Des journalistes Africains formés sur le développement durable par la BAD à Abidjan

Vingt et sept journalistes issus de différentes régions de l’Afrique ont entamé jeudi au siège de la Banque africaine de développement (BAD) à Abidjan, une formation sur les questions du développement durable avec à la clé la visite d’un pôle de croissance à Yamoussoukro.Durant trois jours, ces journalistes seront instruits sur le  développement durable et le Programme High 5 de la BAD, la feuille de  route de l’institution financière, qui met l’accent sur cinq grandes  priorités pour transformer la qualité de vie des populations  africaines. 

Les High 5 prônent notamment une  croissance inclusive et verte. Elles allient l’Agenda 2030 de  l’Organisation des Nations-Unies (ONU) ainsi que l’Accord de Paris sur  le climat à l’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA). 

Cet  atelier vise à amener les journalistes participants, au-delà des  déclarations et des communiqués de presse, à diagnostiquer les besoins  réels des communautés à travers l’Afrique, avec des regards de décideurs  pour comprendre que le monde des affaires peut jouer un rôle dans le  développement durable.  

A Yamoussoukro, la  capitale politique du pays, située dans le centre ivoirien, les  journalistes auront à faire, vendredi, un reportage dénommé « Projet  Bélier ». Cela devrait leur permettre d’enquêter, analyser et de rendre  compte dans des groupes de travail. 

Selon  Victor Oladokun, directeur de la communication et des relations  extérieures de la BAD, « les journalistes ont un rôle critique dans le  plaidoyer » pour une croissance inclusive et un développement durable du  continent. 

La formation, faite en  collaboration avec la Fondation Reuters, propose des outils et des  astuces pour identifier des idées innovatrices susceptibles de répondre  aux besoins des populations dans leurs pays. Et ce, en vue de susciter  le débat autour du développement durable. 

La  Fondation Thomson Reuters, la branche caritative du Groupe Thomson  Reuters et leader mondial de l’information, propose aux journalistes  professionnels une formation continue autour de sujets diverses et du  principe d’une couverture indépendante, factuelle et fiable de  l’actualité.  

Conflits intercommunautaires : plusieurs chefs traditionnels tchadiens suspendus

Le sultan du Ouaddaï, Mahamat Ourada, et plusieurs autres chefs traditionnels de cette partie de l’Est du Tchad, théâtre ces derniers jours de meurtriers affrontements intercommunautaires, ont été suspendus de leurs fonctions, aux termes de deux arrêtés publiés ce jeudi par le ministre de la Sécurité publique.Mahamat Abali Salah reproche aux concernés un « laxisme avéré et (une) complaisance à outrance dans la gestion des affaires du sultanat, laissant ainsi s’instaurer un désordre total engendrant une confrontation meurtrière entre communautés ».

Le sultanat du Ouaddaï, un des plus anciens du pays, et les sous-préfectures nomades d’Abougoudam, de Marfa, de Chokoyan et d’Abdi, fiefs des chefs traditionnels mis en cause, se trouvent dans les provinces du Ouaddaï et Sila, zone des conflits intercommunautaires meurtriers.

Selon un bilan dressé par des organisations de défense de droits de l’Homme, environ 50 personnes ont trouvé la mort suite aux conflits ayant opposé des éleveurs nomades à des agriculteurs.

Sénégal : le secteur secondaire renoue avec la hausse

Le secteur secondaire au Sénégal, après deux mois consécutifs de baisse, a renoué avec la hausse, enregistrant un bond de 11,3%, en variation mensuelle, au mois de mars 2019, selon une note de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE) reçue à APA.Ce secteur avait connu des baisses respectives de 4,7% en janvier 2019 et 10% en février de la même année.

Le regain d’activité de la période sous revue est principalement soutenu par la fabrication de produits agroalimentaires (plus 18,6%), la sous-branche filature, tissage et ennoblissement textile (plus 44,2%), la construction (plus 12,8%), et les activités extractives (plus 8,3%).

En revanche, il a été relevé de faibles résultats dans le travail du cuir et la fabrication d’articles de voyage et de chaussures (moins 57,7%), le sciage et rabotage de bois (moins 23,6%), les industries chimiques (moins 27,5%) et la fabrication de produits pharmaceutiques (moins 44,7%).

« Sur un an, note la DPEE, une consolidation de 5,6% est notée dans le secteur secondaire, au mois de mars 2019, particulièrement portée par la fabrication de produits agroalimentaires (plus 14,7%), les activités extractives (plus 31,6%), la sous-branche de filature, tissage et ennoblissement textile (plus 16,3%) ainsi que la production et distribution d’électricité et de gaz (plus 13,3%) ».

Mais cette évolution a été atténuée par les faibles résultats des activités de travail du cuir et fabrication d’articles de voyage et de chaussures (moins 76,5%), de sciage et rabotage de bois (moins 39,9%) et de la fabrication de ciment et d’autres matériaux de construction (moins 9,9%).

Cameroun : la Conférence anglophone reprogrammée du 11 au 12 juillet

Une déclaration de manifestation publique, relative à l’organisation de la Conférence générale des Anglophones (All Anglophone Conference-ACC), prévue les 11 et 12 juillet 2019, a été déposée auprès de l’autorité préfectorale de Bamenda, chef-lieu de la circonscription citée, a appris APA, jeudi, de source officielle.Destinée à explorer les voies de sortie de la crise sécessionniste dans les régions camerounaises du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, cette manifestation qui a connu deux renvois  est placée sous les auspices de l’imam de la mosquée centrale de Bamenda, de son collègue de la mosquée centrale de Buea (Sud-Ouest) et du rapporteur de l’Assemblée presbytérienne du Cameroun.

Selon la demande d’autorisation signée du cardinal Christian Tumi, ces assises ambitionnent de réunir, dans la cathédrale de la ville, les forces vives des 13 départements que comptent ces régions, en vue d’adopter des propositions à transmettre au président Paul Biya.

Initialement prévu le 19 octobre, puis du 21 au 22 novembre 2018, ledit conclave, non seulement n’a jamais eu l’autorisation de manifestation publique de l’autorité préfectorale, mais elle suscite la méfiance du pouvoir de Yaoundé, qui soupçonne ses organisateurs d’avoir un «agenda caché».

En début mai dernier, l’organisation non gouvernementale International Crisis Group évaluait à 1 850 le nombre de morts (civils, militaires et miliciens) après 20 mois d’affrontements dans les régions anglophones du pays, avec à la clé 530 000 déplacés internes et 35 000 réfugiés au Nigeria voisin.

Il y a trois semaines, le Premier ministre, Joseph Dion Ngute avait, au cours d’une descente sur le théâtre des affrontements sur instructions du président Paul Biya mais fort également de ses échanges avec les populations locales, les leaders traditionnels et religieux, les élites ainsi que des anonymes, annoncé la tenue d’un «dialogue inclusif» dont les contours n’ont pas encore été précisés.

Entre-temps, et pendant que la communauté internationale multiplie les pressions sur les deux camps, le régime, par la bouche du ministre des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella, s’exprimant en début de semaine devant le corps diplomatique, a déclaré que «la situation qui prévaut dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, bien que préoccupante au plan intérieur, n’est pas de nature à menacer la paix et la sécurité internationales».

Demandant aux partenaires d’accompagner le pays dans la voie de l’apaisement, de la préservation de son unité et de son intégrité territoriale à travers, notamment, l’assèchement des sources de financement des sécessionnistes, il a affirmé que «le Cameroun reste un État de droit, un État indépendant et un État qui est jaloux de sa souveraineté».

Politique et justice au menu de la presse en ligne burkinabè

Les médias en ligne burkinabè visités par APA ce jeudi (jour férié) traitent de l’actualité nationale marquée par les débats relatifs à l’évacuation sanitaire du général Djibrill Bassolé inculpé dans le procès du putsch manqué de septembre 2015, sans oublier la politique, notamment, les futures élections.Burkina24.com  rapporte que le Cadre d’expression démocratique (CED) avec à sa tête Pascal Zaida, au cours d’une conférence de presse animée hier mercredi à Ouagadougou, a interpelé le pouvoir sur les menaces qui pèsent sur le pays.

Selon le confrère, plusieurs points d’actualité étaient à l’ordre du jour dont la réconciliation nationale, les élections de 2020, la santé du Général Djibrill Bassolé et la déclassification de la forêt de Kua.

 Le média en ligne reprend, en guise de titre, ces propos de M. Zaïda : «Il n’est pas question que les élections (de 2020, Ndlr) soient reportées».

Dans la même veine, Fasozine.com affiche cette déclaration du coordonnateur national du CED, Pascal Zaïda : «Les élections doivent se tenir coûte que coûte à la bonne date».

Quant à Lefaso.net, autre journal en ligne, il mentionne qu’à propos de la situation nationale, «Pascal Zaïda accuse le pouvoir de vouloir repousser les élections de 2020».

Sous un autre chapitre, le même site d’information arbore : «Burkina Faso : +Le gouvernement du MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, au pouvoir, Ndlr) a programmé dans son agenda, la mort du général Djibrill Bassolé+, observe l’opposition politique».

Lefoso.net rapporte ainsi, les propos du président de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA, opposition), Mahamoudou Hama Dicko qui s’exprimait sur le sujet lors d’un point de presse de l’opposition politique.

Pour sa part Fasozine.com, reprenant une dépêche de l’Agence d’information du Burkina (AIB), fait remarquer que concernant l’évacuation sanitaire de Djibrill Bassolé, «pour le ministre de la justice, la décision revient au Tribunal militaire».

Burkina24.com précise que le Général Djibrill Bassolé, inculpé dans le dossier du Coup d’Etat de septembre 2015 sera évacué lorsque les audiences pénales reprendront au Tribunal militaire, avant d’ajouter que c’est ce qu’a indiqué le ministre de la justice René Bagoro.

«Selon les dires de René Bagoro, il s’avère que le tribunal a été saisi de l’évacuation, mais les avocats sont en arrêt de travail. Par conséquent, ces avocats refusent d’aller aux audiences pénales à l’instar de celle devant le tribunal militaire», détaille le site d’information, citant l’AIB.

Le budget national du Cameroun revu à la hausse (officiel)

Le chef de l’État camerounais, Paul Biya, a publié mercredi soir une ordonnance, modifiant et complétant certaines dispositions de la Loi de finances 2019, dont le fait majeur est le passage de 4850,5 à 5212 milliards FCFA du budget de l’État, soit une révision à la hausse de l’ordre de 361,5 milliards FCFA.Les nouvelles poches de recettes sont ainsi projetées 121,5 milliards FCFA, dont 56 milliards FCFA de recettes pétrolières contre des prévisions initiales de 380 milliards FCFA, 24,5 milliards de recettes fiscales et 240 milliards FCFA d’emprunts.

Dans la nouvelle répartition, les dépenses budgétaires passent de 4756 à 5212 milliards FCFA, tandis que les émissions de titres publics passent de 260 à 350 milliards FCFA.

Cette évolution semble en droite ligne des engagements du pays vis-à-vis du Fonds monétaire international (FMI) avec lequel il a, en juin 2017, conclu un accord triennal de réformes économiques et budgétaires appuyé par la facilité élargie de crédit (FEC).

Au terme de sa 4ème revue y relative, l’institution financière de Bretton Woods annonçait déjà que les autorités ajustent leur budget 2019 de manière à tenir compte de la hausse des recettes attendues et à incorporer pleinement les besoins de dépenses liés aux prochaines élections et aux subventions aux carburants, tout en maintenant le déficit global à 2% du produit intérieur brut (PIB).

Le budget révisé prévoit également l’accélération de la mise en œuvre des projets d’investissement financés sur ressources extérieures qui sont en cours sur la base d’un plan de décaissement dont les priorités sont bien établies, la hausse du financement extérieur devant permettre de reconstituer la marge de manœuvre budgétaire et de payer les arriérés sur dépenses qui se sont accumulés à la fin de 2018.

Selon le FMI, les perspectives économiques du Cameroun «demeurent favorables» à moyen terme, la croissance devant progressivement augmenter à 4,2% en 2019 contre 4% l’année d’avant, en raison de l’accroissement prévu de la production de pétrole, l’achèvement des projets liés à la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football 2021 et la mise en exploitation de grands projets d’infrastructures, dans les secteurs de l’énergie et du transport, étant de nature à porter la croissance du PIB à moyen terme à environ 5-5 ½ %.

Entrée en vigueur ce jeudi de la ZLECA

La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) va entrer en vigueur jeudi 30 mai 2019, une décision qui intervient après la ratification de l’accord par 22 pays.Selon la Commission de l’Union africaine (CUA), le seuil minimum de ratifications requis par l’article 23 de l’accord instituant la ZLECA est déjà atteint, soit 22 ratifications, ce qui signifie son entrée en vigueur.

Désormais, les parties signataires vont se pencher sur les modalités pratiques devant rendre cette zone de libre-échange, la plus importante du monde en termes de pays concernés, d’être effective.

Il s’agit notamment, pour les pays signataires, de trouver des solutions concernant un certain nombre de facteurs notamment les concessions tarifaires sur le commerce des marchandises, les règles d’origines des produits et intrants, le mécanisme en ligne de surveillance ou encore l’élimination des obstacles non tarifaires, plateforme de paiement et de règlement numériques.

L’objectif est de créer un espace économique continental exempt de barrières douanières et tarifaires. «Il ne reste maintenant qu’à l’Union africaine et aux ministres africains du Commerce d’achever les travaux sur les instruments d’appui visant à faciliter le lancement de la phase opérationnelle de la Zleca lors du sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement qui se tiendra le 7 juillet 2019 » à Niamey au Niger, avait souligné un communiqué de la Commission de l’Union africaine.

Il est indubitable que la création de la ZLECA permettra la libéralisation des échanges économiques inter-états et d’augmenter le niveau de commerce intra-africain de près de 25% à moins terme pour atteindre 52 %, à long terme. Tout sachant qu’aujourd’hui, seulement 16 % du commerce des pays africains s’effectue avec d’autres pays du continent et que ce dernier ne représente que 2% du commerce mondial.

Certes, la ZLECA aura des effets bénéfiques très importants pour chacun des pays signataires. Elle permettra de générer une croissance plus grande en termes de PIB des différents pays et impactera les Investissements Directs Etrangers (IDE) interafricains et entre l’Afrique et les autres continents.

Pour rappel, la zone de libre-échange continentale africaine va regrouper la zone tripartite de libre-échange, qui doit inclure le marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA), la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) et la communauté de développement d’Afrique australe (SADC), avec d’autre part la communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Union du Maghreb arabe et la communauté des États sahélo-sahariens.

Les défis de la Zleca sont nombreux notamment l’abaissement des droits de douane et la simplification des procédures aux frontières. Celles-ci sont destinées à augmenter en dix ans les échanges intra-africains de 15% à 25% du commerce total du continent.

Décidément, ce projet continental représente une avancée majeure et un jalon de plus pour l’intégration et l’unité africaines. La future Zone de Libre-échange Continentale Africaine se traduira par la création d’un marché commun de plus de un milliard de consommateurs avec un produit brut combiné de plus de 3.000 milliards de dollars.

Football : Kamara Ibrahim dit «assumer » la non-sélection de Gervinho pour la CAN 2019

Kamara Ibrahim, le sélectionneur des Eléphants de Côte d’Ivoire a dévoilé, mercredi, une liste de 27 joueurs sans l’attaquant de Parme (Série A italienne) pour la préparation de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football qui débute le 21 juin en Egypte.« Je suis conscient que Gervais a fait une bonne saison en Italie. Mais, nous avons des joueurs de couloirs de très bonne qualité. Je ne peux pas empiler des joueurs du même profil », s’est défendu Kamara Ibrahim qui aurait « aimé sélectionner tout le monde ».

Malheureusement, « je ne peux pas le faire. Je comprends qu’il y aura beaucoup de déception chez le garçon, mais, c’est un choix que j’assume », indique-t-il.

Cette liste, selon lui, ne date pas d’aujourd’hui. « C’est le résultat de beaucoup de contacts téléphoniques et physiques avec les joueurs», argumente-t-il, soulignant que « la sélection nationale est toujours ouverte ».

Sur  la sélection surprise de Bony Wilfried,  évoluant au Qatar, Kamara Ibrahim qui ira à la CAN avec beaucoup « d’ambitions » a fait savoir qu’il est intéressé par le profil du joueur.

« Mais, comme vous le savez, c’est une compétition à laquelle 23 autres équipes participeront. Nous devons donc nous battre à fonds », prévient le sélectionneur ivoirien.

La Côte d’Ivoire logée dans le groupe D, entrera en lice le 24 juin face à l’Afrique du Sud avant de jouer le Maroc le 28 juin pour terminer la phase de groupe le 1er juillet face à la Namibie.

Mondial U20 : le Sénégal neutralise la Pologne (0-0)

L’équipe nationale U20 du Sénégal a tenu en échec la Pologne (0-0), ce mercredi soir, en match comptant pour la troisième journée de la Coupe du monde de cette catégorie et termine du coup en tête du groupe A avec sept points dans son escarcelle.Le sélectionneur Youssouph Dabo, ayant assuré sa place en huitièmes de finale dès la deuxième rencontre, apporte moult modifications dans son onze de départ. Sur la ligne d’attaque, le jeune technicien aligne Ibrahima Dramé, Amadou Dia Ndiaye et Ousseynou Niang.

Consciente qu’un nul suffit à son bonheur, la Pologne ne joue pas l’offensive à outrance. A la demi-heure de jeu, Amadou Dia Ndiaye hérite de la balle à bonne distance suite à un jeu en triangle impliquant notamment le couteau suisse Dion Lopy. L’attaquant messin enroule le cuir mais sa tentative n’accroche pas le cadre.

Sans appuyer sur l’accélérateur, les Lionceaux parviennent à gêner les Aiglons blancs. C’est ainsi que l’ailier Ibrahima Dramé provoque, avec beaucoup de malice, un coup franc à l’entrée de la surface de réparation. Le latéral gauche Souleymane Aw botte la balle sur le poteau (40ème mn).

Très volontaire, Ibrahima Dramé lancé en profondeur, mystifie son vis-à-vis. Le centre dévié du joueur de l’Institut Diambars termine dans les pieds d’Ousseynou Niang dont la frappe est miraculeusement stoppée par le gardien polonais (44ème mn).

En seconde période, le coach Dabo fait entrer le milieu offensif Amadou Ciss et l’attaquant de pointe Youssouph Badj. Finalement, les deux formations ne s’offrent guère d’occasions franches pour faire trembler les filets.

Avec ce nul blanc, le Sénégal clôt le premier tour du Mondial U20 à la première place du groupe A avec sept points (deux victoires et un nul). Intraitables sur le plan défensif avec aucun but concédé en trois sorties, les Lionceaux sont suivis de la Colombie (6 points), de la Pologne (4 points) et de Tahiti (0 point).    

Les filets sociaux toucheront les populations du village Anonkoua-Kouté d’Abobo (Ministre)

Les populations du village Anonkoua-Kouté d’Abobo, dans le Nord d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne seront touchées par les filets sociaux productifs, a annoncé, mercredi, la ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté Pr Maritou Koné.« Anonkoua-Kouté qui a souffert de la crise postélectorale a su relever les défis (…) », a déclaré  la ministre Mariatou Koné qui s’exprimait au cours d’une cérémonie de don aux femmes de ce village dans la foulée de la célébration de la fête des mères.

«Vous devrez être des ambassadrices de la paix, de la cohésion sociale. Evitons de nous faire justice nous-mêmes par ces violences qui endeuillent les familles», a-t-elle lancé aux femmes rassemblées au foyer des jeunes du village, insistant que « nous devrons cultiver et entretenir la culture de la paix ».

Cette crise postélectorale de 2010-2011 a été marquée par des « pillages » d’Anonkoua-Kouté dont des habitants ont été parfois contraints à « l’exil ».  Selon la ministre Mariatou Koné, sept personnes de ce village ont trouvé la mort pendant ces événements malheureux.

Répondant aux doléances formulées par les populations, la ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté a rassuré que le village Anonkoua-Kouté bénéficiera également des filets sociaux productifs mis en place par le gouvernement avec l’appui de la Banque mondiale.

Le projet filets sociaux vise à améliorer les revenus des populations vulnérables dans les régions rurales, sélectionnées parmi les plus pauvres du pays, et à créer une « résilience de long terme » basée sur les capacités des bénéficiaires à auto-générer les conditions de leur autonomisation sociale et économique.

Quelque 35 000 ménages ont bénéficié dans la phase pilote de cette aide directe à travers des transferts monétaires, financée à hauteur de 25 milliards FCFA par la Banque mondiale (BM) sur la période 2015-2020. La contribution de l’Etat ivoirien est de 10%, soit 2,5 milliards FCFA.

La Banque mondiale prévoit 100 millions de dollars US (56,48 milliards FCFA) supplémentaires. Et ce, en vue de permettre à un grand nombre de personnes vulnérables de sortir de la pauvreté à travers des activités génératrices de revenus.

Les blogueurs centrafricains en guerre contre les messages haineux sur les réseaux sociaux

L’Association des blogueurs centrafricains (ABCA) a lancé une campagne contre les fausses nouvelles (fake news) et les messages de haine sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, YouTube), a constaté APA.Cette campagne placée sous le slogan « Stop Fake News RCA » vise à démentir les fausses informations, les images intox et à dénoncer les messages de haine sur ces médias. Elle vise aussi à sensibiliser les utilisateurs web et des réseaux sociaux sur les bienfaits de cet outil et sur la culture de l’information.

En Centrafrique, les réseaux sociaux sont devenus un lieu par excellence de diffusion des messages de haine mais aussi des amplificateurs des fake news. Les chantages pour les pro-religieux et certains hommes politiques sont également légions sur les médias sociaux d’où le lancement de cette campagne pour lutter contre ce phénomène qui sabote la cohésion sociale en Centrafrique.

Plus de 62.000 candidats passent le brevet en Mauritanie

Au total, 62.563 élèves concourent pour l’obtention du diplôme de fin d’études du premier cycle de l’enseignement secondaire (Brevet) dont les examens ont commencé mercredi sur l’ensemble du territoire mauritanien.Ce chiffre comprend 17.089 candidats issus des écoles privées et 16.402 autres participants de statut libre, a-t-on appris de sources informées au sein du ministère mauritanien de l’Education nationale et de la formation professionnelle.

Le nombre de filles concourantes dépasse celui des garçons car, il atteint 35.821 candidates, soit un taux de 57,26% du chiffre global, ont précisé les mêmes sources.

Les épreuves qui durent trois jours se déroulent dans 278 centres dont 61 dans la capitale Nouakchott, 216 à l’intérieur du pays et un seul centre à l’étranger à Banjul, en Gambie.

Selon la ministre de l’Education nationale et de la formation professionnelle, Megboula Mint Limam Ould Bourdid, deux nouvelles filières, l’une pour les langues et l’autre technique, ont été crées cette année.

Six chefs d’Etat attendus aux obsèques d’Etienne Tshisekedi, jeudi

Six chefs de l’Etat africains sont attendus aux obsèques de l’opposant et ancien Premier ministre, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, père de l’actuel président de la République, décédé à Bruxelles, en Belgique, le 01er février 2017 des suites d’une embolie pulmonaire à l’âge de 84 ans.Ces six chefs d’Etat sont le Congolais Dénis Sassou Nguesso, l’Angolais Joao Lourenco, le Zambien Edgar Lungu, le Togolais Faure Gnassigbe, le Guinéen Alpha Condé et le Rwandais Paul Kagame.

Au programme de ces obsèques qui vont se dérouler du 30 mai au 01er juin à Kinshasa, il est notamment prévu l’arrivée de la dépouille le 30 mai ainsi que des hommages officiels le vendredi 31 mai au stade des Martyrs avant l’inhumation prévue le samedi 01er juin au mausolée spécialement conçu à cet effet dans la commune de la N’sele, à l’Est de Kinshasa.

Le gouvernement a décrété que la journée du jeudi 30 mai sera « chômée et payée » à Kinshasa afin de permettre à la population de réserver « un accueil digne » au premier ministre honoraire Etienne Tshisekedi.

Baisse des importations de maïs du Sénégal

Les importations du Sénégal en maïs ont connu une forte baisse de 4,688 milliards de FCFA (environ 7,969 millions de dollars) au terme du mois de mars 2019 comparées à la même période de l’année 2018, a appris APA mercredi auprès de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).Selon cette structure, ces importations se sont établies à 1,418 milliard de FCFA durant la période sous revue alors qu’elles se situaient à 6,106 milliards de FCFA en mars 2018, soit une contraction de 76,8% en valeur relative (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

La même tendance baissière est relevée par l’ANSD en glissement mensuel. Ainsi, comparées à leur niveau de février 2019 où elles s’élevaient à 2,860 milliards de FCFA, les importations du Sénégal en maïs se sont repliées de 50,4%.

Les investissements du Fida en Afrique de l’ouest estimés à 500 millions de dollars

Les 12 projets actuellement mis en œuvre par le Fonds International de Développement Agricole (FIDA) dans les pays constituant son hub d’Afrique de l’ouest sont chiffrés à 500 millions de dollars, a révélé, mercredi à Dakar, Benoit Thierry, Directeur du hub sous-régional du Fida.« Dans les pays couverts par notre bureau sous-régional, le Fida déroule une douzaine de projets, dont chacun mobilise entre 30 et 100 millions de dollars US. Ce qui fait un total de 500 millions en cours d’investissement dans notre espace d’intervention », a expliqué M. Thierry à la presse.

Il s’exprimait en marge d’un atelier régional d’échange en gestion financière des projets et programmes du Fida en Afrique de l’ouest et du centre. La rencontre qui s’achève ce 31 mai 2019 réunit une soixantaine de participants composés de responsables administratifs et financiers (Raf) et de comptables des projets du Fida en Afrique occidentale et centrale, ainsi que des représentants des ministères des Finances des pays concernés.

En Afrique de l’ouest, le Fida intervient  au Sénégal, en Mauritanie, au Cabo-Verde, en Gambie, au Mali, en Guinée Bissau et en Guinée Conakry.

Poursuivant, Benoit Thierry a indiqué des changements dans les interventions du Fida, devenues aujourd’hui beaucoup plus concentrées sur l’Afrique qui connaît aujourd’hui un boom démographique et une accentuation de la pauvreté. « C’est pourquoi, il faut créer un moteur dynamique de développement pour amener les familles à vivre avec au minimum 5 dollars US par jour », a dit Benoit Thierry, plaidant par la même occasion pour l’avènement de jeunes agri-preneurs qui vont valoriser les potentialités agricoles du continent africain.

 Interrogé sur l’importance de l’atelier de Dakar, Radu Damianov, responsable principal des finances du Fida en Afrique de l’ouest et du centre a expliqué qu’il permettra aux participants de se familiariser avec les outils et mécanismes en gestion financière. Ceci, afin qu’ils soient capables de mettre en place et de gérer un dispositif technique et organisationnel performant en matière de gestion financière dans le cadre d’une augmentation des ressources du FIDA sur les 3 prochaines années.

Le nouveau Portail clients FIDA (ICP) sera présenté également à cette occasion. Cette plateforme permettra non seulement aux projets de consulter en temps réel les informations relatives au financement des portefeuilles de pays, de soumettre leurs demandes de retrait en ligne, mais aussi de réduire considérablement le temps de traitement des dossiers, de diminuer l’utilisation du papier et d’économiser les frais de transferts.

Cent trois agents de la Minusca décédées dans l’exercice de leur mandat

Au total, 103 personnes travaillant pour la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en Centrafrique (MINUSCA) ont perdu la vie dans l’exercice de leur mandat de protection des populations en détresse, a déclaré, mercredi à Bangui, le Représentant du Secrétaire Général des Nations Unies en Centrafrique, Mankeur Ndiaye.Il s’exprimait à l’occasion de la célébration de la journée internationale des casques bleus instituée en 1948 par les Nations Unies pour honorer le travail de maintien de la paix qu’assurent certaines personnes dans le monde.

Quelque 12.000 casques bleus appuyant le rétablissement de l’autorité de l’État et qui assurent en même temps la sécurité des populations souvent attaquées par des groupes armés qui dominent en RCA sont actuellement déployés sur l’ensemble du territoire national.

Outre la mission de maintien de la paix, les casques bleus apportent des soins ou suppléent l’État dans certaines activités de survie des populations grâce aux activités civilo-militaires.

8500 athlètes attendus à la 3ème édition des 10 km de Port-Gentil

Quelque 8500 athlètes, dont des célèbres marathoniens de l’Afrique de l’est prendront part à la 3ème édition des 10 km de Port-Gentil, la capitale économique du Gabon, prévue le 30 juin 2019, a appris APA mercredi auprès de son comité d’organisation.Chez les hommes, on retrouvera cette année le vainqueur en titre de l’épreuve l’Ougandais Kortek Maxwell qui s’est imposé l’an passé en 28’03. Il a par ailleurs remporté cette même année les  10 km de Santos (Brésil) en 27’22.

Le Kenyan Korio Alex, détenteur du record du 10km de Port-Gentil depuis la 1ère édition (en 27’48) et 3ème du podium de l’édition 2018 en 28’21, sera également présent.

Le Kenyan Kipkoech Vedic, l’homme à surveiller lors de cette 3ème édition, affiche des temps de référence de très haut-niveau : 3ème du 10km de Valencia (Espagne) en 27’25 ; 3ème du 10km de Laredo (USA) en 27’37.

Un autre Kenyan, Ngeno Benard, présente également un beau palmarès avec notamment des victoires sur le 10km de Mobile 2018 en 27’45, sur le Semi-Marathon de Zallaq (Brunei) 2019 en 59’47 et également sur le Semi- Marathon d’Istanbul (Turquie) 2019 en 59’56.

L’Ougandais Bushendich Mande, vainqueur du 10km de Brunssum (Hollande) 2019 en 27’56, sera présent avec l’ambition de faire mieux que l’an passé : il avait terminé au pied du podium du 10km de Port-Gentil 2018, à la 4ème place en 28’58.

Chez les femmes, on retrouvera un groupe avec des temps de références impressionnants, composé notamment de la titulaire du record de l’épreuve 31’36, la Kenyane Chepngetich Ruth qui avait remporté la 1ère édition du 10km de la capitale économique gabonaise. Elle a également terminé 3ème de l’épreuve l’an passé en 32’30. Elle a par ailleurs remporté le dernier Marathon de Dubaï (UAE) en 2h 17’08 ».

Face à elle, ses compatriotes Chirchir Evaline, 3ème au 10km de Valence (Espagne) 2019 en 30’43 ; Jepchirchir Peres championne du monde du Semi-Marathon en 2016 et Vainqueur du 10km de Prague (République Tchèque)) 2015 en 30’55 ; et Tuei Sandra 2ème au dernier 10km de Port-Gentil en 31’46 et vainqueur du 10km de Valence (Espagne) 2018 en 30’57.

Le Pm Kassory annonce la fin des subventions à Electricité de Guinée

Le Premier ministre guinéen, Ibrahima Kassory Fofana a annoncé, mercredi à Conakry, que son gouvernement va mettre fin aux subventions à la société Electricité de Guinée (EDG).Selon Ibrahima Kassory Fofana, cette année « 2600 milliards GNF » ont été accordés à EDG, une subvention volumineuse pour le Fond Monétaire International (Fmi) qui veut sa diminution.

« Mais ça (la subvention) ne peut pas continuer. Il faut y mettre fin », a déclaré Kassory Fofana au cours d’une conférence de presse pour faire le bilan de l’an 1 de son gouvernement.

Le président Buhari et son vice-président prêtent serment pour un second mandat

Le président nigérian, Muhammadu Buhari et son vice-président, Yemi Osinbajo ont prêté serment, mercredi à Abuja, pour un deuxième mandat.La cérémonie a été présidée par le président par intérim de la Cour suprême du Nigeria, le juge Ibrahim Tanko Muhammad, à Eagles Square d’Abuja.

Osinbajo, accompagné de son épouse Dolapo, a prêté serment devant Buhari, qui était également avec son épouse Aisha.

La cérémonie s’est déroulée en présence de dignitaires nationaux et internationaux, dont l’ancien chef militaire Yakubu Gowon.

Buhari a également reçu les nouveaux drapeaux nationaux et de défense, qu’il a ramenés pour les hisser, marquant ainsi le début de son nouveau mandant.

Par ailleurs, le président Buhari a déclaré ses biens quelques heures avant son investiture pour un second mandat, conformément à la constitution du Nigeria.

Il a soumis ses formulaires de déclaration de patrimoine au Bureau du Code de conduite (CCB) qui, selon la loi, doit précéder sa prestation de serment.

L’assistant spécial principal du président pour les médias, M. Garba Shehu, a déclaré mardi à Abuja que les formulaires dûment remplis avaient été remis au président du CCB, le professeur Mohammed Isa, au nom du président, par Sarki Abba, assistant spécial principal du président pour les affaires domestiques.

Les formulaires, qui ont été signés par le président et assermentés devant un juge de la Haute Cour d’Abuja, n’ont révélé aucun changement significatif dans les actifs déclarés par Buhari en 2015.

RCA : plus de 600 mille élèves à l’assaut du Certificat du Fondamental 1

Plus de six cents mille élèves centrafricains ont démarré, ce mercredi, l’examen du Certificat du Fondamental I, diplôme qui sanctionne la fin des études primaires.Ces candidats répartis dans plusieurs centres ont entamé l’examen par les épreuves écrites du français et des mathématiques. Les épreuves orales composées de la lecture et de la récitation sont prévues vendredi prochain.

Pour Gilbert Sélonkoué, directeur général de l’enseignement primaire et secondaire, le dispositif nécessaire pour la sécurité des candidats a été mis en place avec l’appui de la MINUSCA, la mission onusienne dans le pays, pour aider à la bonne tenue de cet examen.

La capitale Bangui compte à elle seule plus de 27 mille candidats. Ajoutons que le lundi dernier ces mêmes candidats ont composé le concours d’entrée en sixième dont le succès donne l’accès au collège et lycée.

Le capital de Camtel «ouvert à d’autres entités publiques ou privées»

L’actionnariat de la Cameroon Telecommunications (Camtel), jusque-là détenu à 100% par l’État, peut désormais être «ouvert à d’autres entités publiques ou privées», a-t-on appris au terme d’un décret signé mardi par le président Paul Biya.Cette réforme constitue une évolution dans la vie de l’opérateur historique du secteur, dont l’appel d’offres international de privatisation avait été déclaré «infructueux» en janvier 2009 par le gouvernement, suite à deux propositions techniques et financières et qui avait alors évoqué l’hypothèse d’un partenariat public/privé.

La Camtel était, depuis septembre 1999, inscrite dans un portefeuille des entreprises à privatiser, un processus de cession de 51% des actifs de l’État, soit 100 milliards FCFA, arrêté de commun accord avec le Fonds monétaire international (FMI), à l’époque où le pays était sous-programme d’ajustement structurel.

En février 2000, la société avait fini par céder sa licence de téléphonie mobile au sud-africain Mobile Telecommunication Network (MTN), qui revendique aujourd’hui le leadership dans le secteur au Cameroun.

Le 26 septembre 2014, la société publique, née en 1998 de la fusion d’Intelcam, qui assurait les communications internationales et de la Direction des télécommunications, alors en charge des télécommunications nationales, se voyait octroyer, sans appel d’offres préalable, une licence d’exploitation du mobile par le gouvernement, une facilité qui n’est pas entrée en vigueur à ce jour.

Une année plus tard, la Banque mondiale déplorait «la dégradation des finances de l’entreprise», estimant que la cession d’une licence 3G à Camtel «semble exclusivement politique, sachant qu’il ne semble pas avoir des compétences humaines pour mettre en œuvre un réseau de qualité».

Fès abrite la 9ème édition du Forum international des femmes méditerranéennes

La 9-ème édition du Forum international des femmes méditerranéennes aura lieu du 7 au 9 juin prochain à Fès sous le thème « féminismes islamiques : Perspectives nationales et transnationales ».Initiée par le Centre Isis pour femmes et développement et la fondation Konrad Adenauer, cette manifestation débattra d’une série de questions relatives à la femme méditerranéenne.

Le forum, qui verra la participation de nombreux intellectuels marocains et étrangers originaires de pays arabes et islamiques, ainsi que d’Afrique, d’Europe, d’Asie et des Etats Unis, examinera aussi des thématiques liées au féminisme islamique universel et aux féminismes islamiques locaux.

Les conférenciers devront débattre de plusieurs axes, dont « féminismes islamiques transnationaux », « féminismes islamiques nationaux », « activismes islamiques », « Ijtihad et codes de la famille » et « féminisme islamique et intersection de l’universel et du national ».

« Le féminisme islamique gagne du terrain aussi bien dans les recherches scientifiques sur l’intersection entre les droits des femmes et la religion que dans l’activisme et la société civile en général », indiquent les organisateurs dans une note de présentation, ajoutant que de nombreuses recherches aussi bien dans la région du Moyen Orient et d’Afrique du Nord que partout dans le monde ont vu le jour depuis la dernière décennie du 20ème siècle.

La BM accorde un prêt de 550 millions USD à l’Ethiopie

Le Conseil d’administrateurs de la Banque mondiale a approuvé un prêt d’un montant total de 550 millions de dollars pour l’Ethiopie, pour permettre à ce pays d’améliorer les moyens de subsistance des pasteurs et de poursuivre les réformes en cours dans le secteur de l’électricité.Trois cents cinquante millions de dollars (dont 70 de subvention et 280 de crédit) ont été obtenus de l’Association internationale de développement (IDA), qui serviront à améliorer les moyens de subsistance et la résilience de 2,5 millions de pasteurs et agro-pasteurs dans les basses terres, a annoncé la Banque dans un communiqué publié mercredi.

Le Projet de résilience des moyens de subsistance dans les basses terres, approuvé par la banque, contribuera à améliorer les moyens de subsistance et la résilience des communautés pastorales et agropastorales en Ethiopie, en s’attaquant à leurs contraintes, a indiqué le communiqué.

« Le Projet donnera aux communautés la responsabilité de leurs propres priorités de développement en leur permettant d’identifier, de diriger et de gérer des initiatives de développement locales », a déclaré Carolyn Turk, Directrice-pays à la Banque mondiale pour l’Ethiopie, le Soudan et le Soudan du Sud.

Le Projet réduira la dégradation de l’environnement à long terme et la vulnérabilité des communautés aux sécheresses liées au changement climatique. Il facilitera également l’accès des communautés aux services sociaux essentiels, améliorera les installations vétérinaires et contribuera à la construction d’infrastructures clés, tels que les ponts, les marchés de bétail et les petits périmètres irrigués.

Le Projet soutiendra l’introduction de technologies améliorant la productivité des animaux (production de lait et de viande). En outre, il améliorera les liens avec le marché et la commercialisation en facilitant le développement de partenariats entre entreprises privées et groupes de producteurs.

Tchad : près de 4000 candidats au recrutement d’enseignants

Au total, 3898 candidats ont passé, mercredi à Ndjamena, le test de recrutement des enseignants scientifiques, organisé par le ministère de l’Education nationale.Les candidats à cet examen ont composé dans les lycées techniques Félix Eboue et N’djari.

Sur les 3898 candidats, 1439 seront sélectionnés en vue de signer un contrat avec l’Etat tchadien. Ils seront ensuite affectés dans les régions où ils ont déposé leurs dossiers pour ce recrutement.

Les besoins sont ainsi répartis : 37% de places sont accordées aux candidats de la discipline Mathématiques, 31% pour la Physique-Chimie, 28% pour la Science de la vie et de la terre (SVT) et 4% pour les informaticiens et les techniciens en informatique.

C’est la première fois que l’Etat organise un test de recrutement pour la contractualisation des enseignants. Selon des sources proches du ministère de l’Education nationale, le contrat n’a pas une durée « clairement définie », mais « l’Etat peut le résilier à tout moment en cas de difficultés financières ou tout autre ».

Certains candidats ont signalé n’avoir pas vu leur nom sur la liste des postulants, mais le coordonnateur du pool d’inspecteurs pour la ville de N’Djamena, Mahamat Alhabib Bahar les a exhortés déposer une requête afin que la coordination puisse statuer sur leur cas.

Football/CAN 2019 : Kamara Ibrahim convoque 27 joueurs sans Yao Kouassi Gervinho

Le sélectionneur des Eléphants de Côte d’Ivoire, a convoqué, 27 joueurs sans Yao Kouassi Gervinho pour le premier stage de préparation de son équipe à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football qui débute le 21 juin 2019 en Egypte.Si la sélection ivoirienne enregistre le retour de Wilfried Bony, ce n’est pas le cas pour Gervinho, l’attaquant de Parme, auteur d’une bonne saison en série A italienne, avec 11 buts et 4 passes décisives en 30 matches.

 En dépit du plaidoyer de l’ex-capitaine Didier Drogba pour le retour de Gervinho dans l’effectif des Eléphants, la performance de ce dernier n’a pas retenu l’attention du sélectionneur ivoirien. 

Kamara Ibrahim et ses garçons  seront en stage à Chantilly dans la région de Paris (France) où ils affronteront les Comores (en remplacement de la Gambie) en match amical le 7 juin à Amiens à l’issue duquel le technicien ivoirien communiquera la liste définitive des 23 joueurs aptes pour la compétition en Egypte avant de s’envoler pour Abu Dhabi (Émirats Arabes Unis), où l’équipe parachèvera sa préparation avec deux matches amicaux contre l’Ouganda et la Libye. 

La Côte d’Ivoire logée dans le groupe D, entrera en lice le 24 juin face à l’Afrique du Sud avant de jouer le Maroc le 28 juin pour terminer la phase de groupe le 1er juillet face à la Namibie.

Liste des 27 présélectionnés  

Gardiens de but

1-  Gbohouo Sylvain (TP MAZEMBE)

2-   Badra Ali (FREE STATE STARS)

3-   Tapes Ira Eliezer (FC SAN PEDRO)

4-   Cissé Abdoul Karim (ASEC MIMOSAS)

Défenseurs

5-   Bakayoko Mamadou (RED STAR)

7-    Wonlo Coulibaly (ASEC MIMOSAS)

8-    Bamba Abdoulaye (SCO ANGERS)

9-    Traoré Ismaël (SCO ANGERS)

10- Kanon Wilfried (ADO LA HAYE)

11- Déli Simon (SLAVIA PRAGUE)

12- Comara Cheick (WYDAD ATHLETIC CLUB)

Milieux de terrain 

13- Kessié Franck  (MILAN AC)

14- Serey Dié (NEUCHATEL XAMAX FCS)

15- Gbamin Jean Philippe (MAYENCE 05)

16- Séri Michaël (FULHAM FC)

17- Sangaré Ibrahim (TOULOUSE FC)

18- Angban Victorien (FC METZ)

19- Diomandé Ismaël (CAEN)

Attaquants

20- Jonathan Kodjia (ASTON VILLA FC)

21- Max Gradel (FC TOULOUSE)

22- Nicolas Pépé (LILLE-LOSC)

23- Zaha Wilfried (CRYSTAL PALACE FC)

24- Maxwell Cornet (OLYMPIQUE LYONNAIS)

25- Assalé Roger (YOUNG BOYS FC)

26- Bony Wilfried (AL ARABI SPORT CLUB)

27- Yohan Boli (SAINT-TROND)

G’Bissau : la société civile invite l’armée à bannir la violence

Le Mouvement national de la société civile pour la paix, la démocratie et le développement de la Guinée-Bissau invite les forces de défense et de sécurité à éviter les interventions « violentes» dans le règlement des litiges politiques.«L’ingérence des forces armées dans les questions politiques remet en cause leur mission non partisane et républicaine », mentionne un communiqué signé par le président dudit mouvement, Fodé Caramba Sanhã.

Ce dernier fait allusion aux déclarations publiques faites samedi dernier par les leaders de la majorité parlementaire pour demander « aux forces armées de prendre d’assaut le palais présidentiel ».

L’organisation de la société civile a également exhorté les acteurs politiques à se départir des discours incendiaires qui pourraient compromettre la paix et la tranquillité du pays.

Présentation à Abidjan d’un dispositif de la BCEAO pour financer les PME dans l’UEMOA

Un dispositif de soutien de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’ouest (BCEAO) pour financer les Petites et moyennes entreprises ( PME) et Petites et moyennes industries (PMI) de l’Union économique et monétaire ouest-africaine ( UEMOA) a été présenté mercredi à Abidjan lors d’un atelier d’information, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cette rencontre initiée par la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, patronat ivoirien) visait notamment à inviter les PME ivoiriennes à s’approprier ce dispositif.

« Les entreprises qui sont éligibles à ce projet sont celles qui sont formellement constituées, qui produisent les états financiers suivant les dispositions réglementaires et qui ont un chiffre d’affaires hors taxe n’excédant pas le milliard de FCFA», a fait savoir dans une présentation,  Oumar Konaté, le chef de service des établissements de crédits à la BCEAO.

Au nombre des critères d’éligibilité à ce financement, M. Konaté a souligné également que les entreprises doivent nécessairement se faire accompagner par des Structures d’appui et d’encadrement (SAE) qui sont au nombre de dix sélectionnées pour la phase pilote du projet.

Auparavant, il a expliqué que l’élaboration d’un tel dispositif a pour objectif d’apporter une réponse à la problématique du financement des PME qui constituent une frange importante du tissu économique de l’UEMOA.

« L’appel que la CGECI lance, c’est que les PME fassent de ce dispositif leur affaire. Nous attendons que l’ensemble des PME adhèrent à ce dispositif. Battons-nous pour qu’il soit opérationnel», a dit pour sa part, Ehui Fatoumata Marthe, la vice-présidente de la commission développement des PME et financement au patronat ivoirien.

«C’est un coup de pouce que la BCEAO nous donne. Il nous (opérateurs économiques) appartient de nous organiser et tirer profit de ce projet de financement », a-t-elle conseillé.

Lancé officiellement en août 2018, ce dispositif de soutien de la BCEAO au financement des PME de la sous-région ouest africaine a été motivé par la conférence des chefs d’État de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).

Réforme de la CEI: les groupements qui boycottent les discussions invités à y participer avant juin

Le gouvernement ivoirien a réitéré son invitation à tous les acteurs à participer aux discussions sur la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI) avant la fin de ce processus fixé au mois de juin.Dans un communiqué du ministre de l’intérieur et de la sécurité , Sidiki Diakité , transmis à APA , l’on note «à ce jour, huit rencontres dont quatre avec des Plateformes d’organisations de la société civile, et quatre autres avec les partis et groupements politiques »  dans le cadre  du « réexamen de la composition de la Commission électorale indépendante (CEI), conformément à l’arrêt de la Cour africaine des Droits de l’Homme et des Peuples ».

Toutefois, le PDCI-RDA ( Parti démocratique de Côte d’Ivoire) , et le groupement EDS  ( Ensemble pour la démocratie et la souveraineté ) , sur les neuf partis et groupements politiques attendus, évoquant des préalables, n’ont pas pris part aux séances du Comité restreint, cadre de discussions unanimement adopté après les séances plénières », regrette le ministre de l’intérieur et de la sécurité.

 Ainsi le Gouvernement, soucieux d’aboutir, au terme du processus, à un consensus national sur la question de la composition de la CEI, réitère son invitation à tous les acteurs à participer à ces concertations.

M. Diakité , «rappelle que, tenant compte du calendrier électoral de 2020, les travaux devront s’achever, impérativement, au cours du mois de juin 2019, pour permettre au Premier Ministre d’en soumettre les résultats au Conseil des ministres ».

C’est le 31 décembre dernier lors de son adresse  à la nation, que le président ivoirien, Alassane Ouattara a annoncé avoir instruit le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly à l’effet d’inviter dès janvier 2019, les acteurs politiques pour le réexamen de la CEI.

Les discussions en vue de la réforme de cette institution chargée de l’organisation des élections en Côte d’Ivoire, longtemps critiquée par l’opposition ivoirienne,   étaient très attendues.

Dans la ferveur de la Omra, le très couru petit pèlerinage

Moins populaire et moins protocolaire que le hajj auquel prennent part annuellement des millions de fidèles du monde entier, la Omra ou petit pèlerinage draine tout de même d’immenses foules constituées de personnes, désireuses de sacrifier à ce rite surérogatoire dont le point focal est la Sainte Kaaba (Masjid al Haram).Parmi les milliers de fidèles tournant inlassablement ce dimanche 26 mai autour de la Kaaba après la prière crépusculaire, se trouve le Marocain Aboubaker Abisourour. En tenue de sacralisation (une étoffe blanche autour des hanches, une autre étoffe sur le torse et ne laissant déborder que l’épaule droite), Abisourour est aux anges en effectuant sa troisième Omra. La première qu’il qualifie de « spéciale » avait eu lieu en 1998.

Vivant aujourd’hui à Washington, la capitale fédérale des Etats-Unis, cet ancien fonctionnaire de la Banque mondiale a profité de son invitation à la conférence sur les valeurs de la modération et du juste milieu à la lumière du Coran et de la Sunna prophétique, organisée par la Ligue islamique mondiale, pour goûter à nouveau aux joies du rite surérogatoire.

Ce faisant,  Abisourou qui a monté aux USA l’académie « Ibn Haldoun » pour participer à l’éducation islamique des enfants « nés dans la diaspora » et a aidé à organiser une grande conférence à New York pour montrer le vrai visage de l’islam, boit presque comme un néophyte les paroles du Mauritanien Mohamedy, lui servant de guide dans sa Omra.

Habitué de la Mecque, ce dernier, commerçant de son état, y passe très souvent ses ramadans. Il est ainsi très au fait des pratiques et invocations du petit pèlerinage.

Il est subdivisé en trois principales étapes : la sacralisation à faire avant l’entrée à la Mecque pour les étrangers, la circumambulation de la maison sainte (Kaaba) et les allers et retours au pas de course entre Safa et Marwah, à sept reprises pour chaque randonnée.

L’une des étapes les plus pénibles, la circumambulation de la Kaaba demande une certaine assise physique. Un obstacle que semblent ignorer les hommes et femmes du troisième âge. Mus par la foi,  ils rivalisent d’ardeur aux côtés des personnes plus jeunes et parviennent à toucher dans un élan d’extase la Kaaba, un édifice multimillénaire construit par le prophète Abraham et son fils Ismaël.

Dans le même temps, des handicapés n’ayant peut-être pas les moyens de payer de gros bras pour bénéficier d’une chaise roulante, trouvent des ressources puisées on ne sait d’où pour faire comme n’importe quelle personne valide le tour de la Kaaba.

La même ardeur est observée chez les valides ou invalides faisant 7 fois le trajet de 450 mètres entre Safa de Marwah, soit plus de trois kilomètres avalés au rythme d’incessantes invocations.

Cette étape symbolise l’errance de Hajar, l’épouse d’Abraham, à la recherche d’eau pour son fils Ismaël dans le désert. Une errance qui fut d’ailleurs payante : puisque d’après les récits scripturaires, c’est de là-bas que l’Ange Gabriel est venu la secourir, faisant ainsi jaillir miraculeusement d’un puits l’eau de « zam zam ».  Depuis lors, ce point d’eau continue de désaltérer tout musulman se rendant à la Mecque.

C’est après cette étape, ponctuée de deux prières faites à la suite de la circumambulation devant la Kaaba, que prend fin pratiquement la Oumra. Avant ce gong final,  il y a des pratiques méritoires à accomplir : s’enlever des touffes de cheveux ou se raser la tête et se couper les ongles.

Par ailleurs, se rendre à la Mecque pour le pèlerinage est considéré comme une « chance » par beaucoup d’étrangers, notamment les musulmans africains. Cette ville sainte est considérée comme le lieu d’exaucement par excellence des prières adressées à Allah. De ce fait, le pèlerin emporte beaucoup de recommandations de ses proches et connaissances afin de prier pour eux pour un avenir radieux, pour le paradis pour les morts et la protection contre le mauvais sort.

Ainsi, ce journaliste sénégalais, venu couvrir la conférence de la Ligue islamique mondiale, a reçu, entre autres recommandations, des prières à formuler pour une de ses amies qui souhaite trois choses : « une santé de fer, un meilleur emploi et un bon mari ».

Une autre connaissance lui a demandé de se concentrer «10 minutes» devant la Kaaba en pensant à elle là où une autre veut qu’il touche pour elle l’édifice sacré.

Quoi qu’il en soit, la Omra attire de nombreux musulmans dont ceux du Caucase. Ces derniers ne sont pas découragés dans leurs dévotions par la forte canicule mecquoise, contre laquelle des vapeurs d’eau artificielle sont, telles des pluies fines, déversées sur les fidèles faisant la circumambulation.

Si, pour renforcer leur foi et multiplier les prières à La Mecque, beaucoup profitent du Ramadan, qui tire à sa fin, pour faire la Omra, d’autres, comme cet avocat sénégalais, compte rester dans la ville sainte bien après l’Aïd-el-fitr  (Korité ou fin du jeûne), histoire de recueillir le maximum de bénédictions.

Pétrole tchadien : 11,58 milliards F CFA de droits de transit pour le Cameroun (exploitant)

Le pétrole tchadien a généré pour le Cameroun des droits de transit évalués à 11,58 milliards F CFA au 1er trimestre 2019 contre 8,38 milliards F CFA sur la même période de l’année précédente, soit une hausse de 38,19 %, rapporte dans un communiqué reçu mercredi à APA, le Comité de pilotage et de suivi des pipelines.Du 1er au 30 avril 2019, le volume cumulé des enlèvements du brut tchadien au terminal de Kribi (sud) a atteint 15,13 millions de barils contre 12,07 millions de barils au 1er trimestre 2018. Au cours de cette année, le Trésor camerounais a engrangé 30 milliards F CFA de recettes sur cet ouvrage mis en service le 24 juillet 2003.

L’oléoduc, à cheval entre le Cameroun et le Tchad, couvre une distance de 1080 kilomètres dont 900 dans le territoire camerounais. Cette infrastructure est exploitée par Cameroon Oil Transportation Company (Cotco) et par Tchad Oil Transportation Company (Totco), des filiales du pétrolier américain ExxonMobil.

Les droits de transit de ce pipeline ont récemment fait l’objet d’une révision à travers une convention d’établissement signée en fin septembre 2018. Celle-ci a fait passer le baril de 1,30 (762 F CFA) à 1,32 dollar US (774 F CFA) jusqu’au 30 septembre 2023.

Avec cette approche sur le long terme basée sur la négociation à un taux fixe des frais de transit par baril, ExxonMobil espère « avoir une source sûre de revenus plutôt que d’être à la merci des prix parfois volatiles du pétrole ».