Thiès: Le PDS en pleine campagne pour dégager Idrissa Seck

Le Parti démocratique sénégalais (PDS) s’apprête à mener une lutte sans merci contre l’actuel président du Cese dans la capitale du rail.

En effet, c’est ce que laisse transparaitre, l’annonce  faite par les militants d’Abdoulaye Wade qui promettent même une énième venue de leur candidat à la présidentielle de 2024, Karim Wade, exilé au Qatar.

« Si Dieu nous prête longue vie, nous allons battre Idrissa Seck à Thiès car il a trahi les Thiessois  et Dieu n’aime pas les traitres. « Mbourou ak sow diexna »» dixit Ndiaga Diaw, responsable départemental de UJTL.

Dans la foulée de leur tournée de placement et de la vente des cartes du PDS, les bleus ont passé au crible la situation du pays qui, selon eux, n’est que la conséquence d’un régime sans vision et sans ingéniosité face à la souffrance des Sénégalais et notamment de la détresse des jeunes en quête d’emploi.

« Nous sommes en train de vivre des situations extrêmement difficiles dans ce pays : manque d’électricité, les jeunes ne travaillent pas et les émeutes qui se sont passées récemment montrent à suffisance la catastrophe que frôle le Sénégal », décri Ndiaga Diaw.

Convaincus que « Le président Macky Sall a terminé ses deux mandats et le meilleur alternatif aujourd’hui, c’est le président Karim Wade, c’est pourquoi vous avez vu tous les jeunes autour de nous pour porter la candidature de Karim Wade qui sera très bientôt au Sénégal ».

Pds : Oumar Sarr et Cie lancent la riposte contre Abdoulaye Wade, ce jour

Oumar Sarr et les autres partisans du Parti démocratique sénégalais (Pds) «lésés» par la derrière réorganisation du Secrétariat du parti, se mettent en ordre de bataille contre Abdoulaye Wade.

L’offensive est lancée. Les « frustrés » du Pds vont rendre officielle leur stratégie de combat contre le secrétaire général national du Pds, Me Abdouaye Wade, et son fils Karim Wade. Le Comité d’initiative pour la refondation du Parti démocratique sénégalais donne une conférence de presse ce vendredi 23 août 2019, à Dakar.

Babacar Gaye, Me Amadou Sall, Dr Cheikh Tidiane Seck, Alinard Ndiaye etc courroucés par les récents changements de l’organigramme du Sen du Pds veulent faire entendre leurs voix.

Ils suivent ainsi les pas de Serigne Diop (ex-Médiateur de la République), Fara Ndiaye, Idrissa Seck, Ousmane Ngom… qui déjà en leur temps ont lancé une croisade contre Wade. Des tentatives qui se sont soldées par des échecs.

En tout cas plusieurs possibilités s’offrent à eux. Par exemple, la création de leur formation politique telle que fait par leurs devanciers avant eux. Pds/R pour Serigne Diop, Parti libéral sénégalais (Pls) de Me Ousmane Ngom et Rewmi pour Idrissa Seck et pour Modou Diagne Fada, son mouvement Waar-Wi devenu LDR/Yessal.

Pds: une révolte se prépare contre Abdoulaye Wade

Après des limogeages et la réorganisation de l’organigramme du Secrétariat exécutif national du Parti démocratique sénégalais par Abdoulaye Wade, des mécontents envisagent des protestations.

Il y a comme un vent de rébellion dans l’air au sein du Parti démocratique sénégalais (Pds). Après la composition du nouveau Secrétariat exécutif national (Sen) du Pds, Abdoualye Wade a provoqué le courroux de plus d’uns au sein de la formation politique.

Babacar Gaye, Me El Hadji Amadou Sall, Cheikh Tidiane Seck, Aminata Sakho, Alinard Ndiaye… ont décliné les postes qui leur ont été affectés dans le nouvel organigramme du parti libéral. Selon Les publications, Le Quotidien, Walf Quotidien, Le Soleil, Vox Populi et Enquête, ils contestent vivement les décisions du Secrétaire général national du Pds, Me Abdoulaye Wade.

Il s’agit d’un «testament familial totalement illégal, car violant entièrement les statuts et règlements du Pds», fulmine Abdoulaye Nguer Bâ dans les colonnes de Walf Quotidien. Celui qui est proche de Oumar Sarr, mis de côté, prévient d’ailleurs: «Les libéraux authentiques, les Wadistes de souche, les responsables et militants de base porteront le combat pour sauver leur patrimoine que constitue le Pds.»

Dans le nouveau Secrétariat national du Pds, le Pape du Sopi a promu son fils, Karim Wade. Ce dernier occupe, désormais, le poste stratégique de Secrétaire général adjoint chargé de l’orientation, de la modernisation et de l’élaboration des stratégies politiques du parti. Le nouvel organigramme consacre un collège des secrétaires généraux adjoints, un pool des porte-paroles et un collège des conseillers du Secrétaire général national.

Sénégal-PDS: Karim Wade propulsé vers les sommets

Me Abdoulaye Wade a nommé, lundi dernier, les nouveaux membres du Parti démocratique sénégalais. Son fils Karim Wade devient le numéro 3 de la formation politique.

Le suspense n’aura pas duré. Hier, 12 août, il a dévoilé le nouvel organigramme du Parti démocratique sénégalais (Pds) qui met son fils Karim Wade en avant. Me Abdoulaye Wade a au final nommé 63 personnes dont son fils Karim Wade.

Jusqu’ici, Karim Wade était un simple militant du Pds non investi d’une quelconque responsabilité. Il vient d’être catapulté n°3 du Pds, comme secrétaire général national adjoint (Sgna) chargé de l’organisation, de la modernisation et de l’élaboration des stratégies politiques. Un poste qui lui ouvre la voie pour diriger le parti. Karim Wade n’est sera assisté dans ses nouvelles fonctions de responsables qui lui sont fidèles. Dont Toussaint Manga qui est nommé Sgna chargé des jeunes, Dr Cheikh Tidiane Seck qui reste à la tête des cadres du parti. On peut également citer Woré Sarr et Ndèye Gaye Cissé, les deux seules dames parmi les Sgna qui s’occupent respectivement des femmes et des associations féminines nationales, de la société civile et de la parité.

C’est dans cette nouvelle configuration, que le parti libéral s’achemine vers son prochain Congrès. Assises au cours desquelles Karim Wade peut être consacré comme le prochain secrétaire général du Pds.

Oumar Sarr a été mis de côté. Le désormais ex-coordonnateur et secrétaire général national adjoint (Sgna) a vu son poste lui filer entre les doigts, suite à la dissolution du Secrétariat national. Une éjection due, selon des observateurs à sa participation au dialogue national contre l’avis de Wade père.

Jeudi 08 août, Me Wade a procédé à une réorganisation de la formation libérale.

C’est ainsi qu’il a supprimé le poste de coordonnateur pour nommer au total 11 Sgna. Selon le communiqué du Pds, Bara Gaye semble être l’actuel n°2, puisqu’il est désigné comme Sgna chargé des relations avec les organisations politiques et rapporteur du collège des Sgna.

Pour les Sgna, le communiqué renseigne qu’ils forment un collège qui se réunit en coordination, les 1er et 3e mercredis de chaque mois, en cas de besoin, sur convocation du président en exercice du collège. Quant aux Sn de domaines, considérés comme des ministres, ils gèrent des domaines déterminés de compétence.

Pds: Adoulaye Wade dissout le Sen

L’ancien président de la République du Sénégal a viré tous les membres du Secrétariat exécutif national (Sen) du Parti démocratique sénégalais (Pds).

Une première depuis 5 ans. Me Abdoulaye Wade l’a fait. Dissoudre Secrétariat exécutif national (Sen) de sa formation politique, le Parti démocratique sénégalais (Pds).

Dans un communiqué pris dans la nuit du jeudi 08 au vendredi 09 août, le pape su Sopi, annonce également  la formation d’un nouveau Secrétariat exécutif national, dans les tous prochains jours.

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communiqué de Abdoulaye Wade (c) Droits réservés

Dialogue national au Sénégal: ce sera sans Abdoulaye Wade

Le ministère de l’Intérieur sert de cadre ce jour à la tenue du dialogue national entre gouvernement, parti au pouvoir, allié et opposition. L’objectif des assises est de discuter sur le processus électoral et examiner, entre partis politiques et ministère, les voies et moyens de l’améliorer.

L’opposition était très attendue à ce rendez-vous. Ce sera sans Abdoulaye Wade. Le Pds, dans une déclaration indique qu’il ne prendra pas part à cette grand-messe. «Le Parti démocratique sénégalais (Pds) informe l’opinion nationale et internationale qu’il ne participera pas à la réunion de démarrage des concertations sur les termes de référence du dialogue politique du chef de l’État, qui démarrera jeudi 9 mai sous la présidence du ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye», informe le parti.

Le parti insiste sur le fait qu’il est pour le dialogue mais sous certaines conditions «il n’est pas acceptable que cette réunion soit présidée par Aly Ngouille Ndiaye». Pour présider ces travaux, les membres du Pds proposent «une personnalité crédible, neutre, indépendante, consensuelle et respectée».

Autres conditions de Wade et Cie : «Le Pds rappelle également que sa participation au dialogue politique est conditionnée par la libération immédiate de Khalifa Sall et par la révision du procès de Karim Wade, en application des décisions de justice internationale condamnant l’État du Sénégal, notamment celle du Comité des Droits de l’Homme des Nations Unies qui prescrit cette révision.»

 

Sénégal: Madické Niang rompt avec le Pds

Le candidat malheureux à la dernière élection présidentielle entend créer un parti pour continuer son engagement politique.

Avec ses proches, Madické Niang compte mettre sur pied une formation politique où il pourra défendre es idéaux. Le divorce d’avec le Parti démocratique sénégalais (Pds) en donc en phase de consommation, selon le journal «Les Échos».

Pour rappel, ce cacique du Pds a rompu le mot d’ordre du Pads «Karim ou rien» (la candidature de Karim Wade ayant été rejeté) et s’est présenté aux élections présidentielles. Il avait rendu le poste de président du groupe parlementaire Liberté et Démocratie que lui réclamait le président Abdoulaye Wade, son ancien mentor.

Macdické Niang fermait la marche lors du scrutin présidentiel du 24 février dernier. Il a obtenu 1,48% des suffrages.

Boycott de l’élection présidentielle au Sénégal: Abdoulaye Wade persiste et signe

Dans une déclaration, l’ancien président du Sénégal indique qu’il n’ira pas voter dimanche car les dés sont pipés et la victoire est acquise pour Macky Sall.

«Dans ces conditions, il va de soi que je ne voterai pas le 24 février 2019 et je demande aux militantes et militants de notre parti, aux sympathisants, de ne pas participer à ce simulacre d’élection», rappelle Abdoulaye Wade dans une déclaration d’hier 21 février.

Il indique par ailleurs que les membres et sympathisants du Parti démocratique sénégalais (Pds) ne prendront non plus à cette «mascarade électorale». «Le Pds n’a pas changé d’option et il ne saurait accorder quelque crédit à un scrutin organisé dans ces conditions et ne se rendra pas complice d’un viol du suffrage des citoyens», peut-on lire.

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Le «Pape du Sopi», recommande à tous ceux qui pensent changer les choses en votant pour un candidat de l’opposition le 24 février prochain, de ne plus se bercer d’illusions car le «Président qui en sera issu n’aura assurément aucune légitimité et ne pourra jamais être reconnu». Il invite ensuite ceux qui croient en une possibilité d’alternance au sortir de l’élection de dimanche à «faire le bilan» plus tard et «mieux armer notre parti».

Abdoulaye Wade appelle au boycott de l’élection au Sénégal depuis un moment déjà. Il a même demandé aux jeunes d’incendier les bureaux de vote si besoin est. Une position critiquée par plusieurs observateurs.

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Le mouvement «Y en a marre» a d’ailleurs tancé Wade à ce sujet en lui rappelant que si e candidat du Pds était en course pour la présidentielle, son attitude serait tout autre.

A ce propos, dans sa déclaration l’ancien chef d’Etat indique «notre candidat, Karim Wade librement choisi à l’issue d’un congrès a été empêché par Macky Sall de se présenter au scrutin de ce dimanche 24 février alors qu’il a gagné toutes ses procédures à l’international. Nous attendons avec confiance et sérénité le délibéré de la Cour de justice de la Cedeao».

Boycott de scrutin : le mouvement «Y en a marre» met Abdoulaye Wade en garde

Pour le groupe, quiconque soutient le sabotage de l’élection roule pour le candidat sortant, Macky Sall.

Le mouvement «Y en a marre» tance le Pape du Sopi qui qui a appelé au boycott de l’élection de dimanche prochain.  Lors du lancement de l’opération « Wallu Askan Wi », le mercredi 20 février le rappeur Kilifeu indique : « Quiconque appelle au boycott soutient le candidat sortant ».

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D’après senego.com, le rappeur, Thiat condamne l’attitude de l’ancien président « Le Sénégal n’a pas besoin de ce genre de discours. Son parti fait partie de ce processus électoral que les gens ont commencé depuis longtemps. Si le candidat du Pds était validé, il n’appellerait pas au boycott. Ce n’est pas demain la veille que quelqu’un va appeler au boycott. C’est un discours irresponsable et nous le condamnons », Indique le rappeur.

Rappelons-le, le mouvement « Y en a marre » dès sa création en 2011  a toujours eu comme mot d’ordre, l’interdiction du boycott de l’élection car c’est la voie du changement.