Côte d’Ivoire: le prix du carburant reste inchangé pour le mois d’octobre

Les prix à la pompe du super sans plomb et du gasoil restent inchangés, respectivement à 630 et 615 Fcfa, pour la période du 1er au 31 octobre 2019 en Côte d’Ivoire, renseigne un communiqué de la direction des hydrocarbures transmis mardi à APA.Le litre à l’ambiant pour le super sans plomb indique un coût de 630 Fcfa contre 615 Fcfa pour le litre du gasoil. Quant au pétrole lampant, lui, conserve toujours son prix à 555 Fcfa, le litre à l’ambiant. Et ce, depuis plusieurs mois. Depuis trois mois, le litre de l’essence super est de 630 Fcfa et celui du gasoil moteur à 615 Fcfa. 

L’ajustement des prix à la pompe du carburant, en Côte d’Ivoire, se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix de ces hydrocarbures sur le marché international.

Grève des bagagistes au Maroc : Mise en place de mesures nécessaires pour une activité normale du service de livraison des bagages

L’Office marocain des aéroports (ONDA) a annoncé avoir pris les mesures nécessaires « pour une activité normale du service de tri, de chargement, de déchargement et de livraison des bagages» suite à la grève, mardi, des employés bagagistes de l’opérateur GPI, sous-traitant de RAM Handling à l’aéroport international Mohammed V à Casablanca.Pour rappel, les employés bagagistes de GPI ont annoncé une grève de 24h mardi à partir de 6h du matin, suivie par une partie de ce personnel, précise un communiqué de l’ONDA.

RAM Handling, RAM et l’ONDA ainsi que les partenaires publics intervenant à l’aéroport, ont « mis en place les mesures nécessaires pour une activité normale du service de tri, de chargement, de déchargement et de livraison des bagages».

Ainsi, aucun impact n’est enregistré sur les opérations d’exploitation de l’aéroport et de traitement des passagers et de leurs bagages, conclut la même source.

Marrakech : Début des travaux la 3ème conférence internationale des régulateurs sur la sécurité nucléaire

Les travaux de la 3ème Conférence Internationale des Régulateurs sur la Sécurité Nucléaire se sont ouverts, mardi à Marrakech, avec la participation de plus de 350 experts et responsables représentant une centaine de pays, dont 35 Etats africains.Initiée par l’Agence Marocaine de Sûreté et de Sécurité Nucléaires et Radiologiques (AMSSNuR) en collaboration avec l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA), cette conférence rassemble des responsables de réglementation, des professionnels de la sécurité nucléaire, des décideurs, des responsables des Organisations de Support Technique (TSOs), des organisations régionales et internationales, ainsi que des acteurs dans le domaine de la sécurité nucléaire.

 Au menu de cet événement plusieurs thématiques notamment les nouveaux défis auxquels font face les Etats et organisations internationales pour endiguer les menaces d’actes malveillants susceptibles de mettre en danger la sécurité des matières nucléaires ou d’autres sources radioactives qui pourraient avoir des effets néfastes sur l’Homme, la société et l’environnement.

Cet événement vise, entre autres, à améliorer le niveau de sûreté et de sécurité nucléaire du Maroc afin de protéger l’Homme et l’Environnement de tout acte malveillant mettant en oeuvre des matières nucléaires ou autres matières radioactives, à travers le renforcement du positionnement du Royaume comme catalyseur d’opportunités et de coopération pour tout le continent africain, la création d’un forum d’échange entre experts afin de tirer profit de leur expertise, ainsi que l’élargissement des réseaux de collaboration des experts marocains.

La Conférence vise, en outre, à renforcer davantage la coopération internationale et à améliorer le développement des capacités en matière de sécurité nucléaire dans le monde, en général, et en Afrique en particulier.

Elle est organisée pour la première fois en Afrique et dans le monde Arabe, après une première édition aux Etats-Unis en 2012, qui avait pour objectif l’établissement d’un cadre de coopération internationale spécifique au domaine de la sécurité nucléaire, et une 2ème tenue en Espagne en 2016.

Cette manifestation d’envergure internationale coïncide avec l’important chantier engagé par le Royaume pour la mise à niveau de son cadre législatif et réglementaire de sûreté et sécurité nucléaires et radiologiques, marqué notamment par la promulgation, en 2014, de la loi sur la sûreté et à la sécurité nucléaires et radiologiques, ainsi qu’à la création d’AMSSNuR en tant qu’organisme réglementaire chargé d’assurer le contrôle des activités mettant en jeu des matières nucléaires ou radioactives.

L’AMSSNuR appuie, particulièrement en matière de sécurité nucléaire et radiologique, les Administrations et Départements nationaux chargés des questions de sécurité publique, par la mise en place d’une réglementation spécifique et de systèmes de gestion des situations d’urgence ou de sécurité nucléaire et radiologique et ce, conformément aux Conventions internationales auxquelles le Maroc a souscrit.

Lancement à Dakar d’un projet de lutte contre la migration irrégulière

Le ministère sénégalais de la Microfinance et de l’Economie Sociale et Solidaire en collaboration avec l’Ambassade d’Italie au Sénégal et l’Union européenne, a lancé, mardi soir à Dakar, le projet de lutte contre la migration irrégulière à travers l’appui au secteur privé et à la création d’emplois au Sénégal (PASPED), a constaté APA.Ce programme, financé par l’Union européenne à hauteur de 27 milliards de FCFA au titre du Fonds fiduciaire d’urgence de l’institution pour l’Afrique, a pour objectif de réduire la migration irrégulière grâce au soutien au secteur privé et à la création d’emplois au Sénégal. Une plateforme fournissant une assistance financière et technique sera créée pour contribuer au développement des micros, petites et moyennes entreprises (MPME) sénégalaises en renforçant le potentiel économique local et celui de la diaspora en Italie.

Quelque 750 entreprises vont ainsi bénéficier d’un renforcement technique et financier afin d’augmenter la demande en emplois qualifiés et cinquante autres expatriés résidant en Italie bénéficieront d’un accompagnement dans leurs projets de réinsertion économique au Sénégal.

Ce projet, d’une durée de trois ans, devrait également permettre la formation pratique, l’orientation et l’insertion professionnelle de 1 200 jeunes auprès des MPME.

A en croire l’Ambassadrice de l’UE au Sénégal, près de 300 000 nouveaux demandeurs d’emplois arrivent chaque année sur le marché du travail, d’où l’importance de ce « programme supplémentaire sous les couleurs du +Tekki fii+ ou +Réussir ici, en langue wolof+ ».

Le PASPED qui s’inscrit en complémentarité de la deuxième phase de la Plateforme d’appui au secteur privé et à la promotion de la diaspora sénégalaise (PLASEPRI) sera mis en œuvre dans les régions de Dakar (ouest), Diourbel (centre), Thiès (ouest), Kaolack (centre), Louga (nord-ouest) et Saint-Louis (nord).

La 4e édition des «Sotigui Awards» prévue le 30 novembre à Ouagadougou

La 4e édition de la cérémonie de récompense des acteurs du cinéma dénommée «Sotigui Awards» aura lieu le 30 novembre 2019 à Ouagadougou, a appris APA mardi auprès des organisateurs.Le comité d’organisation qui animait une conférence de presse à Ouagadougou, en prélude à l’évènement, a annoncé que cette année, seize trophées seront décernés aux acteurs africains et de la diaspora afro-américaine et des Antilles.

Il ressort que les acteurs dont la liste des nominés a été dévoilée, ont été sélectionnés selon trois axes, à savoir : la sélection dans les différents festivals, la production cinématographique et audiovisuelle passant au cinéma, la crédibilité de l’acteur.

Selon le président du comité d’organisation des « Sotigui Awards », Kevin Moné, cet événement vise à faire rayonner les acteurs africains et ceux de la diaspora.

«Le but est de contribuer à la reconnaissance et à la valorisation du métier d’acteur, comédiens du cinéma africain et de la diaspora», a-t-il expliqué, ajoutant que «les acteurs sont un maillon essentiel dans le septième art, mais, ils ne sont pas appréciés à leur juste valeur».

Les « Sotigui Awards » ont été initiés en 2016 et récompensent chaque année les meilleurs acteurs-comédiens du cinéma africain et de la diaspora, en vue de rendre hommage à l’artiste comédien burkinabè Sotigui Kouyaté décédé le 17 avril 2010 à Paris (France).

Barrage sur le Nil : les scientifiques des Etats riverains se concertent

Des scientifiques des Etats riverains du fleuve du Nil se sont réunis, lundi à Khartoum, la capitale du Soudan, pour discuter de l’impact environnemental du barrage de la Grande renaissance, en Ethiopie.Les scientifiques éthiopiens, soudanais et égyptiens tiennent leur cinquième réunion du Groupe national indépendant de recherche scientifique (NISRG) après qu’Addis-Abeba a rejeté la proposition du Caire de libérer chaque année 40 milliards de mètres cubes d’eau du Nil dans les pays en aval.

La proposition de l’Egypte exigeait également de l’Ethiopie qu’elle remplisse le réservoir du Grand barrage de la renaissance de manière plus graduelle.

Le gouvernement éthiopien a déclaré à ce propos que la proposition de l’Égypte allait à l’encontre des meilleures pratiques transfrontalières qui régissent les relations entre les pays partageant des fleuves transfrontaliers.

Il y a un mois, le président égyptien Abdel-Fattah Al-Sisi avait défendu l’idée selon laquelle le barrage éthiopien sur le Nil n’aurait jamais été construit sans l’impact du soulèvement de 2011 dans son pays.

Le Caire avait même laissé entendre qu’il pourrait faire la guerre contre la construction d’un barrage sur le fleuve qui répond aux besoins en eau du pays.

Dans sa dernière proposition, l’Egypte a également demandé à l’Ethiopie de libérer de l’eau supplémentaire lorsque le volume du barrage d’Assouan tomberait au-dessous de 165 mètres au-dessus du niveau de la mer.

La réunion en cours devrait examiner les points de l’ordre du jour approuvés lors de la réunion des ministres de l’Eau des trois pays qui s’est tenue au Caire les 15 et 16 septembre 2019.

Par ailleurs, le NISRG devrait rendre compte, les 4 et 5 octobre 2019 à Khartoum, des résultats de ses délibérations aux ministres de l’Eau.

Dans son allocution devant l’Assemblée générale des Nations Unies la semaine dernière, la présidente éthiopienne Sahle-Work a déclaré que son pays croyait fermement que l’utilisation du Nil devrait reposer sur les principes d’utilisation équitable et raisonnable de ses ressources naturelles.

« La coopération dans le bassin du Nil n’est pas une option mais une nécessité », a soutenu la cheffe de l’Etat.

Le barrage éthiopien serait achevé à 68,3% et est considéré comme le plus grand d’Afrique. A son achèvement en 2023, il aura une puissance totale de 6450 mégawatts.

Le Cameroun inaugure un système informatisé de gestion des activités douanières

Un nouveau système informatisé de gestion dématérialisée des activités douanières, dénommé «Camcis» (Cameroon Customs Information System), est entré en expérimentation mardi sur cinq sites pilotes du pays, a-t-on appris d’un communiqué du directeur général des Douanes, Fongod Edwin Nuvaga.Conçu par le système d’information douanier coréen, et appelé à remplacer «Sydonia++», application conçue à l’origine pour des besoins statistiques et dont la faiblesse dans la prise en charge de l’ensemble des procédures de dédouanement a été avérée, le nouvel outil électronique intègre, apprend-on, l’ensemble de la procédure de dédouanement, raccourcit considérablement le délai nécessaire pour effectuer les procédures en matière d’importation, d’exportation en même temps qu’il sécurise davantage les droits et taxes.

L’avènement de Camcis, espèrent les autorités, sera de nature à taire les virulentes critiques des milieux d’affaires locaux se plaignant, avec insistance, des délais de passage à l’export et à l’import, respectivement d’un peu plus de 8 et 11 jours alors que la moyenne, en Afrique subsaharienne, est de 4 et 5 jours respectivement.

Bénin : Talon convoque un dialogue politique sans deux grands partis

Le chef de l’Etat béninois Patrice Talon va présider le 10 octobre 2019 un dialogue politique avec les huit partis régulièrement enregistrés, annoncent des sources proches de la Présidence de la République.Ces partis invités sont en règle vis-à-vis des dispositions de la loi 2018-23 qui porte sur la Charte des partis politiques en République du Bénin.

Il s’agit du Parti du renouveau démocratique (PRD), du Bloc républicain (BR), de l’Union progressiste (UP), de l’Union démocratique pour un Bénin nouveau (UDBN), de la Dynamique unitaire pour la démocratie (DUD), du Mouvement des élites engagés pour l’émancipation du Bénin (Moele-Bénin), des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) et du Force cauri pour le développement du Bénin (FCBD).

Chaque parti sera représenté par douze personnes, soit une personne par département et 96 participants au total.

Toutefois, les partis Union sociale libérale (USL) de l’homme d’affaires Sébastien Ajavon et Restaurer l’espoir (RE) de Candide Azanaï seront les grands absents de cette rencontre, à cause de leur non-conformité à cette charte.

Par ailleurs, la séance sera consacrée à la recherche de voies et moyens pour l’apaisement du climat sociopolitique, aux amendements à apporter à la charte des partis politiques et au code électoral sans remettre en cause la réforme du système partisan.

Ce dialogue politique national intervient au lendemain des élections législatives d’avril 2019 organisées sans l’opposition et qui avaient créées des tensions sociopolitiques.

Crise anglophone au Cameroun: Washington est un « observateurs neutre du processus » (ambassade)

L’ambassade des États-Unis au Cameroun s’est, par voie de communiqué publié mardi, inscrite en faux contre des informations parues dans la presse locale, décrivant «de manière erronée» le rôle de Washington dans le Grand dialogue national destiné à sortie de la crise sécessionniste anglophone.«Les États-Unis sont des observateurs neutres du processus et, bien que nous ayons proposé de jouer un rôle dans l’identification d’une solution éventuelle, nous aurions eu besoin d’être sollicité par les deux parties avant d’assumer ce rôle», indique le document.

De même, le pays de l’oncle Sam affirme qu’il demeure un partenaire et un ami engagé du Cameroun, son désir étant que tous les Camerounais vivent en paix. L’ambassade exhorte en outre toutes les parties, impliquées dans le conflit dans les régions anglophones du Nord-ouest et du Sud-Ouest, «à renoncer à toute nouvelle violence et à engager un dialogue ouvert sans conditions préalables».

Sur un autre plan, le communiqué précise que l’ex-secrétaire d’État américain aux Affaires africains, aujourd’hui à la retraite, Herman Cohen, annoncé par la rumeur comme ayant accepté de devenir le porte-parole de la république autoproclamée d’Ambazonie, a lui aussi démenti cette assertion.

FCEB/te/APA

Ouverture à Abidjan d’un forum sur le financement du développement en Afrique de l’ouest

La cinquième édition du forum sur le financement du développement organisée par le groupe de la Banque de la mondiale s’est ouverte mardi à Abidjan au cours d’une cérémonie présidée par le président ivoirien Alassane Ouattara, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon le chef de l’État ivoirien, ce forum permet de réunir tous les acteurs de la vie économique afin de partager leurs expériences et de trouver dans une démarche concertée des idées nouvelles pour relever les défis du financement durable du développement.

Relevant  l’importance de ces assises, M. Ouattara a indiqué que selon la Banque mondiale,  l’Afrique a des besoins d’infrastructures d’environ 93 milliards de dollars. « Les pays africains doivent faire face à quatre priorités que sont l’accélération de la mobilisation des ressources intérieures, l’amélioration du climat des affaires,  le développement d’un secteur financier solide et la mobilisation des capitaux institutionnels», a estimé, par ailleurs, M. Ouattara, se félicitant du dynamisme de l’économie ivoirienne ces huit dernières années.

 « Le continent africain abrite 60% des terres arabes du monde. Quatre des dix économies les plus dynamiques du monde y compris la Côte d’Ivoire se trouvent sur le continent africain», a fait remarquer le numéro un ivoirien, soulignant dans la foulée,  les challenges à relever par le continent malgré ce dynamisme.

 Au nombre de ces défis, il a cité entre autres, la menace terroriste et la nécessité de la transformation structurelle des économies africaines. « Je reste convaincu qu’au terme de ce forum, des solutions techniques et financières innovantes seront trouvées afin d’accélérer la mise en œuvre des différents projets de développement et répondre plus efficacement aux besoins de nos populations», a indiqué M. Ouattara.

Auparavant le vice-président de la Banque mondiale pour le financier du développement, Akihiko Nishio a expliqué que cette rencontre réunit pour quarante-huit heures,  des participants des institutions publiques et privées, des institutions bilatérales pour comprendre le rôle que chacune de ces parties doit jouer pour avoir un impact durable sur le développement afin d’aider les économies d’Afrique de l’ouest et du sahel.

Poursuivant, il a fait savoir que cette rencontre mettra ainsi l’accent sur trois secteurs qui ont un impact sur le développement en Afrique. Notamment, l’Agro-alimentaire, le transport et les infrastructures numériques.

M. Nishio a conclu en  assurant que son institution reste déterminée à faire en sorte que l’Afrique ait la capacité de mobiliser des investissements privés et  créer des emplois de qualité.

Cette 5è édition du forum sur le financement du développement qui réunit des décideurs politiques et des acteurs privés de plusieurs pays, permettra de discuter de comment accroître les investissements privés dans les secteurs à fort potentiel dans les pays de l’Afrique de l’ouest et du sahel.

Cameroun : le patronat dresse un tableau «peu reluisant» des réformes économiques

Le Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam) a qualifié de «peu reluisant» le tableau des réformes économiques mené actuellement par le gouvernement à l’endroit du secteur privé.Au lendemain d’une rencontre avec le ministre des Finances (Minfi), Louis Paul Motaze, les milieux d’affaires du pays estiment que la perception dominante, depuis la remise aux pouvoirs publics d’un document portant des propositions de réformes fiscales, traduit leur non satisfaction.

Le président du Gicam, Célestin Tawamba, a tenu à l’exprimer publiquement, le week-end dernier dans la métropole économique, Douala, déplorant que « la récolte (n’ait) pas tenu la promesse des fleurs, car lesdites propositions ont été dévoyées et dénaturées».

Pour Louis Paul Motaze, les attentes du patronat ne peuvent être satisfaites au rythme souhaité par celui-ci, car l’État fait en même temps face à des contraintes telles que la dialectique même de l’impôt, qui veut qu’aucun contribuable ne veuille payer l’impôt.

Le Minfi, tout en mettant en avant les avancées en matière de fiscalité interne et de porte, a également cité, comme contingences, la crise sécuritaire dans l’Extrême-Nord où continue de sévir la secte islamiste Boko Haram ainsi que le conflit sécessionniste anglophone qui fait des ravages dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.

Il a aussi donné comme argument les contraintes du programme économique et financier triennal conclu avec le Fonds monétaire international (FMI), notamment ses exigences en matière de critères quantitatifs.

Par ailleurs, Louis Paul Motaze a demandé au secteur privé de proposer un calendrier optimal de rencontres en tenant compte des repères de référence du calendrier budgétaire de l’État.

Toutefois, selon Célestin Tawamba, l’urgence est dans la consolidation d’un climat de confiance entre l’administration fiscale et les créateurs de richesse, en dépit des propositions nouvelles.

«Nous ne pouvons continuer à céder à la peur et à nous contenter des réformettes», a-t-il indiqué.

Vers le démarrage de la seconde phase de la lutte antiacridienne

La Force d’intervention contre le criquet pèlerin va prochainement lancer la seconde phase de prospection dans des localités de la Mauritanie propices à la reproduction et à la croissance de cet insecte ravageur.Cinq équipes, comprenant une dizaine d’explorateurs de tous les pays membres de la Force d’intervention contre le criquet pèlerin, seront envoyées sur le terrain, a expliqué le Secrétaire général du ministère du Développement rural, Ahmedou Ould Bouh, hier lundi à Nouakchott lors d’un atelier.

D’une durée de 21 jours, cette campagne conjointe a pour objectif de rehausser le niveau de complémentarité sur le terrain et de coordination commune. Outre la Mauritanie, l’Algérie, le Burkina Faso, le Maroc, le Sénégal, le Niger, la Libye, la Tunisie, le Tchad et le Mali sont membres de la Force d’intervention contre le criquet pèlerin.

Du fait de son climat, la Mauritanie est une zone géographique favorable à la reproduction des criquets. C’est pour cette raison que ce pays abrite le siège de la force conjointe créée en octobre 2016, en Algérie.

Cacao ivoirien: le prix minimum garanti fixé à 825 Fcfa le Kg, en hausse de 75 Fcfa

Le prix d’achat bord champ garanti du cacao en Côte d’Ivoire, premier producteur mondial, a été fixé à 825 Fcfa le Kg, en hausse de 75 Fcfa soit un relèvement de près de 10%, pour la campagne principale 2019-2020, qui s’ouvre ce 1er octobre 2019.« Sur la base des ventes anticipées et tenant compte du solde du cacao à vendre, j’annonce que le prix garanti aux producteurs sur toute l’étendue du territoire pour la campagne principale 2019-2020, est fixé à 825 Fcfa par Kg, bord champ, pour le cacao bien fermenté et bien séché », a annoncé mardi Lambert Kouassi Konan, le président du Conseil d’administration du Conseil café-cacao, organe de régulation.

« Le dispositif de contrôle des prix et de la qualité est maintenu pour lutter contre les pratiques de certains opérateurs véreux et aussi la fuite transfrontalière du cacao », a fait remarquer le président du Conseil d’administration du Conseil café-cacao.

 Le prix du Kg de cacao pour la campagne de commercialisation 2019-2020 a été rendu officiel en présence des producteurs, à l’occasion de la 6è édition des Journées nationales du cacao et du chocolat, qui se tient du 30 septembre au 2 octobre à Abidjan. 

Ce prix, selon lui, « encouragent, a été entériné par le Conseil des ministres de mercredi dernier ». Toutefois pour contrôler le flux de cacao sur le marché international, la Côte d’Ivoire a décidé de limiter sa production à 2 millions de tonnes.

« Si nous mettons des quantités trop fortes sur le marché, nous travaillons contre nous-mêmes », a dit M. Lambert Kouassi Konan, soulignant que cette stratégie vise à permettre un prix soutenu, qui soit profitable aux producteurs. 

Le directeur général du Conseil café-cacao, Yves Brahima Koné, s’est dit « satisfait » de la campagne de commercialisation précédente,  où le prix garanti aux producteurs était de 750 Fcfa le Kg tout au long de la campagne. Et ce, grâce à des efforts consentis par l’Etat.   

L’industrie du cacao en Côte d’Ivoire connaît une amélioration. Le broyage, en « progression de 8% » s’est établi à « plus de 536.000 tonnes transformées » faisant du pays le 1er broyeur mondial devant les Pays-Bas.  

L’un des défis de l’Etat ivoirien est la transformation du cacao dont la Côte d’Ivoire est le leader mondial. Le pays qui produit près de 2 millions de tonnes de fèves de cacao, soit 40% de l’offre sur le marché mondial, ne transforme que 33% de sa production.   

Le verger cacaoyer ivoirien fait face à la maladie du swollen shoot. Et pour ce faire, un programme intensif de lutte contre cette maladie, d’un coût de 22 milliards Fcfa sur trois ans, a été lancé depuis janvier 2018, l’objectif étant d’arracher 100.000 hectares de vergers affectés. 

 La Côte d’Ivoire et le Ghana qui cumulent 62% du marché mondial de cacao, avec une production d’environ 3 millions de tonnes, ont signé à Abidjan un accord d’harmonisation de leur politique de commercialisation, destiné à améliorer le prix d’achat de la fève aux paysans.

Ces deux pays ont institué un Différentiel de revenu décent (DRD) de 400 dollars US la tonne pour tout contrat de vente de cacao obtenu auprès d’eux pour la campagne 2020-2021 avec pour objectif d’atteindre un prix plancher de 2600 dollars US (1,5 million Fcfa) la tonne.  

Diversité de sujets au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment le plan d’accélération industrielle, le plan Maroc numérique, les rencontres de la photographie de Marrakech et les Mondiaux d’athlétisme à Doha.+L’Économiste + relève que le plan d’accélération industrielle (PAI) arrive bientôt à sa fin en 2020. L’heure est au bilan. Certes, il y a eu une accélération ces 5 dernières années en termes d’investissements, d’IDE, d’implantation d’usines, de sous-traitance (5,4 milliards de DH), de volumes à l’export et de déploiement d’écosystèmes par filière…

Mais cela reste insuffisant en termes de création d’emploi, d’inclusion d’entreprises nationales, de PME, de réparation territoriale, d’intégration en profondeur et de montée en valeur ou encore en compétence. La part de l’industrie dans le PIB se situe entre 18 et 19%.

Près de 20 stratégies sectorielles ont été lancées durant les 20 dernières années. Sauf que certains secteurs marchent plus vite que d’autres. C’est le cas notamment de l’automobile et l’aéronautique qui dament le pion à l’immobilier, le BTP, le textile-habillement, l’agro-alimentaire, note a publication.

+L’Opinion+ s’intéresse au plan Maroc numérique 2013, soulignant que ce Plan a atteint ses objectifs en terme d’emploi (100%) et de chiffre d’affaires (CA) à 80%.

Ainis, 60.000 postes d’emploi ont été créés essentiellement dans le secteur de l’offshoring et un CA avoisinant les 5 milliards de dirhams (1 euro = 10,7 DH) profitant de l’envolée du secteur des télécoms au niveau mondial. Cette performance, certes satisfaisante sur ces deux critères, reste en deçà des ambitions d’un pays qui se targue d’être le hub de l’Afrique et un des pays les plus avancés du continent.

Les emplois créés ne permettent pas de positionner le Maroc sur la sphère des pays développés technologiquement. L’offshoring, ou la sous-traitance n’a apporté au Maroc que l’absorption d’une main d’œuvre formée, qualifiée et disponible. Le CA réalisé par les opérateurs de l’offshoring au Maroc est inférieur à 1%, écrit le quotidien.

+Al Bayane+ rapporte que la 2ème édition des Rencontres de la photographie de Marrakech, un événement phare qui entend faire de la cité ocre la ville des rendez-vous de l’image, se tiendra du 14 au 20 octobre prochain.

En effet, plus de 60 artistes photographes du Maghreb, d’Afrique, d’Asie et du monde prendront part à cet événement à travers des expositions, des projections mais aussi des ateliers et des débats.

Cette manifestation culturelle d’envergure vise à transmettre la passion de la photographie à un large public, à rendre accessible à tous la culture de l’image et à promouvoir les jeunes photographies marocaines et africaines, qui sont à l’origine de cette création, soulignent les organisateurs dans un communiqué, cité par le journal.

Au registre parlementaire, +Al Massae+ indique que le bureau de la première Chambre du parlement a examiné un code de conduite parlementaire et d’éthique de l’action parlementaire, à deux semaines de la rentrée parlementaire.

Ce texte insiste sur la nécessité de respecter le code vestimentaire lors des séances plénières et des réunions des commissions permanentes, ainsi que sur le fait d’éviter tout usage des téléphones.

A l’issue de sa réunion tenue la semaine dernière, le bureau de la Chambre des représentants a jugé impératif de respecter les dispositions dudit code et de les mettre en œuvre par les différents organes de la chambre, précise le quotidien.

Côté sport, +Al Akhbar+ qui cite une source à l’intérieur de la direction technique de la Fédération royale marocaine d’athlétisme (FRMA), révèle que les athlètes marocains sont dans le collimateur de la commission antidopage de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF).

En effet, les sportifs marocains se plaignent du nombre élevé des contrôles dont ils font l’objet. Cette série de contrôles, qui a commencé depuis un bon moment, s’est accentuée lors des Mondiaux d’athlétisme organisés cette année au Qatar.

Ainsi les athlètes marocains se disent victimes d’une campagne de dénigrement de la part de l’IAAF. D’ailleurs, nombre d’entre eux ont subi pas moins de 5 contrôles en moins d’un mois. Cet acharnement contre le Maroc est jugé comme injustifié, puisque la FRMA mène une politique très sévère en matière de lutte contre le dopage.

Sur un autre registre, on apprend que la FRMA à mis à la disposition du champion marocain Soufiane Bakkali un gilet de refroidissement. Cette technologie de dernier cri permettra à l’athlète de poursuivre ses entraînements même par temps de grosse chaleur.

Selon le quotidien, l’athlète Abdelaati Iguider, l’espoir du Maroc en 1500 mètres, était le dernier à rejoindre l’équipe nationale à Doha. Et pour l’aider à s’adapter au climat ambiant, la direction technique lui a concocté un programme d’entraînement spécial, aux côtés de Soufiane Bakkali et Lamiaa Elbez.

L’ouverture du Grand dialogue national en vitrine dans les journaux camerounais

L’ouverture, la veille dans la capitale, Yaoundé, du Grand dialogue national convoqué par le président Paul Biya pour sortir de la crise sécessionniste anglophone, meuble les manchettes des journaux camerounais parus mardi.Voici donc le Cameroun face à son destin, débute l’hebdomadaire Expression économique sur le retour au sujet d’un forum qui charrie tous les espoirs et dont l’inauguration a connu la présence remarquée d’ex-combattants séparatistes, preuve d’une adhésion certaine de la majorité des Camerounais et d’un début de solution.

Le ton est donné, renchérit le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, notant également la prise de parole de repentis, décrivant une cérémonie d’ouverture fort courue et signalant qu’avec la composition des commissions, les travaux entrent dans le vif du sujet.

Sous le titre «Le message d’espoir de Dion Ngute, Mutations note qu’à l’ouverture du Grand dialogue national, le Premier ministre a sagement évité de remuer les plaies causées par les atrocités de ces trois dernières années dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Un jour après le lancement de ce qu’il conviendra d’appeler «le dialogue Dion Ngute», il y a une grosse attente qui flotte dans l’air en même temps qu’une sorte d’indifférence qui divise les Camerounais en deux catégories : les ex-combattants ont fait une sorte de mise en bouche du débat, fustigeant la marginalisation dont la partie anglophone du pays est victime et appelant ceux qui sont encore en brousse à regagner la cité ; les autres, les sceptiques invétérés et intraitables, n’y voient qu’une manœuvre de plus du système pour jeter la poudre aux yeux des Camerounais, magnifier une fois de plus les pontes et brûler des milliards de francs.

Il reste toutefois que, selon The Guardian Post qui rend également compte du repentir d’un groupe d’ex-miliciens à la tribune, les invités du Premier ministre sont optimistes quant à l’aboutissement heureux du Grand dialogue national.

Inévitablement, et au grand dam des organisateurs, la décentralisation et le fédéraliste, en somme la forme de l’État, se sont invités aux débats, note Le Jour. Cette entorse à l’agenda, précise Mutations, est portée par Ibrahim Mbombo Njoya, le vénérable roi des Bamoun et dignitaire du régime qui, alors qu’il énumérait des solutions pour la résolution de la crise anglophone, a axé son discours sur l’alternance en s’attardant sur la nécessité de revoir les modalités d’accès à la magistrature suprême.

«Le sultan Mbombo Njoya demande à Paul Biya de quitter le pouvoir», résume Émergence. «Mbombo Njoya embarrasse le régime», appuie Le Messager, expliquant que la sortie de l’autorité traditionnelle n’a pas été du goût du Premier ministre, modérateur de la grande palabre. «Le sultan sort sa tête de vipère», ironise l’hebdomadaire satirique Le Popoli avec une caricature fort expressive du président Biya également déçu par les propositions indécentes d’un de ses intimes.

La tontine au secours des travailleurs tchadiens

Jusqu’ici apanage des femmes au Tchad, la tontine a fait irruption dans le milieu masculin, notamment au sein des fonctionnaires et des agents du privé qui usent de plus en plus de cette formule de cotisation tournante pour satisfaire leurs besoins. Lesquels portent généralement sur l’acquisition d’un terrain à usage d’habitation, l’achèvement d’une maison ou l’achat d’un véhicule.Satisfaire de tels besoins renvoie à des tontines grandeur nature où les petites sommes que cotisent généralement les femmes sont allégrement dépassées. Leur salaire aidant, les agents de l’administration ou du privé qui se lancent dans les tontines peuvent miser pour des sommes allant jusqu’à 100.000 FCFA par mois.

Pour ce faire, les fonctionnaires désignent parmi eux un chef de groupe chargé de collecter  les cotisations. C’est le cas de Moussa. Enseignant de son état, il est à la tête d’une tontine réunissant dix autres collègues.

« Nous avons décidé de cotiser 100. 000 FCFA par personne. A la fin du mois, on remet 1 million FCFA à un membre du groupe et cela se répète chaque fin du mois jusqu’à dix mois », explique Moussa.

Ahmat, membre du groupe de Moussa, estime que le fait d’adhérer à la tontine est mieux que de contracter un crédit bancaire. « Ici, on a aucun intérêt qui nous pèse. C’est comme si tu épargnes un montant donné, échelonné sur quelques mois ».

Employé d’un hôtel à N’Djaména, Allaïssem, dans l’attente de recevoir l’argent de sa tontine, marchande déjà le prix d’un terrain, situé au quartier Farcha dans le premier arrondissement de la capitale. Une fois tombé d’accord avec le propriétaire, le jeune hôtelier lui a promis de payer en début de semaine, moment où ce sera son tour de recevoir le jackpot de la tontine.

Un cadre d’une banque, s’exprimant sous le couvert de l’anonymat, reconnait, certes, la possibilité pour certains travailleurs de faire de l’épargne via la tontine, mais émet quelques réserves sur la fiabilité du procédé. « Ces personnes trouvent en la tontine un moyen de réaliser certains projets personnels. Mais, j’ai des réserves vis-à-vis de cette pratique d’autant qu’il manque un aspect important du mécanisme : la sécurité et la confiance », souligne le banquier.

Pour sa part, l’économiste Hassan Idriss, décrit la tontine en milieu masculin comme un phénomène nouveau, accéléré par la cherté de la vie et la stagnation des salaires dans les secteurs public et privé.

« C’est, explique-t-il, un mécanisme financier qui permet à ses utilisateurs de mutualiser leurs épargnes pour accéder à tour de rôle à un capital conséquent pour réaliser leurs projets. Le mécanisme est surtout basé sur la confiance et le réseau ».

Revenant à la charge, le banquier soutient que tout ne se passe comme sur des roulettes côté cotisations dans la mesure où beaucoup de ceux qui on perçu trainent les pieds pour continuer à cotiser, s’ils ne cessent carrément pas de le faire.

Moussa, chef d’une tontine de fonctionnaires, donne presque raison au banquier en révélant qu’il est obligé de « faire la police » auprès de certains de ses collègues qui, une fois le jackpot en poche, tardent à cotiser.

Pour faire moderne et, surtout, désireuse de corriger ces mauvais comportements, une société de téléphonie mobile avait jugé bon de créer des comptes de transfert d’argent pour les adhérents aux tontines, mais l’initiative ne dura guère à cause de la persistance de l’indélicatesse de certaines personnes.   

Fustigeant le refus de cotiser des adhérents de tontine, une fois perçu leur argent, Hamadou martèle qu’il n’est pas question pour lui ni pour son épouse de se lancer dans une tontine. « J’ai interdit même à ma femme cette pratique. Je n’aime pas cette histoire qui, souvent, finit en queue de poisson entre les membres d’un groupe » de tontine.

Malgré les réticences de certaines personnes comme Hamadou, les tontines continuent de proliférer au Tchad, au grand bonheur de nombreux travailleurs.

Cameroun : le roi des Bamoun préconise la limitation du mandat présidentiel

Le roi de l’influente tribu des Bamoun (ouest), El Hadj Ibrahim Mbombo Njoya, a proposé que le Cameroun révise sa Constitution en décrétant notamment la limitation du mandat présidentiel à cinq ans renouvelable une seule fois.S’exprimant lundi soir lors du Grand débat national, organisé par le gouvernement en vue d’une résolution pacifique de la crise sécessionniste anglophone, Mbombo Njoya, par ailleurs sénateur, s’est également dit favorable à une élection présidentielle à deux tours ainsi qu’à la révision du Code électoral.

Émanant d’un membre du bureau politique du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC, au pouvoir), cette déclaration a surpris plus d’un dans la mouvance présidentielle.

Selon le sultan, par ailleurs plusieurs fois membre du gouvernement, « au-delà des problèmes qui se présentent à nous aujourd’hui, les Camerounais souhaitent, dans leur grande majorité, l’alternance », présentée comme « le seul remède qui pourrait guérir le mal » dont souffre leur pays.

En avril 2008, l’Assemblée nationale avait adopté une révision constitutionnelle supprimant la limitation du nombre de mandats présidentiels qui, depuis 1996 et sur initiative du pouvoir lui-même, fixait le nombre desdits mandats à deux septennats consécutifs, au maximum. À l’époque, des caciques du régime avaient argué qu’il était « antidémocratique » se débarrasser d’un dirigeant encore aimé et respecté par son peuple.

En outre, Ibrahim Mbombo Njoya, également connu pour être l’un des rares intimes de Paul Biya, a demandé la création d’une Commission en charge de préciser les contours et contenus d’une décentralisation poussée « dont il faut accélérer la mise en place dans les 6 mois qui suivent le dialogue ».

Pour apaiser la tension, le guide de la tribu des Bamoun a souhaité que le chef de l’État use de son pouvoir discrétionnaire pour gracier les personnes condamnées dans le cadre de la crise dans les régions anglophones, mais également celles interpellées durant les manifestations post-présidentielles d’octobre 2018.

Paul Biya, successeur d’Ahmadou Ahidjo, est le président de la République du Cameroun depuis le 6 novembre 1982. Avec 37 ans au pouvoir, il est actuellement le deuxième président africain, derrière Teodoro Obiang Nguema de la Guinée équatoriale, ayant occupé le plus longtemps cette fonction.

Entrepreneuriat: 32 start-up dont 11 Ivoiriens en compétition à Abidjan

Trente et deux (32) start-up dont 11 Ivoiriens, seront en compétition mercredi et jeudi prochain, à Abidjan, dans le cadre de l’édition 2019 de Africa Rethink Awards (ARA), prévue du 2 au 4 octobre 2019 dans la capitale économique du pays.Ce concours mettant aux prises 32 jeunes startups dont 11 issus de la Côte d’Ivoire, pays hôte de l’édition 2019, a lieu à l’occasion de la première édition de la Semaine africaine de l’innovation, une plate-forme visant à stimuler l’intelligence artificielle et économique.

La première édition de la Semaine africaine de l’innovation a été lancée par le ministre auprès du Premier ministre ivoirien, chargé de la Promotion de l’investissement privé, Esmel Essis, qui a également procédé à l’ouverture de la 4è édition des Assises africaines de l’intelligence économique.

African Rethink Awards est un programme de Land of African Business qui organise chaque année cette rencontre, qui se veut une plate-forme privilégiée entre des entrepreneurs africains, des investisseurs étrangers, dans un contexte où les start-up sont en quête d’investissements pour leur expansion.   

Le ministre auprès du Premier ministre ivoirien, en charge de la Promotion de l’investissement privé, Emmanuel Esmel Essis, a organisé lundi soir un dîner gala dans la chaleur africaine, en faveur des délégations venues participer à ces rencontres sur l’innovation et l’intelligence économique.  

La presse sénégalaise décrypte l’avenir politique de Khalifa Sall

Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, traitent principalement de l’avenir politique de Khalifa Ababacar Sall, l’ancien maire de la ville de Dakar, récemment sorti de prison après sa condamnation dans le cadre de l’affaire de la Caisse d’avance.Le Quotidien, sous le titre « Bataille de l’opinion », annonce qu’il y a présentement une polémique autour de la grâce accordée à Khalifa Ababacar Sall. Ce journal rapporte que « le camp de Macky Sall affirme que c’est l’ancien maire de Dakar qui a demandé à être gracié. Celui de Khalifa Sall le réfute catégoriquement ».

Vox Populi narre « les vérités crues des Khalifistes ». Dans les colonnes de ce journal, Moussa Tine, le président de l’Alliance Démocratique Pencoo (opposition) soutient que « Khalifa a dit et répété plusieurs fois qu’il n’allait pas demander la grâce. (Il) a d’ailleurs refusé de sortir de prison quand on lui a dit qu’il était libéré. Parce que ni lui, ni aucun de ses avocats n’a demandé une grâce. Me Khassimou Touré (l’auteur de la demande de grâce) avait annoncé avoir quitté la défense de Khalifa. Il ne pouvait, dès lors, plus le représenter dans aucune procédure ».

De son côté, Le Témoin se demande « pourquoi sa libération (intervenue dimanche soir) a tant tardé ? » A en croire ce quotidien, « Khalifa Ababacar Sall aurait, en réalité, dû recouvrer la liberté depuis le mois de juillet (dernier). N’eut été le décès du Secrétaire général du Parti Socialiste (PS, mouvance présidentielle), Ousmane Tanor Dieng, l’ex-maire de Dakar aurait pu embrasser sa vieille mère il y a deux mois, en tout cas bien avant la Tabaski ».

Justement, dans L’Observateur, Awa Niang, la maman de l’ancien édile de la capitale estime que « Macky Sall n’a pas été reconnaissant envers (son fils). Lorsqu’il a eu des démêlées avec Abdoulaye Wade, il est venu se plaindre auprès de Khalifa Sall (en lui disant) qu’il était sur le point d’être emprisonné (et) qu’il avait peur de la prison ». Concluant son propos dans ce journal, la mère du chef de file de la coalition « Manko Taxawu Sénégal » affirme que « tout le mal (qu’il) souhaite à (son) fils est qu’il devienne Président de la République du Sénégal ».

Même si Khalifa Ababacar Sall, dans WalfQuotidien, croit que « rien ne pourra (l’) arrêter si ce n’est la volonté divine », il reste que son avenir sur la scène politique est flou. Selon le juriste Iba Camara interviewé par L’AS, « Khalifa Sall peut recouvrer ses droits civiques (être électeur, éligible, témoin, occuper des fonctions publiques, etc). Pour ce faire, il faut l’amnistie ou l’abrogation pure et simple de l’article L31 du Code électoral ».

Pour le Professeur Ngouda Mboup, spécialiste en Droit Constitutionnel cité par L’AS, « l’incapacité d’exercer une fonction publique élective ne peut être appliquée que si le juge l’a expressément prononcée. Khalifa Ababacar Sall pourra bel et bien être candidat en 2024 (pour la prochaine présidentielle) ».

Tout compte fait, EnQuête souligne que « Macky (est le) seul maître à bord » dans le processus de recomposition politique. En effet, fait remarquer ce journal, le chef de l’Etat « actionne son rouleau compresseur. Avec la libération de Khalifa Sall, il relance (ainsi) le débat qu’il contrôle selon ses calculs ».

Accusé d’avoir détourné 1,8 milliard F CFA de la régie d’avance de la mairie de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, était en prison depuis le 7 mars 2017. Le socialiste avait été condamné à 5 ans de prison assortis d’une amende pénale de 5 millions F CFA.

L’hôpital mère-enfant de Bingerville obtient le Label Qualité et sécurité des soins de l’AP-HP

L’hôpital mère-enfant Dominique Ouattara de Bingerville (Banlieue Est d’Abidjan) a obtenu le Label Qualité et sécurité des soins de l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris (AP-HP) de niveau Argent qui a été présenté, lundi, au cours d’une cérémonie présidée par la Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, a constaté APA sur place.Le Label AP-HP est donné par l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris (AP-HP), aux établissements qui répondent aux normes internationales en matière d’infrastructure, d’équipement et de qualité des soins.

L’AP-HP qui regroupe l’ensemble des établissements publics de Paris et de l’Ile-de-France dispose d’une expertise reconnue dans le domaine médical.

« Ce Label vise à nous rapprocher des standards français en matière de qualité et sécurité des soins, qui répond à l’objectif majeur de l’Hôpital mère-enfant de garantir aux patients, une prise en charge de haute qualité répondant aux normes internationales », a expliqué la Première dame Dominique Ouattara qui a conçu et réalisé ce projet de l’hôpital mère-enfant.

Il est ressorti des évaluations des experts de l’AP-HP que « l’Hôpital mère-enfant Dominique Ouattara de Bingerville, satisfait au Label Qualité et Sécurité des soins de niveau Argent 2019, avec une mention spéciale pour la dynamique engendrée ».

« L’Hôpital mère-enfant Dominique Ouattara devient ainsi le premier établissement sanitaire en Afrique de l’ouest à être Labellisé AP-HP », s’est félicitée l’épouse du président ivoirien, revoyant avec « émotion tout le chemin parcouru » en recevant ce Label.

Cet établissement est aujourd’hui un « hôpital de référence, labélisé AP-HP pour le bonheur des femmes et des enfants de Côte d’Ivoire, en particulier les plus démunis d’entre eux, qui peuvent maintenant se faire soigner dans un hôpital aux standards internationaux », a-t-elle ajouté.

Poursuivant, Dominique Ouattara a dédié ce label à tout le personnel de l’hôpital à qui elle a traduit toute sa gratitude d’avoir obtenu ce résultat, après seulement un an de fonctionnement.

« Félicitations à tous, sachez que je suis fière de vous et je compte sur vous, pour maintenir le cap et vous surpasser pour tenter d’obtenir le Label Or», a-t-elle exhorté, concluant que « l’HME se fera un point d’honneur à toujours mériter ce label, pour la santé de nos femmes et de nos enfants ».

Auparavant, Martin Hirsch, Directeur général de l’AP-HP, a souligné qu’un « hôpital a besoin d’inspirer la confiance de ses patients », et c’est ce que l’Hôpital mère-enfant Dominique Ouattara  de Bingerville fait avec cette « démarche qualité volontariste ».

Pour lui, l’AP-HP en se lançant dans ce processus de labélisation a mis sa réputation en jeux. « Notre réputation est notre bien le plus précieux. Cette réputation, nous la partageons avec vous aujourd’hui », a-t-il dit, s’adressant à Mme Ouattara et son équipe.   

Tous les circuits de l’Hôpital mère-enfant Dominique Ouattara de Bingerville ont été évalués avec rigueur par les experts de l’AP-HP qui ont trouvé des qualités de sécurité. « J’espère que ce Label poussera cet établissement à avoir une réputation internationale », a conclu M. Hirsch.

Ouvert au public depuis le 16 mars 2018, l’Hôpital mère-enfant Dominique Ouattara de Bingerville (HME), ambitionne de contribuer à la réduction de la mortalité maternelle, néonatale, infantile et juvénile en améliorant l’offre de soins et la qualité des services de santé.

Pour ce faire, la direction générale de l’établissement, dès sa mise en place, s’est engagée dans une démarche qualité volontariste et a décidé de structurer celle-ci à travers une procédure de labélisation au référentiel qualité AP-HP.

Le niveau Argent est orienté vers la maîtrise des processus et gestion des risques.  Les exigences du référentiel Q_AP-HP sont réparties en 32 thématiques couvrant l’ensemble des risques d’un établissement hospitalier.

L’opposition ivoirienne « rejette » la nouvelle CEI après l’élection de son président

La Coalition pour la démocratie, la réconciliation et la paix (CDRP), la plate-forme de l’opposition ivoirienne, a rejeté lundi la nouvelle Commission électorale indépendante (CEI), estimant qu’ elle est « inféodée » des partisans du pouvoir, dans une déclaration transmise à APA.Les partis de la plate-forme CDRP « rejettent cette Commission électorale indépendante inféodée au RHDP-Unifié (pouvoir) et appellent toutes les forces politiques et sociales de progrès, à ne pas reconnaitre cette nouvelle CEI », dans une déclaration transmise lundi à APA.   

Les leaders des partis signataires appellent en outre « tous leurs militants, les organisations politiques et sociales, ainsi que les citoyens ivoiriens soucieux de la restauration véritable du Pays, à se tenir prêts dans l’attente des mots d’ordres qui seront donnés pour faire barrage à cette CEI illégale et illégitime ».

Au terme d’un Conseil des ministres tenu le mercredi 25 septembre 2019, tenu à Dimbokro, dans le centre-est de la Côte d’Ivoire, le gouvernement a rendu publique la composition de la Commission Centrale de la CEI.

Le 27 septembre, les nouveaux membres de la Commission centrale de la Commission électorale indépendante (CEI), institution chargée d’organiser les élections en Côte d’Ivoire, ont prêté serment devant la Cour du Conseil constitutionnel sous une haute surveillance sécuritaire.   

Ce 30 septembre, quatre jours après la prestation de serment, le magistrat Coulibaly Kuibiert Ibrahime  a été élu président de la Commission électorale indépendante pour un mandat de six ans non renouvelable avec 9 voix contre 06 pour son adversaire Marguerite Yoli Bi Koné. Il succède à Youssouf Bakayoko. 

Pour la plate-forme de l’opposition, ce constat montre « l’intransigeance du gouvernement à ne traiter que de la simple recomposition, en lieu et place d’une réforme profonde de la CEI (institution en charge d’organiser les élections), que le processus s’est soldé par un échec retentissant ».

« Soucieux de leur contribution effective à garantir durablement à la Côte d’Ivoire des élections transparentes, justes et sans violence, les partis politiques de l’opposition ivoirienne, membres de la CDRP dénoncent et condamnent ce énième passage en force perpétré par le Gouvernement », poursuit le texte. 

La plateforme de l’opposition conduite par le Parti démocratique de Côte d’Ivoire  (PDCI), ex-allié au pouvoir, souhaite une reforme profonde de la CEI, notamment composée d’acteurs de la société civile afin de garantir un scrutin sans violences, et rejette la recomposition des membres de l’institution. 

Le nouveau président de la CEI,  institution chargée d’organiser l’élection présidentielle de 2020, Coulibaly Kuibert (magistrat), a été proposé par le Conseil supérieur de la magistrature.  

Côte d’Ivoire: le magistrat Coulibaly Kuibiert Ibrahime élu président de la CEI

Le magistrat hors hiérarchie, Coulibaly Kuibiert Ibrahime a été élu lundi nouveau président de la Commission électorale indépendante (CEI), l’institution chargée d’organiser les élections en Côte d’Ivoire pour un mandat de six ans non renouvelable au terme d’une élection hors caméra entre les membres de la Commission centrale ( 14 présents sur 15 avec un vote par procuration), a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.M. Coulibaly qui succède ainsi à M. Youssouf Bakayoko,  est arrivé en tête de cette élection avec 09 voix contre 06 pour son adversaire Marguerite Yoli-Bi Koné issue de la société civile. Le nouveau président de la CEI, précédemment secrétaire général du Conseil constitutionnel, est le représentant du Conseil supérieur de la magistrature au sein de cette institution.

« La tâche est difficile mais pas impossible. Nous allons exécuter notre mission qui est celle d’organiser les élections… Il faut que nous fassions en sorte qu’il n’y ait plus de crise après les élections», a indiqué le nouveau président de la CEI après cette opération électorale qui a duré de 10h à 18h55 (heure locale et GMT).

Plusieurs autres élections ont marqué cette première rencontre des quinze membres de  la nouvelle CEI. Hormis l’élection du nouveau président de l’organe électoral ivoirien,  trois vice-présidents ont été élus pour un mandat de 3 ans renouvelable ainsi que trois secrétaires de l’institution élus pour un mandat de trois ans renouvelable.

Le gouvernement ivoirien a entériné mercredi dernier la liste des quinze membres de la Commission centrale de la  CEI au terme d’un Conseil des ministres à Dimbokro dans le centre ivoirien.

 Vendredi dernier, ces quinze personnalités dont trois issues de l’opposition, trois de la coalition au pouvoir et six de la société civile ont prêté serment devant le juge constitutionnel.

C’est en application des recommandations de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples que les autorités ivoiriennes ont réformé la CEI. Mais cette réforme de l’organe électoral ivoirien ne rencontre pas l’adhésion du Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI, ex-allié au pouvoir) et certains partis d’opposition. Ils ont boycotté les différents travaux qui ont abouti à cette réforme et le vote de la loi à l’Assemblée nationale et au Sénat.

Le bureau de la nouvelle CEI se compose comme suit:

 -Président: Coulibaly Kuibiert Ibrahime

-1er vice-président : Koné Sourou

– 2è vice-président : Dogou Alain

-3è vice-président : Sanogo Salimata épouse Porquet

Secrétaire: Kouamé Adjoumani Pierre

-1er secrétaire adjoint : Ebrotié Émile

-2è secrétaire adjoint: Henriette Adjoua Lagou

Tanger : Clap de début pour la 17ème édition du festival méditerranéen du court-métrage

Le coup d’envoi de la 17ème édition du festival méditerranéen du court-métrage a été donné, lundi dans la soirée au cinéma Roxy de Tanger en présence d’un parterre de cinéastes, professionnels du cinéma et de producteurs venus des différents pays du pourtour méditerranéen.Par Hicham Alaoui

Et c’est la réalisatrice, scénariste et productrice marocaine, présidente du jury de ce festival, Laila Kilani, qui a annoncé l’ouverture de cette messe cinématographique qui vise à inciter et promouvoir les échanges entre les cinéastes des deux rives de la Méditerranée.

Pendant une semaine, les cinéphiles vont pouvoir découvrir une panoplie de films dont 46 court-métrages en compétition officielle venus de 17 pays méditerranéens. Cinq films marocains sont en compétition. Il s’agit de « Les 400 Pages » de Ghizlane Assif, « Le Chant du Cygne » de Yazid El Kadiri, « Les Enfants des Sables » d’El Ghali Grimaiche, « La Route » de Mohamed Oumai et « Yasmin a» de Ali Smili et Claire Cohen. En effet, ces films ont été évalués par une commission de sélection nationale composée des professionnels du 7ème art.

Les films en compétition vont concourir pour remporter le « Grand prix », les prix du « jury », de la « réalisation », du « meilleur scénario », du « meilleur rôle masculin » et du « meilleur rôle féminin ».

Ainsi le « prix des jeunes » sera attribué par les étudiants réalisateurs participant au festival, dans le cadre d’une séance dédiée spécialement aux films des écoles.

Par ailleurs, cette manifestation prévoit l’organisation de plusieurs sections dont une intitulée «Compétition». Celle-ci est ouverte aux productions réalisées par des cinéastes méditerranéens en 2014 et 2015, un spécial « court métrage marocain », une leçon de cinéma, des débats autour des films en compétition ainsi que d’autres activités en parallèle.

Dans une allocution à l’ouverture de ce festival, le Secrétaire général du ministère de la Communication et de la culture, Département de la Culture, M. Mostafa Attini a souligné que cette manifestation tend à créer un brassage d’idées et de cultures, à s’informer des productions cinématographiques des uns et des autres et à échanger entre les professionnels et industriels du cinéma dans les deux rives de la Méditerranée.

Il a qualifié de « positives » les performances du secteur du cinéma au niveau national, faisant savoir que les subventions accordées à la production cinématographique nationale ont atteint 43 millions DH (1 euro = 10,7 DH), dont plus de 34 millions DH destinés au soutien aux manifestations et festivals de cinéma.

Pour ce qui est  des productions étrangères, ils sont au nombre de 98 durant la période allant du 1er janvier à fin août 2019, pour un coût de 667 millions DH soit plus de 91% par rapport à 2018.

Le SG n’a pas manqué de dévoiler que son département travaille sur l’organisation de l’industrie cinématographique pour être au diapason des développements survenus sur la scène internationale.

Ouverture à Abidjan de la 4è édition des Assises africaines de l’intelligence économique

La 4è édition des Assises africaines de l’intelligence économique s’est ouverte lundi à Abidjan, en présence de plusieurs experts africains et européens, sous la présidence du ministre ivoirien auprès du Premier ministre, chargé de la Promotion de l’investissement, Emmanuel Esmel Essis.Durant deux jours, les participants, regroupés au siège de la Chambre de commerce et d’industrie, mèneront des réflexions autour des questions liées à la gestion de l’information stratégique  dans la logique de la sécurité et de la compétitivité  économique. 

M. Essis s’est félicité des tables rondes thématiques qui auront lieu sur l’intelligence économique, l’intelligence numérique et l’intelligence artificielle, avec leurs corrélations sur la société, les entreprises privées et le secteur public. 

La Côte d’Ivoire, depuis 2012 a renforcé son dispositif d’attraction des investissements privés, dans la logique d’une démarche de gestion globalisante de l’information économique stratégique,  et dans cette optique, il apparaît impérieux de veiller sur les flux numériques générés, a soutenu M. Essis.

« Toute relation économique est certes porteuse d’opportunités, mais également de menaces d’espionnage industriel, de blanchiment d’argent, de piraterie maritime, de pillage technologique », a fait observer M. Essis, dans un discours.

Dans un tel contexte, dira-t-il, une approche large de l’intelligence économique constitue pour la Côte d’Ivoire un élément essentiel dans l’organisation de la hiérarchisation de l’information stratégique, déclinée dans toutes ses composantes intelligentes. 

M. Fama Touré, président de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire, a salué l’intérêt apporté à ces assises au plus haut sommet de l’Etat. Cette 4è édition est placée sous le parrainage du Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly.

Dans un monde planétaire et totalement ouvert, où les économies subissent de manière collatérale des chocs, même les plus lointains, la conquête des marchés exige une parfaite maîtrise de l’environnement économique afin de contenir les risques prévisibles et imprévisibles, a-t-il souligné.

L’intelligence économique, tant au niveau des grandes entreprises que des petites, est selon lui, indispensable en vue de la protection d’une information stratégique et pertinente. C’est pourquoi les entreprises doivent s’adapter et anticiper sur les risques. 

Pour sa part, François Jeanne-Beylot, secrétaire général des présentes assises, a souligné que les échanges visent à partager les expériences et créer un réseau sur les question d’intelligence économique, afin de protéger les données économiques numériques stratégiques.

M. François note que l’intelligence économique permet au décideur d’avoir « la bonne information au bon moment et sous la bonne forme ». Car, lorsque la menace est tardive, elle peut désagréger le système d’une chaîne de production ou entamer la souveraineté d’un État.

L’édition 2019 qui se tient à Abidjan , la capitale économique ivoirienne, intervient après deux éditions tenues au Maroc, et une édition à Dakar, au Sénégal, l’année dernière. Elle a été couplée avec la première édition de la Semaine africaine de l’innovation. 

Rabat accompagne Dakar dans la réhabilitation des espaces publics et la valorisation du patrimoine architectural

Une rencontre a été organisée, lundi à Rabat, pour activer la mise en œuvre d’une convention de partenariat entre Rabat et Dakar, conclue dans le cadre de la 8ème édition Sommet Africités en novembre 2018 à Marrakech.Cette réunion s’inscrit dans le cadre d’une visite de travail qui se poursuit jusqu’à 3 octobre, effectuée par une délégation de la capitale sénégalaise conduite par la maire de la ville, Soham El Wardini, visant à accompagner Dakar dans la mise en place d’un projet pour la réhabilitation des espaces publics et la valorisation du patrimoine architectural.

La visite intervient conformément aux conventions signées à l’occasion d’un atelier sur « planification urbaine et développement territorial : enjeux et opportunités pour les villes en Afrique » initié par la Fédération des agences urbaines du Maroc et couronné par la conclusion de la convention de partenariat entre les deux capitales.

Pour le ministre marocain de l’Aménagement du Territoire national, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville, Abdelahad Fassi Fihri, cette rencontre offre une opportunité pour resserrer et valoriser les liens bilatéraux à travers la diplomatie des villes.

 « Aujourd’hui, nous sommes tous conscients qu’il s’agit de construire une vision commune sur les processus d’aménagement du territoire, pour un renouveau de la planification urbaine en Afrique, tel que recommandé par Africités », a-t-il indiqué, mettant en avant l’importance de travailler ensemble pour des villes africaines productives, inclusives, résilientes et durables.

Il a, ensuite souligné que la planification urbaine implique une mutualisation des efforts et interpelle sur une réflexion commune des pouvoirs publics. « Il est en effet à rappeler que les villes africaines et leurs périphéries comptent environ la moitié de la population de nos pays, engendrant des dysfonctionnements porteurs de risques économiques, sociaux et environnementaux », a fait observer le ministre.

De son côté, le maire de Rabat Mohamed Sadiki a souligné que la coopération entre les capitales marocaine et sénégalaise traduit l’engagement du Royaume en faveur des relations d’échange et de partenariat et pour un pacte des villes et territoires par le biais d’une « politique audacieuse de coopération bilatérale et multilatérale intégrant les divers secteurs et acteurs dans l’objectif d’insuffler une nouvelle dynamique de développement durable et équitable ».

« Dakar et Rabat disposent d’atouts qui doivent constituer le socle d’une complémentarité en termes de moyens et de fonctionnement », a-t-il fait savoir, notant que cette rencontre ambitionne de lancer la mise en œuvre du plan d’action dressé à Dakar lors la dernière rencontre qui a permis d’identifier les axes de travail et d’initier une plateforme de concertation afin de dégager une feuille de route opérationnelle avec un plan d’action étalé sur trois ans.

Le vice-président du PDCI Jacques Mangoua déféré à la prison de Bouaké

Le président du Conseil régional de Gbêkê (Bouaké, Centre-Nord) et vice-président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-allié de la coalition au pouvoir), Jacques Mangoua a été déféré et placé sous mandat de dépôt par la justice ivoirienne, neuf jours après la découverte de munitions de guerre et une quarantaine de machettes à son domicile de N’Guessankro, dans le département de Béoumi.L’information a été rendue publique, lundi soir, à l’occasion d’une conférence de presse animée par le procureur de la République près le Tribunal de première instance de Bouaké, Braman Koné.  

« Le samedi 21 septembre 2019, il a été découvert à la Résidence de Monsieur Jacques Mangoua, président du Conseil régional de Gbêkê sis à N’Guessankro, 991 munitions de guerre de 7,62mm, 49 munitions de fusils de type calibre 12 et 40 nouvelles machettes », a déclaré le procureur Braman Koné, précisant que ces objets ont été retrouvés par Kouakou Yao Laurent dans l’arrière-cour du vice-président du PDCI. 

« Nous nous sommes donc posé la question de savoir comment ces objets ont pu être déposés dans la niche qui est à l’intérieur de la cour et située à environ 20 mètres de la clôture d’autant plus que le détenteur des clés a affirmé n’avoir pas permis à une tierce personne d’avoir accès à l’intérieur de la cour », a-t-il  ensuite fait remarquer, rappelant que des perquisitions effectuées en mai dernier suite à la crise communautaire de Béoumi n’avaient pas permis de retrouver les armes utilisés au cours de cet événement.

Après s’être interrogé sur la découverte d’un « tel arsenal », plusieurs mois après ces violences qui ont fait plusieurs morts, de nombreux blessés et dégâts matériels, le procureur Koné a dit avoir les éléments nécessaires pour ouvrir un procès devant le Tribunal correctionnel contre M. Mangoua suivant la procédure de flagrant délit.  Pour l’homme de droit, il revient au présumé-accusé d’apporter les preuves qu’il n’est pas le propriétaire des objets saisis à son domicile.               

La Côte d’Ivoire veut mener une « lutte efficace » contre la migration irrégulière

Le ministre de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, Ally Coulibaly, a déclaré lundi à Grand-Bassam, cité située au Sud-est d’Abidjan, que la Côte d’Ivoire veut mener une « lutte efficace » contre la migration irrégulière, à l’ouverture d’un atelier de réflexions sur le phénomène.« La position de la Côte d’Ivoire a toujours été claire, il faut mener une lutte efficace contre la migration irrégulière », a dit à la presse Ally Coulibaly, en marge d’un atelier d’échanges et de réflexions sur les Comités départementaux et régionaux du pays dans la lutte contre la migration irrégulière, qui se déroule du 30 septembre au 1er octobre 2019.  

Selon M. Coulibaly, « il ne sert à rien de faire la politique de l’autruche », c’est pourquoi dès le départ, la Côte d’Ivoire a pris l’ampleur de ce fléau et mis en place une politique nationale déclinée à travers des Comités départementaux et régionaux.

Ces réflexions, soulignera-t-il, visent à améliorer le dispositif qui a été mis en place afin de voir s’il fonctionne bien. Et ce, pour que les jeunes ne prennent pas des risques inconsidérés. L’opérationnalisation des Comités régionaux devrait permettre de relever les défis liés à la migration irrégulière à l’échelle locale. 

« Nous avons pu ramener plus de 6.000 Ivoiriens en Côte d’Ivoire », a fait savoir le ministre de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, Ally Coulibaly, indiquant qu’un programme de réintégration des jeunes a été mis en place ainsi qu’un dispositif de lutte contre les passeurs. 

Pour sa part, le représentant de l’Union européenne (UE), Jobst Von Kirchmann, a estimé que quand on parle de migration irrégulière « c’est important aussi pour les jeunes de voir les opportunités » car « les jeunes migrants pensent que la solution, c’est partir, ce qui n’est pas vrai ».  

« On a augmenté de 80% les jeunes étudiants de la Côte d’Ivoire en Europe », a-t-il fait observer, tout en se félicitant des efforts consentis par la Côte d’Ivoire, « une terre d’opportunités, où le gouvernement est en train de mobiliser la jeunesse », qui bénéficie de projets de l’UE.

Les efforts de l’Etat de Côte d’Ivoire en matière de gestion des migrations, appuyés depuis 2016 par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), se traduisent aujourd’hui par la mise en place de dix Comités départementaux et régionaux,  et 21 autres en cours d’installation. 

La migration irrégulière est un défi pour l’ensemble des États d’Afrique de l’Ouest. Mme Marina Schramm, chef de mission de l’OIM en Côte d’Ivoire, a noté que ce phénomène dans ce pays, présente la spécificité d’être à la fois un territoire d’accueil, de transit et de départ pour les migrants.  

Exposés à une multitude de dangers lors de leur périple, les migrants sont presque systématiquement abusés sur leur route vers l’Europe. Souvent, les passeurs et trafiquants s’enfuient avec leur argent, économisé pendant de longues années. 

Les préfets des différentes régions de la Côte d’Ivoire ont été associés à cet atelier de réflexions. Le pays est d’ailleurs engagé dans une campagne d’information sur les dangers et la traite des êtres humains et du trafic des migrants dans le contexte de la migration irrégulière.   

Ce phénomène, étant une question transversale, plusieurs ministères travaillent en synergie, notamment le ministère de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation, et le ministère de la Promotion de la jeunesse et de l’emploi des jeunes. 

L’OIM appuie l’Etat de Côte d’Ivoire afin de promouvoir des migrations sûres. Dans ce contexte, deux campagnes d’information « Migrinfo et Mon paradis c’est ici », financés par la République fédérale allemande, ont permis de sensibiliser, en 2017 et 2018, plus de 250.000 migrants potentiels et leurs communautés sur les risques et alternatives à la migration irrégulière.  

Guinée: scission dans l’opposition républicaine dirigée par Cellou Dalein Diallo

Des leaders d’une dizaine de partis politiques ont annoncé officiellement, lundi à Conakry, leur départ de l’opposition républicaine dirigée par Cellou Dalein Diallo, leader de l’Union des forces démocratiques de Guinée (Ufdg).Au cours d’une conférence de presse, ces acteurs politiques ont dénoncé une monopolisation du débat au sein de l’opposition républicaine.

« Nous avons demandé des réunions à plusieurs reprises au sein de l’opposition républicaine, mais il n’y a pas eu de réponses. L’opposition républicaine est devenue une structure sans fonction », a souligné Dr Ibrahima Sory Diallo, président de l’Alliance pour la démocratie et le changement (ADC).

Pour mieux combattre le régime actuel, les désormais ex-membres de l’opposition républicaine ont mis en place une nouvelle plateforme dénommée « le Cercle des acteurs pour la république (CAR) ».

« Dans l’opposition républicaine, on est en train de perdre notre qualité d’appartenir à une structure politique. C’est la raison pour laquelle, nous avons décidé de réunir chaque leader qui évolue d’une façon isolée, nos efforts pour être dans un cercle puis continuer à nous battre dans la vie sociopolitique », a ajouté Dr Ibrahima Sory Diallo.

Il a indiqué que la rencontre avec le Premier ministre dans le cadre des consultations nationales ne serait nullement la raison de leur départ de l’opposition républicaine. D’ailleurs, il a réitèré l’appartenance des membres du CAR au Front national pour la défense de la constitution (FNDC).

Soixante-onze migrants secourus par les garde-côtes libyens

Un canot plein de migrants de différentes nationalités a été secouru, dimanche matin, par les garde-côtes au large de la ville libyenne de Khoms, a confirmé lundi un porte-parole des forces maritimes du pays.Le porte-parole Ayoub Kasem a déclaré aux médias que l’opération de sauvetage a permis de mettre en sécurité 71 migrants au nord de la ville de Khoms située à 120 km à l’est de Tripoli.

Les migrants secourus sont tous des hommes et viennent de pays africains et arabes, a-t-il précisé. Il s’agit de 27 Soudanais, 15 Egyptiens, 3 Palestinien et 25 Pakistanais.

Par ailleurs, la Mission d’appui des Nations Unies en Libye a déclaré dimanche dans un communiqué qu’un groupe de 66 réfugiés vulnérables a été évacué de la Libye au Rwanda jeudi dernier à bord d’un avion du HCR. Ils sont les premiers à bénéficier du mécanisme de transit d’urgence récemment approuvé et mis en place par le gouvernement du Rwanda, le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés et l’Union africaine.

Le groupe comprenait un bébé né en détention en Libye il y a tout juste deux mois, ajoute le communiqué. Au total, 26 des personnes évacuées sont des enfants réfugiés, presque tous non accompagnés par un membre de leur famille ou un parent.

Selon l’UNSMIL, le deuxième vol d’évacuation est prévu dans les prochaines semaines.

Un symposium sur le renouveau économique s’ouvre mardi à Ouagadougou

La capitale burkinabè Ouagadougou accueille ce 1er octobre 2019 un symposium sur le renouveau économique, a appris APA lundi auprès des organisateurs.L’initiateur de la rencontre, qui réunira plus d’une centaine  d’experts nationaux et spécialistes internationaux du développement, est « Citoyen du Renouveau », une organisation de la société civile (OSC) burkinabè.

Le symposium vise à élaborer un cadre de référence d’une politique économique endogène à l’attention de ceux qui doivent élaborer les politiques publiques.

Il est placé sous le thème: «Élaboration d’une politique économique pour un développement endogène du Burkina Faso: choix et appropriation des objectifs finaux, intermédiaires et opérationnels et des instruments pour une implémentation à même de créer une croissance inclusive et des emplois durables dans un contexte sécuritaire difficile et d’une cohésion sociale mise à dure épreuve».

Les initiateurs du symposium estiment qu’il convient «de repenser le développement et surtout de se questionner sur la cohérence de la politique économique appliquée depuis plusieurs décennies».

Le symposium devrait permettre donc d’élaborer un document de base en tenant compte des réalités du pays.