Destination France : le test Covid-19 négatif est obligatoire pour les vaccinés

Paris annonce de nouvelles restrictions sur les voyages à destination de France. Désormais tous les passagers vaccinés ou non sont astreints à la présentation d’un test négatif au Covid-19.

A compter du  04 décembre 2021, tous les passagers qui se rendent en France présenteront  un test négatif au Covid-19. La vaccination seule ne suffit plus aux voyageurs pour fouler le sol français. L’information provient de Air Sénégal.  Dans un message publié sur son compte Facebook mercredi 1er décembre 2021, la compagnie exhorte ses passagers à respecter la mesure.

Dans ce  post, il est écrit : « Les autorités françaises ont annoncé ce 1er décembre 2021, de nouvelles restrictions sur les voyages vers la France qui seront effectives à partir de ce 4 décembre 2021. Un test négatif de moins de 48h sera obligatoire pour les voyageurs qui souhaitent se rendre en France depuis un pays situé en dehors de l’Union Européenne, y compris pour les personnes vaccinées. Air Sénégal invite ses passagers à bien vouloir prendre ces informations cruciales en considération lors de leurs prochains voyages ».

Cette nouvelle restriction tombe au moment où le nouveau variant du coronavirus se propage dans le monde. Omicron déclaré comme étant plus contagieux que les précédents variants, se trouve dans certains pays d’Europe, en Afrique australe, au Nigéria et au Ghana.

Covid-19/ Sénégal : 551 personnes vaccinées le 21 novembre 2021

551 personnes vaccinées, 01 nouveau cas positif, 04 cas en réanimation. C’est le contenu des dernières statistiques communiquées par le ministère de la Santé et de l’Action sociale du Sénégal ce lundi 22 novembre 2021.

Sur 1084 tests Covid-19 réalisés, 01 cas est positif. Il est issu de la transmission communautaire dans la région de Dakar, département éponyme. 04 cas graves sont en réanimation dans les services de prise en charge, tandis que 03 cas ont recouvré la guérison.

Cependant, les chiffres ne présentent aucun décès pour la journée du dimanche 21 novembre.

Quant aux chiffres globaux, le Sénégal enregistre 73 969 cas positifs, 72 078 guéries. Le pays compte 1883 décès et 07 personnes sous traitement. Au total, 1 316 401 personnes ont reçu leurs doses de vaccin.

Covid-19 au Sénégal : la péremption de 200 000 doses de vaccin inquiète le PEV

Le coordonnateur du Programme élargi de vaccination (PEV) du Sénégal Dr Ousseynou Badiane annonce la péremption de 200 000 doses de vaccins contre le Covid-19 en fin octobre. L’autorité sanitaire s’inquiète de la multiplication par deux du chiffre dans les prochaines semaines.

A la fin du mois de septembre 2021, 5000 doses de vaccin AstraZeneca ont expiré. « A la fin du mois d’octobre, ce chiffre a multiplié de manière exponentielle. Nous avons un peu plus de 200 000 doses qui sont périmées ». Ainsi en a déclaré le coordonnateur du PEV au cours d’un atelier. Les raisons de cette péremption successive de vaccins contre le Covid-19 résident au sein de population du Sénégal.

En effet, le PEV remarque une frénésie des activités de vaccination au lendemain de la 3è vague de contamination. « Les gens se font désirer pour se faire vacciner alors que les vaccins sont disponibles ». La conséquence de cette réticence est que « certains vaccins sont en train d’être périmés au niveau des structures de santé », a constaté Dr Badiane.

Par ailleurs, à la lecture des statistiques liées à la vaccination, beaucoup reste à faire. « Pour la population de plus de 18 ans, 14% ont reçu au moins une dose de vaccin. Un peu moins de 10% sont complètement vaccinés. Au total, plus de 1,3 million de personnes ont reçu une seule dose. Plus de 908 000 personnes sont complètement vaccinées ». Une tendance qui est loin derrière les prévisions du PEV. « Nous avions souhaité avoir au  moins 20% de la population d’ici la fin de cette année », a expliqué le coordonnateur.

Ainsi donc, la péremption en cascade des milliers de doses de vaccin pourrait se poursuivre au Sénégal. Dans son inquiétude, le Dr Badiane fait la projection d’un tableau peu reluisant à la fin du prochain mois. « Si la même tendance se poursuit, d’ici décembre, cette quantité (200 000 doses) sera multipliée par 2 », a averti le professionnel de santé.

Le Sénégal reçoit ses premières doses de vaccin Pfizer

Le gouvernement du Sénégal vient de réceptionner un lot de plus de 265 mille doses de vaccin Pfizer dans le cadre du programme Covax.

Des milliers de doses de plus pour booster la campagne de vaccination contre la Covid-19 en cours au Sénégal. Le gouvernement sénégalais a réceptionné 265.590 doses de vaccin Pfizer le 15 novembre 2021. Pour la toute première fois, le gouvernement américain offre un lot de vaccins Pfizer au pays de la Téranga. Ce vaccin arrive après Johnson and Johnson, AstraZeneca et Sinopharm.

L’information est du ministère de la Santé et de l’Action sociale du Sénégal. Le secrétaire général de ce département ministériel a informé le public à travers le  compte twitter de l’institution. Outre les doses de vaccin, le peuple sénégalais a reçu des USA des seringues et des solvants, a précisé le tweet du ministère. Un don de plus pour porter à la hausse les 1 310 134 personnes ayant reçu leurs doses.

Au 16 novembre 2021, le pays compte 73.959 cas positifs. 72.067 ont recouvré la guérison, 1883 personnes sont décédées. 08 cas sont sous traitement.

Covid-19 au Sénégal : péremption en cascade des milliers de doses de vaccins

Les autorités en charge de la santé au Sénégal ont annoncé la péremption de 12 460 doses d’AstraZeneca en septembre 2021. Pour ce mois, le chiffre pourrait se multiplier par 7. L’une des raisons est la baisse du niveau de contaminations au coronavirus.

Le Programme élargi de vaccination (PEV) vient de communiquer sur la péremption successive des milliers de doses de vaccins contre la Covid-19. En suivant le coordonnateur du PEV qui s’exprimait sur Rfm, les statistiques sont alarmantes.

En effet, « à la fin du mois de septembre, nous avions 12460 doses d’Astra Zeneca qui sont périmées. Ce mois aussi, un nouveau lot est entré en péremption. Nous sommes en train d’évaluer leur nombre. Mais il pourrait faire 7 fois celui de septembre. Car ces mois derniers, le nombre de personnes vaccinées est assez modeste ». Ainsi en a révélé le coordonnateur du PEV du Sénégal, Dr  Ousseynou Badiane.

Ainsi, plusieurs stratégies se mettent en place pour booster la vaccination.  Elles permettront aussi d’éviter la destruction d’importantes autres doses périmées. Il s’agit de l’exigence annoncée par le président Macky Sall du pass sanitaire dans certains lieux publics. C’est aussi le cas du report de la livraison de nouvelles doses de vaccin sur décision du ministère de la Santé publique. La même institution prépare un plan de relance de la vaccination.

Les autorités sanitaires vont retirer et détruire les doses périmées. La population traine le pas vers les hôpitaux et les centres de vaccination. A ce jour, 5,3% de la population a reçu des doses complètes de vaccin au Sénégal.

Afrique-paludisme : « Un vaccin recommandé pour une utilisation généralisée »

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a approuvé hier le premier vaccin contre le paludisme. Une réponse pour maîtriser la maladie qui tue un enfant de moins de cinq ans toutes les deux minutes selon Dre Matshidiso Moeti.

« Nous avons longtemps espéré un vaccin antipaludique efficace et, maintenant, pour la première fois, nous avons un vaccin recommandé pour une utilisation généralisée », a déclaré Dre Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

En effet, le continent cherchait jusque-là un moyen plus efficace pour mettre fin aux ravages du paludisme. Une maladie qui a causé près de 410 mille décès en 2019. Mercredi 06 octobre 2021, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a approuvé un vaccin contre la malaria.  Il s’agit de RTS,S, Le RTS,S, un vaccin qui agit contre le Plasmodium falciparum, un parasite transmis par les moustiques. Il est le plus mortel au monde et le plus prévalent en Afrique.

Le vaccin est fabriqué par le géant pharmaceutique britannique GSK. Son nom de baptême est Mosquirix. C’est désormais le premier vaccin retenu et recommandé par l’OMS dans la lutte contre le paludisme en Afrique. Pour le moment, c’est l’unique vaccin efficace pouvant réduire la multiplication des contaminations à la malaria.

Le vaccin agit sur les cas simples et sur les cas graves de paludisme menaçant la vie des enfants. L’OMS précise que le RTS,S, prévient quatre cas de paludisme sur dix, et trois cas sur dix de paludisme grave après la prise de 4 doses.

Mosquirix a fait l’objet de test dans trois pays africains où il a prouvé ses performances. Ces pays sont le Ghana, le Kenya le Malawi. Les trois États ont autorisé en 2018 l’utilisation de ce vaccin dans les zones pilotes. Pour le moment, à l’échelle mondiale le premier test a permis d’administrer 2,3 millions de doses, selon lemonde.fr.

Cancer du col de l’utérus : plus de 3000 filles ciblées à Kolda pour la vaccination

La campagne de vaccination des filles de 9 ans n’ayant jamais eu de rapport sexuel lancée le 02 Novembre 2018 fait suite à la décision du gouvernement d’introduire le vaccin du cancer du col de l’utérus dans le PEV

La campagne de vaccination contre le cancer du col de l’utérus a été lancée vendredi dans la commune de Dioulacolon (Kolda, sud), avec l’ambition de toucher plus de 3000 filles âgées de 9 ans.

« Nous ciblons dans le département 3615 filles âgées de 9 ans pour la campagne de vaccination contre le cancer du col de l’utérus », a déclaré a déclaré docteur Abdoulaye Mangane, médecin-chef du district sanitaire de Kolda.

Ces cibles sont réparties dans les différentes structures éducatives (écoles et daara), a-t-il précisé lors de la cérémonie officielle de lancement, à l’école Sinthiang Samba Coulibaly de Dioulacolon, en présence des élèves et de représentants des autorités sanitaires et administratives de la région.

Selon le médecin-chef du district sanitaire de Kolda, cette campagne vise aussi les filles dans les quartiers dont celles ne sont inscrites dans aucune structure d’enseignement formelle ou informelle.

« Avec cette campagne des filles âgées de 9 ans, nous faisons de la prévention primaire. Nous avons souvent constaté que le cancer se réveille chez des femmes adultes après la ménopause », a-t-il fait remarquer.

A cette occasion, les parents d’élèves et les enseignants ont unanimement salué la décision de l’Etat du Sénégal d’introduire le vaccin contre le col de l’utérus pour les enfants (filles) âgées de 9 ans dans le Programme élargi de vaccination (PEV).