Lancement à Abidjan d’une plateforme numérique de gestion de la relation client du Trésor public

La direction générale du Trésor et de la comptabilité publique ( DGTCP) ivoirienne a lancé, vendredi à Abidjan, une plateforme numérique de gestion de sa relation avec les usagers dénommée « Baobab», a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Ce système de gestion de la relation client est un espace interactif de traitement « en temps réel » des préoccupations des usagers et clients de cette institution. Par ailleurs, ce dispositif vise notamment à améliorer le taux de satisfaction des clients en leur offrant en toute transparence, un outil interactif de traitement de leurs préoccupations et le suivi en ligne de leurs dossiers.

 « C’est dans une dynamique d’amélioration continue et pour franchir un palier supplémentaire dans la recherche de la satisfaction clientèle que le Trésor public a décidé d’aller vers son public en lui présentant le canal numérique à travers cet outil innovant destiné à mieux gérer notre relation client », a expliqué dans une adresse,  le directeur général de cette institution, Jacques Konan Assahoré.

Poursuivant, il a réitéré l’engagement de son administration à continuer de placer la satisfaction des usagers au cœur de ses actions. « Le Trésor public a décidé de vendre chère sa peau à travers cette œuvre inédite dans toute l’administration publique nationale et qui nous fait désormais entrer dans l’ère du digital », s’est félicité M. Assahoré ajoutant que « nous avons compris que dans un monde en pleine mutation, accélérer la transformation digitale de nos services est plus qu’une priorité ».

Il a conclu  en prenant l’engagement de son institution à « réinventer »  le service public. Après lui, Arthur Ahoussi, le Directeur général adjoint du DGTCP a expliqué les fonctionnalités de ce nouvel outil de gestion de la relation client.

L’utilisation de la plateforme « Baobab » est soumise à une souscription gratuite préalable de l’usager au service.  Pour sa part, Adama Coulibaly, directeur de cabinet du ministre ivoirien de l’économie et des finances, a salué cette initiative du Trésor public, estimant que cette plateforme va «consolider» les efforts de son département ministériel.

Rwanda: prolongation du contrat de livraison des drones médicaux

Le gouvernement rwandais a prolongé le contrat avec la société américaine de robotique « Zipline », spécialisée dans la fabrication de drones destinés à la livraison de médicaments aux hôpitaux en cas d’urgence.Selon un communiqué officiel publié jeudi à Kigali, le gouvernement rwandais et Tyrol ont finalement convenu d’un contrat à long terme en vue de la fourniture des équipements médicaux de dernière génération.

En octobre 2016, le gouvernement rwandais avait signé un accord avec « Zipline » pour la construction d’une infrastructure pour la mise en place d’un système aérien sans pilote afin d’assurer un transport logistique efficace des fournitures médicales dans le pays.

Ce système utilise des drones à voilure fixe qui se rendent automatiquement dans des hôpitaux et des centres de santé éloignés situés à la campagne, où ils déposent de petits colis attachés à des parachutes sans avoir à atterrir aux points de livraison, avant de retourner au centre de distribution.

Selon les estimations officielles, les drones « Zipline » ont la capacité d’acheminer du sang vers 21 centres de santé dans les provinces du nord, du sud et de l’ouest du pays.

Un forum sur l’intelligence artificielle en Afrique s’ouvre en décembre au Maroc

L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) annonce, dans un communiqué parvenu mercredi à APA, l’organisation d’un forum sur l’intelligence artificielle (IA) en Afrique, du 12 au 13 décembre 2018 au Maroc, avec comme principal objectif : « discuter des problématiques et enjeux » de l’IA dans le continent.« Ce Forum de haut-niveau permettra enfin de traiter ces enjeux en veillant à promouvoir et à maximiser le potentiel de l’intelligence artificielle en tant que levier de développement », écrit l’Unesco, notant « qu’environ 150 participants » sont attendus dans cette manifestation organisée conjointement avec l’Université Mohamed VI Polytechnique (UM6P).

Le format du Forum sera constitué de sessions plénières et d’ateliers thématiques sur deux jours. Des événements parallèles seront organisés sous forme de tables rondes. Un espace d’exposition, dans lequel l’Unesco tiendra le stand principal, sera également dédié aux exposants souhaitant présenter leurs travaux sur l’intelligence artificielle, a expliqué l’institution onusienne dans sa méthodologie.

L’Unesco attend de ce forum des résultats axés sur quatre points, à savoir la promotion de l’intelligence artificielle en Afrique en tant que levier de développement, l’encouragement de la coopération régionale africaine et la promotion d’un cadre éthique pour l’intelligence artificielle sur le continent africain, l’influence des stratégies nationales susceptibles de maximiser le potentiel de l’IA en Afrique, et enfin la mise en place d’un Forum africain des associations d’intelligence artificielle en Afrique.

Ainsi, ce forum de « l’UNESCO pourrait enrichir la réflexion globale sur l’IA en la déclinant à l’échelle africaine, à travers (…) la régionalisation du débat d’idées (qui) permettrait de soulever les enjeux de l’IA en prenant en compte les défis, opportunités et enjeux propres aux contextes locaux », a souligné l’institution onusienne basée à Paris, en France.

« Aujourd’hui la problématique de l’IA en Afrique est très peu traitée, quand elle n’est pas bridée dans un rapport Nord-Sud. Un débat à l’échelle continentale sur l’essor de l’IA en Afrique, contribuera à son émergence », a indiqué l’Unesco.

Accra va se doter d’une Autorité nationale contre la cyber-sécurité

Dans le cadre des efforts déployés pour faire à l’augmentation de la cybercriminalité, le gouvernement ghanéen a annoncé son intention de mettre en place une Autorité nationale de lutte contre la cyber-sécurité.Le président Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, qui a fait l’annonce à Accra, a déclaré qu’une cyber-académie de formation sera aussi créée en plus de l’adoption d’une loi sur la cyber-sécurité.

 

S’exprimant à l’occasion du lancement du 28e mois national de sensibilisation sur la cyber-sécurité, lundi à Accra, le président Akufo-Addo a déclaré que le gouvernement est déterminé à réviser la stratégie actuelle en matière de cyber-sécurité d’ici la fin de l’année pour répondre aux exigences des activités modernes.

 

Il a donné l’assurance que son administration déboursera des fonds suffisants pour assurer la sécurité du cyberespace dans le pays.

 

Fermeture Google+ : « Raison non valable, l’Afrique pas impactée » (formateur)

La raison avancée lundi par le géant américain du net Google pour fermer son réseau social Google+, sur la base d’une découverte d’une faille de sécurité ayant affecté les données d’au moins 500.000 utilisateurs, n’est pas valable même si sa fermeture « n’impacte pas » forcément ses utilisateurs africains, a déclaré mardi à APA le formateur sénégalais en nouveaux médias, Mountaga Cissé.« Ce n’est pas la raison véritable, de mon point de vue. (…) Avec Facebook, on a connu le scandale Cambridge Analytica qui a touché entre 50 et 90 millions d’utilisateurs et cela ne l’a pas empêché de maintenir son réseau social. C’est juste une brèche utilisée par Google pour décider enfin de fermer son réseau social », a estimé M. Cissé, intervenant au CESTI, une école de journalisme de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar.

L’idée des ingénieurs de Google+, lancé en 2011, était de proposer un réseau sur lequel on puisse cloisonner ses différents cercles sociaux (amis, famille, …), pour éviter d’envoyer la photo du petit dernier à ses collègues de travail, ou l’annonce d’un pot d’entreprise avec ses amis.

Ainsi la nouvelle plateforme était automatiquement activée pour tous ceux qui avaient un compte Gmail. Mais malgré cela, « Google n’a jamais vraiment bien réussi dans le monde des réseaux sociaux » en dépit surtout de ses utilisateurs chiffrés autour du milliard de personnes, a analysé Mountaga Cissé.

En effet, « les fonctionnalités de Google+ n’étaient pas au top, il n’y avait pas une très bonne installation et aussi l’expérience d’utilisation, contrairement à un réseau social comme Facebook, n’était pas au rendez-vous », a poursuivi cet administrateur de la plateforme multimédia en ligne dédiée au numérique, Digital 24.

Toutefois, la fermeture de Google+ n’aura « véritablement aucun impact (sur l’Afrique) dans la mesure où le continent africain était celui où Google Plus était le moins utilisé pour deux raisons », affirme M. Cissé.

« D’abord techniquement, il était difficile à pratiquer et deuxièmement en Afrique, on a un taux de pénétration mobile qui est extrêmement élevé si on compare avec le reste du monde » même si Google « n’a presque jamais communiqué sur les chiffres réels » de cette plateforme, a indiqué le formateur en nouveaux médias, notamment les réseaux sociaux.

Le poids de l’Afrique dans les réseaux sociaux est « considérable » (spécialiste)

Le continent africain occupe une place très importante dans les perspectives économiques des entreprises de réseaux sociaux, comme le géant américain Facebook, parce que le taux de leur utilisation « croît de manière considérable » en Afrique, a déclaré mardi le Sénégalais Mountaga Cissé, formateur en nouveaux médias.« Absolument (sur l’importance du poids économique du continent dans les réseaux sociaux) ! Dans la mesure où en Afrique, on voit un taux d’utilisation des réseaux sociaux qui croît de manière considérable. Preuve en est que beaucoup d’entreprises de réseau social, comme Facebook, commencent à réfléchir sur comment s’installer en Afrique », a soutenu M. Cissé dans un entretien exclusif avec APA.

« Je vois qu’ils ont des initiatives dans les pays anglophones comme le Kenya, le Ghana, l’Afrique du Sud », a-t-il poursuivi, rappelant par ailleurs qu’au Sénégal Facebook a mis sur pied, hier lundi à Dakar, un cercle des développeurs qui a notamment permis l’organisation d’un hackaton intensif.

L’objectif de cette cérémonie organisée par la société de Mark Zuckerberg « était de mobiliser tous les développeurs de la ville (Dakar), afin de leur permettre de valoriser les produits et les plateformes de Facebook dédiés aux développeurs, tout en élaborant des solutions innovantes adaptées aux enjeux du pays », renseigne un communiqué du réseau social traité par APA.

Mais « pour votre information également, ils sont en train de lancer un projet intitulé ‘’boost your business » où ils vont accompagner des milliers de petites et moyennes entreprises pour qu’elles puissent développer leurs business en utilisant les réseaux sociaux comme Messenger, Whatsapp, Facebook », a souligné Mountaga Cissé, intervenant au CESTI, une école de journalisme de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar.

Cette entreprise a « compris que (les Africains) utilisent massivement les réseaux sociaux », mais veut maintenant étudier comment ces derniers le font à travers leurs langues locales, a souligné ce spécialiste des réseaux sociaux.

« Si vous prenez l’exemple du Sénégal, les gens communiquent en audio et en wolof sur Whatsapp. Facebook (propriétaire de Whatsapp et Messenger) a besoin ainsi de comprendre comment ces plateformes sont utilisées en langues locales pour tirer le maximum de profits », a expliqué l’administrateur de la plateforme multimédia en ligne Digital 24, dédiée au numérique.

Sénégal : Facebook crée un Cercle des développeurs pour booster l’écosystème digital

Le réseau social Facebook a annoncé, dans un communiqué dont APA a reçu copie mardi, avoir mis sur pied à Dakar un cercle des développeurs qui a notamment permis l’organisation, hier lundi, d’un hackaton intensif.« L’objectif du hackathon du Developer Circle (Cercle des développeurs) de Dakar était de mobiliser tous les développeurs de la ville, afin de leur permettre de valoriser les produits et les plateformes de Facebook dédiés aux développeurs, tout en élaborant des solutions innovantes adaptées aux enjeux du pays », renseigne le communiqué.

Le célèbre réseau social lancé par l’Américain Mark Zuckerberg souligne qu’« après 48 heures de recherche de solutions, de conceptualisation, de validation de produits et de formation, les 18 développeurs ont élaboré une gamme de solutions applicables à différentes industries ».

Parmi celles-ci, on peut citer d’abord Sauver +, une solution qui vise à réduire le taux de mortalité des populations en identifiant le nombre de lits disponibles dans les hôpitaux en cas de situation d’urgence.

Il y a ensuite Yeksil, un bot de messagerie intelligent et évolutif permettant aux étrangers d’apprendre et de comprendre les langues africaines, afin de faciliter leur intégration dans les communautés locales.

Enfin, Saaytool Santé, un chatbot intégré à Facebook Messenger baptisé « Ibrahima », permet aux utilisateurs de mieux comprendre et d’appréhender des maladies comme le paludisme, la tuberculose et les troubles cardiovasculaires.

Au terme de ce programme qui met en concurrence les développeurs, « Facebook récompensera les gagnants avec des crédits publicitaires grâce auxquels ils pourront promouvoir leurs solutions en ligne, tandis que des formateurs locaux de la communauté Developer Circle de Dakar accompagneront l’équipe gagnante dans la mise au point de leurs solutions », a indiqué le communiqué.

A travers cette initiative, le géant de la Silicon Valley entend « bâtir un écosystème digital regroupant des développeurs, des start-ups et des entrepreneurs qui ont déjà fait leurs preuves ».

A en croire Emeka Afigbo, le Chargé des programmes des développeurs de Facebook, le hackaton du Cercle des développeurs de Dakar a connu un éclatant succès. « La qualité des solutions que nous avons observées nous a fort impressionnés. Nous sommes convaincus que la technologie offre de multiples possibilités pouvant susciter l’intérêt des jeunes sénégalais dynamiques et innovateurs. Nous sommes impatients de les voir tirer parti des technologies pour développer des solutions pertinentes non seulement dans le contexte local mais aussi à l’échelle mondiale », a-t-il déclaré.

Vera Songwe pour une « identité numérique » en Afrique

La Secrétaire exécutive de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), Vera Songwe a, dans un communiqué parvenu lundi à APA, plaidé pour une large ouverture « des opportunités numériques » en Afrique.S’exprimant lors d’une table ronde sur l’identification pour le développement où participaient des dirigeants africains, en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies (AGNU), la Camerounaise a parlé de la nécessité de « toucher le milliard invisible et d’offrir des opportunités numériques à tous ».

Mme Songwe a indiqué que 542 millions d’Africains vivent actuellement sans identité, ajoutant par ailleurs que beaucoup d’entre eux sont des jeunes.

À cet effet, elle souligne que « l’identité numérique consiste à responsabiliser les individus et à protéger leurs droits ».

Et « les pays qui créent de manière proactive des identités numériques offrent aux citoyens un moyen sûr et rapide d’accéder aux services électroniques, accélérant ainsi l’accès à l’inclusion financière, aux opportunités économiques, l’accès et à la connectivité mobiles, aux services gouvernementaux et aux processus démocratiques », a estimé Vera Songwe.

Le Bénin lance son programme de Portabilité des Numéros Mobiles

Le gouvernement béninois a lancé, vendredi à Cotonou, la Portabilité des Numéros Mobiles, a constaté APA.« Les principaux objectifs visés par la Portabilité des Numéros Mobiles sont de donner plus d’avantages et de possibilités aux consommateurs. Plus particulièrement, la disponibilité de ce programme devrait apporter les avantages substantiels suivants aux abonnés avec des prix à la baisse, un meilleur choix, une meilleure qualité de service et une plus large gamme de services et de produits », a expliqué le Président du Conseil de Régulation de l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste (Arcep), Flavien BACHABI, lors du lancement officiel du programme.

Cet outil qui révolutionnera la régulation des communications électroniques au Bénin va donner la possibilité aux consommateurs de choisir le fournisseur qui répond le mieux à leurs besoins sans encourir quelque désagrément que ce soit.

Pour ce faire, a expliqué le Président de l’Arcep, il suffit que le consommateur se rende dans un point de distribution de l’opérateur du réseau vers lequel il désire porter son numéro, muni d’une pièce d’identité. Il formule sa demande de portage à travers un formulaire mis à sa disposition.

Sénégal : plaidoyer pour un fonds aux médias traitant des TIC

Le président du Réseau des journalistes spécialistes des Tic (REJOTIC), Ismaila Camara, a plaidé, mardi à Saly Portudal, pour un fonds de soutien aux média qui traitent des Technologies de l’information et de la communication (TIC). »Compte tenu de l’apport du numérique à l’économie sénégalaise et du travail des professionnels de l’information pour le développement numérique, il doit être institué un fonds de soutien aux média traitant des Tic. Ce fonds doit être financé par le Fonds de développement du service universel des télécommunications (FDSUT) », a dit Ismaila Camara, à l’ouverture d’un atelier d’échanges et de partage organisé par l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) avec la presse.

 La rencontre qui s’achève vendredi vise à imprégner la presse des missions de l’ARTP et à mieux relayer ses activités auprès du public.

Pour M. Camara, quand un secteur va très vite et impacte l’économie, il est normal de soutenir les média qui le traitent pour des contenus de qualité.

Informant que le secteur numérique a apporté 636,3 milliards FCFA en 2017 à l’économie sénégalaise, soit plus de 5% du PIB, Ismaila Camara, président du REJOTIC, a indiqué que le numérique est créateur de croissance et connaît chaque jour de nouvelles applications qui répondent aux besoins des populations dans tous les secteurs.

« Le numérique, a-t-il dit, est entré dans le quotidien des populations. A juste titre, nous pouvons citer les réseaux sociaux et les plateformes d’e-commerce ».

« Cette interpellation sur le fonds de soutien aux média, je ne peux pas y répondre toute suite. Elle mérite réflexion et concertation avec toutes les parties prenantes. Mais c’est une chose qui n’est pas mauvaise en soi », a réagi Abdou Karim Sall, Dg de l’ARTP.

Pour développer le numérique, l’ARTP, selon son M. Sall, déroule trois projets, à savoir connecter les écoles et les universités du Sénégal, la mise en place de projets de développement et l’aménagement numérique du pays.

Côte d’Ivoire : lancement du service internet par satellite YahClick

L’opérateur Yahsat, basé aux Émirats Arabes Unis, annonce dans un communiqué parvenu mardi à APA, avoir officiellement lancé en Côte d’Ivoire YahClick, son service haut débit par satellite, lors d’une conférence de presse organisée à Abidjan, capitale économique du pays.« Notre décision de lancer YahClick en Côte d’Ivoire correspond à une volonté de répondre aux besoins en connectivité dans les marchés africains en fournissant des services satellitaires haut débit aux entreprises et aux communautés », a déclaré Farhad Khan, directeur commercial de Yahsat, annonçant dans la foulée que la compagnie a également noué un partenariat avec le fournisseur de services Internet et de connectivité CEE-NET Technologies.

« YahClick est aujourd’hui le premier fournisseur d’Internet haut débit par satellite en Afrique en raison de sa couverture élargie, de sa fiabilité reconnue, de son savoir-faire local et d’un service clientèle de premier plan fourni par notre partenaire CEE-NET ici en Côte d’Ivoire », a indiqué M. Khan.

Ce lancement en Côte d’Ivoire survient après ceux qui ont eu lieu au Ghana, en RDC plus tôt ce mois-ci et, quelques jours avant le lancement au Cameroun, souligne le communiqué.

« En proposant YahClick, nous relions le monde des affaires, les agences gouvernementales ainsi que les zones reculées du pays à un Internet haut débit fiable et abordable », a soutenu Michael Morris, PDG de CEE-NET Technologies.

Ce service haut débit par satellite en bande Ka vise à améliorer la pénétration Internet dans le pays, « qui restait extrêmement faible jusqu’à présent ».

Selon les chiffres les plus récents qui datent de 2016, cités par le communiqué, la pénétration Internet du pays dans la population totale est de 27%. Et d’après plusieurs rapports, seulement 2% des foyers dans les zones rurales ont accès à Internet et 16% dans les zones urbaines, a ajouté la note.

Yahsat a lancé son service phare, YahClick, en Afrique en 2012. Il a été le premier opérateur satellite à introduire la technologie de haut débit par satellite de type HTS en bande Ka sur le continent via le satellite Al Yah 2 de Yahsat, renseigne le communiqué.

Rabat abrite la 3ème édition de l’Africa IT Expo 2018

La 3ème édition l’Africa IT Expo 2018 (AITEX) aura lieu les 4 et 5 octobre 2018 à Rabat à l’initiative de la Fédération des technologies de l’information, des télécommunications et de l’offshoring (APEBI).Organisée en partenariat avec le ministère de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie Numérique, et l’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE), ce rendez-vous incontournable des acteurs et professionnels du secteur des IT au Maroc et en Afrique, sera l’occasion de passer en revue les différentes évolutions et les défis du secteur.

Dans son nouveau format, cette nouvelle édition, très prometteuse, témoigne du fait que le business forum international AITEX s’impose désormais comme un vrai hub IT, une vitrine digitale d’un continent qui se réinvente, selon les organisateurs.

Placée sous le thème : «Quel digital pour l’Afrique du futur ?» cette manifestation prévoit un programme riche en événements avec des conférences plénières, un village de l’innovation les Afritech, des rencontres BtoB, des side évents ou encore de la Digital Art Street.

Ce Forum, qui a choisi comme invités d’honneur deux pays africain, l’un de l’Ouest à savoir le Bénin et l’autre de l’Est du continent, en l’occurrence le Rwanda, s’assigne pour objectifs de se positionner comme une vitrine IT pour le continent, de renforcer les échanges Sud-Sud et Nord-Sud, de présenter des projets innovants et structurants aux investisseurs et aux donneurs d’ordre, de présenter les dernières innovations et promouvoir les solutions, les produits et services lors des Afritech et dans le Village innovation.

Elle sera une occasion pour présenter des contributions de différents pays, analyser des success stories ou des best-practices et aussi mettre en valeur la croissance en Afrique qui est capable de devenir une locomotive occupant une place dans l’économie émergente sur l’échiquier mondial.

Il va sans dire que le numérique offre un potentiel de développement non négligeable pour le continent, notamment par l’avènement de nouveaux types de services dans plusieurs domaines tels que l’éducation, la santé, le commerce, l’agriculture ou la finance.

L’Afrique est engagée pleinement dans cette transformation digitale qui offre une formidable opportunité pour son développement : choix économiques et sociétaux permettant de rendre plus accessibles aux populations des services de base, et in fine s’adosser à une économie plus inclusive, plus éco-responsable, innovante et profitable à tous, lit-on dans une note conceptuelle de cet événement.

Afin de réussir ce virage, des plans de mise en œuvre ont été déployés dans bon nombre de pays, et requièrent de nouvelles plateformes de partenariats privilégiant la coopération renforcée entre les pays du sud. L’Afrique doit inspirer et avoir comme ambition de se positionner comme précurseur apportant sa pleine expertise dans le domaine.

Les innovations technologiques en Afrique se traduisent par l’émergence de nouveaux produits et de nouvelles pratiques qui apparaissent comme étant le signe d’une mutation (socio-économique, politique et environnementale) profonde et durable du continent.

Ces solutions qui viennent du continent révèlent qu’au cœur même de l’Afrique réside sa capacité à répondre aux besoins essentiels de ses populations dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’agriculture, ou encore de l’inclusion financière.

Certes, la révolution technologique donne lieu à des espaces ouverts de partage de connaissances et d’expériences, de formation, d’échanges et de collaboration auxquels contribuent tous les acteurs africains de l’innovation technologique.

Ainsi, il importe de réfléchir aux moyens de mutualisation entre structures africaines de l’innovation technologique pour en faire de véritables fleurons technologiques continentaux et répondre durablement aux enjeux économiques, environnementaux de chaque pays.

La coopération sud-sud, est une des clés du développement accéléré en Afrique (DG INP-HB)

Le Directeur général de l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro (Centre ivoirien) a soutenu lundi, à Abidjan que la coopération sud-sud est une des clés du développement accéléré en Afrique.M. N’Guessan s’exprimait dans les locaux de la Banque africaine de développement (BAD) qui a organisé, en collaboration avec l’ambassade d’Afrique du Sud en Côte-d’Ivoire, une conférence publique sur le thème  « l’Afrique que nous voulons : encourager la production de produits de savoirs africains, par les Africains et pour l’Afrique » dans le cadre de la  célébration du centenaire de l’ex-Président Sud-africain,  Nelson Mandela.

Le DG de l’INP-HB a encouragé les dirigeants africains à développer les pôles d’excellences spécialisées  et la coopération entre les pays pour la formation des cadres qui participeront au développement de leur continent. « La mobilité estudiantine est un signal d’une bonne gestion », a ajouté le formateur.

Pour lui, l’enseignement supérieur « est confronté à une gestion de son effectif, une  exigence de la qualité les disciplines porteurs de valeurs ajoutées ». Par ailleurs, il propose la grande utilisation des technologies de l’information au sein de l’enseignement supérieur.

« L’Afrique ne devra pas rater cette évolution. Grâce aux Tics (technologies de l’information et de la communication), l’enseignement supérieur pourrait se transformer rapidement », a-t-il fait remarquer.

A son tour,  Pali Jobo Lehohla, ancien directeur général de l’Office sud-africain de la statistique (2000-2017) a invité la jeunesse à continuer le combat pour la liberté de Nelson Mandela.

« Nous devons aller de l’avant   pour servir l’humanité. Madiba s’est battu », s’est adressé M. Pali face à de nombreux jeunes, préconisant également l’usage des Tics « pour libérer l’Afrique ».

Prix Nobel de la paix, militant anti-apartheid, politicien, philanthrope et président de l’Afrique du Sud de 1994 à 1999, Nelson Mandela né le 18 juillet 1918 aurait eu 100 ans cette année. Il est décédé le 5 décembre 2013.

Facebook en tournée de sensibilisation sur la sécurité en ligne en Afrique

Le réseau social Facebook a annoncé, jeudi à APA, avoir lancé une tournée de sensibilisation de six jours (3 au 9 septembre) sur la sécurité en ligne dans trois pays d’Afrique francophone, à savoir le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Cameroun.Cette tournée qui va réunir organisations et associations de la société civile, autorités publiques et communautés mettra un accent particulier sur la fourniture de conseils pratiques pour garantir une sécurité en ligne et sur la sensibilisation des utilisateurs de la plateforme à ses normes communautaires, explique un communiqué de presse de Facebook.

Ainsi, est-il est prévu d’organiser des sessions de formations et d’ateliers communs « afin que les individus puissent se sentir appréciés, autonomes et en sécurité lorsqu’ils utilisent la plateforme ».

Ce faisant, une table ronde consacrée à la sécurité des femmes et des enfants et un Atelier autour de la sécurité sur Facebook rassemblant journalistes et membres de la Société Civile, seront organisés au Sénégal.

Un atelier autour de la sécurité avec les acteurs du numérique aura lieu en Côte d’Ivoire au moment, où le Cameroun accueillera deux ateliers sur «La Sécurité sur Facebook pour les défenseurs des droits numériques, en partenariat avec Afroleadershipo » et « La Sécurité sur Facebook pour les défenseurs des droits numériques, co-animé avec REDHAC ».

Cameroun : Gilat Telecom va appuyer Nexttel pour déployer la 4G

La firme israélienne Gilat Telecom a annoncé, mercredi, qu’elle est choisie par Nexttel, le 3ème opérateur du mobile au Cameroun, pour fournir des services haut débit 4G dans le pays.Au terme d’un appel d’offres, elle a indiqué avoir été choisie pour son excellent service-client et ses performances (SLA) «extrêmement élevées».

Filiale locale du Vietnamien Viettel revendiquant, en fin mars 2018, 4,5 millions d’abonnés et 3,6 millions d’utilisateurs actifs, Nexttel, présent au Cameroun depuis 2015, a été le premier opérateur à se voir attribuer une licence 3G dans le pays, mais qui connaît manifestement de sérieux problèmes d’implémentation.

En termes de pénétration, cet opérateur se trouve à plusieurs longueurs du français Orange (38% de parts de marché) et du sud-africain Mobile Telecommunication Networks (MTN, 37% de parts de marché).

Le Kényan John Omo élu SG de l’Union africaine des télécommunications

Le Kényan John Omo a été élu, vendredi à Nairobi, nouveau secrétaire général de l’Union africaine des télécommunications (UAT) au terme de la 5ème session ordinaire de la conférence de cette structure panafricaine.Il a recueilli 23 voix, contre 2 voix pour son seul adversaire, le Burundais Constaque Hakizimana.

John Omo, est actuellement directeur des services juridiques à l’Autorité de régulation des télécommunications du Kenya.

« Je considère l’UAT comme la seule voix structure continent en matière de TIC capable de polariser les efforts collectifs des parties prenantes, y compris les universitaires, les acteurs de l’industrie, les gouvernements et d’autres organisations intergouvernementales », a déclaré Omo juste avant son élection.

Une dizaine de ministres des TIC (Technologies de l’information et de la communication) en provenance de l’Algérie, du Burundi, du Burkina Faso, de la Gambie, du Rwanda, de la République démocratique du Congo, du Ghana, du Nigéria, de Djibouti et d’Afrique du Sud ont participé à la rencontre.

Le secteur des TIC du Kenya est l’un des plus dynamiques sur le continent africain.

Ouverture au Kénya de la 5e conférence plénipotentiaire de l’UAT

La 5ème session ordinaire de la conférence de plénipotentiaires de l’Union africaine des télécommunications (UAT) a débuté, vendredi à Nairobi, a constaté APA.Cette conférence d’une journée réunit des ministres des TIC, des hauts fonctionnaires, des régulateurs et d’autres parties prenantes de l’industrie des TIC dans toute l’Afrique afin d’examiner les activités de l’UAT et de formuler des politiques et des stratégies visant à développer le secteur des TIC en Afrique.

La réunion verra également l’élection d’un nouveau Secrétaire général de l’UAT pour les quatre prochaines années.

Le candidat du Kénya est John Omo, actuellement directeur des services juridiques à l’Autorité des communications du Kenya (CA).

Dix autres ministres de l’Afrique du Sud, de l’Algérie, du Burundi, du Burkina Faso, de la Gambie, du Rwanda, de la République démocratique du Congo, du Ghana, du Nigeria, de Djibouti et de l’Afrique du Sud, parmi d’autres dignitaires et délégués du continent et du monde entier, participent à la conférence.

Facebook va appuyer la lutte contre les fake news au Cameroun

Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Issa Tchiroma Bakari a déclaré, mercredi à Douala, que le réseau social Facebook dont des responsables séjournent au Cameroun, vont proposer leur expertise pour lutter contre le phénomène des fake news, notamment dans le cadre de l’élection présidentielle prévue le 7 octobre 2018.C’est l’économie de la rencontre entre le ministre et une délégation de ce réseau social, en l’occurrence Lukas Holzer, Facebook Content policy et Aida Ndiaye, Facebook public policy lead francophone.

Selon le porte-parole du gouvernement, les représentants de Facebook ont proposé d’accompagner le gouvernement camerounais dans l’identification et la suppression des « fake news » au cours de la période électorale.

« Grâce à votre collaboration, il faudra que l’élection présidentielle se déroule dans les meilleures conditions», a déclaré le ministre de la Communication.

Pour nombre d’observateurs, ce média social est porteur de nombreuses menaces, notamment des menaces sécuritaires, la démobilisation et l’intoxication de la jeunesse, l’apologie des crimes et du terrorisme, l’apologie de l’exclusion tribale, le rejet des valeurs et institutions républicaines, la décrédibilisation du processus électoral, le cyberharcèlement, l’arnaque et l’incitation à la haine et à la rébellion.

En d’autres termes, « il ne faudrait surtout pas que Facebook soit une source de déstabilisation du pays après l’élection», a souhaité Issa Tchiroma Bakary.

Télécoms : Dakar et Nouakchott se concertent sur les fréquences aux frontières

Une réunion bilatérale de coordination des fréquences aux frontières entre le Sénégal et la Mauritanie s’est ouverte, mercredi à Dakar, à l’initiative de l’Autorité de régulation des télécommunications et postes (ARTP) du Sénégal.« Je voudrai vous rappeler que lors d’une rencontre à Bamako en avril dernier, les régulateurs de la Mauritanie et du Sénégal avaient émis le souhait de se rencontrer dans le cadre d’une réunion bilatérale pour échanger sur les difficultés spécifiques à la zone de coordination entre les territoires, notamment sur le roaming non intentionnel et les brouillages», a expliqué Khalilou Niane, directeur des radiocommunications de l’ARTP.

Il s’exprimait à l’ouverture de la réunion bilatérale qui prend fin ce 10 août et qui a pour objectif de poursuivre l’harmonisation et le partage des fréquences dans la zone frontalière sénégalo-mauritanienne, de trouver des solutions concrètes aux problèmes de brouillage et roaming non intentionnel.

Cette rencontre réunit tous les opérateurs téléphoniques des deux pays. Cinq ateliers sont au programme, dont trois sur « coordination entre opérateurs sur l’utilisation des fréquences du service mobile», et deux autres sur « coordination des fréquences du services fixe aux frontières ».

« Cette rencontre est une occasion de faire évoluer l’accord de coordination aux frontières conclu à Dakar en Décembre 2013, en prenant en compte les technologies 3G mais aussi le refarming des bandes de fréquences », a indiqué Galledou Yahya, directeur des réseaux de MAURITEL (Société mauritanienne des télécommunications).

Sénégal : 500 jeunes ciblés par une formation en développement web

Au total, 500 jeunes sénégalais sont ciblés par le programme de formation en développement web/mobile de l’Office national de Formation professionnelle (Onfp), a annoncé jeudi à Dakar, son Directeur général, Sanoussi Diakité.« Cette formation s’inscrit dans le cadre de la Stratégie numérique 2016-2025 du Sénégal qui veut créer 35.000 emplois à terme. A travers notre programme de formation en développement web/mobile, nous ciblons 500 jeunes pour ne pas dire demandeurs d’emploi qui seront sélectionnés sur l’ensemble du territoire national », a expliqué Sanoussi Diakité au cours d’une cérémonie de signature de convention avec SIMPLON (France) pour ledit programme.

Déjà, le 06 août 2018, les 40 formateurs issues de 20 structures publiques et privées devant former les 500 bénéficiaires du programme vont débuter leur formation, après quoi, ils seront déployés à travers le pays pour, selon le Dg de l’Onfp, Sanoussi Diakité, « former techniquement et pédagogiquement » les candidats.

« La spécificité de cette formation, a-t-il dit, c’est l’accent mis sur l’insertion professionnelle des bénéficiaires qui seront aidés à trouver des emplois ou s’auto-employer dans ce secteur porteur. D’où la mise en place d’un mécanisme de suivi de leur cursus ».

Cameroun : le 1er Forum sur l’innovation et les technologies émergentes s’ouvre le 3 août

La ville balnéaire camerounaise de Kribi (Sud) accueille, le 3 août prochain, le premier Forum nationale dédié à l’innovation et aux technologies émergentes, a appris APA dimanche auprès du comité d’organisation.Placée sous le thème : «L’innovation technologique au service de la société», cette manifestation scientifique de quatre jours, à laquelle prendront part des acteurs clés du secteur et des décideurs, est organisée par le technopôle Ocean Innovation Center (OIC), en partenariat avec la firme américaine Microsoft.

Le Forum réunira un large écosystème de décideurs, d’universitaires et chercheurs, dirigeants d’entreprises, institutions, médias, startups et autres acteurs exerçant dans l’«Open Innovation» et produisent l’innovation dans tous les secteurs de la vie économique.

«Le digital touche aujourd’hui l’ensemble de la population et transforme tous les secteurs. Dans les entreprises, ce n’est plus un sujet relégué à la direction des systèmes d’information mais traité par la direction générale», a expliqué à APA l’un de ses organisateurs, Jacques Bonjawo, par ailleurs ex-Senior Manager au siège de Microsoft à Redmond (États-Unis).

L’agenda prévoit notamment des conférences-débats, une exposition dédiée aux startups ainsi que des ateliers d’échanges et de réflexion.

L’un des temps forts de la manifestation sera le startup Innovation Challenge, un concours national destiné à encourager et à récompenser les jeunes porteurs d’un projet original et innovant dans les technologies émergentes.

Dans le même ordre d’idées, la «Journée de la fille digitale» visera à créer un environnement national encourageant les jeunes filles et les jeunes femmes à envisager une carrière dans un secteur en pleine expansion, et à permettre à celles-ci, comme aux entreprises du domaine, de bénéficier des avantages d’une plus grande participation féminine au secteur.

Plaidoyer pour un comité interministériel de la stratégie numérique du Sénégal

Le président de l’Organisation des professionnels des technologies de l’information et de la communication (OPTIC), Antoine Ngom a plaidé, vendredi à Dakar, pour la mise en place, dans les meilleurs délais, du comité interministériel de pilotage et de suivi de la Stratégie Sénégal Numérique 2025 (SN 2025).
« Des études sont lancées dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie sans réelle visibilité de la part des acteurs. Ces actions sont entreprises de manière dispersée et non coordonnée », a d’abord déploré M. Ngom, s’exprimant à l’occasion d’une conférence de presse organisée par son institution.

De l’avis du président de l’OPTIC, le Sénégal doit rompre avec le passé où plusieurs documents d’orientation sont élaborés sans qu’il n’y ait une mise en œuvre à cause de l’absence des instruments de pilotage et de suivi.

Parlant du fonds d’un milliard FCFA destiné aux Start-ups, il a indiqué que ce fonds peut être revu à la hausse, au vu de tout ce que génère le secteur, pour avoir beaucoup plus d’impact et pour qu’il soit ainsi élargi aux entreprises numériques qui ne correspondent plus à la « catégorie de start-up ».

Parce que ces entreprises ont d’importants besoins en financement pour leurs projets innovants, Antoine Ngom préconise ainsi la mise en place d’un « Digital Innovation act », en opposition au « startup act » qui est plus restrictif, mais aussi l’accès à la commande publique qui constitue « un véritable levier de diffusion de nos solutions ».

Pour lui, cela devrait passer par la mutualisation des infrastructures et l’externalisation, en faisant surtout opérer l’infrastructure de l’ADIE par le secteur privé et faire faire par ce dernier la conception et la réalisation des solutions et services destinés à l’Etat du Sénégal.

Par ailleurs, il a déploré la non implication, pour le moment, du secteur privé national sur l’énorme projet « Smart Sénégal », dont le financement « très important » proviendrait, d’après lui, de la Chine. Le projet Smart Sénégal a pour objectif de diffuser les technologies de l’information et de la communication dans l’économie nationale.

En outre, le président de l’OPTIC a souligné les difficultés auxquelles font face les Fournisseurs d’Accès à Internet (FAI), notamment le coût des fréquences qui « reste dix fois plus cher que dans toute la sous-région » ainsi que les prix d’interconnexion et de collocation élevés, rendant les coûts opérationnels prohibitifs.

S’agissant de la nouvelle taxe de 5% intitulée « contribution spéciale du secteur des télécommunications » (CST) qui remplacerait tous les prélèvements dans le secteur des télécommunications, M. Ngom a informé que cette taxe, étant un impôt, sera versée directement au Trésor public, et peut être destinée à toute autre activité qui n’est pas liée au secteur du numérique.

C’est pourquoi, dit-il, « Notre point sur la question reste le même, il faut que les fonds collectés dans notre secteur reviennent en grande majorité au secteur ».

Technologie: lancement à Abidjan de la 1ère édition de Africa digital revolution

La première édition de Africa Digital revolution, un concours visant à concevoir des solutions innovantes répondant aux défis technologiques auxquelles sont confrontées les entreprises africaines, a été lancée mardi à Abidjan, la capitale économique ivoirienne.Cet événement est dédié aux groupes de développeurs et de statisticiens issus d’écoles d’excellence et de startup. Il a pour objectif de créer une émulation à travers un « hackathon (concours)» confrontant les participants à des problématiques de recherche à forte composante technologique.

Il a été initié par la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE). Selon son directeur général Dominique Kakou, il s’agit de « détecter les talents » à travers des thématiques pour développer l’écosystème numérique et technologique.

Pour satisfaire ses 2 millions de clients, le groupe a créé des solutions de gestion, entre autres, la dématérialisation des paiements de factures, le prépaiement de l’énergie, la télésurveillance de 250.000 foyers d’éclairage public. Il vient de lancer une agence en ligne (e-agence) dans la zone pilote de Bingerville, à l’Est d’Abidjan.  

Le ministre ivoirien de l’Économie numérique et de la poste, Claude Isaac De, a salué cette initiative dont le thème est : « Développement des solutions innovantes au service des communautés ». Il a invité les participants  à « oser et innover » pour répondre aux défis du numérique de cette ère au profit des entreprises et des populations. 

Trois thématiques ont été retenues pour cette première édition. Ce sont l’intelligence artificielle qui a pour but le traitement automatisé d’images appliqué au secteur de l’énergie, de la santé ou de l’agriculture, le « Traffic management » qui vise à élaborer un modèle statistique permettant d’estimer les prévisions de trafic routier. 

La troisième thématique dénommée le Blockchain, porte sur la mise en place d’une plateforme sécurisée de partage d’informations à valeur ajoutée,  permettant de faciliter les démarches administratives ou l’identification d’un client en exploitant les donnés déjà collectées.

Quatre grandes écoles et universités participent à ce « Hackathon » avec un total de 80 étudiants. Ces établissements sont l’École nationale de statistiques et d’économie appliquée (ENSEA), l’École supérieure africaine des TIC (ESACTIC), le Centre des métiers de l’électricité (CME) et l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INHPB).

Onze millions devraient être distribués aux gagnants au travers de cinq prix dont trois pour les trois thématiques, un pour start-up et un prix spécial « Innov’Hackathon 2018 » pour la meilleure équipe. La CIE promet accompagner le super prix jusqu’à la réalisation du projet. La compétition se déroule du 24 au 28 juillet 2018. 

L’université de Dakar lance deux plateformes numériques

L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCDA) a procédé, vendredi à Dakar, au lancement du Certificat Informatique et Internet (C2i) et de l’environnement numérique de travail (ENT), deux plateformes numériques destinées à la communauté universitaire.« Le Certificat Informatique et Internet (C2i) est un programme qui vise à harmoniser les formations que nous proposons depuis quelques années et qui concernent les notions de base de l’Informatique, l’utilisation des outils de traitement de texte, de calcul et présentation comme PowerPoint. Il permet aux apprenants de connaître les règles de bon usage du numérique, de savoir comment faire des recherches sur Internet, comment utiliser les outils de collaboration et de partage en ligne », a expliqué Modou Fall, le Coordonnateur du C2i.

Il s’exprimait à la cérémonie de mise à niveau du personnel de la Direction informatique et des informaticiens l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). L’objectif était de les capaciter pour une meilleure vulgarisation de ces nouveaux outils dans les facultés, écoles et instituts de la première université du Sénégal.

M. Fall a fait savoir que des réflexions sont menées pour savoir « comment prendre en charge les utilisateurs ayant des connaissances poussées en Informatique et ceux qui n’ont que des connaissances basiques ».

A ce sujet, il a informé qu’un « atelier de formation sera organisé en décembre prochain pour le Personnel Enseignant et de Recherche (PER) et le Personnel Administratif et de Service (PATS). Un autre est prévu en janvier pour les étudiants ».

Pour la seconde plateforme, la Direction de l’Informatique et des Systèmes d’Information (DISI) de l’UCAD, dans sa stratégie de dématérialisation des procédures a mis en place un environnement numérique de travail (ENT).

De l’avis d’Erick Fargeas, Coordonnateur du département infrastructures et systèmes d’informations et de gestion de l’UCAD, celui-ci « n’est rien d’autre qu’une plateforme fédérant l’ensemble des services fournis par l’Université Cheikh Anta Diop à sa communauté ».

La pertinence de cet outil de dématérialisation se justifie essentiellement par la surpopulation de l’UCAD qui compte actuellement 80 000 étudiants.

« L’UCAD est un mastodonte en termes d’accueil d’étudiants. Or, l’effectif cumulé du Personnel Enseignant et de Recherche et celui du Personnel Administratif et de Service est de 3000 personnes seulement. 1 enseignant et 1 pats encadrent en moyenne 53 étudiants », a renseigné M. Fargeas.

A titre d’exemple, Erick Fargeas a affirmé que l’environnement numérique de travail (ENT), fournissant à chaque usager exerçant une activité à l’UCAD un accès personnalisé et sécurisé à un ensemble de services en ligne, permettra, entre autres au « PATS de formuler des demandes de congés ou d’autorisation d’absence. Les étudiants pourront aussi y consulter leurs relevés de notes ».

La connectivité internationale du Gabon passe de 800 à 6400 gigas (officiel)

L’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (Aninf) a révélé, jeudi, que la connectivité internationale du Gabon est passée de 800 gigas à 6400 gigas en l’espace de trois ans.Cette prouesse, explique l’Aninf dans un communiqué, est la résultante de la mise en œuvre de la convergence technologique (télécommunication et informatique) au service de l’économie, la société et des populations.

Cette performance a été également rendue possible grâce à la migration des équipements et des infrastructures, autrefois connectés au câble sous-marin SAT3, pour s’arrimer au câble ACE (Africa Coast to Europe). « Ce qui a rendu plus fluides nos communications internationales», précise le communiqué.

Le raccordement au câble sous-marin ACE a, selon l’ANINF, permis de combler le manque d’infrastructures haut débit et de réduire les coûts excessivement élevés d’accès à Internet.

Il a également permis aux opérateurs des télécommunications, de télévision et de radio, aux prestataires de services notamment les fournisseurs d’accès Internet, les opérateurs de téléphonie mobile (…) de disposer d’un accès à Internet libre et équitable, de développer de nouveaux services à forte valeur ajoutée et de réduire la facture et la fracture numérique.

Sénégal : 35 000 emplois visés en 2025, grâce au numérique (ministre)

L’État du Sénégal ambitionne la création de 35 000 emplois à l’horizon 2025 en tirant parti du fort potentiel du numérique, à déclaré, mardi à Dakar, le ministre de l’Emploi, de l’Insertion professionnelle et de l’Intensification de la main d’œuvre.Abdoulaye Diop qui s’exprimait à l’occasion de la 8-ème édition des « Mardis du numérique », s’est dit convaincu de l’atteinte de cet objectif grâce à l’installation en cours des sociétés comme SEWA CARD.

Cette dernière va générer 1 500 emplois dans le domaine de la monétique et des télé-services, a indiqué M. Diop, ajoutant que le Sénégal compte porter la contribution du numérique au PIB à 10%, à l’horizon 2025.

Cela aura comme conséquence, a-t-il souligné, une augmentation du PIB par effet d’entraînement des autres secteurs clés par le numérique de l’ordre de 300 milliards de F CFA.

CEDEAO/TIC: les régulateurs réfléchissent à Abidjan sur la qualité de service

Un atelier de validation des lignes directrices de l’Assemblée des régulateurs de télécommunications de l’Afrique de l’Ouest (ARTAO) pour la gestion de la QoS (qualité de service) et QoE (qualité d’expérience) en Afrique de l’Ouest s’est ouvert, lundi, à Abidjan en vue de permettre aux régulateurs de cette partie du continent appelée « Corridor ouest» de «parler le même langage», a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Pendant quatre jours, les quinze pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) plus la Mauritanie formant l’ARTAO, vont doter la sous-région de nouvelles lignes directrices de la gestion de la qualité de services avec une mise à jour des indicateurs de contrôle de la qualité de services pour garantir des services de qualité aux consommateurs.

 «Nous sommes ici à Abidjan pour valider cette étude qui a été réalisée avec l’appui de l’UIT (Union internationale des télécommunications). Le secteur étant un secteur dynamique, la réglementation doit être aussi dynamique pour faire face aux enjeux qui se présentent au quotidien », a expliqué à la presse le Secrétaire exécutif de l’ARTAO, El hadj Maman Laminou.

« Nous souhaitons plus une régulation collaborative et non une collaboration répressive. C’est pour cela  que nous asseyons de prévenir pour qu’il n’y ait pas de coercition entre nous et les acteurs qui sont dans le secteur », a-t-il poursuivi.

M. Laminou a également soutenu que « si aujourd’hui, nous avons accès à tous les services des TIC en Afrique, cependant, la qualité n’est pas au rendez-vous ».

«Notre rôle en tant que régulateurs, c’est d’assurer la qualité de service aux consommateurs que nous sommes tous », a rappelé le Secrétaire exécutif de l’ARTAO, relevant qu’une « mauvaise qualité du service entraîne une perte en temps et en coût pour le consommateur ». « Il faut définitivement régler ce problème que nous vivons au quotidien », a conclu M. Laminou.   

Dans le même élan,  le Directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire (ARTCI) Bilé Diéméléou, a insisté que « notre rôle en tant qu’autorité de régulation, c’est de permettre au consommateur de bénéficier de bon service ».

«Nous nous réunissons ici à Abidjan avec la CEDEAO pour montrer que c’est une activité qui nous tient à cœur pour être au service des consommateurs », a-t-il poursuivi, expliquant que « c’est un atelier sous-régional pour que les régulateurs de cette partie qu’on appelle le corridor ouest pussent parler le même langage ».

« Donc il y a des lignes directrices qui vont être analysées de sorte que nous ayons les mêmes façons de faire. C’est pourquoi aujourd’hui on parle de roaming. Lorsque vous allez dans un pays de ce corridor, vous devrez être aussi rassurés de la qualité de service de ses réseaux. Si vous êtes habitués à des évaluations ici, si vous arrivez dans ces pays, vous verrez que c’est la même évaluation », a conclu le Directeur général de l’ARTCI.

11 milliards f cfa pour améliorer le débit de l’internet au Burkina

Le Premier ministre burkinabè, Paul Kaba Thiéba a inauguré, mardi à Ouagadougou, des infrastructures de communication électroniques dont le coût est estimé à 11,5 milliards de FCFA, visant à améliorer le débit de la connexion internet.Il s’agit d’une initiative dénommée «Projet régional d’infrastructure de communication de l’Afrique de l’Ouest-projet du Burkina Faso» (PRICAO-BF)et financé par la Banque mondiale.

Pour le chef du gouvernement burkinabè, l’inauguration de ces infrastructures de communication électroniques marque un pas décisif dans la révolution des nouvelles Technologies de l’information et de la communication(TIC) au Burkina Faso.

Paul Kaba Thiéba a expliqué que le projet a été exécuté sur la période 2011-2016 pour «accroître la couverture géographique des réseaux de la bande passante de grande capacité et pour réduire les coûts des services de communication au Burkina».

Il a précisé que l’objectif est «d’améliorer la qualité de la connectivité régionale et internationale par le biais des outils électroniques».

M. Thiéba a estimé que l’accès au réseau internet est un droit pour tout Burkinabè et c’est à juste titre que son gouvernement s’est lancé dans cette politique, afin de répondre aux besoins des populations pour leur permettre d’être connecté au monde.

Pour sa part, le Directeur général des Infrastructures des communications électroniques(ICE), Galiam S. Mohamed Ouédraogo a brièvement décrit le projet.

Il a indiqué que les grandes réalisations concernent, entre autres, la liaison de la fibre optique Ouagadougou-Dakola (frontière du Ghana) avec une bretelle Manga-Bagrépole, la réalisation du Point d’atterrissement virtuel(PAV) et celle du point d’échange internet(IXP) de Ouagadougou.

Selon M. Ouédraogo, il s’agit de «connecter le Burkina Faso, au même titre que les autres pays d’Afrique de l’Ouest à l’infrastructure mondiale de fibre optique de large bande et de renforcer la qualité de la connectivité régionale et internationale du pays».

Inclusion financière/Mobile money ivoirien : un opérateur lance une carte de paiement électronique

L’opérateur de téléphonie Orange Côte d’Ivoire a lancé mardi à Abidjan une carte de retrait et de paiement Visa, permettant de faire des transactions à partir d’un compte mobile money dans les pays de la zone de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa).Cette solution qui s’avère une innovation dans le secteur du paiement digital en Côte d’Ivoire, offre une alternative aux populations de faire des opérations dans les Guichets automatiques de banque (GAB)/Distributeurs automatiques de billets (DAB) du réseau Visa.  M. Marius Yao, directeur général de Orange money Côte d’Ivoire, a indiqué que cette carte permettra aux clients de plus de 21 ans de régler les achats dans les magasins et points de vente équipés d’un terminal de paiement électronique et d’acheter des articles sur Internet.Lancés depuis une décennie, les services Mobile money ont accru l’inclusion financière dans le pays et simplifié la vie des citoyens qui peuvent aujourd’hui effectuer plusieurs transactions financières, tels le transfert d’argent, la collecte de fonds, le paiement de factures et de salaires.Au premier trimestre 2018, cet opérateur, leader de la téléphonie mobile en Côte d’Ivoire, affichait une transaction avoisinant « 13 milliards Fcfa par jour et une monnaie électronique en circulation s’élevant à 93,5 milliards Fcfa ». Aujourd’hui, il enregistre « environ 15 milliards Fcfa de transactions par jour pour plus de 6 millions de clients ».Pour sa part, le directeur régional du Groupe américain Visa pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Ismahill Diaby, s’est félicité de ce partenariat qui permettra d’ailleurs aux utilisateurs d’avoir une expérience de paiement digital.      En Afrique, où le Groupe Orange compte plus de 30 millions de clients Mobile money dans 17 pays, la Côte d’Ivoire devient la première filiale d’Afrique de l’Ouest et la troisième filiale africaine à proposer cette carte de paiement électronique, après le Botswana et le Cameroun. 

Burkina : vers un meilleur encadrement des prestataires privés du secteur de l’électricité

Le gouvernement du Burkina Faso veut mieux encadrer les prestataires privés intervenant dans la fourniture de l’électricité, a-t-on appris jeudi, de source officielle.Selon le conseil des ministres, tenu la veille et dont APA a reçu le communiqué, deux décrets ont été pris dans ce sens et le premier porte sur l’adoption d’un cahier des charges applicables aux concessionnaires de distribution d’électricité au Burkina Faso.

Le second concerne la rémunération des activités concourant à la fourniture d’électricité et fixation des méthodologies et des paramètres de détermination des tarifs de transport et de distribution de l’énergie électrique.

«L’adoption de ces décrets permet de diversifier les sources d’approvisionnement en électricité en libéralisant le secteur de la production  et de la distribution de l’énergie électrique, et de mieux encadrer les prestataires privés intervenant dans la fourniture de l’électricité  au Burkina Faso», renseigne le compte rendu du Conseil de ministres. 

Le même document indique que les décrets s’inscrivent dans l’amélioration de l’offre et de l’accès à l’énergie conformément au Plan national de développement économique et social (PNDES, référentiel de développement au Burkina).