La diplomatie en vedette dans la presse béninoise

Les journaux béninois, parus ce mardi, traitent principalement de la visite du président de la République Patrice Talon en Côte d’Ivoire pour y rencontrer son homologue Alassane Ouattara.La Nation informe que « de Yokohama (Japon) à Abidjan (Côte d’Ivoire), le président (Patrice) Talon a eu d’intenses activités diplomatiques ». Aussitôt après avoir quitté le pays du soleil levant où il a pris part à la conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad), le chef de l’Etat s’est rendu en Côte d’Ivoire.

« Si cette visite du chef de l’Exécutif béninois a été brève, seulement quelques heures, elle lui a permis toutefois de prendre langue avec Alassane Ouattara sur les questions d’intérêt pour les deux pays », indique le quotidien national.

A en croire Le Matinal, Talon et Ouattara, ayant en partage des « préoccupations régionales et internationales » se concertent dans la capitale ivoirienne.

Selon Le Challenge, cette offensive diplomatique est relative à la récente fermeture de la frontière terrestre du Nigeria avec le Bénin. Ce journal rappelle que Patrice Talon a déjà échangé avec Muhammadu Buhari sur les impacts de cette mesure sur l’économie béninoise.

La presse béninoise narre les retombées de la Ticad

Les journaux béninois parus ce lundi font essentiellement le point sur la participation du chef de l’Etat, Patrice Talon à la 7ème Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad).La Nation informe que c’est « une rencontre aux retombées significatives ». Le quotidien national souligne qu’au terme de trois jours de concertations et de débats, les participants ont réitéré leur détermination à poursuivre le partenariat entre le Japon et l’Afrique.

De son côté, L’Evénement Précis indique qu’avant son retour au pays, « le président Talon a eu un tête-à-tête avec le Premier ministre japonais Shinzo Abe » afin de renforcer la coopération avec le pays du soleil levant.

Le Télégramme rapporte que le Premier ministre nippon s’est engagé à œuvrer pour une sécurité alimentaire au Bénin, à aider pour l’amélioration des infrastructures de qualité et pour le renforcement de la formation technique dans le secteur de l’éducation.

Toutes choses qui font dire à La Presse du Jour que « le chef de l’Etat est revenu très satisfait de cette rencontre ».

En outre, la mise en service de la centrale électrique de Maria Gléta 2 alimente les quotidiens. Sous le titre « Adieu la crise électrique », L’Autre Vision précise que le gouvernement vient d’offrir au Bénin sa première centrale thermique dotée d’une puissance de 127 MW.

L’Opinion Aujourd’hui en conclut que « la moitié des besoins en énergie électrique actuelles (est) compensée ». À en croire ce journal, la nouvelle centrale va permettre de juguler la crise énergétique et de mettre fin aux délestages.

La lutte contre la corruption en vedette dans la presse béninoise

Les journaux béninois traitent principalement des initiatives des Organisations non gouvernementales Alcrer et Social Watch dans le cadre de la lutte contre la corruption au Bénin.L’Evénement Précis informe que « la société civile transmet 9 dossiers de scandales financiers à la Justice ». Ce journal souligne que le consortium Alcrer-Social Watch s’est doté d’une stratégie ayant conduit à la mise en place d’un collège de praticiens du Droit, chevronnés et à la réputation établie sur la question de la lutte contre la corruption, en vue de se constituer partie civile devant les tribunaux pour faire le suivi des dossiers de corruption.

En effet, Fraternité annonce que « pour plusieurs dossiers de corruption, Alcrer et Social Watch saisissent la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) ». Ce journal précise que parmi les dossiers, il y a la construction du siège de l’Assemblée nationale, le non versement des cotisations sociales à la Caisse Nationale de Sécurité Social (CNSS), le traficotage de compteur à la Société béninoise d’énergie électrique (SBEE) et des soupçons de fraudes fiscales et douanières.

Par conséquent, martèle Le Progrès, « toutes les personnes impliquées dans la corruption et la mauvaise gestion des Finances publiques ont des soucis à se faire ».

De son côté, La Nation indique que le consortium Alcrer-Social Watch Bénin compte mener « une lutte implacable contre la corruption et l’impunité ». La nouvelle stratégie des deux ONG est « saluée » par La Priorité.

La coopération entre le Bénin et le Japon alimente aussi la presse. La Nation renseigne que le pays du soleil levant met sur la table « 6,7 milliards F CFA pour des infrastructures dans 75 communes ». Il s’agit entre autres de la construction de salles de classe, de laboratoires, de latrines, de l’achat de chaises, de bancs et de bureaux pour les écoles.

Le Progrès ajoute que c’est pour renforcer cette coopération bilatérale que le président de la République Patrice Talon se rendra au Japon, le 28 août prochain, pour la 7ème conférence de Tokyo sur le développement.

La presse béninoise se fait l’écho de la grève des chauffeurs de taxi minibus

Les journaux béninois de ce mardi traitent principalement des désagréments causés par la grève des conducteurs de taxi minibus à Cotonou, de l’insécurité dans le pays et du déploiement de la Télévision Numérique Terrestre.L’Économiste fait savoir que « les passagers du tronçon Akassato- marché Dantokpa vivent le calvaire » parce que les conducteurs de taxi minibus de la commune d’Abomey Calavi, assurant cette liaison, sont en grève depuis hier lundi pour une durée d’une semaine.

Ce journal explique que les grévistes sont en colère à cause des tracasseries policières dont ils seraient quotidiennement victimes. Pour sa part, La Diaspora de Sabbat informe que « les conducteurs de minibus dénoncent un acharnement ».

En outre, dans Daabaru, ces derniers déplorent le fait qu’ « aucun point d’embarquement ou de débarquement ne soit réservé aux taxis encore moins aux minibus ».

Sur un tout autre sujet, Fraternité annonce que « 3 braqueurs (ont été) arrêtés et écroués, 4 ravisseurs d’enfants appréhendés et 2 demandeurs de rançon arrêtés ». De l’avis de ce journal, « la Police républicaine contre-attaque et œuvre pour rétablir la quiétude dans tous les départements du Bénin ».

Pour sa part, Info Plus rapporte que les prises d’otage sont « la nouvelle trouvaille des brigands » et en appelle, par conséquent, à la vigilance des populations.

Sur la mise en œuvre de la Télévision Numérique Terrestre (TNT), La Nation informe que le président du Comité de pilotage de la télévision numérique terrestre a pris contact avec le président de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC).

Et selon le quotidien national, il ressort de l’entretien entre les deux hommes que tous les équipements sont déjà installés et tout le réseau est entièrement opérationnel pour une mise en œuvre imminente de la TNT au Bénin.

L’évaluation diagnostique des enseignants fait débat dans la presse béninoise

Les journaux parus ce lundi expliquent le bien-fondé de l’évaluation diagnostique des enseignants reversés en 2008 organisée par le gouvernement.« Le gouvernement sensibilise, les enseignants démobilisent », titre Dynamisme Info, soulignant que certains enseignants appellent leurs collègues à ne pas aller se faire évaluer samedi prochain lors de l’évaluation-diagnostique initiée par le gouvernement pour jauger leur niveau de compétence.

Ainsi « le front d’action des syndicats de l’éducation fustige l’évaluation et invite le chef de l’Etat à suspendre le processus », rapporte L’Événement Précis.

Dans le journal, les syndicalistes font savoir que le cadre législatif ou réglementaire qui devrait encadrer une telle évaluation et lui donner toute sa valeur juridique n’existe pratiquement pas. Bien qu’étant « formés à coup de milliards déboursés par les Partenaires Techniques et Financiers et le contribuable béninois », les enseignants concernés ont, dans le cadre de l’évaluation projetée, été « diabolisés, humiliés et blessés dans leur dignité d’homme ».

Le Matinal trouve que « Le front veut se faire hara-kiri » là où Le Matin évoque « ce que risquent les partisans au boycott ». Le journal explique que ceux qui choisissent de boycotter lesdites évaluations courent de gros danger et pourraient même se retrouver sur le carreau au regard des dispositions légales en vigueur au Bénin.

« Les enseignants ACE 2008 devant leurs responsabilités », titre ainsi Le Soleil Bénin Info, notant que cette évaluation s’approche à grands pas. Le journal reprend le syndicaliste Euloge Lézimè qui conseille à ses collègues d’éviter le boycott. Il estime que les enseignants reversés ont le niveau requis pour affronter avec succès les épreuves de cette évaluation.

Ainsi, ajoute Nord Sud Quotidien, « le boycott est très risqué selon Euloge Lézinmè ».

Sécurité et politique en vedette dans la presse centrafricaine

Les quotidiens centrafricains parvenus lundi à APA traitent principalement de la livraison d’armes à la RCA par la Russie et de la validation du code électoral en vue des prochaines élections législatives.Le Langage explique que le déchargement s’est effectué exclusivement en présence de la ministre de la Défense nationale et de la Reconstruction de l’Armée, Marie-Noël Koyara, de l’Etat-Major de l’Armée, du Commandant de l’armée de l’air, Alain Kenefei, de la police militaire, de la gendarmerie nationale et des casques bleus rwandais

Contrairement au premier convoi de la deuxième tranche du matériel effectué mercredi dernier et qui a mobilisé par ailleurs deux gros porteurs Iliouchine, un avion a procédé à la deuxième livraison, souligne le journal.

Cette livraison a été effectuée ce mercredi à Bangui, précise le Réseau des Journalistes pour les Droits de l’Homme(RJDH), notant par ailleurs que cette dotation en armes et minutions de guerre permettra d’équiper 8 bataillons des Forces Armées Centrafricaines (FACA) déjà formés par la mission européenne de formation militaire en Centrafrique (EUTM/RCA) et la Russie.

Ainsi, analyse Adrénaline Info, la Fédération de Russie vient de confirmer son engagement aux côtés du ministère de la Défense nationale à travers ce nouvel acte.

En prélude à cette arrivée des armes russes, rapporte l’Agence Centrafricaine de la Presse (ACAP), une réunion de concertation avec les partenaires a été organisée les 8 et 9 août derniers à Bangui. Et le gouvernement avait demandé ainsi à la Mission multidimensionnelle Intégré des Nations Unies pour la Stabilisation en République Centrafrique (MINUSCA) de mettre en place un dispositif sécuritaire pour le déchargement et le transport des matériels militaires par la Russie et la France.

Selon l’Evènement, c’est un signe avant-coureur de la levée partielle de l’embargo sur les armes à destination de la RCA attendue au mois de septembre prochain. Le journal souligne par ailleurs que trente officiers russes vont intégrer bientôt la mission de l’ONU en Centrafrique.

La précédente livraison d’armes de la Russie à la RCA date de janvier 2018, rappelle pour sa part le journal Baobab.

A propos du code électoral, L’Hirondelle annonce que la Cour Constitutionnelle l’a validé là où le Démocrate note que « la page se tourne » concernant ce texte.

La particularité de ce code électoral jugé conforme à la Constitution du 30 mars 2016, selon l’ACAP, est la suppression des barrières des candidats résidant en Centrafrique et la prise en compte de 35% de femmes dans les listes des partis politiques devant se présenter aux prochaines élections législatives.

Le code électoral adopté par le parlement le 19 juillet dernier, certaines de ses dispositions soumises à la Cour Constitutionnelle pour avis de conformité ont été pour leur part reformulées ce mercredi 14 aout 2019, constate le RJDH.

Cependant la classe politique est peu rassurée par rapport à l’impartialité de la Cour Constitutionnelle et de sa présidente sur le code électoral, indique le journal l’Expansion.

La coopération Congo-RCA et l’appel à l’aide du PAM font la Une de la presse centrafricaine

La presse centrafricaine consultée ce vendredi à APA accorde la part belle à la coopération bilatérale entre le Congo et la République centrafricaine et l’appel à l’aide du Programme alimentaire mondiale (PAM) pour faire face à l’insécurité alimentaire grandissante.« La coopération bilatérale a été au cœur de la cinquième session de la grande commission mixte de coopération Congo-RCA tenue le lundi dernier », informe L’Agence Centrafricaine de la Presse (ACAP), précisant que les discussions entre les experts des deux pays ont porté sur divers points liés notamment à la politique, la sécurité, l’économie…

L’évaluation des conclusions de la quatrième session d’avril 1987 a été également à l’ordre du jour, souligne le journal Le Baobab avant d’ajouter que la commission mixte de cette année a été présidée par Jean Claude Gakosso, ministre congolais des Affaires Etrangères et Sylve Baïpo Temon, son hôte centrafricain.

En marge de cette session, les représentants des gouvernements des deux pays et les représentations du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés ont signé un accord tripartite, cadre formel pour le rapatriement volontaire des réfugiés centrafricains résidant au Congo Brazzaville relève pour sa part le journal l’Ecureuil.

L’Expansion informe de son côté que les deux pays ont signé 12 accords multilatéraux à l’issue de la 5ème session de la grande commission mixte qui s’est tenue du 05 au 06 Août 2019 à Bangui.

Concernant l’appel du Programme Alimentaire Mondial pour une aide alimentaire accrue en Centrafrique, l’ACAP annonce que l’artiste musicien centrafricain Ozangui soutient l’initiative lancée par l’organisme onusien.

« Jean-Paul Mbélé, très connu sous le pseudonyme de Ozaguin OZ, a appelé, mardi dernier à Genève, en Suisse, la communauté internationale à augmenter le financement en direction du Programme Alimentaire Mondiale (PAM) pour qu’il puisse faire face à l’insécurité alimentaire grandissante en République centrafricaine », écrit l’ACAP.

Le chanteur Ozaguin était l’invité du Programme Alimentaire Mondial au siège de l’ONU à Genève. Il s’est appesanti sur le grand nombre des Centrafricains qui ont besoin d’une assistance humanitaire intensive, rapporte Centrafric Matin qui informe qu’environ 4,8 millions de personnes sont menacées par l’insécurité alimentaire.

Pour le journal Le Facteur le même appel est lancé par l’artiste en faveur du gouvernement, censé mettre en œuvre une politique de restauration de l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire et surtout promouvoir une stratégie d’autosuffisance alimentaire.

Divers sujets font la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens béninois parvenus lundi à APA traitent de divers sujets dont la condamnation à 5 ans d’inéligibilité de l’ancien premier ministre béninois, Lionel Zinsou, par ailleurs, candidat malheureux à la présidentielle de 2016.« Usage de faux et dépassement de fonds de campagne électorale : Lionel Zinsou écope  de 5 ans d’inéligibilité » titre La Presse du Jour, avant de préciser que cette condamnation est accompagnée d’une grosse somme à payer à l’Etat.

« La justice met out Lionel Zinsou des compétitions électorales », écrit Le Potentiel ajoutant que l’avocat de l’ancien Premier ministre sous le magistère De Boni Yayi promet d’interjeter appel. 

L’Evénement Précis quant à lui souligne qu’en plus des 5 ans d’inéligibilité, Lionel Zinsou écope de 6 mois d’emprisonnement avec sursis et 50 millions de Fcfa de dommages à payer à l’Etat. L’ancien premier ministre conteste la décision et le gouvernement prend acte mais ne commente pas, renchérit le journal. « Lionel Zinsou dispose de 15 jours pour faire appel », informe Le Progrès

Dans le secteur de l’éducation, Fraternité parle de l’assainissement des enseignements primaire et secondaire et affiche cette Une « L’audit des 18.000 enseignants reversés en 2008 révèle de faux diplômés ».

Le journal dénombre même des ressortissants des pays voisins tels que des Togolais,  des Nigériens,  des Ivoiriens et des Burkinabè qui ont été promus à des postes de responsabilité en qualité de Directeurs,  de Surveillants et de Censeurs.

Le journal rapporte quelques propos du syndicaliste Noel Chadaré qui estime qu’on doit dégager les faux diplômés et rassurer davantage les enseignants pour la réussite de l’évaluation.

Là-dessus, L’événement Précis annonce l’évaluation diagnostique des enseignants reversés de 2008 pour le 26 Août prochain.

 « Evaluations pédagogiques des compétences : une grande opportunité pour les enseignants » écrit Le Matin qui fait remarquer que pour la rentrée scolaire 2019-2020, l’Etat note un déficit de 21729 enseignants soit 7397 enseignants pour le primaire et 14332 pour le secondaire.

Cela fait dire à Nord Sud Quotidien que l’évaluation des enseignants vise à « combler le déficit quantitatif et qualitatif ».

Dans les médias,  il y a eu l’élection du nouveau bureau de l’Union des Professionnels des Médias du Bénin (UPMB). A l’issue d’une assemblée générale élective « Zakiath Latoundji élue Présidente » renseigne Le Matin qui précise qu’elle est la première femme à accéder à ce poste et son ambition est d’unir les professionnels des médias béninois pour un nouveau départ.

La candidature de Faure en 2020 à la une de la presse togolaise

La réponse, ce jeudi matin, du ministre des Affaires étrangères du Togo sur RFI au sujet de la candidature du président Faure Gnassingbé en 2020 pour briguer un quatrième mandat occupe la Une des sites d’informations togolais.« Avant 2020 : Le ministre Robert Dussey lance le débat sur la candidature de Faure Gnassingbé », titre l’agence Afreepress, notant que l’année 2020 n’est pas encore arrivée que la question de la candidature de l’actuel Président togolais, Faure Gnassingbé,, fait déjà débat.

« L’Union pour la République (UNIR), sa formation politique et son entourage prennent d’ores et déjà l’avance sur le temps et tiennent à situer l’opinion sur les intentions du Président Faure Gnassingbé dans le cadre de l’élection présidentielle de 2020 au Togo », écrit le confrère.

Selon le ministre des Affaires étrangères, poursuit-il, « le Président de la République Faure Gnassingbé sera candidat en 2020 conformément à la constitution togolaise à son article 158 qui remet à zéro le compteur des mandats déjà effectués ».

« Le concerné lui-même entretient toujours le mystère autour de sa prochaine candidature. Interrogé récemment sur le même sujet, M. Faure Gnassingbé avait botté en touche laissant le soin à sa formation politique de désigner la personne à même de défendre ses couleurs en 2020 », note Afreepress.

Pour sa part, Togo Breaking News indique que « le président togolais sera investi pour être candidat par l’Union pour la République (UNIR) pour briguer un nouveau mandat à la tête. C’est ce qu’a indiqué jeudi le ministre togolais des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Togolais de l’extérieur »

Le journal souligne que le Pr Robert Dussey estime que Faure Gnassingbé « devrait continuer son travail pour la transformation politique, économique et social du Togo ».

« Je ne vois pas comment il ne peut ne pas être candidat. Il doit être investi par le parti pour être candidat. Mais je pense que le président a tout intérêt, vu le travail excellent qu’il est en train de faire, de continuer à la transformation politique, économique et social du Togo », a indiqué Robert Dussey jeudi au micro de Rfi, cité par le site d’informations.

Ce dernier rappelle, par ailleurs, que le Chef de l’Etat lui-même a laissé entendre qu’il se donnait un temps de réflexion et qu’il prendrait sa décision au moment venu, lorsqu’il avait été interrogé sur le même sujet il y a un mois. « A y voir de près, ce débat ne vient que de s’ouvrir, même s’il est juridiquement remporté d’avance par le pouvoir », analyse Togo Breaking News.

Selon Global Actu qui traite également le sujet à sa Une, « cette réponse cinglante de ce ministre ne devrait pas être une surprise pour les Togolais ».

« La Constitution togolaise de 1992 modifiée le 8 mai dernier par l’Assemblée nationale, ajoute le journal, permet à Faure Gnassingbé de briguer encore deux (2) nouveaux mandats en plus des 3 qu’il fait à la tête du Togo ».

Sur le terrain politique, rappelle le confrère, le parti présidentiel se trouve renforcer par les 2 récentes élections. « Le 20 décembre 2018, il a gagné les élections législatives pendant qu’une importante partie de l’opposition boycottait ces élections. Le 30 juin dernier, les Togolais sont encore appelés aux urnes pour des élections municipales, les premières depuis 32 ans. Les résultats définitifs proclamés il y a quelques jours par la Cour suprême donne UNIR majoritairement gagnante avec plus de 800 sièges de conseillers municipaux sur les 1200 mis en jeu. »

« Il faut aussi dire le président du Parti national panafricain (PNP), Tikpi Atchadam, de son lieu d’exil, a récemment exhorté les Togolais à former des comités pour empêcher le 4ème mandat de Faure Gnassingbé », conclut Global Actu.

Décès de détenus et football à la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi commentent l’actualité relative au sport, notamment la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) dont la finale de la 32e édition se joue ce soir au Caire, sans oublier de revenir sur la mort, en début de semaine de 11 détenus à Ouagadougou dans les locaux de l’Unité anti-drogue.« Décès de détenus à l’Unité antidrogue : C’est inacceptable», affiche en première page le quotidien public Sidwaya citant ainsi, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré qui s’est prononcé sur le sujet, en marge d’une cérémonie, hier jeudi.

Le journal rapporte que le chef de l’Etat burkinabè, à l’occasion de la cérémonie officielle de sortie de promotion à l’Académie de police, hier jeudi, a évoqué les sanctions prises à l’encontre des certains responsables de la police à la suite du décès de onze détenus dans les locaux de l’Unité anti-drogue.

De son côté, Le Pays (privé) évoque le sujet dans sa rubrique ‘’Pot-pourri », sous le titre : «Drame dans les locaux de l’unité anti-drogue : la directrice de la Police judiciaire limogée».

Et L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, à travers sa ‘’Lettre pour Laye », croit savoir qu’«au regard de la gravité de la situation, des têtes ont commencé à tomber».

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso, autre journal privé, fait remarquer suite à ce drame survenu le lundi 15 juillet dernier, «le ministre Ousséni Compaoré serre la vis».

En sport, le même journal informe que pour les éliminatoires de la 33e Coupe d’Afrique des nations (CAN),  prévue en 2021 au Cameroun, le Burkina Faso est logé dans la poule B, en compagnie de l’Ouganda, le Malawi, le Soudan du Sud ou les Iles Seychelles.

Quant à Sidwaya, il parle de la 32e CAN qui prend fin aujourd’hui  en Egypte avec la finale qui va opposer le Sénégal à l’Algérie. «Une finale épique ce soir au Caire», titre le quotidien national.

A son tour, Le Pays, dans son éditorial ‘’Dialogue intérieur », titre : «Finale de CAN Egypte 2019 : Dakar, Alger et Paris retiennent leur souffle».

L’Observateur Paalga, rapporte qu’à la veille de ce choc entre Les Lions de la Téranga du Sénégal et Les Fennecs de l’Algérie «et à mille lieues du stade international du Caire, le match a déjà commencé à Ouagadougou, entre supporters des deux camps».

Le dénouement des élections municipales trône à la une de presse électronique togolaise

La publication, mercredi soir, des résultats définitifs des élections locales du 30 juin dernier, par la Cour suprême est le principal sujet abordé par la presse électronique togolaise.« La Cour Suprême a annulé le vote dans deux communes », titre Atlantic Info, soulignant qu’« Après la proclamation des résultats provisoires des élections municipales du 30 juin 2019 par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) il y a quelques jours, la Cour Suprême a proclamé ce mercredi 17 juillet, les résultats définitifs de ce scrutin ».

« Seulement, pour des irrégularités graves, la Cour Suprême a annulé le scrutin dans deux communes. Il s’agit des communes de Wawa 1 et de Zio 4. Cette décision de l’Institution fait suite aux recours déposés par les partis politiques et listes de candidats indépendants qui ont pris part au vote et dont elle a jugé qu’ils relèvent de graves irrégularités dans les deux communes précitées », ajoute le journal en ligne.

Mais « un nouveau scrutin doit avoir lieu au plus tard dans les 30 jours », informe Republic of Togo. Ce dernier, en titre, note que « la page des municipales est presque tournée ». « 39 recours avaient été introduits par plusieurs partis et listes indépendantes. La plupart ont été rejetés», souligne-t-il.

« Les résultats définitifs confirment la vague bleue, le vote attendu dans 5 communes », écrit Togo Breaking News pour sa part.

Dans les détails, le site informe que le parti présidentiel, Unir, largement en tête lors des résultats provisoires, perd pour le moment 17 sièges et obtient au total 878 conseillers municipaux.

« La C14 et les partis politiques comme l’Union des Forces pour le Changement (UFC), l’Alliance Nationale de Changement (ANC) et les indépendants Gapé Debout et Debout Litimé, ont aussi vu leurs sièges diminués. Ceci à cause de l’annulation du vote dans les communes de Wawa 1 et de Zio 4 par la Chambre administrative de la cour ».

« Ces conseillers municipaux sont élus pour un mandat de 6 ans renouvelable une seule fois. Leur mandat prend effet à partir du 18 juillet et prendra fin le 5 juillet 2025 », conclue le site d’informations.

La taxe d’habitation au menu de la presse électronique togolaise

Annoncée puis suspendue en 2016, la taxe d’habitation, encore évoquée la semaine dernière dans un communiqué de l’Officie togolais des recettes (OTR), est le principal sujet commenté ce mercredi par la presse électronique.«Togo : Ce que chaque citoyen paiera pour son lieu d’habitation », titre « Togo Breaking News » avant de rappeler qu’en 2015, l’Office togolais des recettes (OTR) avait élaboré un nouveau texte régissant le payement de la taxe d’habitation.

« Cette taxe prévue par le fisc togolais n’a jamais été mise en œuvre. Depuis quelques jours, une note de service du Commissaire général de l’OTR a évoqué la prochaine mise en œuvre des dispositions concernant la taxe d’habitation. Les taxes en question n’épargnent aucun ménage », précise-t-il.

Sauf évolution des chiffres, écrit Togo Breaking News, les concessions doivent payer 4 000 FCFA par ménage. Pour les appartements, un studio doit payer 2 000 FCFA, un appartement à deux pièces est taxé à 6 000 FCFA, un appartement à trois pièces et plus à 9 000 FCFA.

« Pour une villa ou une concession individuelle, la taxe est de 30 000 FCFA. Un étage à un niveau versera 40 000 FCFA. Un étage à deux niveaux est taxé à 75 000 FCFA alors qu’un étage à plus de deux niveaux versera 100 000 FCFA. De même, un étage sur une superficie supérieure de 600 mètres carrés payera 100 000 FCFA », lit-on sur ‘Togo Breaking News’.

Pour sa part, « Ici Lomé » indique que cette mesure, « conformément aux dispositions et afin de servir d’exemple aux redevables, va débuter par les employés de l’office des recettes».

« Cette taxe est due par tout-ménage ayant en République togolaise, la disposition ou la jouissance d’une habitation », commente aussi « L-Frii ». « Selon les dispositions du Code Générale des Impôt, les tarifs de la Taxe d’habitation sont déterminés en fonction du type d’habitation », poursuit notre confrère.

Abordant le même sujet, « Republic of Togo » informe que «la LCT demande un report».

« La taxe d’habitation est réintroduite. Une mesure accueillie sans grand enthousiasme par la population. La Ligue des consommateurs du Togo (LCT) n’est pas opposé à cet impôt, mais demande son report en attendant une amélioration de la situation économique », écrit-t-il.

« OK pour cette taxe, mais attendons de voir si la richesse promise dans le PND (Plan national de développement) soit réelle », a déclaré Emmanuel Sogadji, le président de la LCT, cité par « Republic of Togo ».

Les affaires minières en vedette dans la presse centrafricaine

Les sujets liés à l’exploitation minière en Centrafrique font les choux gras des journaux parcourus mardi par APA, avec un accent particulier sur les recommandations de la commission d’enquête parlementaire qui dénonce les abus de sociétés minières chinoises.Le Réseau des Journalistes pour les Droits de l’Homme(RJDH) annonce qu’une commission d’enquête parlementaire recommande l’arrêt de l’exploitation minière des sociétés chinoises dans le nord de Centrafrique. Selon ce quotidien ce rapport de la commission d’enquête parlementaire est accablant pour les sociétés chinoises qui exploitent les mines dans le nord de la République Centrafricaine.

Le RJDH explique c’est un rapport de 29 pages dont 16 ont été consacrées aux images des sites que les trois députés, membres de la commission parlementaire, ont fait le point de l’enquête menée entre le 06 et le 10 juin 2019 à Bozoum et à Bossangoa chefs-lieux de ces préfectures.

De son côté titre, Le Confident titre : « l’Or du scandale financier : l’assommant rapport parlementaire sur la gestion scabreuse de la filière aurifère de l’Ouham et de l’Ouham-Péndé ».

L’Évènement signale pour sa part que le document décrit une situation alarmante due à la pollution du fleuve Ouham où ces sociétés exploitent l’or, sans oublier les risques de maladies liées à l’exploitation présumée du mercure, de déforestation et les risques de disparition des espèces protégées dans la région. Ainsi selon le journal, cette situation est « un désastre écologique ». 

Le Nouvel Espoir souligne que cette enquête sur les abus de sociétés minières chinoises a été menée à la demande de la conférence des présidents de l’Assemblée nationale. Cela fait suite à de nombreuses plaintes des populations de la région, conclut le journal le Baboba.

Une autre affaire minière qui a intéressé les journaux concerne l’annulation des permis miniers. Ainsi le journal La Fraternité renseigne que le président Touadéra a pris un décret annulant trois permis de la société minière Aurafrique.

L’Agence Centrafricaine de la Presse (ACAP) qui a abordé ce sujet souligne que l’attribution de permis de recherche et d’exploitation aurifères à la société Aurafrique S.A.R.L. sur les sites de Passendro (60 km au nord de Bambari) et de Ndassima (45 km au nord-ouest de Bambari), dans le centre de la RCA, a été annulée jeudi dernier par décret.

Selon l’ACAP, il ressort que les premiers permis d’exploitation aurifère ont été délivrés au mois de mars 2004 pour des activités d’exploration. Mais en 2011, les recherches sur les sites de Passendro ont été annoncées fructueuses, ce qui a permis au gouvernement d’octroyer à Aurafrique S.A.R.L. un permis d’exploitation en août 2010.

Selon le journal le Langage, les violences armées de 2010 et 2013 ont handicapé la société Aurafrique S.A.R.L. puisque sa base-vie a été détruite et ses activités ont connu une suspension.

Pour le journal l’Expansion, la société Aurafrique S.A.R.L. a bénéficié de plusieurs suspensions de reprise des travaux, qui ont fait perdre au fisc centrafricain la somme de 184,4 milliards francs CFA.

Par ailleurs, le journal explique que les permis lui ont été retirés pour non respect du code minier centrafricain

La presse béninoise honore les Écureuils

Les journaux béninois, parus ce jeudi, rendent un vibrant hommage aux Écureuils du Bénin qui, malgré leur élimination en quarts de finale de la Coupe d’Afrique des Nations par le Sénégal (1-0), ont hissé haut le drapeau national.La Nation soutient que « le Bénin sort par la grande porte ». Selon le quotidien national, les coéquipiers de Stéphane Sessegnon ont longtemps résisté aux Lions avant de céder en seconde mi-temps sur un but d’Idrissa Gana Guèye (70ème mn).

Pour L’Evènement Précis, « les Écureuils quittent la Can dans la gloire ». Si les poulains du sélectionneur Michel Dussuyer n’ont pas poursuivi l’aventure, c’est parce que « le Sénégal a tenu son rang », analyse ce journal.

De son côté, Fraternité indique que la « défaite des Écureuils (est) honorable », non sans ajouter qu’ « ils ont réussi leur participation » à la grand-messe du football continental.

Le Leader du Jour rapporte le message d’encouragement que le président de la République Patrice Talon a adressé à l’équipe nationale : « Vous êtes tombés les armes à la main. Vous avez été héroïques et vous avez révélé un peu plus le Bénin. Fier de vous les garçons ».

Les élections locales au menu de la presse en ligne togolaise

La presse électronique togolaise de ce mercredi traite principalement des réactions sur les résultats des élections locales du 30 juin dernier.« La C14 conteste les locales, tire des leçons et appelle à la remobilisation pour 2020 », informe Togo breaking news.

Ce site fait savoir que cette coalition regroupant maintenant six formations politiques de l’opposition est revenue, hier mardi, sur la tenue des élections municipales en soulignant que « les résultats proclamés ne reflètent pas la réalité du vote ».

Dans Togo breaking news, la C14 dit avoir relevé « plusieurs anomalies dans le processus électoral ». C’est la raison pour laquelle, elle va « introduire des recours fondés sur les preuves en sa possession auprès de la Cour Suprême ».

Poursuivant, ces partis d’opposition soutiennent qu’ils ne regrettent « pas d’avoir participé à ces élections », avant de lancer « un appel à une remobilisation générale en vue de la poursuite du combat pour l’alternance en 2020 ».

Tirant les leçons de ce scrutin, le site Republic of Togo estime que « les opposants (ont fait) preuve de lucidité pour expliquer leur score médiocre ». En outre, selon Brigitte Adjamagbo-Johnson, la Coordinatrice de la C14 dont les propos sont rapportés par ce site, il y a « une démotivation d’une immense partie de la population comme en témoigne le faible taux de participation. La plus grande leçon à tirer est le signal fort que la population a adressé à toute l’opposition (qui) est obligée de s’entendre si elle veut contrôler les mairies. L’unité d’actions de l’opposition est une nécessité incontournable ».

La C14 a obtenu 131 sièges sur un total de 1490 conseillers municipaux, soit un peu moins de 10 %. De son côté, Ici Lomé s‘intéresse à Tikpi Atchadam leader du Parti National Panafricain (PNP, opposition) en exil depuis le 19 août 2017 après avoir déclenché de grandes manifestations contre le pouvoir de Faure Gnassingbé.

« Si les Togolais ne prennent pas garde, 1% seulement de la population leur imposera Faure Gnassingbé en 2020. En 2018, lors des élections législatives, 5 % seulement ont imposé des individus à l’Assemblée nationale et 12 % viennent de choisir les conseillers municipaux », a averti M. Atchadam.

Le 55e sommet de la Cedeao fait les choux gras des quotidiens béninois

Les conclusions de la 55ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat de la Cedeao sur la crise postélectorale au Bénin occupent principalement les journaux béninois parus lundi.« Aucun rapport spécial sur le Bénin », titre La Nation, reprenant ainsi les propos du ministre Aurélien Agbénonci. Loin d’être une rencontre dédiée à la situation politique au Bénin, ces assises, selon le ministre Aurélien Agbénonci, ont été consacrées à la situation politique en Guinée Bissau, à la monnaie unique de la Cedeao, aux questions liées au mariage des enfants et à la désignation du prochain président en exercice de la Cedeao.

Par ailleurs, titre le Progrès péremptoire, « il n’y aura pas de reprise des élections législatives ». Telle est la résolution de la Conférence des Chefs d’Etat sur la crise post-électorale au Bénin.

Le Journal mentionne également les trois recommandations issues du Projet de rapport final du Sommet d’Abuja à l’endroit des acteurs politiques béninois. Il s’agit de veiller à ce que tous les griefs liés aux élections soient traités de manière inclusive, légale et pacifique. Il appelle aussi à promouvoir la réconciliation entre tous les acteurs politiques et veiller au maintien de la stabilité nationale et régionale, ainsi qu’à pérenniser la culture démocratique en relevant les défis politiques actuels.

L’Evènement Précis déduit de ce rapport que « la Cedeao valide l’installation des députés béninois ». Ce quotidien rapporte que l’opposition béninoise n’a pas été satisfaite dans ses attentes par le sommet de la Cedeao. Cette classe politique espérait surtout de la Cedeao des résolutions fermes, allant dans le sens de la reprise des élections législatives du 28 avril.

« L’opposition béninoise coiffée au poteau par les chefs d’état africains », conclut L’Instigateur là où Le Challenge note que « les chefs d’Etats de la sous-région valident le processus électoral ».

Dans la même optique, le Béninois Libéré fait savoir que « la Cedeao appelle au calme et à la paix et valide les élections du 28 Avril ». Enfin, Le Potentiel note pour sa part que « la décrispation de la crise postélectorale au Bénin est une priorité de l’institution sous régionale ».

Politique, gouvernance et Can 2019 en couverture des journaux camerounais

L’actualité politique est en vedette dans les journaux camerounais parus lundi, avec en filigrane des sujets liés à la bonne gouvernance et à la Coupe d’Afrique des nations (Can) de football égyptienne, avec le lendemain l’entrée en compétition des tenants du titre locaux sur fond de grogne des joueurs.Le fait est suffisamment important pour retenir l’attention de Le Messager, Le Jour et leur confrère à capitaux publics Cameroon Tribune : le couple présidentiel a quitté la veille la capitale, Yaoundé, pour un court séjour privé en Europe.

La curiosité, explique la première publication citée, veut que Paul Biya et son épouse, contrairement à leurs habitudes, n’aient pas quitté le pays depuis le 15 septembre 2018. Des déplacements privés, à l’étranger, qui coûtent des fortunes au contribuable.

C’est que le contexte des mécontentements divers, explique Le Jour, semble devenu si dangereux que le chef de l’État, partout où il se rend désormais, s’expose à la colère de ses compatriotes résidant à l’étranger où il est désormais attendu de pied ferme par des hordes d’opposants hurlant leur colère contre la mal-gouvernance au Cameroun.

Toujours est-il, renchérit Repères, que Paul Biya laisse derrière lui un pays déchiré par la crise sécessionniste anglophone, au sujet de laquelle le pouvoir se dit prêt à organiser un dialogue inclusif pour résoudre le conflit avec les séparatistes, une option pacifique plus que jamais impérative et qu’avaient déjà formulée la classe politique nationale et les organisations internationales au rang desquelles l’Union africaine, l’Union européenne et l’ONU.

Le gouvernement semble lui-même embarrassé quant à la tenue de ce dialogue, constate Défis Actuels : déjà, en son sein, les divergences d’opinions ont été relevées publiquement. «Le dialogue tant annoncé reste une difficile équation, et certains observateurs soupçonnent déjà une filouterie du gouvernement.»

Le Cameroun est décidément le pays des incendies, soupire The Sun, revenant sur la série de sinistres survenus ces dernières années à l’Assemblée nationale, dans plusieurs départements ministériels, les hôpitaux, à l’École militaire interarmées et, voici quelques jours, à la Société nationale de raffinage (Sonara).

Les têtes commencent d’ailleurs à tomber autour de ce sinistre, affirme The Guardian Post, indiquant, au même titre le bihebdomadaire sus-évoqué, que cinq hauts cadres de l’entreprise publique, en charge de sa protection, sont actuellement derrière les barreaux pour, selon des sources judiciaires, n’avoir pas payé les polices d’assurance-incendie de cette unité.

C’est le temps de la justice, éclaire L’Anecdote : ce n’est que cinq jours, après l’incendie, que l’argent a été viré dans les comptes des assureurs de la Sonara, qui de ce fait ne peuvent pas assumer les dépenses liées aux paiements de ce sinistre.

Les managers de sociétés publiques, devant la justice ou pas, ont du mouron à se faire, réplique L’Essentiel qui revient sur la récente série de textes du chef de l’État indexant, désormais, la rémunération, les indemnités et autres avantages des dirigeants et de leurs adjoints sur le chiffre d’affaires. Il s’agit, salue le tri-hebdomadaire, d’une mesure d’incitation à plusieurs égards en termes d’obligation de résultats, de fin des comportements ayant pour conséquences de plomber les performances, de recherche de l’efficacité et de l’efficience, mais aussi d’un souci de régulation avec un fort impact de transparence.

La gouvernance est, appuie Le Quotidien de l’Économie, au cœur de la réforme présidentielle sur les sociétés publiques.

Passant de la gouvernance au football, L’Essentiel, sous le titre «Lions indomptables : maudites primes», se penche sur la grogne qui secoue actuellement la sélection, championne d’Afrique en titre et qui rentre dans la Can égyptienne mardi contre la Guinée-Bissau.

«Quelle image !» s’exclame Cameroon Tribune : avant leur départ du Cameroun, une énième polémique a enflé dans la tanière autour du montant remis aux joueurs, soit 20 millions pour chacun représentant la moitié de ce qu’ils attendaient.

L’opacité entretenue sur les retombées contractuelles avec les partenaires, la non prise en charge des joueurs lors du stage de préparation et la violation des textes consacrés sont, entres autres, les faits reprochés à la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) et au ministère des Sports, analyse Mutations.

Primes payées au lance-pierres, acclimatation mal réussie, sélection à la merci d’une petite nébuleuse interne sont, énumère Intégration, les multiples dilatoires entourant la bande au coach néerlandais Clarence Seedorf pourtant appelée à défendre les couleurs nationales.

«Une fois encore, une fois de trop, les énormes rentrées financières de l’instance fédérale sont noyées dans l’opacité de la mal-gouvernance. Pendant ce temps, l’image du Cameroun est à chaque fois traînée dans la boue par ceux-là mêmes censés la protéger», s’insurge Aurore Plus.

C’est le match de la surenchère et du chantage, tranche pour sa part L’Anecdote, évoquant des revendications fantaisistes et capricieuses des joueurs, au moment où le pays vit des secousses politiques et sécuritaires qui ébranlent ses fondements.

Coopération et société en vedette dans la presse congolaise

Les quotidiens congolais parvenus jeudi à APA traitent principalement des questions de coopération, dont l’ouverture d’une semaine du Maroc au Congo, les interrogations sur le devenir de la loi sur les partis politiques au Congo et les concertations entre les populations du pool.«Semaine du Maroc : une bonne opportunité d’affaires », écrit le quotidien les dépêches de Brazzaville, soulignant que l’épouse du chef de l’Etat, Antoinette Sassou N’Guesso, a lancé le 18 juin à Brazzaville la première édition de cette manifestation marquée lors de sa première journée par une exposition d’objets d’art valorisant la richesse des deux pays.

Sur un autre sujet, le même journal fait écho du partenariat entre les Etats Unis et le Congo dans le domaine de la faune et la flore, rapportant que l’ambassade américaine et le ministère congolais de l’économie forestière ont souligné, lors de la célébration du 25-ème anniversaire du parc national Nouabalé-Ndoki, les efforts de préservation consentis par les deux pays à travers la Wildlife conservation society(WCS).

Par ailleurs, les dépêches de Brazzaville mettent en exergue l’intention des deux pays de consolider ce partenariat.

Pour sa part¸ Le Patriote s’interroge sur ce qu’est devenue la loi sur les partis politiques au Congo et relève que seuls 55 partis politiques sur les 200 recensés étaient conformes après une publication du ministère de l’Intérieur datant de trois ans.

La semaine africaine s’intéresse aux assises de la plateforme départementale du pool tenues du 12 au 13 juin. D’après le journal, elles se sont avéré une véritable palabre au cours de laquelle les fils et filles de cette localité ont échangé sans détour sur leur destin en jetant les bases d’une véritable paix.

Ces assises, renseigne La semaine africaine, se sont tenues en présence des chefs religieux du pool, des représentants du système des Nations unies au Congo et du gouvernement congolais, représenté par le haut-commissaire à la réinsertion des ex-combattants.

Le drame de Paoua, sujet dominant dans la presse centrafricaine

Les journaux centrafricains de ce vendredi traitent principalement de la récente attaque sanglante du groupe rebelle 3R (Retour, Réclamation et Réhabilitation) d’Abass Sidiki ayant causé la mort de 34 personnes dans les villages de Koundjili, Ndjondjom et Bohong, à Paoua (nord-ouest).Le Réseau des Journalistes pour les Droits de l’Homme (RJDH) informe que « le gouvernement lance à Abass Sidiki, chef des 3R un ultimatum de 3 jours pour livrer les auteurs de ces violences à la justice ».

Cet ultimatum « expire ce vendredi et les yeux sont tournés sur Sidiki », précise Nouvel Espoir. Pour sa part, Corbeau News souligne que « la Minusca (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine), tout comme le gouvernement et quelques partis politiques, ont condamné l’attaque des 3R qu’ils qualifient de « barbare et inacceptable ».

L’événement annonce qu’ «une délégation gouvernementale est (attendue) à Paoua », avant de faire savoir que « le président de la République Faustin Archange Touadera a décrété 3 jours de deuil national en mémoire aux victimes de Paoua et de la Sœur Inès sauvagement assassinée à Nola, à l’ouest du pays ».

Sur un tout autre sujet, le RJDH fait remarquer que « 41 jours après son adoption par les députés, la loi portant sur le Code électoral de la Centrafrique n’est pas encore promulguée par le Chef de l’État ».

A en croire ce journal, « le gouvernement ne serait pas d’accord sur quelques amendements apportés par le parlement ». Pour L’Expansion, « l’article portant sur la démission du Président de la République six mois avant les élections » est le principal point qui retarde la promulgation de cette loi.

De l’avis d’un proche de Touadéra cité par L’Expansion, il s’agit là d’ « une machination politique dont l’objectif est de créer des troubles durant les élections et d’amorcer une crise électorale».

La presse béninoise décortique le message à la Nation de Patrice Talon

Les journaux béninois, parus ce mardi, traitent essentiellement du message à la Nation du président de la République Patrice Talon, au lendemain de l’installation des députés de la 8ème législature.Selon La Nation, « le président Talon apaise ». En effet, dans les colonnes du quotidien national, le chef de l’Etat « annonce des échanges avec les opposants à son régime dans les prochains jours pour évoquer le Bénin politique ».

Le Matinal en conclut que « Talon tend la main à l’opposition ». Pour sa part, L’Evènement Précis estime qu’il « jette les jalons d’une opposition organisée ».

D’après ce journal, le président de la République du Bénin « a demandé à l’Assemblée nationale de procéder à la relecture de la Charte des partis politiques et du Code électoral ». En outre, il a souhaité que la loi portant sur le statut de l’opposition soit votée afin de créer les meilleures conditions pour sa libre expression.

L’Autre Vision fait savoir que « Patrice Talon (est) soucieux du renforcement de la démocratie ». Pour Le Challenge, Talon a tenu « un discours clair, précis, concis et rassembleur ».

Toutefois, « Talon n’a pas comblé les attentes », souligne Matin Libre, estimant que le chef de l’Etat est resté dans sa logique : celle de mener à bout ses réformes quelles que soient les controverses.

L’installation de la 8e législature en vedette dans la presse béninoise

L’installation de la nouvelle Assemblée nationale du Bénin, dans laquelle ne siègent que des députés des deux parties de la mouvance présidentielle, est le sujet le plus en vue dans les quotidiens béninois parvenus vendredi à APA« Assemblée nationale : La 8ème législature prend son envol », titre Le Matinal, soulignant que les élus de la nation ont été officiellement installés dans leurs nouvelles fonctions, hier jeudi 16 mai au Palais des gouverneurs.

Sous le titre « Sobre, solennelle et sans heurts », Libération note que la cérémonie fut cependant très riche en enseignements.

« Contrairement à ce qu’annonçaient les oiseaux de mauvais augure qui prédisaient le chaos, la cérémonie d’installation des 83 nouveaux députés s’est déroulée dans une ambiance de convivialité et de concorde déjouant ainsi tous les pronostics alarmistes », souligne le journal.

En effet, c’est « dans une paix absolue (que) les députés prennent fonction », a noté Le Potentiel qui montre plusieurs photos de la cérémonie d’installation.

Analysant cette situation, La Nation estime que c’est « une nouvelle ère qui s’ouvre » car la nouvelle configuration du Parlement est l’aboutissement de la réforme du système partisan engagé par le président Patrice Talon.

Sous le titre interrogatif « L’opposition désormais spectatrice ? », Matin Libre note que l’absence de l’opposition au parlement béninois ouvre un boulevard au chef de l’Etat qui va désormais régner en maître. Pour le journal, le débat politique peut maintenant se mener sans les personnalités de l’opposition qui pourtant ont marqué la vie politique du Bénin depuis l’avènement du renouveau démocratique.

Cela fait dire à La Dépêche que la mise en place d’un parlement issu d’élections non inclusives est une « démocratie barricadée ». Le journal considère par ailleurs que les nouveaux élus ne sont pas démocratiquement installés.

De son côté, Le Nouvel Observateur y voit « le coup de grâce pour achever la démocratie».

Justice et sécurité en vedette dans la presse centrafricaine

L’audience de la CPI concernant les accusés Alfred Yekatom et Patrice-Edouard Ngaïssona et la campagne de lutte contre l’enrôlement des enfants dans les groupes armés sont les sujets les plus en vue dans la presse centrafricaine parue vendredi.« Renvoi de l’audience de confirmation des charges d’Alfred Yekatom et Patrice-Edouard Ngaïssona au 19 septembre 2019 », titre le quotidien Adrénaline Info, rappelant que ces accusés de crime de guerre et crime contre l’humanité sont transférés respectivement à la CPI en 2018 et 2019.

S’appuyant sur un communiqué publié le 15 mai 2019, le Réseau des Journalistes pour les Droits de l’Homme(RJDH) indique que la Chambre préliminaire II de la Cour Pénale Internationale (CPI) a reporté le début de l’audience de confirmation des charges contre Alfred Yekatom et Patrice-Edouard Ngaïssona au 19 septembre 2019, au du 18 juin 2019.

En effet, cette audience de confirmation des charges servira à déterminer s’il y a des motifs substantiels de croire que les suspects ont commis les crimes contenus dans le mandat d’arrêt qui a servi à leur arrestation, a souligné Adrénaline Info.

Sur un tout autre sujet, Centrafric Matin annonce que le président Faustin Archange Touadera a lancé, mercredi dernier à Bangui, la campagne « tous ensemble, mettons fin à l’enrôlement des enfants dans les forces et groupes armés en Centrafrique ».

Le but de cette campagne est de faire un plaidoyer auprès des groupes armés pour cesser cette pratique d’enrôlement d’enfants mais aussi de mobiliser les ressources nécessaires pour la réinsertion et la réintégration de ces ex-enfants soldats au sein de leurs communautés, a expliqué l’Agence Centrafricaine de la Presse(ACAP).

Saluant le lancement de cette campagne, le journal l’Agora appelle à en tirer les leçons.

Economie et célébration de la journée de l’Europe à la Une de la presse en RCA

La forte utilisation de la monnaie soudanaise en République centrafricaine (RCA) et la célébration ce jeudi 9 mai de la journée de l’Europe sont les sujets les plus en vue dans la presse centrafricaine parcourue par APA.« La monnaie soudanaise envahit la ville de Birao », titre Adrénaline Info, se demandant par ailleurs si c’est « une manière tacite d’abandonner la monnaie coloniale de la France en RCA ».

A Birao en effet, ville du nord de Centrafrique frontalière avec le Soudan, le franc CFA y est en voie de disparition au profit de la Livre Soudanaise, constate Le Facteur à côté du Petit Observateur qui note également que les habitants de cette localité refusent le franc CFA en n’utilisent que la Livre soudanaise.

Pour ce journal, l’absence de fluidité de circulation et d’institution bancaire à Birao est à l’origine du refus du franc CFA par la population qui fait tous ses échanges avec les villes soudanaises qui lui sont accessibles.

Sur la dernière visite du Fonds monétaire international (FMI), Centrafric Matin rapporte que le ministère des Finances et du Budget et le FMI sont sur le chemin de point la 6e Revue de Facilité Élargie de Crédit (FEC).

Certes, souligne le journal l’Expansion, le FMI a fixé un taux de croissance de l’économie de la RCA à 4,5%, mais il s’agit là «des chiffres erronés qui ne trompent plus personne ».

Quoi qu’il soit, souligne Le Confident , le FMI a décerné son satisfecit à la RCA.

Sur la célébration de la journée de l’Europe de ce 9 mai, l’Agence Centrafricaine de la Presse (ACAP) annonce que Samuela Isopi, représentante de l’Union Européenne (UE) en RCA, a présenté un programme articulé autour de deux axes : une conférence débat à l’Université de Bangui au profit des étudiants et un festival de film européen dans les quartiers de Bangui et les provinces de la République centrafricaine du 10 mai au 15 juin 2019.

Citant Samuela Isopi, Le Confident note ainsi que cette journée permet aux décideurs de l’UE de faire le bilan de leurs activités en commençant par l’engagement d’accompagner la République centrafricaine dans le processus de son relèvement face à la crise qui l’a profondément affaiblie.

La presse béninoise à fond sur les décisions du Conseil des ministres

Les journaux béninois de ce jeudi s’intéressent principalement aux grandes décisions issues du Conseil des ministres qui s’est réuni la veille avec notamment l’évaluation des dégâts nés des incidents durant les élections législatives du 28 avril dernier.Suite aux actes de vandalisme notés durant les élections législatives, La Nation informe qu’ « un expert (a été) commis pour évaluer l’ampleur des dégâts ». En effet, souligne le quotidien national, des actes de vandalisme et de barbarie ont émaillé ces élections avec entre autres des attaques ciblant des édifices et infrastructures publics ainsi que des installations privées.

C’est pourquoi, explique Nouvelle Expression, « le gouvernement prend ses responsabilités » en demandant une évaluation des dégâts. « Des spécialistes (ont été) sollicités pour dresser la facture », souligne Le Matinal, précisant qu’il s’agit d’«experts qualifiés dans les domaines de l’immobilier, de l’automobile, de l’industrie, de l’audit et des finances ».

L’Evénement du Jour en conclut que « le gouvernement s’engage ainsi à dédommager les victimes » là où La Nation note que « les opérations électorales, dans le cadre des législatives du 28 avril 2019, se sont globalement bien déroulées dans l’ensemble du pays ».

Pour sa part, La Dépêche constate que « le gouvernement a omis les pertes en vies humaines », non sans regretter que l’Etat ne s’intéresse qu’aux dégâts matériels alors qu’il est le garant de la sécurité des personnes et des biens. Cela pousse Point Média à se demander si « les victimes (ne sont pas) oubliées par le gouvernement ? »

De son côté, L’Informateur fait un focus sur le projet de construction du nouveau siège de l’Assemblée nationale. Ce journal indique que « le Conseil des ministres a autorisé la contractualisation avec un Cabinet d’Architecture pour la maîtrise d’œuvre complète du projet de construction ».

Pour Bénin Intelligent, en autorisant la construction d’un nouveau siège pour l’Assemblée nationale, « le gouvernement abandonne l’éléphant blanc de Yayi (Boni, ancien président de la République) » car les travaux de construction de l’ancien siège de l’Assemblée nationale sont entachés de nombreuses irrégularités relevées par un audit.

La prochaine installation des députés au menu des journaux béninois

Les quotidiens béninois parvenus mercredi à APA traitent en majorité de la prochaine installation des nouveaux députés de l’Assemblée nationale.Sous le titre « Après la proclamation des résultats de la cour constitutionnelle : Voici le visage de la 8e législature », L’Evènement Précis publie la photo des 83 députés élus lors du scrutin du 28 avril dernier et dont les noms ont été cités par la Cour Constitutionnelle lors de la proclamation des résultats.

C’est ainsi que La Nation s’intéresse aux « probables successeurs de Adrien Houngbédji » au perchoir de cette 8e législature et « surtout de son président ».

Mais avec les résultats qui créditent l’Union progressiste de 47 sièges et de 36 le Bloc républicain, il ne fait plus l’ombre d’aucun doute, selon le quotidien national, que le prochain président de l’Assemblée nationale sorte du rang des députés progressistes puisque majoritaires.

Affichant de son côté les photos de 6 députés issus des deux blocs, Palmarès note que « voici les députés qui peuvent faire le job ». « S’il est vrai que l’Union Progressiste est majoritaire et donc en droit de briguer le fauteuil présidentiel, des arguments en faveur du principe de l’équilibre régional voudraient que ce soit une personnalité politique du Nord Bénin qui soit élu président de l’Assemblée nationale en corrélation avec l’actuel président de la république qui est du Sud Bénin », a expliqué le quotidien.

Par ailleurs, « Houngbédji parle, valide les élections et s’apprête à installer la 8e législature », selon Le Challenge qui s’intéresse ainsi à la réaction du leader du parti du Renouveau Démocratique. Malgré les tensions postélectorales, le président sortant de l’Assemblée nationale, Adrien Houngbédji, appelle ses militants à la non-violence, a relevé le journal.

Il a par ailleurs réitéré ce même appel à la paix dans l’Evènement Précis et Le Meilleur, invitant notamment ses « militants à être des artisans de la paix »

Ainsi, referme Le Béninois Libéré, « Houngbédji est le roi de la paix ».

La DPG du Premier ministre au menu de la presse centrafricaine

Les journaux centrafricains de ce mardi font la part belle à la Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre Firmin Ngrébada devant l’Assemblée nationale et à ce propos L’Evènement informe que « les députés ont accordé leur confiance au chef du gouvernement centrafricain en fonction depuis deux mois ».En effet, rapporte ce journal, « sur 131 parlementaires inscrits, 122 ont voté en faveur de la Déclaration de politique générale du Premier ministre ».

Cela fait dire au journal Le Langage que Firmin Ngrébada a réussi « son examen de passage devant les députés ».

Pour sa part, Le Baobab rappelle que « cet exercice est prévu dans la Constitution de la République centrafricaine en son article 33 alinéas 5 qui stipule que 60 jours après sa nomination par le chef de l’Etat, le Premier ministre doit présenter son programme ».

Selon ce journal, lors de sa Déclaration de politique générale, Firmin Ngrébada « a mis l’accent sur la mise œuvre de l’Accord politique » visant à restaurer la paix en République centrafricaine.

En outre, fait savoir L’Ecureuil, le PM a promis d’utiliser le financement de la Banque africaine de développement (Bad) et de l’Union européenne (UE) afin de trouver des solutions aux maux de la population.

« La sécurité, la relance de l’économie, la bonne gouvernance et l’action humanitaire », sont entre autres les priorités du Premier ministre centrafricain Firmin Ngrebada, mentionne ce quotidien.

Dans les colonnes du journal Le Potentiel, le Premier ministre demande aux travailleurs de « se mettre résolument en action pour la réussite de la politique du gouvernement ».

Sécurité et diplomatie, sujets dominants dans la presse centrafricaine

Les journaux centrafricains de ce vendredi traitent principalement des conséquences du blocage du corridor Bangui-Douala et de la visite du vice-président de l’Assemblée nationale de la Chine.Selon le Réseau des Journalistes pour les Droits de l’Homme (RJDH), la RCA a perdu environ 5 milliards F CFA en une semaine à cause du blocage de l’axe Bouar-Garamboulaye menant à Douala (Cameroun).

Une décision consécutive à la récente attaque des éléments du Front Démocratique du Peuple Centrafricain (FDPC) d’Abdoulaye Miskine dans un village situé à 35 kilomètres de Baboua, dans la Nana-Mambéré.

Pour Ange Maxime Kazagui, le ministre de la Communication et des Médias et Porte-parole du gouvernement, « ce climat d’insécurité a occasionné un manque à gagner en termes de recettes à l’Etat centrafricain ».

Pour sa part, Le Baobab informe que lundi dernier deux véhicules ont été incendiés sur le tronçon Bouar-Béloko. Ainsi, fait-noter ce journal, la libre circulation des personnes et des biens est aussi compromise sur cet axe en raison de la présence des éléments d’Abdoulaye Miskine.

Cela fait dire au journal Le Potentiel que ce chef rebelle « fait perdre à l’Etat des milliards pour son propre intérêt et celui de ses soutiens extérieurs ».

De son côté, l’Agence Centrafricaine de Presse (Acap) fait savoir que Zheng Jianbang, le vice-président du Comité national de la conférence politique du peuple chinois (CCPPC), est arrivé à Bangui mercredi dernier.

Poursuivant, l’Acap renseigne que M. Jianbang a été reçu par le Président centrafricain, Faustin-Archange Touadéra.

De l’avis de Média plus, au regard du caractère officiel de cette visite, il n’y a pas de doute qu’elle entre dans le cadre du renforcement de l’amitié entre les parlements chinois et centrafricain et partant, de la coopération sino-centrafricaine.

La presse centrafricaine raconte les heurts à Zangba

Les journaux centrafricains, parus mercredi, traitent principalement des affrontements sanglants entre l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC) et les Anti-balaka à Zangba mais aussi des actions gouvernementales dans le cadre du processus de paix.

Centrafric Matin renseigne que les affrontements entre l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC) et les Anti-balaka à Zangba, une sous-préfecture du sud-est, ont fait plus de 100 morts, de nombreux blessés et des centaines de maisons incendiées.

Ouragan Info indique que dans la Basse-Kotto, «19 villages (ont été) incendiés et plus de 100 personnes tuées par les éléments d’Ali Darassa (chef rebelle centrafricain peul de l’ex-Séléka contrôlant la zone de Bambari) ».

Dans les colonnes du journal L’Ecureuil, Martin Ziguélé, député de Bocaranga 3 regrette la recrudescence de la violence malgré la signature, à Khartoum (Soudan), d’un Accord de paix le 5 février dernier  entre le gouvernement et 14 groupes armés.

Poursuivant dans L’Ecureuil, M. Ziguélé informe que ses « compatriotes, fuyant les combats en traversant le fleuve Oubangui pour se rendre en République Démocratique du Congo, ont été tués par les éléments de l’UPC ».

Jugeant cela « inacceptable », ce parlementaire appelle « le gouvernement et la Minusca (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique) à une action d’urgence ». 

De son côté, l’Agence Centrafricaine de Presse (Acap) annonce le lancement à Bangui d’un nouveau programme de réintégration socioéconomique des ex-combattants. L’Acap rapporte que Maxime Mokom, le ministre en charge du Désarmement, de la Démobilisation, de la Réintégration et du Rapatriement (DDRR) des ex-combattants a lancé, vendredi dernier, les activités de réintégration socioéconomique des ex-combattants dans six nouvelles villes centrafricaines pour un montant de 5 milliards F CFA. 

En effet, il s’agit des villes de  Bouar, Paoua, Koui, Ndélé, Birao et Bria. Adrénaline Info en conclut que l’action de ce ministère est étendue à l’ouest et au nord-est de la Centrafrique. Le Réseau des Journalistes pour les Droits de l’Homme (RJDH) explique que « ce programme vise à contribuer au retour de la paix et au relèvement économique de la République Centrafricaine ». 

En outre, le RJDH annonce que le Préfet du Haut-Mbomou est depuis le 16 avril au Sud Soudan pour négocier l’ouverture de la frontière avec la République Centrafricaine. Dans l’est centrafricain, souligne le RJDH, les résultats de cette négociation sont très attendus par la population qui est « asphyxiée ». 

Car depuis plus de deux mois, en raison de la fermeture de la frontière avec le Sud Soudan, « le prix des denrées alimentaires a flambé », fait savoir le Réseau des Journalistes pour les Droits de l’Homme (RJDH).

La mise en œuvre de l’Accord de paix en vedette dans la presse centrafricaine

Les journaux centrafricains, parus jeudi, traitent entre autres de la visite en Centrafrique de la mission conjointe de l’Union Africaine (UA), de l’Organisation des Nations-Unies (Onu) et de l’Union Européenne (UE) mais aussi de la tension notée dans le gouvernement centrafricain.L’Agence Centrafricaine de Presse (Acap) annonce qu’une délégation de la mission conjointe Union Africaine, Nations-Unies et Union Européenne s’est rendue, lundi dernier, à Bambari et à Bangassou à l’est de la RCA afin de discuter avec la population de la mise en œuvre de l’Accord de paix conclu avec les groupes armés.

Rapportant les propos de Smail Chergui, le Commissaire paix et sécurité de l’Union Africaine et de Jean-Pierre Lacroix, Secrétaire général adjoint des Nations-Unies, l’Acap souligne que cette visite a pour objectif de voir, avec tous les partenaires de la République centrafricaine, comment soutenir le plus efficacement possible la mise en œuvre de tous les éléments clés de l’Accord de paix.

L’Hirondelle indique qu’à Bangassou, Jean-Pierre Lacroix a rendu hommage aux artisans quotidiens de la paix. Ce journal fait aussi savoir que l’étape de Bambari a été marquée par le lancement officiel du Comité de mise en œuvre préfectoral (Cmop) pour la Ouaka et du Comité technique de sécurité (CTS), deux structures prévues dans le mécanisme de suivi pour la mise en œuvre de l’Accord de paix.

De son côté, Le Petit Observateur Centrafricain s’intéresse à la « tension au sein du gouvernement » puisque « certains représentants des groupes armés menacent de se retirer ». Selon Corbeau News, « rien ne va plus depuis quelques semaines au sein du gouvernement dit inclusif dirigé par Firmin Ngrébada ».

En effet, selon des sources internes aux groupes armés contactées par Corbeau news, le chef du gouvernement Firmin Ngrébada, qui par ailleurs était le chef de la délégation gouvernementale aux pourparlers avec les groupes armés à Khartoum (Soudan) et à Addis-Abeba (Ethiopie), ne semble plus disposer à collaborer avec les ministres rebelles.

Soudan et partisans de Patrice Edouard Ngaissona font la Une de la presse centrafricaine

Les journaux centrafricains reçus à APA ce lundi traitent pour l’essentiel de la destitution, la semaine dernière, du président soudanais Omar El Béchir et la sortie médiatique des partisans de Patrice Edouard Ngaissona détenu à la CPI.« Le printemps arabe est passé au Soudan mais à qui le prochain ? », s’interroge Le Quotidien de Bangui là où le Démocrate, en se référant à la pénurie d’eau potable en RCA, écrit : « au Soudan, le pain et le riz font tomber Omar El Bechir, en RCA la crise d’eau va faire couler Touadera ».

L’Hirondelle, revenant sur la fin du régime Béchir, estime que la destitution d’Omar El Bechir au Soudan était « inattendue ». Une affirmation que ne partage pas Ouragan Infos pour qui, « la rue a encore parlé » pour chasser du pouvoir un président qui n’a que trop duré au pouvoir.

Le Baobab, quant à lui, revient sur la sortie médiatique des partisans de Patrice Edouard Ngaîssona, coordonnateur général des milices antibalaka et Président de la fédération centrafricaine de football, emprisonné à la Haye par la CPI.

A ce propos, le journal souligne que le bureau politique du Parti Centrafricain pour l’Unité et le Développement (PCUD) exige la libération de son président qui n’est autre qu’Edouard Patrice Ngaissona.

Pour Samson Ngaibona, secrétaire général du PCUD, cité par le journal, le gouvernement doit tout mettre en œuvre pour obtenir la libération de son leader.

Sur ce point Le Démocrate relève que le PCUD d’Édouard Ngaissona dénonce la justice de deux poids deux mesures et exige la libération de son leader.

L’Agora un autre journal privé affirme que pour le PCUD, les autorités en place doivent user de leurs prérogatives pour rendre possible le retour de Patrice Édouard Ngaissona dans sa patrie.