La levée de l’immunité parlementaire de trois députés fait la une des journaux béninois

Les journaux béninois parus ce mercredi évoquent largement la levée de l’immunité parlementaire de trois députés de la minorité parlementaire par leurs collègues qui les met ainsi à la disposition de la justice.La Nation, sous la manchette « Assemblée nationale : L’immunité des députés Bako, Djenontin et Atao levée », affirme que les députés Idrissou Bako, Valentin Djenontin et Atao Hinnouho sont désormais mis à la disposition de la justice pour répondre respectivement des faits de mauvaise gestion, de corruption, d’enrichissement illicite et de trafic de faux médicaments.

La Nouvelle Gazette s’intéresse au cas du député Idrissou Bako et titre : « Le flou de 162 milliards rattrape l’ex-DG de la Société nationale de la promotion agricole ». L’heure de rendre gorge a sonné, estime le journal là où Le Routier titre : « Gestion catastrophique de la Sonapra : Idrissou Bako bientôt à la barre pour crime économique grave ».

‘’Cotongate, Les députés livrent leurs collègues Bako et Djènontin à la justice » (Libération), ‘’Coton-gate et Faux médicaments, Djènontin, Hinnouho et Bako perdent leur immunité » (La Presse du Jour) et « Levée de l’immunité parlementaire de Djenontin, Bako et Atao : Ils l’ont fait » (Bénin Intelligent) sont d’autres manchettes réservées au sujet du jour.

Fouineur, Le Béninois Libéré affiche : ‘’Tout sur le sort des trois députés après la levée de leur immunité hier ». Le journal livre ensuite par le menu détail les différentes étapes du vote à l’Assemblée nationale et la réaction de quelques députés.

Politique et éducation en vedette dans la presse béninoise

Les quotidiens béninois parus ce lundi évoquent pour la plupart d’entre eux le lancement du « Bloc Progressiste », un regroupement créé par des partis politiques favorables au chef de l’Etat et aussi le démarrage des examens du Brevet de technicien supérieur. Sous la manchette ‘’Recomposition du paysage politique, Première sortie du Bloc progressiste », La Nation écrit que pour être plus forts, des partis et alliances de partis politiques proches du pouvoir ont officiellement annoncé, ce dimanche 22 juillet à Cotonou, leur intention de renoncer à leur ego pour fusionner en un seul parti politique afin d’être plus efficaces dans le combat pour le mieux-être au Bénin.

« Onze partis et alliances politiques avec d’autres en attente de la validation de leur adhésion ont annoncé leur fusion prochaine pour générer un parti plus grand et plus fort sur l’échiquier politique béninois », précise le journal.

‘’Création en vue d’un grand bloc politique au Bénin : 11 partis politiques et alliances de partis annoncent les couleurs », titre, sur le même sujet, Le challenge là où   l’Evènement du Jour précise  affiche : ‘’Atelier sur l’assainissement de la vie politique au Bénin : Le Bloc Progressiste s’engage pour la création d’un parti fort ».

Sous le titre ‘’Autour de Patrice Talon, L’Union fait la Nation et d’autres partis politiques créent un grand Bloc politique ‘’, écrit Matin Libre qui explique que « le Bloc progressiste se veut une véritable plateforme politique qui apporte un soutien sans faille aux réformes du gouvernement ».

‘’Ancrage d’une véritable culture démocratique et de développement du Bénin : Le Bloc Progressiste annonce une nouvelle ère politique », titre L’Actualité, pendant que L’Evènement Précis, sous le titre : ‘’Regroupement politique, Le Bloc Progressiste s’engage pour la création d’un grand parti », informe que ‘’Les membres du Bloc progressiste entendent œuvrer pour garantir et promouvoir la paix, la justice sociale, la démocratie, l’Etat de droit, les libertés individuelles, la bonne gouvernance, la solidarité et le développement ».

‘’BTS 2018 : 3.577 candidats composent dès ce lundi‘’ affiche, sur un tout autre sujet, L’Evènement Précis selon qui « La dernière édition du Brevet de technicien supérieur (Bts) démarre ce  lundi 23 Juillet 2018. Au total, 3577 candidats composeront dans 23 filières de formation et dans 09 centres de composition dont 01 à Parakou, 01 à Porto-Novo et 07 à Cotonou ».

Le Potentiel titre ‘’3.577 candidats pour décrocher le sésame » là où Libération affiche ‘’Réformes dans l’enseignement supérieur : 3755 candidats à l’assaut du Bts pour la dernière fois au Bénin ».

Les recommandations de la CEDEAO tiennent en haleine la presse électronique togolaise

Tous les sites d’informations se montrent, ce samedi, impatients de prendre connaissance de la feuille de route qui sera élaborée par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), pour une sortie de la crise qui secoue le Togo.« Encore combien de missions de la CEDEAO avant la résolution de la crise politique togolaise ? », se demande Icilome qui sous le titre « Dialogue politique : un travail de Sisyphe », informe que « tout le monde attend la feuille de route de sortie pacifique de la crise le 31 juillet prochain ».

Le portail estime que depuis l’ouverture du dialogue inter-togolais, « les protagonistes ne font que tourner autour du débat sur les mesures d’apaisement », et indique par ailleurs qu’il n’y a pas « d’évolution notoire dans les discussions entre le régime en place et l’opposition, notamment la Coalition des 14 partis ». Ce qui, souligne-t-il, permet à Faure Gnassingbé et les siens de gagner du temps.

Or ce que veulent les Togolais aujourd’hui, poursuit-il, ce sont les réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales qui garantissent des élections transparentes, crédibles et acceptées par tous.  Dans tous les cas, informe le journal, « les Togolais continuent de croire qu’il n’y aura pas une déception au bout de l’attente du 31 juillet. Et de souligner que le « statu quo n’est plus possible pour le Togo ».

Golobalactu, pour sa part, dit ne pas attendre grand-chose de l’organisation communautaire, citant Abass Kaboua, le président du Mouvement des républicains centristes (MRC, parti d’opposition), lequel estime que « le 31 juillet à Lomé, la CEDEAO ne dira pas plus que ce qu’elle a dit le 27 juin, au dernier round du dialogue ». 

Sous le titre « Kaboua accuse la coalition et Togo debout d’exploiter la crise pour faire du business », le site rapporte que selon ce leader politique, « la CEDEAO ne viendra jamais dire à Faure Gnassingbé de ne pas se représenter. Elle va juste proposer aux Togolais une ‘assistance technique’ pour les prochaines élections dont la date est fin novembre prochain. »

Avec ces déclarations, Abbass Kaboua « se mue en mage », commente Togobreakingnews, qui informe également que ce responsable politique se dit dégoûté des navettes régulières des facilitateurs de la crise et de leurs émissaires entre le Togo leurs pays respectifs, estimant que la classe politique togolaise  n’a pas besoin de recourir à la CEDEAO pour résoudre son  problème  qui est d’ordre juridique, politique et moral.

Les prochaines recommandations de la Communauté rendront impossibles l’opérationnalisation des réformes avant les élections, écrit le portail, avant d’ajouter qu’il trouve « très exorbitantes les dépenses que coûtent la facilitation d’Alpha Condé et celles des autres au Togo ».

Cette sortie intervient à un moment où « tous les regards sont tournés vers la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) », note Togobreakingnews.

Politique et sécurité font la une des journaux béninois

Les journaux parus ce vendredi font le compte rendu de l’ouverture hier au Parlement de la session extraordinaire au titre de l’année 2018, ainsi que des prouesses se la Police républicaine dans sa lutte contre l’insécurité.La Presse du jour titre : « Assemblée nationale : Le président Adrien Houngbedji procède à l’ouverture de la session demandée par 47 députés » là où La Nation, sous le titre « 52  députés présents à cette session : le quorum des 42 députés est largement dépassé », note qu’un seul point était inscrit à l’ordre du jour, à savoir l’examen de la proposition de loi portant charte des partis politiques au Bénin.

Mais ajoute le journal, les députés vont se retrouver mardi prochain pour examiner cette proposition de loi ainsi que celle sur l’enregistrement  à titre dérogatoire à l’état civil. Car « Le gouvernement demande une nouvelle session extraordinaire « .

 » Report de la relecture de la charte des partis : Le chef de l’État demande une nouvelle session extraordinaire  » (Nouvelle Expression), « L’examen de la charte des parti est reporté à mardi prochain » (L’Autre quotidien) et « Charte des partis politiques : La relecture reportée à mardi » (Nord Sud Quotidien) sont d’autres manchettes à ce sujet.

Toujours en politique, L’Evènement du Jour soutient sous le titre « Réforme du système partisan : Naissance du plus grand parti politique au Benin »,  que « le rêve  du chef de l’État de l’État, Patrice Talon de voir le paysage politique béninois assaini est en train de se concrétiser ». Le journal informe même que l’alliance politique « Union fait la nation » fera sa première sortie dimanche prochain pour devenir un « bloc progressiste » au sein duquel se trouveront d’autres grands partis et alliances de partis politiques.

Sur le même sujet, L’Evènement Précis titre : « Activité Politique : L’Union fait la Nation et ses alliés créent le parti Le Bloc Progressiste dimanche prochain » là où Le Matinal affiche : « Avènement du système partisan : Le 1-er grand parti se met en place ».

Sur le plan sécuritaire, Fraternité fait le point des prouesses accomplies cette semaine par la Police Républicaine et note le viol d’une élève de 11 ans par son directeur d’école, des cambriolages d’églises, de câbles électriques, de maisons, de boutiques et surtout un trafiquant de nouveau-nés.

« Lutte contre l’insécurité, Plusieurs réseaux de malfrats démantelés » (L’Autre Quotidien), « Coup de filet de la Police Républicaine, Cybercriminels, braqueurs, faussaires et violeurs interpellés » (Libération), ‘’Un réseau de trafiquants de nouveau-nés est démantelé » (La Nation) et  » Trafic de stupéfiants : Un coupe baron de la drogue arrêté avec 400 kg de cocaïne » (Le Télégramme) sont d’autres manchettes consacrées au coup de filet de la Police Républicaine.

Les activités de l’émissaire de la CEDEAO analysées par la presse électronique togolaise

Les sites d’informations togolais, font ce vendredi, le point des échanges qu’ont eu lieu la veille, entre le général Francis Behanzin, commissaire des affaires politiques, paix et sécurité de la CEDEAO, et les deux parties prenantes au dialogue inter-togolais.« Les problèmes de fond ne sont pas encore abordés », titre Icilome, citant Jean-Pierre Fabre, leader de l’opposition togolaise, lequel estime, après avoir rencontré la délégation de la CEDEAO conduite par le Général Francis Béhanzin, que les Togolais « seront déterminés pour prendre leur destin en main plutôt que d’attendre quelque chose d’un apport extérieur ».

Devant le commissaire de la CEDEAO, écrit le portail, les responsables de la Coalition des 14 ont dénoncé la volonté du pouvoir de Faure Gnassingbé de ne pas respecter les recommandations des facilitateurs. Selon Jean-Pierre Fabre, rapporte le portail, il y a 57 personnes qui restent encore à être libérées.

Il déplore que le gouvernement ait dit avoir libéré 19 personnes. En réalité, ce n’est pas ça, estime le président de l’Alliance nationale pour le changement (ANC). « 12 avaient déjà fait l’objet de libération provisoire de manière judiciaire et il n’y en réalité que 7 personnes qui sont libérées depuis le passage des facilitateurs », indique-t-il, avant de souligner qu’ « il y a une volonté de ne pas respecter les recommandations de la facilitation », dans des propos rapportés par le site d’informations.

Sous le titre « Les Togolais veulent sortir du tuyau de la crise », Globalactu cite longuement l’émissaire de la CEDEAO, Francis Behanzin. Celui-ci note que « les discussions se sont déroulées dans une ambiance de bonne convivialité et de bonne fraternité mais que l’impression majeure, c’est la disponibilité des uns et des autres à sortir de ce tuyau qui ne fait pas du bien au peuple togolais et du peuple de la sous-région toute entière ».

L’Agence Savoir News rapporte que le général a rencontré séparément les délégations des deux parties : pouvoir et coalition des 14 partis politiques de l’opposition et indique que « les discussions se sont déroulées à huis clos ». Elles ont porté, poursuit-elle, sur la libération des personnes détenues, la liberté de manifester sur l’ensemble du pays et l’arrêt du processus électoral.

Togobreakingnews souligne, pour sa part, qu’à l’issue de cette consultation, le général Francis Behanzin va transmettre son rapport à la facilitation et aux Chefs d’Etat.

Le site rappelle que c’est dans ce contexte que s’annonce pour le 31 juillet prochain, une feuille de route des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’organisation sous régionale. Il estime par ailleurs que « les recommandations qui seront formulées devraient permettre au pays d’entrevoir une sortie de crise ».

Politique et Salon des mines et carrières au menu de la presse béninoise

Les quotidiens parus ce jeudi parlent essentiellement de l’ouverture d’une session extraordinaire à l’Assemblée nationale et du salon international des mines, des carrières et du pétrole qui s’ouvre également à Cotonou.La Nation, sous le titre ‘’Assemblée nationale : Les députés en session extraordinaire dès ce jeudi », note que la réunion se tient à l’initiative de 47 députés qui ont souhaité la relecture de la loi n°2001-21 du 21 février 2003 portant charte des partis politique au Bénin.

A propos de cette session, L’Investigateur du jour qui titre ‘’Une cure de jouvence pour la charte des partis politiques », parle de nombreuses modifications en vue dans cette charte.

Sur le même sujet, L’Indépendant arbore comme titre ‘’Le toilettage de la Charte des partis politiques à l’ordre du jour » là où le Progrès affiche : ‘’La Charte des partis politiques en plénière ce jour » et la Nouvelle Expression présente cette vitrine : ‘’Modification de la loi portant conditions d’organisation du référendum : Zoom sur les nouveaux articles ».

Pour sa part, Le Challenge affiche : ‘’Plusieurs propositions de loi sont en étude dès ce jour ».

Sur un autre plan, les journaux parlent de l’ouverture ce jeudi du salon international des mines, des carrières et du pétrole. A ce propos, L’Economiste, sous le titre ‘’Salon International des mines, des carrières et du pétrole : Plusieurs investisseurs attendus à Cotonou ce jour », rappelle que l’objectif de l’évènement est permettre aux investisseurs du secteur public et privé d’avoir une idée plus claire sur les potentialités minières et pétroliers de l’Afrique et de disposer d’informations à jour pour encourager l’investissement et favoriser le décollage économique.

Le Progrès et Le Challenge titrent respectivement : ‘’Valorisation des mines, des carrières et du pétrole : Le Semica démarre aujourd’hui » et ‘’Opportunités d’investissement dans les secteurs minier et pétrolier en Afrique : Cotonou accueille la Semica 2018 ».

Togo : la presse électronique s’intéresse à la grâce présidentielle accordée à 7 détenus

Les sites d’informations togolais commentent largement, ce mercredi, la grâce présidentielle accordée par le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, à 7 personnes arrêtées lors des manifestations politiques.« Clémence présidentielle », titre Republicoftogo qui écrit que « le chef de l’Etat vient de poser un nouveau geste en faveur de l’apaisement du climat politique » en accordant une réduction de peine à 7 détenus et une libération provisoire à 12 autres.

Ces personnes avaient été condamnées pour des « infractions commises lors des violentes manifestations politiques » de ces derniers mois, rapporte l’agence Savoir News, sous le titre « Mesures d’apaisement : une nouvelle grâce présidentielle à des détenus ».

Cette mesure du chef de l’Etat, commente l’agence, intervient à un moment où les Togolais attendent la décision de la Communauté économique des états de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), dans la crise qui secoue le pays depuis août dernier.

Togosite qui s’intéresse également au sujet rappelle que suite à la séance du dialogue inter-togolais du 27 Juin dernier, les facilitateurs de la CEDEAO, Alpha Condé et Nana Akufo-Addo, avaient formulé dans le communiqué sanctionnant les travaux, le souhait de voir le gouvernement togolais prendre de nouvelles mesures d’apaisement dont la libération des personnes arrêtées lors des manifestations politiques qui ont cours au Togo depuis le 19 Août 2017. « Eh bien, le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, visiblement s’est exécuté », indique le portail.

Le site Africarendezvous note, pour sa part, que cette grâce est accordée à la veille d’une série de meetings que projette organiser la Coalition des 14 partis de l’opposition à l’intérieur du pays et souligne, citant un communiqué du service de communication de la présidence, qu’elle « vise la préservation de la concorde nationale, gages de tout développement ».

« Togo: Gnassingbé accorde sa grâce à des détenus pour l’apaisement », titre également Togobreakingnews, qui rappelle qu’ « avant la prise de ce décret, il est à noter que 12 autres détenus de la prison civile de Mango ont bénéficié d’une liberté provisoire ».

Pendant ce temps, poursuit le site, la Coalition des 14 partis politiques de l’opposition continue d’exiger la libération de toutes les autres personnes qui seraient encore en détention pour avoir participé aux manifestations.

« Elle démarrera d’ailleurs jeudi, une série de meetings dans plusieurs villes du pays pour cette cause et continuer de sensibiliser les populations sur la nécessité du retour à la Constitution de 1992 et l’instauration du droit de vote à la diaspora », écrit le portail.

D’après Togobreakingnews, les protagonistes de la crise togolaise « se sont montrés incapables de parvenir à un compromis politique en interne ». Désormais, « les regards sont tournés vers la CEDEAO », conclut-il.

Bac, fête des cotonculteurs et référendum au menu des journaux béninois

Le démarrage de l’examen de Baccalauréat session 2018, la célébration de la fête nationale des meilleurs contonculteurs et le prochain référendum préoccupent les journaux parus ce lundi.Sous le titre ‘’Examen du Baccalauréat session 2018, 106.499 candidats à l’assaut du 1er diplôme  universitaire », La Nation renseigne que ce sont 147 centres qui sont prévus pour les compositions qui démarrent ce lundi sur l’ensemble du territoire national.

Le Progrès s’intéresse, lui, au ‘’Message de la ministre Marie-Odile Atanasso » en charge de l’Enseignement Supérieur qui s’est adressé aux candidats, aux parents et à la nation. Dans ce message, le journal a retenu que 7.718 surveillants, 588 chefs et superviseurs de centres de composition ainsi que 6.888 correcteurs, contrôleurs et présidents de commissions ont été mobilisés pour une bonne tenue du bac.

Là où le Potentiel détaille avec précision ‘’106.499 candidats dont 35.789 filles à l’assaut de l’université », l’Opinion Aujourd’hui va plus loin et note que pour le Baccalauréat 2018, il y a eu 106.499 candidats contre plus de 115.000 en 2017.

Le Meilleur retient, pour sa part, cette phrase forte de la ministre aux candidats : ‘’Comme à une coupe de football, la balle est maintenant dans votre camp. » 

Sur un tout autre sujet, La Priorité affiche : ‘’Fête nationale des cotonculteurs édition 2018 : l’AIC célèbre les meilleurs producteurs ». D’après le journal, l’évènement a eu lieu samedi dernier à Banikoara et l’Association interprofessionnelle du coton (Aic) en a profité pour célébrer et récompenser les meilleurs producteurs.

Bénin Intelligent titre à ce sujet : ‘’Après une production record : Le Bénin célèbre ses cotonculteurs ».

Su le même sujet, La Nation titre : ‘’L’Aic honore 176 producteurs à Baniloara » là où l’Economiste rappelle les récompenses distribuées : 141 motos, 19 tracteurs, 16 motoculteurs et des distinctions honorifiques. Le journal mentionne quelques chiffres importants pour la campagne 2017-2018, rappelant qu’il y a eu plus de 155 milliards de FCFA de revenus bruts pour les producteurs, 46 milliards de FCFA versés aux transporteurs, 9,52  milliards versés au titre des prestations diverses et 5 milliards versés au titre des taxes et impôts.

Au plan politique, Fraternité fait cette annonce : ‘’Session extraordinaire jeudi prochain à l’assemblée nationale : Le Parlement met le turbo sur la charte des partis politiques et la loi sur le référendum ».

Selon le journal, les députés se réuniront à nouveau jeudi prochain pour 15 jours avec pour principal point à l’ordre du jour l’examen de la proposition de loi sur la charte des partis politiques et la modification de la loi portant conditions de recours au référendum.

Le quotidien poursuit en estimant qu’au regard de l’évolution de l’actualité, les différentes étapes seront rapidement franchies afin de donner le temps matériel aux institutions en charge des élections, d’organiser le scrutin dans un délai raisonnable.

La Nation parle également de la ‘’Révision de la constitution » et révèle que ‘’Les femmes de l’Union fait la Nation (Un) disent oui, au référendum », à l’occasion d’une conférence de presse tenue vendredi dernier.

Djakpata confirme l’information avec cette manchette : ‘’Les femmes souhaitent la convocation du corps électoral par le président Talon ».

La presse béninoise salue les performances économiques de Talon

Les journaux parus ce mercredi parlent essentiellement du bon score du Bénin au classement Standard and Poor’s 2018 rendu public la semaine dernière.L’Autre Vision, sous le titre « Retour du Bénin dans le rapport Standard and Poor’s : Fruits des réformes dans l’administration », note que le Président Talon réussit l’exploit d’une décennie.

La Priorité, sur la même lancée, affirme qu’il s’agit d »’Une prime aux nombreuses réformes de Talon ». A en croire ce quotidien, le Bénin obtient la note encourageante B+ et se positionne dans le peloton de tête en Afrique. Une bonne nouvelle donc sur le plan financier et économique, car la note attribuée donne davantage de crédit à l’action du président Talon et de son gouvernement.

Pour les 4Vérités, « Les réformes repositionnent le Bénin dans le rapport de Standard and Poor’s ». Ce quotidien fait savoir qu’en plus de la note B+ attribuée au Bénin, l’agence prévoit une croissance qui va avoisiner les 6,3% entre 2018 et 2021. « Un taux qui, d’après Standard and Poor’s, rendra possible l’élaboration de plus d’infrastructures, stimulera le secteur tertiaire et la production agricole qui comptent respectivement pour 50% et 20% du PIB », conclut le journal.

Fraternité donne la parole à l’économiste Alimi Odoun qui estime que « la note B+ est le fruit des décisions révolutionnaires de Talon ».

Sur un tout autre plan, la célébration de la journée mondiale de la population édition 2018 intéresse L’Evènement Précis qui affiche : « Bio Tchané expose les efforts du Bénin ».

Le journal relève que le volet social du programme d’action du gouvernement, notamment le projet Assurance pour le renforcement du capital humain (ARCH), démarre.

Pour sa part, la Presse du Jour titre :  » Renfort au programme Arch : La Banque mondiale dote à nouveau le Bénin de 40 millions de dollars » et Le Matinal, lui, affiche : « Accès aux services essentiels : La Banque mondiale alloue 40 millions de dollars au Bénin ».

Éducation et politique à la une des journaux béninois

Les quotidiens parus ce lundi évoquent le démarrage du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) et l’option référendaire faite par les parlementaires pour procéder à la révision de la constitution. »BEPC 2018 : 186.399 candidats composent dès ce jour », affiche en manchette La Priorité qui ajoute qu’après une année secouée par des séries de débrayages, les examens de fin d’années ont démarré et après le CEP la semaine écoulée, les candidats au BEPC composent depuis ce matin.

Sur le même sujet, Afrique Express, titre : « Les 186.399 candidats sont répartis en 265 centres » là où Le Potentiel, soucieux du détail, affiche :  » 186.399 candidats dont  83.930 filles planchent ce jour ». Le journal fait remarquer que l’effectif a considérablement baissé, contrairement aux années antérieures.

L’Autre Quotidien donne encore plus de détails et mentionne que « Le plus jeune candidat a 11 ans et le plus âgé 56 ».

Quotidien Kini-kini, pour sa part, affirme que « Mahougnon Kakpo (le ministre des Eseignements) relève un grand défi », à savoir celui de l’organisation parfaite du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) session de Juillet 2018.

Le Journal publie in extenso le message du ministre des Enseignements secondaire, technique et de la Formation professionnelle aux candidats et aux parents d’élève et écrit qu’à l’occasion, il a félicité et encouragé les enseignants pour leur sens élevé de patriotisme.

Au plan politique, la Nation, sous le titre « Prise en considération de la proposition de la révision de la constitution : L’exploit de la majorité parlementaire », affirme que cet exploit historique offre ainsi la chance au peuple de se prononcer à travers le référendum qui se profile à l’horizon, pour la première fois depuis près de vingt ans que se mène le débat sans fin autour de la révision constitutionnelle.

L’Evènement Précis arbore cette titraille : ‘’Examen de la proposition de loi portant révision de la constitution : Les grands pas de la majorité parlementaire – Référendum, la balle est dans le camp de Talon ».

Notre Epoque, pour sa part, affiche :  » Le référendum : Si près, si loin » là où Matin Libre, sous le titre : « Tentative d’amendement de la constitution : Dérouté, le pouvoir cafouille », se pose cette question : « Talon tombera-t-il dans le piège du Bloc de la Majorité Parlementaire (BMP)? »

Macron et l’ambassadeur des USA se partagent la une des sites d’informations togolais

Le discours du président français Emmanuel Macron sur la crise togolaise et le constat que l’ambassadeur des Etats-Unis au Togo, David Gilmour, tire de cette situation politique, occupent, ce jeudi, la une de la presse électronique.«Crise: Macron souhaite la réussite de la facilitation, car  le statu quo n’est pas possible pour le Togo », titre Savoir News  qui informe que le président français « souhaite que les dirigeants africains puissent réussir la médiation qui est en cours et arriver à des résultats concrets ».

Toutefois, a-t-il précisé, « il n’appartient pas à la France d’expliquer quelle est la solution  politique pour le Togo ». Une déclaration faite lors de sa visite au Nigéria et rapportée par l’agence qui, par ailleurs, écrit que pour Macron, « le président ghanéen Nana Akufo-Addo fait un gros travail de médiation (…) c’est lui qui a aujourd’hui le lead de cette négociation ».

Macron annonce, d’après l’agence que « le président Buhari entre en période électorale bientôt » et qu’il « pense que le Nigeria aura, après cette période électorale, un rôle important à jouer pour aider à trouver une solution à cette crise ». Et d’indiquer que la France « viendra en soutien de cette solution portée par les États africains et l’Union africaine ».

Tout comme Savoir News, Globalactu titre : « Macron : le statut quo n’est plus possible au Togo » et informe que « la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) va prescrire le 31 juillet prochain lors de son Sommet à Lomé, son ordonnance pour une sortie de crise dans ce pays de l’ouest du continent ».

« J’ai constaté que bon nombre de Togolais sont découragés », titre le site Icilome qui s’intéresse  notamment aux propos de  l’ambassadeur des Etats-Unis au Togo, lequel, à l’occasion du 242ème anniversaire de l’indépendance de son pays, a estimé qu’au Togo, « la crise actuelle frappe tous les secteurs clés », au point que « beaucoup de Togolais talentueux ont quitté le pays », parce qu’ils « ne saisissent pas les opportunités dont ils peuvent profiter ».

Pour David Gilmour, écrit le journal, le Togo peut réaliser pleinement son potentiel si seulement si tous ses citoyens prennent part à l’édification du pays.  Citant toujours le diplomate américain, le portail constate qu’ « actuellement le Togo est en concurrence avec ses voisins et d’autres pays dans le monde en vue d’appeler les investisseurs ». Toutefois, note la publication, «les investisseurs ne viendront au Togo que s’il y a la stabilité politique ».

S’intéressant également au sujet, Togobreakingnes titre : « Togo : les Etats-Unis soutiennent la CEDEAO pour la résolution de la crise » et rappelle que « l’ambassade des Etats-Unis fait partie du groupe des 5 qui ont condamné en octobre dernier les violences issues des manifestations politiques et qui ont appelé les acteurs politiques à un dialogue sincère, apaisé et constructif ».

La presse électronique togolaise commente la sortie d’Alpha Condé sur les élections

Les explications du président guinéen Alpha Condé sur le communiqué ayant sanctionné les travaux du quatrième round du dialogue inter-togolais, font, ce mardi, les choux gras des sites d’informations.« Togo: Pour Alpha Condé, les facilitateurs n’ont pas appelé à des élections » titre Togobreakingnews qui se réjouit «alors que la guerre d’interprétation du communiqué des facilitateurs du dialogue inter-togolais reste farouche au sujet des élections depuis bientôt une semaine que le 4e round du dialogue inter-togolais s’est déroulé, Alpha Condé, le facilitateur guinéen a décidé de clarifier les choses ». Pour le président guinéen, écrit le portail, les facilitateurs de la CEDEAO n’ont pas appelé à des élections mais ont juste fixé une date indicative.

« Nous n’avons pas appelé à des élections au Togo. Le problème qui se pose, c’est que l’opposition reproche au gouvernement de préparer des élections sans consensus. Nous avons demandé que le parlement actuel reste en place jusqu’à l’élection d’un nouveau parlement et que le gouvernement arrête la préparation des élections. Évidemment, il serait irresponsable de notre part de ne pas donner une date indicative. Nous avons seulement donné une date indicative. Nous n’avons pas appelé à des élections », a déclaré Alpha Condé hier, en marge du sommet de l’Union Africaine qui se tient à Nouakchott, dans des propos rapportés par le site d’informations.

Cette clarification du président guinéen, commente le journal, aura le mérite de calmer les ardeurs du pouvoir togolais et de son opposition qui continuent de se déchirer depuis mercredi dans une farouche guerre d’interprétation.

 « Alpha Condé donne raison à la coalition des 14 » titre de son côté Globalactu, soulignant que les facilitateurs de la crise togolaise ont demandé au pouvoir « de continuer à libérer les prisonniers, de permettre les manifestations dans les trois (3) villes ‘assiégées’ que sont Sokodé, Bafilo et Mango et de permettre à ce que les gens manifestent sur l’ensemble du territoire ».

Quant à l’issue de la crise togolaise,  le site Courrier d’Afrique, pour sa part, rapporte que selon le facilitateur guinéen, les positions sont très tranchées malgré quelques acquis.  « Faure Gnassingbé cherche-t-il à s’accrocher au pouvoir en manipulant la constitution ? » s’interroge le portail qui souligne qu’Alpha Condé  fait confiance aussi bien au président Faure qu’à l’opposition.

Et d’ajouter que ce qui importe pour les facilitateurs, « c’est qu’on tienne compte de la volonté du peuple togolais et qu’il y ait un gouvernement qui l’accepte et qui représente ses intérêts et que le pays se développe ».

Tout comme Togobreakingnews, Courrier d’Afrique estime également que cette sortie d’Alpha Condé « va mettre fin à la polémique autour du communiqué ayant sanctionné les travaux du quatrième round du dialogue la semaine dernière ».

 

L’interpellation d’un ministre dans l’affaire Bolloré alimente les sites d’informations togolais

L’interpellation du ministre des Infrastructures routières et du Transport, Ninsao Gnofam, dans l’affaire Bolloré, fait, ce lundi, les choux gras de la presse électronique togolaise.Affaire Bolloré/ Ninsao Gnofam: « Nous ne nous reprochons de rien », titre Icilome, qui informe qu’ « au cours des débats de la 9ème séance plénière de la première session ordinaire de l’année 2018, les députés Jean Kissi du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR, parti d’opposition) et Me Isabelle Améganvi de l’Alliance Nationale pour Changement (ANC, parti d’opposition) ont interpellé le ministre des Infrastructures routières et du Transport, Ninsoa Gnofam, sur l’affaire Vincent Bolloré.

D’après le site d’informations, les deux députés « ont demandé à connaître la nature et le contenu du contrat de concession du port de Lomé au groupe Bolloré Africa Logistics, notamment la procédure de concession, les éléments ayant trait à l’appel d’offres, les montants des redevances annuelles versées par la société à l’Etat, la composition des actionnaires des sociétés intervenant au port de Lomé et la communication de tous les documents de cette concession à la représentation nationale. »

Le ministre Ninsao Gnofam, en tentant de répondre aux questions des députés, a d’emblée précisé que les ennuis judiciaires que connaît le milliardaire Vincent Bolloré n’ont rien à avoir avec l’Etat Togolais, écrit le portail.

« Cette affaire est une affaire franco-française. On dit corruption d’agent public étranger, est-ce que nous sommes vraiment concernés ? Non. Ce n’est pas parce qu’on a cité le port de Lomé dans le dossier qu’on doit se culpabiliser. Rien ne nous inquiète. Nous ne nous reprochons rien»,  a répondu le ministre, dans des propos rapportés par le journal.

Sur le même sujet, l’Agence Savoir News, pour sa part, rapporte que « Pour Ninsao Gnofam, l’État togolais qui n’a aucune raison de suspecter les conditions dans lesquelles le groupe Bolloré a été rendu concessionnaire d’activités portuaires au Port autonome de Lomé, n’entend pas commenter les articles de presse, qui ont entraîné la mise en examen de Vincent Bolloré ».

Sous le titre « Gnofam : la concession de 35 ans est à la hauteur des investissements de Bolloré », le site d’informations Togobreakingnews  assure que les autorités judiciaires françaises n’ont pas encore demandé la collaboration du Togo dans le cadre de cette affaire. Et de souligner que d’après  le ministre, « le gouvernement est disponible à collaborer avec les autorités françaises », dans le cadre de cette affaire.

Togotopinfos qui s’intéresse également au sujet, rappelle que « Vincent Bolloré, patron de Bolloré Logistics est mis en examen par la justice française pour des faits présumés de corruption liés à l’attribution de concessions portuaires en Guinée et au Togo ».

En conclusion, le site afirme que « rien n’est gratuit pour le Groupe Bolloré au Togo ».

La rencontre Faure- Buhari décryptée par la presse électronique togolaise

Tous les sites d’informations togolais auscultent longuement, ce samedi, la visite effectuée par le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé au Nigéria pour rencontrer son homologue Muhammadu Buhari.« 48 heures après le 4ème round de discussions du dialogue inter-togolais présidé par les présidents Nana Akufo-Addo du Ghana et Apha Condé de la Guinée, le chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé a fait hier le déplacement d’Abuja au Nigeria pour rencontrer son homologue Muhammadu Buhari », écrit Globalactu, sous le titre « Gnassingbé et Buhari ont discuté ce vendredi à Abuja ».

« Quels sont les sujets qui ont fait l’objet de discussion entre les deux chefs d’Etat ? » se demande le portail, rapportant que « sur son compte Twitter, M. Gnassingbé dit qu’il s’agit d’une visite de travail et d’amitié ».

Le journal informe qu’à sa sortie d’entretien avec son homologue nigérian, Faure Gnassingbé a fait savoir à la presse que son pays, après les soubresauts politiques de ces derniers mois, jouit désormais d’une situation paisible et calme. « Nous avons fait beaucoup de progrès grâce à l’implication des pays voisins et des présidents ghanéen et guinéen qui sont les facilitateurs désignés de la crise au Togo », a-t-il déclaré, dans des propos rapportés par le portail.

Néanmoins, écrit Globalactu, il a reconnu que beaucoup de problèmes subsistent encore. Le premier, selon lui, concerne les réformes politiques. A en croire Faure Gnassingbé, poursuit le site, des solutions sont envisagées. « Nous nous sommes mis d’accord  sur les solutions. Maintenant, il est temps de les mettre en œuvre pour résoudre la situation paisiblement », a-t-il annoncé.

Si par cette affirmation du président de la République il apparaît clairement que les chefs d’Etat se sont entendus sur des solutions pouvant permettre de mettre fin un à une crise qui n’a que trop duré et qui a fortement déteint sur les activités économiques, le portail souligne qu’il n’a pas énuméré ces solutions.

Pour le site d’informations Icilome, « Faure Gnassingbé (est) heureux de rencontrer Muhammadu Buhari », raison pour laquelle, « il inonde son compte twitter de messages de sa visite dans l’Etat fédéral du Nigeria ».

Même analyse chez Telegramme228 qui titre « Faure a pris « grand plaisir » à échanger avec Buhari » et souligne qu’ « alors que d’aucuns disaient que les relations entre les deux hommes ont pris des coups de froid depuis l’éclatement de la crise politique au Togo en Août 2017 et les sorties du président nigérian pas souvent favorable au locataire de la Marina togolaise, jusqu’au point où les deux hommes s’éviteraient lors des rencontres sous-régionales et autres sommets des chefs d’Etat soit de l’UA ou des Nations Unies et autres, le Chef de l’Etat togolais, également président en exercice de la CEDEAO, Faure Gnassingbé a semblé prouver le contraire ce jour, en se rendant à la résidence présidentielle de Katsina (nord) du Nigeria. »

Nos confrères rappellent que « selon certaines informations, c’est son homologue nigérian Mahamadu Buhari qui devra le remplacer à la tête de la CEDEAO ».

Cour constitutionnelle et amendement de la constitution au menu de la presse béninoise

L’amendement apporté sur la Constitution et la publication de trois décisions de la Cour constitutionnelle liées au retrait du droit de grève à trois corps de l’Etat font la une des quotidiens béninois parus vendredi.«Justice, Santé, Sécurité et Défense : Le Retrait du droit de grève entériné »  titre La Nation selon qui la sixième mandature de la Cour Constitutionnelle vient de remettre en cause les décisions qui avaient été déclarées contraires à la constitution, notamment le retrait du droit de grève aux agents de la justice et de la santé.

Ce revirement est intervenu en réponse à une requête déposée à la Cour par Souliou Adjounvi et Juliette Kayassi pour recours en interprétation desdites décisions, explique le journal.

Le Potentiel écrit « Magistrats, agents de santé et autres font leurs adieux à la grève » et ajoute que la Cour Djogbénou sauve les justiciables et usagers des hôpitaux.

« Les Sept sages sauvent les justiciables et les malades » (Fraternité), « Conformité du retrait du droit de grève à la Constitution, Justiciables et patients béninois délivrés » (L’Autre Vision) et « La légitimité des populations est restaurée » (L’Actualité) sont d’autres titres accordés au sujet.

La Priorité, sous le titre « La vie a vaincu la mort », souligne que les sept sages de la 6-ème mandature ont remis les pendules à l’heure en ce qui concerne le droit de grève au Bénin. Il s’agit d’un ouf de soulagement pour les populations qui ont vécu la mort dans l’âme, les affres des nombreux mois de débrayages et sans service minimum parfois, conclut le quotidien.

Sur un tout autre sujet, Matin Libre, sous le titre « Révision de la constitution : L’opération chirurgicale enclenchée », note que que le bloc de la majorité parlementaire a introduit un projet d’amendement.

Fraternité parle, elle, d’ « Une réforme pertinente » et en appelle à l’onction de l’ancien président, Boni Yayi, et de la minorité parlementaire.

« Un amendement technique et ciblé déposé à l’Assemblée » affiche L’Evènement Précis selon qui  l’objectif est d’aligner les mandats et de coupler les législatives et communales en 2019, de supprimer la peine de mort, de promouvoir la représentativité des femmes et de créer la Cour des Comptes.

La nouvelle pomme de discorde entre pouvoir et opposition alimente la presse électronique togolaise

Le bras de fer entre le pouvoir et l’opposition autour de la date de fin novembre proposée par les facilitateurs pour les prochaines législatives au Togo font, ce vendredi, la une des sites d’informations locaux.« Fin novembre prochain, une date contradictoire et irréaliste, selon la coalition » titre Globalactu qui écrit : « alors que le point focal du gouvernement en la personne du ministre Gilbert Bawara dit que tout sera fait pour que les Togolais aillent aux urnes avant fin novembre, la coalition des 14 partis de l’opposition, en conférence de presse hier, estime que cette proposition est d’une part  »contradictoire » avec la mesure de suspension du processus électoral et d’autre part, ‘irréaliste’ pour l’organisation d’élections crédibles ».

« On verra si les élections auront lieu le 28 novembre. Aussi, les choses se feront-elles de façon consensuelle. Les populations togolaises sont là, c’est ce qu’elles veulent qui va se faire », a affirmé Jean-Pierre Fabre, le chef de file de l’opposition, dans des propos rapportés par le portail.

« Il n’y aura plus d’organisation frauduleuse des élections au Togo » titre, pour sa part, Icilome, citant la porte-parole et coordinatrice des 14 partis de l’oppositione, Brigitte Adjamagbo Johnson, qui martèle qu’«il n’y aura pas d’élection sans les réformes ».

D’après ce site d’informations, la déclaration du ministre Gilbert Bawara, suite à la lecture du communiqué final sanctionnant les discussions politiques mercredi à l’hôtel 2 Février, fait réagir les responsables de la Coalition.

«Fabre  qui déclarent :  »Si Bawara veut organiser quelque chose, il va nous retrouver  »». C’est avertissement sert de titre à Togobreakingnews qui, en développement écrit que pour Jean Pierre Fabre, la date de fin novembre n’engage que les facilitateurs qui ont jugé bon de faire un communiqué. « Nous ne sommes pas d’accord avec la date du 28 novembre », informe le chef de file de l’opposition.

«L’opposition tient toujours à ses revendications, notamment la libération de tous les prisonniers politiques, la levée de l’état de siège dans les villes où prévaut encore cette situation, le rétablissement dans leur version originelle des 5 versions fondamentales de la constitution du 14 octobre 1992 », écrit-il.

Il s’agit, poursuit le site, de la limitation des mandats avec la mention en aucun cas nul ne peut en exercer plus de 2, le mode de scrutin uninominal majoritaire à 2 tours pour l’élection du président de la République et des députés, les conditions d’éligibilité du président de la République, les prérogatives et les modalités de désignation du Premier ministre et la recomposition de la Cour constitutionnelle.

La presse électronique togolaise en attente du sommet de la CEDEAO

Après la rencontre entre les deux facilitateurs et les parties prenantes au dialogue inter-togolais, les sites d’informations attendent, ce jeudi, le sommet de la CEDEAO pour les résolutions qui seront prises dans la résolution de la crise« Les Togolais doivent attendre le sommet de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) pour connaître les grandes décisions » titre Globalactu. Le site informe qu’ « après des heures de discussions, les deux facilitateurs de la crise togolaise (le président ghanéen Nana Akufo-Addo et son homologue guinéen Alpha Condé) disent avoir pris acte des positions et préoccupations exprimées par chacune des parties et les examineront en détail puis feront le rapport au prochain sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO ».

C’est en tout cas ce qu’on peut noter dans le communiqué ayant sanctionné les débats généraux entre les membres du gouvernement, du parti au pouvoir et de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition, écrit le portail, qui précise d’ailleurs que « le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé a fait lui-même un déplacement de l’hôtel 2 février, pour rencontrer ses homologues qui conduisent les travaux ».

« Crise : fin des concertations, les facilitateurs passeront au peigne fin les différentes préoccupations pour un rapport à la CEDEAO », titre Savoir News, qui rapporte que les deux facilitateurs exhortent les parties à maintenir la dynamique de dialogue et de concertation pour un règlement pacifique, notamment la recherche de consensus.

Ils ont par ailleurs, poursuit l’agence, invité le gouvernement à étudier la possibilité d’étendre le droit de manifester à l’ensemble du territoire national, dans le respect de l’ordre public et des lois en vigueur, afin de garantir la liberté de manifester, ainsi que la sécurité des biens et des personnes.

« Togo : en attendant les résolutions de la CEDEAO, les facilitateurs recommandent » titre, pour sa part, Togobreakingnews qui s’intéresse également au sujet. Le site d’informations estime que l’objectif principal de la rencontre hier à Lomé avec les acteurs de la crise togolaise « est d’arriver à une ultime tentative de recherche de compromis ».

D’après le journal en ligne, « la mission a contraint Akufo-Addo et Condé à consulter séparément les deux délégations de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition et le pouvoir avant de les confondre pour un débat général ».

Mais au finish, conclut le portail, « les deux facilitateurs disent avoir noté avec satisfaction les disponibilités du pouvoir et de l’opposition à œuvrer ensemble pour décrisper la tension qui secoue le pays depuis bientôt un an ».

Nana Akufo-Addo et Alpha Condé font la une de la presse togolaise

L’arrivée, ce mercredi, des présidents Nana Akufo-Addo du Ghana et Alpha Condé de Guinée, émissaires de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), fait la une des journaux parus mercredi au Togo.« Akufo-Addo et Condé à Lomé ce jour : réparer les torts causés au Togo depuis 2005 », titre Fraternité qui écrit : « il n’est de secret pour personne que si Faure Gnassingbé a vu son pouvoir normalisé après le coup d’Etat constitutionnel de 2005 l’ayant conduit aux affaires, après le décès de son père, c’est essentiellement grâce à la Cedeao. Malgré la résistance de l’opposition togolaise et d’une bonne partie de la communauté internationale, la Cedeao a, d’une manière ou d’une autre, contribué à légitimer son pouvoir au travers de la présidentielle dont il est annoncé vainqueur ».

Dans les antichambres politiques, poursuit le confère, cette démarche de la Cedeao s’expliquait par l’urgence d’éviter au pays de basculer dans la violence. « Ainsi, le Prince devrait assurer la continuité au sommet de l’Etat pour deux mandats, puis libérer le plancher. Mais voilà que Faure Gnassingbé, treize (13) ans après, et à deux ans de la fin de son troisième mandat, entretient toujours le flou quant à sa candidature en 2020 », écrit Fraternité.

Pour arriver à une véritable sortie de crise au Togo, conclue-t-il, « la Cedeao se doit de jouer la carte de la sincérité. Ceci, en réussissant à réparer le tort causé dans le passé aux togolais, en donnant sa bénédiction au premier mandat du Chef de l’Etat. Cette fois-ci, elle doit parvenir à dissuader celui-ci qui, par concours de circonstances, préside actuellement à sa destinée, quant à sa volonté manifeste de briguer un quatrième mandat en 2020 ».

« Crise politique au Togo : la transition se précise, la CEDEAO à Lomé pour parler à Faure», titre Indépendant express pour lequel la politique togolaise s’est « nettement » enlisée.

« Le pays traverse une crise qui a pris des proportions inquiétantes et l’heure est à la thérapie de choc. Chef d’etats, hommes d’affaires, société civile, organisations de droits de l’homme jusqu’aux militants du parti au pouvoir herchent la bouffée d’oxygène. On avance inexorablement vers la transition politique la seule issue en cours de finalisation et la porte de sortie de crise, la porte honorable », écrit le confère.

Et de s’interroger : « quelles sont les contours d’une transition politique et comment pourra-t-on l’expérimenter dans un pays où la seule famille Gnassingbé est au pouvoir depuis un demi-siècle ? »

Pour sa part, Togo Matin, sous le titre, « L’hypothèse chimérique d’une transition », écrit : « Profitant de la venue annoncée des deux facilitateurs de la crise politique togolaise, les présidents ghanéen, Nana Akufo-Addo et guinéen, Alpha Condé à Lomé, aujourd’hui mercredi 27 juin 2018, pour rencontrer le parti au pouvoir, la coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise et le gouvernement, certains opposants de Faure Gnassingbé tentent de semer le trouble dans les esprits en avançant une certaine idée de la transition qui sera proposée au gouvernement pour une sortie de crise », écrit le quotidien.

Venant de cette frange de l’opposition, pas de toute l’opposition, cela se comprend aisément, car elle est en embuscade depuis un moment, après avoir perdu les outils, les stratégies nécessaires de sortie de cette crise déclenchée depuis les soulèvements d’août 2017, poursuit-il.

Partenariat et assainissement en vedette dans les journaux béninois

Le partenariat entre l’Association nationale des communes du Bénin (ANCB) avec l’Association des élus français d’origine béninoise (EFOB) fait, ce mercredi, la une des journaux béninois qui s’intéressent également aux problèmes d’assainissement de Cotonou, la capitale.‘’Partenariat Efob-Ancb : La diaspora accompagne le développement », titre Le Matinal avant d’écrire : « les deux entités se sont engagées à apporter leur contribution au développement local. Cela à travers la signature de convention de partenariat qui a eu lieu sous la présidence du chef de l’Etat, Patrice Talon ». La Priorité arbore cette manchette : ‘’Coopération Nord-Sud pour le développement du Bénin par la base : Talon,  parrain du mariage ANCB-EFOB ».

La Nation, sous le titre ‘’Signature de convention de partenariat entre l’Ancb et l’Efob : Elus français d’origine béninoise, partenaires au développement »,  note que « l’appel du Chef de l’Etat aux compétences de la diaspora béninoise de se mettre au service du développement a reçu un écho favorable auprès des élus français d’origine béninoise. Leur association a signé, hier mardi 26 juin à Cotonou une convention de partenariat avec l’ANCB. »

Fraternité, pour sa part, affiche à sa une cette déclaration du Président de la République à l’occasion de la cérémonie de signature de cet accord : «Je suis contre le concept de béninoiserie, nous sommes des hommes de qualité ». A en croire le quotidien, Patrice Talon veut restaurer l’image du Béninois. C’est pourquoi, La Priorité dans la même dynamique, titre : ‘’Talon appelle à l’abolition de la béninoiserie » pour un Bénin uni, prospère et révélé.

Sur un autre plan, L’Evènement Précis affiche : ‘’Pour non assainissement  de la ville, abus de fonction et complicité esthétique : La justice sanctionne des responsables de la Mairie de Cotonou ».  Il y a eu hier une procédure inédite au tribunal de première instance de Cotonou, rappelle le journal qui souligne que « Des responsables de la Mairie poursuivis sous mandat de dépôt, ont été présentés en comparution immédiate. Il s’agit du directeur des services techniques, du directeur de Cabinet du Maire de la ville et du secrétaire de la personne responsable des marchés publics à la Mairie. »

«Après leur audition, souligne le journal, ils ont été relaxés purement et simplement pour l’infraction d’abus de fonction, mais ils ont été condamnés pour le chef d’accusation de complicité de pollution de l’environnement à une amende de 200.000Fcfa chacun et ont été enjoints de prendre toutes les mesures nécessaires pour l’assainissement de la ville avant le 15 Juillet 2018. »

Sur le même sujet, Le Potentiel titre : ‘’Plusieurs agents de la mairie ont été écoutés, puis relaxés par le juge » là où Le Télégramme affiche : ‘’4 responsables condamnés chacun à 200.000 Fcfa d’amende ».

Instance des élections et Haute cour de justice à la une des journaux béninois

Le renouvèlement du mandat des membres Conseil d’orientation et de supervision de la liste électorale informatisée (Cos-Lépi) et l’élection d’une nouvelle présidente à la tête de la Haute cour de justice font la une des journaux béninois parus ce mardi.« Renouvèlement du Cos-Lépi : Le parlement reconduit ses neufs membres » affiche en manchette La Nation qui précise que « l’Assemblée nationale s’est pliée, ce lundi 25 Juin, à la décision DCC 18-124 du 21 Juin de la Cour Constitutionnelle qui met fin le 30 Juin prochain, au mandat de l’actuel Conseil d’orientation et de supervision de la liste électorale informatisée (Cos-Lépi) et ordonne l’installation d’une nouvelle mandature à partir du 1er Juillet ».

Le journal fait remarquer que, suite à cette décision, « le parlement a reconduit purement et simplement ses neuf membres qu’il avait désignés pour siéger au sein de ce Cos-Lépi dont la mandature a été écourtée par la haute juridiction ».

La Priorité évoque la même information et affiche ‘’ Toilettage du fichier électoral : Les anciens nouveaux membres du Cos-Lépi ». D’après ce Journal, « c’est en faisant déférence à la décision de la Cour Constitutionnelle que les députés se sont retrouvés pour adopter le mécanisme de désignation. On retient pour le compte de la minorité parlementaire, les députés Guy Mitokpè, Léon Basile Ahossi, Abibath Dafia, Justin Adjovi et pour la majorité parlementaire, Gildas Agonkan, Janvier Yahouédéhou, Sabaî Katè, Valère Tchobo et Corneille Padonou. »

Sur le même sujet, Le Potentiel titre : ‘’Les anciens membres reconduits à l’unanimité par les députés » là où  Le Matinal affiche :  »On prend les mêmes et on recommence ».

Fraternité, sous le titre ‘’Les députés donnent une leçon de droit à Holo », rappelle que « la Précédente Cour avait piétiné les articles 219 dernier alinéa et 269 du code électoral qui stipule que le Cos-Lépi, organe chargé de la Supervision de l’actualisation annuelle de la liste électorale permanente et informatisée se met en place, chaque année, du 1er Juillet au 31 Janvier de l’année suivante ».

Tout cela fait dire à Libération que c’est ‘’La Preuve de l’attachement de la majorité de Talon à la sauvegarde de la démocratie ».

D’une institution à une autre,  La Priorité annonce en manchette : ‘’Haute Cour de Justice : Marie Cécile De Dravo Présidente ». Pour ce Journal, « après un premier report, les membres de la Haute Cour de Justice ont procédé hier au siège de l’institution à l’élection de la nouvelle Présidente de cette Cour chargée de juger le Président de la République et les membres de son Gouvernement pour les fautes qu’ils auraient commises dans l’exercice de leurs fonctions. Marie Cécile De Dravo épouse Zinzindohoué a reçu la confiance des autres membres et succède ainsi à Marcelline Afouda Gbêha à la tête de cette prestigieuse institution ».

La Nation, sur la même lancéé, titre : ‘’Présidence de la Haute Cour de justice : Cécile Marie-José de Dravo Zinzindohoué élue ».

Fraternité, plus prolixe publie la Curriculum Vitae de la présidente, et souligne qu’elle a été élue à l’unanimité de ses collègues juges, précisément par 12 voix pour, 0 contre et 0 abstention.

Le Meilleur conclut le sujet par cette manchette : ‘’Haute Cour de Justice : Cécile Marie-José de Dravo, nouvelle patronne de l’institution ».

Le dialogue politique s’invite à la une des sites d’informations togolais

La presse électronique togolaise annonce ce mardi, l’éventualité d’une reprise du dialogue politique avec l’arrivée, demain à Lomé, des deux facilitateurs.« Reprise des pourparlers ? », se demande Republicoftogo, qui informe sous ce titre que « les deux facilitateurs mandatés par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) pour s’occuper de la crise togolaise sont attendus mercredi dans la capitale togolaise ».

Le portail estime que « si cette information annoncée par les opposants est confirmée, les chefs d’Etat du Ghana, Nana Akufo-Addo et de Guinée, Alpha Condé, pourraient tenter de relancer les pourparlers entre le pouvoir et l’opposition au point mort depuis le mois de février ».

L’arrivée des deux chefs d’Etat au Togo « était prévisible, puisque la délégation conduite par le président de la CEDEAO que nous avons reçue, nous avait prévenu, qu’elle était en mission pour nous écouter et rendre compte aux facilitateurs. Et que ces derniers auraient l’intention de venir eux-mêmes nous rencontrer. Je pense que c’est ce qui va se réaliser maintenant », a déclaré Brigitte Adjamagbo Jonhnson, coordinatrice de la coalition des 14 partis de l’opposition, dans des propos rapportés par l’agence Savoir News.

Icilome qui titre « Arrivée des facilitateurs à Lomé/Mme Adjamagbo : « Nous avons été prévenus » est convaincu que « cette visite des deux facilitateurs est prémonitoire de la reprise du dialogue », ajoute que dans ce sens, la coordinatrice de la coalition des 14 partis de l’opposition « tient aux revendications posées par la coalition dans le cadre des mesures d’apaisement ».

D’après ce journal en ligne, la coalition de l’opposition se dit confiante « parce que le peuple togolais a été très clair quant à la détermination de rompre avec le statu quo. Le peuple veut avancer dans la démocratie, il veut aller vers l’alternance, le peuple veut créer des conditions durables pour que nous travaillions ensemble à construire un pays prospère ».

Global actu qui s’intéresse aussi au sujet titre : « Les facilitateurs de la crise togolaise descendent à Lomé mercredi » et prévient qu’ « il ne s’agira pas pour la CEDEAO de sortir d’un chapeau les solutions de sortie de crise ».

Le site souligne, pour sa part, que « les 14 opposants de Faure Gnassingbé veulent encore profiter de cette occasion pour revenir sur les mesures d’apaisement exigées par la coalition au début du dialogue inter-togolais ».

La presse électronique s’impatiente de l’arrivée des facilitateurs au Togo

Les sites d’informations togolais se montrent optimistes ce samedi à l’annonce de l’arrivée durant la semaine prochaine du président guinéen Alpha Condé et de son homologue ghanéen Akufo-Addo au Togo« La crise qui secoue le Togo depuis plus de neuf mois, va sûrement connaître son épilogue les semaines à venir », prédit, toute confiante, Savoir News, agence qui, dans un papier d’angle  consacré à la politique, titre : « Crise au Togo : la CEDEAO à la manette, tout le monde retient son souffle ».

L’agence se réjouit qu’ « à l’allure où vont les choses, les chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont décidé d’agir, en prenant vite le taureau par les cornes » et affirme qu’aujourd’hui, « tous les yeux sont tournés vers cette organisation ».

Même si par moment, certains leaders des 14 partis politiques de l’opposition tentent de donner de la voix dans les médias, en invitant la CEDEAO à tenir compte de leurs revendications, Savoir News estime que « la peur gagne peu à peu ce regroupement » parce qu’ « après la sortie de la CEDEAO, certaines pilules seront difficiles à avaler ».

Du côté du pouvoir, avance-t-elle, « c’est le silence radio depuis quelques jours ». « Plus de déclarations, plus de commentaires », constate l’agence qui rapporte que selon « certains observateurs de la vie politique togolaise, les semaines  à venir seront très denses en matière de tractations sur la crise qui secoue le Togo ». Et de rappeler que « la première rencontre des deux chefs d’Etat facilitateurs avec les protagonistes à Lomé, sera très déterminante ».

Icilome écrit pour sa part que « l’arrivée des deux facilitateurs annonce également la reprise imminente des discussions dans le cadre du dialogue politique ouvertes le 19 février dernier, mais qui peine à accoucher de véritables résolutions pour une sortie de crise dans laquelle est plongé le pays depuis le 19 aout 2017 ».

Le site d’informations dit attendre « une feuille de route de la CEDEAO qui déterminera à chaque partie prenante de la crise, la conduite à tenir pour sortir le Togo de l’impasse » et prendre « des décisions qui répondent aux aspirations du peuple togolais ».

« Quelle sera l’attitude des acteurs politiques togolais face aux propositions de l’organisation sous régionale ? », se demande Togo Tribune, qui souligne, toutefois, que la « CEDEAO n’imposera rien aux Togolais ». Mais exigera au contraire, « le respect des principes démocratiques et la nécessité d’aller aux élections avec un cadre plus consensuel ».

Education et Cour constitutionnelle au menu des journaux

Les réformes dans le secteur de l’enseignement secondaire et les décisions de la cour constitutionnelle dans le cadre des audiences publiques initiées fait ce vendredi la une des quotidiens béninois.‘’Généralisation des uniformes dans les lycées et collèges du Bénin : Tous en Kaki », écrit en manchette La Dépêche qui précise que par c’est par note officielle que le ministre Mahougnon Kakpo a fait savoir à la communauté scolaire que la tenue kaki est exigée pour tous dès la rentrée scolaire prochaine.

‘’Ecole béninoise : La tenue Kaki décrétée pour tous », titre Le Régional là où Emergence Info affiche : ‘’Enseignement secondaire au Bénin : La tenue Kaki généralisée aux enseignements privés et publics ». Selon cette publication, « c’est une décision qui fera date dans l’histoire de l’enseignement béninois. »

‘’La Tenue Kaki s’impose à tous les élèves des établissements publics et privés » (La Primeur), ‘’De grandes décisions pour changer le visage de l’école » (L’Opinion Aujourd’hui), ‘’L’école commence par retrouver ses lettres de noblesses » (Le Béninois Libéré) et ‘’Le gouvernement rend obligatoire le port de kaki dans les privés » (Fraternité) sont les autres titres consacrés au sujet.

Toujours en matière d’éducation, le quotidien La Priorité révèle qu’il y a 106.700 candidats à l’examen du bac 2018 contre 115.000 en 2017. Les candidats sont attendus le 16 juillet prochain pour les compositions.

A la Cour constitutionnelle, les audiences publiques prévues dans la nouvelle mouture du règlement intérieur de la cour constitutionnelle ont démarré, arrachant à La Nation ce titre : « 1ère audience publique à la cour constitutionnelle : Douze importantes décisions rendues ».

Selon le journal, « les sept sages ont siégé pour la première audience publique. Douze dossiers au rôle de ces assises ont été examinés. Entre autres, les recours portent sur le contrôle de constitutionnalité de lois votées par l’Assemblée nationale et la remise en cause de la nomination de certains membres de l’actuelle mandature de la Cour Constitutionnelle ».

‘’La Cour met fin au mandat du Cos-Lépi », titre Fraternité, soulignant que ‘’Les 7 sages déclarent conformes à la constitution les lois sur le code de procédure pénale et le bail ».

L’Evènement précis fait même remarquer que ‘’La cour a cassé deux décisions de Holo », dont l’une avait accordé un délai de 6 mois à la nouvelle équipe du COS-LEPI du fait que sa désignation par l’Assemblée nationale a connu un grand retard.

Dans son argumentaire, Joseph Djogbenou, le président de la Cour constitutionnelle, a fait savoir qu’il est impératif de respecter le délai constitutionnel autorisé du COS-LEPI en dépit de toutes les conséquences qui pourraient survenir.

Pour Le Béninois libéré, ‘’Djogbénou (est) bien en avance sur son temps ».

Les journaux béninois s’intéressent à l’exécution du Programme d’investissements publics

Le Programme d’investissements publics (PIP) fait ce jeudi la une des quotidiens béninois qui, chacun à sa manière et suivant sa ligne éditoriale, en donne une appréciation négative ou positive.‘’Programme d’investissements publics 2017, Le gouvernement satisfait du taux d’exécution », affiche Le Matinal qui fait le point du Conseil des ministres de ce mercredi 20 juin qui a adopté le rapport d’exécution du Programme d’investissements publics (PIP) gestion 2017.

Sous le titre ‘’Rapport 2017 du programme d’investissements publics : 149 projets des 291, exécutés à plus de 50% », L’Economiste  explique : « au 31 décembre 2017, sur les 291 projets et programmes contenus dans le portefeuille d’investissements publics, 43 ont connu un taux d’exécution physique inférieur à 25 %. Le nombre des projets affichant des taux d’exécution compris entre 25 % et 50 %, est de 77 tandis que 149 autres projets connaissent des niveaux d’exécution variant entre 50 % et 100 %. »

‘’Exécution du PIP gestion 2017, Plus de 50% de projets conduits à terme », affiche, pour sa part, Le Progrès là où le quotidien de service public, La Nation, sous le titre ‘’La Bonne exécution des projets préoccupe », soutient que les performances auraient pu être meilleures si des difficultés administratives ne persistaient.

Rappelant les  recommandations faites en vue d’améliorer le taux d’exécution, le quotidien national note que la principale recommandation est liée au fait que « les ministres doivent prendre des dispositions aux fins de corriger les insuffisances persistantes, source potentielle de contre-performance dans l’exécution des projets inscrits chaque année au Programme d’investissements publics (Pip)».

L’Indépendant, quant à lui, salue le taux d’exécution du programme et trouve que ‘’Les résultats du gouvernement sont globalement satisfaisants ». 

Sous le titre ‘’La lame de fond du Programme d’Actions du Gouvernement caracole », Le Caribou affirme que contre vents et marées, l’horizon du développement s’éclaircit là où l’Afrique en Marche titre simplement : ‘’La Rupture se satisfait d’un bilan incomplet ». Sarcastique, le journal s’interroge : ‘’où sont les écoles, les centres de santé, les adductions d’eau, les aires de jeu ? »

Fête des martyrs et politique se partagent la une des sites d’informations togolais

La commémoration des martyrs qui se sont sacrifiés pour l’indépendance et l’évolution de la situation politique occupent, ce jeudi, la une de la presse électronique togolaise.« Les martyrs sont morts pour que vive le Togo », titre Horizon-news qui informe que « pour commémorer la mémoire des vaillants fils qui ont fait ce sacrifice de leurs vies pour la liberté et la libération du Togo, des cérémonies de dépôt de gerbes de fleurs auront lieu à Lomé, à Pya Hodo, et dans plusieurs villes du pays. »

Sur le même sujet, le site d’informations Republicoftogo  souligne que « Pya-Hodo (situé dans la préfecture de la Kozah) et Agotimè (situé dans la préfecture de l’Ogou) sont des lieux où la lutte contre la colonisation a été rude.

« Encore une journée fériée aujourd’hui », titre pour sa part Icilome qui, citant un communiqué officiel, rappelle qu’en commémoration des victimes de l’indépendance, « ce jeudi est décrété journée fériée, chômée et payée sur toute l’étendue du territoire national ».

D’après ce site d’informations, le21 juin 1957, vingt nationalistes togolais protestant devant le missionnaire onusien leur refus du statut d’autonomie conféré au Togo, sont tombés sous les balles de l’armée coloniale.

C’est donc en mémoire de ces victimes combattantes de la liberté que tout le pays célèbre les 21 juin, écrit le portail, selon qui, cependant,  « cette fête ne devrait pas se limiter qu’à ceux qui ont lutté pour l’indépendance ».

Icilome avance qu’à en croire de nombreux observateurs, le régime en place a fait trop de victimes devant lesquelles les Togolais doivent s’incliner. « Ces Togolais qui continuent de se battre pour un pays respectueux des principes élémentaires de démocratie et des droits de l’homme, tombent toujours », souligne-t-il.

Ce même journal s’intéresse également à l’actualité de la crise politique togolaise et rapporte qu’ «une délégation du front citoyen Togo Debout a rencontré hier à Lomé, Dr Garba Lompo, représentant permanent de la Commission économique des états de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) au Togo. »

A l’issue de cette rencontre, poursuit-il, la délégation a remis un mémorandum au diplomate. « Ce document sera transmis à la commission de la CEDEAO et aux facilitateurs », informe le journal, qui cite le professeur David Dosseh, premier porte-parole du front citoyen.

Tourisme, élections et foot au menu des journaux béninois

L’annonce de la construction de nouvelles infrastructures touristiques et la préparation des prochaines élections législatives sont, ce mercredi, les principaux sujets abordés par les quotidiens béninois qui saluent au passage la victoire du Sénégal lors de son premier match au Mondial 2018.Djakpata, sous la manchette ‘’Révolution touristique sous Talon, Les sites de Ouidah, Porto-Novo, Allada et Abomey bientôt réhabilités », note que « peu à peu, les projets inscrits au menu du programme d’action du gouvernement du nouveau départ prennent corps. En témoigne les dispositions qui sont actuellement prises par le gouvernement s’agissant de la révolution touristique au Bénin ».

Le Matin est du même avis et titre : ‘’Mise en œuvre du programme d’actions du gouvernement, La révolution du secteur touristique démarre ». Pareil pour Bénin Intelligent qui estime que la ‘’Transformation du tourisme béninois est engagée ».

L’Autre vision, pour sa part, parle d’‘’Un pas de géant vers la concrétisation de la vision de Talon » qui, ajoute-t-il, est fidèle à son discours à la tribune de l’Unesco.

Nord Sud Quotidien rappelle ce discours et affiche en manchette : ‘’ Mise en valeur du patrimoine culturel béninois rapatrié : le Bénin démarre la construction de plusieurs musées ». La Priorité, sur le même sujet, titre : ‘’Retour des biens culturels béninois : Talon plus que déterminé ».

Le Potentiel qui parle d’‘’Un Bénin à économie du tourisme en construction sous Talon », estime que la réhabilitation de ces sites touristiques traduit la volonté du gouvernement de faire du tourisme un secteur pourvoyeur d’économie.

Pour une bonne organisation des prochaines élections, le président du Conseil d’orientation et de supervision de la Liste électorale permanente informatisée (Cos-Lépi) a rendu visite, hier, au Président de la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA).

Sous le titre ‘’Le Cos-Lépi tend la main à la Cena pour une bonne organisation des élections », Fraternité parle d’un huis clos qui va permettre aux deux organes majeurs dans l’organisation de tout scrutin électoral de s’accorder sur la nécessité d’une collaboration en vue de l’atteinte des objectifs assignés à chaque partie.

Le Potentiel salue l’initiative et affiche ‘’Yahouédéhou s’active pour des élections apaisées », rappelant que le président du Cos-Lépi, Janvier Yahouédéhou, est préoccupé par les dispositions à prendre pour éviter que le processus électoral ne soit ébranlé.

‘’Organisation des élections législatives : la Céna et le Cos-Lépi échangent sur les dispositions pratiques », titre sur le même sujet Le Matinal là où Matin Libre souligne que ‘’Le Cos-Lépi rassure le peuple » sur les inquiétudes quant à la disponibilité à bonne date de la liste électorale.

Au plan sportif, Bénin Intelligent titre : ‘’Mondial 2018, le Sénégal sauve l’honneur de l’Afrique » et  Le Confrère de la matinée affiche : ‘’Mondial 2018 : Le Sénégal offre la première victoire à l’Afrique ».  Pour son entrée en compétition, le Sénégal, écrit la dernière publication, a rugit en refusant de se laisser battre comme les autres pays africains qui ont eu du mal à s’affirmer.

La grève programmée des enseignants de l’université de Lomé au menu de la presse électronique

Les sites d’informations togolais traitent largement, ce mercredi, de la grève illimitée que les enseignants de l’Université de Lomé comptent lancer à partir du 25 juin prochain.« Les enseignants de l’Université de Lomé annoncent une grève illimité » titre Globalactu qui informe qu’ « un nouveau mot d’ordre de grève plane sur les universités publiques du Togo » et que cette fois-ci, cette grève actée par le Collectif des enseignants de l’Université de Lomé (UL) et le Syndicat des enseignants supérieur du Togo (SEST) sera « illimitée.

Le portail ajoute que « même le Syndicat national des enseignants du supérieur (SNES) d’Essohanam Batchana qui s’était désolidarisé du dernier mort d’ordre de grève de 6 jours qui a couru à partir du 4 juin dernier, est signataire du nouveau mot d’ordre.

Le mouvement d’humeur a été décidé par les enseignants à l’issue d’une réunion tenue hier, avec pour objectif « de trouver une stratégie commune pour porter les revendications des enseignants », souligne le journal qui cite un compte rendu ayant sanctionné cette réunion.

« Plus rien ne va entre les présidences des universités du Togo et les enseignants du supérieur », commente pour sa part, le site Icilomé, qui informe qu’en dehors de la grève illimitée, « les enseignants ont également prévu de continuer les discussions avec les institutions d’enseignement supérieur (l’Université de Lomé, l’Université de Kara et l’École normale supérieure d’Atakpamé) sur des plateformes spécifiques ». Un organe de suivi sera mis en place pour accompagner toutes ces actions, ajoute-t-il.

Sous le titre « Université de Lomé : Grève illimitée des enseignants à partir du 25 juin », Togobreakingnews souligne que les revendications des enseignants portent, entre autres, sur « le remboursement des cotisations faites par les contractuels intégrés dans la fonction publique à la Caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS), l’intégration systématique dans la fonction publique des enseignants inscrits sur une liste d’aptitude du CAMES et l’élection des doyens de faculté par tous les enseignants ».

Sans oublier, ajoute le site, la suppression des devoirs de dimanche et la programmation d’effectifs raisonnables d’étudiants dans les salles de cours et des travaux dirigés, et la non intervention du Service de renseignement et d’investigation (SRI) dans la gestion des notes des examens au mépris des dispositions universitaires compétentes.

Une bavure policière et la sortie de crise politique font débat sur les sites d’informations togolais

La bavure policière à l’origine de la mort du jeune Louis Anoumou et les derniers développements de la crise politique togolaise font, ce lundi, les choux gras de la presse électronique.« L’opposition togolaise dénonce une fois encore la bavure policière qui a ôté la vie au jeune togolais Louis Anoumou dans le cadre de l’opération Entonoir » écrit Courrierdafrique, qui titre : « Le pouvoir de Lomé n’a aucun respect pour la dignité humaine ».

Citant Sabine Dounwourge, la présidente de la Ligue des femmes de l’Alliance pour la démocratie et le développement intégral (ADDI, parti d’opposition), le journal informe que le gouvernement togolais est invité « à diligenter une enquête pour situer et élucider les circonstances de la mort du jeune garçon ».

Selon le même site d’informations,  Jean Kissi, député du Comité d’action pour le renouveau (CAR, parti d’opposition), s’indigne lui aussi de la mort du jeune homme, en affirmant que « la vie humaine n’a pas de prix ».

Togobreakingnews, pour sa part, s’intéresse à la résolution de la crise politique togolaise en cours au Togo depuis dix mois et titre à cet effet : « la communauté musulmane lance un appel aux acteurs politiques ».

Le site informe que le vice-président de l’Union musulmane du Togo (UMT) invite les protagonistes de la crise politique togolaise à s’entendre pour régler définitivement cette crise qui mine le pays.

Et de rappeler qu’au début  de la crise, les responsables de l’Union musulmane avaient invité les Togolais à la paix, à la convivialité et à la tranquillité politique. Mais depuis, « la crise s’est enlisée
», déplore le journal, qui regrette que « même le dialogue ouvert le 19 février sous l’égide du président ghanéen Nana Akufo-Addo semble avoir échoué ».

Il impute cet échec du dialogue au « pouvoir et à la coalition des 14 partis de l’opposition togolaise qui campent sur leur position ».

Si  Togobreakingnews estime que pour une sortie de crise, « les regards sont désormais tournés vers la CEDEAO », Djimon Oré, président du Front des patriotes pour la démocratie (FPD, parti d’opposition) n’est pas de cet avis.

« Croire que la CEDEAO va résoudre la crise togolaise, c’est se tromper lourdement », a-t-il affirmé, dans des propos rapportés par le site d’informations Icilomé.