Maroc : Inauguration du projet d’extension de l’aéroport international de Casablanca

Le Roi Mohammed VI a inauguré, ce mardi 22 janvier, le projet d’extension, de réaménagement et de modernisation du Terminal 1 de l’aéroport Mohammed V de Casablanca pour un coût de près 140 millions d’euros (1,58 milliard DH).Le souverain a, à cette occasion, lancé la mise en service du nouveau Centre de Contrôle Régional (CCR) de la sécurité de la navigation aérienne d’Agadir, ainsi que des nouvelles aérogares des aéroports de Guelmim, Zagora, et Errachidia Moulay Ali Cherif, réalisés par l’Office national des aéroports (ONDA) pour une enveloppe budgétaire globale de 647,73 millions de dirhams (1 euro = 10,7 DH).

Ces projets interviennent en concrétisation des hautes orientations royales visant à doter différentes villes du Royaume d’infrastructures aéroportuaires modernes conformes aux normes internationales, à même de répondre à la croissance incessante du trafic passager, d’exercer un effet d’entraînement sur le territoire desservi, et d’accompagner son essor socio-économique et touristique.

Ils s’inscrivent dans le cadre de la stratégie de l’ONDA visant l’accroissement des capacités d’accueil des aéroports régionaux et la généralisation de la conformité aux standards internationaux en matière d’écoulement du trafic aérien, de sécurité aérienne, de sûreté aéroportuaire et de qualité des prestations.

Ainsi, le projet d’extension, de réaménagement et de modernisation du Terminal 1 de l’aéroport international Mohammed V de Casablanca, porte la capacité globale de cet aéroport, considéré comme une plate-forme majeure de correspondance aéroportuaire (hub aéroportuaire) dans la région et en Afrique, à 14 millions de passagers par an.

Le nouveau Terminal est aussi une plate-forme importante pour la dynamisation des activités économiques et financières de la capitale économique du Royaume, notamment sa place financière, Casa Finance City.

D’une superficie de 76.000 mètres carrés, le nouveau Terminal 1, qui permettra, à lui seul, l’accueil et le traitement d’un trafic annuel de 7 millions de passagers, comporte huit nouveaux postes de stationnement des avions, dont trois pour les gros porteurs et un poste dédié à l’Airbus 380.

Dédié à la compagnie nationale Royal Air Maroc et à ses partenaires, le nouveau terminal dispose de tous les équipements nécessaires répondant aux normes et standards internationaux en vigueur en matière de sûreté, de sécurité et de qualité de service.

Il est doté d’équipements pour fluidifier le cheminement des passagers (trottoirs roulants, portes automatiques, escaliers mécaniques, ascenseurs), une signalétique claire et visible, et 9 passerelles téléscopiques, dont une triple passerelle pour l’accueil des avions de type A380.

Le souverain a, à cette occasion, lancé la mise en service du nouveau Centre de Contrôle Régional de la sécurité de la navigation aérienne d’Agadir qui permet de décentraliser le service de contrôle aérien et d’augmenter la capacité d’accueil de l’espace aérien marocain en matière de survol.

Ce nouveau Centre de contrôle régional, qui vient s’ajouter à celui de Casablanca, inauguré par le Souverain le 14 décembre 2007, devra participer également à la réduction des risques de perturbation en cas d’indisponibilité du Centre Régional de Casablanca.

Edifié sur une superficie globale de 3 hectares, à proximité de l’aéroport Agadir Al-Massira, le nouveau Centre (186,10 MDH), qui dispose d’infrastructures modernes et d’équipements technologiques de dernière génération, assurera, aux côtés de celui de Casablanca, la sécurité du trafic aérien des aéronefs qui empruntent l’espace aérien marocain.

Autres projets inaugurés en ce jour par le roi sont ceux des nouvelles aérogares des aéroports de Guelmim (273,5 millions DH), Zagora (106,03 millions DH), et Errachidia Moulay Ali Cherif (82,10 millions DH).

 

Maroc : Plus de 22,5 millions passagers dans les aéroports marocains en 2018

Les aéroports marocains ont accueilli un total de 22.534.771 passagers, en hausse de 10,43% par rapport à l’année 2017, selon les données de l’Office national des aéroports (ONDA).Au niveau du trafic international, le nombre des passagers s’est établi à 20.081.890 passagers, en augmentation de 9,97%, alors que le trafic national a totalisé 2.452.881 passagers, en hausse de 14,33%.

Avec quelque 15.770.142 passagers accueillis en 2018, le trafic aérien avec l’Europe, qui représente plus de 78% du trafic aérien international, a enregistré une croissance soutenue de 11,55%, relève l’ONDA.

Cette croissance concerne également les segments du Moyen et Extrême Orient, l’Amérique du nord et l’Amérique du sud, qui affichent des taux d’évolution respectifs de +6,23%, +11,69% et +18,93%.

L’aéroport Mohammed V, qui accapare plus de 43% du trafic aérien global, a accueilli 9.732.044 passagers, avec une croissance de +4% environ. De fortes performances ont été signées par les aéroports d’Agadir (+24,48%), Marrakech (+20,92%), Fès (+17,33%), Dakhla (+20,23%), Essaouira (+25,38%) et Ouarzazate (+36,94%).

De même, les mouvements d’avions enregistrés dans les aéroports marocains se sont accrus de +7,77%, en s’établissant à 189.784 mouvements. Le trafic des avions commerciaux ayant survolé l’espace aérien marocain a affiché, en 2018, une hausse de +3,8%, s’établissant à 238.965 mouvements contre 230.131 mouvements en 2017.

Quant au fret aérien, il  a enregistré, durant l’année 2018, une croissance de +7,47% en comparaison avec 2017, pour atteindre 88.209,65 tonnes contre 82.079,89 tonnes.

Economie et social dominent la Une des quotidiens marocains

La problématique du chômage, le rapport de la Cour des comptes sur la Caisse de dépôt et de gestion (CDG) et les investissements américains au Maroc constituent les principaux sujets abordés par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Akhbar Al Yaoum+ affirme ainsi que la principale obsession des Marocains n’est plus l’habitat, le transport, l’eau potable ou la sécurité, mais plutôt de trouver un emploi.

Citant les statistiques du Haut-commissariat au plan (HCP), le quotidien relève que les prévisions de chômage pour 2019 devraient s’établir à 10,1%, contre 9,9 % en 2018, touchant notamment les jeunes âgés entre 15 et 24 ans.

Certes, le phénomène du chômage est devenu structurel au Maroc, puisque l’économie nationale ne réalise pas un taux de croissance capable de créer de l’emploi, relève-t-il, notant qu’aujourd’hui il y a un besoin urgent d’un nouveau modèle de développement basé sur la bonne répartition de la richesse.

+L’Economiste+, qui se fait l’écho du rapport de la Cour des comptes sur la CDG, indique qu' »il faut en profiter pour réviser ou confirmer les règles du plus grand holding du pays », précisant que pendant de longues années, la caisse était hors de champs de la reddition des comptes.

La publication se demande, dans cette optique, si c’est normal que la Caisse crée tout un groupe d’entreprises actives sur le petit marché boursier, alors qu’il y avait déjà trop de monde sur cette catégorie d’épargne ?

Il y a du travail pour refaire le modèle de la Caisse. L’opportunité ne pouvait pas mieux tomber, insiste-t-il.

+Les Inspiration Eco+ rapporte qu’une importante mission économique de l’Etat de Floride (Etats-Unis) s’effectuera au Maroc du 14 au 18 avril prochain. Menée par Enterprise Florida (EFI), principale organisation de développement économique et de promotion du commerce international de cet Etat américain, cette mission de prospection vise à notamment faciliter la coopération commerciale entre les PME de Floride et les PME marocaines.

Le journal précise que ce rendez-vous sera marqué par plusieurs rencontres BtoB entre les deux parties, dans le but d’améliorer les échanges. Côté américain, Manny Mencia, vice-président du commerce international et du développement de l’EFI, cité par le journal, explique que le Maroc est devenu une destination de choix pour les investissements et le commerce étranger.

Le quotidien rappelle que le Maroc a, en effet, significativement augmenté ses investissements, ces dernières années, dans les infrastructures portuaires, industrielles et de transport pour se positionner comme centre d’affaires incontournable au niveau africain, ajoutant que le royaume présente de réelles opportunités pour les entreprises floridiennes.

+Bayane Al Yaoum+ fait savoir que le ministère de la Santé a affirmé que le sérum et le vaccin antirabique sont disponibles en quantité suffisante pour répondre aux besoins nationaux, démentant les informations relayées par des médias et sur les réseaux sociaux par rapport à une prétendue « rupture de stock du sérum et de vaccin antirabique dans les bureaux d’hygiène à cause de problèmes avec l’Institut Pasteur ».

Dans un communiqué conjoint, le ministère et l’institut, cité par le quotidien, soulignent que « Depuis de nombreuses années, l’Institut approvisionne, de manière normale et en quantité sollicitée de sérum et de vaccin antirabique, les bureaux d’hygiène qui font des bons de commande de la commune » et ce, conformément aux lois et règlements en vigueur dans le domaine des marchés publics.

Maroc : le Tribunal de Rabat lance un mandat de recherche à l’encontre d’un journaliste d’Al Jazeera

Le parquet près le tribunal de première instance de Rabat, a émis récemment un mandat de recherche à l’encontre du journaliste de la chaîne d’information en continu, Al Jazeera, l’Egyptien Ahmed Mansour.Selon des sources judiciaires, citées lundi par les médias électroniques marocains, le procureur du Roi près le tribunal de première instance de Rabat a émis ce mandat de recherche à cause de la non-présence du journaliste égyptien aux audiences du procès intenté contre lui par une citoyenne marocaine pour non authentification de son mariage avec elle.

Les mêmes sources ont indiqué que le journaliste Mansour, qui anime l’émission « Sans Frontières » à la chaîne qatarie, n’avait assisté à aucune audience du tribunal, ce qui a poussé au lancement d’un mandat de recherche à son encontre.

L’affaire avait éclaté en 2015 lorsqu’Ahmed Mansour s’était présenté, lors d’un congrès du Parti Justice et Développement (PJD-au pouvoir), pour demander le mariage de la plaignante, qui exerce à la Direction marocaine des Impôts.

Selon la plaignante, le mariage aurait été célébré en catimini, et le couple aurait passé sa lune de miel à Paris et à Istanbul, selon les informations véhiculées par la presse, avant de découvrir qu’elle avait été victime d’une escroquerie de son « mari », qui avait auparavant scellé des unions de la sorte.

La Botola marocaine en tête des championnats africains de Football (IFFHS)

Le Championnat marocain de football (Botola) figure en tête des championnats africains de football, selon le classement publié par la Fédération Internationale de l’Histoire et des Statistiques du Football (IFFHS), une organisation d’études historiques et statistiques sur le football.Le championnat marocain est ainsi classé à la première place au niveau africain, un classement qu’il n’a plus connu depuis 2011. Dans le top 3 continental, le championnat tunisien vient en deuxième position et celui du RD Congo au 3ème rang.

Au niveau mondial, le Maroc est 27e devant des pays comme la Suisse (31e), le Qatar (39e) ou encore l’Algérie (46e).

Depuis 9 ans, la Liga espagnole est en tête de ce prestigieux classement. Né en 1984 à Leipzig en Pologne, il est établi en prenant compte des résultats des 5 meilleurs clubs de chaque championnat au niveau local comme international.

L’IFFHS, basée à Lausanne, se fait connaître pour ses multiples classements de clubs et de personnalités du monde du football, et notamment son classement mondial des clubs de football.

Maroc : Un avion militaire s’écrase dans la région de Taounate sans faire de victime

Un avion de chasse Mirage F1 des Forces Royales Air (FAR), en mission d’entraînement, s’est écrasé ce lundi dans la région de Taounate (Nord), aux environs de 12h30 (GMT+1), suite à une panne technique, annonce un communiqué de l’Etat-Major général des FAR.Le pilote, qui a réussi à s’éjecter de l’avion, est sain et sauf, précise la même source, ajoutant que le crash, survenu dans une zone non habitée, n’a engendré aucun dégât collatéral.

Economie et social au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent de larges commentaires à des sujets d’ordre économique et social notamment le système de facturation économique, le régime de change et la lutte contre le chômage.+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que le système de facturation électronique entre dans nouvel épisode. Après le gouvernement et les syndicats des commerçants, c’est au tour du Parlement. En effet, une réunion est prévue en commission des finances et du développement économique à la Chambre des représentants entre les responsables gouvernementaux et les députés.

L’objectif est de comprendre la grogne des syndicats des commerçants qu’ont suscitée les nouvelles mesures fiscales et examiner l’application de certaines dispositions du CGI (Code général des impôts) spécialement en ce qui concerne la facturation, l’Identifiant commun de l’entreprise (ICE) et l’informatisation de la comptabilité ainsi que la facturation électronique. Et ce n’est pas fini. L’impact des grèves dans les rangs des commerçants et des professionnels sera aussi évalué, tout comme le volume des catégories ciblées par le nouveau dispositif et le traitement accordé par le gouvernement pour dépasser cette situation tendue, comme le fait savoir le journal.

Pour sa part, +L’Economiste+ souligne que le Maroc a adopté un nouveau régime de change il y a d’ici un an avec comme objectif d’arriver, à terme, à une flexibilité totale de la monnaie nationale. Et bien attendu, qui dit premier anniversaire dit premier bilan.

Selon la publication, en dépit des craintes qui ont précédé ce processus de réforme et qui avaient poussé les autorités à le retarder de plus de six mois, le dirham ne s’est pas du tout déprécié durant cette première année d’élargissement de sa bande de fluctuation. Bien au contraire, il s’est apprécié au terme de l’année 2018 comparativement au panier de cotation retenu par le royaume.

Le journal revient d’abord à la transaction entre Saham et Sanlam qui aurait injecter plus d’un milliard de dollars dans les réserves en devises du royaume. Ensuite, il y a cette réforme réglementaire qui a permis, tout au long de l’année dernière, aux bureaux de change de déposer leurs réserves en devises auprès des banques commerciales au lieu de la Banque centrale comme c’était le cas auparavant. Cela a sensiblement réduit le recours des banques à Bank Al-Maghrib pour se réapprovisionner en devises, avec tout l’impact que cela a pu avoir sur la fluctuation de la valeur du dirham.

+Akhbar Al Yaouam+ relève que un Marocain sur trois affirme que le plus grand problème auquel le Maroc est confronté est celui du chômage. C’est de loin le danger qui menace la société, bien plus que la corruption ou encore la pauvreté et l’exclusion sociale. Le pire, estime un Marocain sur neuf, c’est que le gouvernement n’a rien fait face à cette problématique.

Le quotidien cite les résultats d’une enquête réalisée récemment par Afrobaromètre, un réseau africain de recherche indépendant. D’après l’enquête, qui a concerné 1.200 personnes, seul 1% des sondés estime que le gouvernement déploie assez d’effort pour lutter contre le chômage alors que 87% d’entre eux affirment tout le contraire.

Toujours selon les chiffres de cette enquête, alors que 66% des Marocains estiment que le grand problème auquel le pays fait actuellement face est le chômage, 39% estiment que c’est plutôt le problème de la santé alors que 38% voient en la pauvreté et l’exclusion sociale le principal problème auquel le gouvernement doit tâcher de trouver une solution. Quant à la corruption, elle n’est mentionnée que par 20% des sondés et le manque d’infrastructures par 15% d’entre eux. La gouvernance économique préoccupe 10% des interrogés, la sécurité 6% ou l’eau potable 6%. Quant au logement et au transport public, ils n’ont été cités que par 5% d’entre eux.

+Al Ahdath Al Maghribia+ fait savoir qu’un registre national des services médiatiques verra le jour afin d’organiser le domaine des médias numériques et à consacrer la transparence dans l’accès au marché des médias et de l’audiovisuel.

Selon le ministère de la Culture et de la Communication – département de la communication, la création de ce registre s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan pratique et exécutif du ministère visant à garantir le droit à l’information qui est une condition essentielle de la liberté d’expression au Royaume et à assurer le pluralisme des opinions dans un cadre responsable, indique la publication.

Coupe de la CAF : Le Raja de Casablanca qualifié à la phase de poules

Le Raja de Casablanca s’est qualifié à la phase de poules de la Coupe Africaine de Football (CAF) après avoir battu le club namibien de l’African Stars FC (1-0) dimanche à Marrakech.L’unique but de rencontre a été inscrit par le défenseur des Verts, Badr Bannoun à la 57ème minute du jeu.

Confortés par leur match nul à Windhoeck (1-1), les joueurs du Raja ont fait l’essentiel en se contentant de gérer leur avance jusqu’au coup de sifflet finale.

Le Raja rejoint dans le même stade de la compétition deux autres clubs marocains à savoir le Hassania d’Agadir et la Renaissance de Berkane.

Ligue des champions CAF: Mamelodi Sundowns s’offre le WAC (2-1) dans le groupe A

Le club sud-africain de Mamelodi Sundowns s’est offert, samedi à domicile, le Wydad Athlétic Club de Casablanca (2-1) en match comptant pour la 2è journée de la Ligue africaine des champions dans le groupe A.Un doublé de Themba Zwane (8è et 64è) a permis à Mamelodi de  remporter le gain de la rencontre malgré le but de Mohamed Nahini (35è)  pour l’égalisation marocaine en première période.

Avec  ce résultat, les quatre clubs du groupe , l’Asec, Lobi Stars, le WAC et  Mamelodi, totalisent chacun une victoire et une défaite à l’issue de la  2è journée.

Programme de la 3è journée le 1er février 

Lobi Stars-Wydad (16h GMT)

Mamelodi Sundowns- Asec Mimosas (19h GMT)

Classement du groupe A

1 Wydad Casablanca   3pts+2

2 Mamelodi   3pts+0

3 Lobi Stars   3pts+0

4 Asec Mimosas   3pts-2

Coupe de la CAF : La Renaissance de Berkane étrille Jaraaf Dakar (5-1)

C’est une véritable démonstration de force à laquelle s’est livrée la Renaissance Sportive de Berkane (RSB), samedi 19 janvier 2019 sur ses bases, en battant Jaraaf Dakar sur le score fleuve de 5 à 1 dans un match comptant pour la manche retour des 16es de finale bis de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF).Il a fallu en effet 27 minutes de jeu pour voir les locaux ouvrir la marque des pieds du milieu de jeu offensif  le burkinabè, Alain Traoré. Son coéquipier le togolais Kodjo Fo-doh Laba va doubler la mise en récupérant un tir fourdoyant de Traoré pour le mettre dans les filets.

Fidèle à son jeu privilégiant les attaques rapides sur les ailes et le pressing haut, la RS de Berkane a réussi à neutraliser la tactique de son homologue sénégalais qui donnait l’impression de trembler à chaque rush de l’adversaire en se contentant de défense ses cages. L’attaquant berkanis Hamdi Laachir Walid El Karti allait ensuite porter l’estocade en inscrivant le troisième but du club orange.

De retour des vestiaires, Jaraaf a réussi à réduire la marque à la 46ème minute, une réalisation synonyme de qualification du club sénégalais vu sa victoire en match aller sur le score de 2 à 0.

Mais, les locaux vont accentuer leurs attaques sur une défense sénégalaise fébrile. Laba Kodjo s’est infiltré du côté gauche pour envoyer un missile dévié par un défenseur pour se loger dans les filets de Jaraaf. Son coéquipier Youssoufou Dayo va clôturer ce carnaval de buts sur une attaque collective de l’équipe marocaine.

Moins en danger à la perte du ballon, la RSB a pu monter son bloc, récupérer une tonne de ballons plus haut sur le terrain et maintenu dans les cordes des Verts à bout de souffle en fin de rencontre.

L’autre représentant du Maroc dans cette compétition, le Hassania d’Agadir a écrasé l’équipe éthiopienne de Jimma Abba Jifar sur le score de 4 à 0, un résultat qui confirme la supériorité de l’équipe marocaine ayant déjà battu le club éthiopien sur son terrain (1-0) à Addis-Abeba.

Politique et économie meublent la Une des quotidiens et hebdomadaires marocains

Le bilan mi-mandat du gouvernement, la croissance de l’économie nationale, la fuite des compétences marocaines, la défiance de la population vis-à-vis de la classe politique, la fièvre aphteuse constituent l’essentiel des sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que le Chef du gouvernement Saad-Eddine El Othmani, en décidant de présenter un bilan de mi-mandat devant le Parlement, aura certainement été là où aucun de ses prédécesseurs n’a osé s’aventurer. Aucun autre chef du gouvernement ne s’est en effet livré à cet exercice avant lui.

Sauf que lui n’aura presque rien à annoncer, en tout cas rien qui ne soit déjà connu de presque tout le monde. Le chef du gouvernement reviendra ainsi sur certaines mesures qu’il avait déjà annoncées à deux reprises, à l’occasion des 120 jours de son mandat et au terme de sa première année au pouvoir, relève le quotidien.

Ainsi, El Othmani mettra certainement en avant, note le journal, le parachèvement de la mise en œuvre de la régionalisation avancée, avec, en parallèle, la promulgation de la charte de la déconcentration administrative et la réforme des CRI. Il tentera également de tirer profit de certains chantiers initiés bien avant lui et qui arrivent à terme sous son mandat, comme la loi portant sur le droit d’accès à l’information et la législation relative aux travailleurs à domicile. Il présentera aussi comme réalisation la suppression du célèbre «panier» par l’administration pénitentiaire et la mise en place d’un régime de restauration aussi bien dans les prisons qu’au profit des détenus en garde à vue.

+Finances News Hebdo+ se fait l’écho des dernières statistiques de la croissance de l’économie nationale, soulignant que le Haut-commissariat au Plan (HCP) qui a fait un diagnostic succinct de la situation macroéconomique nationale, table sur un taux de croissance de 3% en 2018 et 2,9% en 2019.

Aujourd’hui donc, le défi majeur pour le Maroc est d’avoir un taux de croissance relativement élevé. Ce qui induit un PIB non agricole plus élevé, estime l’éditorialiste.

Il rappelle, en revanche, que la croissance non agricole peine à atteindre le seuil des 4% malgré le coup de fouet donné aux nouveaux métiers mondiaux du Maroc (aéronautique, automobile, offshoring…).

Pour sa part, +La Vie Eco+, aborde la problématique de la fuite des compétences marocaines. Il affirme qu’au moment où la réforme de l’enseignement interpelle au plus fort, la question relative à la rétention des compétences s’impose aussi comme une urgence.

Si rien n’est fait, le Maroc sera réduit à une machine à former pour servir les chasseurs de têtes étrangers, martèle l’hebdomadaire, soutenant qu’on a beau dire que l’émigration est un phénomène mondial impossible à stopper, cela n’empêche pas d’en comprendre les réelles motivations.

+L’observateur du Maroc et d’Afrique+, qui s’intéresse à la défiance de la population vis-à-vis de la classe politique, note que ce qui est demandé aux partis est d’avoir une identité tranchée et de porter le courant sociétal de leur choix qui leur parait aller dans le sens de leur projet.

Il ne sert à rien de se focaliser sur les déficiences organisationnelles et de communication au sein des partis, estime-t-il, notant que s’il y a 32 partis au Maroc, il n’ y a pas autant de projets sociétaux.

Il relève ainsi qu’un parti politique se doit d’abord créer du sens et il ne peut le faire sans une identité affirmée qui le situe auprès d’un courant de pensée et qui encadre toutes les propositions à la société.

+Al Massae+, qui cite des sources fiables, rapporte que le Maroc aurait informé l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) de l’enregistrement de nouveaux cas de fièvre aphteuse dans la localité d’Al Aouama dans la région de Tanger-Tétouan. Des analyses effectuées sur les animaux suspectés ont montré que quatre têtes de bétail ont été touchées par cette épidémie. Elles ont été abattues et détruites ainsi que tous les aminaux qui se trouvaient dans la ferme infectée. Une opération qui rentre dans le cadre des mesures préventives effectuées par la police sanitaire pour arrêter la propagation de l’épidémie.

La découverte de ce nouveau foyer a mis en état d’alerte les autorités locales et les services de la sécurité sanitaire qui se sont déplacés sur les lieux. Ils ont prélevé des échantillons sur les animaux malades pour les analyser dans un laboratoire. Ils ont, par la suite, procédé à l’abattage des animaux suspectés, suivant le protocole en vigueur quand il s’agit d’épidémie qui se propage rapidement.

Par ailleurs, les analyses effectuées sur le bétail de la ferme située dans la commune de Kaada dans la région de Khouribga ont confirmé l’existence de la fièvre aphteuse. Tout le troupeau a été détruit et enterré dans une fosse afin d’éviter toute propagation de l’épidémie.

Le quotidien rapporte que la découverte de ces foyers a semé la panique chez certains éleveurs, comme à Mnizla dans les environs de Taroudant. En effet, la mort de quelques têtes de bétail a poussé certains agriculteurs à avertir les autorités locales. Mais les analyses des services de l’Office national de la sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) ont démontré qu’il s’agit d’une maladie intestinale et non pas de la fièvre aphteuse. L’ONSSA a d’ailleurs pris toutes les dispositions nécessaires pour lutter contre cette épidémie, soit par l’abattage des animaux suspectés, soit par des campagnes de vaccination dans les toutes les régions du Royaume.

2è journée Ligue des champions CAF/ L’Asec Mimosas pour une opération «rachat» face au Lobi Stars

L’Asec Mimosas affronte, samedi, au stade Houphouët-Boigny, Lobi Stars FC du Nigéria, en match comptant pour la 2è journée de la Ligue des champions CAF (Confédération africaine de football), dans le groupe A.Après un début catastrophique à Rabat où les Mimosas ont essuyé une  lourde défaite 5-2 face au Wydad Athlétic de Casablanca (WAC) lors de  la 1ère journée, le représentant ivoirien a l’obligation de se racheter  face aux Nigérians de Lobi Stars pour se relancer dans la compétition.

L’entraîneur  Amani Yao mesure la complexité de la tâche qui attend ses poulains. «  Nous devons évacuer la défaite de Rabat (…). Il faut se remobiliser et  repartir de plus bel pour tout faire pour prendre les trois points face  au Lobi Stars», a confié le coach de l’Asec à un confrère.

Pour  y parvenir, Amani Yao compte sur le «mental» et la volonté de « se  racheter» de son équipe qui va enregistrer le retour du gardien  titulaire Cissé Abdul Karim absent lors de la débâcle de Rabat suspendu  pour cumul de deux cartons jaunes.

Samedi, ce  sont des joueurs gonflés à bloc qui fouleront la pelouse du stade  Houphouët-Boigny (16h GMT) pour arracher la victoire du «rachat» et  poursuivre l’objectif qui est de terminer, selon le coach, parmi les  deux premiers du groupe pour accéder au tour suivant.

La BAD prévoit un taux de croissance au Maroc de 4% en 2020

La Banque africaine de développement (BAD) prévoit la poursuite de la décélération de la croissance du PIB réel au Maroc qui devrait s’établir à 2,9% en 2019, avant d’afficher une hausse pour situer à 4% à partir de 2020.La BAD, qui vient de livrer l’édition 2019 des « Perspectives économiques en Afrique » relève que le déficit budgétaire, estimé à 3,9% en 2018 contre 3,7% en 2017, devrait baisser graduellement, « sous l’effet de la consolidation budgétaire et des réformes fiscales, la rationalisation des dépenses publiques, et une mobilisation accrue des recettes ».

Bien qu’elle reste positive à moyen terme, la croissance du PIB réel connaît une baisse, pour s’établir à 3,1% en 2018 contre 4,1% en 2017, en lien avec « une pluviométrie moins abondante en 2018 qu’en 2017 ».

Le ralentissement projeté en 2019 serait attribuable au léger recul de la valeur ajoutée du secteur primaire, soutient la BAD.

Dans son rapport, la BAD loue l’introduction en 2018, par la Banque centrale du Maroc, du régime de taux de change flottant contrôlé, « perçue comme un signe positif par les investisseurs et une étape importante vers une grande flexibilité du régime de change ».

Lors des huit premiers mois de l’année 2018, le cours du dirham s’est apprécié de 1,9% contre l’euro et s’est déprécié de 0,9% face au dollar américain.

Dans ce contexte, l’endettement du Maroc reste « soutenable » et devrait diminuer à moyen terme, relève le document. Néanmoins, la croissance n’a pas été suffisamment inclusive, et recule l’atteinte du stade de pays émergent, selon la même source.

Pour rappel, « L’intégration régionale pour la prospérité économique de l’Afrique » est le thème choisi pour l’édition 2019 du rapport de la BAD sur les perspectives économiques et les projections de croissance de l’ensemble du continent.

Economie et sport se bousculent à la Une des quotidiens marocains

L’accord agricole Maroc-UE, la situation socio-économique nationale, les perspectives pour 2019 et l’intention du Maroc d’organiser la Coupe du monde des Clubs, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Al Massae+ rapporte que la Commission européenne, soit l’exécutif des 28, a adopté, lundi dernier,  l’accord agricole avec le Maroc, un accord qui s’applique à toute l’étendue du Royaume, malgré l’ingérence algérienne qui tentait de dicter à l’Europe la «carte» sur laquelle devait s’appliquer cet accord.

Un accord qui ne la concerne pourtant en rien, sauf que son obstruction prouve clairement qu’elle est bien le principal instigateur du conflit autour du Sahara marocain. Après ce premier uppercut renversant, le KO ne tardera pas puisque, le mercredi suivant, le Parlement européen de Strasbourg a donné son feu vert à cet accord en le votant à une majorité écrasante, écrit le quotidien.

Selon la publication, la portée de cet accord est d’autant plus importante que tous les produits agricoles, de pêche ou autres du Royaume, dont ceux issus de ses provinces du sud, sont désormais concernés par le libre-échange, conformément à l’accord d’association Maroc-UE.

Pour sa part, le quotidien +Al Ahdath Al Maghribia+ assure que la force juridique de ce texte réside dans deux faits importants. D’une part, la signature de l’accord agricole Maroc-UE est intervenue en bonne connaissance de cause et avec une forte conviction de la part des Européens. En effet, ces derniers ont envoyé plusieurs missions pour constater de visu la dynamique de développement que connaissent, dans tous les domaines, les provinces sahariennes du Maroc.

D’autre part, l’Union européenne a reçu, à Bruxelles, une importante délégation d’élus originaires du Sahara marocain, qui ont défendu le bien-fondé de la signature d’un accord agricole applicable sur tout le territoire marocain, et qui profiterait à toute sa population, sans exclusivité.

Le journal précise que l’onde de choc a été si forte à Alger et Tindouf que l’Union européenne a reconnu, à travers la signature de cet accord, la souveraineté du Maroc sur tous ses territoires. Mieux, quelques minutes seulement après l’adoption de l’accord agricole Maroc-UE, la Haute représentante de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, vice-présidente de la Commission européenne, Federica Moghreni, a clairement laissé entendre aux Algériens, qui tiennent un fonds de commerce au sein du Parlement européen, que l’UE n’accepterait plus aucun parasitage de ses relations avec le Maroc. Elle a surtout ajouté que cet accord intervenait pour couronner 50 ans de coopération fructueuse Maroc-UE, et qu’il ouvrirait la voie à plus de prospérité en Afrique et dans le pourtour méditerranéen.

Au registre économique, +L’Economiste+ évoque les dernières prévisions du Haut-Commissariat au plan (HCP) pour l’économie nationale en 2019. D’après le quotidien, même si le petit frémissement sur les scénarios de croissance est toujours bon à rendre, la demande intérieure ne tire pas suffisamment. Ni d’ailleurs la demande extérieure qui reste aujourd’hui compromise.

Le journal relève ainsi qu’à force de louvoyer sur les réformes, les facteurs de vulnérabilité structurels finissent par alourdir les fragilités conjoncturelles, soulignant que certains dossiers sont traités de manière étonnamment superficielle, ou sans grandes ambitions.

Où sont en effet les ressorts « tout-terrain » de l’économie ? Les vrais leviers de la compétitivité : le capital humain, l’innovation, la recherche, l’efficience du service public et la réforme du marché du travail ? s’interroge-t-il.

Sur le même sujet, +Aujourd’hui le Maroc+ indique que le Haut-commissaire au plan (HCP), Ahmed Lahlimi, a fourni deux éléments qui donnent à réfléchir. Le premier renseigne sur l’ampleur des inégalités entre les différentes couches de la population. Pour une majorité de ménages marocains, le fruit du travail sert presque exclusivement à se loger et à manger, explique-t-il.

La deuxième information livrée en aparté est qu’à ce jour, aussi incroyable que cela puisse paraître, le Maroc ne dispose pas d’une statistique simple mais

combien précieuse pour la prise de décision : le revenu moyen, estime l’éditorialiste.

Il se demande, par conséquent, comment peut-on espérer élaborer des politiques publiques bien ciblées si l’on ne dispose pas d’une donnée aussi élémentaire ?

Au volet sportif, +Assabah+ rapporte que lors de la 3e édition des Sommets exécutifs du football de la FIFA qui s’est tenue du 15 au 17 janvier à Marrakech, le Maroc a notifié au patron de la FIFA, Gianni Infantino, l’intention du Royaume de se porter candidat à l’organisation des éditions 2019 et 2020 de la Coupe du monde des clubs.

À en croire le quotidien, le Maroc entend rééditer l’accueil des compétitions de 2013 et 2014, et affiche qu’il est prêt à relever à nouveau le défi des deux prochaines éditions.

Le quotidien poursuit que Gianni Infantino a accueilli avec enthousiasme la proposition du Maroc, et qu’il considère que le Royaume dispose des capacités humaines, logistiques et des infrastructures sportives pour réussir l’organisation de cette compétition.

Les deux dernières éditions de la compétition ont été organisées aux Emirats et remportées par le Real Madrid, tandis que celles de 2013 et 2014, qui ont eu lieu au Maroc, ont été remportées respectivement par le Bayern de Munich et les Merengues.

L’UE souligne la centralité du Maroc dans la politique extérieure de l’Union

Le Roi Mohammed VI a reçu jeudi 17 janvier 2019 à Rabat, la Haute Représentante de l’Union européenne pour les Affaires Étrangères et la Politique de Sécurité, Vice-Présidente de la Commission Européenne, Mme Federica Mogherini, qui effectue une visite de travail au Maroc dans le cadre du renforcement du partenariat stratégique entre le Maroc et l’Union Européenne.L’audience accordée à la cheffe de la diplomatie Européenne a été l’occasion de souligner la centralité du Maroc dans la politique extérieure de l’Union européenne, ainsi que l’excellence des relations entre les deux partenaires qui fêtent cette année leur 50ème anniversaire, indique un communiqué du Cabinet royal.

Lors des entretiens, la vice-Présidente a souligné l’attachement profond de l’Union au partenariat avec le Maroc, ainsi que le rôle pionnier du Royaume, en Méditerranée, en Afrique du Nord, en Afrique, ainsi qu’au Moyen-Orient, pour relever les défis de sécurité, de stabilité et de développement, ajoute la même source.

Cette audience a permis de passer en revue les différents volets du partenariat stratégique, multidimensionnel et séculaire entre le Royaume du Maroc et l’Union Européenne, dans toutes ses composantes, politique, économique, sécuritaire, régionale et internationale et de s’accorder sur la nécessité, pour les deux partenaires de faire face, ensemble, aux défis multiples de la région, afin d’en saisir les opportunités.

L’adoption récente par le Parlement européen de l’Accord agricole Maroc-UE souligne que tout renforcement du partenariat passe par le respect des intérêts supérieurs du Royaume et la préservation de son intégrité territoriale.

L’accord agricole Maroc-UE, une nouvelle étape dans les relations entre les deux parties (Mogherini)

L’accord agricole entre l’Union européenne (UE) et le Maroc, adopté à une large majorité par le parlement européen, constitue une nouvelle étape dans les relations entre les deux parties, a indiqué la Haute représentante de l’UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini.S’exprimant lors d’un point de presse tenu, mercredi à Rabat, au terme de sa rencontre avec le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération international, Nasser Bourita, la responsable européenne s’est dite convaincue qu’il est « possible de relancer le partenariat Maroc-UE sur de nouvelles bases et lui insuffler une nouvelle impulsion, afin d’écrire un nouveau chapitre, positif et intense, de la longue histoire qui lie l’Union européenne et le Royaume ».

L’accord, adopté à 444 voix pour, est un nouveau pas franchi dans les relations entre le Maroc et l’UE. Il intervient dans la suite des développements positifs récents qui ont vu les deux parties renforcer la sécurité juridique de leurs accords commerciaux et consolider leur partenariat stratégique multiforme.

Cet accord vise à étendre les préférences commerciales aux produits agricoles et de la pêche issus des provinces du sud du Royaume, rappelle-t-on.

Selon la Haute représentante européenne, le Maroc, en plus de son rôle clé au sein du voisinage méditerranéen, est un « partenaire stratégique de l’UE depuis 50 ans », notant que l’UE et le Maroc aspirent actuellement à réaliser un saut qualitatif dans leurs relations pour bâtir un partenariat à vocation régionale, notamment dans la Méditerranée, le Monde arabe et l’Afrique.

Ce nouveau partenariat renforcé permettra également un rapprochement encore plus important entre le Maroc et l’UE, qui s’inscrit dans le prolongement de la réforme entamée par le Maroc avec la Constitution de 2011, a-t-elle poursuivi, soulignant que l’UE est prête à soutenir le Royaume, notamment en termes de sécurité nationale.

S’agissant des questions de la sécurité et de la migration, Mme Mogherini a fait savoir que la nouvelle phase permettra d’en discuter encore mieux et davantage afin que l’UE puisse profiter du bon travail et de l’expertise marocaine et échanger les expériences dans ces domaines, pour obtenir ainsi, au Maroc et en Europe, de meilleurs résultats.

Mme Federica Mogherini a entamé, mercredi, une visite de deux jours au Maroc consacrée à consolider la dynamique de relance des relations entre le Royaume et l’UE.

Lors de sa visite, Mme Mogherini aura des entretiens avec plusieurs hauts responsables marocains et des rencontres avec des représentants de la société civile.

Menu diversifié à la Une des quotidiens marocains

La régionalisation avancée, la révision du modèle de développement, les modes de déplacements des Casablancais, la fièvre aphteuse et production d’œufs de consommation sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Al Bayane+ relève que le gouvernement est déterminé à aller de l’avant dans la mise en œuvre de la régionalisation avancée à travers le parachèvement de l’arsenal juridique y afférent. Il a adopté tous les décrets d’application des lois organiques relatives aux collectivités territoriales pour que celles-ci puissent s’acquitter au mieux de leurs missions en matière de développement local.

Selon le chef du gouvernement Saâd Dine El Otmani, cité par la publication, l’exécutif s’est attelé jusqu’à fin juin 2018 à boucler la promulgation de l’ensemble des textes d’application énoncés dans les lois organiques se rapportant aux régions, aux préfectures, aux provinces et aux communes.

+Aujourd’hui le Maroc+ affirme que le Maroc n’est pas le seul à être confronté aujourd’hui à l’obsolescence de son modèle de développement et de ses fondements sociétaux, car au niveau mondial, les schémas qui ont prévalu depuis l’après-guerre et qui ont donné des résultats pendant trois ou quatre décennies « sont manifestement inopérants » même s’ils ont été entre temps améliorés.

La France est un exemple qui illustre parfaitement la situation. Selon son président, elle doit réinventer sa conception et ses pratiques de la démocratie, constate le journal, soulignant l’importance majeure de faire preuve de volonté et de courage pour conduire le changement.

Revenant sur les moyens utilisés par les Casablancais pour se déplacer, +L’Economiste+ affirme qu’à double titre, le tout automobile ne peut être une réponse cohérente à la problématique du déplacement dans les villes marocaines.

Alors que six personnes sur dix qui se déplacent à Casablanca le font à pied, sans doute plus par défaut que par choix, ce sont eux qu’il faut cibler en premier. C’est là où se situent les plus grands besoins en liberté de déplacement au détour d’un statut qui est socialement injuste dans la mesure où ce sont les plus défavorisés qui sont pénalisés, relève le quotidien.

+Libération+ rapporte que la maladie de la fièvre aphteuse est récemment revenue sur le devant de l’actualité. Dans un communiqué publié le 7 janvier courant, cité par le journal, l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) a confirmé la découverte d’un foyer, dans une exploitation située à Douar Ouled Sidi Chennane, dans la province de Fquih Ben Salah.

L’ONSSA rassure, en évoquant un plan d’urgence sanitaire. « Nous avons procédé à l’abattage de tous les animaux infectés, avant leur élimination, ainsi que tous les produits d’origine animale, principalement le lait et les peaux de moutons », a-t-il indiqué.

+L’Opinion+ fait savoir que le juge marocain Mustapha El Baaj a été élu par l’Assemblée Générale des Nations-Unies, au Mécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles des Tribunaux pénaux internationaux pour le Rwanda (TPIR) et pour l’ex-Yougoslavie (TPIY).

Cette brillante élection, fruit d’une campagne et d’une mobilisation diplomatiques auprès de l’ensemble des États membres des Nations-Unies, est l’aboutissement de sept tours de scrutins ayant débuté le 21 décembre 2018 et dont le dernier s’est tenu mardi. El Baaj a été élu pour un mandat de deux ans à ce Mécanisme, souligne la publication.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ relève que le Maroc a produit 6,6 milliards d’œufs, en 2018. Selon l’association nationale des producteurs d’œufs de consommation (ANPO), cette production assure 100 pc de la demande du Royaume en œufs de consommation alors que l’excédent est exporté vers certains pays africains.

La filière de production d’œufs de consommation offre en permanence 23.000 emplois directs et près de 34.000 emplois indirects dans les circuits de commercialisation et de distribution, rappelle le quotidien.

Rabat : Création de la Fondation pour l’adaptation de l’agriculture africaine aux changements climatiques

La Fondation pour l’adaptation de l’agriculture africaine aux changements climatiques, dite « Fondation Initiative AAA », a été créée, mercredi à Rabat, à l’issue d’une Assemblée générale constitutive tenue en présence de responsables marocains et africains.La fondation a pour but d’œuvrer en vue de réduire la vulnérabilité de l’agriculture africaine face aux changements climatiques, et de constituer une force de proposition auprès des pouvoirs publics africains en vue d’inscrire, de manière prioritaire, des projets relatifs à cette question dans leurs politiques publiques.

S’exprimant lors de l’assemblée générale constitutive, le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Aziz Akhannouch, a rappelé que l’Initiative AAA a été créée sous l’impulsion du Roi Mohammed VI, et a été promue par le Souverain durant la COP22 à Marrakech (novembre 2016) et le 28ème Sommet de l’Union Africaine (UA) à Addis-Abeba (janvier 2017).

La fondation s’emploiera à promouvoir les projets agricoles sur le continent africain en leur assurant un accompagnement et un suivi grâce à un label triple A qui leur permettra d’accéder à des fonds internationaux et d’assurer leur réussite sur le continent, a-t-il souligné.

Pour sa part, le ministre délégué chargé de la Coopération africaine, Mohcine Jazouli, a relevé que cette initiative s’inscrit dans la lignée de la vision de SM le Roi pour l’Afrique et vise à rassembler les bailleurs de fonds pour le financement de projets en vue de développer l’agriculture en Afrique.

L’agriculture est fondamentale pour le continent dans la mesure où elle permet à plus d’un tiers de la population africaine de subvenir à leurs besoins, a-t-il fait observer, notant que 70% des terres arables dans le monde se situent en Afrique et que 70% des revenus africains proviennent de l’agriculture.

De son côté, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural de la Côte d’Ivoire et ex-Président de la Conférence régionale des ministres de l’Agriculture de la FAO, Mamadou Sangafowa Coulibaly, a salué cette initiative portée par le Maroc, qui revêt un intérêt majeur pour l’Afrique, tout en soulignant l’importance d’investir dans l’adaptation de l’agriculture africaine face aux effets du changement climatique.

Le ministre ivoirien a également mis en avant l’engagement de près d’une trentaine de pays africains et de partenaires multilatéraux dans l’initiative AAA, qui se veut un instrument pertinent de coopération Sud-Sud et contribue à un partage d’expériences réussi, notamment à travers la mobilisation de financements conséquents et la création de programmes pertinents.

La directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Maghreb et Malte, Marie Françoise Marie-Nelly, s’est également félicitée de cette initiative africaine qui représente un « moment fort » pour le continent, soulignant qu’une agriculture développée contribue à la création de l’emploi et de la richesse ainsi qu’à la réduction de la pauvreté en Afrique.

Cette initiative s’inscrit non seulement dans le cadre du partenariat Sud-Sud, mais elle renforce également le partenariat entre l’Afrique et d’autres continents, notamment l’Asie, ainsi qu’avec des instituts de recherche à l’échelle internationale, a-t-elle dit.

 Lancée par le Maroc durant la COP22 qui s’est tenue à Marrakech du 7 au 18 novembre 2016, l’Initiative AAA a été saluée par le Sommet Africain de l’Action qui s’est tenu le 16 novembre 2016, en marge de la COP 22 sous la présidence de SM le Roi Mohammed VI.

Cette Initiative a pour ambition de réduire la vulnérabilité de l’agriculture africaine face aux changements climatiques. Elle se distingue par une démarche pragmatique orientée vers la promotion de projets à fort potentiel au bénéfice des peuples africains et le financement de projets prioritaires de nature à lutter contre les impacts des changements climatiques sur l’agriculture en Afrique tout en assurant la sécurité alimentaire de tous les Africains.

Maroc-UE : Le Parlement européen approuve à une très grande majorité l’accord agricole

Le Parlement européen a adopté, mercredi en séance plénière à Strasbourg à une très grande majorité, l’accord agricole entre le Maroc et l’Union européenne (UE).L’accord, adopté à 444 voix pour, est un nouveau pas franchi dans les relations entre le Maroc et l’UE. Il intervient dans la suite des développements positifs récents qui ont vu les deux parties renforcer la sécurité juridique de leurs accords commerciaux et consolider leur partenariat stratégique multiforme.

Cet accord vise à étendre les préférences commerciales aux produits agricoles et de la pêche issus des provinces du sud du Royaume, rappelle-t-on.

A cette occasion, le ministère marocain des Affaires étrangères marocain suite à ce vote s’est félicité de l’adoption par le Parlement Européen de cet accord, qui

souligne « explicitement que les produits agricoles et de pêche, issus des provinces du Sud bénéficient des mêmes préférences tarifaires que ceux couverts par l’Accord d’Association ».

Cet accord, confirme également que « tout accord couvrant le Sahara marocain ne peut être négocié et signé que par le Royaume du Maroc dans le cadre de l’exercice de sa souveraineté pleine et entière sur cette partie de son territoire », indique un communiqué du ministère.

Ce vote, à une majorité écrasante, vient couronner un long processus de négociations techniques, de concertations politiques et de validations juridiques, engagées entre le Maroc et l’UE, ajoute la même source, rappelant que tout au long de ce processus le Maroc a été animé par une triple logique à savoir la défense non-négociable de son intégrité territoriale et des fondamentaux de sa position à l’égard du Sahara marocain, la préservation de ses intérêts économiques dans un secteur important avec un partenaire commercial privilégié et l’attachement sincère au partenariat multidimensionnel et profond avec l’UE.

Le Maroc, poursuit le texte, tient à exprimer son « appréciation » à l’égard de l’action de toutes les institutions européennes et des Etats membres de l’UE, et de leur « engagement continu dans un esprit de responsabilité, en vue de faire face aux manœuvres et attaques menées par l’Algérie et le polisario pour torpiller ce partenariat séculaire ».

Et de conclure que le Royaume considère que l’adoption de cet Accord, constitue une « base solide pour une relance pleine et entière de son partenariat avec l’UE, afin de relever ensemble, les défis auxquels fait face la région, et saisir ses opportunités, dans un esprit de clarté, de responsabilité et d’ambition ».

Rabat abrite en février prochain le Premier salon africain sur la sécurité et la sûreté

Le Premier salon africain « ASEC Expo 2019 » sur la sécurité et la sûreté aura lieu du 19 au 21 février 2019 à Rabat avec pour objectifs de mobiliser les acteurs africains de la sécurité autour de solutions technologiques intégrées dans le domaine de la sécurité et de la sûreté.Tribune du savoir-faire et d’innovations et véritable plate-forme d’échanges, l’African Security Exhibition & Conference (ASEC EXPO) verra la présence de délégations représentants plusieurs pays africains ainsi que le visitorat de nombreux professionnels de la sécurité à l’échelle nationale, selon les organisateurs.

Placée sous la thématique, « Les solutions technologiques de sécurité pour le développement humain en Africain », cette première édition aura offrira aux participants une vitrine d’options et de solutions technologiques adaptées aux secteurs public et privé. Elle constituera également une plateforme de rencontres, de conférences et ateliers traitant de la sécurité sous ses différents paramètres, animés par des consultants et spécialistes de renommée internationale dans les différents segments de la sécurité (Electronique, cyber sécurité, gestion des feux, sécurité du territoire, smart home….).

L’Afrique représente une population de 2 milliards d’habitants et à l’avenir un incomparable et potentiel relais de croissance. L’ASEC EXPO sera à l’image des ambitions affichées des uns et des autres, il offrira aux participants de fortes opportunités d’échanges pour développer des partenariats, de prendre connaissance des technologies de pointe et des nouvelles industries en matière de sécurité, des « B 2 B » cadrés par des spécialistes et d’une couverture en termes de communication médias et hors médias.

L’objectif étant de fédérer dans un même élan de découverte pouvoirs publics, instances sécuritaires, institutionnels, associations professionnelles, entreprises publiques et privées, industriels, prestataires, prescripteurs et acheteurs.

« ASEC EXPO offre un format adapté, un contenu pointu et une attractivité technologique avancée qui permettront à chacun de se mettre à jour sur les technologies d’aujourd’hui et de demain en matière de lutte contre la malveillance et l’insécurité des individus, des biens et des données », lit-on dans les documents du salon.

Une panoplie de technologies innovantes dans le domaine sécuritaire sera exposée lors de cette manifestation. Il s’agit, entre autres, de la sécurité commerciale, des Smart Home, de la sécurité de l’information, de la sécurité physique, de la gestion des feux et sauvetage, de la sécurité du territoire ou encore de l’univers des intégrateurs.

Certes, le développement de la technologie change radicalement le secteur de la sécurité en Afrique, en ce sens que les technologies créent des opportunités de croissance, à mesure que l’amélioration des infrastructures facilite les connexions entre les matériels, les logiciels, et les personnes.

Economie, justice et langue au menu des quotidiens marocains

La facturation électronique des petites entreprises, la visioconférence dans les tribunaux du Royaume, les implications de l’incendie d’un bus à Casablanca et les enjeux de l’officialisation de la langue amazighe sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que les commerçants et artisans soumis au régime forfaitaire sont dispensés de la facturation en vertu du droit fiscal.

En réponse à une question à la Chambre des représentants, le ministre des Finances a expliqué que la situation fiscale de cette catégorie de commerçants et artisans n’avait subi aucun changement. « Les interprétations liées aux nouvelles dispositions de la loi de Finances reflètent une mauvaise compréhension de leurs contenus », a-t-il souligné, cité par le quotidien.

 Compte tenu de l’importance du dialogue avec les organisations professionnelles, le ministre a révélé qu’une importante réunion consacrée au commerce intérieur et de proximité avait été tenue dans l’objectif d’examiner les développements survenus en la matière à la lumière des nouvelles mesures fiscales, dans un climat empreint de sérieux, de responsabilité et de volonté sincère de toutes les parties de réussir cette étape.

Pour ce qui est de la facturation électronique, Mohamed Benchaâboun a indiqué que celle-ci ne concernait que les professionnels soumis à l’impôt selon le régime comptable, signalant que personne n’avait le droit d’exiger ou d’imposer une telle facturation dans les transactions commerciales avec ses clients, en l’absence d’une loi organique régissant les modalités de son application. La loi organique ne sera élaborée que dans le cadre d’une approche participative et reposant sur la concertation et la coordination avec les associations professionnelles, en fonction des activités de chaque secteur et conformément à la loi.

 +Al Massae+ fait savoir que le ministère de la Justice compte lutter contre le problème que pose le déplacement des prévenus entre les prisons et les tribunaux en équipant certains établissements pénitentiaires de systèmes de visioconférence qui permettront aux prisonniers de communiquer avec les juges. Cela les exemptera du déplacement au tribunal.

Cette solution permettra au système judiciaire et pénitentiaire une économie de temps et de moyens.

Selon le journal, dans la seule ville de Casablanca, pas moins de 400 à 450 prisonniers sont déplacés quotidiennement entre les prisons et les tribunaux.

Citant le ministre, le quotidien indique que ces déplacements posent plusieurs problèmes, au vu du manque de moyens logistiques et de l’éloignement de certains établissements pénitentiaires des tribunaux, notamment ceux qui ont été installés en dehors des zones urbaines comme c’est le cas à Tanger, Fès, Marrakech et Rabat.

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que l’incident du bus qui a pris feu en plein centre-ville de Casablanca est plus qu’un simple accident de circulation ou fait divers. C’est le summum de la décadence du service public et de la faillite de la gestion locale, estime-t-il.

 Un concessionnaire du transport en commun dans une ville de la taille de Casablanca avec de surcroît un professionnel étranger dans son tour de table est censé disposer de véhicules dans les normes, régulièrement contrôlés pour assurer ses prestations en toute sécurité, souligne la publication.

Mais la faute n’est pas imputable exclusivement à la compagnie de bus. Les gestionnaires de la ville, toutes catégories confondues, sont également responsables au plus haut niveau, car quand la ville donne en concession un service public à un privé, qui va bien entendu en tirer des bénéfices, elle est censée le faire suivant un cahier des charges supposant des obligations, des normes, des contrôles techniques et des sanctions en cas de manquement, soutient-il.

+Al Bayane+ affirme que depuis l’officialisation de la langue amazighe en 2011, on s’impatientait de voir enfin s’achever le long processus de ce chantier national, par l’adoption finale de son projet de loi organique.

Prévu pour la période d’avant 2016, ce projet de loi a été renvoyé au mandat suivant, déplore-t-il, faisant savoir que le gouvernement précédent avait d’autres priorités certes, mais « le panarabisme, d’une part, et le chauvinisme, d’autre part, ont vraisemblablement ajourné d’une façon paradoxale cette question sensible et vitale ».

+L’Economiste+ revient sur l’accord de pêche Maroc-UE signé en début de semaine, à Bruxelles. Le journal rapporte que la ratification par le Parlement européen devrait intervenir en février et que le lobbying espagnol veille au grain pour que la ratification ait lieu du côté européen le plus vite possible. Dans les détails, on note que ce sont les navires de Galice, d’Andalousie et des Canaries qui restent les plus grands bénéficiaires de l’accord. Cette flotte chôme depuis six mois et son arrivée dans les zones de pêche marocaines demeure conditionnée par l’entrée en vigueur du protocole.

Cependant, il est évident que cet accord de pêche est une victoire pour la diplomatie marocaine. Il faut dire que l’accord couvre désormais l’ensemble du littoral atlantique du cap Spartel au cap Blanc, ce qui permettra au royaume de réaliser des gains considérables. Dans les détails, il permettra à un maximum de 128 navires européens d’exploiter un volume de pêche annuel moyen de près de 100.000 tonnes, dont 94.000 tonnes de petits pélagiques au lieu de 83.000 auparavant. On note aussi que les captures à venir des navires européens ne représenteront que 7% du volume annuel pêché par la flotte nationale, qui tourne autour des 1,4 million de tonnes.

Le journal signale aussi que les retombées pour le Maroc ne sont pas uniquement financières, dans la mesure où l’accord prévoit l’embarquement de 487 marins marocains à bord des navires européens, contre 444 auparavant. Il y a aussi l’obligation de débarquement au Maroc d’une partie des captures, pour contribuer à la dynamisation de l’industrie des pêches et du marché local.

Marrakech : Début de la 3ème édition des sommets exécutifs du football de la FIFA

Les travaux de la deuxième réunion de la 3e édition des sommets exécutifs du football de la FIFA ont été ouverts, mardi 15 janvier à Marrakech avec à l’ordre du jour de nombreuses questions se rapportant notamment à l’augmentation du nombre des équipes participantes au Mondial dès 2022, ainsi que la modification de la loi de rotation continentale pour l’organisation du Mondial.Les travaux de cette réunion de trois jours, la deuxième de l’édition 2018-2019, après celle tenue à Doha au Qatar en décembre dernier, se déroulent à huis clos, en présence du président de l’instance dirigeante du football mondial, Gianni Infantino.

Figurent également à l’ordre du jour de ce conclave, qui rassemble plus d’une cinquantaine d’associations membres de la FIFA, la discussion de questions stratégiques liées au football et le partage des meilleures pratiques entre les dirigeants des associations membres dans le cadre de débats ouverts et constructifs.

L’avenir des compétitions de la FIFA, le développement du football en général et du football féminin en particulier, ainsi que l’Assistance vidéo à l’arbitrage (VAR) seront aussi parmi les sujets abordés.

Cette rencontre sera marquée également par l’examen des propositions des associations nationales membres de la FIFA concernant l’augmentation du nombre des sélections qualifiées pour la Coupe du monde à partir de la prochaine édition prévue en 2022 au Qatar.

La dernière réunion de la 3e édition des sommets exécutifs du football de la Fifa est prévue en Italie, rappelle-t-on.

Economie, administration et fiscalité meublent les quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi consacrent de larges commentaires à la signature de l’accord de pêche Maroc-UE, aux enjeux de la loi sur la déconcentration administrative et aux implications de la suspension des nouvelles mesures fiscales se rapportant aux commerçants.+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que le partenariat stratégique multidimensionnel entre le Maroc et ses partenaires européens vient d’être renforcé par la signature, lundi, de l’accord de pêche entre le royaume et l’Union européenne (UE). Cet accord a été signé entre les deux parties à l’issue d’un processus de négociations qui a été mené à bien, en dépit des manœuvres et des campagnes mensongères orchestrées par le Polisario et ses commanditaires afin d’induire en erreur les partenaires européens.

En effet, ce partenariat a été consolidé dans le strict respect du principe de l’intégrité territoriale du royaume, souligne le quotidien. Cet accord, qui va étouffer le Polisario qui manœuvre encore désespérément sur le terrain, constate le quotidien, a été signé par Fouad Yazough, ambassadeur directeur général des relations bilatérales au ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Odobescu Luminiţa Teodora, ambassadeur de la Roumanie, au nom de la présidence de l’Union européenne.

Cet accord, paraphé en juillet dernier à Rabat, a été conclu après la validation du texte par toutes les instances compétentes européennes. Conclu dans l’esprit d’un partenariat durable et de la confiance mutuelle caractérisant l’axe stratégique Rabat-Bruxelles, cet accord, qui précise les zones et les conditions de pêche ainsi que l’accès de la flotte européenne aux eaux marocaines, le nombre de navires (128) avec une augmentation du nombre des marins marocains, prévoit une contrepartie financière de 52.2 millions d’euros.

Dans le sillage, +Assabah+ souligne que cet accord conclu dans un objectif de préservation de la durabilité et des ressources halieutique et de la protection de l’environnement marin, couvre la zone de pêche s’étendant du parallèle 35 au parallèle 22, à savoir du Cap Spartel dans le nord du Maroc au Cap Blanc dans le sud du Royaume.

+Aujourd’hui le Maroc+ clarifie les enjeux de la loi sur la déconcentration administrative des services de l’Etat. Ce texte ouvre une piste intéressante en matière de synergie des services publics et donne la latitude aux gestionnaires et responsables régionaux de décider eux-mêmes de l’architecture des services extérieurs qui peut ne pas être la même que celle au niveau central et ce en fonction des spécificités et des priorités locales, estime-t-il.

Ainsi, une région peut décider de regrouper deux ou plusieurs départements en un seul ou au contraire de scinder un département central en deux régionaux, si cela est nécessaire pour la servir sur le plan de développement et les priorités. Ce faisant, les régions pourront éventuellement réaliser des économies et des synergies intéressantes, explique-t-il.

Et, à l’heure où l’Etat central lui-même est à la recherche des moyens pour rationaliser ses dépenses, il serait intéressant d’explorer cette piste. Si ce n’est pas pour regrouper de départements au moins on pourrait le faire pour éliminer les nombreux doublons qui pèsent sur le budget, relève-t-il.

Commentant la suspension des nouvelles mesures fiscales se rapportant aux commerçants, +l’Economiste+ estime que même si le cahier des charges imposé par la loi de finances 2018 et entré en vigueur en janvier 2019 avait suscité beaucoup d’espoirs, notamment sur sa capacité de formaliser l’informel, la majorité semble désormais calmer le jeu, car elle aura redouté les conséquences d’une menace d’approvisionnement et de sanctions électorales.

Toutefois, la réforme reste justifiable à plusieurs titres. D’abord techniquement, la première mesure préconisée par la doctrine économique pour traiter les bulles spéculatives c’est celle de la transparence de l’information sur les stocks.

Ensuite, comment protéger l’égalité fiscale au sein des rapports de force qui basculent aux profits de ceux qui menacent ou vocifèrent le plus ou dont le lobby est le plus puissant ? s’interroge la publication.

Marrakech abrite la 3ème édition des sommets exécutifs de football

La ville de Marrakech abrite du 15 au 17 janvier 2019 la troisième édition des sommets exécutifs de la Fédération Internationale de Football (FIFA), sous la présidence de Gianni Infantino, patron de la FIFA, arrivé ce lundi au Maroc.Au menu de cette rencontre, l’augmentation du nombre des équipes participantes au Mondial dès 2022, ainsi que la modification de la loi de rotation continentale pour l’organisation du Mondial.

En 2026 lors de la Coupe du Monde américaine, 48 équipes participeront à la grand-messe du football. Mais Gianni Infantino aimerait convaincre l’organisateur du Mondial 2022, le Qatar, à accueillir lui aussi le même nombre d’équipes, contrairement à ce qui est prévu, à savoir 32 nations.

Concernant le Mondial 2030, le président Infantino serait favorable à une candidature intercontinentale, et plus particulièrement ibéro-marocaine. Ce serait une première mais cette spécificité n’existe pas dans les règlements de la FIFA. Surtout, elle irait contre le souhait du président de l’UEFA, Aleksander Ceferin, qui entend privilégier une candidature purement européenne.

Le Président gabonais Ali Bongo quitte le Maroc pour Libreville (médias)

Le président gabonais Ali Bongo a quitté lundi le Maroc pour Libreville après deux mois de convalescence à la suite d’un accident vasculaire cérébral survenu fin octobre, rapportent des sites électroniques marocains, citant Radio France Internationale (RFI).« Les médecins ont estimé que ce voyage ne présentait aucun danger pour la santé du chef de l’Etat gabonais », précisent les mêmes sources.

Selon RFI, le Président gabonais devrait présider mardi la cérémonie de prestation de serment du nouveau gouvernement. La formation du nouvel exécutif et d’un nouveau cabinet présidentiel gabonais a été annoncée samedi soir depuis le Maroc.

Les ministres devant prêter serment devant le président de la République, comme le prévoit la nouvelle Constitution gabonaise, la cérémonie prévue mardi devrait donc être l’occasion de la première apparition officielle d’Ali Bongo, 59 ans devant ses concitoyens après son retour dans son pays.

Economie, lutte contre la corruption et sport au menu des quotidiens marocains

L’accord de pêche Maroc-UE, la lutte contre la corruption, la célébration du Nouvel An amazigh et la victoire du WAC contre l’ASEC en LDC d’Afrique sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Le Matin+ rapporte que le Maroc et l’Union européenne (UE) ont signé, ce lundi matin à Bruxelles, l’accord de pêche les unissant et qui fixe les conditions d’accès pour la flotte européenne et prévoit les exigences d’une pêche durable. Cet accord, paraphé le 24 juillet dernier à Rabat, vient renforcer le partenariat stratégique multidimensionnel entre le Maroc et l’UE.

Couvrant la zone de pêche s’étendant du parallèle 35 jusqu’au parallèle 22, à savoir du Cap Spartel dans le nord du Maroc jusqu’au Cap Blanc dans le sud du Royaume, l’accord a été signé par Fouad Yazough, ambassadeur directeur général des relations bilatérales au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, l’ambassadeur de la Roumanie Odobescu Luminiţa Teodora, au nom de la présidence roumaine de l’UE et Aguiar Machado Joao, directeur général de la direction des Affaires maritimes de la Commission européenne.

Selon le quotidien, l’accord précise, entre autres, les zones de pêche et les conditions d’accès pour la flotte européenne, avec une augmentation de la contrepartie financière qui passera d’une moyenne annuelle de 40 millions d’euros à 52,2 millions d’euros (+30%).

L’accord comprend également des dispositions visant à optimiser les retombées et les bénéfices pour les populations locales des zones concernées.

+L’Economiste+ estime que l’opinion publique est lassée par des politiques qui faisaient le contraire de ce qu’elles promettaient, faisant savoir qu’au lieu de reculer, la corruption a continué à progresser, au point de se demander si ce système arrange les affaires de certains.

Or pour l’endiguer, au-delà de la dématérialisation des procédures et ses effets, la meilleure approche est d’inverser l’approche. Au lieu de se limiter à traquer la petite corruption dans les services public ou privé, « il faut s’attaquer à une autre délinquance, celle des cols blancs, qui sévit insidieusement dans le secteur des marchés publics », recommande la publication.

+Aujourd’hui le Maroc+ s’intéresse à la célébration du Nouvel An amazigh, soulignant que cet avènement s’inscrit dans les esprits comme un rendez-vous incontournable de joie et de fête, si bien que chaque année, cette célébration occupe de plus en plus une place importante chez la majorité des citoyens.

Le journal lance un appel au parlement afin qu’il prenne toutes les mesures nécessaires pour officialiser la fête du Nouvel An amazigh et accélérer le processus d’adoption de la loi organique de cette langue, devenue officielle depuis 2011.

Au registre sportif, +Libération+ écrit que le WAC a fait une bonne entrée en phase de poules de la Ligue africaine des clubs champions. En accueillant vendredi au Complexe Moulay Abdellah à Rabat l’équipe ivoirienne de l’ASEC Mimosas, match comptant pour la première journée du groupe A, les Rouges n’ont pas fait dans les détails, scellant les débats de cette rencontre sur le score-fleuve de 5 à 2.

Une victoire avec l’art et la manière d’un Wydad en verve qui n’a pas eu besoin d’un round d’observation. A l’issue de ce match, l’entraîneur du Wydad, Faouzi Benzarti, s’est dit satisfait de la prestation de ses poulains qui ont sorti un match plein, marquant à cinq reprises contre une formation ivoirienne qui encaisse d’habitude peu de buts, ajoutant que le mot d’ordre était de presser l’adversaire et de ne pas le laisser développer son jeu.

Mais s’il y a un fait qui n’a pas plu du tout au coach tunisien c’est bien le relâchement de ses poulains dans les dernières minutes, payé cash par un deuxième but des Ivoiriens, ajoute le quotidien.

Maroc : Le nouvel an amazigh 2969 fêté ce dimanche

Le nouvel an amazigh 2969 est fêté ce dimanche 13 janvier au Maroc à l’instar de tout le nord de l’Afrique.Cette célébration au Maroc, qui marque le début du calendrier agricole, remonte à la préhistoire et est accompagnée de rituels agricoles qui diffèrent d’une région amazighe à une autre.

Fêté pendant longtemps dans tout le nord de l’Afrique comme étant la fin de l’année agricole, le 13 janvier n’est devenu la date du nouvel an amazigh que depuis quelques dizaines d’années.

Pour les anthropologues, les sources historiques de Yennayer ou Hagouza sont multiples et revêtent plusieurs dimensions symboliques. Certains historiens le font remonter à l’accession du roi amazigh Chichong au trône pharaonique après sa victoire contre Ramsès III en 950 avant J-C, mais pour d’autres, il correspond au « calendrier agricole » qui marque l’attachement des amazighs à leur terre.

Signe que la symbolique de cet évènement a dépassé le cadre de nos frontières, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, les sciences et la culture (UNESCO) a classé le nouvel an amazigh au patrimoine immatériel universel, en tant que tradition ancestrale, aux côtés de l’alphabet tifinagh et du couscous.

Maroc : Arrestation d’un nigérian pour tentative de trafic de cocaine

Les services sécuritaires marocains en poste à l’aéroport international Mohammed V de Casablanca ont interpellé, ce dimanche un ressortissant nigérian pour tentative de trafic de cocaïne, indique la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).Le mis en cause, 36 ans, a été arrêté à son arrivée à l’aéroport Mohammed V à bord d’un vol en provenance de Sao Paulo (Brésil) en possession de 5,13 kilogrammes de cocaïne dissimulés dans ses bagages personnels, a précisé la DGSN dans un communiqué.

Il a été placé en garde à vue à la disposition de l’enquête menée sous la supervision du parquet compétent, fait savoir la même source.

Coupe de la CAF: L’Ittihad de Tanger mis en échec par le Zamalek

Le représentant du Maroc, l’Ittihad de Tanger s’est contenté d’un nul blanc contre le club égyptien du Zamalek, dimanche à Tanger, en match barrage pour l’accès aux groupes de la Coupe de la Confédération Africaine de Football (CAF).Reversés après leur élimination de la Ligue des champions, les Tangérois n’ont pas le temps de se lamenter sur leur début de saison surprenant, où les points sont distillés au compte-gouttes en championnat.

La mission de l’IRT n’a pas été pour autant facile devant le géant égyptien. Les Tangérois ont dominé la première mi-temps créant ainsi une multitude d’occasions de scorer, mais sans y parvenir en raison de la solidité de la défense du Zamalek et la précipitation des joueurs, dont la majorité ne sont pas habitués à ce genre de rencontre.

De son côté, le Zamalek, fort de ses deux internationaux tunisiens, Hamdi Neggaz et Ferjani Sassi et ses deux internationaux égyptiens, Mahmoud Kahraba et Youssef Obama, s’est contenté des contre-attaques qui n’ont pas déranger le gardien de but tangérois, Lmajhad.

La deuxième période n’a connu qu’un seul espace, celui du demi de terrain cairote. Les joueurs de l’IRT se sont battus courageusement, mais ils ont buté sur une défense hermétique et une équipe bien organisée. Score final 0-0. Le match retour au Caire la semaine prochaine promet d’être explosif.

UA : Le Maroc assure la présidence du CTS du Commerce et de l’Industrie

Le Maroc assure depuis vendredi 11 janvier 2018 du Comité Technique Spécialisé (CTS) chargé du Commerce, de l’Industrie et des ressources Minières relevant de l’Union africaine (UA).«Au nom du Gouvernement du Royaume du Maroc, il m’est très agréable d’être parmi vous aujourd’hui, dans cette auguste enceinte de l’Union Africaine, pour prendre part en tant que Présidente, aux travaux de la 2e réunion ordinaire du Comité Technique Spécial chargé du Commerce, de l’Industrie et des ressources Minières », a souligné la Secrétaire d’Etat auprès du ministre du Commerce et de l’Industrie, Chargée du Commerce Extérieur, Mme Rokaya Derham.

Le retour du Maroc à sa famille institutionnelle africaine, a-t-elle noté, a été animé par son engagement et sa volonté à contribuer au développement socio-économique de notre Continent. « Nous rappelons à cet égard que la vocation africaine du Maroc, a toujours été la sienne, tout au long de son histoire ».

La présidente du CTS a, d’autre part, souligné que l’importance des thématiques, à l’ordre du jour de cette 2e Session du CTS, « nous incite à maintenir et à renforcer notre mobilisation collective au service du bien-être du citoyen africain dans le cadre d’agendas globaux, à savoir l’agenda africain 2063 et l’agenda des Nations Unis pour le Développement Durable 2030 ».

Depuis le retour du Maroc à l’Union africaine le 30 janvier 2017, il s’agit de la troisième mission importante confiée au Royaume au sein des organes de l’UA. En effet, début décembre 2018, le Comité technique spécialisé CTS 8 «Fonction Publique, Collectivités Locales, Développement Urbain et Décentralisation» a élu le ministre délégué chargé de la Réforme de l’Administration et de la Fonction publique, Mohamed Benabdelkader, premier vice-président de cette structure de l’Union. En janvier 2018 le Maroc a été élu en tant que membre du Conseil de paix et de sécurité de l’Union pour un mandat de deux ans (2018- 2020).