La corruption développe un système qui lui est propre, échappant à la détection, mais nous ne nous lasserons pas de traquer ses auteurs », a-t-il assuré.