Lutte contre le terrorisme: un bataillon ivoirien bientôt déployé au Mali

Un bataillon ivoirien devrait être bientôt déployé au Mali pour appuyer les forces de maintien de la paix dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, a annoncé dimanche l’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Gilles Huberson, à l’occasion de la fête de l’indépendance française.« Dans les tous prochains mois, un bataillon ivoirien va être déployé au Mali sur une ligne (de défense) contre le terrorisme, et nous avons eu l’honneur de soutenir cet effort national ivoirien en contribuant cette année à la formation de plus de 1.500 militaires ivoiriens », a dit M. Huberson dans un discours.

Le diplomate français, s’exprimait à la résidence de l’ambassadeur devant des personnalités politiques et administratives dont le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara et son épouse, le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly et des membres du gouvernement.

Il a assuré que les soldats ivoiriens s’entraînent ensemble avec les forces françaises basées en Côte d’Ivoire,  avant d’ajouter qu’ « ils sont prêts ». M. Huberson a en outre salué le président Ouattara pour cet « appui déterminant de la Côte d’Ivoire à la paix mondiale ». 

Avec l’académie internationale de lutte contre le terrorisme de Jacqueville (Sud ivoirien), dont la construction se terminera début 2020, la Côte d’Ivoire offrira avec l’appui de la France l’École la plus aboutie de ce type en Afrique, a poursuivi l’ambassadeur Gilles Huberson.

« Un 14 juillet, c’est d’abord un jour de fierté nationale et notre première fierté, M. le président et  madame la Première dame, c’est votre présence qui est un grand honneur pour la communauté française en Côte d’Ivoire », s’est-il réjoui.

M. Huberson s’est par ailleurs félicité de « l’enracinement profond et fécond » des relations bilatérales et la vision partagée du président Ouattara avec son homologue français Emmanuel Macron « sur la marche du monde et aussi sur la relation entre la France et l’Afrique, et entre l’Europe et l’Afrique ».

« Cette vision partagée, la France et l’Afrique l’ont aussi sur les grands sujets internationaux », a -t-il souligné, faisant observer  qu’ il est prévu un sommet Afrique-France sur la ville durable à Bordeaux en juin 2020 et une session culturelle Africa 2020. 

Quelque 22 000 ressortissants  français sont dénombrés en Côte d’Ivoire, où plus de 200 filiales françaises auxquelles s’ajoutent 800 entreprises fondées par des entrepreneurs Français opèrent dans le pays. Elles représentent plus de 100 000 emplois et 50% des recettes fiscales. 

 La France se positionne comme le premier partenaire économique de la Côte d’Ivoire lorsqu’on comptabilise les échanges et les investissements. Cette année, le nombre de demandes de visas pour la France a augmenté de près de 10% avec un taux de délivrance très élevé de 70%. 

Maroc : Interpellation de deux individus pour leur implication dans le braquage d’une agence de transfert d’argent

Les services sécuritaires de la ville de Mohammedia ont interpellé, samedi, deux individus pour leur implication présumée dans le braquage d’une agence de transfert d’argent sous la menace de l’arme blanche, indique la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).Selon les premiers éléments de l’enquête, les deux mis en cause ont volé une somme de 22.000 DHs (près de 2100 euros), après avoir menacé à l’arme blanche une employée de l’agence de transfert d’argent.

Les investigations ont permis l’arrestation du premier suspect à proximité de la scène du crime, alors que son complice a été appréhendé peu de temps après, précise la DGSN, faisant état de la saisie de la somme d’argent issue de ce crime, ainsi que deux cagoules et un coutelas.

Les deux mis en cause, ainsi qu’un troisième individu soupçonné d’avoir gardé le butin, ont été placés en garde à vue, à la disposition de l’enquête menée sous la supervision du parquet compétent.

Passeport ivoirien: une mesure exceptionnelle pour désengorger les sites d’enrôlement

Les centres de collecte et d’enrôlement du passeport biométrique à Abidjan, envahis par des centaines de pétitionnaires dès l’aube, en raison des vacances scolaires ces derniers jours, drainent moins de flux suite à l’ouverture exceptionnelle, désormais des sites, les samedis.Pour désengorger les sites d’enrôlement du passeport biométrique, la direction générale de la police a décidé de s’y investir pour réguler cette situation qui engendre d’énormes mouvements de personnes et l’engorgement des lieux d’enrôlement. 

Le contrôleur général Kouyaté Youssouf, le directeur général de la police nationale de Côte d’Ivoire, a au regard de cette situation, requis l’ouverture exceptionnelle des bureaux de collecte et d’enrôlement « les samedis et ce pour compter du samedi 13 juillet 2019, de 8h à 14h ».  

Sur le site de Marcory, dans le Sud d’Abidjan, seulement une poignée de personnes étaient présentes devant le centre d’enrôlement, ce samedi matin, pour le dépôt de leur dossier et se faire enrôler en vue de l’obtention du passeport biométrique.

Autrefois, il fallait être sur les lieux dès l’aube pour espérer se faire enrôler. Karine Koné, une étudiante en Master 2 de stratégie de marques et d’innovation, a préféré laisser le centre de Cocody-Angré, à l’Est d’Abidjan pour venir à Marcory, où déjà à 7h, à la pointe du rang, elle espère libérer cette course.

Karine, visiblement décontractée, attend de renouveler son passeport afin de se retourner à Lyon, en France, pour poursuivre ses études. A Abidjan, elle s’était rendue auprès des siens pour des vacances dont elle raffole les jours passés. 

Derrière son siège, Adjaratou Cissé, une élève, est accompagnée de sa mère et de son frère qui lui a vu sur le net la prorogation de la réception des dossiers les samedis, de façon exceptionnelle. L’adolescente,  les yeux scintillants, est impatiente de découvrir la France, où elle ira pour la première fois.

« Je suis excitée », laisse entendre la jeune Adjaratou, qui a hâte de se rendre en France, une destination très prisée des Ivoiriens. Ses parents comptent finir tôt la procédure pour regagner leurs activités puisque pendant les vacances il y a assez de monde. Ce samedi, lui, enregistre moins d’affluence.  

La sensibilisation sur cette mesure semble n’avoir pas encore bien pris. Informée, Mme Kouassi, une auxiliaire de pharmacie, est venue avant 8 heures, le temps d’ouverture de l’opération d’enrôlement, pour profiter de cette aubaine afin de renouveler son passeport.

Pour elle, il serait judicieux d’ouvrir le centre de collecte et d’enrôlement du passeport biométrique pour permettre aux travailleurs d’éviter de prendre des permissions pour se faire établir ce document servant à l’identification et à voyager aisément à l’étranger.   

Se faire éditer un passeport biométrique à Abidjan est un parcours du combattant. Très tôt,  les demandeurs prennent d’assaut les sites d’enrôlement. Les centres devenus exigus au regard de l’affluence, ceux-ci étaient recueillis sous des bâches, à l’extérieur des locaux.

Le passeport biométrique en Côte d’Ivoire est valable pour une durée de cinq ans. Le bénéficiaire à l’avantage de circuler librement dans l’espace de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Un navire de guerre mauritanien pour sécuriser le pétrole et le gaz en offshore

La Mauritanie s’est dotée d’un navire de guerre destiné à contribuer à la sécurisation des champs de pétrole et de gaz situés dans l’Océan atlantique, a-t-on appris de sources officielles à Nouadhibou (470 Km au nord de Nouakchott).Ce navire fabriqué en Chine a été réceptionné jeudi à Nouadhibou par le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz.

Il est long de 98 mètres et large de 14 mètres. Son coût est estimé de 72 millions de dollars US.

La Mauritanie possède d’importants champs de gaz dans l’Océan atlantique à cheval avec le Sénégal et qui seront exploités par les sociétés britannique BP et américaine Kosmos.

Baptisé Nimlane (du nom d’une grande bataille entre les troupes coloniales françaises et les résistants mauritaniens), ce bateau peut embarquer et débarquer 8 blindés et 150 soldats équipés.

Il porte également à son bord deux vedettes, dont l’une peut contenir un véhicule 4X4 destiné aux missions de reconnaissance.

Le bâtiment possède aussi une plateforme pouvant permettre l’atterrissage d’un hélicoptère utilisé pour les besoins de reconnaissance, d’assaut et d’évacuation.

Ses missions englobent par ailleurs la participation aux opérations humanitaires sur les plans national et international, comme le sauvetage et l’évacuation des personnes en détresse en mer.

Le Kenya invite l’Afrique à des stratégies fortes contre l’extrémisme violent

Le président Uhuru Kenyatta a déclaré, mercredi, les pays africains ont besoin de stratégies fortes pour faire face à l’extrémisme violent, mais doivent également prendre des mesures pour désengager, réhabiliter et réinsérer ceux qui rejettent les idéologies terroristes.Selon le président Kenyatta qui s’exprimait à Nairobi lors de la cérémonie d’ouverture de la Conférence régionale africaine de haut niveau sur la lutte contre le terrorisme et la prévention de l’extrémisme violent, le terrorisme est un défi panafricain et qu’à ce titre, l’Afrique doit trouver des réponses et des solutions communes.

« J’appelle l’Union africaine à dégager un puissant consensus politique pour combattre et vaincre le terrorisme et toutes les autres formes d’extrémisme violent propices au terrorisme », a déclaré le président kényan, affirmant que l’Afrique doit parler d’une seule voix et avec audace, « en déclarant aux ennemis de la liberté que nous ne céderons pas et que nous les vaincrons ».

Togo : croisade contre les agresseurs des clients des banques

Le ministre de la Sécurité, Gal Yark Damehame, s’est ému des attaques dont sont souvent victimes les clients des banques, révélant que l’Etat a entamé des discussions avec les institutions financières établies au Togo afin d’assurer la sécurité de ceux qui s’y rendent pour des opérations financières.« Nous avons déjà rencontré les banques et nous leur avons demandé de collaborer. Elles doivent appeler nos services pour accompagner les clients qui viennent recevoir de grosses sommes d’argent », a déclaré, mardi soir à Lomé, Gal Yark Damehame.

S’exprimant à une conférence de presse, le ministre de la Sécurité a conseillé « ceux qui reçoivent de grosses sommes d’argent à la banque de se faire accompagner par les forces de l’ordre et de sécurité ».

Au moins six personnes sont mensuellement attaquées et délectées de leur argent, au sortir d’une banque, a déploré M. Damehane, soulignant qu’à ce rythme il y a eu au total 45 cas agressions qui ont permis aux malfaiteurs de s’enfuir avec 142 millions de F CFA.

De l’avis du ministre de la Sécurité, les auteurs de ces actes sont des anciens prisonniers, fraîchement libérés, qui opèrent sur des motos non immatriculées ou d’immatriculations étrangères.

Les deux dernières agressions ont eu lieu la semaine dernière et ont occasionné à leurs victimes la perte de 19 millions de F CFA.

Togo : l’Etat veut lutter contre les braquages des banques

Le ministre de la Sécurité, Gal Yark Damehame, a annoncé avoir entamé des discussions avec les institutions bancaires établies au Togo afin de lutter efficacement contre les braquages devenus récurrents.« Nous avons déjà rencontré les banques et nous leur avons demandé de collaborer. Elles doivent appeler nos services pour accompagner les clients qui viennent recevoir de grosses sommes d’argent », a déclaré, mardi soir à Lomé, Gal Yark Damehame.

S’exprimant à une conférence de presse, le ministre de la Sécurité a conseillé « ceux qui reçoivent de grosses sommes d’argent à la banque de se faire accompagner par les forces de l’ordre et de sécurité ».

Présentant la situation sécuritaire pour le premier semestre de l’année, M. Damehame a renseigné que « le Togo a enregistré au moins six braquages par mois. Le tableau fait donc état de 45 cas officiellement enregistrés avec 142 millions F CFA emportés ».

De l’avis du ministre de la Sécurité, les auteurs de ces actes sont des anciens prisonniers, fraîchement libérés, qui opèrent sur des motos non immatriculées ou d’immatriculations étrangères. Rien que la semaine dernière, 19 millions F CFA ont été dérobés lors de deux braquages.

Côte d’Ivoire: 303 morts dans des accidents de la circulation au 1er semestre 2019 (Pompiers)

Les accidents de la circulation ont fait 12 564 victimes dont 303 morts en Côte d’Ivoire au premier semestre 2019, a appris APA mardi auprès du Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM).«Les accidents de la circulation ont enregistré à eux seuls 12 564 victimes, soit 87,53% des victimes du premier semestre 2019 dont 10 743 transportées, 1518 non évacuées et 303 décédées», ont annoncé les pompiers dans une note d’information parvenue à APA.

« Le premier semestre de l’année 2019 a enregistré au total 11 169 interventions du GSPM. Comparativement au premier semestre de l’année 2018 qui a enregistré 9 289 interventions,  une augmentation de 20,11% a été constatée », ajoute la même source, précisant que tous les types d’accident confondus ont fait 493 décès au cours de ce premier semestre 2019. Ce bilan indique également «1 561 sans évacuations, 12 300 transportées vers des centres hospitaliers sur un total de 14 364 victimes».

Selon le GSPM, sur les 11169 interventions, les accidents de la circulation représentent 62,07%, soit 6933 interventions au total.

S’agissant des autres interventions au cours de ce premier semestre dans le pays, les pompiers ont enregistré 1149 incendies, représentant 10,29% des interventions.

L’année 2018 s’est achevée avec un total de 19 968 interventions du GSPM dans le pays dont 12 974 accidents de la circulation. Quelque 27 164 victimes ont été enregistrées dont 837 décès.

Nucléaire: célébration des 10 ans du Traité de Pelindaba le 19 juillet en Afrique du Sud

Le 10è anniversaire du Traité de Pelindaba (Afrique du Sud), consacrant la non-prolifération nucléaire en Afrique est prévue le 19 juillet 2019 en Afrique du Sud, a annoncé lundi à Abidjan Dr Lassina Zerbo, le secrétaire exécutif de l’Organisation du traité d’interdiction complète des essais nucléaires (OTICE), dans un entretien à APA.«  Le ministre des Affaires étrangères vient de nous inviter et le 19 juillet 2019 on va commémorer le 10e anniversaire du Traité de Pelindaba, en Afrique du Sud », a dit Dr Lassina Zerbo, en marge de la 45è Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) qui se déroule à Abidjan du 5 au 9 juillet.

Cette commémoration intervient également dans le cadre de l’Union africaine (UA) avec l’AFCONE, un organe créé par l’organisation continentale pour s‘occuper du Traité de Pelindaba, mais aussi des questions d’utilisation pacifique du traité nucléaire en Afrique. 

L’AFCONE, basé en Afrique du Sud, a été mis en place à la suite d’une concertation africaine pour le contrôle de l’énergie nucléaire, avec un secrétariat exécutif qui travaille étroitement avec l’UA pour s’assurer que les pays africains s’engagent à une utilisation pacifique de l’énergie nucléaire.

Le Traité de Pelindaba vise en outre à éviter les velléités de développement d’armes nucléaires en Afrique. Toutefois, le nucléaire peut être utilisé pour la médecine, la conservation des produits agricoles, des aliments et pour l’électricité.

« La plupart des pays africains, à l’exception de trois ou quatre, ont signé et ratifié le Traité d’interdiction complète des essais nucléaires », a indiqué Dr Lassina Zerbo, qui se félicite du Traité de Pelindaba, un traité essentiellement africain qui fait du continent une zone exempte d’armes nucléaire. 

L’Afrique du Sud a pris le leadership sur la non-prolifération nucléaire. A l’instar de ce pays, la Côte d’Ivoire et la plupart des pays Africains font partie du Traité de Pelindaba. Pour M. Zerbo, « l’Afrique ne peut pas être en dehors des questions de paix et de sécurité internationale ».  

L’Organisation du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires est un cadre multilatéral du système des Nations-Unies faisant partie intégrante du Traité de non-prolifération. Elle vise à empêcher l’utilisation nucléaire à des fins de tuerie et de destruction de l’environnement. 

Hormis les 5 pays officiellement reconnus comme pays dotés d’armes nucléaires lors des négociations du Traité de non-prolifération, aucun autre État ne doit développer l’arme nucléaire. Ces cinq pays sont notamment les États-Unis, la France, l’Angleterre, la Russie et la Chine.

Selon M. Zerbo « il y a peut-être quatre autres pays dont le doute n’est plus permis sur la possibilité qu’ils ont d’avoir l’arme nucléaire dont le dernier est la Corée du Nord qui a procédé à des essais nucléaires ». On a en outre « le Japon, le Pakistan et Israël dans une certaine mesure ».

« Le Pakistan a fait des essais nucléaires en 1998 dans la même année que la Corée du Nord, (tandis que) Israël est accusé depuis longtemps de détenir l’arme nucléaire, certains politiques en Israël l’ont dit, mais le pouvoir ne l’a jamais dit officiellement », a-t-il poursuivi.  

La plus grande menace des armes nucléaires aujourd’hui est l’Iran,  mais le pays n’a pas encore procédé à des essais nucléaires. L’Agence  internationale de l’énergie atomique s’occupe de s’assurer qu’il n’est  pas en train d’enrichir ses usines à des taux aux fins de développer  l’arme nucléaire.

De nombreuses négociations ont été menées  pendant la guerre froide pour obtenir une interdiction complète des  essais nucléaires à travers le monde, mais le Traité n’est devenu  réalité que dans les années 1990. Il a été négocié à Genève entre 1994  et 1996. 

Jusqu’à février 2019, ce Traité universel a été signé par 184 pays et ratifié par 168 parmi lesquels trois Etats dotés d’armes nucléaires, la Russie, la France et le Royaume-Uni, cependant il doit être ratifié par 44 pays détenteurs de technologies nucléaires spécifiques avant de pouvoir entrer en vigueur.

La Corée du Nord, l’Inde et le Pakistan n’ont pas encore signé le traité. Le plus récent pays détenteur de technologies nucléaires à avoir ratifié le traité est l’Indonésie en 2012. Plus de 2000 explosions nucléaires ont eu lieu entre 1945-1996 dont plus de 1000 par les États-Unis et plus de 700 par la Russie.

La France enregistre plus de 200 essais nucléaires et 45 effectués par le Royaume-Uni et la Chine respectivement. Trois pays ont rompu le moratoire et procédé à des essais d’armes nucléaires : l’Inde et le Pakistan en 1998 et la République populaire démocratique de Corée en 2006, 2009, 2013, en 2016 et 2017.

L’Organisation du traité d’interdiction complète des essais nucléaires (OTICE) a été créée en 1996 et compte plus de 260 fonctionnaires de plus de 70 pays et siège à Vienne (Autriche). Elle est dirigée par un secrétaire exécutif, le Burkinabè Lassina Zerbo, depuis 2013. 

Les principales tâches de l’OTICE sont la promotion du Traité et la mise en place du régime de vérification, lequel devra être opérationnel à l’entrée en vigueur du Traité. Son budget annuel s’élève à environ 130 millions de dollars soit 76,14 milliards de Fcfa.

Raid aérien en Libye : des Nigérians parmi les morts (OIM)

Plusieurs Nigérians figurent parmi les 40 migrants tués lors de l’attaque, mardi soir, du centre de détention de Tajoura à Tripoli, en Libye, a indiqué l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) dans un communiqué reçu jeudi à APA.Le communiqué signé du chef de mission de l’OIM au Nigeria, Franz Celestin, ne précise toutefois pas le nombre de Nigérians tués dans l’attaque qui a fait en outre 35 blessés, selon le ministère de l’Intérieur à Tripoli.

Profitant de cette  frappe aérienne dirigée contre le centre qui accueillait environ 600 migrants et réfugiés, dont des femmes et des enfants, Célestin s’est dit consterné et a appelé à la fin immédiate de la détention de migrants et de réfugiés en Libye.

« Je me joins à l’appel pour la fin immédiate de la détention des migrants et des réfugiés », a-t-il déclaré, ajoutant que cette dernière vague de violences témoigne du danger contre lequel l’OIM et le HCR avaient mis en garde les migrants et les réfugiés retournant en Libye après leur interception ou leur sauvetage sur la mer Méditerranée.

Pour sa part, le président Muhammadu Buhari a condamné la frappe aérienne, la qualifiant d’ « inhumaine, de méchante et d’insensible » à la situation « de personnes désespérées et sans défense ».

Exigeant une enquête internationale, il a martelé que les responsables de la mort et des blessures de nombreux migrants devaient être traduits en justice.

Ce drame est un signal d’alerte lancé aux factions belligérantes en Libye et à la communauté internationale pour rétablir rapidement la paix et la stabilité dans ce pays, a-t-il dit, priant Dieu de réconforter les familles endeuillées et d’accorder un prompt rétablissement aux blessés.

GBissau : le mandat des forces de la Cedeao prolongé jusqu’en mars 2020

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a prolongé la mission de sa force d’interposition en Guinée-Bissau jusqu’en mars 2020, annonce la résolution finale du sommet des chefs d’État de l’organisation rendue publique mercredi par la représentation de l’organisation régionale à Bissau.« La conférence a finalement décidé de prolonger son mandat de l’ECOMIB pour une période de six mois à compter du 1er octobre 2019 », lit-on dans la résolution finale du 55ème Sommet des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté tenu au Nigéria.

En ce qui concerne la situation politique de ce pays lusophone, la Cedeao souligne dans sa résolution le vœu des chefs d’Etat et de Gouvernement membres de voir le nouveau gouvernement bissau-guinéen prendre fonction ce mercredi.

Le président restera en place jusqu’à la prochaine élection « et la gestion du gouvernement sera entièrement assurée par le gouvernement constitué conformément à la Constitution de la Guinée-Bissau », précise le communiqué du bureau de la Cedeao à Bissau.

Le communiqué ajoute que « sur la base du consensus atteint par les acteurs politiques bissau-guinéens, la résolution de la Cedeao prévoit également la nomination d’un nouveau procureur général d’ici mercredi ».

Suite aux résolutions de la Cedeao, le chef d’Etat bissau-guinéen a rencontré mardi le procureur général de la République Bacari Biai et le Premier ministre Aristides Gomes.

La crise politique avait commencé en Guinée-Bissau en 2015 après que le président José Mário Vaz a limogé le Premier ministre Domingos Simoes Pereira de la tête du parti au pouvoir, le PAIGC, vainqueur des législatives en 2014. Vaz l’accusait de corruption et de népotisme.

La crise a conduit à la fermeture du parlement et, malgré la médiation de la Cedeao, le chef de l’Etat a nommé sept premiers ministres, dont un à deux reprises.

Avec la tenue des élections législatives du 10 mars dernier, la tension politique s’est accrue puisque José Mário Vaz a pris plus de trois mois pour nommer un nouveau Premier ministre et la formation conséquente du gouvernement. Cela était dû pour lui par l’impasse pour l’élection du bureau du Parlement, après les législatives de mars dernier remportées sans majorité absolue par le PAIGC.

Après une nouvelle intervention de la Cedeao, le président a finalement nommé Aristides Gomes comme Premier ministre sans pour autant avaliser le gouvernement proposé par ce dernier.

Suivant une autorisation de la Cedeao datée du 26 avril 2012, les forces d’ECOMIB sont depuis lors en Guinée-Bissau.

Elles ont pour mission d’assurer la sécurité et la protection des détenteurs des organes souverains bissau-guinéens.

Nigeria : d’anciens malfaiteurs rendent 216 fusils aux autorités de Zamfara

Des malfaiteurs repentis ont rendu 216 armes, essentiellement des fusils AK47, au gouvernement de l’Etat de Zamfara (nord-ouest du pays), a annoncé Bello Matawalle, le responsable chargé de la presse auprès du gouverneur de l’Etat.M. Matawalle a expliqué, lors de la cérémonie de réception de l’ancien chef de l’Etat, le général à la retraite Yakubu Gowon, au siège du gouvernement à Gusau, que le gouverneur avait confirmé dimanche l’information sur la restitution des armes.

Il a ajouté que la plupart des armes avaient été rendues volontairement au gouvernement par des « bandits repentis », optant désormais pour la paix.

Par ailleurs, le gouverneur a qualifié la visite de l’ancien président Gowon d’opportune et a sollicité les conseils professionnels du général retraité sur les meilleurs moyens pratiques pouvant mettre fin au banditisme dans l’Etat.

« Le Nigéria a maintenant plus que jamais besoin de l’illustre hôte, du fait de la situation actuelle en matière de banditisme, d’enlèvements et d’autres crimes odieux, afin de recueillir ses avis et conseils pour une gestion plus efficace de la situation sécuritaire », a-t-il indiqué.

Le gouverneur a ajouté que la richesse de l’expérience de Gowon, en tant qu’ancien général de l’armée, et chef d’Etat qui s’est beaucoup battu pour la vie économique du pays, sera très positive pour son administration, notamment en matière de sécurité, de renseignements et d’intervention.

Au sujet des efforts de son gouvernement pour mettre fin à la menace que représente le grand banditisme, le gouverneur a expliqué au général Gowon que son administration avait adopté diverses méthodes, notamment la réconciliation.

La réconciliation, a-t-il précisé, a commencé à porter des fruits puisque plus de 216 fusils AK47 ont été remis aux autorités par les bandits.

Pour sa part, Yakubu Gowon a déclaré que sa visite s’inscrivait dans le cadre de son initiative ‘Nigeria Pray’ pour prier afin que cessent les violences dans le Nord-ouest de l’Etat et pour demander les bénédictions divines et la sagesse dans les efforts des dirigeants visant à instaurer la bonne gouvernance et une unité durable dans le pays.

Par ailleurs, M. Gowon a invité tous les citoyens bien intentionnés de l’Etat de continuer à prier pour la paix et l’unité du pays en général et de l’Etat de Zamfara en particulier.

Guinée : une loi sur l’usage des armes par la gendarmerie fait polémique

Le projet de loi relatif à l’usage des armes par la Gendarmerie nationale, adopté par l’Assemblée nationale guinéenne, le 25 juin 2019, suscite des réactions au sein de la classe politique et des organisations de défense des droits de l’Homme.Selon Dr Fodé Oussou Fofana, vice-président de l’UFDG (principal parti d’opposition) également président du groupe parlementaire « Libéral-Démocrate », ce projet est « dangereux ».

« Il y a 103 jeunes enterrés au cimetière de Bambeto depuis l’arrivé d’Alpha Condé au pouvoir. Ces jeunes ont été tués pendant les manifestations, alors qu’une loi, n’autorisait pas l’usage de ces armes. Donc, on ne peut pas arriver là, on a aucune certitude pour autoriser les gendarmes à porter les armes », a-t-il déclaré.

Contrairement à lui, les députés de la mouvance présidentielle, ont adhéré à l’unanimité au projet de loi.

« Avec la montée du banditisme, des braquages, les vols à mains armées, aujourd’hui, nous vivons l’insécurité. Il y a des civils qui sont armés. Il y a l’évolution du terrorisme qui tue au quotidien, avec des djihadistes. Il est important que nous ayons une gendarmerie nationale bien équipée et bien armée au sein des populations, pour pouvoir les défendre », soutient Amadou Damaro Camara, président du groupe parlementaire de la mouvance présidentielle.

Cette nouvelle loi, il faut le noter, inquiète l’organisation guinéenne pour la défense des droits l’homme (OGDH). Son secrétaire général, Me Hamidou Barry, également avocat des victimes du massacre du 28 septembre 2009, ne manque pas de mot pour justifier cette position.

« Cette loi est très dangereuse dans la mesure où, pendant les manifestations, avant son adoption, on enregistrait des morts. Je crois qu’on a trop versé le sang en Guinée, il y a eu trop de violation grave des droits de l’Homme en Guinée, que l’OGDH  condamne fermement », a-t-il indiqué, tout en promettant de se battre pour que les droits l’Homme soient respectés. Ceci en saisissant, « les juridictions internationales », confie Me Barry.

Selon le ministre guinéen de la Défense nationale, Dr Mohamed Diané, qui a présenté ce projet de loi devant les députés, cette loi va permettre aux gendarmes d’être juridiquement plus assurés lorsqu’ils ont à faire usage de leurs armes et de les protéger, à l’occasion des procédures pénales, contre ceux qui voudraient se venger de l’autorité publique en s’en prenant aux personnes physiques qui l’incarnent.

« Les dispositions du présent projet de loi renforcent les moyens d’action de ceux qui œuvrent quotidiennement à la sécurité de tous et précisent la nature des situations effectives dans lesquelles les militaires de la Gendarmerie sont amenés à devoir faire usage de leurs armes. Elles traduisent également la volonté d’apporter des règles d’usage correspondant à chacune des situations auxquelles les militaires de la Gendarmerie sont souvent confrontés. L’encadrement de l’usage des armes par les militaires de la Gendarmerie est l’objectif principal visé par cette loi. Ainsi, la légitime défense n’est plus la seule contrainte qui pèse sur les gendarmes lorsqu’ils ont à faire usage de leurs armes », a rassuré Dr Mohamed Diané.

Journalistes et politiciens désapprouvent le nouveau Code pénal burkinabè

Le nouveau Code pénal du Burkina Faso, adopté le 21 juin dernier par l’Assemblée nationale, continue de susciter des désapprobations provenant des politiques et de professionnels des médias qui le jugent « liberticide ».C’est le 6 juin dernier que le gouvernement burkinabè a adopté un projet de révision du Code pénal qui a été entériné, le vendredi 21 juin 2019, à l’occasion d’une session extraordinaire de l’Assemblée nationale.

Avant sa promulgation par le président du Faso, cette nouvelle loi est dénoncée par les organisations professionnelles des médias qui estiment qu’elle est attentatoire à la liberté de la presse et d’information.

En outre, la nouvelle loi est jugée très sévère à cause, entre autres, des amendes prévues à ses articles 312 à 316 jusqu’à 10 millions f cfa et des peines d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à dix ans ferme.

Aussi, de l’avis des journalistes,  « cette nouvelle loi se caractérise par des notions vagues, la généralisation des délits, la volonté d’interdire et de réprimer toute communication relative à un acte terroriste ».

Les professionnels des médias ne sont pas les seuls à se plaindre. Les politiques aussi ont donné de la voix.

Pour Me Gilbert Noël Ouédraogo, président de l’Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA) et Chef de file de l’opposition politique (CFOP), «cette loi modificative est un coup de massue sur la presse burkinabè et les leaders d’opinion».

Il affirme que « l’adoption de cette loi modificative ne fera que pousser les journalistes et leaders d’opinion dans la clandestinité, chose qui risque de conduire à une situation plus dangereuse».

«L’on ne pourra plus identifier les auteurs des informations qui seront relayées sur le net et les réseaux sociaux», indique Me Ouédraogo.

A l’issue du Conseil des ministres du 27 juin 2019, le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance a reconnu qu’«il y a un risque à toute chose».

Pour lui, l’essentiel est d’assurer dans ce cadre de respect de la liberté et des expressions plurielles et d’opinion, un minimum de quiétude pour que les opérations militaires se passent bien.

«Au départ, une loi peut ne  pas rencontrer l’assentiment de tout le monde», a fait remarquer M. Dandjinou, avant de promettre que «s’il y a des choses à corriger, nous le ferons».

Cameroun: l’opposant Fru Ndi libéré par ses ravisseurs

Le président du Social democratic front (SDF), parti leader de l’opposition parlementaire Ni John Fru Ndi, a été libéré des mains de ses ravisseurs, a annoncé samedi soir la direction de son parti dans un communiqué parvenu à APA. »Le président Fru Ndi vient d’etre libéré et se trouve actuellement dans son domicile de Ntarikon », selon le communiqué du SDF, qui ne précise pas les conditions de cette libération.

« Le président s’exprimera en temps opportun sur les conditions de son enlèvement et de sa captivité », promet le texte.

Vendredi soir, des hommes armés non identifiés ont fait irruption dans son domicile de Bamenda, dans le Nord-ouest « tirant partout » et enlevé M. Fru Ndi. Après ils l’ont emmené vers une destination inconnue. 

Des assaillants qui seraient, selon toute vraisemblance, des milices armées qui se battent pour l’independance des régions anglophones du Nord-ouest et du Sud-ouest qui représentent 20% de la population du pays.

C’est la seconde fois que ce dirigeant politique est kidnappé, après celle du 27 avril dernier. 

Cameroun : John Fru Ndi de nouveau kidnappé

Le président du Social democratic front (SDF , opposition) John Fru Ndi, parti-leader de l’opposition parlementaire, a été enlevé dans son domicile à Bamenda (Nord-ouest) par des « hommes armés », a annoncé la direction de cette formation politique dans un communiqué parvenu samedi à APA.«Des gens sont entrés dans son domicile de Ntarikon à Bamenda et ont commencé à tirer partout. John Fru Ndi est sorti pour s’enquérir de la situation et c’est alors que les assaillants l’ont enlevé pour une destination inconnue », explique le communiqué émanant de la cellule de communication du SDF.

« A l’heure où nous parlons, ajoute le communiqué, les ravisseurs n’ont pas encore été identifiés mais, en plus, nous ne savons pas où ils se trouvent ».

Au cours de la fusillade, « son garde du corps qui a essayé de s’interposer a reçu des balles à bout portant et a été grièvement blessé », renseigne le communiqué.

Il y a deux mois, le 27 avril 2019, M. Fru Ndi avait déjà fait l’objet d’un enlèvement toujours dans le Nord-ouest par des milices sécessionnistes alors qu’il se rendait aux obsèques du président du groupe parlementaire de son parti.

Depuis quelque temps, des milices sécessionnistes qui se battent pour l’indépendance des régions anglophones du Nord-ouest et du Sud-ouest multiplient les rapts, notamment de certaines personnalités.

Il y a trois jours,  l’archevêque de Bamenda, Mgr Conelius Esua Fontem, a été enlevé par des bandes armées alors qu’il revenait d’une visite pastorale. Il a été relaxé après plus de 12 heures de captivité.

Selon certains observateurs, les milices sécessionnistes font des enlèvements qui finissent par des demandes de rançons en vue de se constituer un trésor de guerre.

Double attaque à Tunis : un policier tué et plusieurs blessés (médias)

Un policier tunisien est décédé et plusieurs de ses collègues ont été blessés dans deux attaques kamikazes dirigées contre la police, ce jeudi, sur la principale avenue de Tunis, a appris APA de sources médiatiques.Selon l’AFP, faisant état également d’un civil blessé, des morceaux de corps jonchaient la chaussée autour d’une voiture de police sur l’avenue Bourguiba, jouxtant la vieille ville de la capitale tunisienne.

Une base militaire aérienne annoncée à Daloa, dans l’Ouest ivoirien

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, a annoncé mercredi la création d’une base militaire de l’armée de l’air de Côte d’Ivoire sur le site de l’aérodrome de Daloa, dans l’Ouest du pays, à l’issue d’un Conseil des ministres.Cette base militaire est « créée dans l’intérêt stratégique de la  défense nationale (et) permettra de sécuriser les installations et  équipements militaires récemment acquis par l’Etat de Côte d’Ivoire », a  dit Sidi Touré, face à la presse. 

Il a  indiqué que la base militaire sera construite sur le site de l’aérodrome  de Daloa avec le dispositif de l’ex-Opération des Nations-Unies  en Côte d’Ivoire (Onuci), tout en rappelant que cette ville a été « un siège important »  de soldats onusiens à la suite de la grave crise post-électorale de  2010-2011. 

« Nous allons utiliser les  infrastructures de ce dispositif de l’Onuci qui existe par ailleurs, et  il y aura une relocalisation de la base aérienne de Bouaké (centre) sur  Daloa pour permettre aux différentes opérations d’être déployées  rapidement sur tous les différents théâtres nécessaires », a-t-il  poursuivi.  

L’Etat de Côte d’Ivoire envisage  de se doter de stations militaires suffisantes à travers le pays pour  assurer la sécurité des personnes et des biens. Mais surtout, contrer  toute éventuelle attaque de quelque nature que ce soit. 

Egypte : 9 soldats tués dans une attaque terroriste près d’El Arich

Neuf soldats et 5 terroristes tués lors d’une attaque terroriste mardi soir près d’Al-Arich, dans le nord du Sinaï, a annoncé mercredi le ministère de l’Intérieur.« Un groupe d’éléments terroristes a attaqué mardi soir un centre de rassemblement de la police dans le sud-ouest d’Al-Arich », a indiqué le ministère dans un communiqué.

Cinq assaillants ont également été tués lors des accrochages qui ont suivi l’attaque, dont un par la ceinture d’explosif qu’il portait, a-t-on appris de même source.

Cette nouvelle attaque intervient en pleine Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football en Egypte, pour laquelle les stades utilisés ont toutefois été placés sous haute sécurité et se trouvent à distance du Nord-Sinaï.

Le G5 Sahel n’a toujours pas reçu de moyens pour fonctionner (président Aziz)

Le G5 Sahel qui regroupe la Mauritanie, le Mali, le Niger, le Burkina Faso et le Tchad n’a toujours pas reçu de moyens pour fonctionner, en dépit des nombreuses promesses de la communauté internationale, a déploré le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz.« Nous avons demandé 560 millions d’euros pour démarrer et 130 millions par an pour fonctionner, mais on n’a rien reçu jusqu’à présent», a-t-il déploré lors d’une conférence de presse, tenue jeudi soir à Nouakchott.

Ould Abdel Aziz a ajouté que le G5 Sahel fait face à « un mur d’incompréhension » de la part de l’ONU qui, selon lui, ne veut pas l’aider.

Dans une logique de comparaison, il a souligné que la force onusienne au Mali reçoit un financement d’un milliard de dollars, même si elle n’a pas une « mission précise ».

Pour lui, la force onusienne au nord Mali « doit être une mission de combat et non une mission de stabilisation ».

Ould Abdel Aziz a considéré que l’ONU s’est trompée de cible dans son traitement de l’insécurité au Sahel et qu’elle ne comprend pas ce qui se passe dans ce pays.

La conférence de presse du président mauritanien intervient 36 heures avant un scrutin présidentiel auquel il n’est pas candidat.

Au moins 14 morts dans de nouvelles attaques au centre du Mali

Des attaques contre deux villages du centre du Mali ont fait lundi au moins 14 morts, a annoncé, mardi à Bamako, le Procureur du pole antiterroriste, Boubacar Sidiki Samaké.Les assaillants ont ciblé les villages de Gandafani 2 et de Yoro situés dans le cercle de Koro. « Le bilan provisoire serait de 14 mort », a déclaré au cours d’une conférence de presse, le Procureur du pole antiterroriste, Boubacar Sidiki Samaké.

Mais des sources locales contactées par APA font état de plusieurs dizaines de morts, tous des civils.

Cette attaque intervient dans un contexte d’insécurité dans le centre du Mali. Le 9 juin dernier, 35 civils ont été abattus par des individus armés non identifiés dans le village de Sobanou, situé dans le cercle de Bandiagara dans la même région.

Mali: trois soldats tués dans des explosions de mines

Trois soldats maliens ont perdu la vie, dimanche, dans le centre et le nord du pays suite à des explosions de mines, a-t-on appris lundi auprès de l’armée.Le premier incident s’est déroulé dans la région de Ségou où de tels incidents sont plutôt rares.

‘’Deux éléments de la Gendarmerie, un lieutenant et un adjudant, ont trouvé la mort lorsqu’un Engin Explosif Improvisé (EEI) a explosé à leur passage à pied. C’était le dimanche 16 juin 2019 à Sokolo », rapporte un communiqué de l’armée.

Le deuxième incident a eu lieu dans la région de Tombouctou où « un détachement de l’armée en mission d’escorte civile est tombé dans une embuscade  entre Tonka et Niafunké, alors qu’il était de retour ». Au cours de cet accrochage, l’armée a enregistré un mort et un blessé.

Guinée-Bissau : l’UA inquiète de la fin du mandat de l’ECOMIB

Le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine a exprimé sa préoccupation quant à la à la fin du mandat de la force d’interposition de la Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest) en Guinée-Bissau (ECOMIB) et a appelé à un soutien la communauté internationale.Dans un communiqué dont APA a obtenu une copie, cette instance de l’UA « note avec inquiétude la fin du mandat de l’ECOMIB le 30 septembre (prochain) et l’intention des pays de la CEDEAO à retirer leurs troupes, ce qui pourrait nuire à la sécurité dans le pays ».

Partant de cette inquiétude, l’Union africaine appelle la communauté internationale à continuer à soutenir financièrement la présence de l’ECOMIB jusqu’à ce que les forces de défense et de sécurité bissau-guinéennes soient en mesure de s’acquitter de toutes leurs responsabilités en matière de sécurité.

La force de l’ECOMIB a été autorisée le 26 avril 2012 par la CEDEAO à la suite du coup d’État survenu le 12 avril 2012. Composée d’environ 500 effectifs provenant de Côte d’Ivoire, du Nigéria, du Sénégal et du Togo, elle a pour principales tâches d’aider à la sécurisation du processus de transition politique et de contribuer au processus de RSS. L’effectif autorisé de l’ECOMIB est actuellement de 677 policiers, militaires et personnel d’appui logistique.

Affrontements entre militaires et manifestants au centre du Bénin

Deux localités du centre du Bénin, Tchaourou, la ville natale de l’ancien chef d’Etat béninois, Boni Yayi, et Savé, sont depuis jeudi soir le théâtre de violentes échauffourées entre des éléments de l’armée et plusieurs individus armés de gourdins et d’armes artisanales.Selon le Colonel Spéro Gouchola, conseiller technique du ministre de l‘intérieur reçu sur la chaine de service publique, des « individus drogués ont pris d’assaut la route inter-Etat Cotonou- Parakou, empêchant la circulation avec des pneus incendiés ».

Le bilan fait état de nombreux dégâts matériels : des maisons brulées, des boutiques incendiées, le commissariat de Police de Tchaourou incendié et de nombreux véhicules vandalisés. On dénombre également près d’une trentaine d’agents de sécurités blessés.

A l’origine des manifestations, l’interpellation d’un supposé meneur de troubles à l’ordre public le jour du scrutin législatif du 28 avril dernier dans la localité de Tchaourou. Suite à cette interpellation par la Police, les populations se sont soulevées pour exprimer leur mécontentement et réclamer la libération de leur cohabitant.

Selon un communiqué du ministre de l’intérieur et de la sécurité publique, Sacca Lafia, parvenu à APA, la situation serait sous contrôle à Savè et Tchaorou. Et « le gouvernement s’emploie à garantir la sécurité et la libre circulation des personnes et des biens » dans cette partie du Bénin.

Levée du couvre-feu dans le Nord-ouest du Cameroun

Le couvre-feu, instauré, depuis le 28 novembre 2018 dans la région anglophone camerounaise du Nord-ouest, en proie à un violent conflit sécessionniste, a été levé par un arrêté signé vendredi par le gouverneur, Adolphe Lele Lafrique, et dont APA a reçu copie samedi.Les restrictions qui allaient de 18h du soir à 6h du matin, concernaient les mouvements de personnes et de biens, de même que la mobilité des véhicules et engins à deux roues, à l’intérieur de la circonscription et en provenance des localités voisines.

En février et en novembre 2017, les populations du Nord-Ouest avaient déjà été soumises à de pareilles limitations de mouvements, suite à de multiples actes criminels attribués aux mouvements sécessionnistes.

La levée du couvre-feu par Adolphe Lele Lafrique intervient alors que la violence, loin de retomber sur le front de la crise sécessionniste, semble avoir pris la forme d’une guérilla à multiples facettes.

 On déplore, notamment, des attaques à répétition des séparatistes contre des soldats et de multiples exactions que des ONG de défense des droits de l’homme attribuent aux forces de défense et de sécurité.

Les journalistes ouest-africains réfléchissent jeudi à Ouagadougou sur le terrorisme

Les journalistes de l’Afrique de l’ouest réfléchiront jeudi et vendredi prochains ( 20 et 21 juin) à Ouagadougou au Burkina Faso sur le rôle des médias dans la lutte contre l’insécurité et le terrorisme dans la sous-région lors d’un forum organisé par le Groupement des éditeurs de presse publique de l’Afrique de l’ouest ( GEPPAO), a appris APA vendredi à Abidjan de source officielle.Selon Venance Kouassi Konan, le président de cette organisation,  par ailleurs directeur général du quotidien pro-gouvernemental ivoirien «  Fraternité Matin », ce forum vise à créer un  « cadre de  réflexion » pour parler du rôle de la presse dans la lutte contre le  terrorisme. 

« Ce forum a pour objet de faire en sorte que nous  réfléchissions ensemble sur le rôle que les médias peuvent jouer dans  notre espace contre ce phénomène. L’objectif est de créer un cadre de  réflexion entre politiques et journalistes dans la lutte contre le  terrorisme», a dit M. Konan dans une conférence de presse de  présentation de cette rencontre  animée conjointement avec Mahamadi  Tiengna,  le directeur général du quotidien national Burkinabè Sidwaya. 

«  Les résolutions de ce forum seront transmises aux chefs d’États de  l’Afrique de l’ouest. Tant que la menace contre le terrorisme existe,  les hommes de médias ont aussi leur partition à jouer », a poursuivi le  président du GEPPAO estimant que « nous ne pouvons pas rester là à nous  contenter de rendre compte ».

« Les journalistes de l’Afrique de l’ouest  décident de jouer leur partition en s’interrogeant sur leur pratique  quotidienne et en convoquant les spécialistes du domaine et les hommes  politiques pour voir les meilleures approches à adopter pour que le  terrorisme puisse être endigué», a expliqué à son tour, Mahamadi  Tiengna, le directeur général des éditions Sidwaya, par ailleurs  secrétaire général du GEPPAO. 

Pour lui, ce forum qui «concerne au premier chef» les hommes de médias, « doit permettre de  tirer les meilleures dividendes possibles pour améliorer notre pratique  quotidienne de compte-rendu sur le terrorisme ». La menace du terrorisme  «reste permanente» dans son pays, a fait savoir M. Tiengna assurant  cependant « qu’il n’y a pas encore eu d’atteinte à l’intégrité physique  d’un journaliste ». 

Plusieurs personnalités politiques de l’Afrique de  l’ouest dont le président Burkinabé Roch Marc Christian Kaboré, sont  attendus à ce conclave des journalistes de la sous-région sur le  terrorisme. La conférence inaugurale de ce forum sur le thème : « Le  rôle des médias dans la lutte contre le terrorisme en Afrique de  l’ouest-entre contraintes sécuritaires et devoirs », sera animée par la  diplomate nigérienne Aïchatou Mindaoudou, ex-représentante spéciale du  secrétaire général des Nations-Unies en Côte d’Ivoire.

 Créé en décembre  2014 à Abidjan, le Groupement des éditeurs de presse publique de  l’Afrique de l’ouest ( GEPPAO) rassemble des éditeurs de la presse  publique de la sous-région. Cette organisation a entre autres, pour  objectifs, de créer des liens amicaux et de solidarité entre ses membres  et de créer un espace de réflexion entre les journaux de service public  de l’Afrique de l’ouest.

64 membres de Boko Haram «neutralisés» dans l’Extrême-Nord du Cameroun

Soixante quatre membres de la secte islamiste Boko Haram ont été «neutralisés» par la Force multinationale mixte (FMM), au cours d’une attaque terroriste survenue dans la nuit du 9 au 10 juin dernier dans la localité camerounaise de Darak (Extrême-Nord), annonce un communiqué signé du ministre des la Défense (Mindef), Joseph Beti Assomo, et reçu jeudi à APA.Seize soldats et huit civils ont également été tués, lors de cet assaut aux alentours du lac Tchad, mené par plus de 300 terroristes lourdement armés dont huit ont été capturés, avec à la clé plusieurs blessés en fuite et trois embarcations détruites, précise le communiqué daté de mercredi.

Il s’agit de la première attaque d’envergure du mouvement jihadiste, en terre camerounaise depuis près d’un an, dans une zone frontalière avec le Nigeria jadis épicentre des attaques et que le gouvernement de Yaoundé considérait comme désormais pacifiée.

En mi-mai dernier, les autorités camerounaises avaient annoncé la réouverture, et ce après cinq ans de verrouillage, de la frontière du pays d’avec le Nigeria au niveau de la localité d’Amchidé, située non loin de Darak et connue pour être une des cibles de Boko Haram.

                                                           

Mali : début d’un deuil national de 3 jours, après l’attaque de Sobanou

Le Mali a entamé ce jeudi un deuil national de trois jours, en hommage aux victimes de l’attaque terroriste de Sobanou qui a fait officiellement 35 morts, annonce le gouvernement dans un communiqué rendu public mercredi soir« Le Président de la République a déclaré un deuil national de trois (03) jours, à compter du jeudi 13 juin 2019 à zéro heure, sur toute l’étendue du territoire national en hommage aux victimes de l’attaque terroriste perpétrée le 10 juin 2019 contre les populations du village de Sobanou dans la Commune rurale de Sangha, Cercle de Bandiagara, Région de Mopti », souligne le communiqué, ajoutant que durant cette période les drapeaux seront mis en berne sur tous les bâtiments et édifices publics.

Par ailleurs, le gouverneur de la région de Mopti, région dont relève Sobanou, a été limogé, annonce le gouvernement qui avoir pris cette mesure en droite ligne des « leçons » tirées du « drame » de Sobanou.

De son nom Sidi Alassane Touré, le gouverneur de Mopti était sur la sellette depuis que les tueries de masse se sont multipliées dans le centre du pays au début de l’année.

Bien avant le massacre de Sobanou survenu dimanche dernier, un autre village du centre du Mali, en l’occurrence Ogassagou, a été le 23 mars dernier le théâtre d’une attaque sanctionnée par la mort de 160 personnes. Auparavant, 39 personnes avaient trouvé la mort le 1er janvier 2019 dans une attaque à Koulogon, autre village au centre du Mali.

L’Egypte condamne l’attaque perpétrée au Mali

L’Egypte a condamné mercredi l’attaque perpétrée dans un village dogon, près de la ville de Sangha dans le centre du pays, ayant fait plusieurs victimes.Par Mohamed Fayed

Le Porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères, Ahmed Hafez a exprimé les vives condoléances de l’Egypte aux familles des victimes, assurant que le gouvernement et le peuple égyptiens soutiennent le Mali dans cette période difficile.

Au moins 95 habitants du village dogon de Sobane-Kou, dans le centre du pays, ont été tués dans la nuit de dimanche à lundi par des hommes armés, ont indiqué un élu local et une source sécuritaire.

Depuis l’apparition en 2015 dans le centre du Mali du groupe djihadiste du prédicateur Amadou Koufa, recrutant prioritairement parmi les Peuls, traditionnellement éleveurs, les affrontements se multiplient entre cette communauté et les ethnies bambara et dogon, pratiquant essentiellement l’agriculture, qui ont créé leurs « groupes d’autodéfense ».

Attaque à Sobanou : six suspects arrêtés dans le cadre de l’enquête (officiel)

Six personnes suspectées être impliquées dans l’attaque de Sobanou ont été arrêtées dans le cadre de l’enquête ouverte sur cet assaut contre ce village du centre du Mali qui a fait officiellement 35 morts, annonce le gouvernement malien dans un communiqué publié mercredi«Six (06) personnes ont été interpellées suite à des contrôles de routine, dont deux (02) par la MINUSMA», précise le communiqué avant d’ajouter que les suspects ont été arrêtés mardi et remis à la gendarmerie de Mopti qui devrait les transférer à Bamako la capitale.

Le procureur du pôle spécialisé dans la lutte antiterroriste, Boubacar Sidiki Samakéqui, qui s’est rendu sur les lieux à Sobanou, a assuré que toute la lumière serait faite sur cette attaque.

Le bilan de l’attaque perpétrée dimanche après-midi a été revu à la baisse par le gouvernement qui parle maintenant de 35 morts au lieu de 95 morts, comme précédemment annoncé.