Maroc : Le Conseil de la concurrence s’exprime contre le plafonnement des marges bénéficiaires des carburants

Le Conseil de la concurrence considère que la demande d’avis du gouvernement sur le plafonnement des marges ne remplit pas les conditions légales requises. Le plafonnement n’est pas judicieux des points de vue économique et concurrentiel.« Après une analyse approfondie et un examen détaillé des conditions de la légalité du projet de plafonnement des prix et des marges bénéficiaires des carburants liquides, le Conseil de la concurrence a finalement considéré que la demande d’avis du gouvernement ne remplit pas les conditions légales requises», a affirmé le président de ce Conseil, Driss Guerraoui, qui s’exprimait ce vendredi lors d’une conférence de presse à Rabat.

Toutefois, le gouvernement étant une autorité qui a seule la responsabilité de procéder à la réglementation des prix, s’il opte pour le plafonnement des marges bénéficiaires des carburants liquides, l’autorité de la concurrence estime que ce choix ne sera pas suffisant et judicieux d’un point de vue économique, concurrentiel, et en termes de justice sociale pour plusieurs raisons.

Aux yeux de cette institution constitutionnelle, le plafonnement est « une mesure discriminatoire» qui s’applique indistinctement à tous les opérateurs, quelque soient leurs tailles et la structure de leurs coûts. Ce qui comporte un risque réel de pénaliser les opérateurs de petites et de moyennes tailles qui verront leur vulnérabilité s’accroître.

Les relations Maroc-Espagne à la Une des quotidiens marocains

Les relations entre le Maroc et l’Espagne est le thème principal traité par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Aujourd’hui le Maroc+ affirme que les visites bilatérales sont toujours les bienvenues de part et d’autre, car elles permettent de renforcer les relations entre les deux pays.

Deux pays qui partagent une histoire faite de bons souvenirs et de projets gigantesques s’étalant sur plusieurs siècles. Dans différents domaines, les deux pays ont des projets communs qui pourraient rendre la coopération plus facile que ce soit dans le secteur économique, diplomatique et même sportif, constate la publication.

+Akhbar Al Yaoum+ relève que les relations économiques gagneraient à être renforcées dans l’avenir afin de permettre à notre premier partenaire économique de trouver place encore plus importante et consolider les acquis. Le Maroc pourrait également investir plus le marché espagnol dans le domaine industriel et technologique, estime-t-il.

Mais, malgré des progrès notables quant aux relations économique et sécuritaire établies entre les deux pays, cela s’avère insuffisant.

Car, dans le domaine sécuritaire, c’est la logique de la coordination qui domine, constate le journal, expliquant que les relations entre les deux pays ne se sont pas encore élevées à un niveau de « coopération globale ».

De même, dans le domaine économique, la coopération entre les deux pays reste très limitée, vu que la plupart des entreprises espagnoles installées au Maroc sont petites ou moyennes et que les investissements espagnols ne dépassent pas 8% du total d’investissements étrangers engagés dans le Royaume, ajoute-t-il.

La BAD accorde un prêt de plus 96 millions dollars pour l’amélioration des conditions de vie de la population au Maroc

La Banque Africaine de Développement (BAD) a octroyé mardi un prêt de 96,6 millions de dollars au Maroc destiné à contribuer à l’amélioration des conditions de vie de la population à travers un accès inclusif à l’emploi et au développement des compétences.Cet accord, qui a été paraphé par le ministre de l’Economie et des Finances, Mohamed Benchaaboun, et la représentante résidente de la BAD au Maroc, Leila Farah Mokaddem, sera consacré à financer un programme triennal axé sur les résultats pour l’amélioration de l’accès à l’emploi, en appui aux stratégies nationales de l’emploi et de la formation professionnelle ainsi qu’au plan national de promotion de l’emploi.

Ce programme pour lequel il est destiné s’étend sur la période 2019-2021, vise à faciliter l’accès à l’emploi des jeunes et des femmes et à améliorer la qualité de l’emploi dans les régions.

Selon le ministre marocain des Finances Mohamed Benchaaboun, l’accord signé entre le Maroc et cette institution financière panafricaine vise essentiellement la création d’environ 100.000 emplois par an.
Outre l’accompagnement de 111.000 bénéficiaires de la formation qualifiante (dont 50% de filles) et l’augmentation de 40% de la part des stagiaires de la formation professionnelle placés en milieu professionnel en alternance et en apprentissage, cet accord porte pour la première fois sur des objectifs quantifiés permettant de tracer des résultats à même de promouvoir l’employabilité des jeunes et des femmes au Maroc.

Le programme, qui se base sur l’utilisation d’un instrument de financement axé sur les résultats et la performance, est une première dans un pays à revenu intermédiaire, a indiqué, pour sa part, la représentante résidente de la BAD au Maroc.

Pour la représentante de la BAD au Maroc, cet accord est l’illustration du niveau de la confiance et de l’assurance de la Banque quant à l’utilisation de ses fonds dans le cadre de cet accord, a-t-elle soulignant, ajoutant que le Royaume est « un partenaire de long terme » de la Banque africaine et le premier client de l’institution financière avec un portefeuille d’environ 3 milliards d’euros.

Politique et militaire au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi consacrent de larges commentaires à la visite du Roi d’Espagne au Maroc, à la modernisation des équipements militaires marocains, à la clôture de la session parlementaire d’automne et l’accord de pêche Maroc-UE.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que les liens historiques et économiques entre le Maroc et l’Espagne sont impérissables. En témoigne la visite du roi Don Felipe VI et de la reine Dona Letizia, souverains du Royaume d’Espagne. Une visite qui va ouvrir de nouvelles perspectives de partenariat entre les pays des deux rives de la Méditerranée. Cette visite officielle, la première du roi Felipe VI au Maroc et la troisième du genre d’un souverain espagnol au Maroc après celles de 1979 et 2005, procure une spécificité particulièrement solennelle à la relation entre nos deux pays.

Le roi Mohammed VI et le roi Felipe VI partagent une vision stratégique et la même détermination de faire de la relation entre les deux pays voisins un exemple de partenariat Nord-Sud, solide et novateur en faveur du bien-être des deux pays, contribuant ainsi à la paix, la stabilité et la prospérité dans le bassin méditerranéen et la façade atlantique, relève la publication.

Dans un autre registre, +Akhbar Al Yaoum+ souligne que le Maroc poursuit la politique de modernisation de ses équipements militaires. Le quotidien rapporte ainsi qu’une opération de perfectionnement et de développement de sa flotte d’avions de chasse F16 a été effectuée. Et de préciser que cette opération a été accomplie par le géant de l’industrie aéronautique américain, Lockheed Martin, suite à une transaction signée en 2016 entre les Forces armées royales (FAR) et le Pentagone.

L’opération, révèlent les sources du quotidien, a consisté en la dotation des avions de chasse marocains F16 d’équipements électroniques sophistiqués. Ces équipements permettront aux chasseurs marocains de renforcer leur capacité de repérage et de capter des signaux afin d’échapper à des missiles qui les ciblent à partir des bases terrestres. Il s’agit d’une opération permettant à la défense aérienne de mieux renforcer ses capacités de riposte.

+Al Akhbar+ fait savoir que le Parlement vient de clôturer, mercredi, sa session d’automne, la cinquième depuis le début du mandat. C’est donc la moitié de l’actuelle législature qui vient d’être épuisée, sans donner lieu à un quelconque moment marquant sur la scène politique, écrit le journal.

Il est évident, note le journal, que l’ouverture ou la clôture d’une session parlementaire n’intéresse aucunement les Marocains. Ils n’y prêtent pas attention, parce qu’ils n’ont pas le sentiment que le début ou la fin d’une session ait une quelconque incidence sur leur vécu. C’est un non-événement dans leur agenda, observe la publication.

Mais au-delà de cette impression négative que pourraient avoir les Marocains sur l’institution législative, il faut dire que certains préjugés, qui ont la peau dure, risquent d’être vérifiés. C’est le cas concernant l’impression que donne le Parlement de ne pas mériter l’argent qui lui est consacré et est supporté par le contribuable. Le moins que l’on puisse dire, en effet, est que le bilan de la mi-mandat est médiocre.

Les chiffres le confirment. Deux Chambres réunies n’ont adopté, que 140 textes de loi, dont 60% composés de traités et accords internationaux. Les chiffres confirment également que les 515 parlementaires auront coûté au budget de l’Etat pas moins de 2,5 milliards de dirhams en salaires et autres indemnités. Ces mêmes 515 élus n’ont pu, pendant toute cette durée, convaincre le gouvernement d’accepter que 8 propositions de loi, au demeurant des textes élémentaires dont le contenu ne dépasse pas deux articles, portant la plupart du temps sur des amendements de lois déjà existantes.

+Libération+ indique que le Parlement européen a adopté mardi en session plénière à Strasbourg et à une écrasante majorité le nouvel accord de pêche avec le Maroc, ce qui constitue un nouveau camouflet pour les séparatistes du Polisario.

Ce vote est la dernière étape de validation au niveau européen avant l’adoption par le Parlement marocain et l’entrée en vigueur de cet accord qui fixe les conditions d’accès pour la flotte européenne et prévoit les exigences d’une pêche durable, rappelle-t-il.

Son adoption par 415 voix pour, 189 contre et 49 abstentions sur 653 députés présents à la plénière, constitue le couronnement d’un processus de négociations techniques, de validations juridiques et de concertations politiques entre le Maroc et l’UE empreint de sérénité, de confiance et de responsabilité, de nature à préserver les fondamentaux de l’intégrité territoriale, les intérêts économiques du Royaume et le partenariat historique multidimensionnel entre les deux parties, relève la publication.

Le Maroc et l’Espagne signent 11 accords de coopération

Le Roi Mohammed VI et le Souverain d’Espagne, le Roi Don Felipe VI, ont présidé, mercredi à Rabat, la cérémonie de signature de 11 accords de coopération bilatérale dans plusieurs domaines.Ces accords, qui visent à donner une nouvelle impulsion aux relations de coopération maroco-espagnoles, témoignent de la profondeur et de la qualité des relations bilatérales, ainsi que de la volonté des deux pays de consolider le partenariat stratégique multidimensionnel qui les lie.

Ainsi, ces accords portent sur la donation irrévocable du Grand Théâtre Cervantes de Tanger, la lutte contre la criminalité, l’établissement d’un partenariat stratégique en matière d’énergie et le développement d’une troisième interconnexion électrique Maroc-Espagne.

Les autres accords concernent la promotion de la Culture et des Sports à travers la coopération en matière de Musées et l’organisation au Palais Royal à Madrid d’une exposition sur les collections royales des deux pays.

Ls deux pays ont également signé un mémorandum de collaboration avancée pour la mise en œuvre du dispositif de facilitation des flux du commerce et des passagers au niveau du Détroit de Gibraltar et un autre mémorandum d’entente entre la Royal Air Maroc (RAM) et IBERIA Airlines.

Le dernier accord est un mémorandum d’entente pour l’assistance et la coopération mutuelle entre l’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC) et la Commission Nationale du Marché des Valeurs (CNMV – Espagne).

Le roi Don Felipe VI et la reine Dona Letizia, Souverains du Royaume d’Espagne, sont arrivés, mercredi en fin d’après-midi, à Rabat pour une visite officielle de deux jours au Maroc, à l’invitation de du Roi Mohammed VI.

Politique, économie et éducation au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi traitent de nombreux sujets notamment le retour du Maroc à l’UA, les enjeux de l’adoption du nouvel accord de pêche par le parlement européen et le projet de loi portant sur la réforme du système éducatif.+Al Akhbar+ écrit que le Maroc, depuis son retour à l’Union Africaine, a accumulé les acquis diplomatiques. Le dernier en date s’est produit à Addis-Abeba quand, pour la première fois, la question du Sahara marocain n’a pas été abordée au sommet de l’UA. Dorénavant ce dossier ne sera traité que par L’ONU.

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a dans une déclaration à la presse, citée par le quotidien, indiqué que «c’est le premier sommet africain où aucune décision n’a été prise sur la question du Sahara marocain sachant que les décisions inhérentes à ce dossier sont prises au niveau de l’ONU». Et de préciser, que sur la base de la décision du sommet de Nouakchott et des documents juridiques de référence de l’UA ainsi que la charte constitutive de l’UA, le conseil de paix et de sécurité ne peut «d’une manière ou d’une autre traiter ou faire référence au dossier du Sahara marocain au niveau des ambassadeurs et des ministres».

Le quotidien rapporte, que le ministre a relevé qu’il s’agit là d’une clarification juridique d’une grande importance pour mettre fin à toutes les spéculations. Autrement, il n’est plus question de chercher à expliquer cette décision ou interpréter ses dispositions dans le but de remettre ce dossier entre les mains du Conseil de paix et de sécurité de l’UA. Cette dernière, ajoute Bourita, devra, s’aligner d’une manière progressive mais réelle sur les dispositions et les littératures de l’ONU.

+Aujourd’hui le Maroc+ affirme que l’adoption de l’accord de pêche par le parlement européen est une belle victoire méritée et légitime du Maroc.

Mais, si l’essentiel a été fait, le travail ne s’arrêtera probablement pas là pour le Maroc, « car comme en matière de diplomatie et de positions rien n’est jamais acquis ad vitam aeternam. Un autre travail de fond pour les diplomates marocains à Rabat et à Bruxelles doit désormais commencer », suggère le journal.

Plus précisément, une nouvelle bataille importante doit être menée pour approcher les députés qui ont voté contre l’accord de pêche afin de comprendre la motivation de leur position, souligne-t-il.

Car, certains l’ont fait peut-être par manque de compréhension du fond du dossier marocain, pour des raisons conjoncturelles ou de circonstances. Et tout comme ils l’ont fait pour le dossier de la pêche, ils pourraient en faire de même à l’avenir pour d’autres dossiers tout aussi importants pour le Maroc, met-il en garde.

+Al Alam+ revient sur le projet de loi-cadre pour la réforme du système d’éducation, de formation et de recherche scientifique. Le journal relève que malgré l’importance capitale que revêt ce projet, le parlement délibère en dehors de la société, qui semble afficher un désintérêt à l’égard de ce sujet.

Ce projet aurait dû être au centre des préoccupations de la société, des partis politiques, des syndicats et des organisations professionnelles, et aurait dû de surcroit faire l’objet d’un traitement médiatique privilégié et plus profond, mais malheureusement ce projet de loi stratégique risque d’être voté sans aucune contribution de l’opinion publique marocaine, déplore-t-il.    

LCA : Le WAC tenu en échec par les nigérians de Lobi Stars

Le Wydad de Casablanca a concédé un nul blanc à domicile face au club nigérian du Lobi Stars, en match de la 4ème journée de la Ligue des champions d’Afrique de football (groupe A), disputé mardi à Rabat.Dans l’autre match du groupe, les Ivoiriens de l’Asec Mimosas et les Sud-africains de Mamelodi Sundowns se sont quittés également sur le même score.

Ce nul empêche les Rouge et Blanc (7 pts) de devancer Mamelodi Sundowns, avec qui ils partagent la tête du classement. Lobi Stars et l’ASEC Mimosa occupent les troisième et quatrième place avec 4 unités.

Lors de la 5ème journée, le WAC fera le déplacement chez les Ivoiriens de l’Asec Mimosas.

L’accord de pêche Maroc-UE adopté par le Parlement européen

Le Parlement européen a adopté, ce mardi en session plénière à Strasbourg, à une large majorité, l’accord de partenariat dans le secteur de la pêche et son Protocole, conclus entre le Maroc et l’Union Européenne (UE), annonce le ministère marocain des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale.Ces instruments juridiques couvrent la région du Sahara et stipulent de manière explicite que la zone de pêche s’étend du parallèle 35 au Nord, au parallèle 20 au Sud, soit de Cap Spartel à Cap Blanc, au sud de la ville de Dakhla, précise le ministère.

Cette adoption confirme également que le Royaume est « le seul habilité juridiquement, dans le cadre de l’exercice de sa souveraineté, à négocier et signer des accords incluant le Sahara », ajoute la même source.

L’adoption de cet accord vient confirmer également « l’attachement du Maroc et de l’Union Européenne au renforcement de leur partenariat stratégique. Le secteur de la pêche a toujours été une composante importante de ce partenariat.

Le Maroc exprime son appréciation quant à l’action collective des institutions européennes et des Etats membres de l’UE, salue leur engagement continu en faveur du partenariat stratégique qui les lie au Royaume du Maroc, conclut le communiqué du ministère.

Pour rappel, l’accord prévoit une augmentation de la contrepartie financière qui passera d’une moyenne annuelle de 40 millions d’euros à 52,2 millions d’euros  (+30%).

Le nombre de bateaux de pêches européens qui exploiteront les zones géographiques concernées, à savoir du Cap Spartel à Cap Blanc, passe de 126 bateaux maximum à 128. De même, le nombre de marins marocains embarqués dans ces navires devrait aussi augmenter, et ce pour plusieurs catégories de navires.

Le Roi d’Espagne entame mercredi une visite officielle au Maroc

Le roi Felipe VI et la reine Letizia d’Espagne entamera mercredi une visite officielle de deux jours au Maroc, à l’invitation du Roi Mohammed VI, a annoncé un communiqué le ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie.« Le ministère de la Maison Royale, du protocole et de la Chancellerie annonce qu’à l’invitation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, Leurs Majestés le Roi Don Felipe VI et la Reine Dona Letizia, Souverains du Royaume d’Espagne, effectueront une visite officielle au Royaume du Maroc, mercredi et jeudi 13 et 14 février 2019 », a indiqué la même source.

Lors de cette visite, les deux Souverains auront « des entretiens et présideront la signature de conventions entre les deux pays », précise-t-on.

Cette visite du Roi Felipe VI, la deuxième après celle de juillet 2014, reflète la profondeur et la qualité des relations bilatérales, grâce à la volonté commune de consolider le partenariat stratégique multidimensionnel unissant les deux pays voisins.

L’Espagne est le premier client et fournisseur du Maroc pour la sixième année consécutive, consolidant ainsi son rapprochement économique et commercial du Maroc.

Selon les statistiques, les envois commerciaux du Maroc vers l’Espagne ont réalisé un bond de 6,2% durant les premiers neufs mois de 2018, en comparaison avec la même période de 2017. Ces expéditions ont totalisé plus de 4,98 millions d’euros et se composent principalement de produits textile et de matériel électrique.

Quant aux produits espagnols exportés au Maroc,  ils ont affiché une légère hausse de 2,8% pour atteindre 6, 1 milliards d’euros durant les 9 premiers mois de 2018.

Economie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi consacrent de larges commentaires au partage des expériences du Maroc dans le domaine agricole avec les pays africains, le soutien de la BERD au secteur de l’automobile et la Ligue africaine des champions.+Al Ittihad Al Ichtiraki+ fait savoir que le chef du gouvernement, Saad Eddine El Othmani, a affirmé, à Addis-Abeba, la volonté du Maroc de partager ses expériences réussies dans le domaine agricole avec les pays africains frères.

El Otmani qui a pris part à une réunion de haut niveau sur la transformation agricole dans le continent africain, tenue en marge du 32ème sommet ordinaire de l’Union africaine, a mis en avant à ce propos les résultats encourageants réalisés par le Maroc dans le cadre du Plan Maroc Vert, qui lui ont permis de réaliser des progrès significatifs dans la gestion de l’eau, l’utilisation de technologies agricoles avancées, la promotion de la recherche scientifique dans le domaine agricole et la valorisation des produits agricoles, ajoute-t-il.

+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) apporte un soutien au secteur automobile au Royaume.

En effet, la BERD va soutenir le secteur par un prêt de 7,5 millions d’euros à Tuyauto Gestamp Morocco, une toute nouvelle joint-venture qui produit des pièces métalliques pour l’automobile. Selon des responsables, ces fonds vont financer la première phase de déploiement des opérations de Tuyauto Gestamp Morocco liées au soudage et à l’assemblage de structures métalliques destinées à la nouvelle usine Peugeot-Citroën au Maroc, indique le journal.

Ce projet soutient également les efforts du gouvernement marocain visant à renforcer l’intégration locale du secteur automobile pour la porter à 60% d’ici 2020. Depuis 2012, la BERD a investi au Maroc plus de 1,7 milliard d’euros répartis sur 50 projets, rappelle le quotidien.

+Libération+ cite une déclaration du Secrétaire général adjoint de l’Union pour la Méditerranée (UpM) pour l’énergie et le climat, Jorge Borrego, qui a souligné que le Maroc est un pays « avant-gardiste » dans le domaine des énergies renouvelables, comme en témoigne le grand projet de la centrale « Noor » d’énergie solaire à Ouarzazate.

« C’est un projet d’envergure qui en dit long sur l’expérience cumulée par le Royaume dans le domaine des énergies renouvelables », a expliqué Borrego, qui a également mis en avant la coopération « intense » qu’entretient l’UpM avec le Royaume.

Côté sport +Al Akhbar+ écrit que le Wydad de Casablanca retrouve ce mardi la Ligue des champions africaine où il est l’unique représentant du royaume. Les rouge et blanc reçoivent les Nigérians du Lobi Stars football club sur la pelouse du complexe Moulay Abdellah à Rabat, pour le compte de la 4e journée de la phase de groupes.

Pour le quotidien, les poulains de Faouzi Benzarti ont l’opportunité d’asseoir leur suprématie et poursuivre leur aventure en tête du groupe pour se qualifier en quarts de finale de la compétition.

Seulement, la rencontre n’a rien de simple. Le Lobi Stars n’a plus rien à perdre et doit absolument gagner s’il veut garder une chance pour se qualifier au tour suivant. En cas de victoire du Wydad de Casablanca, les Nigérians seront presque éliminés.

Marrakech abrite la 2e Conférence des Femmes d’Affaires Arabes et Africaines

La 2ème édition de la Conférence des femmes d’affaires arabes et africaines aura lieu les 13 et 14 février 2019 à Marrakech, à l’initiative de l’Agence Marocaine de Développement des Investissements et des Exportations (AMDIE) en partenariat avec l’Union Arabe pour le Développement des Exportations Industrielles (AUIED).Placée sous le thème de « La réalisation des objectifs de développement durable à travers le soutien des femmes entrepreneures », cette édition verra la participation de plusieurs ministres marocains et étrangers, d’éminentes personnalités ainsi que plus d’une trentaine d’experts chevronnés venus d’une dizaine de pays africains et du Moyen Orient.

Plusieurs panels seront organisés sous des thématiques différentes comme le soutien des gouvernements arabes et africains à l’entreprenariat féminin, les best practices, l’utilisation de  l’innovation comme levier favorisant le renforcement du rôle des femmes entrepreneures dans le développement économique, la participation des femmes d’affaires dans le commerce,  les contraintes de l’entrepreneuriat liées au financement et le partage d’expériences réussies d’entrepreneures, indique un communiqué des organisateurs parvenu à APA.

A l’issue de cette Conférence, qui sera marquée par la présence de plus de 300 personnes de haut niveau, d’hommes et femmes d’affaires, d’investisseurs, des représentants d’institutions financières internationales, d’organisations, de gouvernements, d’universités, d’ONG, un Manifeste sera rendu public formalisant les engagements pour un développement durable.

Le Roi Mohammed VI reçoit le nouveau DG du Fonds « Ithmar Capital »

Le Roi Mohammed VI a reçu, lundi au Palais Royal à Rabat, Obaid Amrane, nouveau directeur général du Fonds « Ithmar Capital », qui portait le nom de Fonds marocain de développement touristique.Obaid Amrane, que le Souverain a nommé directeur général de « Ithmar Capital », est né en 1972. Il doté d’une double formation en ingénierie de l’Institut agronomique Hassan II et en finances au sein de l’Inspection générale des finances, puis auprès de l’Association of investment management and research (certification), M. Amrane est membre du directoire de l’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN) depuis sa création en 2010.

Avant d’intégrer MASEN, M. Amrane a été directeur général de la filiale marocaine du Groupe populaire caisse d’épargne entre 2006 et 2010 pour développer les activités du groupe français dans les secteurs bancaire et immobilier.

Il a également occupé divers postes au ministère de l’Économie et des Finances, à savoir inspecteur des Finances, puis chef du service de la restructuration de la dette et chef de la division du Crédit à la direction du Trésor.

Maroc : La présidente du directoire du Fonds pour le développement économique et social reçue par le Souverain

Le Roi Mohammed Vi a reçu, ce lundi à Rabat, Dounia Ben Abbas Tâarji, qui vient d’être nommée présidente du directoire du Fonds Hassan II pour le développement économique et social.Créé en 2002, ce Fonds apporter son concours financier à des projets de développement économique et social dans certains secteurs industriels.

Le Fonds a pour objet de financer des programmes d’habitat, d’infrastructure autoroutière, d’irrigation, d’aménagement du domaine forestier, de réalisation de structures d’accueil pour des investissements industriels et touristiques, de construction de complexes sportifs et culturels, de création d’infrastructures de petits ports de pêche et de développement de technologies de l’information.

Il vise aussi à financer des actions de promotion de l’emploi, notamment par les associations de micro-crédit et, de manière générale, à tout projet contribuant à la promotion de l’investissement et de l’emploi.

A cet effet, le Fonds est habilité à apporter, dans le cadre de conventions, son concours sous forme de prises de participations financières, d’avances ou de prêts remboursables ou de contributions financières non remboursables.

Le fonds peut aussi effectuer des placements financiers en valeurs du trésor, en titres de créances négociables et en valeurs mobilières dans le respect de règles prudentielles fixées par voie réglementaire.

Il est habilité également à réaliser ou à faire réaliser des études, soit de sa propre initiative, soit à la demande des administrations concernées permettant d’identifier des projets ou actions présentant un fort impact au regard de ses missions.

En application de conventions conclues avec l’Etat, le Fonds peut paticiper à des mesures de nature à favoriser la privatisation des entreprises concernées.

Ce Fonds vise par ailleurs à soutenir l’investissement de l’ensemble des entreprises opérant dans les secteurs du textile et habillement, la sous-traitance automobile et l’électronique ainsi que toute entreprise contribuant à la préservation de l’environnement par le traitement, le recyclage et la valorisation industriels de déchets.

Créé en 2002, ce Fonds apporter son concours financier à des projets de développement économique et social dans certains secteurs industriels.

Le Fonds a pour objet de financer des programmes d’habitat, d’infrastructure autoroutière, d’irrigation, d’aménagement du domaine forestier, de réalisation de structures d’accueil pour des investissements industriels et touristiques, de construction de complexes sportifs et culturels, de création d’infrastructures de petits ports de pêche et de développement de technologies de l’information.

Il vise aussi à financer des actions de promotion de l’emploi, notamment par les associations de micro-crédit et, de manière générale, à tout projet contribuant à la promotion de l’investissement et de l’emploi.

A cet effet, le Fonds est habilité à apporter, dans le cadre de conventions, son concours sous forme de prises de participations financières, d’avances ou de prêts remboursables ou de contributions financières non remboursables.

Le fonds peut aussi effectuer des placements financiers en valeurs du trésor, en titres de créances négociables et en valeurs mobilières dans le respect de règles prudentielles fixées par voie réglementaire.

Il est habilité également à réaliser ou à faire réaliser des études, soit de sa propre initiative, soit à la demande des administrations concernées permettant d’identifier des projets ou actions présentant un fort impact au regard de ses missions.

En application de conventions conclues avec l’Etat, le Fonds peut participer à des mesures de nature à favoriser la privatisation des entreprises concernées.

Ce Fonds vise par ailleurs à soutenir l’investissement de l’ensemble des entreprises opérant dans les secteurs du textile et habillement, la sous-traitance automobile et l’électronique ainsi que toute entreprise contribuant à la préservation de l’environnement par le traitement, le recyclage et la valorisation industriels de déchets.

Sénégal/Présidentielle: Les dignitaires religieux du monde islamique réitèrent leur condamnation des propos « sacrilèges » du candidat Idrissa Seck

Les dignitaires religieux du monde islamique ont réitéré leur condamnation des propos « sacrilèges, déplorables et fâcheux » du candidat à la présidentielle Idrissa Seck visant à « plaire aux sionistes et islamophobes ».« Nous réitérons notre condamnation des propos sacrilèges, déplorables et fâcheux du candidat à la présidentielle Idrissa Seck visant à plaire aux sionistes et islamophobes, en niant la sacralité de la Grande mosquée Al Aqsa à Al Qods, et en niant le dogme coranique relatif au pèlerinage à la Mecque qui est L’un des cinq piliers de l’Islam », ont-ils souligné dans une déclaration publiée quelques jours avant l’élection présidentielle qui se déroulera au Sénégal, grand pays d’Islam, au rayonnement religieux reconnu dans l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest, avec ses villes saintes grands foyers de savoir et d’éducation spirituelle, ces dignitaires religieux.

Pour eux, des tels propos mensongers, blessant la conscience de tout musulman, « interpelle l’esprit du citoyen sénégalais attaché à sa religion dans le sens de refus absolu du soutien de ce politicien renégat ».

« Loin de s’immiscer dans le débat politique et dans le respect total de la tradition démocratique bien ancrée au Sénégal, nous tenons à rappeler à l’opinion nationale l’une des exigences essentielles de la compétition pluraliste libre consistant au strict respect des dogmes, normes et valeurs de la sainte religion de nos concitoyens », ont-ils insisté.

Les dignitaires religieux du monde islamique ont, enfin, invité toutes les autorités religieuses, les chefferies confrériques, les associations spirituelles au Sénégal et dans tous les pays musulmans à « se joindre à cette prise de position dictée par les préceptes de notre sainte religion ».

Santé, économie et social au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La communication officielle autour de la grippe, la problématique du chômage, les enjeux de la réforme du système éducatif et l’énergie solaire sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+La Vie Eco+ commente la communication officielle sur la grippe H1N1, qui a fauché une dizaine de vies humaines. La grippe H1N1 ayant malheureusement déjà emporté des vies au Maroc, le discours « rassurant » des autorités « n’en est que plus inaudible, et seul le nombre des victimes ayant succombé au virus résonne et fait monter l’inquiétude », écrit l’hebdomadaire.

Des propos du gouvernement « aseptisés » et « dénués de toute compassion» rendent le discours officiel encore plus confus, estime-t-il.

«Quand on veut communiquer dans une situation officielle, il faut être clair, sincère et éviter d’infantiliser l’opinion publique. Autrement dit, reconnaître au Marocain le droit d’avoir peur, mettre du cœur dans le discours, montrer des gens qui travaillent pour contrer le danger», relève-t-il.

+Finances News Hebdo+ aborde la problématique du chômage au Maroc. La publication affirme que le taux de chômage national a, certes, diminué, passant de 10,2 à 9,8% entre 2017 et 2018, mais « une lecture plus approfondie des chiffres devrait pousser l’Exécutif à plus de retenue et à ne pas trop verser dans l’autosatisfaction. Car, sur le pont du chômage, errent encore 1.168.000 personnes qui n’arrivent pas à intégrer le marché du travail ».

De plus, sur les 112.000 postes d’emploi créés, les services s’accaparent 58%, soit 65.000 emplois, au moment où le secteur de l’industrie, y compris l’artisanat, n’en a créé que 13.000, relève-t-il.

Autre raison qui pousse à consommer la baisse du taux de chômage avec beaucoup de modération : les hausses les plus importantes du taux de chômage ont été enregistrées parmi les diplômés des facultés. A cela, s’ajoutent les carences de plus en plus criantes au niveau de la formation professionnelle, où le taux de chômage des détenteurs de ce type de diplôme est supérieur aussi bien à celui des diplômés de l’enseignement général qu’à celui de l’ensemble des diplômés âgés de15 ans et plus, constate-t-il.

+Al Bayane+, s’intéresse à l’énergie solaire, soulignant que’avec 35% de son énergie issus de sources renouvelables grâce à des sites comme la centrale solaire Noor Ouarzazate, le Maroc est sur la voie d’atteindre son objectif de porter à 42% la part des énergies renouvelables dans son mix énergétique à l’horizon 2020.

Le Royaume, dont les combustibles fossiles importés couvraient jusqu’ici 97% de ses besoins énergétiques, souhaite diversifier ses sources énergétiques et devenir un leader mondial en matière des énergies renouvelables. En conséquence, le pays s’est fixé l’un des objectifs énergétiques les plus ambitieux au monde, celui de porter la part des sources renouvelables à 42% de son mix énergétique d’ici 2020, rappelle le quotidien.

Évoquant les enjeux de la réforme du système éducatif, +Challenge+ souligne l’urgence pour redonner à l’école son rôle d’apprentissage, d’ouverture sur le monde de l’emploi et sur l’environnement international, afin qu’elle retrouve sa vocation d’intégration et de promotion sociales.

La politique s’est érigée, chez nous, en facteur de blocage de toute évolution vers l’efficacité de l’action publique. Le mélange entre les concepts devant encadrer les moyens linguistiques dans l’opération éducative fait beaucoup de dégâts et fausse les débats, déplore l’éditorialiste, jugeant nécessaire que les législateurs « regardent un peu l’étendue des dégâts provoqués par l’inaction ».

+Le temps+ aborde la lutte contre le trafic de stupéfiants. Le journal constate que 1,34 million de comprimés de psychotropes (dont de l’«Ecstasy») ont été saisis en 2018 par la police dans différentes villes du pays et que plus de 3.500 suspects ont déférés devant la Justice à cause de ce trafic.

Publiquement et médiatiquement surexposés quand il s’agit de lutte contre la grande criminalité et le terrorisme, en collaboration avec la DGST, les services de la Sûreté Nationale « abattent un travail énorme mais parfois méconnu sur le front de la lutte contre les trafics de drogue », relève l’hebdomadaire.

+Libération+ rapporte que le Maroc et la Côte d’Ivoire ont signé un mémorandum d’entente dans le domaine de la réforme et de la modernisation de l’administration publique.

Le protocole signé vise le renforcement du partenariat maroco-ivoirien en matière de modernisation du service public de même qu’il entend asseoir un cadre de coopération entre les deux départements respectifs sur les sujets d’intérêt commun. Il porte ainsi sur la simplification et la dématérialisation des procédures administratives ainsi que l’interconnexion entre les administrations publiques à travers le développement des technologies de l’information et de la communication, indique le quotidien.

Le Maroc se retire de la Coalition arabe au Yémen

Le Maroc s’est retiré de la coalition arabe dirigée par l’Arabie Saoudite au Yémen, selon l’Agence Associated Press (AP), qui ajoute que le Royaume ne participera plus aux interventions militaires ni aux réunions ministérielles de la coalition.Aucune réaction officielle n’a été faite jusqu’à l’instant par  les responsables marocains, notamment de la part du ministère des Affaires étrangères.

Pour  rappel, le ministre marocain des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita, a déclaré lors d’une interview accordée le mois dernier à la chaîne qatarie +Al Jazeera+ que la participation du Maroc au Yémen avait «changé».

L’agence AP a également affirmé que le Maroc a rappelé son ambassadeur  en Arabie Saoudite.

 Le site électronique marocain Le360, a pu avoir l’ambassadeur marocain à Ryad, Mustapha Mansouri, qui a confirmé cette information, précisant qu’une « telle pratique est courante dans les relations diplomatiques entre les pays ».

Selon lui, la cause de ce rappel n’est autre que la diffusion par Al Arabia, chaîne du pouvoir saoudien, d’un documentaire sur le Sahara Marocain dans lequel l’intégrité territoriale du royaume est mise en doute, nous explique l’ambassadeur.

Pour le diplomate marocain, cité toujours par le360, «les relations entre le Maroc et l’Arabie saoudite sont historiques et solides. Et entre les pays, il est normal que des divergences ou des différends éclatent de temps en temps. Je suis sûr qu’il ne s’agit pas plus que d’une crise passagère et que les relations entre nos deux pays retrouveront leur cours normal».

Sommet de l’UA: Le Maroc sera représenté par son Chef de gouvernement

Le Chef du gouvernement, Saâd Dine El Otmani, représentera le Maroc aux travaux de la 32-ème session ordinaire du Sommet de l’Union Africaine (UA), prévue les 10 et 11 février dans la capitale éthiopienne à Addis-Abeba.Outre les chefs d’Etat et de gouvernements des pays africains, cette réunion au sommet sera marquée par la participation des secrétaires généraux de l’ONU et de la Ligue Arabe, indique vendredi un communiqué du Département du Chef du gouvernement.

Cette session sera une occasion pour lancer le slogan de l’Union Africaine pour l’année 2019 « Réfugiés, rapatriés et personnes déplacées: vers des solutions durables aux déplacements forcés en Afrique », ajoute la même source.

Maroc: Adoption du service militaire

Le Roi Mohammed VI a présidé, ce jeudi à Marrakech, un Conseil des ministres et durant lequel les décrets relatifs à l’application du service militaire ont été adoptés, indique un communiqué du Porte-parole du Palais royal.Ces deux projets visent respectivement à fixer les modalités de recensement, de sélection et d’enrôlement des assujettis au service militaire et la procédure suivie pour l’exemption de ce service, ainsi que la procédure de déclaration spontanée permettant aux personnes de sexe féminin et aux Marocains résidant à l’étranger de remplir de leur propre initiative le formulaire de recensement, outre l’indemnité spéciale concernant les charges des conscrits dans la zone sud et le salaire et les indemnités décidés en faveur des agents de réserve qui seront recrutés à nouveau.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi relative au service militaire, le Souverain a donné ses instructions pour que le nombre des appelés au service militaire atteigne 10.000 durant l’année en cours, avant de porter ce chiffre à 15.000 durant l’année prochaine.

Conformément aux engagements régionaux et internationaux du Maroc et dans le but de consolider les relations de coopération qui lient le Royaume à un nombre de pays et amis, le Conseil des ministres a adopté huit conventions internationales accompagnées de projets de loi.

Parmi ces conventions, trois sont multilatérales portant respectivement sur la création à Rabat du siège de l’Observatoire africain des migrations, l’hébergement de l’Unité de coordination régionale (UCR) conformément à l’annexe I de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification, outre la création de l’Office national du Royaume du Maroc relatif au Programme des Nations Unies pour les établissements humains.

S’agissant des cinq conventions bilatérales, elles visent à raffermir les relations bilatérales de notre pays avec la Grande Bretagne, concernant le système des écoles britanniques au Maroc, et la la République d’Inde, au sujet de l’assistance juridique en matière pénale, la coopération juridique et judiciaire en matière civile et commerciale, outre les services aériens.

Economie et santé s’imposent à la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi consacrent de larges commentaires au projet de ligne ferroviaire transmaghrébin, à la conjoncture économique et au taux de chômage et à la grippe H1N1.+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que l’Union du Maghreb Arabe (UMA) a remis le dossier de la ligne ferroviaire transmaghrébine sur la table. Elle a dévoilé son intention de relancer la modernisation et la réhabilitation du chemin de fer entre Casablanca, Alger et Tunis. Le coût de l’investissement est de 3,875 milliards de dollars, une somme qu’espère trouver l’Union du côté des bailleurs de fonds.

Pour l’heure, le chrono tourne. La première réunion est prévue en mars à Tunis. Autour de la table, sont attendues nombre d’entreprises internationales et d’investisseurs, le secteur privé, les ministères concernés, crfit la publication.

Selon le quotidien, l’un des objectifs du projet est de moderniser et de mettre en place des liens ferroviaires entre plusieurs villes sur une distance de 2.350 km. Parmi les portions de chemin de fer à rénover, on note notamment celle reliant Fès et Oujda (354 km), celle reliant Oujda, Akid Abbes en Algérie et Jendouba en Tunisie (17 km) et celle entre Jendouba et Jdida en Tunisie (150 km).

+Akhbar Al Yaoum+ souligne que la tutelle administrative sur les terres collectives appartenant aux communautés soulalyiates sera désormais régie par une nouvelle loi. Selon le quotidien, le gouvernement validera, lors de sa prochaine réunion hebdomadaire, un projet de loi relatif à aux terres collectives.

Cette nouvelle législation figure parmi les recommandations du dialogue national sur les terres collectives en 2014. Ce dialogue national, rappelle le quotidien, avait souligné la nécessité de prendre des mesures à caractère administratif, financier et technique, en plus de la modification du mécanisme légal régissant ce type de terres collectives. La nouvelle loi créera un conseil central de tutelle qui sera présidé par le ministre de l’Intérieur ou son représentant. Ainsi, ce conseil, qui sera composé de représentants des administrations compétentes et des représentants des communautés soulalyiates, aura le pouvoir de valider les opérations d’acquisition, de cession, de partenariat et d’échange de tous les biens des communautés soulalyiales.

Au registre économique, +L’Economiste+ constate que la morosité de la conjoncture n’affecte pas seulement la demande de crédit, elle constitue aussi une menace pour les anciens prêts. Les créances en souffrance ont augmenté de 2,5% en 2018 à 65 milliards de DH, soit un taux d’impayés de 7,5%.

Sur les six dernières années, le stock des créances s’est rallongé de 29 milliards de DH. Le ralentissement de l’activité et la dégradation des conditions de paiement ne facilitent pas le nettoyage des bilans. Les banquiers ne sont guère optimistes à court terme. Le marché grouille de rumeurs sur l’incapacité de gros opérateurs de secteurs comme le commerce ou la sidérurgie à assurer les échéances de fin de mois, salaires compris. La plupart de leurs fournisseurs ne sont plus payés depuis des mois.

+Al Bayane+ fait savoir que la fièvre aphteuse, maladie qui fait des ravages dans le cheptel et réputée également contagieuse, gagne du terrain dans plusieurs régions du pays.

De nouveaux cas se sont déclarés dans la localité de Had El Ain, dans la région de Rhamna. Le vétérinaire chef de zone s’est trouvé dans l’obligation de donner des injections mortelles aux bovins affectés pour éradiquer le virus. Au même moment, la campagne de vaccination se poursuit à grande échelle. L’indemnisation des éleveurs dont les foyers qui ont été touchés démarre doucement, rapporte le journal.

+Al Alam+ indique que le taux de chômage au Maroc s’est situé à 9,8% en 2018 au niveau national contre 10,2% une année auparavant.

Selon le Haut Commissariat au Plan (HCP), le taux de chômage en milieu urbain est passé de 14,7% à 14,2% alors qu’en milieu rural, il a reculé à 3,5% l’année dernière contre 4% en 2017.

Les baisses les plus importantes du taux de chômage ont été relevées parmi les personnes ayant un diplôme (-0,8 point), les femmes (-0,7 point) et les jeunes âgés de 15 à 24 ans (-0,5 point), relève la même source.

Maroc : Les IDE estimés à près de 3 milliards d’euros en 2018

Le flux des Investissements directs étrangers (IDE) au Maroc a atteint près de 3 milliards d’euros (32,8 milliards) en 2018 contre 2,4 milliards d’euros (26 milliards de DH) un an auparavant, soit une progression de 25,9%), selon l’Office des changes.Ce rebond provient de la hausse des recettes (+11,7 milliards de DH), plus accentuée que celle des dépenses (+4,9 milliards de DH), explique l’Office des changes dans une note sur ses indicateurs mensuels des échanges extérieurs au titre de l’exercice 2018.

En revanche, le flux des investissements directs marocains à l’étranger a reculé de 45,1% à 5,4 milliards de DH l’année dernière.

Menu duiversifié à la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi traitent de nombreux sujets avec un accent sur l’inauguration d’un Centre de soins de santé primaires et d’un autre d’addictologie à Marrakech, le taux du chômage et le potentiel de l’Economie Sociale et Solidaire.+Le Matin+ rapporte que le Roi Mohammed VI a procédé mardi à la médina de Marrakech à l’inauguration d’un Centre de soins de santé primaires et d’un autre d’addictologie, deux projets solidaires qui s’inscrivent en droite ligne du programme de requalification urbaine de Hay El Mellah.

Portés par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité, ces projets, dont les travaux ont été lancés par le Souverain le 10 janvier 2017, procèdent de la volonté royale visant le renforcement de l’offre sanitaire par la mise en place d’une prestation médicale de proximité et de qualité qui répond aux besoins des citoyens, notamment ceux des personnes en situation de vulnérabilité, indique la publication.

+Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que le taux de chômage continue de baisser à un rythme lent. Celui-ci est passé de 10,2% à 9,8% entre 2017 et 2018, soit une progression de 0,4% au niveau national.

Selon la note d’information sur la situation du marché du travail en 2018, le Haut Commissariat au Plan inique que cette baisse est de 48000 chômeurs au niveau national, 25.000 en milieu urbain et 23.000 en milieu rural. Le nombre total de chômeurs est passé de 1.216.000 à 1.168.000 entre 2017 et 2018 .

Les hausses les plus importantes du taux de chômage ont été enregistrées parmi les diplômés des facultés (+0,6 point) et les jeunes citadins âgés de 15 à 24 ans (+0,4 point).

+Rissalat Al Oumma+ cite une déclaration du ministre le ministre du Tourisme, du Transport aérien, de l’Artisanat et de l’Economie sociale Mohamed Sajid, qui a affirmé que l’économie sociale et solidaire emploie au Maroc plus de 600.000 collaborateurs.

Intervenant à la cérémonie d’ouverture de la Conférence internationale sur le développement des coopératives au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (MENA), à Marrakech, Sajid a aussi fait savoir que plus de 20.000 coopératives opèrent dans le secteur de l’économie sociale et solidaire dans les secteurs traditionnels tels que l’agriculture, l’Artisanat et la pêche maritime, mais aussi dans de nouveaux secteurs tels que les services, dont l’habitat et l’enseignement.

Marrakech : Inauguration de deux structures de santé primaire et d’addictologie

Le Roi Mohammed VI a procédé, mardi à Marrakech, à l’inauguration d’un Centre de soins de santé primaires et d’un autre d’addictologie, deux projets solidaires qui s’inscrivent en droite ligne du programme de requalification urbaine de Hay El Mellah.Portés par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité, ces projets procèdent de la volonté de renforcer l’offre sanitaire à travers la mise en place d’une prestation médicale de proximité et de qualité qui répond aux besoins des citoyens, notamment ceux des personnes en situation de vulnérabilité.

Ainsi, le Centre de soins de santé primaires devra favoriser l’accès des personnes démunies aux soins de santé, accélérer les interventions en cas d’urgence médicale et lutter contre l’irrégularité du suivi médical, cause d’aggravation de l’état de santé des personnes souffrant de maladies chroniques.

Erigé sur 630 m2, ce Centre fait partie intégrante d’un plan d’action mené par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité et visant à appuyer le secteur médical national, à travers la mise en place d’une filière de soins de proximité accessibles aux populations, et l’intégration d’une approche sociale complémentaire dans les mécanismes d’accompagnement des patients et bénéficiaires.

Il vient répondre à un besoin très pressant en matière d’accessibilité médicale, dans un quartier qui compte une population assez importante desservie par un seul Centre de soins et où l’hôpital le plus proche demeure relativement éloigné.

Fruit d’un partenariat entre la Fondation Mohammed V pour la Solidarité et le ministère de la Santé, le nouveau Centre (10 MDH) dispose d’une unité des urgences médicales (salles de consultations, d’observation, de soins et plâtre), et d’une autre de prise en charge des maladies chroniques (cardiologie, néphrologie, ophtalmologie, endocrinologie).

Quant au Centre d’addictologie du quartier El Mellah, il dispense des prestations de soins, de sensibilisation, de diagnostic, de prévention et d’accompagnement psycho-social. Ce Centre (4 millions DH) s’inscrit dans le cadre d’un programme national de lutte contre les conduites addictives mis en œuvre, depuis 2010, par la Fondation, en partenariat avec les ministères de la Santé et de l’Intérieur.

Ce programme national vise à prémunir les jeunes contre l’usage des substances psychoactives, améliorer la qualité de la prise en charge des personnes addictives particulièrement les consommateurs de drogue, l’accessibilité aux structures de prise en charge, ainsi qu’à encourager l’implication de la société civile et les départements sociaux dans les problématiques de l’addiction.

A l’instar de ceux réalisés par la Fondation à Casablanca, Rabat, Oujda, Nador, Marrakech (quartier Guéliz), Tétouan, Tanger, Fès, Agadir et Meknès, le nouveau Centre d’addictologie a pour objectifs de développer des actions de sensibilisation et de prévention contre l’usage des stupéfiants, assurer la prise en charge individualisée, médicale et sociale des personnes souffrant d’un comportement addictif et œuvrer en faveur d’une implication effective des familles dans les actions de prévention.

Il a également pour objectifs la réinsertion sociale des personnes concernées, ainsi que l’encadrement et la formation des associations dans le domaine de la réduction des risques.

D’une superficie couverte de 460 m2, le Centre d’addictologie du quartier El Mellah comporte un pôle d’accompagnement social (salle d’expression corporelle et artistique, salle d’informatique, salle de sport, bureau associatif), et un pôle médical comprenant des salles de soins, de consultation en médecine générale, de consultation en psychiatrie-psychologie, et de consultation en addictologie.

La gestion de ce Centre est assurée par le ministère de la Santé en partenariat avec l’association régionale « Baraka Idman » (Stop Drogue).

A cette occasion, le Souverain  a remis, respectivement, au Centre de soins de santé primaires et à celui d’addictologie, une ambulance et une unité mobile qui doit servir à des interventions de proximité auprès des usagers de drogue, à des missions de prise de contact, d’information, de sensibilisation aux risques, de fourniture de moyens de prévention, et au transport de personnes cibles vers leur lieu de traitement.

Maroc-Allemagne: signature de deux arrangements de coopération financière

Le Maroc et l’Allemagne ont signé, mardi à Rabat, deux arrangements de coopération financière pour une enveloppe de 330,5 millions d’euros, sous forme de prêts et de dons.Signés par le ministre marocain de l’Economie et des Finances, Mohammed Benchaâboun et l’ambassadeur allemand à Rabat, Götz Schmidt-Bremme, des deux arrangements portent sur des secteurs prioritaires de développement du Maroc.

A cette occasion, les deux parties ont rappelé « l’excellence des relations de coopération entre le Maroc et l’Allemagne qui se renforcent davantage par la conclusion de ces deux arrangements ».

« Cette signature témoigne encore une fois de la pertinence des domaines d’intervention de cette coopération qui convergent vers les secteurs prioritaires de développement du Maroc notamment la gestion des ressources en eau, la promotion des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique et le développement économique durable », indique le ministère de l’Economie dans un communiqué.

La grippe saisonnière au Maroc: Aucune raison de s’inquiéter (OMS)

Le bureau pays de l’OMS au Maroc et le ministère marocain de la Santé assurent que la situation actuelle « ne doit en aucun cas inquiéter la population », indique mardi un communiqué conjoint des deux structures, parvenu à APA.Ce communiqué intervient en réponse aux informations rapportées dans les journaux et les médias sociaux concernant les décès dus à la grippe saisonnière.

L’OMS et le ministère marocains de la Santé assurent qu’ils surveillent la situation de « très près » et recommandent les « mesures de prévention habituelles », selon le texte du communiqué.

Le système de surveillance de la grippe au Maroc fonctionne pleinement et génère toutes les données nécessaires aux actions de prévention et de riposte. Jusqu’à présent, aucune recrudescence anormale des cas de grippe saisonnière, a été observée au Maroc, rassurent les deux structures.

Les virus circulants sont régulièrement testés au niveau du centre national de référence de la grippe et aucun nouveau type n’a été décelé. Le virus majoritairement circulant pour cette saison, au Maroc et à l’échelle mondiale, est le virus grippal A (H1N1), qui est un virus humain circulant depuis 2010 lors de chaque saison grippale.

Chaque année, les épidémies de grippe peuvent toucher tous les groupes d’âge ; La plupart des cas guérissent rapidement sans avoir besoin de traitement médical. Le risque de complications, ou dans certains cas de décès, concerne essentiellement les groupes vulnérables : femmes enceintes, enfants de 6 mois à 5 ans, personnes âgées et personnes souffrant de maladies chroniques.

Pour cette raison, l’OMS et le ministère de la Santé continuent de conseiller la vaccination annuelle des personnes appartenant à ces groupes à haut risque, ainsi qu’aux professionnels de santé.

En outre, toute personne peut contribuer à limiter la propagation de la grippe en prenant des précautions simples, comme se laver régulièrement les mains, éviter de sortir si elle présente des symptômes grippaux et éternuer dans un mouchoir ou en utilisant son coude, recommandent l’OMS et le ministère de la Santé.

Par ailleurs et, en alignement avec les recommandations de l’OMS, le ministère de la Santé voudrait rappeler à tous les professionnels de santé, publics et privés, que le traitement de la grippe reste un traitement non spécifique et que le médicament antiviral devra être réservé aux cas d’infections aiguës sévères, pris en charge en hospitalisation dans les 48 heures suivant le début des manifestations cliniques, ajoute-t-on.

La BERD accorde un prêt 20 millions d’euros pour soutenir les investissements privés au Maroc

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a octroyé un prêt de 20 millions d’euros à la Banque Marocaine de Commerce et de I’industrie (BMCI) destiné à soutenir les investissements privés portés par les entreprises ayant un impact favorable sur l’environnement.Ce prêt est accordé en vertu d’un contrat de partenariat, signé lundi, entre les deux banques et ce, dans le cadre du programme de financement vert (Green Economy Financing Facility, GEFF Morocco) dédié à l’efficacité énergétique, les énergies renouvelables, la gestion des ressources telles que l’eau et la gestion des déchets, indique un communiqué de la BMCI.

Le programme permettra à la BMCI d’encourager des entreprises privées des secteurs d’activité liés aux énergies renouvelables et aux questions environnementales à investir dans l’économie verte, ainsi que de les assister et les accompagner tout au long du processus, fait savoir la même source, ajoutant que les entreprises bénéficiaires pourront, en effet, profiter d’un financement, d’une subvention et d’une expertise technique pour assurer la viabilité de leur projet.

Proposant des « packs verts » avec des conditions avantageuses pour le financement de matériels ou de travaux à caractère écologique, BMCI est la première banque à émettre un certificat de dépôt à taux révisable dont le rendement est associé à la performance de l’Indice Ethical Europe Climate Care. Ce dernier sélectionne les grandes capitalisations européennes sur la base de plusieurs critères et notations attribuées par Vigeo Eiris, notamment leur empreinte carbone et la solidité de leur stratégie de transition énergétique. De 2015 à 2017, la banque a réduit sa consommation totale de papier de 32%, sa consommation énergétique de 12% et son empreinte CO2 de 18% par collaborateur, précise le communiqué.

En 2018, la BERD a accordé des financements d’un montant de 9,5 milliards d’euros. Outre le développement des entreprises privées, elle finance l’énergie durable et les projets d’infrastructure.

Depuis le début de ses opérations au Maroc en 2012, la Banque européenne a financé des projets d’une valeur de 1,7 milliard d’euros et a offert des services de conseil en gestion à plus de 500 PME marocaines.

Diversité de sujets à la Une des quotidiens marocains

La grippe H1N1, la réintroduction du système de plafonnement des prix des carburants, la taxation des géants du numérique et la classe politique marocaine sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.La grippe H1N1, la réintroduction du système de plafonnement des prix des carburants, la taxation des géants du numérique et la classe politique marocaine sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.

+Al Ahdat Al Maghribia+ rapporte que le ministère de la Santé et ses cadres médicaux sont mobilisés pour prendre en charge l’ensemble des cas susceptibles d’être touchés par le virus de la grippe « H1N1″.

A l’occasion d’une visite effectuée, dimanche matin, au service des urgences du Centre hospitalier universitaire (CHU) Avicenne et à l’hôpital d’enfants du CHU, en compagnie du ministre de la Santé, Anass Doukkali, le Chef du gouvernement Saâd Dine El Otmani, a insisté sur l’importance de la vigilance chez les cadres médicaux concernés dont il a salué les efforts, soulignant qu’il n’y a pas lieu de paniquer quant à la situation épidémiologique qui reste similaire à celle des années précédentes, ajoute le quotidien.

+Al Bayane+ croit savoir que le gouvernement veut réintroduire le système de plafonnement des prix des carburants abandonné depuis la libéralisation des produits pétroliers. Une décision jugée indispensable pour mettre fin aux marges excessives voire exagérées dont s’accaparent les distributeurs, depuis la fin du système de compensation de ces produits.

Le Conseil de la Concurrence a été saisi de cette affaire et devra donner son avis au plus tard le 14 courant. Le retour au plafonnement des prix des carburants sera donc opérationnel dès mi-mars prochain. La régulation du secteur des hydrocarbures s’impose à nouveau pour remettre de l’ordre dans un secteur stratégique de l’économie nationale écrit-il.

Au sujet de la la taxation des géants du numérique +L’Economiste+, soutient que si certains marchés subissent un « quasi racket » de leur domaine public numérique, le cas marocain est emblématique à cet égard, faisant remarquer que le pays « ne perçoit aucun kopeck alors que son infrastructure internet ainsi que l’attention de ses internautes sont exploitées depuis l’étranger de manière gratuite ».

Tout cela avec la « bénédiction d’un Derb Ghallef de la publicité digitale qui sert d’arrière-cour aux régies des Facebook et autre Google. Au grand dam à la fois des impôts et de l’Office des changes, incapables de travers cette assiette fiscale et fuite des devises », déplore le quotidien.

Commentant les récentes sorties de certains politiques marocains sur le Web, +Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que « la fièvre du live semble s’être emparée d’une frange de la classe politique marocaine ».

En l’espace d’une même soirée, en fin de semaine dernière, par exemple, le microcosme des internautes branchés ne savait plus où donner la tête. En fait ils étaient en tout et pour tout pas plus de 4.000 à 5.000. Autant dire pas grand monde et c’est la preuve, pour nos politiciens, que le format à lui seul ne suffit pas pour faire le buzz, relève-t-il.

Et avec les nouvelles technologies, la magie et la puissance des réseaux sociaux, les politiciens qui s’y essaient découvrent rapidement le revers de la médaille : quand on n’a pas de matière consistante à partager et à communiquer, vouloir faire du buzz à tout prix finit par se retourner contre son auteur en bad buzz à travers les commentaires entre autres, estime-t-il.

+Al Massae+ fait savoir que près de 200.000 Marocains seraient atteints de cancer. Et 40.000 nouveaux cas sont enregistrés chaque année, un constat qui classe le Maroc à la 145ème place à l’échelle mondiale, selon un rapport établi par le Réseau marocain de défense du droit à la santé et du droit à la vie.

Sur la liste des cancers qui affectent les Marocaines, le cancer du sein figure en tête. Les hommes quant à eux sont touchés en premier par le cancer du rein. Pour combattre cette maladie, le rapport recommande de sensibiliser aux risques des substances cancérigènes dans les produits alimentaires, dont agricoles ou fabriqués, les eaux potables et les produits cosmétiques, rapporte la publication.

L’UMA veut lancer une ligne férroviaire transmaghrébine

L’Union du Maghreb Arabe (UMA) ambitionne de lancer le projet de ligne ferroviaire trans-maghrébine reliant le Maroc, l’Algérie et la Tunisie.L’UMA a déjà lancé un appel à candidature international pour le recrutement d’un consultant individuel (ou représentant d’une société) pour le marketing et la publicité de l’étude de la réhabilitation et de la modernisation de la ligne de chemin de fer trans- maghrébine.

L’UMA explique qu’à travers son secrétariat général, elle a obtenu un don de la Banque africaine de développement dans le cadre du nouveau partenariat (NEPAD). Ce don, dont le montant n’a pas été dévoilé par l’UMA, devra servir à financer le coût des activités préparatoires de ce projet visant la mise en place de cette ligne de chemin de fer reliant l’Algérie, le Maroc et la Tunisie, notamment via la réhabilitation et la modernisation des tronçons préexistant dans chacun de ces pays.

Une partie de ce don sera consacrée à l’élaboration du dossier marketing et commercialisation du projet, ainsi qu’à la préparation de l’organisation de la table ronde des bailleurs de fonds prévue le 28 mars 2019, en identifiant les investisseurs potentiels, indique l’UMA.

Politique, santé, social et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent de larges commentaires à la question du Sahara, à la grippe H1N1, à la protection sociale et à la Ligue africains des champions.+Al Bayane+ écrit que le processus politique mis sur les rails par le Conseil de sécurité de l’ONU, en vue de résoudre le conflit régional créé autour du Sahara marocain, prend forme et se dirige vers sa concrétisation. Ce processus est aujourd’hui bien cadré par la résolution 2440, adoptée par le Conseil de Sécurité le 31 octobre dernier.

A ce propos, l’Algérie est appelée à contribuer à la concrétisation de ce processus en tant que partie prenante pleine et entière et non pas en tant que pays voisin, observateur, comme cela a été auparavant. Ces paramètres définis par l’instance onusienne soulignent l’aspect de la solution et sa dimension politique, réaliste, pragmatique et durable. Cette solution, a encore souligné l’ONU jeudi dernier, reposera sur le compris, tout en prenant en compte l’initiative marocaine d’autonomie, qui répond d’ailleurs parfaitement aux paramètres définis par l’instance onusienne, estime-t-il.

Cette base a été consolidée par les résultats de la table ronde qui s’est déroulée à Genève, les 5 et 6 décembre 2018. De même, les prochaines consultations de l’Envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour la Sahara, Horst Kohier, qui se rendra dans la région dans les prochains jours, renforceront cet acquis et baliseront la voie aux pourparlers prévus en mars autour d’une deuxième table ronde, ajoute la publication.

Au registre de la santé, +Le Matin+ rapporte que le ministère de la Santé poursuit ses communications sur l’évolution de la situation de la grippe H1N1. Ce dimanche, le département de Anas Doukkali a indiqué que le nombre de décès est monté à 11 cas dus a des complications en relation avec, au moins, un facteur de vulnérabilité, à savoir la grossesse, les maladies chroniques, l’âge avancé et le très jeune âge, précise le ministère dans un communiqué, cité par le quotidien.

Ces cas se répartissent sur diverses provinces du Royaume avec quatre cas à Casablanca, trois à Tanger et un cas respectivement dans les villes de Rabat, Fès, Tantan et Azilal, ajoute la même source.

Dans le cadre du dispositif national de veille et le système de surveillance de la grippe saisonnière, la situation épidémiologique actuelle demeure habituelle, en comparaison avec les saisons précédentes et avec la situation mondiale rapportée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Pour tous les patients se présentant dans un tableau d’IRAS et nécessitant un traitement antiviral, les médicaments sont disponibles au niveau des hôpitaux publics et accessibles aux cliniques privées à travers les grossistes répartiteurs, souligne la même source.

Le ministère a, en outre, continue de rappeler l’importance des mesures d’hygiène générale pour la prévention de la grippe saisonnière et de la vaccination, particulièrement indiquée pour les sujets vulnérables et tant que la saison grippale n’est pas révolue, fait savoir le journal.

+Libération+ indique que de protection sociale pour les agents privés de sécurité, d’entretien et d’hygiène travaillant dans les établissements et administrations publics sera désormais effective. C’est ce qui ressort de la circulaire 02/2019 du chef du gouvernement adressée aux ministres d’Etat, ministres, ministres délégués, secrétaires d’Etat et hauts-commissaires.

Selon cette circulaire, citée par le journal, des violations graves ont été observées à ce propos au niveau du respect des textes législatifs et réglementaires relatifs au Code du travail et à la protection sociale.

Dans ce sens, le chef du gouvernement a souligné qu’un nombre important de salariés fait l’objet de non-respect du salaire minimum légal garanti, de violation des dispositions législatives concernant la durée du travail, les journées de congé et les jours chômés et payés ainsi que de non déclaration à la CNSS.

Face à cette situation, il demande à l’ensemble des secteurs gouvernementaux et établissements publics de donner l’exemple en matière de responsabilité sociale notamment au cours de la phase de préparation des marchés publics relatifs à la sécurité, à l’entretien et à l’hygiène.

Côté sport, +Al Massae+ souligne que le Wydad de Casablanca a réussi une belle opération en allant arracher les trois points de la victoire à l’extérieur, à Enugu au Nigéria. Les rouges et blancs y ont affronté ce samedi 2 février, le club nigérian de Lobi Stars pour le compte la troisième journée de la Ligue des champions d’Afrique, groupe A.

Le match s’est soldé par la victoire des poulains de Faouzi Benzarti par 1-0. La seule et unique réalisation de la rencontre était l’œuvre de Mohamed Nahiri qui a réussi à transformer un penalty à la 20e minute. Le Wydad s’est même offert le luxe de rater un second penalty à la 62e minute après que le tir de Mohamed Ounajem a touché le poteau, rapporte le quotidien.

De son côté le quotidien +Al Akhbar+ raconte un fait insolite intervenu avant et durant la rencontre. Le Wydad de Casablanca a reçu un soutien inattendu d’un imposant groupe de supporters nigérians.

Ce groupe a d’abord rendu visite à la délégation du Wydad à son hôtel, pour encourager les joueurs et les inciter à battre le Lobi Stars. Ils ont même offert un souvenir à l’entraîneur wydadi Faouzi Benzarti et aux joueurs. Mais c’est l’attaquant nigérian du Wydad, Babatunde, qui a le plus reçu les acclamations des supporters. Le quotidien nous apprend que ces fans sont en effet des supporters du club adverse de Lobi Stars dans la même ville.

Coupe de la CAF : Le Hassania d’Agadir tenu en échec par le Raja (1-1)

Le Hassania d’Agadir n’a pas fait mieux qu’un match nul, ce dimanche, face à son homologue du Raja de Casablanca (1-1) pour le compte du match de la 1e journée de la Phase de poules de la Coupe de la Confédération Africaine de Football (CAF).C’est le Raja de Casablanca qui a ouvert la marque par l’intermédiaire de son attaquant Mohcine Yajour avant que Mehdi Oubella ne remette les pendules à l’heure d’un très beau coup franc à la 62e minute du jeu.

Lors de cette rencontre maroco-marocaine, les deux équipes ont offert du beau spectacle au public venu nombreux,  avec une qualité de jeu assez intéressante et un engagement soutenu des joueurs des deux clubs.

L’autre représentant marocain dans cette poule, la Renaissance de Berkane a fait match nul hors ses bases à face au club congolais de l’AS Otoyo (1-1).

Pour la première  de l’histoire de la Coupe CAF, trois clubs marocains se trouvent dans la même poule.

Casablanca : Plus de 1,5 de cocaine extrait de l’estomac d’un Nigérian

Un total de 1,540 kg de cocaïne, contenu dans 85 capsules, a été extrait de l’estomac d’un ressortissant nigérian, samedi, au Centre hospitalier universitaire (CHU) Ibn Rochd à Casablanca, a-t-on appris auprès de la Préfecture de police de Casablanca.Les éléments de la police de l’aéroport international Mohammed V de Casablanca avaient interpellé le mis en cause, le 21 janvier dernier, à son arrivée à bord d’un vol en provenance de l’aéroport de Sao Paulo (Brésil), pour être soupçonné de transporter de la cocaïne dans son estomac, ce qui a nécessité de le placer sous surveillance médicale au CHU Ibn Rochd, indique la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dans un communiqué.

Après l’extraction des capsules et la stabilisation de l’état de santé du prévenu, il a été placé en garde à vue à la disposition de l’enquête menée sous la supervision du parquet compétent.

Cette opération s’inscrit dans le cadre des efforts intensifiés déployés par les services de la DGSN pour lutter contre le trafic international de drogue et de psychotropes, conclut la source.