Fonction publique: Des agents des bureaux relais du centre mieux outillés

Les agents de la fonction publique des bureaux relais de Kaolack, Fatick et Kaffrine ont bénéficié d’une formation de renforcement de capacité dans le cadre de la mise en œuvre du Programme de modernisation de l’administration (PAMA), en vue d’une meilleure prise en charge des usagers.
« On vient de boucler un séminaire de trois jours, tenu ici à Kaolack, pour le renforcement de capacité des agents de la fonction publique des bureaux relais de Kaolack, Kaffrine et Fatick, pour leur permettre d’améliorer le service offert à l’usager », a expliqué le coordonnateur du PAMA, Amadou Diallo.
Il a rappelé que c’est au mois de mars dernier que le ministre de la Fonction publique, Mariama Sarr, a installé des bureaux relais au niveau des régions de Kaolack, Fatick et Kaffrine, pour « impulser la nouvelle dynamique de la fonction publique en montrant que l’usager est au cœur du dispositif ».
Après huit mois de fonctionnement, les bureaux relais de Kaolack, Fatick et Kaffrine ont traité 800 dossiers, d’où la nécessité, selon M. Diallo, de tenir un séminaire d’évaluation sur le fonctionnement de ces bureaux.
« Durant ces trois jours de formation, nous avons reçu plus de 400 dossiers, dont 200 qui sont déjà traités parce qu’aujourd’hui, on est passé de la réception des papiers physiques à la numérisation », a-t-il indiqué
M. Diallo souligne que l’objectif à terme est d’avoir des bureaux relais au niveau de toutes les régions du Sénégal.

Kaffrine réclame une solution durable aux inondations

Des habitants de la commune de Kaffrine (centre) réclament des bassins de rétention et des canalisations pour régler définitivement le problème des inondations.
’’Nous demandons des bassins de rétention dans la zone péri-urbaine de Kaffrine qui ne souffre pas des eaux de pluie, mais des eaux de ruissellement parce qu’étant une cuvette. Si on nous fait des bassins de rétention digne de ce nom, Kaffrine ne souffrira plus des inondations’’, a plaidé Ousmane Dembélé, porte-parole des victimes des inondations de Kaffrine.

Au cours d’une rencontre avec des journalistes, dimanche, M. Dembélé a appelé les pouvoirs publics à travailler dans ce sens, estimant qu’’’il fallait construire à Kaffrine quelque chose de durable pour régler définitivement le problème des inondations’’.

’’Nous réclamons des canalisations dignes de ce nom. Il y a à Kaffrine un réseau de drainage d’eau et non des canalisations. Il nous faut un programme d’assainissement digne de ce nom’’, a renchéri Ibrahima Séne membre du collectif des sinistrés des inondations.
Il a fait observer qu’aujourd’hui, ’’il y a un seul bassin de rétention qui, à la moindre pluie, se remplit’’. ’’Cela ne règle pas le problème. Nous voulons que le problème des inondations soit résolu une bonne fois pour toute’’, a insisté Ibrahima Séne.
Il a rappelé que lors de son passage en 2019 à Kaffrine, le ministre de l’Eau Serigne Mbaye Thiam avait fait état de 1,5 milliards de francs CFA dépensés à Kaffrine pour la réalisation d’un réseau d’évacuation des eaux usées et d’un bassin de rétention.
Selon lui, ’’ces investissement n’ont rien encore réglé parce que le problème des inondations reste entier à Kaffrine’’.
’’Un seul bassin de rétention ne règle pas le problème des inondations à Kaffrine. Il nous faut des bassins de rétention autour de Kaffrine pour une solution durable à ces problématiques des inondations’’, a insisté brahima Séne.

272 mm de pluie en 14 jours à Kaffrine (DRDR)

La région de Kaffrine peut se targuer d’une ’’bonne pluviométrie’’ depuis le début de l’hivernage 2020, avec 272 millimètres de pluie en 14 jours à la date du 6 août, contre 82 millimètres en cinq jours l’année dernière à la période, a indiqué lundi son directeur régional du développement rural (DRDR), Samba Ndao Tall.
« Cette année, nous avons eu une bonne pluviométrie. En 2019, à pareille période, on n’avait reçu que 82 millimètres en cinq jours de pluie. Cette année, à la date du six août, nous avons reçu un cumul moyen régional de 272 millimètres en 14 jours », s’est réjoui le DRDR de Kaffrine.
La plus importante quantité d’eau de pluie a été reçue pendant les semaines du 11 au 17 juillet et du 18 au 25 juillet 2020, selon Samba Ndao Tall, qui s’entretenait lundi avec des journalistes.
« Pendant ces deux semaines, les 34 postes pluviométriques que compte la région de Kaffrine ont reçu en moyenne 175 millimètres en huit jours de pluie », a-t-il indiqué, ajoutant que la pluviométrie de ces deux semaines a été déterminante pour la conduite de la troisième vague de semis, à Kaffrine.
Samba Ndao Tall a par ailleurs, fait observer que la région de Kaffrine a noté cette année trois vagues de cultures qui concernent trois vagues de semis.
« Pour les premiers semis qui ont été réalisés les 13 et 14 juin, les cultures sont en phase de croissance. Donc, le maïs et le mil sont en phase de montaison et l’arachide est au stade de germination’’, a-t-il fait savoir.
M. Tall ajoute que « pour les cultures de la deuxième vague de semis qui concerne plusieurs spéculations notamment le maïs, le mil, l’arachide, le niébé, le sésame, le bissap, les cultures sont également en phase de croissance. Elles sont en état de développement végétatif très avancé ».
Les cultures de la dernière vague de semis sont au stade de plantule, a encore relevé le directeur régional du développement rural, rappelant que la région de Kaffrine a reçu ses premières pluies le 12 juin 2020.
En termes de subvention, a indiqué M. Tall, « la région de Kaffrine a eu un quota de 13.521 pour les semences d’arachide’’, avant d’ajouter : « nos objectifs ont été atteints le 30 juin 2020 avec 99,96% de mise en place ».
Pour les semences d’espèces diverses et l’engrais, a-t-il par ailleurs signalé, « la région de Kaffrine a également atteint ses objectifs le 30 juillet avec 98% de mise en place ».
« Cette année, nous avons un quota de 11.918 tonnes d’engrais toute formules confondues contre 10.309 tonnes l’année précédente, soit une hausse de 16% », a relevé M. Tall qui dit tabler cette année sur une bonne production dans la région de Kaffrine.

15 690 hectares traités par la DPV à Kaffrine

La Direction de la protection des végétaux (DPV) déclare avoir traité des champs d’une superficie de 15.690 hectares, dans la région de Kaffrine (centre), pour les protéger des insectes et parasites.
‘’Le 25 juillet 2020, nous avions noté l’apparition de certains prédateurs, notamment des sautereaux, des chenilles légionnaires, entre autres insectes. Heureusement, depuis lors, nous sommes à pied d’œuvre’’, a expliqué le directeur régional du développement rural (DRDR) de Kaffrine, Samba Ndao Tall, dans un entretien avec la presse locale.
Il précise que ‘’la DPV a pu traiter 15.690 hectares de mil, de maïs, d’arachide, entre autres’’.
‘’Les unités mobiles de la Direction de la protection des végétaux sont intervenues dans huit communes situées dans trois départements de la région. Et, aujourd’hui, la situation phytosanitaire de notre région est sous contrôle’’, a-t-il assuré.

Kaffrine: Une bande de voleurs présumés déférée au parquet (Police)

Quatre membres présumés d’une bande de voleurs ont été déférés au parquet de Kaolack jeudi après avoir été arrêtés trois jours plus tôt à Kaffrine par des éléments du commissariat central de cette localité du centre du pays, a appris l’APS de source policière.

Ils sont suspectés de faire partie d’une bande de voleurs responsable de plusieurs cas de vol de motos et d’autres larcins dans la zone de Kaffrine. Leur arrestation, intervenue dans la nuit de dimanche à lundi, a été le fruit d’une enquête rondement menée par les hommes du commissaire Hamady Baldé.

L’aboutissement d’une affaire partie de plusieurs plaintes et déclarations portant sur des vols de motos enregistrées depuis cinq mois, a expliqué à l’APS, Moussa Fall, l’adjoint du commissaire central de Kaffrine.

Dans cette affaire, les enquêteurs ont flairé le bon coup en ayant identifié à Kaffrine un individu présenté comme un récidiviste.

‘’Nous avons deux jours après enregistré une déclaration de vol d’un agent des services d’hygiène résidant à la périphérie de la ville et portant sur un sac au dos contenant 513 000 francs Cfa, une pochette contenant 13 000 francs, deux téléphone portables, une bonbonne de gaz et divers autres objets’’, a fait savoir l’officier de police.

Il a souligné que les investigations ont par la suite permis de procéder à l’arrestation du principal suspect, un homme de 38 ans, domicilié au quartier Kaffrine 2 Nord, en même temps qu’un membre présumé de la bande de voleurs, tandis qu’une autre personne a réussi à prendre la fuite.

Confondu par les preuves matérielles trouvées en sa possession par les enquêteurs, notamment un sac de couleur grise et des documents administratifs et bancaires au nom de l’agent des services d’hygiène de Kaffrine, le principal suspect passe rapidement aux aveux, selon l’adjoint du commissaire.

Il reconnaît faire partie d’une bande de voleurs de motos qui écumait la localité depuis un certain temps, admettant ainsi sa participation au cambriolage en décembre dernier du domicile d’agents de la brigade régionale des stupéfiants. Deux motos avaient alors été emportées, selon l’enquêteur.

Le suspect a ensuite conduit les policiers à l’endroit où il avait caché une moto volée avant de contacter un autre individu à qui il avait confié une autre moto-taxi également volée. L’homme en question est arrêté à son tour.

Un autre membre du groupe a été à son tour arrêté à Mbar, une localité de la région de Fatick. Il détenait une moto volée et du chanvre indien, a précisé l’adjoint du commissaire de Kaffrine.

Ils sont ainsi tous poursuivis pour ‘’association de malfaiteurs, vols multiples commis la nuit en réunion et recel’’, a-t-on appris de la police.

Saisie de plus d’une tonne de faux médicaments d’une valeur de 22,5 millions FCFA à Kaffrine

La subdivision des douanes de Kaffrine annonce avoir saisi plus d’une tonne, plus précisément 1.200 kg, de faux médicaments. Un stock d’une valeur de 22,5 millions de francs CFA.
La douane a saisi ces faux médicaments lors d’une opération menée mardi matin dans la commune de Diamagadio, dans le département de Kaffrine, près de la frontière sénégalo-gambienne, selon la même source.
‘’L’opération s’est déroulée tôt, ce mardi 18 février 2020, dans la commune de Diamagadio, département de Kaffrine, à quelques encablures de la frontière avec la Gambie’’, précise un communiqué de la subdivision des douanes de Kaffrine.
La zone, où a eu lieu la saisie, traversée de pistes rurales souvent utilisées comme voies de contournement des barrages douaniers, selon la même source.
Elle ajoute que c’est ‘’une stratégie avancée de la brigade mobile des douanes de Kaffrine’’ qui a « permis de mettre hors course’’ la cargaison de faux médicaments.
Les agents « engagés dans l’opération ont repéré et pris en chasse une berline 504 transportant des médicaments’’.
La course-poursuite a pris fin par l’immobilisation du véhicule, entre Ndiao Bambali (arrondissement de Katakél) et Ndiobène-Taïba, dans l’arrondissement de Mabo, précise le communiqué.
‘’Des centaines de paquets et des milliers de boîtes de différents types de médicaments ont été saisis’’, ajoute-t-il.
Selon le texte, le week-end dernier, la brigade mobile des douanes de Koungheul (région de Kaffrine) a mis la main sur 405,76 kg de chanvre indien, à bord d’un véhicule.

Le nouveau gouverneur de Kaffrine officiellement installé

Le ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye a présidé jeudi la cérémonie solennelle d’installation du nouveau gouverneur de la région de Kaffrine (centre), William Manel.
M. Manel remplace à ce poste Habib Jean-Baptiste Coly, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
Il a promis de mettre en œuvre, « avec rigueur et dévouement, les politiques publiques’’, au cours de son installation officielle dans ses nouvelles fonctions, en présence d’élus locaux, de chefs de services, des autorités administratives et de représentants des populations de Kaffrine.
« Je m’évertuerai à remplir convenablement avec rigueur et dévouement mes missions dans cette région », a-t-il insisté, sollicitant « le soutien de tous’’ pour la réussite de sa mission.
William Manel est diplômé de la faculté des Lettres et Sciences humaines de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), en 1999.
A sa sortie de l’Ecole nationale d’administration (ENA), il a occupé les fonctions d’adjoint au gouverneur de Louga chargé du développement entre 2001 et 2004, avant de servir à Kolda comme gouverneur adjoint chargé des affaires administratives, de 2004 à 2007.
Il a ensuite été promu préfet du département de Saint-Louis (2007-2009), puis a été nommé à la tête de l’exécutif départemental d’Oussouye, trois ans avant d’être nommé préfet du département de Thiès.
William Manel a occupé le même poste à Mbour, entre juin 2013 et janvier 2015, d’où il a été promu gouverneur de la région de Kédougou, son précédent poste avant sa nomination comme gouverneur de la région de Kaffrine.

Les autorités déterminées à lutter contre les branchements anarchiques au marché central de Kaffrine

L’adjoint au préfet de Kaffrine, Oumar Diba, a fait part dimanche, de la volonté des autorités administratives et locales de mettre un terme aux installations et branchements électriques anarchiques constatés dans le marché central de la commune.
« Au niveau du marché central de Kaffrine, nous constatons des installations et des branchements électriques anarchiques. En collaboration avec la mairie, nous allons prendre des mesures et régler ces questions afin de protéger davantage la population », a-t-il assuré.
L’adjoint au préfet s’exprimait en marge d’une journée de propreté au marché central de la commune de Kaffrine.
Oumar Diba s’est réjoui de la mobilisation des femmes et des jeunes, soulignant que « les objectifs ont été atteints dans l’ensemble ».
Munies de pelles, balais et brouettes ou d’autres outils de nettoiement, des femmes et des jeunes ont nettoyé l’intérieur et les alentours du marché de la ville de Kaffrine.
« L’opération a sorti beaucoup d’ordures. Le marché avait besoin de ce coup de balai », a fait observer l’adjoint au préfet de Kaffrine, plaidant pour l’installation d’un comité de surveillance et de protection dans le marché pour un suivi.
Auparavant, la deuxième journée mensuelle de nettoiement a été organisée samedi à Médina Baye, un quartier périphérique de la commune de Kaffrine.
Sous la houlette de l’adjoint au préfet, des chefs de services et des populations se sont investis durant près de quatre heures pour rendre propre le quartier de Cheikh Abdoulaye Wilane où un dépotoir d’ordure été complètement enlevé.

Kaffrine : Vers un forum sur le plan de désenclavement de la région

Le ministre du développement communautaire, de l’équité sociale et territoriale, Mansour Faye, est attendu incessamment, à Kaffrine, où il présidera un forum axé sur le plan de désenclavement de cette région située au centre du pays, a appris l’APS.

‘’Un forum sera tenu très prochainement à Kaffrine sous la conduite du ministre du développement communautaire et de l’équité territoriale, Mansour Faye pour faire le point sur tous les investissements qui ont été faits par les différents projets et annoncer le plan de désenclavement de la région’’, a annoncé le directeur général du centre des œuvres universitaires de Dakar (COUD), Abdoulaye Seydou Sow.
Il s’exprimait dimanche au terme d’un tournois de football doté de la coupe du président du conseil départemental de Kaffrine, en présence du ministre en charge du plan Sénégal Emergent (PSE), Dr Cheikh Kanté, du préfet du département de Kaffrine, Amadoune Diop, entre autres autorités.
Selon M. Sow, ‘’le plan de désenclavement va permettre à la région de Kaffrine de trouver sa place et son aération’’.
‘’Kaffrine est au cœur du Sénégal et est paradoxalement enclavé. C’est ce que le chef de l’Etat a noté. Il a exprimé sa volonté de résorber le déficit et le gap en termes d’infrastructures dans la région de Kaffrine’’, a-t-il indiqué.
À Kaffrine, a fait remarquer le DG du COUD, ‘’ il n’y a que deux routes nationales’’.
‘’À part la route Kaffrine-Ganda que le président de la république a entamée, depuis 1960 à nos jours nous n’avons aucune route intérieure. Et, le chef de l’Etat s’est engagé à pallier à cela’’, s’est encore félicité M. Sow.

D’ailleurs, il a fait savoir que beaucoup d’efforts ont été faits dans la région par le programme d’urgence de développement communautaire (PUDC) et le Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA).

Lutte contre la dengue dans la commune de Kaffrine

La brigade régionale de l’hygiène de Kaffrine (centre) a organisé dans la nuit de lundi à mardi une opération de saupoudrage dans la capitale du Ndoucoumane, a constaté l’APS.

Cette action vise à lutter contre la dengue dans cette partie du pays où 8 cas de la maladie ont été recensés depuis le mois d’octobre.

’’Des moyens ont été mis à notre disposition par la hiérarchie pour nous permettre de procéder au saupoudrage de la commune principale au niveau du quartier de Diameguene centre pour réduire les moustiques et particulièrement les aèdes qui causent la dengue’’, a expliqué le chef de la brigade régionale de l’hygiène de Kaffrine, le capitaine Idrissa Ndiaye.
’’Nous avons ciblé principalement le quartier de Diameguene centre où proviennent les 95% des cas de dengue enregistrés à Kaffrine. Ce quartier est également l’épicentre des inondations au niveau de la capitale du Ndoucoumane’’, a-t-il fait observer, indiquant que cette opération de saupoudrage vise également d’autres quartiers.
’’Pour mener cette activité, nous avons utilisé des appareils de dernière génération qui ont été acquis par le service national de l’hygiène. Ces appareils font ce qu’on appelle la nébulisation à partir de produits liquides qui ont des nuages avec des effets extraordinaires sur l’élimination des moustiques’’, a expliqué le capitaine.
Selon lui, ’’avec ces actions de pulvérisations spatiales, le service d’hygiène de Kaffrine a déployé la grosse artillerie pour prendre à bras le corps, sur le plan macroscopique, ce problème lié à la présence de dengue au niveau de la commune’’.
’’Les activités que nous avons menées au niveau de la commune de Kaffrine ont eu un effet positif. Depuis le mois de décembre, nous n’avons pas reçu de cas de dengue. Il y a une diminution drastique du nombre de cas de cette maladie’’, a-t-il souligné.
Pour le capitaine Idrissa Ndiaye, ce résultat ’’est surtout dû aux actions communautaires’’ menées avec les relais à travers les visites à domicile et les émissions radios.
Cette opération de saupoudrage a été menée par la brigade régionale d’hygiène de Kaffrine avec l’appui des agents d’hygiène de Dakar.

14 milliards de FCFA investis en six ans par le PASA à Kaffrine (coordonateur)

Journaldusenegal avec APS_

Témégne (Kaffrine), 15 octobre– Au total, 14 milliards de francs Cfa ont été investis en six ans à Kaffrine (cenre) dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’appui à la sécurité alimentaire dans les régions de Louga, Maram et Kaffrine (PASA-Loumakaf), a révélé Moustapha Diao, son coordonnateur.

‘’Le financement total du projet était de l’ordre de 25 milliards de francs. A Kaffrine, nous avons depuis 2014 investi 14 milliards de francs’’, a-t-il expliqué à l’issue d’une visite de terrain d’une équipe de la Banque africaine de développement.

‘’Ces 14 milliards de frs CFA constituent un investissement réalisé dans le cadre d’aménagements de bas-fonds, de fermes agricoles, de bergeries, de poulaillers, de parcs de vaccination et de forages’’, a indiqué Dr Diao aux membres de la mission de la BAD. Le coordonnateur du projet et sa délégation ont tour à tours visité la bergerie de Gnilane Faye à Sikilo (département de Kaffrine), le bas-fond du village de Malém Thieurigne (Malém Hodar) et la ferme agricole de Témégne (Malém Hodar).

‘’Dans la région de Kaffrine, nous avons doublé l’objectif qui était assigné. On nous avait demandé de réaliser 18 fermes agricoles et, aujourd’hui nous en sommes à 25 ’’, s’est par exemple félicité le coordonnateur du PASA. Il en est de même pour les bergeries à travers la mise en place de 101 pour un objectif de départ de 100 entre la région de Kaffrine et la zone sylvopastorale, a-t-il ajouté. Il a assuré que 10.000 producteurs de la région de Kaffrine avaient été enrôlés par le PASA pour bénéficier de la Couverture maladie universelle. ‘’Dans le cadre de la sécurité alimentaire, nous avons permis aux producteurs d’accéder à la nourriture de qualité’’, a-t-il fait savoir en insistant également sur le fait que 15 000 ménages, représentant 150 000 personnes, avaient bénéficié des retombées du projet.

‘’Nous avions voulu réduire la pauvreté pour que les gens mangent mieux, s’habillent mieux, se logent mieux, et se soignent mieux. Nous avons réussi nos objectifs. Nous sommes en train de participer à la construction de l’économie sénégalaise’’, s’est-il réjoui.

Moustapha Diao a fait remarquer que 400 000 tonnes de riz avaient été produites dans les régions ciblées dans la mise en œuvre du projet. ‘’Le projet PASA a permis de dynamiser les pôles de développement avec les bas-fonds, à travers les initiatives d’appui aux activités génératrices de revenus et avec les fermes agricoles’’, a de son côté réagi Xavier Boulanger, mandataire de la BAD et expert en développement rural.  ‘’Beaucoup de choses ont été faites par le projet. Nous sommes satisfaits des résultats. Le projet a permis de stabiliser les gens dans leur zone d’intervention’’, a-t-il apprécié, espérant des financements pour une seconde phase de ce projet.

Le projet PASA-Loumakaf, qui a démarré en mars 2014, sera clôturé le 31 décembre 2019.

Souleymane Ndao, le roi du Ndoucoumane est mort

Le « MBeuleup » (roi) du Ndoucoumane (centre), Souleymane Ndao, est décédé vendredi à l’âge de 54 ans des suites d’une maladie, a appris l’APS auprès de sa famille.
« Souleymane Ndao avait subi un accident. Une moto Jakarta l’avait touché au pied. Et, cela avait occasionné une fracture qui s’était compliquée par la suite. Il a été interné au niveau de l’hôpital de Kaffrine avant d’être acheminé à Dakar pour une meilleure prise en charge », a expliqué un de ses oncles, Mamadou Gaye.
Le « Mbeuleup » a tiré sa révérence à l’hôpital principal de Dakar ce vendredi matin après trois jours d’hospitalisation.
Enseignant de formation, Souleymane Ndao a fréquenté l’école française. Après son baccalauréat, il fait trois ans à l’université Cheikh Anta Diop (UCAD) où il a obtenu sa licence en science de la vie et de la terre (SVT).
Souleymane Ndao a fréquenté l’école de formation des instituteurs avant de repartir à la FASTEF pour être professeur d’enseignement moyen secondaire.
Il a exercé pendant au moins cinq ans la fonction de roi de Kaffrine.
Dans le cadre de cette fonction, il était présent à l’occasion de toutes les cérémonies et fut également membre actif de l’association des chefs coutumiers.
Le roi du Ndoucoumane a été inhumé ce samedi à Kaffrine.

Kaffrine : 5 millions CFA pour les opérateurs économiques

Cette enveloppement qui a été donné par le président de la chambre de commerce est  destinée au opérateur économiques de cette région pour leur formalisation.

Le président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Kaffrine (centre), Maodo Sarr, a remis vendredi une enveloppe de cinq millions de francs CFA aux opérateurs économiques de la région, un appui visant à accompagner leur formalisation, a constaté l’APS.

Selon M. Sarr, cette enveloppe a été octroyée par le directeur général du Conseil sénégalais des chargeurs (COSEC) à la Chambre de commerce de Kaffrine lors d’une visite qu’il a effectuée dans le Ndoucoumane.

« Nous avons profité de cette aubaine pour redistribuer cette somme aux opérateurs économiques de la région de Kaffrine, à savoir les femmes transformatrices, les commerçants, les femmes forestières entre autres », a-t-il ajouté.

« Nous accompagnons les entrepreneurs de la région dans le cadre de la formalisation. Nous allons continuer à appuyer les opérateurs économiques de la région afin qu’ils puissent mener correctement leur travail », a promis le président CCIA de Kaffrine.

 

Kaffrine : Le député Yaya Sow à la rescousse des populations

Les habitants de cette région ont bénéficié le 10 Juin des denrées alimentaires d’un montant de 27,9 millions de Francs CFA

Le député-maire de la commune de Ribot Escale, dans le département de Koungheul (centre), Yaya Sow, a offert dimanche à des habitants de la région de Kaffrine (centre) des denrées alimentaires dont la valeur est estimée, selon lui, à 27,9 millions de francs CFA.

‘’Avec mon salaire de député, j’ai décidé de distribuer 27 millions 900 mille francs CFA aux habitants de la région de Kaffrine, pour soulager les nécessiteux durant la Korité (fête de fin du ramadan, Ndlr)’’, a dit l’élu APR (majorité).

Le don comprend 15 tonnes de pommes de terre et 400 bidons d’huile, selon M. Sow, qui y ajoute 500.000 francs CFA pour chaque chacune des communes de la région.

‘’Le président de la République a décrété 2018 une année sociale. C’est pourquoi j’ai jugé nécessaire d’octroyer mon salaire de député aux populations de la région de Kaffrine, qui m’ont élu’’, a-t-il expliqué.

 

Information climatique: des producteurs formés à l’usage des données

Cette formation a été organisée par l’ANACIM en vue de mieux de permettre aux agriculteurs, de s’adapter au contexte climatique imprévisible

Quelque 50 producteurs du département de Kaffrine ont pris part mercredi 06 Juin à une formation à l’utilisation de l’information climatique organisée par l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM), en partenariat avec l’ONG « Innovation, environnement, développement en Afrique », (IED Afrique).

Diabel Ndiaye, ingénieur agro-météorologue à l’ANACIM, a précisé qu’il s’agit de former les producteurs sur des notions de changement climatique, la conception, l’utilisation des et des pluviomètres manuels.

Selon lui, « à chaque début de l’hivernage, il est de coutume que l’ANACIM descend sur le terrain pour partager avec les producteurs et les techniciens sur les résultats de la prévision saisonnière et aussi parler des informations sur les changements climatiques et les mesures d’adaptation ».

Cette année, a expliqué M. Ndiaye, « la prévision saisonnière a été consensuelle au niveau sous régional avec des indicateurs très clairs qui laissent entrevoir un début d’hivernage normal à tardive ».

« Nous descendons sur le terrain pour interpréter ces résultats de la prévision afin que les producteurs puissent les comprendre et mettre en place des activités d’adaptation par rapport au profit qu’on a donné », a-t-il fait savoir.

Pour Momath Talla Ndao, coordonnateur du projet DFC piloté par l’ONG IED Afrique, « l’information climatique est devenue un intrant dans le domaine de la production dans un contexte avec une variabilité climatique très forte ».

« L’information climatique est le premier facteur de production. Les paysans ne peuvent plus s’en passer. Un producteur qui dispose aujourd’hui de l’information climatique peut mieux s’adapter au contexte climatique imprévisible », a estimé M. Ndao.

Il a par ailleurs souligné que le partenariat de son projet avec l’ANACIM va permettre davantage de diffuser les informations climatiques au niveau des quatre départements de Kaffrine pour aider les producteurs de disposer et de développer des stratégies d’adaptation à la prévision de l’ANACIM.