Afrique : nomination d’une ambassadrice de l’assainissement

Le Conseil des ministres africains en charge de l’Eau (AMCOW, sigle anglais) a désigné Mme Fatima Maada Bio, Première Dame de la République de Sierra Leone, en qualité d’ambassadrice de l’Afrique chargée de l’assainissement et de l’hygiène.Elle a été présentée le 26 mai 2021 à la State House, en Sierra Leone, en présence du Président de la Sierra Leone, de l’ensemble de son cabinet et d’autres partenaires au développement.

« À ce titre son excellence pilotera et conduira les programmes de sensibilisation visant à améliorer les politiques et les pratiques, afin de promouvoir l’accès à l’assainissement et à l’hygiène sur le continent africain », informe un communiqué de presse.

Dans son discours d’ouverture, le Dr Julius Maada Bio, Président de la République de Sierra Leone, a félicité la Première Dame pour sa nomination et a reconnu son travail en faveur de l’autonomisation des femmes.

« L’accès à l’eau potable, à l’assainissement et à l’hygiène, en particulier pour les femmes et les jeunes filles est essentiel pour leur bien-être, leurs besoins domestiques, leur santé reproductive et menstruelle », a-t-il déclaré.

Il a ajouté : « Les politiques et programmes en matière d’eau, d’assainissement et d’hygiène (WASH) n’ont pas toujours tenu compte de la voix et des besoins des femmes et des filles ».

Le président Bio a indiqué qu’en tant que pays, la Sierra Leone estime que les femmes doivent jouer un rôle prépondérant dans la planification, la conception, la mise en œuvre, la gestion et l’évaluation de l’impact des interventions en matière d’eau et d’assainissement.

« Notre pays est vraiment fier de la manière dont l’AMCOW gère les politiques sur le continent en matière d’eau, d’assainissement et d’hygiène », a dit le président Bio.

Quant au Secrétaire exécutif par intérim de l’AMCOW, Thomas Banda, il a estimé que cette nomination est tout à fait opportune pour l’Afrique.

Prenant la parole au cours de la cérémonie officielle de présentation, M. Banda a déclaré : « Nous sommes sincèrement convaincus que la passion avec laquelle la Première Dame pilote le projet « Hands Off Our girls », son initiative pour l’amélioration de la santé et de l’hygiène menstruelle ainsi que sa contribution visant à assurer que l’Organisation des Premières Dames d’Afrique pour le Développement (OAFLAD) aient un plus grand impact sur le continent seront utilisées pour favoriser l’accès de plus de 700 millions d’Africains au service d’assainissement et d’hygiène ».

Génocide namibien: rejet de l’accord de réparation de l’Allemagne

Un groupe de chefs traditionnels représentant les tribus Herero et Nama de Namibie a rejeté l’offre faite la semaine dernière par l’Allemagne de payer des réparations à la Namibie pour le génocide qui avait fait environ 75.000 morts il y a plus d’un siècle.Le gouvernement allemand s’est engagé la semaine dernière à verser 1,1 milliard d’euros (environ 1,2 milliard de dollars) au cours des 30 prochaines années en compensation aux victimes du génocide de 1904-1908 sur les Nama et Herero, en finançant des projets sociaux au profit des descendants des survivants.

Dans le cadre de cet arrangement, les autorités berlinoises devraient financer des projets d’infrastructures, de soins de santé et de formation en Namibie, afin de s’excuser du génocide sous le régime colonial allemand.

Cependant, le Conseil des chefs de Namibie a rejeté lundi l’offre allemande, exhortant le gouvernement du président Hage Geingob à renégocier l’accord car le montant n’était pas directement lié à l’ampleur des réparations.

Les chefs traditionnels ont estimé que le montant offert était une «insulte», comparé aux réparations payées aux Juifs par le régime nazi après la Seconde guerre mondiale.

Le gouvernement allemand aurait versé plus de 71 milliards d’euros de pensions et de prestations sociales aux Juifs depuis 1952. Les chefs namibiens veulent des réparations d’au moins 580 millions de dollars US versées sur 40 ans. Le gouvernement namibien ne s’est pas encore prononcé sur cette affaire.

Vaccins anti-Covid : l’OMS chiffre les besoins immédiats de l’Afrique

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime que le continent noir doit disposer d’au moins 20 millions de doses du vaccin AstraZeneca dans les six prochaines semaines.L’efficacité de la campagne vaccinale est en jeu. Car pour AstraZeneca, il faut obligatoirement injecter dans les délais une seconde dose aux vaccinés.

Selon le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, une seule dose de ce liquide confère une protection d’environ 70 % pendant au moins trois mois.

De son côté, l’agence spécialisée des Nations Unies indique que ce pourcentage passe à 81 % pendant une période prolongée si la dernière piqûre est effectuée sur un intervalle de 12 semaines.

A ce jour, 28 millions d’individus ont reçu différents vaccins en Afrique. Cela représente moins de deux doses prises pour 100 personnes. Alors que dans le monde, 1,5 milliard de doses ont été administrées.

D’ici septembre prochain, l’Afrique aura besoin de 200 millions de doses supplémentaires. Dr Matshidiso Moeti, la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, a déclaré que « toute pause dans ces campagnes de vaccination se traduira par des vies et des espoirs perdus ».

Pour parer à cette éventualité, elle a souligné que « le partage est une solution urgente » afin de garantir l’accès aux vaccins à des millions d’Africains exposés aux formes graves du nouveau coronavirus.

Dans le même ordre d’idées, la Botswanaise a exhorté les pays africains, dans l’incapacité d’utiliser tous leurs vaccins au moment opportun, de les redistribuer le plus rapidement possible pour « éviter le gaspillage » de cet antidote.

En tout cas, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) affirme travailler en étroite collaboration avec les Etats africains dans le but d’améliorer le déploiement des vaccins et d’optimiser leur utilisation.

Dr Matshidiso Moeti en appelle également à la solidarité des pays occidentaux ayant déjà « vacciné leurs groupes à haut risque » dans l’espoir de « protéger les personnes les plus vulnérables » sur le continent noir.

L’Union européenne (UE), quant à elle, s’engage à fournir plus de 100 millions de doses aux pays en développement d’ici la fin de 2021 là où les États-Unis promettent d’offrir 80 millions de doses aux pays du Sud qui ont exprimé leur intérêt.

En définitive, l’OMS souligne l’urgence d’accélérer l’exécution de tous ces engagements, non sans préciser que le mécanisme Covax garantit une livraison rapide des vaccins.

Namibie: l’Allemagne paiera 1,1 milliard d’euros pour son « génocide »

Les colons allemands avaient tué des dizaines de milliers d’Hereros et de Namas lors de massacres commis entre 1904 et 1908, considérés par de nombreux historiens comme le premier génocide du XXe siècle.« Nous qualifierons maintenant officiellement ces événements pour ce qu’ils sont du point de vue d’aujourd’hui: un génocide », a déclaré le ministre allemand des Affaires étrangères Heiko Maas dans un communiqué.

Dans ce dernier, le chef de la diplomatie allemande salue également la conclusion d’un « accord » avec la Namibie après plus de cinq ans d’âpres négociations sur les événements survenus dans ce territoire africain colonisé par l’Allemagne entre 1884 et 1915.

« À la lumière de la responsabilité historique et morale de l’Allemagne, nous allons demander pardon à la Namibie et aux descendants des victimes» pour les « atrocités » commises, a poursuivi le ministre.

Dans un « geste de reconnaissance des immenses souffrances infligées aux victimes », le pays européen va soutenir la « reconstruction et le développement » en Namibie via un programme financier de 1,1 milliard d’euros, a-t-il ajouté, précisant qu’il ne s’agissait pas de dédommagements sur une base juridique.

Cette somme sera versée sur une période de 30 ans, selon des sources proches des négociations, et doit profiter en priorité aux descendants de ces deux populations. Cette reconnaissance par Berlin constitue un « premier pas dans la bonne direction », a estimé le gouvernement namibien.

Les crimes commis pendant la colonisation empoisonnent depuis de nombreuses années les relations entre les deux pays. Privés de leurs terres et de leur bétail, les Hereros s’étaient révoltés en 1904 contre les colons allemands, faisant une centaine de morts parmi ces derniers.

Envoyé pour mater la rébellion, le général allemand Lothar von Trotha avait ordonné leur extermination. Les Namas s’étaient soulevés un an plus tard et subirent le même sort.

Au total, au moins 60.000 Hereros et environ 10.000 Namas perdirent la vie entre 1904 et 1908. Les forces coloniales allemandes avaient employé des techniques génocidaires: massacres de masse, exil dans le désert où des milliers d’hommes, femmes et enfants sont morts de soif, et camps de concentration comme celui tristement célèbre de Shark Island.

Namibie : le couple présidentiel testé positif au Covid-19

Le président namibien, Hage Geingob, et son épouse sont testés positifs au nouveau coronavirus, a annoncé jeudi la présidence de la République.« La présidence tient à informer la nation que le président Hage G. Geingob et la Première Dame, Mme Monica Geingob, ont été testés positifs au Covid-19 mercredi soir », a indiqué le bureau de Geingob.

Par ailleurs, la Présidence a précisé que le couple présidentiel s’était isolé dans leur résidence à Windhoek.

« Le Président et la Première dame sont de bonne humeur et sont en isolement dans leur résidence », ajoute-t-elle.

Geingob a déclaré jeudi que lui et sa femme « se portaient bien et que votre élan de soutien pour notre rétablissement était vraiment apprécié ».

La Namibie compte à ce jour plus de 53.600 cas de Covid-19. La pandémie est entrée dans le pays en avril 2020.

La SADC convoque un sommet sur la crise au Mozambique

Les dirigeants de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) se réunissent jeudi à Maputo, la capitale du Mozambique, pour discuter d’une réponse régionale à la situation sécuritaire instable dans le nord du pays riche en minéraux.Le sommet extraordinaire de la double troïka de la SADC devrait discuter des attaques terroristes qui ont ravagé la province de Cabo Delgado au Mozambique, et de la possibilité de déployer une force régionale pour combattre les insurgés dans la région.

Les présidents du Malawi, du Mozambique et de la Tanzanie – qui forment la Troïka au sommet de la SADC – et du Botswana, de l’Afrique du Sud et du Zimbabwe, qui composent la Troïka de l’Organe de la SADC sur la politique, la défense et la sécurité participent au sommet.

La réunion a été reportée en avril dernier, en raison de l’indisponibilité du Président du Botswana Mokgweetsi Masisi et du Président sud-africain Cyril Ramaphosa. Masisi préside actuellement l’organe de la SADC sur la politique, la défense et la sécurité, tandis que Ramaphosa est son adjoint.

Les chefs d’Etat de la SADC avaient convenu, lors d’un précédent sommet extraordinaire en avril, de déployer des forces pour aider le Mozambique à repousser les attaques des insurgés affiliés à l’Etat islamique qui font des ravages à Cabo Delgado depuis octobre 2017.

La réunion précédente avait chargé les chefs de la défense et de la sécurité des 16 Etats membres de la SADC de travailler sur les modalités d’activation de la force d’intervention. Elle devrait donc débattre de la proposition des chefs de la défense et de la sécurité et tracer la voie à suivre.

La rencontre de Maputo fait suite à une récente vague d’attaques contre des civils et des installations gouvernementales, par des insurgés connus localement sous le nom d’Al-Shabab, bien qu’il n’y ait aucun lien avec la formation somalienne qui porte un nom similaire, mais qui est alignée sur Al-Qaïda.

Namibie : du pétrole exploré dans le désert du Kalahari

Une entreprise canadienne a commencé ses activités de forage sur ce qu’on qualifie d’une découverte énorme de pétrole dans le désert du Kalahari, en Namibie, a appris APA mercredi.Le fondateur de ReconAfrica, Craig Steinke, a déclaré que la société basée à Vancouver forait une série de puits d’essai stratigraphiques pour prouver qu’il existe un système pétrolier actif dans la région qui s’étend du nord-est de la Namibie au nord-ouest du Botswana.

« Nous pensons réellement qu’il s’agit d’une ressource potentiellement très importante qui aidera à industrialiser le pays », a ajouté Steinke.

La société a estimé que les premières données indiquaient l’existence de plus de 100 milliards de barils de pétrole et de gaz dans la région, des ressources qui ont un rapport favorable, comparées aux réserves avérées de pétrole d’autres grands acteurs mondiaux.

Toutefois, cette importante découverte devrait provoquer un tollé parmi les organisations environnementales et culturelles car, la zone ciblée abrite deux sites du patrimoine mondial de l’Organisation des Nations unie pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) et trois parcs nationaux.

Parmi ces sites figurent le delta de l’Okavango et les collines de Tsodilo.

Covid-19/Vaccin: 25 millions de doses administrées en Afrique (OMS)

Le taux de vaccination contre le nouveau coronavirus progresse lentement en Afrique.Sur le continent, seuls 25 millions de doses de vaccin contre le Covid-19 sont administrés à ce jour, selon Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Face à ce rythme, le patron de l’OMS, qui s’exprimait à l’ouverture d’un panel en ligne « L’Afrique vers le monde » tenu dans le cadre de l’édition 2021 de « Uba Conversations », a plaidé pour une distribution équitable des vaccins.

« La pandémie de Covid-19 a montré que l’accès aux vaccins n’est pas un luxe mais une nécessité humanitaire », a dit Dr Tedros, affirmant que l’Afrique ne peut se pas se baser uniquement sur l’importation de vaccins, mais elle doit en produire.

L’idée est partagée par le président du Rwanda, Paul Kagamé qui a soutenu : « Nous comptons sur notre continent et ses enfants pour sortir de cette crise sanitaire. C’est pourquoi, il faut travailler ensemble en tant que continent pour la fabrication des vaccins ».

Estimant que le Covid-19 Covid ne sera pas la dernière crise sanitaire mondiale, le président Kagamé a plaidé pour des investissements massifs dans les systèmes de santé africains.

« Quand on parle d’émergence d’une Afrique nouvelle, c’est une Afrique qui a conscience de ses potentialités », a conclu Paul Kagamé.

De son côté, la Directrice générale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMC), Ngozi Okonjo-Iweala, a invité les pays à corriger « les inégalités dans la distribution des vaccins » en créant des structures spécifiquement chargées de l’acquisition.

« Nous devons rendre les chaines d’approvisionnement ouverts pour que les vaccins soient disponibles. Il y a aussi nécessité de produire des vaccins en Afrique. Nous devons montrer que l’Afrique peut y parvenir », a dit Ngozi Okonjo-Iweala.

La Namibie et le Bostwana renforcent leurs liens commerciaux

Le Botswana et la Namibie ont convenu de renforcer leur coopération bilatérale.Ces relations commerciales touchent les domaines de l’agriculture, de la santé, du commerce et de l’immigration, a déclaré le ministre des Affaires internationales et de la coopération, Lemogang Kwape.

S’exprimant lors de la cérémonie de clôture d’une réunion ministérielle virtuelle de la 6e session de la Commission permanente mixte de coopération Botswana-Namibie, jeudi soir, M. Kwape a déclaré que le Botswana attache une grande importance à ses liens bilatéraux et à sa coopération stratégique avec son voisin occidental.

« Nous sortons de cette réunion encore plus unis et plus forts, avec des résultats positifs, qui témoignent tous de notre amitié toujours croissante », a déclaré le ministre.

Il a déclaré que l’objectif de la réunion était de renforcer encore les engagements bilatéraux en offrant l’opportunité de discuter des questions qui sont pertinentes pour le développement socio-économique des deux pays.

Il s’agit notamment de l’agriculture, de la santé, de l’immigration, du commerce et de l’investissement, de l’exploitation minière, de l’environnement et du tourisme, a-t-il déclaré.

La réunion a eu lieu quelques mois après que les pays voisins ont été plongés dans une crise diplomatique suite à la fusillade mortelle de quatre ressortissants namibiens par des membres de la Force de défense du Botswana en novembre 2020, soupçonnés d’être des braconniers.

L’incident a provoqué une certaine tension entre Gaborone et Windhoek, ce qui a entraîné des discussions de haut niveau entre les responsables des deux pays.

La Namibie suspend le transport ferroviaire

Le transport ferroviaire est suspendu en Namibie.L’opérateur ferroviaire public TransNamib a pris cette décision après que des inondations ont endommagé le matériel ferroviaire dans tout le pays.

La porte-parole de TransNamib, Abigail Raubenheimer, a déclaré ce mercredi que la décision de suspendre les services fait suite aux fortes pluies qui sont tombées dans le sud du pays la semaine dernière. Les pluies ont causé beaucoup de dégâts sur des sections de la ligne de chemin de fer.

« En tenant compte de la sécurité des passagers, nous ne voulons prendre aucun risque », a déclaré Mme Raubenheimer.

Un train TransNamib a déraillé fin décembre 2020 sur un pont dans le sud du pays.

Le Botswana et la Namibie appellent au calme face aux tensions frontalières

Le Botswana et la Namibie ont appelé au calme et à la patience, suite au climat de tension née de la fusillade du mois dernier dans laquelle trois Namibiens et un ressortissant de la Zambie ont été tués par les Forces de défense du Botswana (BDF).Les quatre victimes ont été abattues par des soldats des BDF en début novembre, du côté botswanais de la rivière Chobe. Ils étaient accusés d’être des braconniers.

Dans une déclaration commune mercredi soir, le Président du Botswana Mokgweetsi Masisi et son homologue namibien Hage Geingob ont appelé les citoyens des deux pays voisins de l’Afrique australe à rester calmes et à s’abstenir de toute action de représailles.

Une enquête conjointe a été convenue et est en cours d’examen par les deux gouvernements, indique le communiqué.

En conséquence, les deux chefs d’Etat souhaitent exhorter les citoyens et les résidents de la République du Botswana et de la République de Namibie à rester calmes, patients et à maintenir leurs liens historiques fondés sur leur culture commune et leur respect mutuel,” poursuit le communiqué.

L’assassinat des quatre personnes avait soulvé des tensions entre les deux pays, les Namibiens organisant des manifestations qui ont entraîné la destruction de biens et la perturbation des mouvements transfrontaliers.

Le meurtre de Namibiens par des soldats botswanais attise les tensions

La Namibie a fait part des ses inquiétudes au Botswana après la fusillade mortelle de quatre Namibiens au début de ce mois par des membres des Forces de défense du Botswana, a déclaré mercredi la ministre des Relations internationales et de la Coopération, Netumbo Nandi-Ndaitwah.Les quatre victimes, tous issus d’une même famille, ont été abattus le 5 novembre dernier, non loin de la rivière Chobe, par des soldats botswanais, qui les prenaient pour des braconniers.

Dans un communiqué, Nandi-Ndaitwah a déclaré que le président Hage Geingob avait appelé mardi le président du Botswana Mokgweetsi Masisi pour discuter de l’incident.

Elle a expliqué que les deux dirigeants avaient convenu d’une enquête conjointe « pour faire la lumière sur cet incident ». La ministre a déclaré qu’avant l’appel de Geingob à Masisi, elle avait convoqué le Haut-commissaire du Botswana en Namibie, Batlang Serema, « pour exprimer les regrets et la vive préoccupation du gouvernement de la République de Namibie face aux meurtres tragiques ».

« Tout en informant que le gouvernement de la République de Namibie ne tolère pas le braconnage, j’ai vivement déploré les exécutions extrajudiciaires des forces de défense du Botswana dans leur campagne de lutte contre le braconnage », a déclaré Nandi-Ndaitwah.

Les deux pays ont signé un traité de délimitation en 2018 en vertu duquel ils ont convenu de coopérer sur la sécurité des frontières et d’autres questions y afférentes.

« J’ai demandé au Haut-commissaire des éclaircissements pour savoir si le Botswana maintenait toujours le principe de « tirer pour tuer » en tant que politique gouvernementale, car une telle politique risque de provoquer un désaccord entre les deux pays voisins », a ajouté Nandi-Ndaitwah.

Par ailleurs, elle a indiqué qu’à l’issue de leur réunion virtuelle, Geingob et Masisi avaient convenu de lancer une enquête conjointe sur la fusillade mortelle.

Air Namibie va reprendre ses vols vers l’Afrique du Sud

Air Namibie reprendra la semaine prochaine ses vols vers l’Afrique du Sud voisine, après une interruption de six mois due à la pandémie de Covid-19, a annoncé la compagnie mercredi.La compagnie a indiqué dans un avis qu’elle reprendrait ses vols vers Johannesburg le 28 octobre, qui seront suivis par une reprise de la desserte du Cap le 30 octobre.

 Les vols de retour vers Johannesburg auront lieu les mercredis, vendredis et dimanches, tandis que la desserte du Cap aura lieu les vendredis et dimanches, a indiqué la compagnie aérienne.

 Air Namibie a suspendu ses vols régionaux et internationaux en avril, suite à la mise en place d’un dispositif de confinement visant à limiter la propagation de la pandémie de Covid-19.

 Depuis septembre, le gouvernement a progressivement ouvert les frontières du pays pour permettre aux voyageurs internationaux d’entrer et de sortir.

Namibie : La Commission électorale et les parties prenantes évoquent l’avenir des urnes électroniques

La Commission électorale de Namibie (ECN) prévoit d’engager les partis politiques et les organisations de la société civile sur les prochaines étapes suite à une décision de justice déclarant inconstitutionnelle l’utilisation des machines de vote électronique, a déclaré un haut responsableLes urnes électroniques ont été introduites en Namibie en 2014 comme un mode de vote efficace et fiable, remplaçant les bulletins de vote.

 Cette technologie a été utilisée lors des élections présidentielle et de législative de 2014 et 2019, avant que la Cour suprême du pays ne déclare cette année que son utilisation était inconstitutionnelle, à moins qu’il n’existe une trace écrite vérifiable. 

Le Directeur général des élections de la Commission électorale, Theo Mujoro, a déclaré dimanche à la Namibian Broadcasting Corporation, que la commission « n’utilisera pas les MVE dans un avenir proche ».

« Quant à ce qui arrivera à cette technologie, la commission a déjà pris une décision, une résolution, selon laquelle dès que nous en aurons fini avec les prochaines élections, nous devrons rassembler nos parties prenantes afin d’examiner la question de ces MVE », a déclaré Mujoro.

 Les Namibiens se rendront aux urnes en novembre pour élire les nouveaux dirigeants des conseils régionaux et des autorités locales.

 Mujoro a déclaré qu’il y a un certain nombre d’options que les parties prenantes pourraient envisager.

Covid-19: la Namibie met fin à l’état d’urgence

Le président Hage Geingob n’a pas prolongé l’état d’urgence de six mois qui a pris fin hier jeudi et a promis d’annoncer de nouvelles réglementations pour guider la conduite du public dans un contexte de menace imminente d’une résurgence des cas de coronavirus.Dans un discours à la nation jeudi soir, M. Geingob a déclaré que l’état d’urgence qu’il avait décrété le 17 mars a réussi à contenir la propagation du coronavirus et ne sera pas prolongé à son expiration le 17 septembre à minuit.

« Pour aller de l’avant, nous allons surveiller la situation pendant une période de 14 jours afin de déterminer la voie à suivre dans le cadre d’une nouvelle dispense », a déclaré M. Geingob, ajoutant: « Lorsque cela est justifié, des mesures appropriées seront mises en place ».

Il a noté que la décision de ne pas prolonger l’état d’urgence a été prise après avoir pris en compte l’impact du coronavirus sur l’économie.

« Le virus est mortel, mais nous sommes également conscients que la pauvreté tue », a-t-il déclaré.

Il a exhorté les Namibiens à rester vigilants, avertissant que le pays n’était pas encore sorti du bois.

La capitale Windhoek a enregistré hier 62 nouveaux cas de Covid-19, portant le total dans le pays depuis mars à 10.078 cas dont 108 décès.

Namibie: la Chine nie toute intention d’installer une base militaire

L’ambassade de Chine à Windhoek a rejeté les allégations selon lesquelles le pays asiatique prévoyait de créer une base militaire en Namibie pour contrer la présence des Etats-Unis au Botswana voisin.La porte-parole de l’ambassade, Helen Lu Hairong, a déclaré lundi au Namibian Sun qu' »il n’y a pas eu de discussions entre les gouvernements chinois et namibien sur la construction par la Chine d’une base militaire » en Namibie.

Elle a expliqué que les allégations n’étaient pas fondées et étaient « purement des rumeurs ».

La réaction du responsable chinois est intervenue sur fond de spéculations croissantes d’une présence militaire chinoise massive en Namibie.

Cela fait suite à un débat houleux à l’Assemblée nationale la semaine dernière qui a vu les législateurs du Mouvement des peuples sans terre et du Mouvement démocratique populaire affirmer qu’il y avait plus de 3.000 soldats chinois en Namibie.

Ils ont dit que les troupes chinoises étaient stationnées à Walvis Bay, Swakopmund et Henties Bay.

Les législateurs ont affirmé que la prétendue base militaire chinoise en Namibie était destinée à contrer la « domination américaine au Botswana ».

Les Etats-Unis disposent d’une base militaire Africa Command au Botswana.

Namibie: hausse des prix du carburant à partir du 2 septembre

La Namibie va augmenter les prix du carburant jusqu’à 2,6% à partir du 2 septembre, a annoncé vendredi le ministère des Mines et de l’Energie.Le ministère a déclaré que le prix de l’essence à la pompe au port d’entrée de Walvis Bay devrait augmenter de 30 cents à 11,65 dollars namibiens (environ 70 cents américains) par litre, tandis que le diesel devrait augmenter de 15 cents à 11,98 dollars namibiens. 

« Les prix du carburant à la pompe dans tout le pays seront ajustés en conséquence », a déclaré le ministère dans un communiqué. 

Les hausses des prix des carburants sont généralement influencées par le coût international des produits pétroliers raffinés auxquels le carburant est importé dans un pays et par les fluctuations du taux de change du pays bénéficiaire.

Namibie: reprise des activités touristiques à partir du 1er septembre

La Namibie va rouvrir ses frontières aux touristes étrangers à partir de la semaine prochaine dans le cadre des efforts visant à relancer un secteur touristique frappé par les effets de la pandémie de coronavirus, a annoncé mardi un ministre du gouvernement.Le ministre de l’Environnement, Pohamba Shifeta, a déclaré qu’à partir du 1er septembre, l’aéroport international Hosea Kutako et d’autres points d’entrée allaient rouvrir leurs portes aux touristes étrangers, sous réserve de mesures strictes pour s’assurer que les visiteurs n’importent pas la Covid-19.
 
 « Il s’agit d’une initiative ciblée pour les voyageurs de loisirs qui sera revue toutes les deux semaines et modifiée si nécessaire », a déclaré M. Shifeta.
 
La Namibie avait fermé ses frontières le 28 mars dernier dans le cadre des premiers efforts visant à contenir la propagation du coronavirus.
 
Tous les touristes devront présenter un résultat de test négatif à la Covid-19 avant d’entrer dans le pays.
 
Dans le cadre des mesures de quarantaine, tous les touristes internationaux devront passer au moins sept jours à l’hôtel/auberge où ils seront logés.
 
Pendant cette période, ils seront testés pour s’assurer qu’ils ne sont pas porteurs du virus, avant d’être autorisés à visiter d’autres endroits en Namibie.

La décision de rouvrir les frontières aux touristes internationaux, a-t-il déclaré, vise à sauver des milliers d’emplois dans le secteur du tourisme en Namibie en difficulté suite à la fermeture des frontières en raison de la pandémie de coronavirus.

Cette mesure intervient alors que la Namibie compte à ce jour 6.160 cas de COVID-19 dont 57 décès.

Le vice-président de la Namibie testé positif au Coronavirus

Le vice-président de la Namibie, Nangolo Mbumba, et sa femme Susitjie ont été testés positifs à la Covid-19 et sont tous deux en auto-isolement, a déclaré le ministre de la Santé, Kalumbi Shangula.Selon le Namibian Sun qui cite le ministre, M. Mbumba et sa femme sont asymptomatiques et se trouvent dans un « très bon » état de santé.

 « Ils sont sur le point de terminer leur période d’isolement de 14 jours », a précisé Shangula. 

Contacté par le journal, le vice-président, âgé de 79 ans, a rejeté les rumeurs selon lesquelles il aurait la maladie lors de la fête d’anniversaire du président Hage Geingob le 3 août dernier. 

« J’ai assisté à un certain nombre d’événements pendant cette période, y compris un enterrement…, il serait donc difficile de dire où je l’ai contracté le virus », a déclaré le vice-président. 

Selon des sources médiatiques, Mbumba et sa femme étaient deux des trois invités de la fête d’anniversaire du président Geingob à avoir été testés positifs à la Covid-19. L’autre invité étant l’ancien assistant de Geingob, Jeff Mbako, qui est décédé la semaine dernière dans un hôpital de Windhoek.

Le centre de la Namibie envahi par des criquets pèlerins

La Namibie a été touchée par une invasion de criquets pèlerins dans le centre du pays, a annoncé mercredi un haut responsable.Le Directeur exécutif du ministère de l’Agriculture, Percy Misika, a déclaré aux médias que l’invasion s’était produite dans la région d’Otjozondjupa, dont une partie partage une frontière avec le nord du Botswana.
 
Il a déclaré que cette récente invasion survient quelques mois après que les autorités namibiennes ont réussi à contrôler une autre invasion de criquets dans la région du sud du Zambèze, qui chevauche des parties de la Namibie, de l’Angola, de la Zambie, du Zimbabwe et du Botswana…
 
« Le ministère a réussi à vaincre les criquets nomades dans la région du Zambèze, mais malheureusement les criquets volent aussi beaucoup, d’où la dernière invasion à Otjozondjupa », a-t-il déclaré aux journalistes.
 
L’invasion devrait affecter la production des cultures d’hiver cpmme le blé ainsi que les pâturages.

Namibie: Le président namibien gèle l’achat de nouveaux véhicules pour cinq ans

Le président namibien Hage Geingob a ordonné le gel de l’achat de nouveaux véhicules pour les ministres et autres fonctionnaires au cours des cinq prochaines années, dans le cadre des mesures d’austérité prises par son gouvernement.Dans un communiqué publié jeudi, la présidence a indiqué que le dirigeant namibien a ordonné que la flotte automobile du gouvernement namibien « ne soit pas renouvelée pour la période 2020-2025 ».

 « Aucun nouveau véhicule ne sera acheté pour les membres de l’exécutif et les titulaires de charges publiques du gouvernement namibien », a déclaré la présidence.

 Le bureau a déclaré que cette mesure devrait se traduire par des économies d’environ 200 millions de dollars namibiens (environ 10,8 millions de dollars US) au cours des cinq prochaines années.

 Dans le cadre des mesures d’austérité, le président Geingob a également ordonné un plafonnement de la consommation mensuelle de carburant par les fonctionnaires.

 Ces mesures interviennent alors que la Namibie s’achemine vers une crise économique, caractérisée par une baisse des recettes publiques et aggravée par des sécheresses récurrentes au cours des cinq dernières années.

 Rien qu’en 2019, plus de 30 millions de dollars US ont été redirigés vers l’aide aux victimes de la sécheresse pour plus de 600.000 Namibiens dans les 14 régions du pays.

L’UA alerte les banques centrales africaines sur les conséquences économiques du coronavirus

Le professeur Victor Harison, Commissaire aux Affaires économiques de la Commission de l’Union africaine (CUA) a demandé, jeudi à Dakar, aux gouverneurs des Banques Centrales Africaines de faire attention aux conséquences économiques du coronavirus qui affecte actuellement plusieurs parties du monde.« Cette épidémie n’affecte pas pour le moment le continent, mais il faudra que nous fassions attention », a laissé entendre le professeur Harison, à l’occasion de la réunion du bureau de l’Association des Banques Centrales Africaines (ABCA).

Selon lui, l’OPEP est en train de se réunir pour décider des niveaux de protection du pétrole, ajoutant qu’au regard de la place de la Chine par rapport aux échanges commerciaux des pays africains, les banques centrales africaines ont un rôle clé à jouer car il risque d’y avoir une récession économique au niveau mondial.

M. Harison a tout de même salué la performance du Pound égyptien et les obligations rwandaises. « Et nous espérons que l’avènement d’une monnaie unique qui correspond aux aspirations des pays de la CEDEAO marquera un grand pas dans le processus d’intégration régionale », a-t-il dit.

Sur un autre registre, le professeur Harison a laissé entendre ne pas pouvoir imaginer qu’une zone de libre-échange continental réussisse si les Etats africains continuent à faire des transactions en devises étrangères. Au passage, il a révélé qu’en collaboration avec la Banque Centrale du Nigeria, la Commission de l’Union africaine (CUA) a élaboré la structure des statuts de l’Institut monétaire africain (IMA).

« C’est mon plus grand souhait que cette structure commence ses activités cette année. Le nouveau gouvernement nigérian a déjà mis à disposition un bâtiment avec des bureaux », a affirmé le professeur Harison.

Un des points de l’ordre du jour de la réunion de l’ABCA est d’ailleurs est l’examen du projet de statuts de l’IMA dont l’objectif principal est d‘entreprendre tous les travaux préparatoires techniques, stratégiques, statistiques, institutionnels et juridiques nécessaires à la création de la Banque Centrale Africaine et de la monnaie unique au plan continental.

Même si les défis de développement sont énormes, le Commissaire aux Affaires économiques de la CUA reste convaincu que les pays africains doivent prendre en main leurs propres destins.

Mati Diop et Zozibini Tunzi dans les annales culturelles du monde

La cinéaste franco-sénégalaise Mati Diop, vainqueure du Grand Prix du dernier Festival de Cannes 2019 et la Sud-Africaine Zozibini Tunzi, élue Miss univers 2019 ont inscrit leur nom sur les annales culturelles du monde.Née d’une mère Franco-Sénégalaise et d’un père Sénégalais, Mati Diop est également la nièce du célèbre cinéaste, Djibril Diop Mambéty décédé en 1998.

Tourné en 2018, « Atlantique »,  son premier long métrage a été sélectionné en compétition officielle du Festival de Cannes 2019, où il a obtenu le Grand Prix. C’est l’acteur américain, Sylvester Stallone qui avait remis le Grand Prix à la réalisatrice sénégalaise lors de la soirée de clôture de la 72ème édition de l’illustre festival qui se tient dans le sud  de la France.

Réagissant à cette distinction, Mati Diop affirmait : « C’est un vrai pari, c’est mon premier long métrage, avec des acteurs qui n’avaient jamais joué, des producteurs inexpérimentés, mais on a gagné, alors que c’était notre première fois à tous. C’était un vrai challenge».

Mati Diop avait joué son premier rôle principal au cinéma dans le film de Claire Denis, 35 rhums en 2008. Cette même année, elle présentait 1000 soleils au Festival de Cannes, un projet de documentaire sur le film Touki Bouki réalisé par son oncle Djibril Diop Mambéty en 1973 et présenté à Cannes cette année-là. Il sort en 2013 sous le titre Mille soleils. Ses courts métrages ont été présentés lors de différents festivals internationaux, notamment « Atlantique » qui obtient le Tigre du meilleur court métrage en 2010 lors du festival international du film de Rotterdam.

Mati Diop qui a réalisé sept films au total dont des courts-métrages, des moyens raconte avec « Atlantique » une croisée entre l’histoire d’exil et de fantômes. L’ancienne étudiante en arts plastiques prolonge ainsi un court métrage déjà titré « Atlantique » et tourné à Dakar il y a dix ans. Ce film racontait la traversée en mer d’un jeune migrant depuis les côtes sénégalaises.

Pour son palmarès, Mati Diop s’est vue décerner trois distinctions, à savoir Tigre du meilleur court métrage au Festival de Rotterdam pour « Atlantique » en 2010, nomination au Prix Lumières du meilleur espoir féminin pour 35 rhums la même année, et Grand Prix au Festival de Cannes pour « Atlantique » en 2019.

La même année, la Sud-Africaine Zozibini Tunzi, 26 ans, s’est distinguée en étant élue Miss Univers, un concours international de beauté féminine réservé aux femmes âgées de 18 à 28 ans qui a été fondé en 1952 par la compagnie américaine de vêtement californien Pacific Mills, mais organisé par WME/IMG depuis 2015. Tunzi succède ainsi à la Philippine Catriona Gray, Miss Univers 2018 et devient la troisième Sud-Africaine de l’histoire à remporter ce titre. C’est deux ans seulement après la victoire de sa compatriote Demi-Leigh Nel-Peters en 2017 et 41 ans après celle d’une autre compatriote, Margaret Gardiner, en 1978.

Agée de 26 ans, la Sud-africaine est devenue la cinquième femme noire à remporter Miss Univers. Elle s’est surtout distinguée lors de cette compétition de beauté par la couleur de sa peau et ses cheveux crépus. Lors de son couronnement, elle prônait le leadership féminin et encourageait « les jeunes filles à avoir confiance en elles ».

Les sites africains classés patrimoine mondial de l’UNESCO

L’Afrique regorge de plusieurs sites culturels et naturels classés patrimoine mondial de l’UNESCO, dont certains sont répertoriés par APA.Algérie

La casbah d’Alger : Elle correspond à la vieille ville ou Médina d’Alger, capitale de l’Algérie, dont elle forme un quartier historique inscrit au patrimoine mondial de l’humanité de l’Unesco depuis 1992. Administrativement, elle est située dans la commune de Casbah, dans la wilaya d’Alger.

Afrique du Sud

-Robben Island, une ile à l’histoire tourmentée : Historiquement, Robben Island est l’île où furent emprisonnés des centaines de combattants, et plus particulièrement contre le régime de l’apartheid en Afrique du Sud, au siècle dernier. Ce site est classé patrimoine mondiale par l’UNESCO depuis sa fermeture en 1996.

-La zone humide d’iSimangaliso qui est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco grâce à son écosystème unique en Afrique du sud.

Capo-Verde

Cidade Velha (vieille ville  en portugais), ou tout simplement Sidadi en créole du Capo-Verde : Elle a été inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en 2009.

Egypte

Pour sa part, l’Égypte a ratifié la Convention pour la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel en  1974. Les premiers sites protégés sont inscrits en 1979. En 2013, l’Égypte comptait sept sites inscrits au patrimoine mondial, six culturels et un naturel. Le pays a également soumis trente-trois sites à la liste indicative, vingt-trois culturels, sept naturels et trois mixtes.

-Abou Mena ou Abu Mena : C’est une ancienne ville d’Égypte. Le monastère chrétien d’Abu Mena. Les ruines ont été inscrites sur la liste du patrimoine mondial par le comité du patrimoine mondial de l’UNESCO en 1979. Cependant, les travaux agricoles récents dans le secteur de ce site archéologique ont provoqué une élévation significative des niveaux des nappes phréatiques conduisant à la déstabilisation ou à l’effondrement d’un certain nombre de bâtiments. En 2001, le site a été ajouté à la liste du patrimoine mondial en péril.

-Le Caire historique : Dans l’agglomération moderne du Caire, se trouve l’une des plus anciennes villes islamiques du monde, avec ses prestigieuses mosquées, ses medersa, ses hammams et ses fontaines. Fondé au Xe siècle, Le Caire islamique est devenu le nouveau centre du monde islamique et il a atteint son âge d’or au XIVe siècle.

-Memphis et sa nécropole (les zones des pyramides de Guizeh à Dahchour) : Autour de la capitale de l’Ancien Empire égyptien, subsistent d’extraordinaires ensembles funéraires avec leurs tombes rupestres, leurs mastabas finement décorés, leurs temples et leurs pyramides. Le site était considéré dans l’Antiquité comme l’une des Sept Merveilles du monde.

-Monuments de Nubie d’Abou Simbel à Philae : Cette zone archéologique est jalonnée de monuments admirables, comme les temples de Ramsès II à Abou Simbel et le sanctuaire d’Isis à Philae qui ont été sauvés lors de la construction du haut barrage d’Assouan grâce à une campagne internationale lancée par l’UNESCO en 1960 et qui s’est poursuivie jusqu’en 1980.

-Thèbes antique et sa nécropole : Capitale de l’Égypte au Moyen et au Nouvel Empire, Thèbes était la ville du dieu Amon.

-Zone Sainte-Catherine : Le monastère, fondé au VIe siècle, est le plus ancien monastère chrétien ayant conservé sa fonction initiale.

-Wadi al-Hitan, la Vallée des baleines : Dans le désert occidental de l’Égypte, il y a des restes fossiles inestimables du plus ancien, et maintenant éteint, ordre des baleines  archaeoceti.

Ethiopie

Harar, parfois appelée Harar Jugol désignant les murailles, est une ville située à l’est de l’Éthiopie. Elle est parfois qualifiée de quatrième ville sainte de l’islam. Depuis 2006, elle est classée au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO.

Kenya

Lamu est le chef-lieu du comté de Lamu. Bâtie au XIIe siècle, cette ville dispose d’un centre culturel important dans la culture swahilie et qui constitue une lieu de pèlerinage pour beaucoup de musulmans de la côte est-africaine. Les 16 hectares de la vieille ville figurent, depuis 2001, au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Libye

Ghadamès  est une ville et une oasis du désert en Libye.  L’ancienne ville est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1986. Elle est également connue sous le nom de « Perle du désert ».

Madagascar

La Réserve Naturelle Intégrale des Tsingy de Bemaraha, est un site naturel inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1990.

Mali

Djenné est une ville et une commune du Mali, chef-lieu du cercle de Djenné. Son nom signifie « génie des eaux » en langue bozo.

Maroc

-Aït-ben-Haddou est un ksar (Ighrem, en berbère) du Maroc inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Situé dans la province de Ouarzazate, il fait partie de la commune d’Aït Zineb.

-Essaouira est une ville portuaire et une commune du Maroc, chef-lieu de la province d’Essaouira, dans la région de Marrakech-Safi. Sa Médina est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2001.

-Fès ou Fez est une ville du Maroc septentrional. Fès s’étend sur trois secteurs : la ville ancienne (Médina), classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, l’enceinte royale et les quartiers nouveaux établis par les Français, et qui s’étendent de nos jours dans la plaine environnante.

-Marrakech, est une ville située dans le centre du Maroc, aux pieds des montagnes de l’Atlas. Marrakech est surnommée « la ville rouge » ou la « ville ocre » en référence à la couleur rouge d’une grande partie de ses immeubles et ses maisons.

-Meknès  est une ville du nord du Maroc fondée en 711 par la tribu amazighe des Meknassas qui lui a donné son nom. Elle fut la capitale du Maroc durant le règne d’Ismaïl ben Chérif (1672-1727). La ville historique de Meknès est placée sous la protection de l’UNESCO depuis 1996.

-Tétouan est une ville du Maroc, située dans le nord du pays, dans le Rif occidental, aussi appelée pays Jbala. Près de Tétouan, on trouve plusieurs villes côtières très touristiques comme M’diq et Martil, ainsi que des villages de vacances comme Marina Smir et Cabo Negro.

Mauritanie

Les anciens ksour de Ouadane, Chinguetti, Tichitt et Oualata en Mauritanie ont été inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en 1996. Ces cités florissantes devinrent des foyers de la culture saharienne. Chinguetti est ainsi devenue la 7e ville sainte de l’islam sous le nom de « ville des bibliothèques ».

Namibie

Le site de Twyfelfontein inscrit au patrimoine de l’humanité de l’UNESCO depuis 2007 Twyfelfontein est un site majeur de la culture San. Il regroupe un peu plus de 2000 pétroglyphes. Les plus anciens ont 6500 ans. D’après les recherches, le site servait à des rites chamaniques.

Sénégal

-L’Île de Gorée est devenue le symbole de la traite négrière, un lieu de mémoire, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1978.

-Saint-Louis (Ndar en wolof), souvent appelée « Saint-Louis-du-Sénégal », est l’une des plus grandes villes du Sénégal et, historiquement, l’une des plus importantes, comme en témoigne son inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. C’était une des quatre communes (Quatre Vieilles) historiques du Sénégal à statut de département français pendant la colonisation.

Tanzanie

L’archipel Zanzibar est la ville de Tanzanie la plus importante. La vieille ville historique se nomme « Mji Mkongwe », plus connue sous son nom anglais Stone Town, la «ville de pierre », parce que ses maisons sont bâties en pierre de corail. Il est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Tunisie

-Kairouan est une ville du centre de la Tunisie. Elle est souvent désignée comme la quatrième ville sainte (ou sacrée) de l’islam et la première ville sainte du Maghreb. Kairouan est inscrite depuis 1988 sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

-Sousse est une ville portuaire de l’est de la Tunisie. Capitale du Sahel tunisien, elle est parfois surnommée la « perle du Sahel ». La Médina de Sousse est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1988.

-Tunis est la ville la plus peuplée et la capitale de la Tunisie. Son cœur historique est la Médina, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Zambie et Zimbabwe

Les chutes Victoria figurent sans aucun doute au palmarès des chutes les plus impressionnantes du monde. Elles sont à  cheval sur deux pays, la Zambie et le Zimbabwe.

Namibie : la réélection de Hage Geingob contestée

Un membre de la SWAPO (parti au pouvoir) conteste la victoire du président Hage Geingob aux élections générales de novembre, estimant que le dirigeant namibien est retourné au Palais de la république par la porte arrière.Panduleni Itula, membre de la SWAPO qui a participé à la présidentielle le 27 novembre 2019 contre son chef de parti, en tant que candidat indépendant, a demandé à la Cour suprême de Namibie une ordonnance déclarant la réélection de Geingob nulle et non avenue.

Dans des documents judiciaires, Panduleni Itula affirme que le processus électoral a été entaché d’irrégularités, surtout avec l’utilisation des machines à voter électroniques, qui ont porté préjudice à certains électeurs.

Un tribunal inférieur avait rejeté le mois dernier une autre contestation d’Itula contre l’utilisation de machines électroniques pour le scrutin.

La contestation s’est basée sur une prétendue ‘manipulabilité’ des machines lorsqu’elles sont utilisées sans trace papier. Selon Itula, cela rend difficile la confirmation de la validité d’un vote exprimé.

Geingob a été réélu après avoir recueilli 56% des voix lors de l’élection du 27 novembre dernier, contre 30% des suffrages attribués à Itula.

La Chine prend le contrôle de l’extraction de l’uranium en Namibie

Des entreprises publiques chinoises ont effectivement pris le contrôle de l’extraction de l’uranium en Namibie, suite au rachat de la mine d’uranium de Rössing par la China National Uranium Corporation Limited (CNUC).La compagnie Rio Tinto a annoncé mardi soir avoir finalisé la vente de sa participation de 69% dans Rössing Uranium Limited, qui détient la mine Rössing située près d’Arandis, dans la région d’Erongo.

La mine d’uranium de Rössing située dans le désert du Namib est la plus ancienne mine d’uranium à ciel ouvert au monde.

Elle produit et exporte de l’oxyde d’uranium de Namibie vers les centrales nucléaires du monde entier, depuis sa création en 1976.

Le groupe minier mondial leader coté à la Bourse australienne et à la London Stock Exchange a cédé les participations à CNUC pour un paiement en espèces initial de 6,5 millions de dollars, auquel s’ajoutait un paiement conditionnel pouvant atteindre 100 millions de dollars.

« Cette vente témoigne de l’engagement de Rio Tinto à simplifier et à renforcer encore notre portefeuille et porte le total des produits de cession reçus depuis 2017 à 11,2 milliards de dollars, dont 9,7 milliards ont été retournés à nos actionnaires. Je tiens à saluer le travail acharné des habitants de Rio Tinto et des communautés de Rössing qui ont contribué au succès de la mine et leur souhaitent tout le meilleur pour l’avenir en tant que nouveau propriétaire », a déclaré J-S Jacques, Directeur général de Rio Tinto dans un communiqué.

Le paiement conditionnel de 100 millions de dollars est lié aux prix au comptant de l’uranium et au bénéfice net de Rössing au cours des sept prochaines années civiles.

En outre, Rio Tinto recevra un paiement en espèces si la CNUC vend le gisement de Zelda 20 au cours d’une période restreinte après son achèvement.

Rio Tinto a annoncé en novembre 2018 avoir conclu un accord avec CNUC pour la vente de sa participation dans Rössing Uranium.

Le gouvernement namibien en possède 3% et la majorité (51%) en ce qui concerne le droit de vote.

La société iranienne d’investissement à l’étranger est un investisseur traditionnel passif de Rössing Uranium, avec une participation de 15% qui remonte au début des années 1970 dans le financement de la mine.

La Société de développement industriel d’Afrique du Sud en détient 10%, les 3% restants étant détenus par des actionnaires individuels.

La Commission namibienne de la concurrence (NCC) a annoncé en juin 2019 qu’elle avait approuvé l’acquisition de Rössing Uranium Limited par CNUC à des conditions telles que ce dernier a l’intention d’acquérir le capital sous forme d’actions de Rio Tinto Overseas Holding Limited, lui permettant ainsi de prendre le contrôle de la mine.

La vente de la mine de Rössing a effectivement permis à la Chine de contrôler le secteur minier de l’uranium en Namibie.

Le rachat a débuté en 2012, Taurus Minerals Limited, de Hong Kong, a acquis 90% du capital de la Swakop Uranium, qui exploite la mine Husab, adjacente à la mine de Rössing.

Le groupe d’énergie nucléaire China Guangdong possède 60% du capital de Taurus, dont 40% sont détenus par le Fonds de développement Chine-Afrique, créé par 2017 par China Development.

La CGNPC a investi deux milliards de dollars pour développer la mine de Husab, le plus important gisement d’uranium à plus haute teneur en Namibie et le quatrième en importance au monde. Les 10% restants de la Swakop Uranium sont détenus par le gouvernement namibien par l’intermédiaire d’Epangelo Mining Company.

L’exploitation de la mine a débuté en 2016. En 2014, l’Australian Paladin Energy a cédé 25% du capital de Langer Heinrich uranium, d’une valeur de 190 millions de dollars, à China Uranium Corporation, une filiale de China National Nuclear Corporation.

La Chine a établi un plan ambitieux pour devenir le leader mondial des réacteurs nucléaires. Avec des projets de construction de 100 réacteurs nucléaires, les entreprises chinoises achètent des mines d’uranium en Afrique et dans le monde, notamment au Canada et au Kazakhstan.

La World Nuclear Association a noté que la Namibie comptait d’importantes mines d’uranium capables de fournir 10% de la production minière mondiale.

Il a ajouté que de l’uranium avait été découvert dans le désert du Namib en 1928, mais ce n’est que lorsque des travaux d’exploration intensifs ont été lancés à la fin des années 50 que Rössing a suscité un vif intérêt.

Rio Tinto a découvert de nombreux gisements d’uranium, et en 1966, a pris les droits sur le gisement à faible teneur de Rössing, situé à 65 km de Swakopmund.

Il existe deux autres grands gisements découverts lors des premières explorations. Il s’agit de Trekkopje, un gisement de calcaire situé à 80 km au nord-est de Swakopmund et près de Rössing, et Langer Heinrich, un gisement de calcaire découvert en 1973 par Gencor, à 80 km de Walvis Bay et à 50 km au sud-est de Rössing.

Le maire François Amichia et Treichville saluent la qualification de la Côte d’Ivoire

Le Maire de Treichville, Albert François Amichia et ses populations ont communié ensemble pour célébrer la qualification des Eléphants de Côte d’Ivoire qui ont validé leur ticket pour le tour suivant de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2019) en battant, lundi au Caire, la Namibie (4-1).Ce lundi, sous le coup de 16h 50 (Gmt et heure locale), alors que le public qui a fait le déplacement du fan zone de Treichville, gracieusement, aménagé au rond-point de la célèbre Rue 12 pour ses administrés,  devisait sur la première mi-temps de Namibie-Côte d’Ivoire (0-1), on annonce l’arrivée sur les lieux du maire de la commune, Albert François Amichia, par ailleurs, ministre de la ville.

Vêtu d’un polo orange et coiffé d’une casquette du Comité national des supporters des Eléphants (CNSE) orange, le maire Amichia est accueilli par les nombreux supporters des Eléphants.

Après un bain de foule  sous la musique de « allez les Eléphants » de Magic System, il prend place sous la bâche où l’avaient précédé plusieurs de ses adjoints et conseillers municipaux.

« Je viens apporter mon soutien à l’équipe nationale et motiver tous ceux qui ont fait le déplacement pour soutenir les Eléphants », confie-t-il à APA. « Le maire choco est là, on va gagner ce match pour se qualifier », lâche, dans le public un supporter qui fait sourire le maire Amichia.

Le match est retransmis sur un écran géant. Lorsque le capitaine Serey Dié envoie un missile pour inscrire le deuxième but ivoirien (58è), c’est la joie dans le public. « Panier ooo panier », crie à tue-tête Diarrassouba Mohamed entre deux coups de trompette aux couleurs nationales, pour réclamer plus de buts.

Cependant, la sérénité n’est pas de mise chez les supporters devant les carences défensives des Eléphants qui multiplient les erreurs. Sur un mauvais dégagement de Gbohouo Sylvain, irréprochable jusque-là, Kamatuka réduit le score (71è ; 1-2). Des jurons à l’endroit du gardien ivoirien fusent de partout. « On ne peut pas lui faire confiance ce type-là », peste Kouao Charles, notre voisin.

Le public ne tient plus sur ses jambes tant la menace namibienne est permanente sur la défense ivoirienne. Et comme une bouffée d’oxygène, le 3è but (84è) de Wilfried Zaha, idéalement, servi par Franck Kessié vient soulager le maire François Amichia et les siens.

« La Côte d’Ivoire peut considérer qu’elle est en huitièmes de finale. Maintenant il faut arranger certains automatismes. Mais c’est déjà bon à prendre et c’est important », déclare M. Amichia, étreint par l’émotion qui sera encore plus vive quand quatre minutes plus tard, Maxwell Cornet inscrit le 4è but ivoirien (88è). C’est le délire ! Le maire exécute quelques pas de danses suivi par le public qui envahit le podium.

Au coup de sifflet final, l’extase est totale. Le public communie avec son maire pour savourer cette qualification.

 « Bravo aux Eléphants. Les garçons ont répondu présents après le faux pas face au Maroc. Il faut maintenant se concentrer sur le tour suivant pour monter en puissance », salue Amichia François faisant un clin d’œil à son collègue Paulin Danho qui l’a succédé au département des sports.

« J’imagine qu’il est un ministre heureux. Sortir de la phase de groupe c’est important. Nous avions été éliminés en 2017 en poule. Je lui adresse mes félicitations ainsi que toute la délégation », conclut le maire Amichia François, ministre de la ville.

Pendant ce temps des scènes de liesse dans les rues de Treichville  comme partout dans les autres communes, laissent libre cours à la joie des Ivoiriens pour cette qualification.

Vers la suppression de l’obligation de visa entre la Namibie et la Russie

La Namibie et la Russie envisagent de supprimer l’obligation de visa pour leurs ressortissants, selon un haut fonctionnaire de l’ambassade russe à Windhoek, Yury Tsvetkov.Le plan de suppression de l’obligation de visa fait partie d’un protocole d’accord que la Russie a signé avec la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) qui vise à encourager les investisseurs russes à accéder au marché africain.

Les Namibiens qui se rendent en Russie sont tenus de demander un visa, tandis que les ressortissants russes peuvent entrer dans le pays de la SADC sans visa pour une période maximale de trois mois.

Yury Tsvetkov, responsable des affaires politiques à l’ambassade de Russie a déclaré aux journalistes à Windhoek que les deux pays s’étaient mis d’accord sur un projet d’accord, qui a été transmis au ministère des Relations internationales et de la Coopération pour examen approfondi.

« Il bénéficiera aux étudiants namibiens qui prévoient d’étudier ou qui étudient déjà en Russie », a déclaré M. Tsvetkov.

Selon lui, l’ambassade de Russie examinait les opportunités d’affaires disponibles en Namibie pour attirer les investisseurs russes.

Le diplomate a révélé qu’il existe actuellement trois groupes de travail auxquels participent des fonctionnaires des deux pays et qui étudient les moyens de renforcer la coopération dans les domaines de la pêche, de la géologie et des mines.

Vers la relance économique de la Namibie (FMI)

L’économie namibienne devrait se remettre progressivement de la récession qu’elle connait actuellement, s’est réjoui mardi le Fonds monétaire international (FMI).Après des années de forte croissance, l’économie namibienne était aux prises avec des difficultés avec une chute du produit intérieur brut (PIB) en 2017, en raison d’un manque d’investissements majeurs notamment dans le secteur minier.

Geremia Palomba, le chef de la délégation du FMI en mission à Pékin, a déclaré que l’institution de Bretton Woods prévoyait une «relance progressive de l’économie namibienne. »

« La croissance devrait se consolider avec le temps et converger vers un taux à long terme d’environ 3% », a déclaré Palomba.

Le PIB réel devrait se contracter en 2018 pour devenir positif en 2019, soutenu par une forte production minière et une relance des activités dans le secteur de la construction.

Toutefois, prévient l’économiste, le pays doit «continuer à mettre en œuvre des plans d’assainissement budgétaire pour limiter la dynamique de la dette publique et préserver la stabilité macroéconomique, et poursuivre les réformes visant à accroître la productivité, la croissance à long terme et la création d’emplois.».

Les élections zimbabwéennes ont été pacifiques (SADC)

La Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) a qualifié de pacifiques les élections générales du 30 juillet 2018 au Zimbabwe, déplorant toutefois quelques accrocs.Jorge Cardoso, chef de la Direction de la SADC chargée de la politique, de la défense et de la coopération en matière de sécurité, a déclaré que l’environnement qui prévalait avant et pendant les élections générales du 30 juillet au Zimbabwe était suffisamment favorable pour permettre aux citoyens et aux partis politiques de faire campagne et de voter librement.

« La liberté d’expression et la liberté d’association ont été respectées par tous et par les institutions du pays », a déclaré M. Cardoso lors d’une conférence de presse en marge du 38e Sommet de la SADC, qui s’est tenu dimanche à Windhoek.

Toutefois, il a déclaré que le bloc régional de 15 membres était préoccupé par les violences post-électorales qui ont secoué la capitale du Zimbabwe, Harare, après l’annonce des résultats.

Six personnes ont perdu la vie dans manifestations ayant opposées des partisans de l’Alliance du Mouvement pour le changement démocratique (MDC) et les forces de sécurité à Harare.

Selon l’opposition, les élections ont été truquées en faveur du président élu Emmerson Mnangagwa du parti au pouvoir, la ZANU PF.

Mnangagwa a remporté les élections présidentielles de 50,8% contre 44,3% pour son principal rival Nelson Chamisa de l’Alliance MDC.

Cependant, l’investiture de Mnangagwa en tant que président, prévue pour dimanche, a été annulée suite au recours déposé devant la Cour constitutionnelle la semaine dernière par l’Alliance MDC, qui conteste les résultats des élections.