La SADC condamne les attaques terroristes au Mozambique

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a, dans un communiqué publié lundi après son sommet annuel, condamné les attaques terroristes dans la région de Cabo Delgado, au nord du Mozambique, a appris APA.Condamnant ces attaques terroristes au Mozambique qui auraient été perpétrées par une cellule terroriste de l’État islamique, les dirigeants du bloc régional se sont engagés à soutenir cet État membre dans sa lutte contre le terrorisme.

« Le sommet a exprimé la solidarité et l’engagement de la SADC à soutenir le Mozambique dans sa lutte contre le terrorisme et les attaques violentes, et a condamné tous les actes de terrorisme et les attaques armées », indique le communiqué.

La décision du Mozambique de porter à l’attention de la SADC les violentes attaques sur son territoire a été saluée par le sommet de deux jours qui a également félicité Maputo pour ses efforts continus dans la lutte contre les attaques terroristes à Cabo Delgado qui a perdu Port Mocímboa da Praia au profit des terroristes il y a deux semaines.

L’armée mozambicaine aurait encerclé les terroristes afin de les chasser de la ville portuaire de Mocímboa da Praia.

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, le Premier ministre du Lesotho, Moeketsi Majoro, le président mozambicain, Filipe Jacinto Nyusi, le président du Malawi, Lazarus Chakwera, ainsi que le président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, se sont exprimés lors du sommet.

Le président du Botswana, Mokgweetsi Masisi, a été élu président de l’organe pour la politique, la défense et la coopération en matière de sécurité, tandis que Ramaphosa a été élu président entrant de l’organe pour la politique, la défense et la coopération en matière de sécurité.

Lorsque la situation sanitaire le permettra, les dirigeants ont convenu de tenir un sommet à Maputo en mars 2021, renseigne le communiqué.

Mozambique: 59 insurgés tués par l’armée à Cabo Delgado

Au moins, 59 insurgés ont été tués la semaine dernière dans la province mozambicaine de Cabo Delgado, au cours d’accrochages avec les Forces de défense du pays, a appris APA jeudi.Dans un communiqué, les Forces de défense et de sécurité du Mozambique (FDS) ont déclaré que ces terroristes avaient été tués lors d’un accrochage avec les forces gouvernementales dans le district de Mocimboa da Praia.

En plus des pertes humaines, les troupes gouvernementales ont également détruit six camps et d’autres biens appartenant aux terroristes du district, ont indiqué les FDS.

Au cours des affrontements avec les troupes gouvernementales, les terroristes auraient tenté d’occuper la localité.

Le Mozambique connaît une vague d’attaques armées dans la province de Cabo Delgado depuis octobre 2017 et ces dernières se sont considérablement intensifiées depuis janvier 2020, laissant des centaines de milliers de personnes sans accès adéquat à la nourriture, à l’eau, à l’assainissement ou aux services de base.

Plus de 200.000 personnes ont été déplacées à l’intérieur du pays dans cette province riche en pétrole, où des groupes armés s’attaquent aussi bien aux installations gouvernementales qu’aux civils.

Afrique : le dernier assaut de la diplomatie militaire russe

L’importance croissante de l’Afrique peut-elle garantir au continent le rôle de prochaine frontière pour le nouvel aventurisme militaire de la Russie qui veut tenir la dragée haute aux rivaux traditionnels de Moscou, en l’occurrence, la Chine et les Etats-Unis ?L’aventurisme militaire russe dans au moins six pays africains est une réalité, à en croire un rapport du journal allemand Bild.

Selon la presse allemande, Moscou a déjà scellé des accords historiques avec le Mozambique, l’Egypte, l’Erythrée, Madagascar, le Soudan et la République centrafricaine qui permettraient à la Russie d’établir des bases militaires dans ces pays.

Moscou a des engagements diplomatiques et militaires actifs avec quelque 21 pays africains, ce qui lui donne divers degrés d’accès à leurs territoires à des fins militaires.

Bild cite le contenu d’un document secret appartenant au ministère allemand des Affaires étrangères qui semble suggérer que depuis 2015, la Russie entretient avec soin des relations militaires avec des pays qu’elle considère stratégiques en Afrique pour réaliser ses éventuels projets aventuristes sur le continent.

Les six pays en question ont déjà bénéficié d’une formation par des experts militaires de Moscou utilisant des structures de soutien déjà sur le terrain, comprenant entre autres, des troupes régulières russes et une équipe paramilitaire privée du Groupe Wagner.

L’équipe a été impliquée en Afrique en tant qu’agence contractuelle militaire privée, en particulier au Soudan, avant la chute d’Omar al-Béchir, au Soudan du Sud et peut-être en Libye.

Les experts pensent qu’un autre avantage pour les dirigeants des pays africains ayant de tels accords avec Moscou est d’éviter un éventuel changement de régime, en particulier dans les sociétés qui réclament un changement politique.

Trois de ces pays ne sont même pas des démocraties naissantes où la présence militaire de Moscou pourrait dissuader les groupes pro-démocratie qui pourraient vouloir tenter leurs chances.

En vertu de ces accords, la Russie recevra le soutien sans réserve de certains de ces pays africains lors de réunions cruciales de l’ONU où les questions seront mises aux voix.

Cependant, rappelant les années de guerre froide, le regain d’intérêt militaire de la Russie pour l’Afrique va attirer l’attention et susciter l’intérêt de rivaux potentiels sur le continent, en particulier les puissances traditionnelles, tels que les Etats-Unis, la Chine et la France.

Alors que l’armée américaine sous son Commandement pour l’Afrique est bien connue, Pékin a déjà établi sa première base militaire sur le continent à Djibouti, pour laquelle il a dépensé 590 millions de dollars pour sa construction.

La France, avec une histoire de présence coloniale dominante à travers le continent derrière elle, conserve encore une partie de sa puissance militaire en Afrique de l’ouest, notamment au Mali, au Burkina Faso, en République centrafricaine et au Tchad.

Comme le dit un expert, l’Afrique est en train de resurgir comme un champ de bataille diplomatique pour les grandes puissances mondiales, mais ses principaux acteurs devraient insister sur le fait que l’Occident, la Russie et la Chine devraient payer beaucoup plus pour son rôle dans ce jeu d’échecs.

La BAD s’engage à financer le projet de GNL au Mozambique

Diverses institutions financières africaines se sont jointes à la grande initiative de financement du projet de gaz naturel liquéfié (GNL) du Mozambique, d’un coût de 20 milliards de dollars, en cours d’élaboration par un consortium dirigé par la compagnie pétrolière française Total, a appris APA mardi.La Banque africaine de développement (BAD) et la Banque de développement de l’Afrique australe (DBSA) ont séparément confirmé mardi qu’elles avaient rejoint un syndicat mondial d’institutions financières qui ont accepté de soutenir le projet Mozambique LNG Area 1.

La banque continentale a déclaré qu’elle « avait conclu son offre de cofinancement de la construction de l’usine intégrée de gaz naturel liquéfié (GNL) du Mozambique en signant un prêt de 400 millions de dollars pour le projet de transformation ».

« Avec cette signature faite le 15 juillet, la Banque rejoint un syndicat mondial de banques commerciales, d’institutions de financement du développement et d’agences de crédit à l’exportation pour apporter le financement nécessaire au projet », a déclaré la BAD dans un communiqué.

Le bouclage financier de l’accord est attendu vers la fin de 2020, a déclaré la banque.

La DBSA, entreprise publique sud-africaine, a également confirmé mardi qu’elle apporterait 120 millions de dollars pour le projet, situé dans le nord du Mozambique.

La DBSA a déclaré que sa partie du financement serait utilisée pour les activités de développement de projets en amont et en aval nécessaires pour extraire le gaz naturel en mer et l’amener à terre pour le traitement avant la conversion au GNL pour l’exportation vers divers marchés.

Le terminal GNL onshore du Mozambique traitera le gaz extrait des champs de Golfinho et d’Atum situés dans la ressource offshore de la zone 1 dans le bassin de Rovuma.

« Le projet devrait ouvrir d’importantes opportunités à travers le continent pour exporter du gaz en tant que ressource énergétique alternative », a indiqué dans un communiqué, le responsable de la DBSA Mohan Vivekanandan.

Le projet est considéré comme le plus grand investissement direct étranger d’Afrique à ce jour et comprend une équipe mondiale de développeurs et d’opérateurs d’énergie, dirigée par Total, en collaboration avec Mitsui, Oil India, ONGC Videsh Limited, Bharat Petroleum, PTT Exploration, ainsi que l’ENH, la Société nationale de pétrole et de gaz du Mozambique.

Total a annoncé la semaine dernière avoir signé un accord de financement par emprunt de 14,9 milliards de dollars pour Mozambique LNG, révélant que le financement avait été obtenu auprès de huit agences de crédits à l’exportation, 19 banques commerciales et institutions de financement du développement.

A terme, le projet devrait avoir une capacité totale d’environ 13 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié (GNL) par an.

Mozambique: 211.000 déplacés internes à Cabo Delgado

Plus de 200.000 personnes ont été déplacées dans la province de Cabo Delgado au Mozambique, où des groupes armés ont attaqué des installations gouvernementales et des civils, a annoncé mardi l’ONU.Le Mozambique subit une vague d’attaques armées dans la province de Cabo Delgado depuis octobre 2017 et celles-ci se sont considérablement intensifiées depuis janvier 2020, laissant des centaines de milliers de personnes sans accès adéquat à la nourriture, à l’eau, aux installations sanitaires ou à tout autre service de base. 

Le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a déclaré que la situation humanitaire dans la province de Cabo Delgado s’est considérablement détériorée au cours des six derniers mois en raison de l’insécurité et de la violence. 

« Les déplacements ont augmenté rapidement en raison de l’escalade de la violence, avec 211 485 personnes déplacées à l’intérieur de la province », a déclaré l’agence onusienne dans sa mise à jour sur la situation sécuritaire au Mozambique. 

Elle a révélé que plus de 300 incidents violents ont été enregistrés depuis 2017, dont plus de 100 depuis janvier. Il s’agit notamment d’attaques « sur des villages par des individus armés et d’affrontements entre les forces de sécurité et les groupes armés ». 

« Les attaques des groupes armés ont détruit plus de 107 écoles (dont un centre de formation des enseignants) jusqu’à présent, touchant plus de 56 000 enfants et près de 1 100 enseignants. Au cours des dernières semaines, les attaques ont augmenté en ampleur et en portée, les districts de Palma, Mocimboa da Praia, Nangade, Muidumbe, Macomia et Quissanga étant les plus touchés », indique la note. 

L’escalade de la violence a empêché l’accès à Cabo Delgado des responsables de l’aide, les organisations humanitaires travaillant dans la province ayant de sérieuses difficultés à atteindre les personnes dans le besoin. 

Les récentes attaques contre les capitales des districts de Mocimboa da Praia, Quissanga, Muidumbe et Macomia ont forcé de nombreux acteurs humanitaires à se retirer temporairement des centres vitaux de Pemba et Maputo, réduisant ainsi leur capacité à évaluer et à répondre aux besoins croissants.

Covid-19 : le Mozambique prolonge l’état d’urgence pour la troisième fois

Le président mozambicain Filipe Nyusi a à nouveau prolongé l’Etat d’urgence de 30 jours supplémentaires, tout en assouplissant certaines des mesures visant à contenir la propagation du coronavirus.M. Nyusi a déclaré dans un discours télévisé dimanche soir que la prolongation prenait effet le 30 juin et se serait maintenue jusqu’à la fin juillet.

C’est la troisième fois que le président prolonge l’Etat d’urgence qui a été imposé pour la première fois en avril dernier.

Il a révélé que le gouvernement mettrait à profit de la période de prolongation pour assouplir progressivement les mesures restrictives qui sont en place depuis deux mois.

« Nous avons décidé de maintenir le niveau 3 et d’ajuster certaines mesures qui ont un impact sur le pays, de manière progressive, pour permettre à certains secteurs de reprendre leurs activités », a déclaré Nyusi.

Certains des secteurs qui devraient rouvrir sont l’éducation, la fabrication et le tourisme, mais Nyusi a déclaré que la réouverture devrait se faire dans le strict respect des protocoles de santé portant sur la Covid-19.

« La reprise des cours en présentiel dans l’enseignement primaire et secondaire se déroulera en trois phases qui seront annoncées dans quelques jours », a déclaré Nyusi.

Il a cependant averti que la mesure d’assouplissement pourrait être inversée si les cas de coronavirus augmentent dans le pays.

Le Mozambique a enregistré jusqu’à présent 859 cas de coronavirus, dont cinq décès.

Mozambique: l’ONU demande 103 millions Us pour faire face à la Covid-19

Les Nations unies ont lancé, ce jeudi, deux appels humanitaires d’une valeur de plus de 103 millions de dollars pour aider le Mozambique à répondre au double défi posé par la pandémie de coronavirus au Mozambique et une insurrection armée.En lançant ces appels au nom des partenaires de développement du Mozambique, Myrta Kaulard, coordinatrice humanitaire résidente des Nations unies a appelé la communauté internationale à renforcer son soutien au Mozambique alors que le pays est confronté à de multiples chocs tels que les conséquences humanitaires de la Covid-19, les sécheresses récurrentes, les inondations et la violence croissante dans la province de Cabo Delgado. 

Elle a déclaré que l’appel éclair de 68 millions de dollars se concentre sur les besoins les plus immédiats et les plus critiques pour les neuf prochains mois de millions de personnes déjà confrontées à de graves conditions humanitaires, qui seraient incapables de résister à l’impact sanitaire et socio-économique de la pandémie. 

Le Mozambique avait enregistré à la date de jeudi 316 cas de coronavirus et deux décès. 

« Les personnes touchées sont souvent les mêmes qui avaient tout perdu pendant le cyclone Kenneth et qui sont maintenant déplacées pour la deuxième ou la troisième fois en un an », a déclaré M. Kaulard. 

L’appel donnerait la priorité aux besoins des plus vulnérables, notamment les personnes vivant dans la pauvreté, les personnes handicapées, celles qui vivent avec le VIH, les personnes âgées, les populations déplacées et les communautés à risque, a déclaré la fonctionnaire onusienne. 

Le second appel est le Plan de réponse rapide pour Cabo Delgado, qui demande 35,5 millions de dollars à la communauté internationale et qui donnerait la priorité aux « besoins urgents de ceux qui ont été touchés par la violence croissante ». 

Le Mozambique subit une vague d’attaques armées dans la province de Cabo Delgado depuis octobre 2017 et celles-ci se sont considérablement intensifiées depuis janvier 2020, laissant des dizaines de milliers de personnes sans accès adéquat à la nourriture, à l’eau, aux installations sanitaires ou à tout autre service de base.

Covid-19: le PME alloue 68 millions US à cinq pays africains

Le Partenariat mondial pour l’éducation (PME) octroie 68 millions de dollars à cinq pays africains, à savoir le Ghana, le Malawi, le Mozambique, le Rwanda, et la Zambie, pour la riposte du secteur de l’éducation à la pandémie de coronavirus.Les 60 millions de dollars pour cinq nouveaux financements vont soutenir l’éducation de jusqu’à 30,5 millions d’enfants touchés par les fermetures des écoles à cause du coronavirus dans ces cinq pays africains, alors que les 7,5 millions de dollars sont destinés à mettre en place de meilleures possibilités et pratiques en matière d’apprentissage, rapporte un communiqué du PME.

Le Ghana recevra 15 millions de dollars pour soutenir l’apprentissage continu, et la remise en marche et la résilience du système éducatif. « Cela permettra de financer l’apprentissage à distance via la radio et la télévision, des services d’assistance en ligne et hors ligne pour soutenir les enseignants et les apprenants, et une plateforme numérique destinée à rendre les ressources pédagogiques facilement accessibles », explique le PME.

Au Malawi, le financement de 10 millions de dollars soutiendra les efforts du gouvernement à garantir que les initiatives d’enseignement à distance soient accessibles aux élèves. Les fonds du PME seront utilisés pour acheter des radios et des tablettes solaires pour soutenir des solutions d’apprentissage numérique innovantes pour les enfants vulnérables ayant un accès limité à l’électricité.

Pour le Mozambique, un financement du PME de 15 millions de dollars aidera le ministère de l’Éducation à mettre en place une équipe de gestion de crise, à fournir des programmes d’enseignement à distance par la radio, la télévision et Internet, et à assurer un soutien psychosocial aux enfants souffrant de stress, d’anxiété et de traumatisme causés par la fermeture des écoles.

Lorsque les écoles rouvriront, des manuels seront redistribués dans les endroits prioritaires et des cours de rattrapage cibleront les élèves qui ont pris du retard, notamment ceux ayant des besoins éducatifs spéciaux.

S’agissant du Rwanda, le financement de 10 millions de dollars soutiendra un programme d’enseignement par la radio et la télévision, l’apprentissage en ligne, ainsi qu’une campagne publique pour prévenir les violences sexistes et les grossesses chez les adolescentes. Le financement aidera également les écoles au moment de leur réouverture en les équipant d’installations de lavage des mains, en fournissant des repas aux enfants à risque et en formant les enseignants à la sécurité dans les écoles.

En Zambie, le financement de 10 millions de dollars servira à développer des programmes d’apprentissage par la radio et à fournir des radios aux enfants défavorisés.

« Bien que les écoles restent fermées, les capacités des enseignants à fournir un soutien à distance, à surveiller la continuité de l’apprentissage et à fournir un soutien psychosocial aux élèves seront renforcées. Pour préparer la réouverture des écoles, le financement soutiendra l’élaboration de directives spécifiques relatives à la sécurité dans les écoles et la mise en place de points d’eau potable dans 150 écoles », conclut le Partenariat mondial pour l’éducation (PME).

Il révèle que les écoles restent fermées pour plus de 786 millions d’enfants dans les pays en développement, qui étaient déjà confrontés à une profonde crise de l’apprentissage avant le début de la pandémie. Les fermetures d’écoles aggraveront les inégalités existantes, les filles et les enfants défavorisés risquant de subir de plus grandes pertes en matière d’apprentissage.

La FIJ exige la libération d’un journaliste mozambicain

La Fédération internationale des journalistes a appelé, mardi, le gouvernement mozambicain à assurer la libération en toute sécurité d’un journaliste enlevé par l’armée il y a plus d’un mois, dans la province de Cabo Delgado, dans le nord du pays, en proie à des troubles.Le journaliste de la radio communautaire de Palma, Ibraimo Abu Mabaruco, aurait été arrêté par des soldats dans la nuit du 7 avril après avoir quitté son bureau et n’a pas été revu depuis lors.

Le secrétaire général de la FIJ, Anthony Bellanger, a qualifié cette arrestation et détention en secret d’illégales et de disparition forcée.

« Le journaliste ne représentait aucune menace pour l’armée ou les forces de sécurité et faisait son travail dans l’intérêt public… Le gouvernement du Mozambique doit immédiatement mettre fin à ces arrestations illégales de journalistes par l’armée », a déclaré M. Bellanger dans un communiqué.

Il a appelé les autorités mozambicaines à « garantir la sûreté et la sécurité des journalistes dans le pays et à libérer immédiatement notre collègue ».

Selon la section mozambicaine de l’Institut des médias d’Afrique australe (MISA), Mabaruco a envoyé un SMS à ses collègues le jour de l’enlèvement expliquant qu’il était « entouré de soldats ».

Le MISA a également indiqué qu’un officier de police basé au commandement de la police du district de Palma avait confié à l’organe de surveillance des médias que « ce sont les forces armées du Mozambique qui ont enlevé le journaliste ».

L’officier de police a déclaré qu’il « savait que le journaliste avait été emmené de Palma à Mueda où les forces armées ont une salle d’interrogation », selon le MISA.

Plusieurs journalistes ont été harcelés, intimidés, arrêtés et détenus dans la province de Cabo Delgado où les forces de sécurité mozambicaines luttent contre une insurrection armée.

Mozambique : l’état d’urgence prolongé d’un mois

Le président mozambicain, Filipe Nyusi a prorogé l’état d’urgence d’un mois, le nombre de cas confirmés de coronavirus étant passé à 76 dans le pays. »Afin de garantir le bien-être des Mozambicains et d’empêcher la propagation de la pandémie à travers le pays, j’ai décidé de prolonger l’état d’urgence jusqu’au 30 mai », a déclaré Nyusi lors d’une allocution télévisée.

Il a salué la réponse favorable de la plupart des Mozambicains à l’appel du gouvernement de rester à la maison.

 » Mais le nombre de personnes quittant le domicile familial à la recherche de services non essentiels a augmenté. Il y a aussi des parents et des tuteurs qui ne contrôlent pas leurs enfants, qui en profitent pour sortir et rester dans la rue. Sur ces aspects, j’appelle à une plus grande sensibilisation des parents à la pandémie « , a déclaré Nyusi.

Selon lui, les 30 prochains jours seraient cruciaux et que le gouvernement appliquerait davantage les mesures annoncées pour réduire les cas de transmissions du coronavrus.

 » Nous devons faire beaucoup plus pour éliminer les sources de contamination car, il y a des gens qui continuent de faire des voyages qui ne sont pas absolument nécessaires », a-t-il déclaré.

 » Au moment où nous prenons cette décision, nous pensons que des jours encore plus difficiles sont à venir et nous devons protéger les Mozambicains « , a-t-il conclu.

Le Mozambique interdit les importations de volaille de Pologne

Le gouvernement mozambicain a suspendu les importations de volaille de Pologne suite à une épidémie de grippe aviaire dans ce pays européen, a annoncé mercredi le ministère de l’Agriculture.Le ministère a déclaré dans un communiqué que la décision de suspendre les importations était une réponse aux avertissements de l’Autorité européenne de sécurité alimentaire de la possibilité de contamination des poulets et autres produits de volaille produits en Pologne.

Une épidémie de grippe aviaire a été confirmée dans la région polonaise de Lubelskie.

« L’importation de poulets et de leurs dérivés en provenance de Pologne est temporairement interdite », a indiqué le ministère.

Il a ajouté que les autorités mozambicaines effectueraient des contrôles de qualité obligatoires des produits de volaille importés ».

Le Mozambique interdit les importations de volaille de Pologne

Le gouvernement mozambicain a suspendu les importations de volaille de Pologne suite à une épidémie de grippe aviaire dans ce pays européen, a annoncé mercredi le ministère de l’Agriculture.Le ministère a déclaré dans un communiqué que la décision de suspendre les importations est une réponse aux avertissements de l’Autorité européenne de sécurité alimentaire de la possibilité de contamination des poulets et autres produits de volaille produits en Pologne.

Une épidémie de grippe aviaire a été confirmée dans la région polonaise de Lubelskie.

« L’importation de poulets et de leurs dérivés en provenance de Pologne est temporairement interdite », a indiqué le ministère. Il a ajouté que les autorités mozambicaines effectueraient des contrôles de qualité obligatoires des produits de volaille importés.

Le Mozambique décrète l’état d’urgence pour 30 jours

Le président mozambicain, Filipe Nyusi, a déclaré l’état d’urgence pour une durée de 30 jours dans le cadre d’un effort stratégique pour contenir la propagation du coronavirus.Dans une émission diffusée en direct lundi soir, M. Nyusi a déclaré qu’au cours de la période de 30 jours, le mouvement des personnes sera limité et les réunions publiques interdites pour veiller a ce que la maladie ne se propage pas.

Le président a également annoncé une quarantaine obligatoire de 14 jours pour toutes les personnes ayant voyagé à l’extérieur du pays au cours du mois dernier.

L’état d’urgence sera effectif à partir de ce jeudi à minuit.

Filipe Nyusi a par ailleurs appelé tous les Mozambicains à se consacrer à la lutte contre Covid-19.

Le nombre de cas confirmés de cette maladie respiratoire au Mozambique est de huit, selon le ministre de la Santé, Armindo Tiago.

Maputo revoit à la baisse ses prévisions de croissance

Le Mozambique a révisé à la baisse ses prévisions de croissance économique pour 2020 de 5,5% à 2,2%, en raison de l’impact de la pandémie de coronavirus sur l’économie.Le ministre des Finances, Adriano Maleiane, a déclaré mardi que cette révision est rendue nécessaire par la besoin de déplacer les ressources des secteurs productifs vers le renforcement du système de santé publique.

« À la lumière des nouveaux développements du coronavirus, le gouvernement a dû réviser la croissance de cette année à 2,2%, en baisse par rapport à la prévision initiale de 5,5%, parce que l’allocation budgétaire pour 2020 de la santé publique est devenue une priorité », a déclaré Maleiane lors d’une réunion avec les partenaires au développement. 

Lors de cette réunion, le gouvernement mozambicain a demandé à ses partenaires étrangers 700 millions de dollars pour faire face à l’impact de la pandémie du Covid-19. 

Le Mozambique a enregistré son premier cas de Covid-19 dimanche dernier.

Covid-19 : le Mozambique ferme des écoles et renforce les contrôles aux frontières

A l’instar de plusieurs africains, le Mozambique a annoncé des mesures de plus en plus restrictives pour enrayer la propagation de la pandémie de coronavirus en fermant les écoles et en renforçant les contrôles aux frontières.Dans une allocution télévisée vendredi, le président Filipe Nyusi a annoncé une série de mesures visant à protéger les Mozambicains contre la pandémie de coronavirus, qui s’étend rapidement et qui a déjà touché plus de 200 personnes en Afrique du Sud voisine.

 Ces mesures, qui entrent en vigueur le 23 mars, comprennent la suspension de la délivrance de visas aux étrangers et l’annulation de ceux déjà délivrés, ainsi que la fermeture d’écoles publiques et privées et la suspension des rassemblements publics de 50 personnes.

 Toujours dans le cadre des mesures visant à endiguer la pandémie, une commission technique présidée par le ministre de la Santé a été créée. Elle agira comme institution centrale chargée des questions liées à la pandémie de coronavirus.

 Nyusi qui a imposé une quarantaine obligatoire de 14 jours pour les Mozambicains arrivant d’autres pays, a révélé qu’aucun cas de coronavirus n’a été enregistré dans le pays jusqu’à présent.

 « Il y a déjà eu 35 cas suspects qui ont été testés et ils se sont révélés négatifs, tandis que 267 ressortissants nationaux et étrangers sont mis en quarantaine dans le pays », a déclaré M. Nyusi.

 Il a ajouté que le gouvernement renforçait le dépistage des personnes qui se rendent dans les établissements de santé présentant des symptômes de la maladie.

Guinée: Alpha Condé, le mandat de la discorde

L’éventualité d’un troisième mandat pour le président guinéen, Alpha Condé, peut vraisemblablement enliser ce pays dans une crise politique aiguë.Le leader du Rassemblement du Peuple de Guinée (RPG), élu président de la République en 2010 avec 52,52 % des suffrages valablement exprimés, arrive au terme de son second mandat. Et selon la Constitution en vigueur, nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs.

De ce fait, le projet de changement de la Constitution porté par le chef de l’Etat guinéen passe mal auprès de certains de ses concitoyens pour qui, c’est un énième stratagème pour rester au pouvoir.

Au cours d’un entretien accordé à France 24 et Radio France Internationale (RFI), en marge du 33e Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine (UA) tenu les 9 et 10 février 2020 à Addis-Abeba (Ethiopie), Alpha Condé a indiqué que « la Constitution n’a rien à voir avec l’élection présidentielle ».

Il a fait savoir que son seul but est de doter la Guinée d’une loi fondamentale « répondant à ses besoins présents » puisque « l’actuelle Constitution, rédigée par un groupe de personnes pour leurs propres intérêts, a été bâclée ».

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Condé, en fin communicant, a esquivé la question sur sa participation au prochain scrutin présidentiel. « C’est le parti qui décidera. Le RPG est libre de présenter un autre candidat. Pour le moment, ce n’est pas mon souci », a-t-il déclaré.

En outre, le chef de l’Etat guinéen a lâché une phrase ambiguë : « On trouve normal que des présidents fassent quatre ou cinq mandats. Mais quand c’est la Guinée, ça devient un scandale ».

Selon Ibrahima Sanoh, enseignant-chercheur guinéen, « on ne reconnaît plus Alpha Condé qui pourtant avait lutté contre les pouvoirs autoritaires en Afrique. Il est dans une sorte de déchéance ».

De son côté, Cellou Dalein Diallo, le président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG, opposition) n’a pas manqué de commenter, sur son compte Twitter, la déclaration de Condé.

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« (Il) n’a fait que confirmer ce que les Guinéens savent et refusent : son référendum truqué qui doit lui permettre de changer la Constitution pour se maintenir au pouvoir. Rien de nouveau ! Mais nous empêcherons cette prise d’otage illégale du pays », a-t-il promis.

Sur le même réseau social, Jean-Luc Mélenchon, le chef de file de la France insoumise (parti politique de la gauche radicale), a apporté son soutien au Front National de Défense de la Constitution (FNDC) de la Guinée qui, selon lui, « est une création d’un type qui pourrait inspirer d’autres peuples et nous, en particulier, les Français, dans notre volonté de récupération de la souveraineté populaire ».

Ce mouvement a appelé, hier mercredi, les Guinéens à une « journée de résistance citoyenne active et permanente » afin que le projet de nouvelle Constitution soit abandonné.

Quant à l’opposition, elle avance en rangs dispersés à l’approche des deux élections (législatif et référendum sur une nouvelle Constitution) prévues le 1er mars 2020. Certains partis ont déjà décidé de boycotter ces consultations électorales car le fichier électoral ne serait pas « fiable ».

L’UA alerte les banques centrales africaines sur les conséquences économiques du coronavirus

Le professeur Victor Harison, Commissaire aux Affaires économiques de la Commission de l’Union africaine (CUA) a demandé, jeudi à Dakar, aux gouverneurs des Banques Centrales Africaines de faire attention aux conséquences économiques du coronavirus qui affecte actuellement plusieurs parties du monde.« Cette épidémie n’affecte pas pour le moment le continent, mais il faudra que nous fassions attention », a laissé entendre le professeur Harison, à l’occasion de la réunion du bureau de l’Association des Banques Centrales Africaines (ABCA).

Selon lui, l’OPEP est en train de se réunir pour décider des niveaux de protection du pétrole, ajoutant qu’au regard de la place de la Chine par rapport aux échanges commerciaux des pays africains, les banques centrales africaines ont un rôle clé à jouer car il risque d’y avoir une récession économique au niveau mondial.

M. Harison a tout de même salué la performance du Pound égyptien et les obligations rwandaises. « Et nous espérons que l’avènement d’une monnaie unique qui correspond aux aspirations des pays de la CEDEAO marquera un grand pas dans le processus d’intégration régionale », a-t-il dit.

Sur un autre registre, le professeur Harison a laissé entendre ne pas pouvoir imaginer qu’une zone de libre-échange continental réussisse si les Etats africains continuent à faire des transactions en devises étrangères. Au passage, il a révélé qu’en collaboration avec la Banque Centrale du Nigeria, la Commission de l’Union africaine (CUA) a élaboré la structure des statuts de l’Institut monétaire africain (IMA).

« C’est mon plus grand souhait que cette structure commence ses activités cette année. Le nouveau gouvernement nigérian a déjà mis à disposition un bâtiment avec des bureaux », a affirmé le professeur Harison.

Un des points de l’ordre du jour de la réunion de l’ABCA est d’ailleurs est l’examen du projet de statuts de l’IMA dont l’objectif principal est d‘entreprendre tous les travaux préparatoires techniques, stratégiques, statistiques, institutionnels et juridiques nécessaires à la création de la Banque Centrale Africaine et de la monnaie unique au plan continental.

Même si les défis de développement sont énormes, le Commissaire aux Affaires économiques de la CUA reste convaincu que les pays africains doivent prendre en main leurs propres destins.

2019, une année de riche moisson pour le sport africain

Au cours de l’année 2019, des sportifs du continent africain ont signé, sur différentes aires de jeux, des prestations de haute volée dont le sacre retentissant de l’Afrique du Sud à la Coupe du monde de rugby devant les grandes nations de la discipline.La photo de Siya Kolisi, premier noir capitaine des Springboks, brandissant le trophée Webb Ellis, est sans doute l’un des mémorables moments sportifs de l’année. L’Afrique du Sud, pour la troisième fois de son histoire après 1995 et 2007, s’est adjugé la Coupe du monde de rugby organisée par le Japon. Opposée à l’Angleterre en finale, la nation arc-en-ciel s’est littéralement promenée. Score final : 32 à 12.

Dans la prestigieuse National Basketball Association (NBA), le Congolais Serge Ibaka et le Camerounais Pascal Siakam ont remporté la palme sous la tunique des Toronto Raptors. Pour la der, la franchise canadienne a vaincu les double tenants du titre, Golden State Warrios du génie Stephen Curry.

Jusqu’où s’arrêtera Eliud Kipchoge ? Le marathonien kényan a établi, le 12 octobre dernier à Vienne (Autriche), un nouveau record du monde sur 42 kilomètres en franchissant la ligne d’arrivée au bout d’une heure, 58 minutes et 40 secondes. Ce chrono hors du commun fait de lui le tout premier Homme à parcourir cette distance en moins de deux heures. Phénoménal !

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Seul hic, ce record mondial n’a pas été homologué par la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) en raison des conditions particulières de cette course. Néanmoins, l’athlète de 35 ans pourra se consoler avec le prix de la personnalité sportive de l’année décernée par la British Broadcasting Corporation (BBC).

Créé il y a plus de 40 ans, le Championnat du monde de basket U19 masculin s’est tenu en Grèce. Peu inspiré en attaque et friable en défense, le Sénégal a essuyé sept défaites de rang face notamment à la Lituanie, la Grèce et la Chine.

Tout le contraire du Mali qui a sorti le grand jeu pour se hisser en finale (défaite contre les Etats-Unis 93 à 79). Les Aiglons ont vaincu, tour à tour, la Lettonie, le Canada, la Nouvelle-Zélande, Porto-Rico et la France. Ainsi, les jeunes maliens réalisent le meilleur parcours africain dans cette joute.

Sur le plan individuel, le Mali récolte aussi les fruits de son travail titanesque dans la petite catégorie en installant deux joueurs dans le cinq majeur. Il s’agit du pivot Oumar Ballo et du meneur Siriman Kanouté.

Chez les femmes, le Mali s’est aussi distingué à la Coupe du monde de la même catégorie en terminant à la 7e place du classement général. En Thaïlande, les Aiglonnes ont été battues par l’Australie (51-63) en quarts de finale. Jamais une sélection africaine n’avait atteint ce stade de la compétition.

Le Sénégal, organisateur de l’Afrobasket féminin, a été défait par le Nigeria dans une finale disputée, le 18 août dernier, sur le parquet flambant neuf du Dakar Arena de Diamniadio (périphérie de la capitale). Comme en 2017 au Mali, les D’Tigress ont dominé les Lionnes (55-60).

S’agissant des contre-performances, les équipes africaines ont fait de la figuration au Mondial de basketball. Les équipes du Sénégal, de l’Angola, du Nigeria, de la Tunisie et de la Côte d’Ivoire ne se sont pas qualifié au second tour de la Coupe du Monde accueillie par la Chine. Un tel résultat ne s’était pas produit depuis 1998.

Aux Mondiaux d’athlétisme organisés à Doha (Qatar), le Kenya a encore porté le continent. Ce pays de l’Afrique de l’est, d’où émergent des coureurs de fond et de demi-fond, a épinglé onze médailles (5 en or, 2 en argent et 4 en bronze) à son tableau de chasse.

Globalement, neuf pays seulement ont décroché les 27 médailles, dont 9 d’or pour l’Afrique. C’est son plus faible total depuis les Championnats du monde de Berlin en 2009 (23 médailles).

Au tableau des médailles, on retrouve dans le top 10 dominé par les Etats-Unis (29 médailles) trois représentants du continent : le Kenya, l’Ethiopie (8 médailles dont 2 en or, 5 argent et 1 en bronze) et l’Ouganda (2 médailles d’or).

Disputés depuis 1965, les Jeux africains ont eu lieu cette année au Maroc. Six mille athlètes issus de 29 disciplines sportives ont participé à la 12e édition.

Au classement général, l’Égypte est arrivée en tête avec 273 médailles dont 102 en or, 97 en argent et 73 en bronze. Le Nigeria s’est emparé de la deuxième place avec 127 médailles (46 en or, 33 en argent et 48 en bronze). L’Afrique du Sud occupe la troisième marche du podium avec 87 médailles (36 en or, 26 en argent et 25 en bronze). Le Royaume chérifien, hôte de la compétition, pointe au cinquième rang avec 109 médailles (31 en or, 32 en argent et 46 en bronze).

Aux Championnats du monde de handball féminin qui se sont déroulés au Japon, le Sénégal (1ère participation), la République Démocratique du Congo (3e participation) et l’Angola (15e participation) ont défendu les couleurs de l’Afrique. Comme au basket, ces trois sélections ont plié bagage dès le premier tour.

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L’Angola, avec 2 victoires et 3 défaites, a terminé à la 4e place du groupe A composé de six équipes dont les futurs vainqueurs, les Pays-Bas. Dans la poule C, le Sénégal a enregistré une victoire et quatre revers pour finir à la 5e position. Enfin, la RDC logée dans le groupe D, a partagé avec les Lionnes le même bilan comptable.

L’Afrique n’a pas aussi brillé à la Coupe du monde de volley-ball masculin qui s’est déroulée au Japon. Dans ces championnats, mettant aux prises les douze meilleures teams de la planète, le Brésil a confirmé sa suprématie. L’Egypte et la Tunisie, les deux porte-étendards de l’Afrique ont respectivement fini aux 10e et 12e places du classement général.

Le président de la FIFA en visite au Mozambique

Le président de la FIFA, Gianni Infantino, est arrivé mercredi à Maputo, capitale du Mozambique, pour une visite de deux jours au cours de laquelle, il doit rencontrer les administrateurs locaux du football et le ministre des Sports, Nyeleti Mondlane.Le patron de la FIFA est à la tête d’une délégation de 15 membres, dont Ahmad Ahmad, président de la Confédération africaine de football (Caf), Fatma Samoura, secrétaire générale de la FIFA, et Samuel Eto’o, légende du Cameroun.

Cette visite s’inscrit dans le cadre d’une tournée en Afrique australe.

Au Mozambique, Infantino va partager la vision de la FIFA pour le développement du football national et mondial, indique un communiqué de la Fédération mozambicaine de football.

La délégation devrait également examiner la mise en œuvre des programmes de développement du football au Mozambique qui sont soutenus par la FIFA.

La FIFA devrait allouer davantage de ressources financières au fonctionnement et à la poursuite des objectifs de la Fédération mozambicaine de football.

Après le Mozambique, la délégation de la FIFA se rendra au Malawi et en Angola.

La compagnie Fastjet suspend ses vols au Mozambique

La compagnie aérienne à bas prix basée au Royaume-Uni, Fastjet, a suspendu ses vols intérieurs au Mozambique, invoquant des problèmes de viabilité dus à la concurrence de plus en plus rude.La compagnie a déclaré, mercredi, dans un communiqué qu’elle va arrêter les vols intérieurs au Mozambique à partir de samedi.

La suspension concerne les vols entre Maputo et Tete et que ceux entre Beira et Quelimane, dans le cadre de l’accord de partage de code conclu entre Fastjet et Mozambique Airlines.

Fastjet a évoqué la baisse des revenus tirés de ses activités au Mozambique et la concurrence d’Ethiopian Airlines, dont la filiale, Ethiopian Mozambique Airlines, exploite désormais des vols sur plusieurs des principales liaisons intérieures du pays.

En outre, elle a révélé qu’avec la concurrence, les recettes de ses activités au Mozambique ont chuté jusqu’à 1,9 million USD au premier semestre de 2019, contre 4,2 millions USD pour la période correspondante de l’exercice précédent.

« L’impact financier néfaste des défis persistants de l’offre et de la demande signifie que suspendre nos activités au Mozambique est la bonne solution à l’heure actuelle », a déclaré Mark Hurst, Directeur général par intérim de Fastjet.

Le Mozambique veut des investissements russes dans les hydrocarbures et les mines

Le président Filipe Nyusi profite du sommet inaugural russo-africain pour attirer davantage de capitaux russes dans les secteurs des hydrocarbures et des mines au Mozambique, a appris APA mercredi.Selon la présidence mozambicaine, M. Nyusi devrait discuter de la coopération en matière de commerce et d’investissement avec son homologue russe, Vladimir Poutine, en marge du tout premier sommet Russie-Afrique dont le coup d’envoi a été donné mercredi à Sotchi, ville de la mer Noire.

« Au cours du sommet, le Mozambique mettra l’accent sur le secteur des hydrocarbures, de l’énergie et des mines, où le pays coopère déjà avec la Russie », a déclaré la présidence dans un communiqué.

La société russe Rosneft a déjà signé un contrat, en partenariat avec le géant américain du pétrole et du gaz, ExxonMobil, pour l’exploration et la production de pétrole et de gaz dans la région d’Angoche, au large de la province de Nampula et dans le bassin du Zambèze.

Le Mozambique espère que le contrat actuel avec Rosneft apportera une valeur ajoutée à la fois pour le gaz naturel et le pétrole.

Selon le vice-ministre des Ressources minérales et de l’Energie du Mozambique, Augusto Fernando, cité par Radio Mozambique, la société russe Tazetta Resources exploite des sables minéraux lourds à Pebane, dans la province du Zambèze, bien que la production ne soit encore qu’à sa « phase expérimentale ».

Le Mozambique espère également coopérer avec la Russie dans le domaine des diamants.

L’opposition mozambicaine rejette les résultats des élections générales

Le principal parti d’opposition, la Résistance nationale du Mozambique (Renamo) a rejeté, lundi, les résultats des élections générales du 15 octobre 2019, les qualifiant de « frauduleux et de farce ».Selon le Secrétariat technique pour l’administration électorale (STAE), le président en exercice Filipe Nyusi et le Front de libération du Mozambique (Frelimo) ont pris une avance irrattrapable après l’achèvement du dépouillement des bulletins de vote dans les trois provinces de Gaza, Inhambane et Sofala.

Les résultats montrent que Nyusi a obtenu au moins 70% des suffrages dans ces trois provinces, contre 21% pour Ossufo Momade, le leader de la Renamo.

Le décompte des voix se poursuit dans le reste du pays, mais le Frelimo et Nyusi sont partout en tête.

Momade, le président de la Renamo a cependant déclaré que son parti n’accepte pas les résultats.

« Le désir des Mozambicains et de la communauté internationale est que ces élections, précédées de la signature de l’Accord de paix (définitif) et de réconciliation nationale et de la visite du Pape François dans notre pays, soient justes, transparentes et libres. Contrairement à cette volonté commune et sincère, nous avons tous eu honteusement des élections frauduleuses jamais vues auparavant dans notre pays et dans le monde », a déclaré Momade lors d’une réunion extraordinaire de son parti, lundi à Maputo.

La Renamo exige un nouveau scrutin qui sera surveillé par des organisations étrangères réputées.

Elections au Mozambique : la Renamo boycotte la compilation des résultats

La Renamo, principal parti d’opposition au Mozambique a décidé de boycotter la compilation des votes dans tous les districts du pays, alléguant des irrégularités dans le scrutin du 15 octobre 2019.La Renamo a déclaré avoir ordonné à ses représentants de ne participer en aucune manière au décompte des bulletins de vote après les élections générales de mardi dernier.

Le parti n’a pas encore répertorié les cas d’irrégularités dans les scrutins et a fait connaître sa position sur les résultats des élections.

Les observateurs des bureaux de vote de l’Union européenne et du Commonwealth ont critiqué le processus qui a précédé les élections qu’ils qualifient d’inéquitable.

Dans le même temps, le président sortant Filipe Nyusi et son parti, le Frelimo, sont sur le point de remporter une victoire écrasante, selon les résultats publiés par la Commission électorale.

Selon le Secrétariat technique de la Commission électorale (STAE), Nyusi a acquis ce qu’il a qualifié d’avance irréfutable, au vu de des résultats du dépouillement dans les trois provinces décisives de Gaza, Inhambane et Sofala.

Les résultats montrent que Nyusi a recueilli au moins 70% des suffrages dans les trois provinces, alors que son principal adversaire, Ossufo Momade de la Résistance nationale du Mozambique (Renamo) n’a remporté que 21% des suffrages exprimés.

Le leader Mouvement démocratique du Mozambique (MDM, plus petit parti) Daviz Simango, s’est classé troisième avec 7% des voix, alors que Mario Albino (encore méconnu) du Parti de l’action du Mouvement pour le salut intégral (AMUSI) a recueilli moins d’un pour cent des suffrages.

En ce qui concerne les élections législatives, le Frelimo, le parti au pouvoir de Nyusi, est arrivé largement en tête dans la plupart des provinces et devrait nommer en son sein le plus grand nombre des gouverneurs de provinces, notamment celle de Nampula, la région natale de Momade, son principal adversaire.

Elections mozambicaines : le président sortant Nyusi en tête (résultats provisoires)

Le président sortant, Filipe Nyusi est en tête des premiers résultats des sixièmes élections générales du Mozambique de mardi dernier.Cependant, les résultats disponibles à l’heure actuelle sont si peu nombreux qu’il serait hasardeux d’en tirer des conclusions et d’après la chaîne de télévision privée Soico Televisao Stv, les résultats de trois bureaux de vote de Maputo sont les suivants : Filipe Nyusi (Frelimo) 1.152 voix, Ossufo Momade (Renamo) 297 voix et Davis Simango (MDM) 118 voix.

Le résultat d’un seul bureau de vote à Gaza, situé à Xai-Xai, la capitale de la province de Gaza (sud) est le suivant : Filipe Nyusi (Frelimo) 301, Ossufo Momade (Renamo) 72, Davis Simango (MDM) 18.

Les analystes estiment que ces quelques premiers résultats n’ont rien d’étonnant puisque Gaza a toujours été un fief politique du Frelimo, bien que la position de ce parti au pouvoir se soit affaiblie à Maputo au cours des dernières années. Il n’a jamais semblé que le parti au pouvoir risquerait de perdre le contrôle de la capitale.

Les résultats arrivent plus rapidement de Maputo que de toute autre circonscription car, les électeurs de la capitale ne disposaient que de deux bulletins de vote (pour la présidentielle et les législatives).

Dans toutes les autres circonscriptions, il y avait un troisième bulletin de vote, pour l’Assemblée provinciale, une institution qui n’existe pas dans la capitale.

Jusqu’à présent, aucun résultat n’est disponible pour les provinces les plus peuplées de Nampula et de Zambezia, régions considérées comme le théâtre de rudes joutes électorales.

Par ailleurs, la police mozambicaine a lancé des gaz lacrymogènes mardi soir pour disperser une foule d’électeurs qui protestaient contre le fait que leurs noms ne figurent pas sur la liste électorale du bureau de vote où ils se sont inscrits dans un district de la province centrale de Zambezia.

Les Mozambicains aux urnes sur fond de tensions et d’accusations de fraudes

Les Mozambicains votent depuis mardi matin pour élire leur président, les membres du parlement et les gouverneurs de provinces sur fond d’allégations d’irrégularités dans le déroulement du scrutin.Le vote a débuté à 7h00 (05h00 GMT) dans la plupart des 20.162 bureaux de vote ouverts, disséminés dans ce vaste pays d’Afrique australe.

Selon des observateurs, de longues files d’attente ont été observées dans les bureaux de vote de plusieurs provinces, notamment à Nampula et à Zambezia.

Le président Filipe Nyusi a voté dans une école de Maputo, tandis que son principal rival, le chef de la Renamo, Ossufo Momade a voté dans sa ville natale de l’Ile de Mozambique, dans la province de Nampula.

Nyusi, qui brique un second mandat, a appelé ses compatriotes à montrer que «nous défendons la démocratie et la tolérance». « Continuons ce processus de manière sereine. La paix signifie que tout doit être fait conformément aux règles », a déclaré Nyusi après avoir voté.

La plupart des analystes estiment que le président, âgé de 60 ans, remportera facilement le scrutin pour un second mandat de cinq ans, en dépit du fait que sa popularité a baissé du fait de la crise financière née de la corruption présumée de l’Etat.

Momade a toutefois promis qu’il « n’acceptera jamais » des « résultats électoraux truqués ».

« Si ces résultats sont manipulés, nous ne pourrons jamais les accepter et nous sommes déterminés à faire tout ce que les gens nous indiqueront », a déclaré Momade aux journalistes après son vote. Il a allégué que le Frelimo au pouvoir tentait de manipuler le vote en bourrant des bulletins de vote et a montré aux journalistes deux bulletins de vote qui, selon lui, auraient été confisqués à un membre du parti au pouvoir.

Le vote devrait s’achever à 18 heures et les résultats préliminaires devraient commencer à sortir à partir de mercredi, bien que la législation mozambicaine accorde jusqu’à 15 jours pour l’annonce du résultat définitif du scrutin.

Les élections sont considérées comme un test décisif pour l’accord de paix fragile signé par les deux dirigeants en août dernier, et qui a mis fin à des années d’affrontements armés entre les militants de la Renamo et les troupes gouvernementales.

L’insécurité fait également peser une menace croissante, au moins dix bureaux de vote n’ayant pas pu ouvrir leurs portes dans la province la plus septentrionale de Cabo Delgado, les autorités électorales du Mozambique ayant déclaré ne pas pouvoir garantir la sécurité des attaques d’extrémistes qui ont tué plus de 400 personnes au cours des deux dernières années. Cela signifie que quelque 5.400 personnes ne sont pas en mesure de voter dans la zone.

La BM finance un projet énergétique au Mozambique et au Malawi

L’Association internationale de développement (AID), l’organisme de prêt de la Banque mondiale, a approuvé des subventions et des prêts totalisant 57 millions de dollars pour un projet visant à interconnecter les réseaux électriques mozambicain et malawien.La partie mozambicaine du projet comprend la construction d’une ligne électrique de 135 kilomètres et de 220 kilovolts reliant le poste de Matambo à Phombeya, au Malawi.

Du côté du Malawi, environ 75 km de ligne de transport de 220 kilovolts seront construits et une nouvelle sous-station de 220 kilovolts serait installée à Phombeya.

Comme ailleurs en Afrique, les deux pays ont connu des pénuries chroniques d’électricité et le projet constitue une nouvelle étape dans le développement d’un réseau électrique en Afrique australe.

La Banque mondiale a déclaré vendredi dans un communiqué que son conseil d’administration a accepté d’accorder au Mozambique un don de 42 millions de dollars, tandis que le Malawi recevra un prêt de 15 millions de dollars, tous deux de l’AID.

Le projet, indique le communiqué, permettra aux deux pays de s’engager dans le commerce bilatéral et régional d’électricité dans le Southern African Power Pool (SAPP).

« Le nouveau projet d’interconnexion régionale Mozambique-Malawi établira une liaison de transmission entre les deux pays pour répondre à la demande croissante d’électricité au Malawi et créer des opportunités de commerce dans le cadre du SAPP », a déclaré Dhruva Sahai, chef de l’équipe spéciale du projet.

« Le projet répond aux priorités sectorielles du Mozambique pour devenir une plaque tournante régionale de l’énergie, en exportant de l’électricité au Malawi. Cela augmente également le potentiel d’exportation d’électricité du pays par le biais du SAPP vers de nombreux autres pays à l’avenir », a noté Mark Lundell, Directeur régional de la Banque mondiale au Mozambique.

La Chine va augmenter ses importations en provenance du Mozambique

La Chine prévoit d’importer 60.000 tonnes de tabac et d’autres cultures du Mozambique à partir de 2020, a déclaré vendredi le président mozambicain Filipe Nyusi.S’exprimant lors d’un rassemblement dans la province riche en minerais de Cabo Delgado, M. Nyusi a indiqué que la deuxième économie mondiale a également indiqué qu’elle importerait 15.000 tonnes de macadamia, 30.000 tonnes de noix de cajou, 150.000 tonnes de sésame et 200.000 tonnes de haricots dès l’an prochain.

 Il a ajouté que la hausse des exportations vers la Chine est le résultat de son offensive de charme diplomatique qui l’a amené à séduire les investisseurs pour explorer les opportunités d’affaires au Mozambique.

 Le Mozambique et la Chine entretiennent des liens politiques et économiques de longue date et l’Empire céleste est actuellement l’une des principales sources d’investissements étrangers directs dans ce pays d’Afrique australe.

 

Mozambique : le Frelimo et la Renamo signent un « dernier accord » de paix

Sous un grand chapiteau installé sur un terrain de football pris d’assaut au pied de la montagne de Gorongosa, le président mozambicain Filipe Nyusi et le chef de la Renamo, principal parti d’opposition, Ossufo Momade, ont signé jeudi un accord mettant fin à près d’un demi-siècle d’hostilités qui ont couté la vie à plus d’un million de personnes.Des diplomates étrangers, notamment des courtiers et des experts internationaux de la paix, de hauts responsables politiques et des officiels locaux ont assisté à la cérémonie de signature marquée par des cris de la foule rassemblée à Gorongosa, le fief-lieu de la Renamo dans la province centrale de Sofala, à 1239 km au nord-est de la capitale Maputo.

Selon des analystes, les deux parties au conflit de faible intensité qui a pris racine dans les années 1970 semblent se lasser de nouveaux conflits, surtout à un moment où le Mozambique se prépare pour les élections générales de l’année prochaine.

Le Frelimo (au pouvoir) et la Renamo pèsent ainsi leurs chances dans les sondages. Et avant cette signature historique, divers accords ont été signés et rompu par les deux poids lourds politiques du Mozambique.

Malgré la fin officielle de la guerre civile il y a 27 ans, la Renamo avait maintenu un groupe de milices armées accusé d’une série d’escarmouches avec les forces gouvernementales, notamment dans la province de Sofala.

Les Mozambicains sont donc prudents face au dernier accord de paix qui bannirait une fois pour toutes les résidus de la guerre civile.

Cependant, le président Nyusi a fait le choix de regarder du côté positif. « La paix est là pour rester et le Mozambique ouvre un nouveau chapitre plus prometteur, libéré de la guerre et du conflit qui avait ralenti son développement. Gorongosa n’est plus associé à la violence », a-t-il déclaré à une foule de plus de 1.000 personnes rassemblées pour la cérémonie de signature.

La Renamo a combattu le gouvernement socialiste du Frelimo durant une guerre civile de 16 ans, avant qu’un cessez-le-feu ne mette fin à l’effusion de sang en 1992.

Cependant, des violences ont sporadiquement éclaté au cours des années qui ont suivi les résultats controversés des élections générales de 2014 qui, selon la Renamo, ont été truqués en faveur du Frelimo.

Le pacte de paix de jeudi précède un processus qui aboutira à la signature d’un accord plus large à Maputo la semaine prochaine, et qui devrait être organisé en grande pompe, mais dont l’efficacité reste à démontrer.

Pour la Renamo, qui participera pour la cinquième fois aux élections générales du 15 octobre prochain et qui devrait gagner un certain nombre de provinces, un traité de paix aiderait à affirmer son statut de parti politique légitime.

Le dirigeant de la Renamo, Momade, qui a remis un fusil AK47 au président Filipe Nyusi pour symboliser son engagement à mettre fin aux hostilités, a déclaré que son parti était désormais déterminé à faire en sorte que les élections soient libres, justes et transparentes.

« Avec cet accord pour la cessation définitive des hostilités militaires, nous souhaitons faire comprendre à notre peuple que nous avons évité la logique de la violence comme moyen de résoudre nos différends », a indiqué Momade.

Poursuivant sous des applaudissements nourris de la foule, il ajoute : « De cette nouvelle page, nous pensons que la paix est là pour rester et que la coexistence multipartite sera la marque des partis politiques. Nous pensons qu’avec cet accord, on peut parler du Mozambique de manière favorable par-delà les frontières ».

La signature a mis fin à un long processus de négociations de paix initié par le chef historique de la Renamo, Alfonso Dhlakama, décédé en mai dernier.

A partir du milieu des années 1970, la Renamo a mené une guerre civile brutale qui a duré 16 ans contre le gouvernement du Frelimo, faisant un million de morts avant la fin des hostilités en 1992.

Malgré la fin de la guerre civile et la transformation du mouvement en parti politique, cette formation conserve une branche armée.

De nouveaux affrontements avaient à nouveau éclaté entre les forces gouvernementales et les soldats de la Renamo de 2013 à 2016.

 

Première femme candidate à une présidentielle mozambicaine, Alice Mabota dépose sa candidature

La militante mozambicaine des Droits de l’homme et ancienne présidente de la Ligue des droits de l’homme du pays, Alice Mabota a déposé, lundi, sa déclaration de candidature pour l’élection présidentielle prévue le 15 octobre 2019, devenant ainsi la première femme candidate à une présidentielle dans ce pays d’Afrique australe depuis l’introduction du multipartisme en 1992.Mme Mabota est la candidate de la Coalition de l’alliance démocratique, un regroupement de six petits partis politiques. Elle n’est membre d’aucun des partis qui l’ont investie pour les représenter, mais elle a déclaré aux journalistes avoir répondu favorablement à leur demande.

Mabota est née en avril 1949 à Maputo et elle est bien connue sur la scène politique et économique du Mozambique.

Comme la majorité des Mozambicains de son époque, elle a lutté pour aller à l’école dès son plus jeune âge et a commencé sa carrière en occupant un emploi régulier de fonctionnaire.

Elle est la fondatrice de la Ligue des droits de l’homme, créée en 1993 pour défendre la justice et les droits de l’homme.

Mme Mabota a passé plus de 30 ans de sa vie à se battre pour la justice, mais elle estime que « le pays fait maintenant marche arrière en termes d’Etat de droit ».

Les autres candidats à la présidentielle qui ont déjà déposé leur candidature sont le président sortant, Filipe Nyusi du parti Frelimo (au pouvoir), Ossufo Momade, chef du principal parti d’opposition Renamo et Daviz Simango, maire de Beira et dirigeant du Mouvement démocratique du Mozambique.

Le musicien Helder Mendonca, plus connu sous le nom de Dino XS, se présente également sous la bannière du parti des Optimistes pour le développement du Mozambique.

Le Mozambique et le Zimbabwe libéralisent leur espace aérien

Le Mozambique et le Zimbabwe ont signé un accord autorisant les compagnies aériennes nationales des deux pays à desservir n’importe quelle destination de l’autre pays, a appris APA vendredi.L’accord a été signé jeudi par le ministre des Transports et des Communications du Mozambique, Carlos Mesquita et son homologue zimbabwéen, Joel Matiza.

L’accord permet à Linhas Aéreas du Moçambique et à Air Zimbabwe de desservir toutes les destinations des pays respectifs sans restrictions.

Le Directeur exécutif de l’Institut de l’aviation civile du Mozambique, João Abreu a déclaré que cet accord est conforme à l’initiative du marché unique du transport aérien africain, qui prévoit la libéralisation totale de l’espace aérien sur le continent.

« L’accord permettra aux deux pays d’effectuer des vols sans limites », a déclaré Abreu.

Le responsable a révélé que le Mozambique a également signé des accords similaires avec d’autres pays de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).

La déclaration sur l’établissement d’un marché unique du transport aérien en Afrique est un projet phare de l’Agenda 2063 de l’Union africaine.