250 chameaux de l’UE pour l’unité méhariste en Mauritanie

L’unité méhariste relevant de l’état-major de la Garde mauritanienne a reçu le premier lot de chameaux accordé par l’Union européenne (UE) et qui compte 250 bêtes, a-t-on appris de source officielle samedi à Nouakchott.Ces chameaux accompagnés de leurs équipements (selles, gourdes, etc..) ont été remis lors d’une cérémonie organisée dans la ville d’Achemim, plus de 1.000 kilomètres à l’est de Nouakchott.

Ils s’inscrivent dans le cadre du programme de sécurité et de développement conjoint entre la Mauritanie et l’UE et devraient renforcer l’action de cette unité chargée de surveiller les zones reculées du sud-est mauritanien.

Les bêtes remises contribueront notamment au succès de l’approche sécuritaire qui permet de faire face à tous les types du crime organisé transfrontalier, a expliqué le chef d’état-major de la Garde mauritanienne, le général Mesgharou Ould Sidi.

Le général Sidi a souligné les capacités de mobilité de l’unité méhariste dans les endroits difficiles et reculés pour stabiliser la sécurité et éradiquer le crime, en plus de l’assistance des citoyens dans les domaines sociaux comme la santé et l’enseignement.

Selon lui, cette unité gagnera la confiance des citoyens et sera plus proche d’eux dans toutes les conditions.

Créée en 1912 avec la naissance de la Garde nationale composée alors exclusivement de méharistes et de cavaliers, cette unité est devenue autonome en 1992.

Ses missions portent sur le maintien de l’ordre, la police judicaire et l’extinction des feux de brousse, en plus des tâches sociales et de développement liées à la vie quotidienne des populations.

190 migrants clandestins interceptés au large de la Mauritanie

Les garde-côtes mauritaniens ont intercepté vendredi 190 migrants clandestins à bord d’une embarcation qui se dirigeait vers l’Espagne, a-t-on appris de sources sécuritaires à Nouakchott.Ce groupe qui comprend 11 femmes et 2 enfants a été appréhendé au large du village de Nouamghar, situé à 330 kilomètres au nord de Nouakchott sur l’Océan atlantique, ont précisé les mêmes sources.

Il avait quitté le littoral de Banjul lundi dernier avec à bord des passagers essentiellement de nationalité gambienne.

Une autre embarcation venant de Gambie et se dirigeant toujours vers l’Espagne a chaviré mercredi au large de Nouadhibou faisant au moins 63 morts parmi ses passagers et 85  rescapés.

Cette embarcation qui transportait 150 migrants illégaux, gambiens pour la plupart, avait quitté la Gambie le 27 novembre dernier avant d’être renversée par les vagues à une vingtaine de kilomètres de la capitale économique mauritanienne.

Naufrage au large de la Mauritanie : le bilan passe à 63 morts

Cinq nouveaux corps de migrants ont été repêchés, jeudi soir, par les secouristes mauritaniens qui signalent que le nombre des décès issus du naufrage d’une pirogue, survenue mercredi au large de Nouadhibou (745,2 km de Nouakchott), passe ainsi de 58 à 63.ayant péri mercredi dans le naufrage de leur embarcation de fortune non loin des côtes mauritaniennes de l’Océan atlantique ont été récupérés jeudi soir par les autorités mauritaniennes, a-t-on appris de source sécuritaire à Nouadhibou.

Les mêmes sources font état de 85 rescapés qui étaient parmi les 150 à 180 passagers ayant pris place à bord de la pirogue. Des femmes et surtout des jeunes âgés de 20 à 30 ans voyageaient dans l’embarcation qui, selon le ministère mauritanien de l’Intérieur, était partie de Banjul (Gambie) pour rallier l’Espagne.

Dans un communiqué publié jeudi, le ministère de l’Intérieur avait fait savoir que « tous les rescapés ont bénéficié de l’assistance nécessaire et sont humainement traités », suivant « les règles d’hospitalité qu’exigent la solidarité humaine, la fraternité et l’hospitalité africaines ».

Les ambassades et consulats dont les ressortissants figurent parmi les victimes ont été impliqués dans l’opération de secours par souci de transparence, indique le communiqué, ajoutant que le département de la Justice a été sollicité pour déclencher les enquêtes nécessaires en pareille circonstance.

Selon des sources sécuritaires à Nouadhibou, les corps des 58 morts ont été enterrés dans des tombes individuelles à l’extérieur de la ville.

58 morts dans le naufrage d’une pirogue de migrants près des côtes mauritaniennes (officiel)

Cinquante-huit migrants ont péri mercredi dans le naufrage de leur embarcation de fortune non loin des côtes mauritaniennes bordant l’Océan atlantique, annonce le ministère de l’Intérieur mauritanien dans un communiqué reçu jeudi à APA.Il y a eu 85 rescapés mais 10 d’entre eux sont dans une situation qui demande une hospitalisation d’urgence, ajoute le communiqué, précisant que le drame a eu lieu au large de Guelb Ejmel, non loin de Nouadhibou.

Selon le communiqué, entre 150 et 180 personnes dont des femmes et surtout des jeunes âgés de 20 à 30 ans étaient à bord de l’embarcation qui était partie de Banjul (Gambie) pour rallier l’Espagne.

« Tous les rescapés, note le communiqué, ont bénéficié de l’assistance nécessaire et sont humainement traités », suivant « les règles d’hospitalité qu’exigent la solidarité humaine, la fraternité et l’hospitalité africaines ».

Par souci de transparence, les ambassades et consulats des pays d’où sont originaires les passagers ont été impliqués dans l’opération de secours, rassure le communiqué, ajoutant que le département de la Justice a été sollicité pour déclencher les enquêtes nécessaires en pareille circonstance.

Selon des sources sécuritaires à Nouadhibou, les corps des victimes ont été enterrés la nuit dernière dans des tombes individuelles, à l’extérieur de la ville.

Le naufrage d’une pirogue de migrants fait 55 morts en Mauritanie

Quelque 55 migrants illégaux ont péri, mercredi, sur les côtes mauritaniennes, au large de Nouadhibou, a-t-on appris de sources sécuritaires basées dans cette ville.Leur corps ont été rejetés par la mer et ramassés par les éléments d’une patrouille militaire mauritanienne, ont précisé nos sources.   

Pendant ce temps, 73 autres migrants sont rescapés en parvenant à la nage à la plage. Ils ont été cueillis et amenés vers un endroit sûr à Nouadhibou où ils ont reçu de la nourriture, des habits et des médicaments.

Quant aux victimes dont les nationalités n’ont pas été précisées, leurs corps seront entrés ce soir à l’extérieur de Nouadhibou.

Selon la version des rescapés relayée par les sources sécuritaires, la pirogue sinistrée qui tansportait plus de 150 personnes était partie il y a quelques jours de la Gambie avec pour destination l’Espagne.

Elle a fini par être renversée après s’être heurtée à un rocher. Ses occupants se sont tous jetés à l’eau pour tenter l’aventure d’atteindre la côte.

Les autorités mauritaniennes continuent toujours les recherches pour d’éventuels autres survivants, même si cette probabilité s’amenuise de plus en plus.

Mauritanie : cinq nouveaux sites archéologiques inscrits au patrimoine de l’ISESCO

Cinq nouveaux sites archéologiques mauritaniens ont été ajoutés à la liste du patrimoine de l’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ISESCO), a appris APA mardi auprès du ministère de la Culture mauritanien.Ces sites dont les plus connus sont ceux d’Azougui, d’Aoudaghost et de Koumbi Saleh ont été inscrits à ladite lors d’une réunion extraordinaire tenue par la commission du patrimoine du monde islamique relevant de l’ISESCO, lundi au siège de celle-ci à Rabat, a précisé la même source.

Située dans la région de l’Adrar, à quelque 500 kilomètres au nord de Nouakchott, l’ancienne ville d’Azougui a été fondée par le dirigeant almoravide Aboubakr Ibn Amer au 10ème siècle. Elle est matérialisée aujourd’hui par le mausolée de l’imam Al-Hadrami, auteur du célèbre ouvrage « Al-ichara vi tadbiril imara ».

Pour ce qui est d’Aoudaghost (plus de 1.200 kilomètres au sud-est de Nouakchott), elle serait fondée vers le 5ème siècle avant de devenir, au Moyen-âge, un centre commercial important pour les Berbères aux abords de l’empire du Ghana. Ce royaume en fit sa capitale après l’avoir conquis en 990.

Quant à Koumbi Saleh (1.200 kilomètres environ au sud-est de Nouakchott), elle n’a été localisée qu’en 1913 suite à des fouilles archéologiques. Elle était considérée comme la capitale politique de l’empire du Ghana à partir du IVe siècle et servait de dépôt de sel et d’or, en liaison avec l’Afrique du Nord. Au XIe siècle, sa population avoisinait les 30.000 habitants.

Les deux autres sites sont deux ksours  (villages fortifiés) dans les villes d’Atar (440 kilomètres au nord de Nouakchott) et de Tidjikja (500 kilomètres à l’est de Nouakchott).

Pas de tentative de putsch en Mauritanie (ministre)

Il n’y a eu aucune tentative de putsch en Mauritanie au cours de ces derniers jours, a affirmé le ministre de la Défense, Hanana Oul Sidi, balayant d’un revers de main les rumeurs persistantes répandues dans ce sens.« Il n’y a pas eu de tentative de coup d’Etat ni de faille sécuritaire en Mauritanie», a insisté M. Sidi lors d’une réunion avec une commission financière du parlement mauritanien, samedi à Nouakchott.

Selon lui, les mutations opérées au sein du bataillon de sécurité présidentielle (le BASEP), y compris le limogeage de son commandant et de ses principaux officiers supérieurs, sont des mesures routinières et habituelles.

Outre ces mutations, lesdites rumeurs se sont appuyées sur un certain nombre d’indices dont notamment le mécontentement de l’ex président Mohamed Ould Abdel Aziz, matérialisé par son boycott des festivités commémoratives de l’anniversaire de l’indépendance.

Célébrée jeudi à Akjoujt (240 kilomètres au nord de Nouakchott), la cérémonie de levée des couleurs présidée par le président Mohamed Ould Ghazouani a vu la participation des deux seuls anciens chefs de l’Etat vivants se trouvant dans le pays, à savoir Mohamed Khouna Ould Haidalla et Sidi Ould Cheikh Abdallahi.

Un autre indice a été le remplacement des unités du BASEP qui devaient initialement sécuriser M. Ghazouani à Akjoujt par d’autres unités venues de la ville d’Atar (200 kilomètres plus au nord).

Le mécontentement d’Aziz a commencé par le désaveu cinglant qui lui a été infligé par la quasi-totalité des membres du comité de gestion du parti au pouvoir (Union pour la République) et leur allégeance au nouveau président Ghazouani.

Dès son retour au pays, il y a quelques jours, après un long séjour à l’étranger, l’ex président a réuni le bureau qui dirige la commission de gestion de l’UPR pour lui faire savoir qu’il se considère toujours comme le chef du parti.

Aussitôt après, le même bureau a été convoqué par M. Ghazouani qui l’a informé, à son tour, qu’il est sa seule référence.

S’en est suivie une vaste polémique qui a conduit l’écrasante majorité des membres de ladite commission à tourner le dos à Aziz et à faire allégeance au nouveau président.

Mauritanie : début de brouille entre les présidents Ghazouani et Aziz

La cérémonie du 59 ème anniversaire de l’indépendance organisée jeudi 28 novembre a été l’occasion de rendre public les prémices d’une rupture entre l’ancien président Mohamed Ould Abdelaziz et son successeur Mohamed Ould Cheikh Ghazouani, dont la dégradation des rapports alimentait toutes les discussions.Le divorce ne pouvait avoir meilleure scène. La cassure entre les deux hommes s’est manifestée de manière spectaculaire à travers l’absence de Ould Abdel Aziz à la cérémonie de levée des couleurs organisée cette année à Akjoujt (260 kilomètres à l’est de la capitale Nouakchott), alors qu’il y était officiellement convié à titre d’ancien chef de l’Etat comme le consacre la tradition. 

Tout au long de la cérémonie le siège qui lui était réservé est resté vacant contrairement aux autres convives de même rang: Mohamed Khouna Ould Haidalla et Sidi Ould Cheikh Abdallahi, seuls anciens présidents mauritaniens, avec Ould Abdelaziz encore en vie.

La brouille entre les deux « amis de 40 ans » et coauteurs du putsch qui 2008  avait installé « Aziz » au pouvoir pour, a commencé avec le retour de ce dernier à Nouakchott, il y a quelques jours. Il était rentré d’une tournée à l’étranger entamée au lendemain de l’investiture de son successeur, Ghazouani, le 1er août dernier.

Dès son arrivée au pays, l’ex chef d’Etat a convoqué et présidé une réunion extraordinaire du comité provisoire de gestion du parti au pouvoir, l’Union pour la République (UPR). Réunion au cours de laquelle il a déclaré formellement qu’il est l’unique référence de cette formation politique qu’il a avait fondée dès les premières années de son règne (2008 – 2019).

Cette déclaration n’a pas été du goût de Ghazouani qui a, à son tour, convoqué le même comité de gestion pour lui signifier que c’est lui la seule et unique référence du parti tout en lui recommandant de ménager son ex-ami et complice.

Suite à ce rappel à l’ordre, la quasi-totalité des députés de la majorité ont tourné le dos à Aziz et adhéré solennellement à la position du Président de la République.

Mais c’était sous-estimer l’entêtement du président qui a immédiatement convoqué les chefs des sections des jeunes et des femmes au sein de l’UPR. Il leur a affirmé qu’il persiste à se considérer comme chef du parti au pouvoir quitte à ce qu’il reste seul.

L’UPR devait initialement organiser un congrès pour élire sa nouvelle direction avant les élections présidentielles, mais a fini par le reporter sine die.

C’est pourquoi l’ex président se l’approprie toujours puisque c’est lui qui avait nommé son actuel comité de gestion. D’autant plus qu’il considère – et il l’a martelé haut et fort – que la Constitution mauritanienne interdit à tout président en service d’adhérer à une quelconque formation politique.

« L’homme a régné avec une main de fer trop longtemps pour accepter de redevenir un citoyen ordinaire comme tous les autres », a expliqué Sidi Yahya Ould Cheikh, analyste politique à Nouakchott.

Mais il s’est bien trompé en oubliant que la classe politique mauritanienne est spécialisée dans le retournement de veste à chaque fois qu’un nouveau dirigeant prenne les rennes du pays, a-t-il confié à APA jeudi à Nouakchott.

Pour l’analyste politique, la question qui se pose maintenant est jusqu’où Ould Abdel Aziz ira dans sa provocation de son ex-ami et son test de sa patience.

« Personnellement, je pense qu’il risque de se tromper une seconde fois s’il continue à croire que Ould Ghazouani tolérera infiniment ses agissements contre-constructifs », a conclu Ould Cheikh.

Dans une mesure considérée par les observateurs comme une suite logique de la rupture entre les deux hommes, Ould Ghazouani a limogé mercredi 27 novembre le commandant du bataillon de la sécurité présidentielle et l’a remplacé par l’un de ses proches officiers.

Lutte contre la pauvreté en Mauritanie : Ghazouani annonce un fonds de 527 millions de dollars

Le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, dans un discours à la nation à l’occasion de la célébration ce jeudi du 59e anniversaire de l’indépendance du pays, a annoncé la création d’une délégation chargée d’exécuter des programmes et projets de lutte contre la pauvreté et la précarité dotée d’un budget de 200 milliards d’ouguiya MRO (527 millions de dollars).Ould Ghazouani qui s’exprimait mercredi soir a assuré que cette délégation sera mise en œuvre dans les cinq prochaines années et que des fonds spéciaux ont été mobilisés pour assister judiciairement les justiciables sans ressources dans toutes les juridictions du pays pour prendre en charge les frais de leurs avocats.

Il a en outre fait état de la création d’un conseil présidentiel pour assurer un suivi régulier et rigoureux des politiques et programmes sociaux dans toutes les régions du pays.

Le nouveau conseil, a-t-il expliqué, permettra de garantir l’efficience et l’efficacité des politiques et programmes en matière de lutte contre la pauvreté, l’exclusion et les disparités et d’assurer l’amélioration des services de base.

Une nouvelle structure administrative dénommée « Khidmaty » (mon service) a été également créée pour répondre avec diligence aux sollicitations des citoyens et permettre le traitement et le suivi de leurs dossiers, selon le président mauritanien.

Ce dernier a par ailleurs rappelé qu’il a œuvré, depuis ses premiers jours au pouvoir, à la consolidation de l’unité nationale par l’apaisement du climat politique général, l’instauration d’une atmosphère de confiance et d’ouverture à toutes les parties et de concertation avec tous les acteurs politiques.

« Je suis convaincu, a-t-il souligné, que majorité et opposition peuvent, chacune, jouer pleinement leur rôle dans la confiance réciproque et, partant, consolider notre système démocratique mature qui nous a récemment valu une alternance pacifique et transparente au pouvoir ».

Mauritanie : dix à quinze ans de prison contre trois esclavagistes

Trois Mauritaniens ont été condamnés par contumace à des peines de prison ferme allant de 10 à 15 ans pour pratique de l’esclavage, a-t-on appris de source judiciaire à Nouakchott.Les  accusés qui seraient en fuite dans un pays voisin ont écopé pour deux d’entre eux de 15 ans de prison contre 10 pour le troisième, souligne la même source, précisant que le jugement a été  prononcé lundi soir par un tribunal spécialisé dans la répression de l’esclavage dans la ville de Nema, située à 1.000 kilomètres à l’est de Nouakchott.

Une amende 500.000 ouguiya MRU (13.000 dollars) a été infligée à chacun des trois  prévenus, reconnus coupables d’exploitation d’une femme haratine (descendant d’anciens esclaves) contrairement à sa volonté.

Celle-ci a été remise à ses parents et devrait à titre de réparation de dommage percevoir les amendes infligées à ses tortionnaires.

L’esclavage a été officiellement aboli en Mauritanie en 1980 avant d’être incriminé et réprimé par la loi en 2007, puis classé « crime contre l’humanité » et qualifié « d’imprescriptible » par une nouvelle loi en 2015.

Cependant, les organisations de droits de droits de l’homme accusent souvent les autorités mauritaniennes de ne pas appliquer les lois dans ce domaine.

Accord de partenariat avec la CEDEAO : Nouakchott a franchi d’importants pas (ministre)

Des pas importants ont été franchis au niveau de l’accord de partenariat avec la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a déclaré, le ministre du Commerce et du Tourisme mauritanien, Sid’Ahmed Ould Mohamed.Cet accord permettra à la Mauritanie de s’ouvrir à un marché de 360 millions de personnes, a ajouté le ministre lors d’un point de presse jeudi soir à Nouakchott.

Cela est de nature à promouvoir l’investissement et l’industrie dans le pays, a-t-il expliqué, rappelant qu’un atelier préparatoire a été récemment organisé en présence de tous les secteurs concernés par le libre-échange au niveau du continent.

Selon lui, cette dernière rencontre vise à sensibiliser sur les éventuels risques potentiels liés à l’adhésion de la Mauritanie à la CEDEAO et à l’organisation de libre-échange continentale africaine.

Sur un autre plan, Ould Mohamed s’est félicité du succès de la présente saison touristique dont les trois premiers mois ont déjà enregistré l’arrivée d’un millier de touristes étrangers dans la région de l’Adrar, dans le nord du pays.

Il a par ailleurs fait état de la campagne permanente lancée par son département pour protéger le consommateur des méfaits des produits alimentaires périmés.

Le ministre a souligné dans ce cadre que des centaines de tonnes de produits impropres à la consommation ont été identifiés et détruits au cours des derniers jours, précisant que les commerçants ont commencé, chose nouvelle, à déclarer de tels produits par leur propre volonté.

Mauritanie : les pêcheurs artisanaux protestent contre leur transfert vers un nouveau port

Plusieurs dizaines de pêcheurs artisanaux en Mauritanie ont participé, jeudi à Nouakchott, à une manifestation devant la Présidence de la République pour exprimer leur rejet d’une décision concernant leur transfert vers le nouveau port de Tanit, a-t-on constaté dans la capitale mauritanienne.Les manifestants dénoncent une telle décision qui porte, selon eux, un énorme préjudice à leur activité qui fait vivre leurs familles.

La mesure contestée consiste à rendre obligatoire le débarquement des captures de ces pêcheurs au port de Tanit, récemment construit à quelque 65 kilomètres au nord-ouest de Nouakchott.

Ce port qui a coûté aux caisses de l’Etat plus 70 millions de dollars US devra avoir, aux yeux du Gouvernement, un apport fort bénéfique allant du contrôle du sous-secteur de la pêche artisanale à la création d’emplois en passant par la surveillance de l’émigration illégale.

Mais les manifestants arguent que cette nouvelle infrastructure dont la capacité d’accueil ne dépasse guère 400 pirogues ne peut pas contenir leurs milliers d’embarcations.

Ils se sont dits pourtant ouverts à la négociation pour parvenir une solution concertée.

La pêche artisanale dans ce pays offre environ 46.600 emplois directs auxquels s’ajoutent plus que 250.000 emplois indirects dans les métiers en amont et en aval de la filière du poisson.

Eliminatoires CAN 2021 : la Mauritanie bat la RCA (2-0)

Les Mourabitounes de la Mauritanie ont battu, mardi soir au stade Cheikha Ould Boydiya de Nouakchot, leurs vis-à-vis centrafricains par deux buts à zéro, en match comptant pour la 2e journée des éliminatoires de la CAN 2021.Les deux buts mauritaniens sont marqués par El Hacen El Id (27ème minute) et Diallo Guidileye (90ème minute).

Les Mourabitounes avaient déjà tenu en échec les Lions de l’Atlas marocains par un score nul (0-0) lors de la première journée.

Du Sahel au Lac Tchad: solidarité africaine en panne (Chronique)

A trop incriminer la communauté internationale sur les carences de son action, notamment, au Sahel et dans le bassin du Lac Tchad, nous, Africains, avons fini par considérer que l’Afrique ne fait pas partie de cette communauté internationale. Cette posture amène donc à juger que « seuls les autres » sont responsables de l’absence de solution aux crises aiguës au Sahel et dans le Bassin du Lac.Cette posture nous dispense (et c’est confortable) d’interrogations légitimes sur la solidarité intra-africaine et sur l’utilité des différents mécanismes censés garantir la paix, la sécurité et la stabilité sur le continent.

Peut-on franchement reprocher à la Pologne de ne pas se mobiliser contre la menace djihadiste au Mali alors que l’Egypte (pays africain) n’en fait pas mieux ? Peut-on dénoncer l’inaction de la Lituanie au Burkina Faso alors que l’Ethiopie (pays africain) ne fait pas autant ? Peut-on reprocher aux Pays-Bas de ne pas voler au secours du Niger confronté aux groupes terroristes alors que l’Afrique du Sud (pays africain) n’en a pas mieux fait ? Peut-on reprocher au Canada de ne pas se mobiliser contre Boko Haram dans le bassin du Lac Tchad alors que l’Algérie ne s’y intéresse pas ?

Il aura fallu le mois de septembre dernier pour que la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) consacre à Ouagadougou un sommet ad hoc sur la menace terroriste au Sahel qui, après le Burkina Faso, le Niger et le Mali, entend s’étendre aux pays côtiers tels que le Benin, la Côte d’Ivoire, le Ghana ou le Togo.

Si nous voulons que nos incriminations envers la communauté internationale soient crédibles, nous devons commencer par nous ressaisir en matière de solidarité intra-africaine. Le continent a les moyens humains, financiers et logistiques de sa solidarité envers le Sahel et le bassin du Lac.

Alors que l’action de la force française Barkhane au Sahel est vivement critiquée dans les opinions publiques nationales, Paris a annoncé l’arrivée prochaine dans la région des forces spéciales européennes dans le cadre d’un nouvel engagement militaire dénommé Takuba (le sabre en Tamashek).

Comme les forces spéciales égyptiennes, algériennes, éthiopiennes ou kenyanes ne viendront pas au Sahel, on aura bientôt, peut-être, celles de la Lituanie, des Pays-Bas, de la Pologne ou même de la Norvège et de la Suède. C’est une position confortable que d’incriminer les autres, mais de ne pas assumer sa part de solidarité. Après avoir critiqué l’opération française Serval de janvier 2013 au Mali, les pays africains avaient annoncé en mai 2013 à Addis-Abeba, lors de la célébration du cinquantenaire de l’Union africaine, la création immédiate de la Capacité africaine de réaction aux crises (CARIC).

Six ans après cette annonce en grandes pompes, la CARIC n’a ni effectifs, ni quartier général, a fortiori des moyens logistiques et militaires. Elle ne fait donc pas mieux que la force africaine en attente et ses cinq brigades régionales qui ne sont toujours pas sorties de terre, malgré la pile de dossiers et rapports ainsi que des réunions interminables. 

La sécurité au Sahel et dans le bassin du Lac Tchad fait certes partie de la sécurité globale qui appelle une mobilisation déterminée de la communauté internationale. Mais, en attendant, un engagement plus franc et massif du reste monde, on peut au moins avoir plus de solidarité intra-africaine.

L’Afrique a tous les moyens de cette solidarité. Pour peu qu’elle le veuille et s’y engage. Autrement, le continent continuera pour longtemps encore d’être le théâtre d’interventions des puissances extra-africaines. 

« Le seul rempart contre le jihadisme est la consolidation des États et celle des sociétés » (Décryptage)

Gilles Yabi, directeur du think tank ouest africain Wathi, est habitué du Forum International sur la paix et la sécurité en Afrique de Dakar. Il analyse les raisons du phénomène jihadiste en Afrique dans un entretien exclusif avec APA.La violence jihadiste longtemps limitée au Mali s’étend désormais au-delà des frontières de ce pays. Pourquoi ?

Les groupes armés qualifiés de jihadistes ou se revendiquant comme tels n’ont que faire des frontières nationales. Ils s’implantent là où l’occasion se présente. A chaque fois que le contexte politique, économique et socioculturel est fragile, ils en profitent. L’absence ou la faiblesse de l’empreinte d’États effectifs, organisés et bienveillants à l’égard des citoyens les aide beaucoup.

Ils ciblent tout espace où une grande partie des citoyens se lève tous les jours travail, sans espoir d’améliorer leur quotidien, sans offre sérieuse des gouvernements sur le plan éducatif, culturel, social ou politique qui justifierait de rêver d’un futur meilleur et de préserver le présent. Dans ce contexte, n’importe quel homme doté d’un peu d’intelligence, d’argent et d’armement peut très rapidement créer son groupe armé prêts à mener des actions violentes localisées.

Les problèmes du Sahel dépassent donc l’existence de ces groupes?

Ce n’est pas le problème majeur. Le vrai problème est la facilité avec laquelle ces groupes émergent et s’installent dans de nouveaux espaces, retournent des acteurs locaux influents, expulsent les derniers agents de l’Etat comme les enseignants, attisent des conflits entre communautés autour de l’accès aux ressources en fournissant armes et discours de mobilisation.

Certains experts redoutent l’extension de la menace jihadiste à des pays jusqu’ici épargnés, notamment dans le Golfe de Guinée voisin du Sahel. Peut-on prévenir une éventuelle contagion?

Le seul rempart c’est la consolidation des États et celle des sociétés qu’ils sont censés servir. Les Africains en général et les Sahéliens en particulier ont besoin de valeurs partagées, de projets d’avenir pour les jeunes et d’un renforcement régulier des ressources humaines, matérielles et immatérielles de toutes les institutions.

La vérité est qu’on n’en prend pas clairement le chemin dans beaucoup de pays. Au Sahel, comme dans d’autres pays, les tensions politiques s’aggravent et le tissu social se fragilise, ce qui rend difficile la négociation par exemple de pactes nationaux très utiles pour faire face les défis multiformes auxquels la région fait face.

Ouverture d’un nouveau site d’orpaillage dans l’extrême sud-est de la Mauritanie

La direction générale des mines en Mauritanie a donné son feu vert pour l’ouverture d’une nouvelle zone d’orpaillage à l’intérieur d’une zone militaire fermée dans l’extrême sud-est du pays, a appris APA de source sécuritaire à Zouerate (650 kilomètres au nord de Nouakchott).Large de 300 kilomètres carrés, cette zone est située aux confins de la frontière avec le Mali, a précisé la même source.

Elle est adjacente à une autre zone d’exploration artisanale de l’or dans la même région mais qui a été épuisée par les orpailleurs qui s’y trouvaient depuis plusieurs années.

La nouvelle zone autorisée comporte un site déjà exploré clandestinement, il y a quelques années, par des orpailleurs soudanais qui ont fini par être arrêtés et expulsés vers le pays.

Elle est très convoitée par les explorateurs qui la suspectent de regorger d’importantes quantités d’or superficielles ou proches de la surface.

L’orpaillage en Mauritanie implique des milliers d’acteurs qui utilisent des moyens artisanaux pour le creusage des fosses et des machines pour la destruction des roches et la séparation du métal jaune.

Il occasionne cependant de nombreux accidents mortels causés par l’effondrement des puits pendant que des orpailleurs s’y trouvent en l’absence de moyens de secours développés.

Arrestation d’importateurs de médicaments illégaux en Mauritanie

Plusieurs personnes dont le chauffeur d’un véhicule chargé de médicaments importés illégalement ont été arrêtées dans l’est mauritanien, a-t-on appris de source sécuritaire samedi à Aioun (870 kilomètres au sud-est de Nouakchott.Ces personnes sont accusées de faire entrer dans le pays des produits médicaux sans l’autorisation du ministère mauritanien de la Santé, a précisé la même source.

Le nouveau ministre mauritanien de la Santé, Mohamed Nedhirou Hamed, a exprimé dès sa nomination, en août dernier, sa détermination à appliquer la réglementation en vigueur dans le domaine de la santé.

Celle-ci prévoit, entre autres, l’interdiction d’importation de médicaments sans autorisation expresse du département, en plus d’autres mesures concernant les pharmacies.

Le véhicule fautif a été appréhendé par des éléments de la gendarmerie à l’entrée de la ville d’Aioun et son chauffeur a été déféré au parquet général au même titre que les propriétaires des pharmacies auxquelles les produits étaient destinés.

Les nouvelles mesures prévues par le département de la santé portent aussi sur la lutte contre les médicaments falsifiés suspectés d’être à l’origine de l’aggravation de l’état de santé de beaucoup de malades dans le pays.

Elles prévoient en outre le respect de la loi fixant à 200 mètres la distance minimale séparant toute pharmacie du centre médical le plus proche.

Cette dernière mesure a été aussitôt rejetée par les investisseurs dans le domaine des pharmacies dont les plus grandes se trouvent à proximité des principales structures médicales à Nouakchott comme le Centre hospitalier national, l’hôpital militaire ou encore l’hôpital Cheikh Zayed et l’hôpital de l’Amitié.

Ces investisseurs disent redouter des pertes de milliards d’ouguiyas injectés dans ce secteur et la mise au chômage de centaines d’employés.

Les feux de brousse coûtent à la Mauritanie plus de 160 millions de dollars par an (ministre)

Les feux de brousse en Mauritanie ravagent quelque 300.000 hectares de pâturages par an correspondant à des pertes financières chiffrées à 6,3 milliards d’ouguiya MRU (166 millions de dollars), a révélé la ministre mauritanienne de l’Environnement et du Développement rural. Mariem Bekaye qui donnait jeudi soir à Nouakchott un point de presse, a annoncé le lancement d’une campagne nationale de protection des pâturages contre les feux de brousse après la dernière saison des pluies, avec un plan d’action détaillé.

Ce dernier vise à assurer une protection efficace des quantités importantes de pâturages dont regorgent plusieurs régions du pays, notamment les zones de l’est et celles riveraines du fleuve Sénégal, a-t-elle expliqué.

Le plan gouvernemental de protection des pâturages comporte cette année 4 volets dont la réalisation de 300 kilomètres de nouveaux pare-feux et l’amélioration de l’état de 10.450 anciens pare-feux.

Il prévoit aussi la sensibilisation des citoyens autour de la nécessité de préservation du couvert végétal par les moyens appropriés, la coordination, le suivi et le contrôle des activités programmées.

Mauritanie : adhésion des populations aux réformes du nouveau ministre de la Santé

Les réformes annoncées par le nouveau ministre de la Santé mauritanien, Mohamed Nedhirou Hamed, bénéficient déjà d’un vaste élan de solidarité au sein de la population, a-t-on constaté à Nouakchott.Cette solidarité a pris diverses formes allant des hashtags aux articles de presse, en passant par les sit-in de soutien organisés devant le ministère de la Santé et les clips musicaux favorables auxdites réformes.

Celles-ci comprennent notamment l’obligation de rigueur dans le traitement des malades, la gratuité des soins dans les services d’urgence et la lutte contre les médicaments falsifiés dont une grande partie inonde depuis des années le marché pharmaceutique du pays.

Mais la mesure phare de ces réformes réside dans la réglementation des pharmacies qui poussent comme des champignons dans les grandes villes mauritaniennes, surtout à Nouakchott, sans contrôle au niveau de leur contenu et de leur personnel.

M. Hamed, nommé au sein du premier cabinet désigné par le nouveau président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, a notamment décidé d’appliquer la loi fixant à 200 mètres la distance minimale séparant toute pharmacie et le plus proche centre médical.

Mais cette mesure a été aussitôt rejetée par les investisseurs dans le secteur pharmaceutique. Ils se trouvent essentiellement à proximité des principales structures médicales à Nouakchott comme le Centre hospitalier national, l’hôpital militaire ou encore l’hôpital Cheikh Zayed et l’hôpital de l’Amitié.

Leur argumentaire repose sur le fait qu’ils redoutent des pertes de milliards d’ouguiyas injectés dans ce secteur, pouvant mettre par ailleurs au chômage des centaines d’employés.

Toutefois, le nouveau ministre reste ferme et est déterminé à mettre en œuvre ses réformes ou rendre le tablier au cas échéant.

Selon un communiqué rendu public mercredi soir à Nouakchott, le ministère de la Santé a réaffirmé sa « détermination à appliquer le règlement ». Se disant prêt à assumer « ses responsabilités», il invite « tout le monde à faciliter la tâche aux services chargés de son application ».

Le Maroc va réaliser des infrastructures pour la jeunesse et les sports en Mauritanie

Le Royaume du Maroc va réaliser des infrastructures pour la jeunesse et les sports à Nouakchott, aux termes d’une convention signée en marge de la 9ème édition du Festival des villes anciennes qui se déroule depuis dimanche à Chinguetti, ville située à plus de 500 kilomètres au nord de la capitale mauritanienne.Rabat s’engage à rénover l’ancienne maison des jeunes de Nouakchott  et à construire sur place un stade multidisciplinaire, lit-on dans la convention signée du côté mauritanien par le ministre de la Culture, de l’Artisanat et des Relations avec le Parlement, Sidi Mohamed Ould Ghaber, et du côté marocain par le ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, porte-parole du Gouvernement, Hassan Abyaba.

Invité d’honneur du festival, le Maroc y présente les activités de son Centre culturel à Nouakchott  axées notamment sur des publications, manuscrits, tableaux et calligraphies réalisées par ses stagiaires en Mauritanie.

L’Agence de développement des régions, la Maison marocaine de l’artisanat et le Centre culturel marocain à Nouakchott représentent également le Royaume chérifien qui montre à l’occasion des équipements et tentes. Rabat a mobilisé 120 personnes pour s’assurer une bonne participation, sans compter une troupe musicale spécialisée dans les louanges au Prophète Mohamed (PSL).

Le Festival des villes anciennes est organisé à tour de rôle chaque année dans l’une des 4 villes anciennes mauritanienne, les trois autres étant Ouadane (nord), Oualata et Tichitt (est).

L’ouverture du festival coïncide toujours avec l’anniversaire de la naissance du Prophète Mohamed (PSL).

Une vingtaine de cliniques privées fermées à Nouakchott pour activité illégale

Une vingtaine de cliniques médicales privées à Nouakchott ont été fermées par les autorités mauritaniennes pour activité illégale, a-t-on appris, lundi soir, de sources proches du ministère de la Santé.Ces cliniques, pour la plupart des cabinets dentaires, sont accusées de travailler sans agrément, précisent les mêmes sources.

Elles ont été fermées sous la contrainte par des équipes d’inspection relevant du ministère de la Santé et accompagnées par des éléments de la police et de la gendarmerie.

Les propriétaires de ces cliniques ont été arrêtés et soumis à des interrogatoires de la police sur la violation de la législation qui interdit l’exercice médical privé sans autorisation.

Ces mesures s’inscrivent dans le cadre d’une politique de rigueur annoncée par le nouveau ministre de la Santé mauritanien et bénéficiant d’un large soutien de l’opinion publique nationale, notamment les usagers des réseaux sociaux.

La nouvelle politique prévoit la fermeture de toutes les cliniques, laboratoires ou pharmacies travaillant illégalement ou ne respectant pas l’ensemble des lois en vigueur dans ce domaine.

Elle contient particulièrement la mise en œuvre très attendue par le public d’une décision consistant à éloigner d’au moins 200 mètres les grandes pharmacies ouvertes à proximité des principaux hôpitaux de Nouakchott.

Cette mesure est particulièrement décriée par les investisseurs dans la distribution des médicaments qui disent redouter la destruction de centaines de millions d’ouguiyas injectées dans le secteur et la privation d’un grand nombre de personnes de leurs emplois.

Plus de 32 millions USD du Koweït pour un projet routier en Mauritanie

Le Koweït a accordé à la Mauritanie un prêt de 10 millions de dinars koweitiens (32,8 millions de dollars US) pour la réalisation d’une route de 150 kilomètres, a constaté APA, vendredi soir à Nouakchott.La route en question reliera la ville de Nema à celle de Nbeiguet Lehwach, dans une zone enclavée de l’est mauritanien.

Elle sera construite dans une région fortement peuplée et regorgeant de ressources suivant des critères techniques modernes, avec la prise en charge totale des charges des services de consultation, de supervision et de suivi.

Le projet couvre également les exigences de la sécurité routière, l’approvisionnement en eau et l’appui institutionnel aux services concernés au niveau département chargé du transport.

La convention de prêt a été signée vendredi à Nouakchott par le ministre mauritanien de l’Economie et de l’Industrie, Cheikh El Kebir Moulaye Taher, et le directeur général adjoint des opérations au Fonds koweïtien de développement économique arabe, Marwane Abdallah Al-Ghanem.

Le but ultime de cette route est d’améliorer l’accès des populations les plus vulnérables aux services de base, le désenclavement des régions reculées et la mise en place d’infrastructures modernes, a expliqué le ministre mauritanien.

La coopération entre la Mauritanie et le Fonds koweitien remonte à 1975 et a couvert de nombreux domaines comme l’entretien routier, l’approvisionnement en eau et en électricité et le financement d’opérations de dépôt et de développement.

Mauritanie: levée de la restriction de l’inscription au supérieur

Le gouvernement mauritanien a levé la mesure restrictive de l’inscription aux universités du pays et qui a provoqué un tollé de protestations et de violences policières, a-t-on appris de source officielle mercredi à Nouakchott.Ainsi, le Comité ministériel chargé d’examiner le système éducatif a décidé d’ouvrir l’inscription à tous les âges, lors d’une réunion mercredi à Nouakchott sous la direction du premier ministre, Ismail Bedda Cheikh Sidiya.

Des centaines de bacheliers étaient privés d’inscription au supérieur pour avoir dépassé l’âge de 25 ans fixé récemment comme limite maximale.

Cette limitation a déclenché des manifestations quotidiennes devant le ministère mauritanien de l’Enseignement supérieur, au cœur de Nouakchott.

Des manifestations violemment réprimées par la police qui a blessé plusieurs participants à coups de bâtons et de fouets.

Les violences policières, tout comme la décision restrictive, ont été fortement dénoncées par les parents d’élèves, les organisations de droits et les leaders d’opinion, en plus des partis d’opposition et de nombreux parlementaires de la majorité.  

-APA/

La Commission mauritanienne des droits de l’Homme inquiète de la répression des étudiants

La commission Nationale des Droits de l’Homme en Mauritanie (CNDH) a exprimé, mercredi, son inquiétude face à la répression des étudiants qui manifestent pour obtenir leur droit à l’enregistrement aux universités du pays.Dans un communiqué de presse parvenu à APA, la CNDH indique avoir déjà fait part de son inquiétude aux autorités et aux étudiants.

Plusieurs jeunes bacheliers mauritaniens avaient été blessés mardi dernier à Nouakchott lors d’une descente de la police pour disperser leur manifestation.

Une récente décision émanant du ministère de l’Enseignement supérieur mauritanien avait fixé à 25 ans l’âge maximal d’accès aux universités du pays, provoquant l’ire d’un grand nombre de bacheliers frappés par cette restriction.

Les manifestations contre cette décision se poursuivent jour et nuit devant le ministère à Nouakchott depuis plus de deux semaines.

Cette situation « exige de nous, en toute urgence, de reprendre contact de nouveau avec les autorités compétentes pour discuter avec elles de l’ensemble des aspects de cette question afin de lui trouver une solution convenable dans les meilleurs délais », a souligné la CNDH.

Elle a rappelé avoir organisé, il y a un mois, un colloque sous le thème « Le droit de manifester : entre les exigences du maintien de l’ordre public et le respect des libertés publiques » et auquel ont pris part des commissaires et des agents de police ainsi que des acteurs de la société civile et des membres d’organisations de jeunes.

« Les conclusions auxquelles nous étions parvenus au terme de ce colloque montrent que les manifestations constituent une pratique démocratique saine et que si les autorités sont en droit d’être préalablement informées sur le timing et le parcours de toute manifestation qui se déroule sur la voie publique, il leur est, au demeurant, interdit d’empêcher toute manifestation pacifique de se produire et, à fortiori, d’utiliser la force disproportionnée pour la réprimer », a conclu la Commission.

Le Haut Commissariat pour les Droits de l’Homme salue la condamnation d’un auteur de viol en Mauritanie

Le Bureau du Haut-commissariat des Nations Unies pour les Droits de l’Homme (BHCDH) a qualifié la condamnation d’un auteur de viol en Mauritanie d’«encourageante » dans le contexte local, selon un communiqué distribué mercredi à Nouakchott.« Ce mardi, après que le procureur ait requis une peine de 10 ans, la Cour Criminelle de Kaédi a condamné à 5 ans de prison l’auteur du viol d’une jeune fille de 15 ans », s’est félicité le BHCDH.

C’est « un premier pas vers la fin de l’impunité pour violence sexuelle », a déclaré Laurent Meillan, représentant du Bureau en Mauritanie, cité par le communiqué.

Le texte a considéré qu’en l’absence d’un cadre juridique général de protection des femmes et des filles contre la violence en Mauritanie, beaucoup de viols restent impunis par la justice.

Il a tout de même reconnu que depuis 2016, la Mauritanie travaille sur l’élaboration d’une loi sur les violences basées sur le genre, déplorant le fait que l’Assemblée nationale ait rejeté la loi à deux reprises en 2017 et 2018 malgré le travail de plusieurs départements ministériels et des ONGs.

Pour le représentant Meillan, beaucoup d’efforts ont été faits par le Gouvernement et la société civile pour faire avancer ce texte de loi, mais « il appartient maintenant à l’Assemblée Nationale d’aider à la protection des femmes et des filles victimes de violences en adoptant une loi en conformité avec les obligations internationales de la Mauritanie ».

Le BHCDH a également souligné que les mécanismes des Nations Unies pour les Droits Humains ont, à plusieurs reprises, demandé à la Mauritanie de légiférer sur la violence contre les femmes et les filles.

Il a noté que plus récemment, en juillet 2019, le Comité des Nations Unies sur les Droits Civils et Politiques à encouragé le Gouvernement à « sensibiliser les membres du Parlement et le public afin que soit adopté le projet de loi-cadre relatif aux violences basées sur le genre, et accélérer l’adoption d’un nouveau plan d’action national sur ces violences ».

Violente répression de jeunes bacheliers en Mauritanie

Plusieurs jeunes bacheliers mauritaniens manifestant pour obtenir l’inscription à l’université ont été blessés mardi à Nouakchott lors d’une descente de la police, a constaté APA sur place.Les policiers ont chargé les bacheliers qui se rassemblaient devant les locaux du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et des Technologies de l’information et de la communication, au cœur de la ville.

Ils ont fait usage de fouets et de matraques en chassant les manifestants qui scandaient des slogans réclamant leur droit à l’inscription à l’enseignement supérieur.

Une récente décision émanant du ministère compétent a fixé à 25 ans l’âge maximal d’accès aux universités du pays, provoquant l’ire d’un grand nombre de bacheliers frappés par cette restriction.

La décision controversée a été fortement critiquée par les parents d’élèves, les organisations de droits et les leaders d’opinion, en plus des partis d’opposition et de nombreux parlementaires de la majorité.

Elle a même été placée par les plus sceptiques dans le cadre d’une volonté de ne pas grossir les rangs des diplômés chômeurs, déjà très nombreux dans le pays.

Récemment, le premier mauritanien, Ismael Ould Bedda Ould Cheikh Sidiya, a promis qu’une mesure sera prise très prochainement dans l’intérêt des citoyens, sans préciser s’il s’agit ou non de l’annulation de la décision restrictive incriminée.

-APA/

Les parlementaires mauritaniens se mobilisent en faveur de l’environnement

L’Assemblée nationale mauritanienne, unique chambre au parlement, a créé un groupe de sensibilisation sur l’importance de la protection de l’environnement et les défis auxquels fait face la Mauritanie dans ce domaine, a-t-on appris mardi de source parlementaire mardi à Nouakchott.Ce groupe se fixe comme objectif de veiller sur l’application des mesures pratiques et techniques prises pour protéger l’environnement en partenariat avec les différentes structures et sociétés à activités polluantes.

Lors d’une réunion inaugurale du groupe, lundi soir à Nouakchott, le premier vice-président de l’Assemblée nationale mauritanienne, Hamadi Oud Meïmou, a rappelé le rôle dégradant sur l’environnement de l’activité quotidienne de l’homme.

Il a expliqué que l’action des entreprises et des Etats et leur quête constante du développement constituent une menace lente sur les écosystèmes environnementaux, la diversité biologique et la vie à l’échelle planétaire de manière générale.

Selon Oud Meïmou, la protection de l’environnement et l’éveil écologique sont désormais des composantes fixes dans l’étude des différents projets d’investissement et des activités humaines.

Il a souligné qu’aucune mesure décidée, aussi forte soit-elle, ne pourra produire les résultats escomptés sans l’association des législateurs qui promulguent les lois et contrôlent l’action du gouvernement.

Le vice-président du parlement a néanmoins signalé que les éventuelles actions entreprises dans le cadre de la protection de l’environnement ne doivent en aucun cas porter préjudice aux efforts de développement auxquels aspire la Mauritanie.

Mauritanie : vers l’exploitation maraichère de 5.000 hectares

Quelque 5.000 hectares seront exploités pour le maraichage en Mauritanie au titre de la saison 2019-2020, ouverte vendredi soir dans la région de Sélibaby, au sud du pays, sur le fleuve Sénégal, a appris APA samedi de source officielle.La présente campagne se caractérise cette année par une coordination approfondie entre les différents établissements et projets relevant du département du développement rural.

Elle a pour but d’harmoniser et d’unifier les approches de développement et d’assurer une meilleure répartition des interventions permettant le suivi des indices et la documentation des données. 

Les superficies à cultiver relèvent des secteurs de l’irrigué, de la décrue et des oasis sur toute l’étendue du territoire mauritanien.

La campagne maraichère, tout comme la campagne sous pluie, vise à redynamiser ces deux composantes de l’agriculture dont le rôle est crucial dans la nourriture des populations, a expliqué le ministre du Développement rural mauritanien, Dy Ould Zein.

Il s’agit d’un engagement présidentiel consistant à atteindre l’autosuffisance alimentaire par le biais de la relance du secteur rural, ajouté Ould Zein dans son discours inaugural de la saison maraichère.

Selon lui, l’Etat apporte le soutien à ce genre d’interventions pour la diversité de la production aux plans qualitatif et quantitatif et favoriser l’accessibilité des populations aux légumes.

L’assistance accordée aux acteurs intervenant dans le secteur rural sera en fonction du sérieux dans le travail et de la conformité aux aspirations des hautes autorités en matière de productivité dans l’agriculture et l’élevage.

La Mauritanie lance un projet de réalisation de 51 réseaux hydrauliques

Un projet de réalisation de 51 réseaux d’adduction d’eau potable (AEP) au profit d’une centaine de villages et de 157 latrines publiques dans l’est mauritanien a été lancé, mercredi dans la ville de Nema (1.000 kilomètres à l’est de Nouakchott), a appris APA d’une source officielle.Financé à hauteur de 12 millions d’euros par l’Agence française de développement (AFD), ce projet comprend également une composante d’urgence relative à la réhabilitation de 49 autres réseaux d’AEP.

Il permettra notamment à quelque 78.000 personnes de bénéficier de l’eau potable et à plus de 170.000 citoyens de profiter des prestations de l’assainissement dans les milieux rural et semi-urbain dans les zones ciblées, a déclaré la ministre mauritanienne de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Naha Mint Mouknass.

La ministre qui supervisait le lancement du projet a expliqué que celui-ci s’inscrit dans le cadre du programme de développement d’urgence et du programme d’investissement prioritaire annoncés lors de la conférence des pays su Sahel en décembre 2018 à Nouakchott.

Mint Mouknass a aussi rappelé que son département travaille sur la modernisation de la stratégie nationale à l’horizon 2030 en vue de la réalisation des objectif de développement durable à travers l’exploration de davantage de ressources hydrauliques, le contrôle et l’exploitation des eaux de surface, l’amélioration de l’action des institutions et le renforcement des capacités administratives.   

Près de 20 millions de dollars de la Chine pour une infrastructure sanitaire en Mauritanie

La Mauritanie a reçu de la Chine une subvention de 746 millions d’ouguiyas MRU (19,7 millions de dollars US) destinée à financer la construction d’un nouveau siège pour le Centre National de Recherches en Santé Publique (CNRSP), a-t-on constaté mercredi à Nouakchott.Le nouveau local du CNRSP devra comprendre plusieurs pavillons abritant notamment les laboratoires de diagnostic bactérien, virologique, parasitaire et dans les domaines de l’hérédité et de la biologie moléculaire et du contrôle de la qualité, surtout de l’eau et des aliments.

Il sera question également de laboratoires de type pii et PIII qui sont capables de traiter les agents pathogènes à haut risque comme le virus de la fièvre hémorragique.

La convention relative au financement de ce bâtiment a été signée mercredi à Nouakchott par le secrétaire général du ministère de la Santé mauritanien, Ahmed Salem Ould Bouheda, et le conseiller économique de l’ambassade de Chine en Mauritanie, Shen Jing.  

Dans un mot au cours de la cérémonie de signature, Ould Bouheda a rappelé que la Chine avait accompagné cette importante infrastructure sanitaire dans toutes les étapes de son processus de mise en place.

Pékin a été au chevet du CNRSP depuis que ce dernier était un observatoire de surveillance et de contrôle des pandémies et jusqu’à l’heure actuelle où il est devenu une référence en matière de recherches en santé publique, s’est il félicité.

La Chine est un partenaire de taille de la Mauritanie où elle finance de nombreuses infrastructures dans beaucoup de domaines tels que la santé, l’hydraulique, l’assainissement et la culture.