Plus de 10% des réserves de change libellées en monnaie chinoise (Banque centrale)

La Banque centrale du Mozambique a annoncé, mardi, qu’environ 10% des réserves de change du pays étaient libellées en monnaie chinoise, une évolution qui consacre la domination croissante de la monnaie chinoise (yuan) comme moyen de transaction à l’échelle mondiale.Le gouverneur de la Banque du Mozambique, Rogerio Zandamela a déclaré, lors du 10ème Forum international sur les investissements et la construction d’infrastructures à Macao, que l’internationalisation croissante de la monnaie chinoise avait renforcé l’intérêt du Mozambique à investir dans le yuan.

Zandamela a indiqué que l’Initiative « Belt and Road » (Ceinture et Route), un projet mené par la Chine et visant à la construction d’infrastructures permettant de relier l’Asie à l’Europe et à l’Afrique, devrait renforcer l’attrait du yuan en tant que monnaie mondiale de choix.

Il a déclaré que cette initiative est une plate-forme destinée à promouvoir la monnaie chinoise en tant que monnaie mondiale, grâce à la modernisation des routes commerciales et au développement des infrastructures.

La BM injecte 80 millions dollars dans l’électrification au Mozambique

La Banque mondiale (BM) a approuvé 80 millions de dollars américains pour soutenir le projet ‘Energie pour tous au Mozambique’, une initiative gouvernementale visant à accroître l’accès à l’électricité de toutes les familles du pays.Le prêt fait partie d’un ensemble d’environ 200 millions de dollars qui devrait être déboursé par la Banque mondiale cette année.

L’accord de financement a été signé mercredi à Maputo par le ministre de l’Economie et des Finances du Mozambique, Adriano Maleiane, et le Directeur de la Banque mondiale pour le Mozambique, Mark Lundell.

Après la cérémonie de signature, le ministre mozambicain de l’Energie, Max Tonela, a déclaré que le financement de la Banque mondiale devrait bénéficier à plus de deux millions de Mozambicains et permettrait de faire passer le nombre de connexions électriques de 300.000 à 450.000 ménages d’ici à fin 2019.

Actuellement, seulement 30% de la population du pays ont accès à l’électricité.

« Il s’agit d’un projet social visant à apporter de l’énergie à tous les Mozambicains », a déclaré Tonela.

Le projet Energie pour tous a été lancé par le président Filipe Nyusi au début de cette année.

 

Mozambique : 11 cas de choléra dans une région touchée par le cyclone

La province mozambicaine de Cabo Delgado est frappée par une épidémie de choléra à la suite d’une inondation provoquée par une tempête tropicale qui a dévasté la région la semaine dernière.La directrice provinciale de la santé, Anastácia Lidimo a annoncé vendredi que 11 cas de choléra ont été enregistrés dans la capitale de la région, Pemba, tandis que trois autres ont été signalés dans le district voisin de Mecufi.

Selon la responsable, la région a enregistré une augmentation des cas de diarrhée depuis le 25 avril, avec 69 personnes actuellement admises dans les structures sanitaires de la région pour surveillance.

« En raison du manque d’accessibilité, on ne connaît pas encore toute l’étendue des dommages subis par le système de santé et les risques accrus pour la santé », a dit Mme Lidimo.

Le cyclone Kenneth s’est abattu sur la province de Cabo Delgado la semaine dernière, avec des pluies et des vents atteignant 280 kilomètres à l’heure. Jeudi dernier, le cyclone avait fait au moins 41 victimes et détruit des infrastructures dans toute la région.

Il s’agissait de la deuxième tempête majeure qui a frappé ce pays d’Afrique australe en un peu plus d’un mois, après le cyclone Idai, qui a dévasté la province de Sofala en mars 2019.

Le cyclone Idai a fait 602 morts et des dizaines de milliers de personnes déplacées au Mozambique.

Mozambique: 38 décès enregistrés après le passage de Kenneth

Le bilan du cyclone qui a frappé la partie nord du Mozambique la semaine dernière fait état de 38 décès, selon les chiffres du gouvernement publiés lundi.Les efforts pour porter secours aux communautés touchées dans le nord du pays ont été ralentis par les pluies torrentielles accompagnées de vents violents entre dimanche et lundi.

Selon les équipes de la Croix-Rouge présentes au nord du Mozambique, le cyclone Kenneth a fait des ravages impressionnants en détruisant des villes et communautés sur son passage.

Le cyclone Kenneth correspond à un ouragan de catégorie 4.

Il y a un mois le Mozambique a été frappé par un autre cyclone Idai qui a causé le mort d’un millier de personnes.

Le Mozambique frappé par un nouveau cyclone

Le Mozambique est de nouveau frappé par un cyclone dénommé Kenneth qui a fait d’énormes dégâts dans certaines villes et communautés, selon les équipes de la Croix-Rouge dans le nord du pays.Cela fait tout juste un mois après que le cyclone Idai a détruit une grande partie du Mozambique et causé la mort d’un millier de personnes.

Kenneth a touché terre avec une vitesse de vent pouvant atteignant 231 km/heure, correspondant à un ouragan de catégorie 4.

La Croix-Rouge, citant des rapports de Quissanga, fait état d’importants dégâts dont des maisons détruites et des lignes de communication entre Macomia et Muidumbe en panne.

Antonio Carabante, secouriste à la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) à Nampula a déclaré : « La situation est très préoccupante. On nous dit que le vent a causé beaucoup de dégâts. Nous sommes inquiets, en particulier pour les personnes vivant dans des communautés dont nous n’avons pas encore entendu parler. Nous travaillons à l’ouverture des lignes de communication. »

Selon Carabante, la situation pourrait s’aggraver dans les prochains jours en raison des fortes pluies annoncées par la météo.

La banque centrale du Mozambique maintient son taux directeur à 14,25%

La banque centrale du Mozambique a maintenu son principal taux directeur inchangé à 14,25% dans le but d’aider ce pays ravagé par les inondations à atteindre ses objectifs économiques de 2019.Le Comité de politique monétaire de la banque a déclaré, vendredi dans un communiqué, que la décision est « basée sur les perspectives à moyen terme » de l’économie mozambicaine.

« Bien que celles-ci suggèrent une légère aggravation du taux d’inflation d’ici la fin de 2019, cela ne compromet pas l’objectif de stabilité macro-économique », a déclaré le comité.

Il a révélé que le taux d’inflation est resté « bas et stable bien qu’il y ait des risques que le taux d’inflation s’accélère ».

« Ces risques découlent des catastrophes naturelles qui ont frappé le Mozambique, de la tendance à la dépréciation de la monnaie mozambicaine et de l’augmentation des prix internationaux du carburant », a-t-il déclaré.

L’économie mozambicaine subit de plein fouet l’impact du cyclone tropical Idai qui a fait plus de 1.000 morts et détruit des infrastructures en mars.

Le comité a révélé que les réserves internationales du Mozambique restent à des niveaux confortables et s’établissent à plus de 3 milliards de dollars américains au 19 avril.

Le Mozambique et le Lesotho prolongent leur accord de fourniture d’électricité

La compagnie publique d’électricité mozambicaine Electricité de Mozambique (EDM) a renouvelé, lundi, un contrat de fourniture d’électricité avec la Lesotho Electricity Company (LEC) pour une année supplémentaire.Aux termes de l’accord, l’EDM fournira 35 mégawatts (MW) d’électricité à la LEC, représentant environ 20% de la consommation mensuelle du Lesotho.

S’exprimant lors de la cérémonie de signature à Maputo lundi, Aly Sicola, Directeur général d’EDM, a déclaré que l’accord commercial de l’électricité existe depuis 2008.

Victor Ketso, Directeur général de la LEC, a déclaré que cet accord garantit au Lesotho un approvisionnement en électricité adéquat et fiable.

Le Pape François se rendra en septembre au Mozambique

Le Pape François se rendra en début septembre au Mozambique, pays durement touché par le cyclone Idai qui a fait plusieurs centaines de victimes, a appris APA jeudi de sources officielles.S’exprimant lors d’une émission télévisée nationale, le président mozambicain Filipe Nyusi a déclaré qu’au cours de sa visite de trois jours au Vatican que le Pape François s’est engagé à soutenir les efforts de reconstruction en cours au Mozambique après qu’Idai y a causé des dégâts énormes dans ce pays.

« La visite du Pape François sera un événement historique et une occasion de renforcer la confiance du peuple mozambicain dans sa lutte pour restaurer une paix et réconciliation durable », a déclaré le Président Nyusi.

Il a ajouté que le Vatican contribue activement à la recherche d’une paix durable au Mozambique à travers un responsable apostolique nommé à titre personnel par le Pape.

« La visite du Pape, a souligné le chef d’Etat mozambicain, intervient à un moment où les Mozambicains cherchent à approfondir un dialogue permanent comme le seul moyen de parvenir à une paix définitive ».

Cette visite sera la deuxième d’un Pape au Mozambique, après celle de 1988 effectué par le pape Jean-Paul II sur invitation du président de l’époque, Joaquim Chissano.

Mozambique: aide alimentaire de la Chine aux victimes de catastrophes naturelles

La Chine va fournir 5.700 tonnes de riz pour venir en aide aux personnes touchées par les catastrophes naturelles au Mozambique, a appris APA vendredi.L’accord de fourniture d’assistance alimentaire a été paraphé, vendredi à Maputo, par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, José Pacheco et l’ambassadeur de Chine au Mozambique, Su Jian.

« Le gouvernement chinois offrira 5.700 tonnes de riz destiné à renforcer les programmes de sécurité alimentaire et à fournir une assistance aux victimes de catastrophes naturelles », a déclaré vendredi le chef de la diplomatie mozambicaine.

Ce don est le fruit des partenariats noués dans le cadre de la visite du président Filipe Nyusi en Chine pour prendre part au Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) tenu à Pékin en septembre 2018.

Le Mozambique a été frappé récemment par une sécheresse qui a touché l’ensemble du sud du pays, au moment où les régions du centre et du nord font face à des inondations.

Mozambique: un naufrage fait neuf victimes

APA-Maputo (Mozambique) Le gouvernement provincial au Mozambique a confirmé la mort de neuf personnes suite au naufrage d’un bateau survenu dimanche, a appris APA lundi.Le gouvernement provincial au Mozambique a confirmé la mort de neuf personnes suite au naufrage d’un bateau survenu dimanche, a appris APA lundi.

Le secrétaire permanent de la province d’Inhambane, Ricardo Nhacuongue, a déclaré lundi que les causes de la tragédie font actuellement l’objet d’une enquête et qu’une commission  a été mise sur pied pour élucider les circonstances de ce naufrage.

Il a déclaré lundi sur les ondes de la « Radio Mozambique » que le navire transportait 73 personnes et leurs marchandises sans respect des normes de sécurité.

« Tout ce qu’on sait pour le moment c’est que le bateau a eu des problèmes de bougies d’allumage et les passagers ont paniqué et ont commencé à sauter par-dessus bord. Ceux qui ne savaient pas nager et ont malheureusement perdu la vie » a-t-il déclaré.

Les naufrages de bateau sont assez fréquents au Mozambique, où les normes de sécurité ne sont pas respectées.

En juin dernier, 13 personnes sont perdu la vie dans le naufrage d’un bateau surchargé qui transportait des passagers et des marchandises sur une rivière dans la province centrale du Zambèze.

Mozambique: la vice-ministre des Finances limogée

Le président mozambicain, Filipe Nyusi a limogé sa vice-ministre des Finances, Maria Isaltina Lucas, impliquée dans un scandale financier d’un montant de 2 milliards de dollars, a annoncé vendredi la présidence.La désormais ex vice-ministre fait partie des dix-sept personnes citées par le bureau du procureur général mozambicain en janvier dans le cadre du scandale des «dettes cachées».

Des emprunts de plus de 2 milliards de dollars auraient été obtenus de la société de sécurité d’État Proindicus, de la société thonière Mozambique (Ematum) et de la société de gestion d’actifs du Mozambique (MAM) pour la construction des chantiers navals dans la capitale, Maputo, et dans la ville de Pemba, dans le nord du pays, en attendant les éventuelles recettes tirées du gaz offshore.

Au moment où les garanties ont été faites, Mme Lucas était le chef du département du Trésor du ministère des Finances, qui avait donné son feu vert pour les garanties.

Elle est par ailleurs l’actuelle directrice de l’Ematum.

Le gouvernement mozambicain se bat pour alléger son fardeau de dette après avoir admis en 2016 des prêts d’un montant de 2 milliards de dollars non divulgués auparavant, ce qui avait incité le Fonds monétaire international et les donateurs étrangers à suspendre leurs activités dans le pays.

Cela avait ainsi provoqué un effondrement monétaire et un défaut de paiement.

Mozambique: un million de personnes ont besoin de traitement ARV

Au moins un million de personnes vivant avec le VIH et le Sida au Mozambique au cours des deux dernières années ont besoin d’un traitement antirétroviral.C’est le chef de cabinet du ministre de la Santé, Zachary Zindoga qui a tiré la sonnette d’alarme lundi à Maputo lors de la réunion d’évaluation programme PEPFAR (Plan d’urgence) mis en place dans le pays par le gouvernement américain pour permettre plus d’accès aux ARV pour les patients.

Zindoga a fait observer par ailleurs que, le nombre de structures sanitaires accueillant des personnes vivant avec le VIH/Sida avait également augmenté au cours de la même période.

« Beaucoup de choses ont changé. Le nombre de personnes sous traitement ARV a été multiplié par trois pour atteindre un million ces deux dernières années et le programme (PEPFAR) a permis d’élargir considérablement l’accès au diagnostic et au traitement du VIH entre 2016 et 2018 », a-t-il déclaré.

La pandémie du Sida sévit fortement au Mozambique où l’on estime que 1,8 million d’individus sur une population de 28 millions de personnes sont infectées par le VIH.

Rappelant que le VIH et le Sida sont un problème de santé publique, Zindoga a déclaré que la propagation de la maladie affectait l’économie nationale, la plupart des personnes infectées étant des personnes âgées de 15 à 49 ans.

Pour sa part, le chargé d’affaires de l’ambassade américaine au Mozambique, Bryan Hunt a déclaré qu’il était important de tout mettre en œuvre pour éviter une perte en vie humaine à cause du VIH et Sida.

Il a déclaré que le programme PEPFAR combattait la pandémie au Mozambique et dans 50 autres pays à travers le monde et avait permis de sauver la vie de 16 millions de personnes.

Mozambique : vers la construction d’une centrale solaire de 40 MW

Le gouvernement mozambicain et la société solaire française Neoen ont signé un accord de concession pour la construction d’une centrale solaire d’un coût de 50 millions de dollars.L’accord a été formalisé lundi par le ministre mozambicain des Ressources minérales et de l’Énergie, Max Tonela, le représentant de l’entreprise publique d’électricité Electricidade de Mozambique (EDM), Carlos Yum, et le représentant de Neoen, Cyril Perrin.

La centrale de 40 MW destinée à alimenter le réseau électrique national et à produire de l’énergie pour quelque 175 000 foyers sera construite dans le poste administratif de Metoro, district d’Ancuabe, dans la province de Cabo Delgado, au nord du pays.

La centrale solaire va améliorer la qualité et la disponibilité de l’électricité dans la région nord du pays.

Tonela a déclaré après la signature du contrat que le projet est aligné sur les projets du gouvernement qui visent à accélérer l’électrification du pays.

« Il s’agit d’une liste de projets prioritaires récemment approuvés dans le cadre du plan directeur de la EDM », a ajouté Mme Tonela.

Le représentant de Neoen a déclaré que le projet « contribuera à l’amélioration de l’approvisionnement en électricité dans le nord du pays et qu’il est également exemplaire car, il utilisera des technologies qui combinent le besoin de développement et les objectifs internationaux de réduction des gaz à effet de serre ».

Le Mozambique et le Botswana vont coopérer contre la fièvre aphteuse

Le Mozambique peut commencer à produire un vaccin contre la fièvre aphteuse dans le cadre d’une initiative de partenariat entre le ministère de l’Agriculture et de la sécurité alimentaire du pays et le gouvernement du Botswana, a déclaré lundi un responsable.Le Directeur adjoint du Fonds de développement agraire, Abdul César a déclaré à APA que cette initiative contribuera grandement à renforcer l’industrie bovine au Mozambique.

« C’est pourquoi le ministre tswana est accompagné d’hommes d’affaires pour nouer des partenariats au niveau national dans le domaine de la production animale et de la transformation des vaccins », a déclaré M. César à l’issue d’une réunion avec Patrick Ralotsi, ministre de l’Agriculture du Botswana et sa délégation.

Il a dit que le Mozambique a un vaste potentiel pour l’élevage de bétail dans des provinces comme Gaza.

Le fonctionnaire a ajouté qu’à l’heure actuelle, le Mozambique importe environ 250 000 doses de vaccin pour les bovins touchés, pour un coût de plus de 500.000 dollars américains.

La fièvre aphteuse est une maladie très contagieuse et souvent mortelle qui touche le bétail, comme les bovins, les porcs, les chèvres et les moutons, et peut être transmise par les buffles.

Deux cent cinquante étrangers interdits d’entrée au Mozambique

Le porte-parole du Service national des migrations (SENAMI), Celestino Matsinhe a annoncé vendredi qu’au moins 250 ressortissants étrangers qui tentaient d’entrer au Mozambique ont été refoulés depuis le début de 2018 faute de papiers en règle.Selon M. Matsinhe, les personnes interdites d’entrée au Mozambique sont principalement des ressortissants chinois, éthiopiens et zimbabwéens.

« Deux cent cinquante étrangers ont été interrogés sur l’objet de leur visite au Mozambique et ils n’ont pas expliqué pourquoi ils n’avaient pas de documents de voyage », a déclaré M. Celestino aux journalistes à Maputo.

Le Mozambique a connu un grand nombre de migrants illégaux ces dernières années, dont beaucoup se dirigent vers l’Afrique du Sud.

Le Mozambique s’attend à une croissance de 4,7% en 2019

Le Premier ministre du Mozambique, Carlos Agostinho do Rosario, a annoncé mardi une croissance économique de 4,7% pour ce pays d’Afrique du sud en 2019 grâce à l’agriculture et aux mines.« Le plan économique et social du gouvernement pour 2019 prévoit un taux de croissance de 4,7% tiré par l’agriculture et l’industrie extractive », a-t-il déclaré devant le parlement, où il présentait le plan économique et social du gouvernement pour l’année prochaine.

Les mines de graphite de la province de Cabo Delgado, dans le nord du pays, où la production devrait augmenter de plus de 273%, les rubis de 92%, le tantalite de 91% et le charbon à coke de 18%, seront les principaux contributeurs à cette hausse.

Selon M. Rosario, l’agriculture devrait connaître une croissance de 5,5% en 2019, la production céréalière devrait augmenter de 12% pour atteindre 3,5 millions de tonnes, et celle des cultures racines, principalement le manioc, de 13% pour atteindre 16,9 millions de tonnes.

Par ailleurs, les Nations Unies ont abaissé les prévisions de croissance du Mozambique à 3,4% cette année et l’an prochain, contre 3,8% cette année et 3,9% en 2019, comme prévu précédemment.

« Au Mozambique, les faibles perspectives d’un règlement rapide du problème de la dette, ainsi que la persistance de l’instabilité politique entre les principaux partis, se traduisent par de faibles niveaux d’investissement et de demande intérieure, entraînant une détérioration des perspectives à court terme, de sorte que la croissance du PIB en 2018 et 2019 a été ramenée à 3,4 % », a déclaré à APA Helena Afonso, analyste aux affaires économiques africaines aux Nations Unies.

La BAD a investi plus de 2 milliards de dollars au Mozambique

La Banque africaine de développement (BAD) a déclaré avoir financé plus de 100 projets d’une valeur de plus de 2 milliards de dollars américains au Mozambique au cours des 40 dernières années et prévoit d’investir davantage dans le pays, principalement dans les domaines de l’énergie, de l’agriculture et des infrastructures.Dans un résumé de ses activités au Mozambique, la BAD déclare avoir financé, entre autres projets, la construction de plus de 800 kilomètres de routes au Mozambique au cours des 10 dernières années, fourni de l’eau potable à près de deux millions de personnes et aidé plus de 8 000 familles paysannes à améliorer leurs revenus.

Elle a également contribué à la création d’environ 1 500 emplois grâce au projet ferroviaire de Nacala (nord).

Selon cette institution financière, jusqu’en décembre 2017, son portefeuille total au Mozambique se composait de 20 opérations de prêts d’une valeur de 623 millions de dollars américains.

Croissance de 3,2% de l’économie mozambicaine au 3ème trimestre

L’économie mozambicaine a cru de 3,2% au troisième trimestre de 2018, a annoncé vendredi l’Institut national des statistiques (INE) dans un communiqué reçu à APA.Selon l’INE, la croissance entre juillet et septembre 2018 a été légèrement inférieure à la performance du deuxième trimestre lorsque l’économie a enregistré une hausse de 3,4%.

« La performance de l’activité économique au troisième trimestre de 2018 est attribuée principalement au secteur primaire qui a connu une croissance de 6,3%, l’accent étant mis sur l’industrie minière qui a connu une croissance de 15,4% », indique le communiqué.

Selon l’agence de statistiques, le secteur tertiaire occupe la deuxième place, avec une croissance de 2,2%, tirée par le commerce et les services de réparation (plus 3,8%).

Le secteur secondaire a enregistré une hausse d’environ 0,3%, stimulé par l’industrie manufacturière qui a enregistré une croissance de 1,2%.

Ce pays d’Afrique australe se bat pour trouver des sources de financement pour son importante dette après avoir été coupé par les donateurs internationaux pour des prêts de 1,4 milliard de dollars américains non divulgués auparavant.

Plus de 800.000 Mozambicains en situation d’insécurité alimentaire

Plus de 800.000 personnes ont besoin d’une aide alimentaire au Mozambique pour la période allant de décembre 2018 à mars 2019, en raison des mauvaises récoltes de la saison agricole 2017/18 et de la hausse des prix des denrées alimentaires dans ce pays d’Afrique australe.Le ministre de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire, Higino Marrule affirmé vendredi que le gouvernement est en train de mettre en œuvre des mesures pour que les personnes touchées aient les moyens de bien préparer la prochaine campagne agricole prévue vers mars 2019.

« Des mesures sont déjà prises pour protéger les populations susceptibles de se trouver dans une situation de besoin », a annoncé Marrule en marge du Conseil national sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle présidé par le Premier ministre, Carlos Agostinho do Rosário.

Selon les statistiques de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), la pluviométrie a été extrêmement mauvaise pendant la campagne agricole 2017/2018 dans de nombreuses régions du centre et du sud du Mozambique.

En raison des récoltes inférieures à la moyenne en 2018 dans les zones touchées, les prix des denrées alimentaires ont flambé, ce qui a considérablement réduit le pouvoir d’achat et l’accès des ménages au marché de la nourriture.

Les Pays-Bas soutiennent la construction de logements au Mozambique

Le conseil municipal de Beira et l’ambassade des Pays-Bas au Mozambique ont signé vendredi un accord selon lequel Amsterdam s’engage à verser 2,3 millions d’euros destinés au financement de la construction de 25.000 logements dans la localité de Maraza.L’accord a été signé par le maire de Beira, Daviz Simango et le chef de mission adjoint de l’ambassade des Pays-Bas, Henny de Vries.

Le projet concerne la construction de logements par la Société de construction municipale sur une superficie de 500 hectares et fait partie du plan directeur pour le développement de la ville, visant à offrir des logements décents à des milliers d’habitants de Beira.

Ces derniers vivent dans des conditions déplorables car, ne disposant de moyens pour s’offrir un toit.

D’après Simango, le projet Maraza avait pour objectif de transformer Beira en une ville où chacun peut vivre dans la dignité et qui soit résiliente au changement climatique.

Washington soutient la lutte contre le VIH/SIDA au Mozambique

Le gouvernement des États-Unis, par l’intermédiaire de son Agence pour le développement international (USAID), a fourni 500.000 dollars au Conseil national de lutte contre le sida (CNCS) du Mozambique pour le renforcement de la riposte contre le VIH/SIDA dans ce pays d’Afrique australe, a appris APA vendredi.Le secrétaire exécutif du CNCS, Francisco Mbofana a déclaré que cet appui financier sera utilisé pour renforcer les capacités techniques du pays dans la lutte contre le VIH/SIDA notamment dans les provinces de Cabo Delgado, Niassa, Sofala et Inhambane.

Le taux de prévalence du VIH au Mozambique est d’environ 16% chez les personnes âgées de 15 à 49 ans, l’un des plus élevés au monde.

Selon Jennifer Adams, directrice de l’USAID au Mozambique, cet accord va contribuer grandement à renforcer la capacité du CNCS afin de répondre aux défis posés par le VIH/SIDA au Mozambique.

Mozambique : vers l’accès universel à l’électricité

Le gouvernement mozambicain a lancé un programme national d’électrification d’un coût de 5 milliards de dollars en vue de garantir l’accès à l’électricité à toute la population d’ici 2030.Le Directeur national de l’électricité, Pascoal Bacelar a déclaré à APA que les fonds nécessaires seront mobilisés en permanence au fur et à mesure de la mise en œuvre du programme.

« Ce programme ambitieux de 5 milliards de dollars sera mis en œuvre par la Société nationale d’électricité EDM et par le Fonds gouvernemental pour l’énergie (FUNAE), » a déclaré Bacelar dans une interview accordée à APA mardi.

Il a ajouté : « La Banque mondiale, l’Union européenne, la Suède et la Norvège devraient fournir conjointement quelque 223 millions de dollars pour le financement au cours des trois premières années de mise en œuvre ».

Les projets proposés comprennent une centrale de 1 245 MW dans la partie nord du fleuve Zambèze, où Cahora Bassa est également située, et la centrale Mphanda Nkuwa d’une capacité 1 500 MW plus en aval.

Mozambique: sept ambassadeurs ont présenté leurs lettres de créance

Sept ambassadeurs accrédités par leur pays respectif ont présenté, mercredi à Maputo, leurs lettres de créance au président mozambicain, Filipe Nyusi.Il s’agit de Francisco Hurtado, ambassadeur du Chili, Eric Franck Michel Saizonou (Bénin), Andrzej Kanthak (Pologne), Alexander Sidoruk (Biélorussie), Shiferaw Tecklemariam Menbacho (Éthiopie), Sigute Jakstonyte (Lituanie) et Didier Vanderhasselt (Belgique).

Le ministre mozambicain des Affaires étrangères, José Pacheco a déclaré que cette cérémonie témoigne des relations cordiales que son pays entretient avec d’autres pays.

« L’objectif de ce processus avec ces nouveaux chefs de missions diplomatiques et consulaires est le renforcement des relations politico-diplomatiques entre le Mozambique et les pays concernés accrédités », a déclaré Pacheco aux journalistes à l’issue de la cérémonie.

Selon le chef de la diplomatie mozambicaine, le Président Nyusi et les chefs de mission diplomatiques ont discuté de la question du renforcement de la coopération notamment dans les domaines de l’agroalimentaire, du tourisme, du développement des infrastructures et de l’énergie.

Plus de 20.000 Mozambicains expulsés des pays voisins

Plus de 20.000 ressortissants du Mozambique ont été expulsés des pays voisins au cours des neuf premiers mois de 2018 pour séjour illégal présumé, a déclaré vendredi un responsable mozambicain.Selon Cira Fernandes, porte-parole du Service national des migrations du Mozambique (SENAMI), de nombreux Mozambicains passent illégalement dans les pays voisins, principalement en Afrique du Sud, à la recherche de meilleures conditions de vie.

« Au cours des neuf premiers mois de cette année, les autorités des pays d’arrivée ont expulsé plus de 20.000 Mozambicains pour séjour illégal », a déclaré Mme Fernandes.

Le nombre de personnes expulsées a diminué de 34% par rapport aux 32.911 personnes enregistrées au cours de la période correspondante de l’année dernière.

La Turquie, premier investisseur étranger au Mozambique

Le service de Promotion de l’investissement et des exportations du Mozambique (APIEX) a déclaré, vendredi, que le volume des Investissements étrangers directs (IED) dans ce pays d’Afrique australe s’élevait à 193,1 millions de dollars à la fin du premier semestre 2018, la Turquie occupant la tête du peloton.« Les investisseurs turcs ont injecté plus de 70 millions de dollars au Mozambique entre janvier et juin de cette année, se classant comme premiers investisseurs étrangers dans le pays au cours de la période considérée », a déclaré l’APIEX dans un communiqué.

Il a indiqué que les transports, les communications, l’industrie et la construction sont les principaux secteurs qui ont reçu le plus d’investissements turcs au cours des six premiers mois de 2018.

La majorité des projets ont été réalisés dans la province de Maputo.

La Chine arrive en deuxième position, suivie de l’ile Maurice et du Portugal.

Le continent africain a enregistré la plus grande part des 10 plus grands investisseurs étrangers au Mozambique au cours du premier semestre 2018, représentés par le Kenya, l’Afrique du Sud, l’île Maurice, le Zimbabwe et le Botswana.

L’inflation mozambicaine ralentit à 0,11% en septembre

L’Institut national des statistiques du Mozambique (INE) a déclaré que l’inflation annuelle des prix à la consommation est tombée à 0,11 en Septembre en baisse de 4,89% par rapport à la même période l’an dernier, a appris APA mercredi.Dans un communiqué dont APA a obtenu une copie, l’agence a déclaré que l’inflation avait été mesurée sur la base des indices des prix à la consommation des trois plus grandes villes de Maputo, Nampula et Beira.

 

« Parmi les marchandises qui ont enregistré une augmentation significative des prix, on trouve les patates douces (26,5%), le riz non transformé (3,6%), le poisson sec (0,8%), l’essence (2,1%) et le diesel (1,3%), précise le communiqué.

 

Municipales mozambicaines : les résultats provisoires attendus jeudi

Felisberto Naife, le président de la commission électorale du Mozambique (STAE) a annoncé que les résultats provisoires des élections locales tenues mercredi dans les 53 municipalités du pays devaient être publiés jeudi.«La STAE est bien organisée pour pouvoir publier rapidement les résultats provisoires du scrutin dans un effort visant à accélérer le processus de publication des résultats définitifs comme demandé par les acteurs et les partenaires», a déclaré Naife lors d’un bref entretien mercredi à Maputo avec l’agence de presse africaine (APA).

Plus de trois millions d’électeurs ont voté mercredi lors des élections locales dans le pays. Ce scrutin selon certains observateurs constitue un test du progrès des pourparlers de paix dans le pays après que le parti au pouvoir, le Frelimo, a été accusé de violence et d’intimidation pendant la campagne.

Le principal parti d’opposition, la Renamo, maintient une branche armée depuis la fin de la guerre civile dans le pays, participe aux élections municipales pour la première fois en 10 ans.

Naife a déclaré à APA que son instance était en mesure de procéder rapidement à la publication résultats provisoires.

« Nous avons équipé les bureaux de vote avec plus de trois tables avec des ordinateurs qui, en plus d’aider l’électeur à identifier où il est censé voter, faciliteront des opérations de validation ou d’annulation de votes et rendront plus simple le décompte, entre autres », a ajouté Naife.

Le Parlement a approuvé de nouvelles lois électorales en juillet, ce qui signifie qu’une majorité simple ou relative est suffisante pour qu’un candidat soit élu.

Auparavant, une majorité absolue de plus de 50% des voix était requise pour devenir un élu local.

La campagne électorale s’est terminée dimanche à la suite d’échauffourées entre partisans du Frelimo et ceux de la Renamo rivaux.

Selon la police 26 personnes ont été arrêtées au cours de la campagne, et que la majorité d’entre elles sont des partisans de la Renamo.

26 après l’accord de paix, le Mozambique peine à devenir stable

À tous les égards, vingt-six ans demeurent une longue période dans la vie d’une jeune nation, en particulier le Mozambique, où une paix précaire prévaut après une guerre civile dévastatrice qui a duré 16 ans et qui a abouti à un accord de paix en octobre 1992.Le 4 octobre a été la date retenue pour commémorer la fin du conflit et pour la réconciliation dans ce pays d’Afrique australe.

Cette journée qui est profondément ancrée dans la conscience collective et célébrée dans tout le pays avec des discours exhortant les citoyens à respecter l’ordre public est ponctuée par des cérémonies officielles, des défilés militaires et civils, des compétitions sportives, des spectacles culturels et musicaux etc.

Bien que le Mozambique n’ait pas rebasculé dans en conflit ouvert depuis que les parties belligérantes ont mis fin à une décennie d’affrontements entre 1970 et 1980, la stabilité a été régulièrement interrompue par des flambées de violence de faible intensité entre le FRELIMO, au pouvoir, et son éternel rival, la RENAMO.

Jusqu’à l’année dernière, lors du décès brusque du chef de la Renamo, Afonso Dlakhama, des combats sporadiques ont éclaté entre une branche armée de son mouvement qui a refusé de déposer les armes et des troupes gouvernementales dans la région centrale du pays.

C’est en 1975 que le Mozambique a obtenu son indépendance du Portugal. S’ensuit le contrôle du territoire par le Front de libération du Mozambique, de ayant des sensibilités communistes. Deux ans plus tard, c’est-à-dire en 1977, le président Samora Machel crée un État avec un système politique basé sur un parti unique.

En réaction, le mouvement anticommuniste, la Résistance nationale mozambicaine (RENAMO) a lancé une rébellion contre le régime de Machel, qui s’est rapidement transformée en guerre civile proprement dite.

Il faut attendre 1990, c’est-à-dire quatre ans après la mort de Machel dans un accident d’avion pour que les pourparlers de paix aient pu être lancés.

Ces négociations vont porter leurs fruits deux ans plus tard avec la signature le 4 octobre 1992 par le FRELIMO et la RENAMO d’un accord de paix à Rome, en Italie mettant officiellement fin à une décennie de guerre qui a mis les infrastructures du pays à terre.

L’accord de paix de 1992 accordait aux anciens combattants une amnistie générale et permettait à la RENAMO de se transmuer en parti d’opposition, ouvrant ainsi la voie à des élections décisives deux ans plus tard.

Frustrée par les défaites électorales successives, le parti d’opposition a commencé à accuser le gouvernement de fraudes.

Les deux présidents Joachim Chissano et Armando Gueboza ont servi et sont partis.

L’actuel président Filipe Nyusi qui a succédé à Joachim Chissano et Armando Gueboza, a annoncé jeudi que le processus de démilitarisation et de réintégration des anciens combattants de la RENAMO débutait samedi prochain, en conformité avec les dispositions d’un accord signé avec le gouvernement au début de cette année.

« Je suis heureux d’annoncer que, comme prévu dans le protocole d’accord signé par le gouvernement et la RENAMO, nous lancerons le lancement effectif du processus de démilitarisation, de démobilisation et de réintégration des forces restantes de la RENAMO le 6 octobre prochain », a-t-il déclaré à la nation.

Selon Nyusi des experts venus de la Tanzanie, du Zimbabwe, de la Suisse, de l’Allemagne, de la Norvège, de l’Irlande, de l’Inde et de l’Argentine vont superviser le processus.

Le président mozambicain a également invité toutes les forces vives de la nation à apporter leur soutien aux efforts de paix, dont « les graines ont été plantées il y a 26 ans. »

« J’invite tous les Mozambicains, nos amis et nos partenaires à se joindre à nous et à œuvrer énergiquement pour éradiquer toutes les entraves à la paix », a-t-il lancé, ajoutant que « c’est dans un climat de paix et de stabilité que le pays pourra pleinement profiter des ressources minérales. »

Mozambique : 273 millions de dollars pour des infrastructures à Nacala

Le ministre mozambicain des Transports, Carlos Mesquita a lancé, jeudi, un projet d’un coût de 273 millions de dollars visant à rénover les infrastructures portuaires, ferroviaires et routières de Nacala.Ce programme financé par l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) comporte, selon Mesquita, une dimension sociale majeure avec notamment la création de 400 emplois directs et des opportunités d’affaires pour les entreprises mozambicaines spécialisées dans la fourniture de services divers.

Le port de Nacala a actuellement une capacité de 900 000 tonnes de fret.

C’est via ce port mozambicain que le Malawi exporte ses produits commerciaux (engrais, sucre, blé et tabac. etc).

Les principales infrastructures du Mozambique ont besoin d’investissements en vue de leur rénovation après que la guerre civile les a complètement détruites.

Les trois principaux ports du pays, ceux de Maputo, Beira et Nacala revêtent une importance stratégique pour les pays voisins comme le Malawi, la Zambie et le Zimbabwe, qui n’ont pas de façade maritime.

28 milliards de dollars pour gérer les ressources hydriques mozambicaines

Le gouvernement du Mozambique a approuvé le Plan national de gestion des ressources hydriques d’une valeur de 28 milliards de dollars pour les vingt prochaines années.Le plan a été annoncé par la porte-parole du gouvernement, Ana Comoana lors d’une conférence de presse à Maputo, mercredi. Le plan prévoit, entre autres, la récupération et une utilisation durable des bassins fluviaux que le Mozambique partage avec certains pays de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).

Selon Mme Comoana, le plan qui sera financé par l’État mozambicain et les partenaires financiers, est un instrument d’évaluation de la disponibilité des ressources en eau.

Le plan vise à évaluer les demandes actuelles et futures et comprend également l’instrument qui donne la priorité aux projets d’infrastructure de stockage d’eau, ainsi que la création de plans à court, moyen et long terme pour le développement des ressources en eau.

Le Mozambique compte 104 bassins hydrographiques qui drainent le plateau des hautes terres d’Afrique centrale dans l’océan indien et la majorité des cours d’eau ont un régime d’écoulement très saisonnier et torrentiel, avec des débits élevés entre mars et avril.