Les raisons du déguerpissement de Guy Marius Sagna lors d’une réunion à Nianing

Venus assister à une réunion des populations de Nianing sur un litige foncier, Guy Marius Sagna et d’autres membres de FRAPP France Dégage ont été malmenés par plusieurs hommes, qui les ont chassé. Guy Marius a donné ses explication à travers une vidéo. Mbaye Mbengue Pouye, rapporteur de la commission domaniale de Malicounda, est à son tour sorti du silence. En effet, pour lui, ils ont chassé l’activiste pour l’empêcher de dire des contrevérités.

« On ne peut pas parler d’agression. Guy Marius Sagna a voulu s’adresser à la presse avant même d’avoir eu connaissance de l’objet du litige. Guy Marius avait déjà, à travers les réseaux sociaux, débuté une campagne de désinformation utilisant le terme « corona foncier ». Il refusait de consulter les documents qui lui avaient été présentés. Nous n’avons donc pas eu le choix. Et nous l’avons empêché de parler à la presse pour l’empêcher de dire des contrevérités. »

Par ailleurs, dans la vidéo d’explication de Guy Marius Sagna, on peut constaté que l’activiste a été violenté et ses habits déchirés. Il a été exfiltré pour sa sécurité. De même, trois autres membres du FRAPP  ont connu le même sort que leur leader.

Le FRAPP était à Nianing « pour rencontrer les populations au sujet d’un banditisme foncier sur 18 hectares et était venu faire une visite des surfaces foncières objet du litige », a-t-il aussi fait savoir.

 

Guy Marius Sagna exige la démission de Diouf Sarr pour le décès des 4 bébés à Linguère

A travers un communiqué de presse, Guy Marius Sagna, coordonnateur du Frapp, dit avoir appris « avec énormément de tristesse » la mort de quatre bébés, hier samedi, à l’hôpital de Linguère. « Quatre bébés tués par un incendie qui s’est déclaré dans l’hôpital. Le Frapp présente ses condoléances aux familles. Ces morts font suite à plusieurs défaillances graves dans le secteur de la santé. Le Frapp demande la démission du ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr », a ajouté l’activiste.

Le secrétariat exécutif national du Frapp a, par ailleurs, déploré le licenciement arbitraire de 16 délégués des travailleurs de l’usine de Twyford.
« Il y a quelques mois, le Frapp avait alerté sur la gestion esclavagiste de la direction chinoise de cette entreprise. Le ministre du Travail et le président de la République n’ont rien fait. Tout comme ils ont assisté aux licenciements à la GCO, à Wari, au conseil départemental de Ranerou Ferlo, à la société BIA Sénégal, à Excellec, à SIGELEC, à VFS Global…Ils assistent complices à l’exploitation des travailleurs de Eiffage Marine, de la Brioche Dorée….Tout comme l’État du Sénégal maintient les travailleurs de ABS dans une situation dramatique », lit-on dans ce texte.

A ce titre, Guy Marius Sagna & Cie pensent que « parler de la situation de l’emploi au Sénégal, c’est parler aussi des emplois existants, de la violation flagrante des droits des travailleurs. Beaucoup de travailleurs sont licenciés abusivement comme s’il n’y avait pas de ministre du Travail au Sénégal ».

 

Source : Seneweb

Décès du doyen des juges d’instruction : Guy Marius Sagna fait des confidences

Pensionnaire régulier  des maisons d’arrêt, l’activiste Guy Marius Sagna connaissait le Doyen des juges d’instruction décédé, ce jeudi 8 avril à l’hôpital Principal de Dakar.

En effet, il a tenu à présenter ses condoléances à la famille de feu Samba Sall et aux acteurs de la justice. De plus, il a rendu un hommage au magistrat.

« De Ziguinchor où je suis, je viens d’apprendre le décès du doyen des juges Samba Sall. J’ai rencontré le doyen des juges Samba Sall pour la première fois en 2019 quand il m’envoya à la prison de Rebeuss. Le juge Samba Sall avait tenu à me dire qu’il connaissait très bien ma tante, que j’appelle maman « .

Guy Marius Sagna ajoute dans son mémorial, que le juge Samba Sall avait tenu aussi à lui dire qu’une de ses nièces était un des travailleurs auxquels Pcci devait 14 mois d’arriérés de salaire.

Poursuivant sa déclaration, l’activiste affirme:

« Avant de sortir de la prison de Rebeuss, nous nous sommes vus. Il m’a dit « je suis venu avec une étrenne ».

Il faisait allusion à ma première liberté provisoire en 3 ans. J’ai eu à le rencontrer plusieurs fois car tous mes 3 mandats de dépôt sont passés par lui.

Le juge Samba Sall m’appelait « mon neveu » en wolof. Je n’ai jamais eu de haine pour lui. Jamais. Mais j’avais de fortes divergences avec lui ».

Et de continuer: « Samba Sall avait tenu après m’avoir décerné un mandat de dépôt le 26 février dernier à envoyer Assane Diouf me délivrer un message. Je ne suis ni content, ni rancunier, ni soulagé par son rappel à Dieu. J’imagine la douleur de sa famille. Samba Sall, mon oncle, reposez en paix! Que Dieu vous accueille en Son paradis « .

Indépendance du Sénégal : Guy Marius Sagna estime que « cette commémoration est un canular »

« Le Sénégal est un territoire dépendant dans une Afrique dépendante « !

C’est la ferme conviction de Guy Marius Sagna qui estime, dans un post publié sur sa page Facebook, que « la seule fête qu’il y a aujourd’hui 04 avril est Pâques « .

Voici l’intégralité de son post.

« La seule fête qu’il y a aujourd’hui 04 avril est Pâques. Car le Sénégal est un territoire dépendant dans une Afrique dépendante, dominée d’où sa pauvreté, son « sous-développement ».

En effet, le plus grand poisson d’avril n’est pas dit le 1er avril mais le 04 avril au Sénégal. Le plus grand mensonge qui fait le plus grand mal au Sénégal et aux Sénégalais est celui qui est répété tous les 04 avril depuis 61 ans: le Sénégal est indépendant !

Il n’y a surtout pas d’indépendance à fêter. Le Sénégal est un territoire d’outre-mer (TOM) français. En plus des 12 TOM officiels, la France a 15 autres TOM qui utilisent le franc CFA néocolonial.

De même, Macky Sall n’est pas un président mais un COMMERCIAL. Le commercial de la France, de l’UE, des USA, de la Turquie… au lieu d’être le commercial du Sénégal et de l’Afrique.

Mais depuis quelques années un vent anti-impérialiste souffle en Afrique. Il devient de plus en plus fort au Sénégal, au Mali, au Bénin, au Burkina…

Un spectre hante l’impérialisme : le spectre de l’anti-impérialisme panafricain. Toutes les puissances du vieux monde, de la vieille Afrique, du vieux Sénégal se sont unies en une Sainte-Alliance pour traquer ce spectre anti-impérialiste panafricain : Macky Sall, les dames de compagnie, l’armée française…

Voilà pourquoi au lieu de mobiliser tous ces moyens pour le bonheur des sénégalais, ces moyens sont utilisés pour nous traquer, nous persécuter, nous arrêter, nous emprisonner…

Au début ils ont essayé les garde-à-vue cela n’a pas marché. Ils ont essayé les emprisonnements. Cela ne marche pas. Il ne leur reste que les assassinats. En attendant ils ont créé un sordide montage juridique et politique qui a fait 14 morts plus connu sous le nom de « Affaire Sonko ». En attendant ils cherchent à nous faire emprisonner – comme ils l’avaient fait à mon cher Imam Ndao – pour terrorisme.

Fier du peuple sénégalais. Merci à vous toutes et tous. Vous avez freiné le processus qui devait faire passer le Sénégal de « dictature rampante » à « dictature debout ».En effet, vous vous rendez compte que des Sénégalais ont été arrêtés à plusieurs reprises pour dépôt de lettre d’information à la préfecture ?! Ils sont allés loin. Très loin!

En outre, les odeurs nauséabondes qui s’échappent de leurs tentatives de manipuler les sentiments ethniques pour diviser le peuple sénégalais et déplacer son attention de l’impérialisme au bouc émissaire wolof, sérère, joola, bassari, peulh…montre la profondeur de leurs peurs.

Mais aussi de ce dont ils sont capables pour maintenir le Sénégal comme « vitrine politique de la Françafric », la Côte d’Ivoire comme « vitrine économique » de la Françafric…

Par ailleurs, ils vont continuer à vouloir nous maintenir dans le néocolonialisme en nous imposant un 3e mandat illégal et illégitime de Macky Sall ou une victoire d’un petit de Macky après s’être arrangés à exclure toute possibilité d’un candidat anti-impérialiste panafricain.

Nous allons continuer à faire face. Nous allons continuer à nous préparer pour chasser Macky et l’impérialisme du Sénégal. C’est le seul moyen de vivre en paix dans un Sénégal multiethnique, multi-religieux, multi-confrérique. C’est le seul moyen de sortir de la pauvreté.

Merci à vous toutes et à vous tous de m’avoir sorti pour la 3e fois en moins de 3 ans de prison. Grâce à vous, je passe Pâques en famille. Merci à vous.

La lutte continue!

Gendarmerie de Kolda : le chargé du Protocole du Pastef à la Dic.

Après l’accalmie de ces derniers jours avec la libération des personnes arrêtées lors des émeutes qui ont secoué le pays au début du mois, des membres de l’opposition dénoncent de nouvelles convocations toujours dans le cadre de cette affaire.

De même, Djiby Gueye Ndiaye, chargé du protocole du Président SONKO, devra se rendre à la DIC demain. Il devra justifier la tenue des manifestations du 8 février devant son domicile. Le parti Pastef dans un post a relayé sur les réseaux sociaux cette information.

Même préoccupation chez les camarades de Guy Marius Sagna qui sonnent l’alerte. En effet, ils dénoncent un « acharnement contre le Frapp et les forces démocratiques ».

 » Après le coordonnateur de FRAPP UCAD, le coordonnateur de FRAPP NIANI/ Bambuk, le Coordonnateur de FRAPP RUFFISQUE, le coordonnateur de FRAPP UCAD, un membre de la commission recrutement et déploiement, le secrétaire administratif du FRAPP, Frapp Section UADB vient de nous signaler l’arrestation de notre camarade Sankulé Sagna. Notre camarade a été arrêté avec 13 autres personnes et ils sont à la DIC », informe le Frapp.

Le mouvement de protestation  » condamne cet acharnement ». « Cette chasse à l’homme qui ne participe ni à l’apaisement, ni à la décrispation ». Par ailleurs, « le FRAPP tiendra le président Macky Sall comme responsable de tout ce qui arrivera aux membres du FRAPP et à tout autre démocrate qui sera arbitrairement arrêté. », écrit le secrétariat exécutif national du FRAPP dans un communiqué.

Guy Marius Sagna : Voici la somme qu’il obtient après la levée de fond pour l’achat d’un véhicule.

Reçu pour une émission sur la SEN TV il y a quelques jours, Guy Marius Sagna, ne s’attendait surement pas à l’opportunité qu’allait lui offrir cette interview.

En effet, répondant à une question des animateurs, il a révélé s, qu’il se déplaçait en taxi et qu’il  ne possédait pas encore de voiture.

Cette déclaration a visiblement touché le cœur de certains sénégalais, qui ont lancé une collecte de fonds pour acheter une voiture à l’activiste.

Par ailleurs, notons que Guy Marius Sagna est allé plus de 30 fois en prison.

Lancée le 27 mars, cette initiative a permis de collecter plusieurs millions. D’après un médias qui donne l’information, 10 millions de nos francs ont été récoltés. Pour rappel, cette collecte de fonds a été lancée à travers les réseaux sociaux.

Monsieur le Président c’est vous qui inondez le Sénégal (Guy Marius Sagna)

Adresse de Guy Marius Sagna au président Macky Sall.

MONSIEUR LE PRÉSIDENT, C’EST VOUS QUI INONDEZ LE SÉNÉGAL
par Guy Marius Sagna,

Le Sénégal et les sénégalais sont inondés.

Inondés par les pluies de vols.
Inondés par les pluies de mensonges.
Inondés par les pluies de népotisme.

Inondés par les pluies d’emprisonnements.
Inondés par les pluies de scandales.
Inondés par les pluies de gré à gré.

Inondés par les pluies de spoliations foncières.
Inondés par les pluies de droits bafoués.
Inondés par les trucages électoraux.
Inondés par une santé et une école malades.

Inondés par une justice corrompue
Inondés par une assemblée croupion.
Inondés par un exécutif corrompu.

Inondés par les accords impérialistes.

C’est pour l’arrêt de ces pluies que vous avez été élu monsieur le président Macky Sall. Force est de constater que depuis 2012 vous êtes incapable, incompétent, impotent face à ces pluies.

En réalité, c’est vous même monsieur le président Macky Sall qui les provoquez, les encouragez, les couvrez.

Ainsi, vous révélez que vous êtes indigne de la fonction. Que vous êtes un des animateurs du Sénégal et de l’Afrique indignes.

https://www.facebook.com/photo.php?fbid=3288797814508119&set=a.751341194920473&type=3

Guy Marius Sagna arrêté devant la Préfecture de Dakar

A peine quelques mois après avoir provisoirement retrouvé sa liberté, Guy Marius Sagna a de nouveau été arrêté.

En effet, l’activiste a été appréhendé devant la Préfecture de Dakar alors qu’il venait déposer une lettre. Il s’agit en fait d’une lettre d’information pour des étudiants souhaitant organiser une marche le 14 août prochain. Guy Marius Sagna a par la suite été conduit à la Police centrale de Dakar. Ci-dessous, une image de son interpellation. Interpellation de Guy Marius Sagna devant la préfecture de Dakar

Selon Me Khoureychi Ba, l’avocat de Guy Marius Sagna, il s’agit d’un acharnement contre son client.   » Mon client était venu déposer une simple lettre d’information pour des étudiants. Nous ne savons pas encore les raisons, d’autant plus qu’il a été le seul à être interpellé et conduit à la police« .  « Maintenant, je suis en train d’être en contact avec les autorités qui ne sont pas sur place. Ce qui veut dire qu’ils sont en conclave quelque part justement pour statuer sur ce cas » a t-il ajouté.

L’activiste Karim Xrum Xax est libre

L’activiste Abdou Karim Guèye alias « Karim Xrum Xax » est libre. Et c’est Guy Marius Sagna qui l’a annoncé sur sa page Facebook.

En effet suite à la demande de ses avocats, le juge a ordonné la mise en liberté Karim Xrum Xax.

« Rien ne s’opposait à la libération de Abdou Karim Guèye qui est malade », plaide Me Khoureychi Ba selon Dakaractu.

Suite à une sortie vidéo pour dénoncer la fermeture des mosquées, l’activiste a été condamné à trois mois de prison ferme en première instance. Son arrestation a eu lieu quelques mois après son retour d’Allemagne pour des soins.

Guy Marius Sagna a obtenu une liberté provisoire

L’activiste Guy Marius Sagna arrêté en novembre 2019, retrouvera sa liberté dans les prochaines heures.

Le magistrat instructeur a accepté la demande de mise en liberté provisoire déposée par le conseil du leader de « France dégage ». Guy Marius Sagna sortira donc de prison en attendant la suite de l’instruction. Cela fait suite à une manifestation du Collectif Noo Lank devant la prison du Camp pénal, où se trouvait l’activiste.

Pour rappel, la police avait procédé à son interpellation en fin novembre 2019. Il menait alors une manifestation interdite devant le palais présidentiel à Dakar, contre la hausse du prix de l’électricité.

Noo Lank dénonce l’arrestation abusive d’Ardo Gningue

Ardo Gningue, le coordonnateur de « Sénégal va mal », a été arrêté vendredi dernier à Tivaouane avant d’être transféré à Dakar, à la Division des investigations criminelles.

Il a été interpellé suite à la diffusion d’une vidéo de sur Facebook. Il y lançait un appel à se rendre devant les grilles du palais de la République pour dénoncer la détention arbitraire de Guy Marius Sagna. 

 

Le collectif « Noo Lank » a rendu publique un communiqué qui dénonce l’arrestation « arbitraire » d’Ardo Gningue et appelle à le soutenir. Le communiqué détaille également les circonstances et causes de son arrestation.

 

« En violation flagrante des droits et libertés consacrées par la constitution et les lois de notre pays, le régime liberticide, répressif et inique du président Macky Sall vient de prouver encore une fois son mépris pour les droits élémentaires des citoyens. Cet abus manifeste du régime de Macky Sall n’est qu’une forfaiture de plus dans la longue liste de ses dénis de droit qui ont fini de le présenter comme un tyrannosaure précoce de la constitution et de nos lois », déclarent les membres de Noo Lank.

 

« Nous avons récemment déclaré : « Nous dégageons toutes nos responsabilités sur tout ce qui arrivera dans les prochains jours. Nous ne pouvons plus retenir les gens décidés de riposter à la hauteur de l’injustice que les citoyens subissent, par la hausse injustifiée des prix de l’électricité, et par l’incarcération arbitraire et absurde du camarade Guy Marius Sagna », rappellent-ils

« Ces agressions contre les libertés et les droits fondamentaux, loin de la refroidir, décuplent la détermination des sénégalaises et des sénégalais à poursuivre le combat pour l’annulation de la hausse du prix de l’électricité, la libération de Guy Marius Sagna et Ardo Gningue », conclut la note.

 

Macky Sall : « L’exercice des libertés publiques ne souffre d’aucune limitation »

Le Sénégal « est un Etat et une nation consolidés’’ sur le plan démocratique, avec des garanties accordées aux citoyens pour l’exercice des libertés publiques qui ’’ne souffre d’aucune limitation’’, sauf nécessité de prévenir les risques de troubles à l’ordre public, assure le président de la République Macky Sall.

Sur le plan de la démocratie et de la gouvernance politique, « le Sénégal, on peut le dire, est un Etat et une nation consolidé, fondé sur des valeurs de tolérance, des valeurs de liberté et de médiations sociales actives, jouissant d’un climat de paix, de stabilité politique et démocratique, mais aussi institutionnelle et d’une culture démocratique avérée », a-t-il déclaré.
« L’exercice des libertés publiques est garanti et ne souffre d’aucune limitation, sauf nécessité de prévenir les risques de trouble à l’ordre public, de garantir la libre circulation des personnes et des biens et d’assurer leur sécurité », a dit Macky Sall.
Il s’exprimait à l’occasion de la cérémonie de présentation du rapport d’évaluation du Sénégal, jeudi, dans le cadre du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP), un instrument d’évaluation de la gouvernance politique, économique, d’entreprise et du développement socio-économique créé le 9 mars 2003 à Abuja (Nigeria).
Le MAEP est ouvert aux pays membres de l’Union africaine (UA), qui y adhèrent volontairement.
Selon le président Sall, l’exercice des libertés, « souvent polémique, est largement garanti au Sénégal avec l’érection de l’autorisation comme règle et l’interdiction, l’exception ».
« Si je donne des statistiques, en 2018, sur 4828 déclarations de manifestations publiques, 118 ont été interdites, soit un taux de 2,44% d’interdiction. Et au troisième trimestre de l’année 2019, sur 4284 déclarations de manifestations, seules 71 n’ont pas été accordées, soit un taux de 1,68% », a souligné le président de la République.
A l’en croire, « toutes les demandes de marches sont autorisées lorsque les initiateurs sont en conformité avec les autorités chargées de la gestion de l’ordre public, en l’occurrence l’autorité administrative. »
« Quand on dit qu’on va marcher à la place de l’indépendance ou devant le palais de la République, c’est qu’on ne veut pas faire une marche pacifique », a-t-il indiqué à l’affaire Guy Marius Sagna. « Mais autrement, les marches sont tolérées », a ajouté Macky Sall.
Guy Marius Sagna, leader du mouvement ’’France Dégage’’, a été interpellé devant les grilles du palais de la République, il y a quelques semaines, au cours d’une marche de protestation contre la hausse du prix de l’électricité.
Il a été inculpé et placé en détention pour « attroupement’’, « troubles à l’ordre public » et « participation à une manifestation non autorisée ». Ses soutiens demandent sa libération, en faisant valoir que la marche est un droit reconnu par la Constitution.

Sénégal: appel à libérer un activiste antisystème en prison depuis deux mois

Des organisations de défense des droits humains ont appelé mercredi à la libération « immédiate et sans condition » du militant antisystème sénégalais Guy Marius Sagna, en détention préventive depuis son arrestation lors d’une manifestation il y a deux mois.

« Guy Marius Sagna est détenu dans un quartier de haute sécurité réservé aux terroristes et individus dangereux, ce qui est une atteinte à la dignité humaine et la présomption d’innocence », a déclaré lors d’une conférence de presse le responsable de la Ligue sénégalaise des droits humains, Assane Dioma Ndiaye.

Guy Marius Sagna, un des activistes les plus connus au Sénégal, a été interpellé le 29 novembre avec huit personnes lors d’une action de protestation contre l’augmentation du prix de l’électricité devant les grilles du palais présidentiel de Dakar, une zone où toute manifestation est interdite depuis 2011.

Ses huit camarades ont depuis lors été remis en liberté provisoire, tout en restant inculpés de « participation à une manifestation non autorisée ».

Figure de proue du mouvement « Frapp-France Dégage » (Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine), qui dénonce notamment le franc CFA, Guy Marius Sagna est en outre inculpé de « rébellion » et de « provocation à un attroupement non autorisé », selon un de ses avocats, Moussa Sarr.

Il est toujours détenu à Rebeuss, la principale prison de Dakar, la justice ayant rejeté le 21 janvier sa demande de remise en liberté provisoire.

« Les organisations de la société civile exigent la libération immédiate et sans condition de Guy Marius Sagna », ont affirmé mercredi dans un texte conjoint plusieurs ONG: la Ligue sénégalaise des droits de l’homme, la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme, l’association Article 19 et la section sénégalaise d’Amnesty International.

« Il y a un acharnement notoire contre une personne. Le combat judiciaire a montré ses limites. Il faut s’engager dans un autre combat, le terrain du plaidoyer », a déclaré lors de la conférence de presse le responsable local d’Amnesty, Seydina Gassama. Il a annoncé de prochaines rencontres avec des missions diplomatiques à Dakar.

Le Sénégal fait figure de modèle démocratique en Afrique mais des manifestations de l’opposition et des syndicats y sont parfois interdites et réprimées, donnant lieu à des violences.

Les autorités justifient ces interdictions notamment par le besoin d’éviter des « troubles » alors que l’opposition et la société civile affirment se prévaloir de la liberté de manifester, inscrite dans la Constitution.

L’activiste Guy Marius Sagna reste en prison, ses partisans en colère

Interpellé fin novembre 2019 lors d’une manifestation interdite devant le palais présidentiel à Dakar, Guy Marius Sagna restera en prison. En effet, la nouvelle demande de libération provisoire du leader du mouvement « Frapp-France Dégage » a été rejetée ce 21 janvier. Deux militants arrêtés en même temps que lui ont par contre été libérés.

La colère pour les partisans de l’activiste Guy Marius Sagna. Pour eux, la décision des juges de le maintenir en détention, tout en libérant ses camarades, est bien le signe qu’il dérange.

« Les masques sont tombés, depuis le début le schéma était clair, c’était de museler Guy Marius Sagna, surtout pour son engagement panafricain. C’est ça qui fait vaciller le pouvoir en réalité. Deux poids, deux mesures, qu’est-ce que c’est ça? On est tous Guy », commente le rappeur Thiat du mouvement « Y’en a Marre ».

Guy Marius Sagna ne compte plus ses séjours en prison. Régulièrement arrêté, le travailleur social est sur tous les fronts : contre « l’impérialisme » dit-il, le francs CFA ou la mauvaise gouvernance.

« Tout a commencé à partir de la mauvaise gestion des hôpitaux sénégalais et jusqu’aux APE, les Accords de partenariat économique, lutter à côté du peuple opprimé, et pas mal d’autres luttes encore… même nous un moment donné on se perd. En tout cas grâce à lui, la plateforme du Frapp est devenue la plateforme de revendications des Sénégalais », explique Daouda Togola dumouvement Frapp(Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine).