La Mauritanie condamne l’attaque d’un aéroport saoudien

Le gouvernement mauritanien, dans un communiqué reçu vendredi à APA, a vigoureusement condamné l’attaque de l’aéroport d’Abha (Arabie Saoudite) ayant causé la blessure de 26 civils de différentes nationalités dont trois femmes et deux enfants.« Nous condamnons avec la dernière énergie cette attaque terroriste. Nous exprimons notre soutien et notre solidarité au Royaume d’Arabie Saoudite dans tout ce qui est de nature à toucher à la préservation de sa sécurité, à l’intégrité de son territoire et à son rôle central dans la région et dans le monde », lit-on dans le communiqué.

L’attaque de l’aéroport d’Abha, en Arabie Saoudite, est survenue mercredi dernier. Elle a été ensuite revendiquée par la milice houthie soutenue par l’Iran. Le ministère mauritanien des Affaires étrangères et de la Coopération a indiqué que le « fait de viser des infrastructures civiles et des zones habitées et d’effrayer des innocents en sécurité est un acte contraire aux coutumes, aux valeurs et aux conventions internationales ».

La Mauritanie, liée par des relations privilégiées avec l’Arabie saoudite, soutient la coalition saoudienne engagée au Yémen. Toutefois, elle continue d’entretenir des relations diplomatiques avec Téhéran, ennemi juré de Ryad.

Présidentielle mauritanienne : Almourteji se déclare « candidat de la jeunesse »

L’opposant Mohamed Lemine Al Mourteji, candidat à l’élection présidentielle du 22 juin 2019 de la Mauritanie, a présenté mardi sa candidature, lors d’un meeting tenu dans la ville de Kiffa, à 600 kilomètres à l’est de Nouakchott, comme étant celle de la jeunesse.Al Mourteji, expert financier et haut fonctionnaire au Trésor mauritanien, a expliqué que son programme électoral accorde une priorité absolue aux jeunes sans se désintéresser toutefois des autres tranches d’âge de la population.

Le candidat a dans la même logique prôné la gratuité de l’enseignement et de la santé, soulignant que son programme répond également aux aspirations des citoyens à obtenir la justice et l’égalité ainsi que l’emploi pour les jeunes.

Le programme en question promet aussi une plus grande disponibilité des produits de consommation nécessaires et un niveau plus élevé de sécurité alimentaire.

Mohamed Lemine Al Mourteji se propose d’unifier la tenue scolaire, de promouvoir l’enseignement des langues nationales (pulaar, soninké et wolof) et d’améliorer les services de l’eau et de l’électricité sur l’ensemble du territoire national.

Pour cette présidentielle en Mauritanie, six candidats se sont déclarés à la succession du sortant Mohamed Ould Abdel Aziz. Ce dernier, dont le second mandat s’achève en août, ne s’est pas représenté conformément à la Constitution.

Par ailleurs, Al Mourteji a appelé les habitants de Kiffa à bannir le tribalisme, le régionalisme et les appels à la discorde entre les différents spectres de la société mauritanienne.

Présidentielle mauritanienne : Ould Ghazouani prévoit de recruter 6000 instituteurs

Mohamed Ould Cheikh Mohamed Ahmed Ghazouani, candidat à l’élection présidentielle du 22 juin prochain, compte, s’il sort vainqueur du scrutin, recruter 6000 instituteurs et construire 3500 salles de classe en Mauritanie.Mohamed Ould Cheikh Mohamed Ahmed Ghazouani s’exprimait, mercredi soir, lors d’un meeting à Aioun (800 kilomètres à l’est de Nouakchott). Le candidat de la mouvance présidentielle a aussi fait part de son souhait de créer une autorité de contrôle de la qualité de l’enseignement.

A en croire cet ex-ministre de la Défense, l’enseignant est « plus important que le ministre, le gouverneur ou le directeur ». Outre l’éducation, Mohamed Ould Cheikh Mohamed Ahmed Ghazouani a promis « de construire 10.000 logements dans le cadre d’un programme nommé Dari (maison en arabe) visant à doter les citoyens pauvres d’un habitat décent ».

Dans le domaine de l’emploi, le candidat du président sortant veut offrir, dans les cinq prochaines années, un emploi à 50.000 jeunes. Il s’est par ailleurs engagé à s’attaquer aux disparités sociales afin de permettre aux couches défavorisées de recouvrer leurs droits.

Enfin, Mohamed Ould Cheikh Mohamed Ahmed Ghazouani a exprimé son intention de réaliser une route reliant Aioun à plusieurs localités enclavées et de fournir de l’eau potable à la population à partir de la nappe de Dhar.

Au total, six candidats sont en lice pour la présidentielle du 22 juin à laquelle ne participera pas le président sortant Mohamed Ould Abdel Aziz. En effet, la Constitution ne lui permet pas de se représenter pour un troisième mandat.

Ainsi, à la place du président sortant, c’est Mohamed Ould Cheikh Mohamed Ahmed Ghazouani, ex-ministre de la Défense, qui fera face à cinq opposants : Biram Ould Dah Ould Abeid, Sidi Mohamed Ould Boubacar, Mohamed Ould Maouloud, Mohamed Lemine El-Mourteji El-Wavi et Hamidou Baba Kane.

Présidentielle mauritanienne : Biram Ould Dah Ould Abeid promet une réforme sociale

Biram Ould Dah Ould Abeid, candidat à l’élection présidentielle du 22 juin prochain, s’est engagé en cas de victoire, à procéder à une « profonde réforme sociale » afin de redonner de la dignité à une certaine frange de la population mauritanienne.En meeting mardi soir à Atar (400 km au nord de la capitale Nouakchott), Biram Ould Dah Ould Abeid a fait part de son souhait de mener une «profonde réforme sociale » conduisant notamment au retour à l’Etat de droit et à l’éradication de toutes les formes d’oppression.

A en croire ce militant anti-esclavagiste, Mohamed Ould Cheikh Mohamed Ahmed Ghazouani, ex-ministre de la Défense et candidat de la mouvance présidentielle, a participé, aux côtés du président sortantMohamed Ould Abdel Aziz, à l’exclusion des Haratines (descendants d’esclaves) des promotions dans les Forces armées.

Biram Ould Dah Ould Abeid, classé deuxième à la présidentielle de 2014, a par ailleurs soutenu que le président sortant a ruiné le pays, avant de conclure que son candidat en fera de même s’il est élu.

Il a en outre affirmé que les hommes d’affaires mauritaniens refusent de contribuer au financement de sa campagne électorale « par crainte de Mohamed Ould Abdel Aziz ».

Au total, six candidats sont en lice pour la présidentielle du 22 juin à laquelle ne participera pas le président sortant Mohamed Ould Abdel Aziz. En effet, la Constitution ne lui permet pas de se représenter pour un troisième mandat.

Ainsi, à la place du président sortant, c’est Mohamed Ould Cheikh Mohamed Ahmed Ghazouani, ex-ministre de la Défense, qui fera face à cinq opposants : Biram Ould Dah Ould Abeid, Sidi Mohamed Ould Boubacar, Mohamed Ould Maouloud, Mohamed Lemine El-Mourteji El-Wavi et Hamidou Baba Kane.

Près de 420 mille candidats à l’assaut du CEP 2019 au Burkina

Au total, 419.260 élèves sont candidats au Certificat d’études primaires (CEP), dont les épreuves écrites pour la session 2019 ont débuté, mardi, au Burkina Faso, a-t-on appris auprès du ministère de l’Education nationale.Selon un communiqué de la Direction de la communication et de la presse ministérielle (DCPM) parvenu à APA, le nombre de candidats à la session 2019 du CEP est en hausse de 29.751, soit 7,6% comparativement à la session 2018.

Les 419.260 candidats au CEP 2019 au Burkina Faso comptent 223.529 filles (53,3%) et 195.731 garçons (soit 46,68%).

Les statistiques fournies par la DCPM révèlent également que les candidats au CEP 2019 sont répartis dans 1907 centres d’examen pour 8781 salles de composition.

Les compositions de l’examen vont se dérouler du 11 au 13 juin 2019, les corrections sont prévues du 17 au 20 juin et les premiers résultats sont attendus entre les 20 et 21 juin 2019.

La phase écrite de la session 2019 des examens scolaires au Burkina Faso a débuté le 6 juin dernier avec le Brevet d’études premier cycle (PEPC) et le Certificat d’aptitude professionnelle (CAP). 

Ces examens scolaires se déroulent dans un contexte sécuritaire délétère dû au terrorisme dans certaines zones du pays, obligeant l’Etat à prévoir des sessions spéciales dans lesdites localités. 

Présidentielle Mauritanienne : Ould Boubacar demande à l’armée de s’éloigner de la politique

Le candidat à l’élection présidentielle du 22 juin courant en Mauritanie Sidi Mohamed Ould Boubacar a indiqué que l’armée doit s’éloigner de la politique et se consacrer à sa mission de défense de la patrie.S’exprimant lors d’un meeting électoral, lundi soir à Aleg (260 kilomètres au sud-est de Nouakchott), Ould Boubacar a promis s’il est élu, de faire revenir l’armée à sa mission première, considérant que la politique ne convient aux hommes de troupes.

Selon lui, les forces armées ont été mêlées, malgré elles, aux affaires politiques et éloignées des tâches qui leur sont initialement assignées.

Ould Boubacar a rappelé que la Constitution a placé l’armée « en tête des institutions nobles».

Il s’est, sur un autre plan, engagé à « la restauration de l’indépendance de la justice », signalant que « l’Etat de droit est malmené ».

Le candidat a en outre signalé qu’il œuvrera à ce que l’administration reprenne sa mission première de service du citoyen et non d’un parti politique.

Ould Boubacar a appelé les foules présentes à son meeting à mettre  fin au régime actuel au soir du scrutin du 22 juin 2019. 

      

 

 

Démarrage à Malabo des travaux de la 54è Assemblée annuelle de la BAD

Les travaux de la 54è Assemblée annuelle de la Banque africaine de développement (BAD) couplée à la 45è Assemblée annuelle du Conseil des gouverneurs du Fonds africain de développement (FAD) ont démarré, mardi au Centre de conférence Sipopo de Malabo, a constaté sur place l’envoyé spécial de APA.Au cours de ces assemblées, le Conseil des gouverneurs examinera les activités de la Banque et du Fonds au cours de l’exercice précédent et donnera des orientations pour le prochain exercice, a expliqué Vincent Nmehielle, Secrétaire général de la BAD.

“Des décisions et conclusions pertinentes sur les activités de la Banque seront prises. Le Conseil examinera également, de manière plus poussée, l’impact et la mise de l’intégration régionale par la Banque, en tant que catalyseur du développement socio-économique de l’Afrique”, a-t-il ajouté.

Selon le Secrétaire général de la BAD, les réunions son une excellente opportunité pour partager les produits de connaissances au cours de sessions phares et parallèles qui faciliteront des échanges entre participants, mais aussi les opportunités d’affaires.

Ces assemblées annuelles se tiennent sous le thème, “l’intégration régionale pour la prospérité économique de l’Afrique”. A propos de la pertinence de ce thème, M. Nmehielle a souligné que l’intégration est le chemin le plus rapide et le plus sûr pour transformer les économies africaines. “L’intégration régionale symbolise le destin commun de nos pays membres régionaux”, a-t-il poursuivi.

La journée de mardi est meublée par l’Assemblée annuelle du Conseil de gouvernance de la Facilité africaine de soutien juridique (ALSF), l’atelier des chefs des Institutions de financement et du développement (IFD) et la réunion du Comité exécutif de l’Association des institutions africaines de financement du développement (AIAFD).

Le programme du jour prévoit également, la réunion du Bureau des Conseil de gouverneurs, la réunion du Comité mixte des Conseils des gouverneurs, la 18è réunion du Comité consultative des gouverneurs et la distinction du meilleur banquier africain.

Ces travaux sectoriels feront place, mercredi, à la cérémonie d’ouverture officielle de ces assises en présence de plusieurs personnalités de haut rang dont le président de la République de Guinée Equatoriale, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo.

Les années 2018-2019 ont été décisives en matière d’intégration avec la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLEC) lancée en mars 2018, puis ratifiée en avril 2019. Les ministres  africains du commerce se sont donnés rendez-vous le 7 juillet prochain pour travailler à sa mise en œuvre.

La zone de libre-échange continentale (ZLEC), est un projet de zone de libre-échange. Elle regroupera la zone tripartite de libre-échange, qui doit inclure le marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA), la communauté d’Afrique de l’Est (CAE) et la communauté de développement d’Afrique australe (SADC), avec d’autre part la communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), la communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Union du Maghreb arabe et la communauté des États sahélo-sahariens.

 Le projet vise à regrouper au total 55 Etats dans une zone de libre-échange pour 1,3 milliard de consommateurs.

Présidentielle mauritanienne : Hamidou Baba Kane veut doubler l’appui aux agriculteurs

Hamidou Baba Kane, candidat à l’élection présidentielle du 22 juin prochain, a promis en cas de victoire, de doubler l’appui annuel alloué par l’Etat aux agriculteurs et d’accorder à ces derniers des financements colossaux afin d’atteindre l’autosuffisance alimentaire.Hamidou Baba Kane, s’exprimant lundi soir lors d’un meeting à Sélibaby, sur le fleuve Sénégal, a également fait savoir qu’il compte distribuer de façon « juste » les richesses nationales et instaurer « une discrimination positive » en faveur des régions les plus défavorisées.

S’adressant à une foule de sympathisants, M. Kane a également fait part de son ambition de « mettre un terme à l’injustice en réformant l’état-civil et en facilitant l’accès à ses services sans discrimination aucune ».

A en croire M. Kane, il s’agit là de l’une des priorités de son programme électoral, en plus de l’instauration de l’Etat de droit et la mise en place d’institutions fortes qui seront au service du citoyen.

Le chef de file de la coalition « Vivre ensemble » s’est par ailleurs engagé à désenclaver les départements de la région de Sélibaby, considérant qu’il n’est pas normal de laisser les habitants de ces contrées souffrir de l’isolement notamment pendant la saison des pluies.

Candidat malheureux à la présidentielle de 2009, Hamidou Baba Kane a promis de créer des emplois pour des milliers de jeunes dans les différentes branches de l’économie nationale.

Au total, six candidats sont en lice pour la présidentielle du 22 juin à laquelle ne participera pas le président sortant Mohamed Ould Abdel Aziz. En effet, la Constitution ne lui permet pas de se représenter pour un troisième mandat.

Ainsi, à la place du président sortant, c’est Mohamed Ould Cheikh Mohamed Ahmed Ghazouani, ex-ministre de la Défense, qui fera face à cinq opposants : Biram Ould Dah Ould Abeid, Sidi Mohamed ould Boubacar, Mohamed Ould Maouloud, Mohamed Lemine El-Mourteji El-Wavi et Hamidou Baba Kane.

                                                                                                      

Présidentielle mauritanienne : Ould Mouloud met sur le dos de l’Etat la mauvaise gestion de la SNIM

Mohamed Ould Mouloud, candidat à l’élection présidentielle en Mauritanie, s’en est violemment pris à la manière dont la Société nationale industrielle et minière (SNIM) est gérée, accusant le régime d’avoir «détruit» cette entreprise nationale qui exploite les minerais de fer de Zouerate, dans le nord du pays.S’exprimant lors d’un meeting électoral, dimanche soir à Zouerate, il a martelé que le pouvoir a gaspillé les bénéfices de la SNIM dans des projets n’ayant rien à voir avec l’activité de l’entreprise. Selon Mohamed Ould Mouloud, l’Etat a violé les critères de compétence et de professionnalisme qui doivent être de rigueur à la SNIM en les remplaçant par le clientélisme et la marginalisation des talents.

Ainsi, l’entreprise se trouve aujourd’hui dans une « impasse réelle », a estimé le candidat qui s’est dit étonné de l’attitude manifestée par l’Etat face aux grèves des travailleurs de la SNIM. A ce propos, il a soutenu que l’accord conclu avec les grévistes et prévoyant un salaire supplémentaire n’a pas été respecté.

Le candidat a par ailleurs qualifié de « perdante » la cession de la mine de F’derick qui s’est déroulée dans « des conditions opaques », s’engageant à faire mener une enquête à ce sujet, s’il est élu, et à résilier la transaction en cas d’illégalité.

Au final, a-t-il conclu, le bilan du régime actuel se résume par la pauvreté, l’insécurité et le chômage qui a atteint, selon lui, un taux de 31%.

Prévue le 22 juin prochain, l’élection présidentielle mauritanienne mettra en lice ces six candidats : le général Mohamed Ould Cheikh Mohamed Ahmed Ghazouani de l’Union pour la république (UPR, parti au pouvoir) et les opposants Sidi Mohamed Ould Boubacar, Biram Ould Dah Oul Abeid, le journaliste Kane Hamidou Baba, Mohamed Ould Mouloud, chef du parti de l’Union des forces du progrès (UFP, gauche) et Mohamed Lemine El-Mourteji El-Wavi.

44.717 candidats à l’assaut du Bac en Mauritanie

Les examens du baccalauréat ont démarré ce lundi en Mauritanie avec la participation de 44.717 candidats, a appris APA sur place à Nouakchott.Selon une source au sein du ministère mauritanien de l’Education nationale, les examens se déroulent dans 125 centres dont 47 à Nouakchott et 78 à l’intérieur du pays.

Il y a entre autres détails, 22.289 candidates, soit un taux de participation de 49,84% pour les filles, a précisé la même source.

Les épreuves qui se déroulent 4 jours durant concernent les filières des lettres modernes, des lettres originelles, des mathématiques et des sciences naturelles, en plus de la filière technique.

Comme depuis quelques années, l’internet portable est coupé pendant les examens dans le but de limiter l’utilisation du téléphone en classe.

Le baccalauréat est l’un des examens les plus importants dans la vie des élèves en Mauritanie.

CYFY Africa 2019 : La technologie est-elle un mal nécessaire ?

L’édition 2019 du congrès sur la technologie et l’innovation qui s’est achevée dimanche à Tanger au Maroc a mis l’accent particulièrement sur l’impact de la technologie sur la transformation sociale, politique et économique du monde et sur la relation entre les nations et les peuples, avec son lot d’opportunités et de risques liés au mode de consommation des données.À travers divers panels, les participants ont abordé le volet politique, notamment l’influence des réseaux sociaux sur les décisions politiques, le processus électoral de vote et la lutte contre le piratage de données qui influence des fois le résultat final d’un vote considéré in fine comme « démocratique ».

Par ailleurs, CYFY Africa 2019 a examiné les moyens de lutter contre la propagation de la violence sur les réseaux sociaux puis à la manière dont les gouvernements et les organisations internationales interviennent auprès des familles, des dirigeants et des éducateurs pour créer des communautés prévenues face aux dangers de l’utilisation de la technologie.

Pendant les trois jours des travaux placés sous le haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, des experts se sont penchés sur l’avenir du journalisme dans le monde au vu des transformations technologiques remarquables qui ont été observées. D’autres points ont été au centre des débats, notamment l’avenir des femmes dans le monde des affaires, de la finance et de l’économie.

C’est ainsi qu’a été soulevée la problématique de la promotion du mouvement féminin entrepreneurial et l’opportunité offerte par la technologie pour ouvrir à la femme les portes du succès.

Certains panélistes estiment que cette croissance technologique constitue un réel danger, plutôt qu’un atout intéressant pour le monde si elle est régularisée et maîtrisée dans le cadre d’une vision éclairée des leaders et gouvernements internationaux.

CYFY Africa 2019 a été organisé par le Centre indien de recherche (ORF) en partenariat avec le ministère marocain de l’Industrie, du Commerce et de l’Économie numérique, la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima et l’Université internationale de Rabat.

Cette manifestation est l’une des activités les plus importantes de la Fondation ORF Africa. Cette dernière prévoit d’organiser entre 15 et 25 conférences dans les pays africains d’ici fin 2020. Elle participera prochainement à la première conférence sur la cybersécurité à Kigali, en coopération avec le gouvernement rwandais.

Présidentielle mauritanienne : Abeid en défenseur des couches vulnérables

Le candidat à l’élection présidentielle du 22 juin courant en Mauritanie Biram Dah Abeid a déclaré qu’il continuera de défendre avec force tous les citoyens vulnérables dans le pays quelles que soient les couches sociales auxquelles ils appartiennent.

M. Abeid a tenu ces propos au cours d’un meeting populaire tenu la nuit dernière dans la ville d’Aioun, dans l’est mauritanien.

Il a également dénoncé la gabegie qui a « miné » le pays pendant la décennie du régime du président sortant Mohamed Ould Abdel Aziz.

Le candidat a notamment critiqué la « hausse des prix, l’absence de la santé, le taux de chômage élevé et le niveau des salaires très bas », considérant que des proches de Ould Abdel Aziz font main basse sur les ressources de la Mauritanie au détriment du citoyen ordinaire.

Il a par ailleurs souligné que c’est le régime actuel qui consacre la discrimination en procédant, chaque semaine, à la nomination dans de hautes fonctions de « personnes issues d’une seule ethnie ».

Issu de la communauté haratine (descendants d’anciens esclaves), M. Abeid a en outre dit mener une bataille sans merci contre les politiques économiques et de marginalisation ainsi qu’une lutte acharnée contre l’hypocrisie et l’opportunisme politiques.

 

Présidentielle mauritanienne : Ould Boubacar fustige la situation économique détériorée dans le pays

Le candidat à l’élection présidentielle du 22 juin prochain en Mauritanie Sidi Mohamed Ould Boubacar a critiqué la situation économique qui prévaut dans le pays lors d’un discours de campagne la nuit dernière à Aioun (est).Il a déploré le montant exorbitant de la dette mauritanienne qui s’élève, selon lui, à 5 milliards de dollars. ce qui signifie selon lui que « chaque enfant mauritanien est endetté de 450.000 anciennes ouguiya (1.200 dollars) ».

Ould Boubacar a ajouté que la mauvaise situation économique frappe le plus durement les zones de l’est. Il a souligné que la ville d’Aioun par exemple souffre de soif et d’absence de services de santé, avec une hausse vertigineuse des prix des transports portés par ceux des hydrocarbures et les impôts.

Pour lui, cette situation est imputable aux « politiques improvisées » et au « manque de planification » dont le gouvernement porte entièrement la responsabilité.

Le candidat a par ailleurs considéré que son adversaire Mohamed Ould Ghazouani représente une continuité de la voie qui a mené à cette situation déplorable, en allusion à l’actuel président Mohamed Ould Abdel Aziz.

Il a souligné que le public venu à son meeting n’est pas poussé par les pressions de la carotte et du bâton mais plutôt par la conviction de la nécessité du changement.

 

Plaidoyer pour la capacitation digitale des jeunes intellectuels africains

Renforcer la capacité digitale des jeunes intellectuels africains au service de leur continent, telle doit être la posture de l’Europe plutôt que de les attirer pour son propre développement, a plaidé samedi à Tanger le ministre marocain en charge de l’industrie et de l’économie numérique, Hafid El Alami.« Il s’agit d’accompagner cette jeunesse à acquérir plus de compétences au lieu de nous dépouiller de nos ressources humaines », a martelé le ministre à l’ouverture de la 7ème édition du Congrès de la Technologie et de l’Innovation (CYFY Africa 2019).

 Une telle attitude de l’Europe devrait permettre, selon le ministre marocain, « d’accompagner le développement du continent dont il a vraiment besoin » car, il estime que d’ici 20 à 30 ans, si rien n’est fait, l’Afrique se retrouvera sans ingénieurs high tech.

 C’est dans cette logique que Hafid El Alami justifie le partenariat entre le Royaume du Maroc et l’Inde, dans l’organisation du CYFY Africa.

 « Si l’Inde reste un grand modèle mondial avec ses réalisations digitales remarquables, le Maroc constitue une véritable plateforme numérique au service de l’Afrique », a indiqué le ministre qui salue la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI de par ses instructions pour propulser la dynamique digitale du Maroc.

 A titre d’exemple, il cite le e-commerce qui enregistre une croissance annuelle de 50 pourcent tandis que quelque 13 millions de Marocains sont aujourd’hui connectés à internet.

Plus de 300 participants venus d’Afrique, d’Europe, d’Amérique et d’Asie dont plusieurs personnalités politiques, entrepreneurs, influenceurs, journalistes et membres de la société civile se sont retrouvés à Tanger pour des travaux de trois jours (7-9 juin) autour de la technologie et de l’innovation.

 

 

La Nouvelle PSP de Côte d’Ivoire réalise 33,5 milliards FCFA de chiffre d’affaires en 2018

Le chiffre d’affaires de la Nouvelle pharmacie de la santé publique de Côte d’Ivoire ( Nouvelle PSP-CI), une institution qui assure la disponibilité des médicaments et autres intrants de santé à destination du service public sanitaire dans le pays, est passé de 27,9 milliards FCFA en 2017 à 33,5 milliards FCFA en 2018, a appris APA de source officielle sur place dans la capitale économique ivoirienne.L’information a été donnée vendredi à Abidjan par Pr Ange Désiré Yapi, le directeur général de cette institution qui a profité d’un atelier de formation des médias pour résumer l’évolution des indicateurs clés de la nouvelle PSP-CI .

Cet atelier visait notamment à  instruire les journalistes sur notamment le circuit de distribution de la Nouvelle PSP-CI. Poursuivant, M. Yapi a passé en revue quelques  résultats de son organisation sur la période 2014-2017.

A cet effet, relativement aux ressources humaines, il a souligné que l’âge moyen du personnel de la Nouvelle PSP-CI qui était de 35 ans, est passé à 39 ans en 2019. Dans la foulée, il a fait savoir les perspectives de son institution.

Au nombre de celles-ci, Pr Yapi a cité entre autres, la poursuite de la déconcentration des activités de distribution de la Nouvelle PSP-CI, le développement de la mise en place du centre de formation continue et la finalisation de la construction du système intégré de management QSE de la nouvelle PSP-CI.

La Nouvelle PSP Côte d’Ivoire est une association sans but lucratif (ASBL)  créée le 04 octobre 2013. Elle a une mission de service public à finalité sociale consistant à assurer la disponibilité des médicaments essentiels et intrants stratégiques de santé à destination du service public sanitaire sur toute l’étendue du territoire nationale et garantir l’accessibilité des médicaments essentiels et intrants de santé de bonne qualité aux populations en Côte d’Ivoire.

La Nouvelle PSP-CI ambitionne à l’horizon 2020 d’être un pôle d’excellence dans l’espace de l’Union économique et monétaire ouest africaine ( UEMOA) en matière d’achat, de stockage et distribution de médicaments aux structures publiques de santé.

Mauritanie : un candidat à la présidentielle rêve de dissoudre le Parlement

Le président du parti de l’Union des forces du progrès en Mauritanie (UFP, opposition), Mohamed Ould Mouloud, a menacé de dissoudre l’Assemblée nationale s’il est élu président de la République, au soir de l’élection présidentielle du 22 juin prochain.Mohamed Ould Mouloud qui s’exprimait vendredi à Nouakchott, au démarrage de la campagne électorale pour la présidentielle, a justifié son ambition par le fait que l’élection en septembre dernier de l’actuelle Assemblée, unique chambre du Parlement en Mauritanie, ne s’était pas déroulée dans la transparence.

Les députés de cette Assemblée sont en majorité affiliés aux partis de la mouvance présidentielle.

Une fois un nouveau Parlement installé, Mohamed Ould Mouloud  propose qu’il soit, entre autres prérogatives, commis à l’approbation préalable de toutes les nominations à de hauts postes de l’Etat sur proposition du Président de la République.

Cinq autres candidats dont le ministre mauritanien de la Défense, Mohamed Ould Cheikh Mohamed Ahmed Ghazouani, dauphin du président sortant, briguent le fauteuil présidentiel en Mauritanie.

Le Soudan suspendu de l’UA jusqu’à la création d’une autorité civile

L’Union africaine (UA) a annoncé, jeudi 6 juin 2019, suspendre avec effet immédiat le Soudan de l’organisation panafricaine, jusqu’à la création d’une autorité civile de transition dans ce pays confronté à une escalade de la violence, a appris APA de source médiatique.L’Union africaine a « suspendu avec effet immédiat la participation de la République du Soudan à toutes les activités de l’UA jusqu’à l’établissement effectif d’une autorité civile de transition, ceci étant le seul moyen de permettre au Soudan de sortir de la crise actuelle », a annoncé le Conseil de paix et de sécurité de l’UA (PSC) sur son compte Twitter, visité par l’AFP.

Cette décision intervient quatre jours après le début de la répression meurtrière de la contestation par les militaires et les milices alliées au pouvoir, qui a fait au moins 108 morts et plus de 500 blessés, selon le comité de médecins proche des manifestants.

Lundi dernier, l’armée et des milices affiliées aux militaires qui ont pris le pouvoir après la chute d’Omar el-Béchir, le 11 avril dernier, ont mené une « opération de nettoyage » (pour reprendre les termes employés par le ministre soudanais de la Santé) de la place de Khartoum devenue l’épicentre de la contestation.

Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union africaine, avait alors « condamné fermement la violence » et « demandé une enquête immédiate et transparente » pour dégager les responsabilités.

Par ailleurs, a précisé dans Le Monde le Sierra-Léonais Patrick Kapuwa, président en exercice du PSC, « le Conseil imposera automatiquement des mesures punitives sur les individus et les entités qui ont empêché l’établissement d’une autorité civile ».

Le candidat Mohamed Ould Ghazouani promet plus de 500 millions de dollars pour l’insertion sociale

Le candidat à la présidentielle mauritanienne du 22 juin prochain, Mohamed Ould Ghazouani a promis ce lundi la création d’une agence d’insertion sociale dotée d’un fonds de 20 milliards d’ouguiyas MRU (542 millions de dollars US), une fois élu.« Cette nouvelle agence visant à développer, à encadrer et à diversifier les mécanismes d’expression de la solidarité sociale sera rattachée à la Présidence de la République », a précisé le candidat de la majorité.

L’ex ministre de la Défense a également souligné que la nouvelle structure exécutera 4 programmes intégrés visant à consolider les moyens de production, le pouvoir d’achat des pauvres et leur accès à l’enseignement, à la santé, à l’eau potable, à l’habitat décent et à l’énergie.

Par ailleurs, Mohamed Ould Ghazouani a fait savoir que cette agence s’appuiera sur le registre social qui couvre toutes les familles pauvres et fragiles, comme unique référence pour cibler les bénéficiaires.

Pour le candidat à l’élection présidentielle, la création d’une telle agence s’inscrit dans le cadre d’une politique sérieuse d’absorption des disparités résultant de la discrimination sociale afin d’éradiquer les inégalités de classe à travers les politiques d’enseignement, de santé et d’emploi.

L’ASC Snim remporte la coupe du président de la Mauritanie

L’ASC Société nationale industrielle et minière (Snim) a remporté la coupe du président de la République de Mauritanie en battant Kédia par 1 à 0, à l’issue de la finale disputée samedi soir à Nouakchott.L’unique but de la rencontre a été marqué par Baboye Bocoum à la 17ème minute de jeu.

La coupe  a été remise par le Premier ministre mauritanien, Mohamed Salem Ould Béchir, au capitaine de l’ASC Snim qui n’avait plus gagné le trophée depuis 1992.

L’équipe finaliste a reçu, pour sa part, des prix et des médailles.

La marque française Celio va habiller les Mourabitounes

La marque française de prêt-à-porter masculin Celio va habiller l’équipe de football mauritanienne (Mourabitounes) pour la Coupe d’Afrique des Nations 2019 prévue du 21 juin au 19 juillet prochain en Égypte, a appris APA de sources officielles.Un partenariat dans ce sens a été signé la nuit dernière à Nouakchott par Ahmed Yahya, président de la Fédération Mauritanienne de Football (FFRIM), et Chakib Mekadmini, responsable de la franchise de Celio qui ouvrira bientôt ses portes dans ce pays.

En vertu de ce partenariat, la marque française a offert des costumes fabriqués sur mesure aux joueurs et à l’ensemble du staff des Mourabitounes durant leurs sorties officielles pour la période de la CAN 2019.   

L’entraineur Corentin Martins et son groupe apparaîtront, eux aussi, en costume gris foncé, chemise blanche et une cravate noire assortie au costume, avec des souliers noirs.

« La franchise de la marque Celio a choisi la sélection nationale pour ses débuts en Mauritanie et  nous nous en félicitons », a dit le président de la FFRIM dans un mot lors de la signature du partenariat.

En contrepartie, la marque française « utilisera l’image des joueurs et la visibilité offerte par nos supports de communication », a-t-il ajouté.

De son côté, M. Mekadmini a déclaré qu’il s’agit là d’un geste de la part de son entreprise pour la sélection mauritanienne et pour encourager toute la jeunesse de ce pays.

 

 

 

Mauritanie: Les Etats Unis vont superviser la Présidentielle

Les États-Unis d’Amérique vont superviser la campagne électorale et le scrutin présidentiel du 22 juin prochain en Mauritanie, a annoncé leur ambassade dans un communiqué mercredi à Nouakchott.« Cette élection constitue une étape importante dans le développement démocratique de la Mauritanie », a souligné l’ambassade, rappelant que Washington s’est engagé à collaborer avec le prochain président et son gouvernement afin de continuer à renforcer « le partenariat bilatéral solide qui unit les deux pays ».

Toutefois, la représentation diplomatique américaine précise qu’elle ne supporte aucun candidat ou parti politique lors de ce scrutin.

« Nous soutenons le processus démocratique et les valeurs qui sont chères au peuple mauritanien et américain », a-t-elle expliqué, félicitant « l’engagement pris par le gouvernement mauritanien d’organiser des élections libres, équitables, participatives et crédibles qui reflètent la volonté du peuple mauritanien ».

Le communiqué a ajouté que l’ambassadeur américain rencontrera chacun des 6 candidats en lice, suivant l’ordre de dépôt des dossiers de candidature au Conseil constitutionnel.

Ces rencontres ont pour but de discuter sur les relations bilatérales et de s’informer davantage sur les priorités des différents candidats, en cas d’élection.

Mauritanie : arrestation de migrants clandestins à Nouadhibou (nord)

Neuf migrants clandestins issus de pays d’Afrique subsaharienne ont été interpellés par les garde-côtes mauritaniens dans la nuit de lundi au mardi au large de Nouadhibou, a-t-on appris de sources sécuritaires dans cette ville.Les migrants qui comprennent également des femmes ont été appréhendés alors qu’ils s’apprêtaient à se rendre aux Iles Canaries espagnoles à bord d’une embarcation, a précisé cette source.

Leur matériel, notamment la pirogue et ses accessoires (moteur, carburant etc..), a été également saisi.

Les personnes arrêtées ont subi des examens médicaux en perspective de leur refoulement vers leurs pays d’origine.

Ces derniers n’ont pas été spécifiés.

Mauritanie : l’opposition accuse le pouvoir de détourner le processus électoral

L’Alliance électorale de l’opposition démocratique en Mauritanie (AEOD) qui regroupe quatre des six candidats à l’élection présidentielle du 22 juin prochain, a accusé le régime en place de « continuer de détourner systématiquement le processus électoral ».Le régime, souligne l’AEOD dans un communiqué publié mardi à Soir à Nouakchott, « continue à orienter ce processus en vue de réaliser son agenda de reproduction de son système ».

Enumérant un certain nombre de mesures aptes à entacher la neutralité et l’impartialité du pouvoir,  l’AEOD pointe du doigt « les nominations à des postes d’État à des fins électorales» ainsi que les « marchés publics, les différentes licences et les services publics » accordés en fonction de l’appartenance politique et non du mérite.

En outre, l’AEOD rappelle que ses anciennes doléances « restées totalement ou partiellement insatisfaites » comme la restructuration de la commission électorale, la révision et la vérification de la liste électorale pendant une période suffisante d’au moins deux mois.

Les doléances déjà formulées portent aussi sur l’invitation des observateurs internationaux pour superviser les élections et l’ouverture des médias publics à toutes les parties.

L’opposition, conclut le communiqué, tient « le régime pleinement responsable des conséquences de l’organisation d’élections non consensuelles et sans fournir les conditions minimales de liberté, de transparence, d’intégrité et de tout ce qui peut en découler et ses conséquences ».

Présidentielle en Mauritanie : la CENI fixe le nombre d’électeurs à 1.544.132

La Commission électorale nationale indépendante de Mauritanie (CENI) a annoncé ce dimanche que le nombre d’électeurs appelés à participer à la présidentielle prévue en juin prochain est estimé à 1.544.132 votants.La CENI a fourni ce chiffre dans un communiqué rendu public dimanche à Nouakchott quelques jours après la fin d’un recensement administratif à vocation électorale complémentaire qu’elle avait organisé.

Au terme de ce recensement qui a eu lieu du 24 avril dernier au 14 mai courant, 329.560 électeurs se sont inscrits, soit pour la première fois soit pour modifier leur lieu de vote.

Six candidats participent à la présidentielle qui sera observée par des observateurs étrangers dont l’Union européenne.

L’actuel président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz, ne brigue de mandat car empêché par la Constitution mais soutient ouvertement la candidature de l’ex ministre de la Défense Mohamed Ould Ghazouani.

 

Mauritanie : augmentation des ressources budgétaires de 200 % en dix ans (ministre)

Le ministre de l’Economie et des Finances, Moctar Ould Diay, a indiqué que les ressources budgétaires de la Mauritanie ont connu une croissance d’environ 200 % au cours de la dernière décennie.En 2008, les ressources budgétaires étaient chiffrées à 198 milliards d’ouguiya MRO, soit 3141 milliards F CFA contre 567 milliards d’ouguiya MRO, soit 8995 milliards F CFA en 2018, a précisé Moctar Ould Diay lors d’un point de presse tenu jeudi soir à Nouakchott.

Poursuivant, l’argentier de la Mauritanie a souligné qu’entre 2008 et 2018, les recettes fiscales sont passées de 106 milliards d’ouguiya MRO (1681 milliards F CFA)  à 362 milliards d’ouguiya MRO (5743 milliards F CFA).

Le secteur minier a rapporté 68,7 milliards d’ouguiya MRO (1089 milliards F CFA) en 2018 contre 18,5 milliards (293 milliards F CFA) en 2009. La pêche a donné 41 milliards d’ouguiya MRO (650 milliards F CFA) en 2009 contre 72 milliards (1142 milliards F CFA) en 2018.

Mauritanie : SOS Esclaves dénonce la répression d’une manifestation des dockers

L’ONG antiesclavagiste SOS Esclaves a dénoncé, dans un communiqué reçu mercredi à APA, la répression d’une manifestation des dockers du port de Nouakchott (Mauritanie).

Les dockers ont organisé hier mardi une manifestation dans l’une des principales rues où sont installés des commerçants grossistes et ont tenté d’empêcher le déchargement des camions sortant du port. 

Les forces de l’ordre sont alors intervenues pour les disperser. Craignant des débordements, les commerçants ont ensuite fermé leurs boutiques.

Les dockers du port de Nouakchott exigent le respect des engagements pris par le gouvernement.  Ceux-ci portent notamment sur l’assurance-maladie et l’obtention de droits de retraite. 

Le mouvement d’humeur des dockers a poussé les autorités à imposer un « état d’alerte » dans l’enceinte du port, selon l’ONG SOS Esclaves.

Pour SOS Esclaves, c’est une situation « dégradante et grave », non sans regretter les « pratiques rétrogrades » auxquelles font face les dockers. En outre, l’ONG antiesclavagiste a exprimé sa détermination à se battre contre ce qu’elle considère comme une « violation flagrante » des droits de ces travailleurs.

Mauritanie : quatre orpailleurs disparus dans l’effondrement d’une mine

Les recherches sont toujours en cours ce lundi à Zouérate pour retrouver quatre orpailleurs portés disparus après l’effondrement, hier dimanche, d’une mine de cette ville du nord de la Mauritanie, située à plus de 700 km de Nouakchott.Les orpailleurs se trouvaient à l’intérieur de la mine lorsqu’elle s’est effondrée, selon plusieurs sources concordantes qui donnent peu de chances de survie aux disparus.

Cet incident intervient 3 jours après l’effondrement, dans la même zone, d’une autre mine sur 6 orpailleurs. Trois d’ente eux ont péri et les 3 autres ont pu être secourus saints et saufs.

Du nom de Gleib N’dor, cette zone d’orpaillage se trouve à l’intérieur d’une région militaire mauritanienne fermée à la circulation.

Mais le site lui-même a été spécialement ouvert devant les orpailleurs après la saturation d’une autre zone d’exploration artisanale au nord-ouest de Nouakchott.

Les accidents dus aux effondrements des puits d’exploration sont fréquents dans ces sites et sont généralement mortels.

Par ailleurs, beaucoup d’orpailleurs sont morts dans les accidents des camions transportant les roches aurifères de la zone d’orpaillage à Zouerate où sont installées les machines de concassage.

Vers la réécriture de l’histoire de la Mauritanie (ministre)

Les mesures nécessaires ont toutes été prises pour mener à bien le projet de réécriture de l’histoire de la Mauritanie, a annoncé le ministre mauritanien de la Culture, de l’Artisanat et des Relations avec le parlement.Sidi Mohamed Ould Maham qui s’exprimant dimanche soir à Nouakchott lors du lancement de la saison des espaces culturels, a indiqué qu’il compte, pour la réussite de ce projet d’envergure, sur les écrivains, les chercheurs et les spécialistes.

L’idée de la réécriture de l’histoire de la Mauritanie a été agitée il y a quelques années. En effet, le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz estimait que ce projet devait se matérialiser par « une encyclopédie exhaustive, détaillée et simplifiée » pour les élèves, les étudiants, les enseignants et les chercheurs.

Pour donner corps à ce projet, le ministre de la Culture a annoncé en mars dernier avoir fait appel à un Comité de spécialistes (historiens, pédagogues et géographes) afin de relater la richesse et la diversité de l’histoire et du patrimoine de la Mauritanie.

L’encyclopédie retraçant l’histoire de la Mauritanie devrait comporter trois parties. La première va traiter de la préhistoire avec un accent particulier sur les moyens d’éclairage et l’environnement.

La deuxième partie portera sur l’histoire ancienne et médiévale avec notamment un focus sur les royaumes qui se sont succédé dans cette région.

Enfin, dans la troisième partie, il sera question de l’histoire contemporaine ainsi que de ses courants artistiques et littéraires.

Sidi Mohamed Ould Maham a souhaité que l’opération bénéficie du « maximum de rigueur en s’assurant de l’authenticité des sources mais aussi des photos, des schémas et des cartes qui serviront d’illustrations ».

Présidentielle mauritanienne : annulation du vote des militaires avant celui des civils

La mesure consistant à faire voter les forces armées et de sécurité mauritaniennes 24h avant les civils a été annulée, a déclaré le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation mauritanien.Selon Ahmedou Ould Abdella qui s’exprimait lors d’un point de presse donné jeudi soir à Nouakchott,  cette mesure a fait l’objet d’un projet de loi organique adopté en Conseil des ministres.

Selon le ministre, il s’agit d’un retour à la normale car le vote des forces armées et de sécurité un jour avant le scrutin était tout simplement le fruit d’un accord des acteurs politiques consécutif au dialogue de 2012.

L’opposition, a-t-il dit, a adressé récemment au pouvoir plusieurs demandes destinées à faire voter les militaires le jour du scrutin général.

Ces demandes ont été approuvées par les acteurs politiques impliqués dans le dialogue de 2012 après concertations et eu égard aux avantages facilitant le vote des électeurs en une même journée, a indiqué le ministre de l’Intérieur.

Ce nouveau changement dans le timing du vote des forces armées et de sécurité intervient à un peu plus d’un mois de l’élection présidentielle mauritanienne, prévue en juin prochain.

Six candidats participent à cette élection qui se tiendra sans le président sortant

Vers des élections représentatives des travailleurs en Mauritanie (ministre)

Un conseil national du dialogue social a été créé en Mauritanie pour s’acquitter de certaines missions dont la supervision des élections représentatives syndicales, a annoncé, mercredi à Nouakchott, le ministre mauritanien de la Fonction publique, du Travail, de l’Emploi et de la
Modernisation de l’administration.Seyidna Ali Ould Mohamed Khouna qui s’adressait aux travailleurs lors de la fête du 1er mai,  ce conseil veillera également sur la discussion et la proposition d’un salaire minimum, d’un taux de contribution au Fonds de solidarité sociale et d’un plafond pour le prélèvement pour ce Fonds.

Le conseil s’occupera aussi de la supervision du plan national de lutte contre le travail des enfants et le travail forcé, a ajouté le ministre mauritanien rappelant que la réforme de la main d’œuvre portuaire a été parachevée, avec pour effet le recrutement de milliers de dockers de manière permanente avec des salaires décents et une couverture en matière de sécurité sociale et d’assurance maladie.

Selon le ministre, pour renforcer l’arsenal juridique et règlementaire régissant le secteur public, les statuts des contractuels de l’Etat ont été approuvés récemment, contribuant à régler le problème d’un grand nombre de travailleurs du secteur public.

Ces derniers ont travaillé, des années durant, dans des conditions indécentes, a reconnu Ould Mohamed Khouna, faisant état de la possibilité de faire appel à des compétences nationales éprouvées pour relever les performances de l’administration publique.

En attendant, le gouvernement a, selon le ministre, décidé cette année d’accorder des indemnités substantielles au profit de tous les responsables des services de l’Etat.

Selon lui, les services publics planchent, par ailleurs, actuellement sur le recrutement de près de 3.000 travailleurs dans le secteur public en contribution à la lutte contre le chômage d’une part et au renforcement des capacités de l’administration publique d’autre part.