Epidémie de Dengue: 130 cas confirmés dans le District d’Abidjan dont 2 décès au 31 mai (INHP)

L’Institut National d’Hygiène Publique (INHP) a lancé samedi aux sous-quartiers Angré-Caféiers 1 et 2 de la commune de Cocody une opération de démoustication de la Dengue dont l’épidémie a causé, au 31 mai 2019, deux décès parmi 130 cas confirmés dans le District d’Abidjan dont 76 à Cocody, a révélé Pr Joseph Bénié Bi Vroh, le Directeur général de l’Institut.C’est le domicile de Joseph Andjou, le président du syndic d’Angré-Caféier 2 dans la commune de Cocody qui a servi de rampe de lancement de l’opération, par la destruction de bananiers de son verger en plus de la pulvérisation des coins et recoins de sa résidence avant que les techniciens de l’INHP ne prennent d’assaut tout le quartier pour les mêmes exercices : destruction des gîtes larvaires que sont les retenues d’eaux dans les  cours, les pneus usés, les pots de fleurs, les plantes, les arbres…

 Cette opération, selon Pr Joseph Bénié Bi Vroh va s’étendre à tout le District d’Abidjan où une épidémie de Dengue sévit depuis quelques temps.

« A la date du 31 mai 2019, nous avons enregistré 130 cas de Dengue confirmés dont 76 dans la seule commune de Cocody, soit 58% des cas confirmés sur l’ensemble du District.  A ce jour, également, il y a eu deux décès liés à cette maladie », a précisé Pr Bénié.

 Par ailleurs, il  a expliqué que les bananiers constituent un véritable gîte larvaire rappelant qu’une loi coloniale de 1933 interdisait formellement  les plantations de bananiers en agglomération parce que « ça entretient les moustiques ». 

« Les bananiers sont des zones privilégiées de prolifération des moustiques et surtout du moustique Aedes qui est le vecteur de la maladie de la Dengue », a ajouté le DG de l’INHP. 

Pour le Directeur général de la Santé, Pr Samba Mamadou qui supervisait l’opération, le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, a fait de la démoustication une stratégie pour lutter contre la Dengue.

« Nous sommes venus dans la commune de Cocody pour lancer la campagne de démoustication car toutes nos études montrent que  Cocody est le principal foyer de la Dengue. Il faut détruire ces gites larvaires pour ne pas qu’ils produisent de nouveaux moustiques qui vont devenir adultes pour transmettre la dengue », a indiqué Pr Samba, rassurant que « toutes les zones infectées par la Dengue seront attaquées ».

Validation du plan intégré de santé de la reproduction du Gabon

Le Gabon a adopté son nouveau Plan intégré de santé de la reproduction, santé maternelle, néonatale, infantile, de l’adolescent et nutrition (SRMNIA_N) pour la période 2019 – 2023 au cours d’un atelier tenu vendredi à Libreville, en présence de toutes les parties prenantes.Ce plan a pour but de contribuer à l’atteinte du bien-être et de la bonne santé de la population par l’accélération de la réduction de la mortalité maternelle, néonatale, infanto-juvénile et des adolescents.

Les problèmes prioritaires relevés lors de la revue, qui ont permis de développer le nouveau plan intégré SRMNIA_N, suivi de sa budgétisation, ont été présentés au ministre gabonais délégué à la Santé, au Coordonnateur du Système des Nations Unies (PNUD), aux représentants de l’OMS, l’UNFPA, et l’UNICEF, aux représentants des ministères sectoriels et des Sociétés Savantes ainsi qu’aux directeurs des programmes nationaux et invités à cet atelier de validation.

 

Nouvelle épidémie de poliomyélite au Nord du Cameroun (officiel)

Une nouvelle épidémie de poliomyélite sévit dans une localité de l’extrême –nord du Cameroun, alerte dans un communiqué publié vendredi le ministère de la Santé publique qui annonce toutefois le déclenchement d’une campagne de vaccination à l’échelle du pays pour contenir l’épidémie.Il est à noter, souligne le communiqué, « ( …) une nouvelle épidémie de poliomyélite suite à la confirmation d’un cas de poliovirus de type 2 détecté dans des prélèvements effectués dans l’environnement à Mada », une localité située dans la région de l’Extrême-Nord du pays.

Annonçant l’organisation d’une campagne de vaccination de riposte, ce département évoque une «urgence de santé publique» en vue de stopper, dans les 90 jours, la transmission du virus au sein de la population sur toute l‘étendue du territoire national.

La région sahélienne de détection de la souche de poliovirus, par où sont généralement venues les alertes, est une zone où sont également enregistrés de forts mouvements migratoires transfrontaliers, avec des populations souvent rétives à la vaccination de leurs enfants.

En 2015, le Cameroun a été déclaré exempt de poliomyélite, et a débuté, depuis février dernier, la planification de la transition des ressources du programme y dédié vers d’autres programmes de santé nationaux, pour un budget prévisionnel 2017-2021 de plus de 37,451 milliards FCFA.

Deux foyers de poliomyélite détectés en Centrafrique (ministre)

Dans une brève déclaration, mardi soir à la Radio nationale, le ministre de la Santé, Dr Pierre Somsé a annoncé l’existence de deux foyers de la poliomyélite en Centrafrique, plus précisément dans les districts sanitaires de Bambari au centre et de Bimbo au sud.Selon le ministre de la Santé, des enfants ont présenté la paralysie à flasque sévère dans ces régions et l’examen de leur selle par les laboratoires en RCA ont indiqué l’existence du virus de la poliomyélite. Plusieurs enfants dans ces régions présentent donc des signes de paralysie de leurs membres inférieurs.

Le ministre a lancé un appel aux parents pour apporter le plus rapidement possible leurs enfants dans les centres de santé afin de se faire vacciner contre ce virus, en attendant que d’autres laboratoires puissent confirmer de manière définitive l’existence de l’épidémie de la polio dans le pays.

En Centrafrique, le vaccin contre la poliomyélite est gratuit et selon les spécialistes, si un seul cas de poliomyélite est identifié dans une région, le ministère de la santé déclare l’existence de l’épidémie.

Avec la présence du virus de la poliomyélite dans le pays, la RCA compte cette année trois épidémies, à savoir l’hépatite E à Bocaranga au nord ouest et la fièvre jaune dans la région de Sibut au centre.

Congo Terminal appuie la lutte contre le chikungunya à Pointe-Noire

Le Directeur général de Congo Terminal, Laurent Palayer a remis, mardi à Pointe-Noire (sud), un don de produits pharmaceutiques d’une valeur de deux millions de francs cfa dans le cadre de la lutte contre la fièvre chikungunya qui sévit dans ce département depuis février 2019.« Ce don est composé, entre autres, de 550 paires de gants stérilisés pour le corps médical, 200 boîtes de Becozyme ampoule injectable ,180 boîtes d’ibuprofène de 400mg et 100 boîtes d’Efferalgan. Le coût est estimé à près de deux millions de f cfa. Ce don est notre modeste contribution pour soulager tant soi peu les 553 patients atteints par la fièvre chikungunya », a expliqué  le Directeur général de Congo Terminal lors de la cérémonie de remise du don au Préfet du département de Pointe-Noire.

« Nous comptons pérenniser cet élan dans les mois à venir pour éradiquer cette épidémie dans ce département », a poursuivi Laurent Palayer.

Selon Alexandre Honoré Paka, Préfet de Pointe-Noire, « la contribution de Congo Terminal est un bel exemple de société citoyenne ». « C’est la preuve que le partenariat public-privé mis en œuvre grâce à la volonté du président de la République, Denis Sassou-Nguesso, est une vision constructive, citoyenne et garante de la marche vers le développement ».

Lancement des travaux du CHR d’Aboisso d’un coût de 29 milliards FCFA

Le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, a lancé lundi les travaux d’un Centre hospitalier régional (CHR) à Aboisso (Sud-Est) ivoirien d’un coût total d’environ 29 milliards de FCFA, a constaté APA sur place.Selon le ministre ivoirien de la santé et de l’hygiène publique, Dr  Eugène Aka Aouélé, ce nouvel outil rentre dans « le cadre du programme hospitalier et de la réhabilitation du système de santé dans la perspective  de la Couverture maladie universelle (CMU), l’une des priorités du Programme social du gouvernement».

Le ministre a rappelé à cette occasion que le gouvernement  à travers ces chantiers ambitionne «positionner la Côte d’Ivoire comme le hub sanitaire de la région Afrique» de l’Ouest.

« D’un coût de plus de 29 milliards de FCFA, le CHR sera bâti sur un espace de 10 hectares pour une capacité d’accueil de 150 places », a précisé Dr  Eugène Aka Aouélé.

Adil Mesfioui, le Président directeur général du Groupe marocain, Agentis International, en charge des travaux de cet hôpital, a pour sa part salué l’excellence des relations entre son pays et la Côte d’Ivoire, promettant l’achèvement de l’hôpital dans « 16 mois ».

« Nous veillerons au respect des délais »,  a prévenu le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly en lançant lesdits travaux.

Ce sont 376 établissements sanitaires notamment 4 Centres hospitalier universitaires (CHU), 17 Centres hospitaliers régionaux (CHU), 45 hôpitaux généraux et 320 établissements sanitaires de premiers contacts (ESPC) en vue de l’opérationnalisation de la CMU qui seront construits dans le cadre de ce programme qui coûtera à l’Etat ivoirien, selon Amadou Gon Coulibaly 800 milliards FCFA.

L’Egypte lance une initiative pour éradiquer le virus de l’hépatite C pour 1 million d’Africains

Le Président égyptien, Abdel Fattah Al Sisi a lancé une initiative visant pour l’éradication de l’hépatite C pour un million d’Africains, ainsi que le lancement d’une nouvelle phase de la campagne « 100 millions de personnes en santé » pour fournir des soins de santé aux ressortissants étrangers résidant en Égypte.Par Mohamed Fayed

Cette initiative émane de la conviction de l’Égypte que la santé et la vitalité du peuple africain sont la clé du progrès et de la prospérité, et de l’importance des programmes de développement inscrits dans l’Agenda 2063 de l’Union africaine pour « une Afrique prospère, basée sur une croissance inclusive et un développement durable ».

A cet égard, le gouvernement égyptien compte  fournir une assistance technique au personnel médical de divers pays africains dans les domaines de dépistage et du diagnostic des citoyens.

Aussi et dans le cadre des efforts tendant à partager les expériences et les bonnes pratiques, l’Agence égyptienne de partenariat pour le développement contribue au transfert et au partage de diverses expériences égyptiennes avec des cadres africains dans nombre de domaines tels que la santé, l’agriculture, l’irrigation, les énergies renouvelables, et ce à travers le renforcement des capacités et l’envoi d’experts.

Depuis sa création en 2014, l’Agence a organisé près de 305 sessions de formation ayant profité à plus de 10 000 stagiaires, et envoyé 70 experts égyptiens dans divers domaines.

L’Agence cherche à créer un cadre de partenariat avec les institutions de développement régionales et internationales compétentes afin de contribuer à la réalisation des objectifs du développement de l’Afrique.

Une nouvelle offre technologique de prédiction du risque de cancer du sein présentée à Abidjan

Le docteur Mahasti Saghatchian, spécialiste en oncologie médicale à l’Hôpital Américain de Paris, a présenté jeudi à Abidjan, un algorithme d’intelligence artificielle de prédiction du risque de cancer du sein, une nouvelle offre technologique de dépistage très précoce de la maladie.Dr Saghatchian, a au cours d’une rencontre avec des oncologues, exposé sur un logiciel intelligent de mammographie (examen radiographique du sein). Elle a invité les spécialistes ivoiriens à utiliser cet algorithme d’intelligence artificielle pour assurer une prise en charge efficace du cancer du sein.

Cet algorithme d’intelligence artificielle permet de compiler tous les facteurs de risques du cancer de sein chez la femme, en plus des fonctions génétiques et de radiologie, puis de faire la combinaison des données pour déceler les potentiels risques. 

L’idée, dira-t-elle, c’est d’utiliser les outils d’intelligence artificielle d’imagerie de dernière génération et de biologie génétique pour pouvoir prédire si une femme à des risques d’avoir un cancer du sein dans les prochaines années.

Selon l’oncologue ou la cancérologue Saghatchian, il y a un risque génétique différent chez les femmes de pouvoir développer un cancer du sein. En outre, la vie hormonale constitue un facteur fondamental, chez les femmes qui ont eu notamment les règles très tôt ou des enfants tôt.

Tout ce qui est hormonal peut nous perturber, a-t-elle fait observer, avant de relever un facteur tout à fait indépendant qui est la densité du sein qui n’a rien à avoir avec la taille des seins ou si les seins sont plus ou moins durs, mais le pourcentage de graisses ou de tissus au niveau du sein.

L’algorithme d’intelligence artificielle mesure les facteurs de risques du cancer de sein, permet une identification et une prévention ciblée mais aussi et surtout, un dépistage encore plus précoce du cancer, un véritable fléau chez les femmes.

Pour l’oncologue Abdoul Hassan Sangaré de la Polyclinique Internationale Sainte Anne-Marie (PISAM) d’Abidjan, structure en partenariat avec l’Hôpital Américain de Paris, ce logiciel est « intéressant », car il permet de prévenir les risques de survenue de cette maladie.

Le nombre de femmes atteintes de cancer du sein augmente depuis quelques années. L’on peut réduire les facteurs de risques, selon la spécialiste, avec  une bonne alimentation et la pratique du sport au moins pendant 30 minutes par jour pour permettre de réguler les hormones et les facteurs de risques.

Le sport, soulignera-t-elle, permet de « diminuer tous les facteurs qui vont faire que la cellule va devenir cancéreuse ». Celui-ci permet d’ailleurs de « diminuer de 40% le cancer du sein », ce qui devait pouvoir guérir « 90% des femmes ».

Le cancer du sein est la première cause de cancer chez les femmes. C’est pourquoi il faut le détecter très tôt pour éviter que la tumeur ne s’enfle davantage, conseille la spécialiste.

En Côte d’Ivoire, 1223 femmes meurent du cancer du sein chaque année sur les 2248 cas diagnostiqués. Dans ce pays, 60 à 70% des cancers sont découverts à des stades tardifs.

La PISAM, l’une des meilleures polycliniques en Côte d’Ivoire avec un plateau technique de pointe, s’est engagée à relever les défis technologiques en matière de soins hospitaliers. De façon récurrente, elle fait intervenir des spécialistes de renom dans la recherche de solutions technologiques.  

Avec cette offre, la PISAM et l’Hôpital Américain de Paris contribuent à l’amélioration de l’offre de soins au plan national.

Une convention de partenariat entre les deux structures hospitalières a été signée le 11 octobre 2016. Elle prévoit un échange de compétences dans toutes les spécialités, la prise en charge personnalisée et rapide lors de transferts de patients ainsi que la continuité du service médical.

Le Kenya hôte du Sommet sur la vulgarisation des soins de santé en Afrique

La capitale Kenyane, Nairobi, va abriter les 26 et 27 juin prochain la deuxième édition du sommet de vulgarisation des soins de santé en Afrique consacrée aux tendances qui vont façonner et révolutionner le secteur des soins de santé en Afrique, a appris APA, mercredi, auprès des organisateurs.Cette rencontre qui réunira des officiels des ministères de la Santé du continent africain traitera entre autres du développement durable des hôpitaux, du cadre réglementaire, des partenariats, des cas d’études locaux et internationaux et du développement technologique.

La première édition du sommet qui s’est tenu l’année dernière à Nairobi a permis aux participants de se familiariser avec les idées et les meilleures pratiques permettant de soutenir l’élaboration de projets de modernisation, d’agrandissement et de construction d’hôpitaux sur tout le continent.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les dépenses intérieures de santé des pays africains devraient passer de 65 à 115 milliards de dollars au cours des dix prochaines années.

Les agents de santé burkinabè en grève de cinq jours

Les agents de santé du Burkina Faso, à l’appel du Syndicat autonome des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA) ont entamé, mardi, une grève de 96 heures sur toute l’étendue du territoire, a constaté APA.A l’instar de ceux d’autres localités du pays, les hôpitaux et autres centres publics de santé de Ouagadougou fonctionnent au ralenti à cause de la grève.

Seul le service minimum est observé dans ces centres sanitaires. A Ouagadougou, le piquet de grève est observé à la bourse du travail, où la plupart des grévistes se sont retrouvés ce mardi matin.

Se prononçant sur le mouvement d’humeur, le secrétaire général du SYNTHSA, Pissyamba Ouédraogo, a expliqué que cette grève qui se déroule du 21 au 25 mai 2019 sera suivie par le boycott des gardes des permanences du 25 mai au 3 juin prochain.

 Selon lui, il s’agit pour le syndicat de se faire entendre. «Il n’y a pas eu en réalité de dialogue organisé pour le traitement de nos revendications dans le fond», a-t-il déploré.

Le responsable syndical a indiqué que plusieurs rencontres ont eu lieu avec les premiers responsables de la santé et des sujets divers ont été discutés, mais tout sauf sur la plateforme revendicative du SYNTHA.

Selon M. Ouédraogo, le syndicat attend des autorités la mise en œuvre du protocole d’accord comme prévu.

Une spécialiste présente à Abidjan «la dernière technologie dans la prédiction du risque de cancer du sein»

Le docteur Mahasti Saghatchian, spécialiste en oncologie médicale à l’Hôpital Américain de Paris, présente à Abidjan les 23 et 24 mai 2019 «la dernière technologie dans la prédiction du risque de cancer du sein et ses traitements».Cette nouvelle technologie, mise au point par la Polyclinique Internationale Sainte Anne-Marie (PISAM) d’Abidjan en partenariat avec l’Hôpital Américain de Paris, vise à renforcer la prévention et le dépistage précoce du risque de cancer du sein chez la femme, rapporte une note transmise mardi à APA.

Le docteur Mahasti Saghatchian « effectue le déplacement d’Abidjan les 23 et 24 mai» dans le cadre de cette innovation technologique. Elle présentera au cours d’une conférence publique, dans la soirée de jeudi, «la dernière technologie dans la prédiction du risque de cancer du sein et ses traitements ».

Elle partagera en outre sa riche expérience aux référents, au cours d’une session de formation avec des cas pratiques à la PISAM, avant une série de consultations de patientes et de dépistage dans la journée du 24 mai, indique son agenda.

 La PISAM, l’une des meilleures polycliniques en Côte d’Ivoire avec un plateau technique de pointe, s’est engagée à relever les défis technologiques en matière de soins hospitaliers. De façon récurrente, elle fait intervenir des spécialistes de renom dans la recherche de solutions technologiques.   

Dans cette dynamique, elle a mis au point cette technologie qui permet grâce à « un algorithme d’intelligence artificielle non seulement une identification des risques et une prévention ciblée mais aussi et surtout, un dépistage encore plus précoce ». 

Avec cette offre, la PISAM et l’Hôpital Américain de Paris contribuent à l’amélioration de l’offre de soins au plan national. Sont concernées pour les consultations les femmes à partir de 35 ans, sans antécédents personnels de risque de cancer du sein.

Une convention de partenariat entre les deux structures hospitalières a été signée le 11 octobre 2016. Elle prévoit un échange de compétences dans toutes les spécialités, la prise en charge personnalisée et rapide lors de transferts de patients ainsi que la continuité du service médical.

Côte d’Ivoire/CMU: signature de deux conventions entre la profession pharmaceutique et la Nouvelle pharmacie de santé publique

La Nouvelle pharmacie de la santé publique de Côte d’Ivoire (NPSP) et la profession pharmaceutique ont signé lundi à Abidjan deux conventions dans le cadre de la Couverture maladie universelle (CMU) en vue de la disponibilité géographique et l’accessibilité financière des médicaments dans les établissements publics, parapublics et dans les officines privées de pharmacie.Ces conventions qui interviennent dans le cadre de la mise en œuvre de la Couverture maladie universelle constituent une étape devant aboutir à la généralisation de l’assurance maladie, en rendant disponibles les produits pharmaceutiques remboursables par la CMU dans les pharmacies privées.

La cérémonie de signature, s’est tenue sous l’égide du Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, qui s’est félicité de cette « avancée majeure pour faciliter l’accès aux médicaments aux populations, particulièrement les plus démunies » grâce à ce partenariat innovant entre les acteurs du secteur pharmaceutique.  

Par ailleurs, il a rappelé que le prélèvement pour les cotisations démarre le 1er juillet prochain, quand le 1er octobre 2019, les ivoiriens qui seront assujettis à cette assurance pourront bénéficier des prestations de ladite assurance.   

Les documents paraphés sont notamment la Convention d’approvisionnement en produits de santé dans le cadre de la CMU et le Mémorandum d’entente sur le schéma opérationnel d’approvisionnement et de distribution des médicaments dans le cadre de cette CMU.

La convention d’approvisionnement en produits de santé, elle, définit les conditions et les modalités de partenariat entre la NPSP Côte d’Ivoire et la Chambre syndicale de la répartition pharmaceutique dans le cadre de la prise en charge globale médicale des adhérents de la CMU dans les officines privées de pharmacie.

Elle définit particulièrement les modalités d’approvisionnement des Grossistes privés pharmaceutiques (GPP), les acteurs en charge de la distribution auprès des officines privées de pharmacie, le règlement des prestations des GPP, le suivi-évaluation et les conditions de recouvrement. 

Quant au mémorandum d’entente sur le schéma opérationnel d’approvisionnement et de distribution des médicaments, il établit les modalités de partenariat entre la NPSP de Côte d’Ivoire, le Conseil national de l’ordre des pharmaciens  (CNOP-CI) et l’Union nationale des pharmaciens privés (UNPPCI).

L’un des volets fondamentaux de la prise en charge des usagers de la CMU est la disponibilité géographique et financière constante des médicaments essentiels de qualité, sûrs et  efficaces. Dans l’optique de la généralisation de la CMU, intervient notamment cette stratégie pour rendre disponibles les produits de santé dans tout le pays à destination des adhérents. 

Les différents signataires sont le professeur Yapi Ange-Désiré pour la Nouvelle pharmacie de la santé publique, Diawara Ibrahim pour la Chambre syndicale de la répartition pharmaceutique, Arounan Diarra pour le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens de Côte d’Ivoire et Ouattara Kanigui pour l’UNPPCI.

Le mémorandum d’entente entre la Nouvelle PSP Côte d’Ivoire, le Conseil National de l’Ordre des Pharmaciens de Côte d’Ivoire (CNOP-CI) et l’Union Nationale des Pharmaciens Privés de Côte d’Ivoire (UNPPCI) « permettra la mise à disposition aux assurés CMU de bénéficier de médicaments efficaces, de qualité, moins chers et au même prix dans les pharmacies des hôpitaux et les pharmacies privées sur toute l’étendue du territoire ivoirien », a déclaré professeur Yapi Ange-Désiré, Directeur général de la NPSP.

C’est dans cet objectif que les parties ont collaboré efficacement à la mise en œuvre du schéma opérationnel d’approvisionnement et de distribution des médicaments dans le cadre de la CMU.  Dans ce schéma, la Nouvelle PSP Côte d’Ivoire, compte tenu de son statut particulier assure de manière exclusive l’achat des médicaments moins chers et les distribue dans le circuit public.

En ce qui concerne le circuit privé, la distribution sera assurée par les quatre distributeurs pharmaceutiques privés et la dispensation par les pharmaciens privés.

Arounan Diarra du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens de Côte d’Ivoire (CNOP) a  soutenu que la signature de ces conventions «témoigne de la ferme volonté des pharmaciens d’accompagner le gouvernement » dans ce projet.

La Couverture maladie universelle (CMU) est un système national obligatoire contre le risque maladie. Elle vise à garantir l’accès à moindre coût à l’ensemble des populations ivoiriennes ou non, résidant sur l’ensemble du territoire.

La Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) est l’organe chargé de réguler et de piloter la CMU en Côte d’Ivoire.

Le gouvernement ivoirien a fixé en mars dernier, le début du paiement des cotisations du régime général de base et du régime d’assistance médicale de la Couverture maladie universelle (CMU), au 1er juillet prochain.

Les soins de la CMU se feront dans les centres conventionnés. L’assuré paie un ticket modérateur de 30% et l’assurance le reste, à hauteur de 70%. Quant à la cotisation, elle s’élève à 1 000 FCFA par mois et par individu. C’est donc à l’issue du délai de carence que le patient bénéficie des prestations. 

La Couverture maladie universelle se veut une assurance sociale qui prend en compte le secteur formel et informel. Les cotisations sont prélevées avec des organismes de gestion déléguée, chargée de faire la collecte des cotisations des assurés.

Sénégal : vers une grève de 24h de l’ordre des pharmaciens

Les pharmaciens privés du Sénégal ont promis d’observer une journée de grève mercredi prochain pour protester contre la grâce accordée à Amadou Woury Diallo, condamné à 5 ans de prison pour trafic de faux médicaments d’une valeur d’1,5 milliard F CFA à Touba (184 Km de Dakar).«Notre profession ne peut dans sa globalité accepter que des gens se livrent à ce qui n’est pas le leur. Cela relève d’une infraction, d’un délit illégal d’exercice à la profession. La grâce accordée au ressortissant guinéen Amadou Woury Diallo est une banalisation du marché des faux médicaments. C’est catastrophique », a déploré Amath Niang, président de l’ordre des pharmaciens dans les colonnes du journal L’observateur paru ce lundi.

Fustigeant la récurrence des trafics de faux médicaments, M. Niang a martelé : « Un système de santé ne peut prospérer sans des médicaments de qualité. Nous sommes les seuls habilités à manipuler les médicaments parce que c’est nous qui en détenons le monopole ».

Objet du courroux des pharmaciens, Amadou Woury Diallo) séjournait en prison depuis le 11 novembre 2017 lorsqu’il a été gracié par le chef de l’Etat Macky Sall le 3 avril dernier, veille de la célébration de la fête de l’indépendance.

Sa libération est mal perçue par les acteurs de l’industrie pharmaceutique qui estiment que « le concerné n’était pas éligible à une grâce car n’ayant pas purgé la moitié de la peine qui lui a été infligée ».

Par ailleurs, le 13 mai dernier lors de l’audience en appel au tribunal de Thiès (70 km de Dakar), le président a avoué en pleine séance ne pas être au courant d’une quelconque grâce.

Face à ces interrogations autour de la grâce accordée à son client, l’avocat, Me Mor Samb a avancé des raisons humanitaires, indiquant qu’Amadou Woury Diallo, âgé de 70 ans « pouvait être épargné de prison en raison de son âge avancé et de sa maladie ».

L’affaire sera réexaminée le 27 mai prochain.

La population ivoirienne invitée à utiliser les médicaments génériques sans aucune crainte

Le Directeur général de la Nouvelle Pharmacie de la Santé (Nouvelle PSP), Pr Désiré Ange Yapi a invité, vendredi, la population à n’avoir «aucune crainte sur la qualité des médicaments génériques », en prélude à la mise en place effective des prestations de la Couverture maladie universelle (CMU).Cet  expert s’exprimait à la deuxième édition  du «Café de la santé solidaire», une tribune offerte par le Programme d’appui aux stratégies mutualistes de santé (PASS) autour du thème, «les médicaments génériques pour un meilleur accès aux soins». L’engouement suscité par ce thème auprès des décideurs présents à cette activité a été salué par le directeur du PASS, Jean Philippe Huchet.

Les populations «  n’ont aucune crainte à avoir sur la qualité des médicaments  génériques. Lorsque  la bioéquivalence est prise en  compte, elles n’ont plus de crainte à avoir sur la qualité ».

Dans le même élan, Pr Yapi  a estimé que « la mise en place d’un médicament  dans  un pays doit s’accompagner d’un système  d’assurance de qualité ».

«C’est ce qui est pratiqué à la Nouvelle PSP,  ce système d’assurance de la qualité part depuis  la pré-qualification  du couple produit-fournisseur jusqu’à la notification d’incident  dans le cadre de la pharmaco-vigilance », a-t-il expliqué.

Toutefois, le Directeur général de la Nouvelle PSP a insisté sur la source d’approvisionnement. Selon lui, la population doit s’approvisionner dans les sources licites, soit des grossistes, soit de la Pharmacie de la santé publique.

Poursuivant, il a révélé que dans le cadre de la mise en place de la CMU, l’on assistera à une plus grande utilisation des médicaments génériques en Côte d’Ivoire.

«Les ivoiriens n’utilisent pas suffisamment le médicament générique. Avec la couverture maladie  universelle (…) la pénétration de médicaments  génériques sera de plus en plus importante », a-t-il ajouté.

En Côte d’Ivoire, les médicaments génériques sont utilisés dans deux compartiments. Dans le compartiment «public 98 % des médicaments utilisés  sont des médicaments génériques », tandis que dans le compartiment privé « le taux de pénétration des médicaments génériques est plus bas. Il serait autour de  15 % », selon le patron de la Nouvelle PSP.

Le  médicament original ou princeps est celui qui est  sorti de toutes les études qui ont abouti à sa conception.

Quand ce médicament original passe dans le domaine public  c’est-à-dire  après en général 20 ans,  d’autres laboratoires qui ont de bonnes pratiques de fabrication  sont autorisées  à fabriquer ce médicament qui devient générique, a expliqué Pr Yapi.

La Couverture maladie universelle (CMU) est un système national obligatoire contre le risque maladie. Elle vise à garantir l’accès à moindre coût à l’ensemble des populations ivoiriennes ou non, résidant sur l’ensemble du territoire.

La Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) est l’organe chargé de réguler et de piloter la CMU en Côte d’Ivoire.

Le gouvernement ivoirien a fixé en mars dernier, le début du paiement des cotisations du régime général de base et du régime d’assistance médicale de la Couverture maladie universelle (CMU), au 1er juillet prochain.

Les soins de la CMU se feront dans les centres conventionnés. L’assuré paie un ticket modérateur de 30% et l’assurance le reste, à hauteur de 70%. Quant à la cotisation, elle s’élève à 1 000 FCFA par mois et par individu. C’est donc à l’issue du délai de carence que le patient bénéficie des prestations.  

La Couverture maladie universelle se veut une assurance sociale qui prend en compte le secteur formel et informel. Les cotisations sont prélevées avec des organismes de gestion déléguée, chargée de faire la collecte des cotisations des assurés.

Côte d’Ivoire : le chiffre d’affaires du secteur de l’optique estimé à une vingtaine de milliards FCFA

Le chiffre d’affaires du secteur de l’optique en Côte d’Ivoire est estimé à une vingtaine de milliards FCFA, a révélé jeudi à Abidjan, Franck-André Touré, le président du Conseil supérieur des métiers de l’optique en Côte d’Ivoire ( CSMO-CI).« Le chiffre d’affaires du secteur de l’optique en Côte d’Ivoire, si vous incluez le secteur informel, pourrait être estimé à une vingtaine de milliards de FCFA», a indiqué M.Touré qui  animait une conférence de presse conjointe avec Martial Massa, le secrétaire général du Syndicat national des opticiens de Côte d’Ivoire ( SYNOP-CI) autour du thème : « Centre optique mutualiste de Côte d’Ivoire ( COM-CI): Quand le laxisme du gouvernement entraîne des dérives ».

 Cette conférence de presse des opticiens ivoiriens qui  intervient une semaine après l’inauguration officielle du Centre optique mutualiste de la mutuelle générale des fonctionnaires et agents de l’État de Côte d’Ivoire ( MUGEF-CI) a pour but de « rétablir la vérité » sur le secteur de l’optique en Côte d’Ivoire. 

Selon M. Touré,  les dérives constatées dans le secteur de l’optique dans le pays sont imputables à l’État qui ne délivre pas d’autorisation d’exercice de la profession depuis plus d’une dizaine d’années et non de la responsabilité des opticiens.

 Poursuivant, il a indiqué avec insistance que si des intervenants à cette rencontre ( Inauguration du COM-CI) ont soutenu que 90% des structures qui  exercent dans l’optique en Côte d’Ivoire n’ont pas d’autorisation, cela est dû au « laxisme» du ministère ivoirien de la santé  qui ne délivre pas d’autorisation d’exercice de la profession depuis une dizaine d’années malgré le plaidoyer des opticiens. 

« Ces propos sont une véritable injure pour les opticiens de Côte d’Ivoire… La prolifération de l’informel est liée à la non-application des textes qui existent et au défaut de délivrance d’autorisation d’exercice et d’ouverture », a estimé M. Touré dénonçant une «concurrence déloyale si ce centre optique des fonctionnaires ivoiriens est opérationnel. 

« l’État de Côte d’Ivoire qui prône le libéralisme économique, promeut l’auto-entreprise et l’auto-emploi, favorise-t-il la saine et libre concurrence ainsi que l’équité commerciale avec ce centre optique mutualiste de Côte d’Ivoire? », s’est-il interrogé annonçant « la suspension de toutes activités » entre les membres de ces deux organisations d’opticiens et la MUGEFCI. 

« Si les dérives continuent dans le secteur, c’est parce que l’État n’applique pas les textes de notre profession. l’État est permissif», a-t-il accusé soulignant qu’aujourd’hui en Côte d’Ivoire, « les problèmes de fonctionnement visuels sont en croissance » du fait de la prolifération du secteur informel dans l’optique. 

« La paire de lunettes ne corrige pas une maladie. Elle corrige un défaut. L’impact que peut avoir une paire de lunettes qui n’est pas bien adaptée est de déséquilibrer le fonctionnement de l’œil. Et nous avons beaucoup de cas. Aujourd’hui les problèmes de fonctionnement visuel sont en croissance», a dit M. Touré. 

La mutuelle générale des fonctionnaires et agents de l’État de Côte d’Ivoire ( MUGEF-CI) a inauguré jeudi dernier le centre optique mutualiste de Côte d’Ivoire ( COM-CI). Selon Mesmin Comoé,  le président du Conseil d’administration ( PCA) de la MUGEF-CI, ce centre optique dispose d’un équipement de « dernière génération » et vise à lutter contre la fraude dans le secteur de l’optique.

L’OMS nomme un nouveau représentant en Sierra Léone

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a annoncé la nomination d’un nouveau représentant national pour la Sierra Leone.Il s’agit du Kényan Evans Majani Liyosi qui a présenté mercredi ses lettres de créance au ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du pays, Nimatulai Bah Chang.

Selon un communiqué du bureau national de l’OMS, la conclusion de la présentation a donné à M. Liyosi la reconnaissance officielle par le gouvernement pour représenter l’organisation dans le pays.

M. Liyosi, qui était auparavant représentant de l’OMS au Soudan du Sud, a travaillé avec l’agence pendant plus de 10 ans à différents niveaux de gestion et technique dans plusieurs pays.

Il a notamment travaillé sur les urgences sanitaires, la surveillance, la santé reproductive et d’autres domaines stratégiques de santé publique.

M. Liyosi a succédé à M. Alexander Chimbaru à la tête du bureau de l’OMS en Sierra Leone.

La santé concentre 80% de l’aide de l’USAID à la Guinée (Responsable)

Le secteur de la santé bénéficie de plus de 80% de l’aide au développement de l’Agence des États Unis pour le Développement International (USAID) en Guinée, a révélé mercredi à Conakry, son directeur-pays, Jeff Bryan.« Ces interventions ciblent notamment les femmes, les enfants de moins de cinq ans et les filles dans le but de réduire la mortalité maternelle, néonatale et infantile conformément aux objectifs stratégiques du Gouvernement guinéen », a indiqué Jeff Bryan lors de la revue du portefeuille de l’usaid en Guinée, ajoutant qu’en 2018, plus de 26 millions de dollars us ont été investis par sa structure dans le pays.

Présidant les travaux de cette revue, la ministre guinéenne de la Coopération et de l’Intégration Africaine, Dr Diene Kéïta a salué la performance de l’USAID en Guinée. 

« Sur le plan de l’éducation, a-t-elle dit, l’USAID a financé le projet intitulé +des niveaux fondamentaux de qualité et d’équité+. Dans le domaine de la santé, l’agence américaine a également développé et renforcé la lutte contre le VIH/SIDA à travers la création de centres de dépistages volontaire, l’achat d’équipements et produits, la formation du personnel et l’assistance technique. Et sur le plan de la Démocratie, elle a lancé des programmes visant à restructurer la société civile guinéenne afin que celle-ci puisse mieux assumer son rôle d’humanisation du débat politique ». 

Projet SWEDD: ouverture à Abidjan d’un atelier sur le changement comportemental

Un atelier de renforcement des capacités des structures nationales sur la communication pour le changement social et comportemental dans le cadre du projet d’autonomisation des femmes et dividende démographique dans le Sahel, (SWEDD) s’est ouvert mardi dans la capitale économique ivoirienne.Selon Abdoulaye Bamba, Directeur de cabinet de la ministre de la solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté,  le projet SWEDD notamment la composante 1.1  « a connu des avancées majeures » grâce au leadership de la Côte d’Ivoire à travers la ministre Mariatou Koné. 

« Il faut que la Côte d’Ivoire (qui préside le Comité de pilotage du projet SWEDD) puisse tirer le moteur du SWEED », a-t-il estimé, invitant les acteurs « à travailler pour obtenir des résultats ».

Justifiant cet atelier, M. Bamba a indiqué qu’il  faut que « les tabous soient levés » notamment au niveau de  la fréquentation des centres de santé et des grossesses précoces.

Pour le  Coordonnateur du Projet SWEDD, Dr Clément Kouassi, « un pays ne peut pas se développer malgré une forte croissance économique  s’il ne maîtrise pas sa démographie ». « Nous menons des actions pour cette maîtrise (…). Il faut que les acteurs se mettent d’accord sur la manière de délivrer le message », a-t-il par ailleurs expliqué.

A travers cette rencontre qui réunit des communicateurs, des Ong , des partenaires financiers,   il s’agit  entre autres « de réorienter les plans opérationnels pour favoriser  les activités qui impulsent  directement le changement de comportement, faciliter  l’adoption de CCSC (Communication  pour le changement  social et comportemental) cohérente avec le cadre  de performance  et les indicateurs d’impact de la composante  de l’initiative du SWEDD, renforcer les capacités des structures nationales  intervenant dans le domaine ».

Le projet Autonomisation des femmes et dividende démographique au Sahel  (SWEDD) est une initiative régionale impliquant sept pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre confrontés à des défis sociodémographiques identiques. Il s’agit du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire,  du Mali, de la Mauritanie, du Niger,  du Benin et du Tchad.

Il  vise à renforcer le niveau d’autonomisation des femmes et des adolescentes en vue d’accélérer la transition démographique dans la région.

Financé par la Banque mondiale, il est mis en œuvre par les pays avec l’appui technique du Fonds des Nations Unies pour la population et l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS). Après plusieurs plaidoyers, le projet SWEDD financé à plus de 207 millions de dollars a été prorogé jusqu’en 2023.

Dakar abrite le bureau régional du Centre de recherche pour la population et la santé en Afrique

Le bureau régional pour l’Afrique subsaharienne du Centre de recherche pour la population et la santé en Afrique (APHRC, sigle) a été officiellement lancé, mardi à Dakar, dans le cadre du plan stratégique 2017-2021 de cette structure basée à Nairobi (Kenya), a appris APA auprès de ses responsables.« L’ouverture de ce bureau au Sénégal pour couvrir l’Afrique subsaharienne résulte d’une stratégie d’expansion qui marque une étape importante vers la réalisation du plan stratégique (2017-2021) de l’APHRC », a expliqué Cheikh Mbacké Faye, son directeur au cours de la cérémonie de lancement.

Cité par un communiqué reçu à APA, M. Faye a précisé que c’est le premier bureau de l’APHRC en Afrique francophone qui prévoit d’investir dans la région 1,3 milliard f cfa au cours des prochaines années.

Alignées sur le plan stratégique (2017-2021) les activités du bureau régional de l’APHRC tourneront autour de trois objectifs stratégiques, à savoir générer des connaissances scientifiques axées sur les programmes de développement locaux et mondiaux sur la santé et le bien-être des populations ; développer, prendre soin et appuyer la croissance de la prochaine génération de leaders africains de la recherche; collaborer avec les décideurs en utilisant des données probantes pour conduire le développement et la mise en œuvre optimaux de politiques qui auront un impact transformateur sur les conditions de vie en Afrique.

« Le Sénégal, en tant que pays hôte dans la-région ouest africaine, sera le principal bénéficiaire des interventions de l’APHRC », a poursuivi Cheikh Mbacké Faye.

Selon sa Directrice exécutive, Dr Catherine Kyobutungi, l’APHRC est une institution de recherche et un « think-tank » considérée comme l’un des plus importants en Afrique qui explore les questions liées à la santé et au bien-être des populations.

« Basé à Nairobi, au Kenya, l’APHRC a initié le changement grâce à la collecte de données étayées par les meilleurs chercheurs de l’Afrique subsaharienne. Il prévoit ainsi d’y investir quelque 1.339.616.454 FCFA dans les deux prochaines années (dont 55% déjà acquis) dans six projets de recherche et deux projets de renforcement de capacités de recherche », a indiqué Dr Catherine Kyobutungi.

Guinée : le ministre de la Santé dénonce « le paiement illégal » de la césarienne

Le ministre guinéen de la Santé, Dr Edouard Niankoye Lamah s’est insurgé, lundi, contre le paiement de la césarienne, rappelant que celle-ci doit être gratuite dans les structures sanitaires publiques.S’exprimant au cours d’une conférence de presse, le ministre de la Santé a indiqué que la césarienne est totalement gratuite. « Mais des professionnels du corps médical demandent 300.000 GNF ou plus après la césarienne », a-t-il dénoncé, avant d’appeler les citoyens à dénoncer de telle pratique auprès de l’autorité.

« Dans une structure sanitaire, si quelqu’un vous dit de payer un montant pour la césarienne, s’il vous plait, saisissez le département de la santé, nous allons réagir », a demandé le ministre Dr Lamah, insistant que la césarienne doit rester gratuite parce qu’elle est prise par en charge par l’Etat.

La Mauritanie se dote d’un institut d’hépatologie et de virologie

Un institut d’hépatologie et de virologie, le premier du genre en Mauritanie, a été inauguré, mardi à Nouakchott, par le président Mohamed Ould Abdel Aziz.Financé par l’Etat à hauteur de 1,6 milliard d’ouguiyas (4,3 millions de dollars US), cet institut se propose de relever le plus grand défi de la santé publique en Mauritanie.

Il s’agit de la problématique du traitement sur place des maladies hépatiques qui ont toujours constitué un casse-tête pour le pays.

La grande majorité des personnes atteintes de cette maladie étaient évacuées vers des pays étrangers occasionnant un coût financier exorbitant pour le budget de l’Etat et pour les familles des patients.

La nouvelle structure comprend notamment une section clinique comportant les consultations, un laboratoire, des rayons X et des rayons CT, un bloc opératoire et des salles d’hospitalisation.

Elle contient également des sections de santé publique, de recherches scientifiques et de formation.

Dans un mot lors de la cérémonie d’inauguration, le ministre de la Santé mauritanien, Kane Boubakar a expliqué que le nouvel institut est concerné par la prise en charge des hépatites virales dans une première phase et de la greffe de foie dans une seconde phase.

L’institut s’occupe aussi du dépistage et de la formation en matière de traitement, en plus des missions de recherches de nouveautés scientifiques dans ce domaine, a ajouté le ministre.

Pour lui, cette structure se veut une référence nationale ayant également pour vocation de contribuer à la politique de veille sanitaire et de coordonner la politique de communication, de formation et de coopération, y compris pour les équipements adéquats à l’enseignement à distance.

M. Kane a rappelé dans ce contexte la création du programme national d’hépatologie et de virologie dont les missions ont été attribuées au nouvel institut.

Il a en outre signalé l’introduction du vaccin contre l’hépatite B à la naissance et dont le taux de couverture est passé de 25% à 75%.

Burkina : le syndicat des agents de santé menace d’aller en grève

Le Syndicat national des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA) menace d’aller en grève de 96 heures à partir du 21 mai prochain, a-t-on appris dimanche, de source syndicale.Le préavis de grève adressé au président du Faso précise que le mouvement d’humeur va aller du mardi 21 au samedi 25 mai 2019 à 6 heures 59 minutes. Il sera ensuite suivi d’un boycott des gardes et permanences, du samedi 25 mai au lundi 3 juin 2019.

Dans le document parvenu à APA dimanche et signé du Secrétaire général du SYNTSHA, Pissyamba Ouédraogo, le syndicat explique que ce mouvement d’humeur a pour objectif de faire respecter concrètement le protocole d’accord gouvernement-SYNTSHA du 13 mars 2017.

«Les travailleurs de la santé humaine et animale organisés au sein du SYNTSHA sont indignés et révoltés de l’attitude de mépris sans précédent que votre gouvernement fait montre à leur encontre», note le SG.

Selon M. Ouédraogo, «contrairement aux déclarations du ministre porte-parole du gouvernement le 3 avril 2019, aucun dialogue sérieux avec le syndicat n’a examiné l’objet du préavis de grève du 25 mars 2019 jusqu’à ce jour».

Le préavis de grève rappelle les points contenus dans le protocole d’accord signé entre le gouvernement et le SYNTSHA, le 13 mars 2017.

Ces points concernent, entre autres, «le respect du libre exercice des libertés démocratiques et syndicales, le droit de grève en particulier», «la prise de mesures diligentes pour un fonctionnement optimum des formations sanitaires et vétérinaires du pays» et «le relèvement des plateaux techniques (infrastructures, des équipements fonctionnels, des médicaments et du personnel en quantité et en qualité)».

Le SYNTSHA exige également, l’adoption suivie de mise en œuvre en fin mai 2019, au plus tard, des statuts particuliers,  le paiement en fin mai 2019 des salaires et indemnités dus aux travailleurs au terme de la loi 057 -2017/AN portant statut de la fonction publique hospitalière en respectant la date d’effet du 1er janvier 2018.

Sans oublier la mise en œuvre effective en 2019 du maintien de toutes les indemnités des travailleurs de la santé humaine et animale en stage.

«Si à l’issue de cet arrêt de travail, des solutions satisfaisantes n’étaient pas trouvées, le SYNTSHA se réserve le droit d’engager d’autres actions de lutte pour faire aboutir ses justes revendications», menace le syndicat.

Ce préavis de grève intervient au moment où le gouvernement burkinabè a tenu, la veille (samedi 4 mai 2019) à Ouagadougou, un séminaire gouvernemental qui a permis de restituer aux membres du gouvernement les conclusions des travaux de la conférence nationale sur le système de rémunération des agents publics.

Côte d’Ivoire: dépistage gratuit de l’hypertension artérielle et du diabète à la veille du jeûne musulman

L’Organisation non gouvernementale (ONG) Union fraternelle pour l’action dans la bienfaisance (UFAB) a dépisté gratuitement à Abengourou (environ 200 km à l’Est d’Abidjan) plus d’une centaine de personnes dans le cadre de la prévention contre l’hypertension artérielle et le diabète, en prélude au mois du jeûne musulman du Ramadan.Dans un entretien à APA, dimanche, le Président de cette ONG, Inza Bamba, dressant le bilan de cette activité a expliqué que pour la deuxième édition de cette initiative, « nous avons voulu cibler la santé à travers une opération de dépistage de l’hypertension artérielle et du diabète ».

 « Nous avons donc voulu aider nos parents en leur permettant de connaître leur statut concernant ces deux maladies considérées comme des tueuses silencieuses à cause des ravages qu’elles font », a-t-il confié, ajoutant que cette action a été menée le samedi 27 avril dernier avec l’appui technique de l’ONG sœur «Action santé» .

Poursuivant, M. Bamba a indiqué que « le jeûne qui est un acte cultuel aux retombées spirituelles importantes n’en demeure pas moins une pratique contraignante pour l’organisme».

La communauté musulmane de Côte d’Ivoire scrutera ce dimanche soir le ciel à la recherche du croissant lunaire. Si la lune est observée, le jeûne débutera ce lundi 06 mai en Côte d’Ivoire, au cas contraire, ça sera le mardi 07 mai.

L’UFAB a organisé en 2015, l’opération «Tous heureux pendant le ramadan»  en faisant des « dons en produits d’hygiène, en vivres et en vêtements à la maternité du Centre hospitalier régional et à la Maison d’arrêt et de correction d’Abengourou ».

L’Union fraternelle pour l’action dans la bienfaisance (UFAB) a été  créée en 2001 à Abengourou par des anciens membres de l’Association des élèves et étudiants musulmans de Côte d’Ivoire (AEEMCI). Le social est au cœur de ses actions.

Épidémie d’Ebola en RDC : déjà plus de 1000 morts (gouvernement)

L’épidémie de la maladie à virus Ebola qui a été officiellement déclarée depuis le 1er août 2018 dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, dans l’est de la RD Congo, a atteint au vendredi 03 mai 2019, 1008 décès, selon les dernières statistiques du ministère de la Santé.Depuis le début de l’épidémie, le cumul des cas est de 1529, dont 1463 confirmés et 66 probables, indique la même source qui précise que 422 personnes guéries ont été enregistrées et que 270 cas suspects sont en cours d’investigation.

Par ailleurs, le même ministère de la Santé renseigne que 94 agents de santé ont été atteints de la maladie à virus Ebola, dont 33 sont décédés depuis le début de l’épidémie dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.

L’épidémie actuelle est la dixième et la plus meurtrière éruption de la maladie à virus connue par la RD Congo depuis la mise en évidence pour la première de  cette maladie en 1976 à Yambuku (Nord-Ouest de la RD Congo), une localité située près de la rivière Ebola qui lui donnera son nom.

Mozambique : 11 cas de choléra dans une région touchée par le cyclone

La province mozambicaine de Cabo Delgado est frappée par une épidémie de choléra à la suite d’une inondation provoquée par une tempête tropicale qui a dévasté la région la semaine dernière.La directrice provinciale de la santé, Anastácia Lidimo a annoncé vendredi que 11 cas de choléra ont été enregistrés dans la capitale de la région, Pemba, tandis que trois autres ont été signalés dans le district voisin de Mecufi.

Selon la responsable, la région a enregistré une augmentation des cas de diarrhée depuis le 25 avril, avec 69 personnes actuellement admises dans les structures sanitaires de la région pour surveillance.

« En raison du manque d’accessibilité, on ne connaît pas encore toute l’étendue des dommages subis par le système de santé et les risques accrus pour la santé », a dit Mme Lidimo.

Le cyclone Kenneth s’est abattu sur la province de Cabo Delgado la semaine dernière, avec des pluies et des vents atteignant 280 kilomètres à l’heure. Jeudi dernier, le cyclone avait fait au moins 41 victimes et détruit des infrastructures dans toute la région.

Il s’agissait de la deuxième tempête majeure qui a frappé ce pays d’Afrique australe en un peu plus d’un mois, après le cyclone Idai, qui a dévasté la province de Sofala en mars 2019.

Le cyclone Idai a fait 602 morts et des dizaines de milliers de personnes déplacées au Mozambique.

Lancement d’un projet de lutte contre les mutilations génitales féminines dans six régions ivoiriennes

L’ONG internationale AVSI (Association pour le service volontaire international) de concert avec la «Fondation Djigui la grande espérance » et l’Union Européenne (UE), a officiellement lancé jeudi à Abidjan, un projet de lutte contre les mutilations génitales féminines (MGF) dans six régions de Côte d’Ivoire, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Ces six régions concernées par ce projet de 24 mois sont le Kabadougou, le Folon, le Cavally, le Guémon, le Tonkpi et le Bafing.

Ce programme dénommé «Projet d’appui au développement social inclusif par la lutte contre les mutilations génitales féminines», d’un coût global de 400 millions FCFA vise à sensibiliser au moins 500 000 personnes afin de contribuer à l’élimination de cette pratique.

« Les mutilations génitales féminines constituent un problème de santé publique, mais aussi un problème de droit humain », a estimé dans un discours-témoignage,  l’Imam Cissé Djiguiba, le président du Conseil d’administration de la «Fondation Djigui la grande espérance», soulignant que les conséquences de cette pratique sur la santé maternelle « sont incalculables ».

 De son avis, la lutte contre les MGF est une lutte pour la dignité de la femme. « Si la femme n’est pas heureuse, l’homme ne peut pas être heureux… Nous voulons que cette pratique cesse », a souhaité l’Imam Cissé, plaidant pour le «désarmement, la démobilisation et la réinsertion» des exciseuses en Côte d’Ivoire où le taux de prévalence des mutilations génitales féminines est de 36,7% avec une prévalence plus prononcée dans certaines régions comme le Nord-ouest (79,5%) et l’Ouest ( 57,1%).

Avant lui, Lorenzo Manzoni, le représentant de l’ONG AVSI en Côte d’Ivoire, a soutenu que la lutte contre les MGF doit « figurer en bonne place » dans les priorités du gouvernement, estimant que ce fléau freine le développement social, inclusif et durable.

 Poursuivant, il a appelé à une synergie d’actions de tous les acteurs afin d’éliminer cette pratique.

« Je vous invite à briser le silence, à dire non à l’excision et oui à l’intégrité physique et psychologique de toutes les femmes », a-t-il encouragé.

Dans le même élan, au nom de l’UE, M. Modi Diop a dénoncé la persistance de cette pratique en Côte d’Ivoire malgré les efforts du gouvernement.

«Malgré les efforts du gouvernement, les violences faites aux femmes sont encore élevées dans le pays… Soyez assurés que l’UE croit beaucoup en ce projet », a indiqué M. Diop.

L’organisation mondiale de la santé (OMS) regroupe sous le terme de mutilations génitales féminines/ excisions, toutes les pratiques qui entraînent une ablation partielle ou totale des organes génitaux externes de la femme ou d’autres lésions à des fins non médicales.

 En Côte d’Ivoire, le taux de prévalence des MGF est en moyenne de 36,7% selon les résultats de l’enquête par grappe à indicateurs multiples ( MICS) de 2016.

RD Congo : création d’un comité multisectoriel de pilotage de riposte contre Ebola

La RD Congo a décidé de créer un comité de pilotage multisectoriel de riposte contre la maladie à virus Ebola, près de huit mois après le déclenchement de la dixième éruption de cette maladie officiellement reconnue dans la province du Nord-Kivu(est du pays) puis celle voisine de l’Ituri le 01er août 2018.C’est à l’issue d’une réunion samedi, autour du président congolaisFélix Tshisekedi, des experts chargés d’évaluer et de réfléchir sur les voies et moyens d’éradiquer cette épidémie qu’a été décidée la mise sur pied de ce comité.

Présidé par le premier ministre, ce comité comprendra outre plusieursmembres du gouvernement, des représentants de l’armée, de la police,de la MONUSCO ainsi que des experts dont le célèbre professeur MuyembeTamfun, expert d’Ebola mondialement connu.

L’armée et la police, de concert avec la MONUSCO, auront à sécuriserles centres de riposte et de traitement contre Ebola souvent attaquéspar des inciviques parfois armés qui ne croient pas à l’existenceréelle de la maladie dans leur contrée.

On rappelle à ce sujet que le vendredi 19 avril, le médecincamerounais Richard Mazouko qui travaillait pour le compte de l’OMS aété lâchement tué par balle alors qu’il était en réunion de travailavec son équipe anti-Ebola à l’hôpital universitaire de Butembo, auNord-Kivu.

Au sujet de cet assassinat, onze suspects ont déjà été arrêtés par lajustice militaire, selon l’ACP.Depuis le début de l’épidémie en août 2018, « le cumul des cas est de1.396, dont 1.330 confirmés et 66 probables. Au total, il y a eu 900décès et 394 personnes guéries » au 25 avril, selon le ministère de lasanté de la RD Congo.

Cette 10ème épidémie est la plus meurtrière de toutes les éruptions d’Ebola survenues en RD Congo, relève-t-on.

Plus de 11.000 séances de dialyse effectuées en 2018 au Gabon (ministre)

Au total, 11 265 séances de dialyse ont été effectuées sur 295 patients en 2018 au Gabon, a annoncé vendredi soir, la ministre de la Santé, Me Denise Mekam’ne à l’occasion du lancement de la journée de dépistage gratuit de la maladie rénale au Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL).Cette journée rentre dans la cadre de la célébration en différé de la journée mondiale du rein axée sur le thème : « Des reins en bonne santé, pour tous et partout ».
 
Me Mekam’ne a affirmé qu’en 2108, le centre national d’hémodialyse a enregistré 918 consultations, avant de réaffirmer l’engagement du gouvernement à renforcer la lutte contre les maladies rénales prises en charge à 100 % par la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS).
 
Cette campagne de dépistage gratuit de la maladie rénale vise à sensibiliser les populations sur l’importance de cet organe d’épuration de l’organisme humain qu’est le rein.
 
Les maladies rénales qui deviennent un problème de santé publique occupent le 8ème rang des causes de décès dans le monde. Les défis à relever sont la formation des néphrologues et la création de services de dialyse en provinces pour réduire les évacuations vers Libreville, la capitale.
 

Côte d’Ivoire: 57 milliards FCFA pour construire 2 CHR à Aboisso et Adzopé

Deux Centres hospitaliers régionaux (CHR) seront construits et équipés à Aboisso et Adzopé dans le Sud-Est ivoirien pour un coût global de 57 milliards FCFA, a appris APA vendredi de source gouvernementale dans la capitale économique ivoirienne.Selon une note d’information transmise à APA par les services de la primature ivoirienne, le procès-verbal de négociation portant sur ce projet de construction et d’équipement de ces deux  CHR a été signé, vendredi, par le ministre ivoirien des Ressources animales et halieutiques, Kobénan Kouassi Adjoumani, représentant son homologue de la Santé et de l’hygiène publique, et le Président Directeur général d’Agentis International, Adil Mesfioui.

Pour Kobénan Kouassi Adjoumani, la signature de ce procès-verbal qui sera suivie du démarrage des travaux, marque la volonté du gouvernement d’offrir aux Ivoiriens des infrastructures  de soins de qualité. Le coût total des travaux, a-t-il dit, est évalué à 57 milliards de FCFA et vont durer 16 mois.

Quant à Adil Mesfioui, il s’est réjoui de cette coopération Sud-Sud, qui voit une expertise marocaine accompagner la Côte d’Ivoire pour relever des défis dans le secteur de la santé.

En plus des CHR, Agentis International prévoit la construction de cinq pôles de spécialité dans certains centres existants, notamment à Abengourou (imagerie médicale), à Daoukro et Séguéla (services d’urgence), à Toumodi (traumatologie) et à Bouna un noyau chaud comprenant un laboratoire, un bloc opératoire, un service d’urgence, une maternité et une pédiatrie.

Cameroun : trois mille décès dus au paludisme

Le paludisme représente la première cause de mortalité au Cameroun avec plus de trois mille décès enregistrés en 2018, selon des données du ministère de la Santé publique dont APA a obtenu copie vendredi.Cette maladie qui affecte environ deux millions de Camerounais chaque année, représente 30% de consultation et 40% des hospitalisations dans le pays, renseignent les données, précisant que la morbidité est plus élevée chez les enfants.

Depuis quelques années, le gouvernement multiplie les actions de sensibilisation à travers des campagnes de distribution de Moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (MILDA), mais malgré cela à peine 59% de la population a utilisé la moustiquaire imprégnée en 2018.

Ainsi, le Cameroun a engagé, depuis février dernier, une campagne de distribution de plus de 14 millions de MILDA pour augmenter le nombre d’utilisateurs.