« Thiey Adji Sarr », une série inspirée de l’affaire Sarr-Sonko fait polémique

Adji Sarr, la jeune femme qui a accusé Ousmane Sonko de « viols » et « menaces de mort », a porté plainte contre une série portant son nom.

Adji Sarr s’est fait connaître ces derniers mois suite à l’affaire l’opposant à Ousmane Sonko. La jeune femme de 20 ans, exerçant le métier de masseuse, avait alors porté plainte contre le leader du Pastef, l’accusant de « viols » et « menaces de mort ».

Une affaire qui a non seulement déclenché une vague d’émeutes ça et là au Sénégal, mais aussi fait les choux gras de la presse.

En effet, plusieurs médias sénégalais ont investigué au sujet de l’affaire Adji Sarr/Ousmane Sonko, et ont donc mené des recherches sur la jeune femme. Hormis pour ses dépositions, elle est restée plus ou moins discrète.

Mais l’annonce de la sortie d’une mini-série intitulée « Thiey Adji Sarr » la fera sortir de l’ombre. Cela aurait pu être une simple coïncidence. Mais les similitudes entre l’affaire Adji Sarr/Ousmane Sonko et la bande annonce de cette nouvelle production sont assez claires.

Comme l’on peut le constater dans la vidéo en dessous de l’article, le personnage principal du nom de « Adji Sarr » est dépeint comme une femme aux mœurs légères.

Une bande annonce provoquant une vague d’indignation sur les réseaux sociaux. Et après la polémique l’annonce de la plainte, la série ne s’intitule plus « Thiey Adji Sarr » et devient “Baline Coumba Baline”.

Affaire Sonko : Le message de l’Ordre national des médecins aux manifestants.

L’Ordre national des médecins du Sénégal attire l’attention des manifestants pour la libération de Sonko sur les conséquences des saccages de structures sanitaires.

Son président, Dr Boly Diop, constate, pour le regretter, des cas de dégradation dans certaines localités du territoire national d’ambulances médicalisées, de structures sanitaires publiques ou privées et le saccage du domicile d’un médecin.

Selon une source, Dr Boly Diop rappelle aux populations que ces pratiques mettent en danger la vie du personnel sanitaire déjà éprouvé par la longue lutte contre la Covid-19 et constituent de graves entraves au fonctionnement du système de santé.

Pourtant, ajoute-t-il, le personnel de santé œuvre de façon quotidienne à la préservation de la santé et du bien-être des citoyens. Le président de l’Ordre national des médecins du Sénégal, souligne la nécessité de sauvegarder l’intégrité physique du personnel de santé.

Par ailleurs, il en appelle au sens civique de la population pour que de telles dérives ne se répètent plus. Dr Boly Diop, s’incline devant la mémoire des victimes. En outre, il lance un appel aux autorités à œuvrer pour un retour au calme.

Sonko dénonce une procédure « viciée » parlant de la levée de son immunité parlementaire

Accusé de « viols répétés’’ et ’’menaces de mort’, Ousmane Sonko a déjà déclaré jeudi qu’il ne répondrait à aucune convocation en cas de levée de son immunité parlementaire, dénonçant une procédure viciée.

Sonko a ainsi affirmé que ’’la procédure est viciée en ce que l’Assemblée nationale n’a pas eu la possibilité de disposer du dossier. et il a été demandé aux députés concernés de juste jeter un coup d’œil’’.

Il a toutefois rappelé avoir dit qu’il répondrait à une convocation si la levée de son immunité respectait les procédures. Mais le député Sonko affirme qu’il n’y a pas eu respect de procédure. Car « cela n’est pas dans leurs habitudes » dit-il.

Le leader du Pastef a déclaré de plus que « le procureur a retiré l’enquête des mains de la gendarmerie ». Et ce, dès qu’il a constaté que les enquêteurs commençaient à suivre la piste du complot.

Il a donc dit ‘’non’’ à ‘’(son) arrestation illégale et imminente programmée par Macky Sall’’. Rappelons que le président Macky Sall a réfuté catégoriquement toute implication de sa part dans l’affaire.

Ousmane Sonko a souligné par ailleurs que le procureur cite nommément la dame Ndéye Khady Ndiaye et X  dans son réquisitoire. Il se demande donc « qui est X ? « .  « Cette procédure est nulle et non avenue puisqu’elle est viciée depuis le début’’ a-t-il soutenu à nouveau.

Dans la même déclaration, Ousmane Sonko a invoqué son ‘’droit constitutionnel, naturel et individuel à la résistance à l’oppression ».

Une procédure pour la levée de l’immunité parlementaire d’Ousmane Sonko est actuellement en cours. Des affrontements entre forces de l’ordre et pro-Sonko ont éclaté dans des quartiers de Dakar suite à des manifestations.

Le refus d’Ousmane Sonko de déférer à la convocation du juge à la une

La décision prise par l’opposant Ousmane Sonko de ne pas se présenter devant le juge d’instruction en vue de son audition dans l’affaire de mœurs le concernant est le sujet dominant de l’édition des quotidiens pour ce vendredi.
Le député, leader des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), est accusé de ‘’viols répétés’’ et de ‘’menaces de mort’’ par une jeune femme, employée d’un salon de beauté et de massage. Les députés sont convoqués ce vendredi en séance plénière pour examiner la requête des autorités judiciaires visant à le priver de son immunité parlementaire, afin qu’il puisse être légalement auditionné.
Une commission ad hoc a été constituée par l’Assemblée nationale pour diriger la procédure.
‘’L’accusé récuse la commission ad hoc et ne compte pas déférer à la convocation du juge’’, rapporte Le Soleil.
‘’A la veille de la séance plénière portant sur la procédure de levée de son immunité parlementaire, le député Ousmane Sonko a averti qu’il ne déférera à aucune convocation’’, ajoute le même journal, selon lequel l’opposant a invoqué de nouveau un ‘’complot politique’’ visant à le neutraliser politiquement.
Le journal Les Echos s’attend à ‘’une journée [qui] s’annonce rude pour le leader de Pastef’’.
‘’Un vendredi décisif’’, souligne Libération. ‘’Après avoir promis de répondre à toute convocation si son immunité est levée, Ousmane Sonko a changé de position. Il estime (…) que tel serait le cas si la procédure était régulière’’, poursuit le même journal.
WalfQuotidien affirme que ‘’ce vendredi risque d’être très mouvementé’’.
‘’Le patriote en chef vendra chèrement sa peau. Résistance à l’oppression étatique, refus de déférer à toute convocation de la justice, crachat sur le délibéré de ses [collègues] concernant son immunité parlementaire et graves accusations contre les magistrats chargés de son dossier. Ousmane Sonko défie le pouvoir et promet de [faire] capoter le projet funeste ficelé pour abréger sa carrière politique’’, commente Kritik’.
‘’Ousmane Sonko sonne la résistance’’, écrit Sud Quotidien, ajoutant que ‘’le juge ne verra pas l’ombre du député et leader de Pastef, dans le cadre de l’enquête pour ‘viols répétés’ et ‘menaces de mort’, à moins qu’il ne soit pris de force’’.
Lors d’une conférence de presse tenue au siège de son parti, le député, candidat au scrutin présidentiel de 2019, a dit qu’‘’il considère cette accusation de viol comme le dernier ou l’avant-dernier combat après la présidentielle de 2024’’, lit-on dans Tribune.
‘’Sonko se radicalise’’, titre WalfQuotidien, ajoutant que l’opposant juge ‘’viciée’’ la procédure menée en vue de son immunité parlementaire.
‘’La tension est montée d’un cran après le refus’’ d’Ousmane Sonko de se présenter au juge d’instruction, selon WalfQuotidien.

Le même journal prétend connaître la psychologie du leader de Pastef : ‘’Durant sa déclaration, Sonko s’est touché la bouche et s’est souvent gratté le côté droit du cou. Cela montre qu’il est dérangé par cette affaire de viol. Ousmane Sonko paraît (…) agacé par cette affaire (…) Le stress et l’agacement semblent être les sentiments qui animent le plus Ousmane Sonko.’’

‘’Le député Ousmane Sonko peut considérer qu’il n’est pas lié par une quelconque décision de levée de son immunité parlementaire (…) Mais cela n’engagerait que lui’’, explique à L’Observateur le spécialiste de droit pénal Iba Barry Kamara.

Une levée de son immunité parlementaire permettra au juge de le convoquer et de lui décerner un mandat d’amener s’il n’obtempère pas, selon M. Kamara. ‘’En ce moment-là, il va être appréhendé manu militari pour être présenté au juge’’, ajoute-t-il.

Le Témoinb Quotidien estime que ‘’cette affaire (…) fera sans doute couler plein d’encre au fil des jours à venir’’.
‘’Ousmane Sonko ouvre le chapitre de la confrontation avec tous les pouvoirs de l’Etat’’, y compris le pouvoir judiciaire dont il remet en cause l’impartialité, selon EnQuête, qui ajoute : ‘’Engagé dans ce combat à l’issue incertaine, Ousmane Sonko prend la mesure des jours et des nuits empreints de convulsions, d’effroi, de colères et de violences en tous genres, qui se préparent pour lui et pour le Sénégal.’’
Les quotidiens se sont également intéressés à la vaccination contre le Covid-19, un exercice auquel s’est prêté le président de la République, jeudi.
Les commentaires de la presse portent surtout sur cette déclaration de Macky Sall : ‘’Ce serait dommage qu’on ne prenne pas ces vaccins. Si on ne les prend pas, je vais les donner à d’autres pays qui en besoin.’’
‘’Un peuple averti en vaut mille’’, commente L’As.
‘’On le sait, le moi est haïssable (…) Les doses acquises avec les deniers publics, il en fait sa propriété personnelle, oubliant que c’est à la sueur de millions de personnes qu’il le doit’’, commente Le Témoin Quotidien.
Le Quotidien y va également d’un ton réprobateur : ‘’Non content d’avoir offert nos vaccins à des pays étrangers sans l’avis de notre parlement, il continue de menacer les Sénégalais de les dépouiller du restant des vaccins pour les donner à d’autres.’’

‘’Un président de devrait pas dire ça’’, réagit WalfQuotidien.

Levée de l’immunité de Sonko : affrontements entre manifestants et forces de l’ordre

Alors qu’une décision sera prise quant à la levée de l’immunité de Sonko ce 26 février, des affrontements ont lieu entre des manifestants et les forces de l’ordre.

La journée de ce vendredi a débuté avec des manifestations dans plusieurs quartiers de Dakar, rapporte Rfm. Il y’a eu en effet, des affrontements entre les forces de l’ordre et de jeunes sympathisants de Sonko qui manifestaient.

Pour rappel, Ousmane Sonko est sous le coup d’une accusation de viols et menaces de mort. Conduisant par conséquent à une éventuelle levée de son immunité parlementaire. Une plénière doit donc se tenir ce 26 février en vue de statuer sur la levée de l’immunité parlementaire du principal opposant de Macky Sall.

À lire aussi : Ousmane Sonko accusé de viol par une masseuse

La Rfm renseigne que des jeunes brûlaient des pneus et érigeaient des barricades afin de manifester leur mécontentement. Les forces de l’ordre ont par la suite tenté de répliquer en les dispersant, toujours selon la même source.

Macky Sall refute toute implication dans l’affaire Sonko

Le président Macky Sall a réfuté catégoriquement toute implication de sa part dans l’affaire du député de l’opposition et leader du PASTEF Ousmane Sonko, accusé de viol par une employée d’un salon de massage dakarois, ’’une affaire regrettable’’, juge-t-il.
« C’est clair. Je crois que j’ai suffisamment à faire que de comploter pour des choses aussi basses », a-t-il dit dans un entretien avec RFI.
Pour rappel, Sonko avait accusé Macky Sall ainsi que son ministre de l’Intérieur d’être les instigateurs de ce qu’il qualifie de complot.
« Encore une fois, c’est une affaire regrettable. Je ne sais pas ce qu’il en est, dans le fond. Je ne peux pas souhaiter, même à mon pire adversaire, une telle situation. Maintenant, il y a une accusation, il y a des procédures, il ne faut pas qu’on mêle le président à des choses qui ne le regardent pas », a-t-il ajouté.
Accusé de viols et de menaces de mort par une masseuse, Ousmane Sonko, député et leader du parti d’opposition PASTEF/Les Patriotes, ne s’est pas présenté lundi devant la commission ad hoc de l’Assemblée nationale qui doit statuer sur la levée de son immunité parlementaire.
Il avait invoqué cette immunité pour justifier son refus de déférer à une convocation de la Section de recherche de la gendarmerie.