Destination France : le test Covid-19 négatif est obligatoire pour les vaccinés

Paris annonce de nouvelles restrictions sur les voyages à destination de France. Désormais tous les passagers vaccinés ou non sont astreints à la présentation d’un test négatif au Covid-19.

A compter du  04 décembre 2021, tous les passagers qui se rendent en France présenteront  un test négatif au Covid-19. La vaccination seule ne suffit plus aux voyageurs pour fouler le sol français. L’information provient de Air Sénégal.  Dans un message publié sur son compte Facebook mercredi 1er décembre 2021, la compagnie exhorte ses passagers à respecter la mesure.

Dans ce  post, il est écrit : « Les autorités françaises ont annoncé ce 1er décembre 2021, de nouvelles restrictions sur les voyages vers la France qui seront effectives à partir de ce 4 décembre 2021. Un test négatif de moins de 48h sera obligatoire pour les voyageurs qui souhaitent se rendre en France depuis un pays situé en dehors de l’Union Européenne, y compris pour les personnes vaccinées. Air Sénégal invite ses passagers à bien vouloir prendre ces informations cruciales en considération lors de leurs prochains voyages ».

Cette nouvelle restriction tombe au moment où le nouveau variant du coronavirus se propage dans le monde. Omicron déclaré comme étant plus contagieux que les précédents variants, se trouve dans certains pays d’Europe, en Afrique australe, au Nigéria et au Ghana.

Sénégal : échanges entre les ministres Ndeye Sali Diop et Elisabeth Moreno

La ministre sénégalaise de la Femme, de la Famille du Genre et de la protection des enfants Ndeye Sali Diop Dieng a reçu son homologue de l’Egalité entre les femmes et les hommes Elisabeth Moreno de France. C’était lundi  08 novembre 2021 à Dakar au Sénégal.

Trois points découlent des échanges entre les deux femmes politiques au Sénégal. D’abord, les deux ministres au placé au centre de leur rendez-vous des questions liées à la femme. Il s’agit de l’autonomisation économique de la gente féminine et des violences faites aux femmes. A l’issue de la rencontre la ministre sénégalaise Ndeye Sali Diop Dieng a fait remarquer que les deux Etats partagent la même vision pour ce qui est des questions touchant à la femme.

A l’occasion de cette rencontre, l’on retient ensuite l’annonce d’une rencontre imminente. La ministre française de l’Egalité entre les femmes et les hommes va recevoir les ministres en charge de questions de femmes à Paris. Ce sera dans le cadre d’une table ronde qui se tiendra à l’initiative de Elisabeth Moreno dans les prochains jours.

Enfin, la stratégie sénégalaise pour l’autonomisation économique des femmes et des filles a fait l’objet d’une présentation.  Le gouvernement  du Sénégal à travers la ministre Ndeye Sali a saisi l’occasion pour présenter à la ministre française cette politique adoptée en mars 2021.

Covid-19 : le sous-variant AY4.2 met le Sénégal en alerte maximale

La détection en Europe d’un nouveau sous-variant du coronavirus 10 fois plus virulent que le variant Delta met le Sénégal en état d’alerte maximale.

Le sous-variant AY4.2 sème la terreur en Europe. Sa détection se fait pour la première fois en Suisse en septembre dernier. Alors que le Sénégal est encore sous la menace du variant Delta, le pays se prépare à faire face à ce nouveau variant. AY4.2 présente une virulence 10 fois plus dangereuse que celle du variant Delta. Ce dernier qui est jusque-là le plus redoutable au Sénégal.

En effet, Le Soleil fait savoir que l’augmentation des cas de contamination en Europe est en partie due à ce nouveau sous-variant. Au Royaume uni, il est responsable de 6% des cas positifs. Il est présent dans 27 pays au monde. Cette déclinaison du coronavirus a déjà contaminé 14.970 personnes à l’échelle mondiale. Il s’agit de 14.247 cas au Royaume Uni et 14 en France.

Cependant, aucun cas de ce nouveau sous-variant n’est encore présent au Sénégal. Le pays compte au 28 octobre 245 015 863 cas positifs et 4 972 321 décès depuis le début de la pandémie.

Prix Goncourt 2021 : le Sénégalais Mohamed Mbougar Sarr en finale

 L’Académie Goncourt a rendu publique mardi le 26 octobre 2021 la liste des 4 finalistes de la compétition littéraire et artistique. Le jury va dévoiler le gagnant le vendredi 3 novembre prochain au restaurant Drouant à Paris.

Depuis le 26 octobre, le public sait déjà qui sont les quatre potentiels gagnants du Prix Goncourt 2021. L’Académie éponyme a dévoilé les noms des quatre candidats qui restent dans la course finale. Parmi les potentiels gagnants se trouve le Sénégalais Mohamed Mbougar Sarr avec son œuvre La Plus Secrète Mémoire des hommes (Philippe Rey). Dans ce roman, l’auteur décrit un personnage d’écrivain maudit. L’œuvre est aussi en course pour le prix Renaudot, remis le même jour que le Goncourt.

Les trois autres finalistes sont Christine Angot avec Le Voyage dans l’Est (Flammarion), Sorj Chalandon avec Enfant de salaud (Grasset) et Louis-Philippe Dalembert avec Milwaukee Blues (Sabine Wespieser).

Mohamed Mbougar Sarr est un romancier sénégalais de langue française. Il voit le jour en 1990 à Dakar au Sénégal. Ses études secondaires se déroulent au prytanée militaire de Saint-Louis-du-Sénégal. Puis il poursuit son cursus en France à l’École des hautes études en sciences sociales.

Son parcours littéraire marqué par plusieurs productions est riche en distinctions. Le premier roman de Mbougar Sarr intitulé Terre Ceinte reçoit en 2015 le Prix Ahmadou-Kourouma. La même année, il reçoit le Grand prix du roman métis. En 2018, l’artiste décroche le Prix littéraire de la Parole Dorée. En 2021, le romancier engrange le Prix Transfuge de meilleur roman français 2021.

Disparition de Diary : Du nouveau dans l’enquête !

8 jours après sa disparition, il y a de forte chance de retrouver Diary Sow vivante.
En effet, il y a fortes chances de la retrouver vivante la jeune étudiante. Car selon les dernières révélations de l’enquête, il n’y a aucune preuve prouvant que Diary Sow était morte.

De plus, aucun centre hospitalier, ni brigade de sapeur-pompier n’a reçu un corps ou un blessé dont la description correspond à celle de Diary Sow.

Mieux,  sur des caméras de surveillance, on aperçoit l’étudiante, après les heures qui ont suivi sa disparition.
« Il y a beaucoup de choses qui rassurent », déclare le consul Amadou Diallo.

En outre toujours d’après l’enquête, la perquisition effectuée dans la chambre de Diary Sow révèle plusieurs théories. Les enquêteurs pensent que la meilleure étudiante du Sénégal a emporté lors de son dernier passage des affaires a elle.

Un proche de la famille donne plus d’information.

Notons que nombreuses sont les fausses informations, qui circulent depuis la disparition de l’étudiante. L’ancien ministre de l’Éducation nationale, Serigne Mbaye Thiam ,parrain de Diary Sow, soutient que la famille est gênée de démentir ces informations non fondées  » ça peut cacher la stratégie de recherche ».
Toutefois, il tient à préciser que le vendredi 1er janvier dans la soirée, il a eu des nouvelles de Diary Sow .
« Je voudrais indiquer que la dernière fois que j’ai parlé à Diary Sow, c’était le vendredi 1er janvier dans la soirée après avoir reçu de sa part un message de souhait de meilleur vœux dans la journée. On a échangé sur ses perspectives d’études, de candidature au concours, parce que c’était la période d’inscription et tout allait très bien », a-t-il indiqué sur Iradio.
Il ajoute par la suite « sa maman m’a dit que c’est le dimanche 3 qu’elle a eu la dernière conversation téléphonique avec elle. Je voudrais indiquer que les éléments de contact que la famille a eus avec Diary sont des éléments qu’on peut certifier ».
Le dossier, qui était une affaire consulaire, est maintenant une affaire d’États. En effet, c’est au plus sommet que l’affaire Diary Sow se gère.

Les sénégalais bloqués en France auront la possibilité de rentrer à partir du 12 mai

Les Sénégalais bloqués en France en raison du Covid-19 seront rapatriés à partir de mardi par les compagnies Air France et Air Sénégal, a appris l’APS, ce lundi.
« Il est porté à la connaissance des Sénégalais bloqués en France, qui se sont inscrits auprès des services consulaires du Sénégal en France, que des vols de rapatriement seront organisés par les compagnies Air Sénégal et Air France’’, indique un communiqué de l’Ambassadeur du Sénégal à Paris.
Selon le document relayé sur le compte twitter du ministre sénégalais des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, « pour les personnes ayant des billets retour (Paris-Dakar) d’Air France, la compagnie les contactera (…) pour le rapatriement le 12 mai’’.
Il ajoute que « pour toutes les autres personnes, le rapatriement se fera avec Air Sénégal à partir du jeudi 14 mai’’ selon des conditions précises.
Les passagers ayant un billet retour Air Sénégal vont devoir s’acquitter de 100 euros pour le paiement des frais de dossier.
Les autres vont acheter leur billet à partir de 440 euros.
Le diplomate souligne que « le port de masque est obligatoire pour le voyage’’.
Concernant les rapatriements des Sénégalais, le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur Amadou Ba, déclare dans un tweet :
« Vols retour des Sénégalais coincés en France. Sur instruction du Chef de l’Etat le Président @Macky_Sall. les négociations se poursuivent pour la prise en charge des Sénégalais coincés dans d’autres pays’’.

Le Sénégal et l’AFD signent un prêt de politique publique

Amadou Hott, ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération et Alexandre Pointier, directeur de l’Agence Française de Développement (AFD) ont paraphé à Dakar, un prêt de politique publique d’un montant de 50 millions d’euros, soit 32,8 milliards F CFA pour le renforcement de la gouvernance financière au Sénégal.« Cette opération permettra d’accompagner la mise en œuvre des réformes budgétaires de la loi organique relative aux lois de finances, en particulier le passage en mode budget-programme en cours, de favoriser un accroissement de la mobilisation des recettes intérieures notamment par le recours aux télé-procédures et l’intensification des travaux de renseignement et de recouvrement puis de renforcer la gestion des activités de l’Etat », a informé jeudi dernier Amadou Hott.

En outre, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a indiqué qu’ « une première tranche de 20 millions d’euros (13,1 milliards F CFA) sera décaissée dans les meilleurs délais et une seconde tranche de 30 millions d’euros (19,7 milliards F CFA) sera libérée en fin 2020 ».

Ce faisant, l’argentier de l’Etat du Sénégal a souligné que « l’Etat disposera de moyens efficaces pour améliorer la réalisation des investissements publics, mieux encadrer les établissements et entreprises publics et optimiser la mobilisation des recettes fiscales ».

De son côté, Philippe Lalliot, ambassadeur de la France au Sénégal, a affirmé que « ce financement, sous forme d’appui budgétaire sectoriel, vise à accompagner les efforts du gouvernement sénégalais dans la mise en œuvre de sa stratégie de réforme budgétaire et financière afin de lui permettre d’atteindre les objectifs ambitieux de la seconde phase du Plan Sénégal Emergent (2019-2023) ».

A en croire le diplomate, « la convention signée comprend à la fois un transfert de ressources financières mais aussi un dialogue sur la politique de réforme publique ». Concluant son propos, M. Lalliot est convaincu que « cette nouvelle dynamique contribuera à enrichir encore nos relations avec nos partenaires sénégalais qui sont déjà à un niveau exceptionnel d’intimité et de confiance ».

Enfin,  M. Lalliot a déclaré : « Je peux dores et déjà vous annoncer que le financement du projet d’appui à la Justice civile et commerciale sera la prochaine opération dans le secteur de la gouvernance qui nous réunira dans les mois à venir ».

Le prêt de politique publique contribuera à renforcer l’exhaustivité et la transparence du budget de l’Etat à travers la mise en place effective de la budgétisation en mode programme et une meilleure communication de l’information budgétaire au niveau public.

Le Sénégal et l’AFD signent un prêt de politique publique

Amadou Hott, ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération et Alexandre Pointier, directeur de l’Agence Française de Développement (AFD) ont paraphé à Dakar, un prêt de politique publique d’un montant de 50 millions d’euros, soit 32,8 milliards F CFA pour le renforcement de la gouvernance financière au Sénégal.« Cette opération permettra d’accompagner la mise en œuvre des réformes budgétaires de la loi organique relative aux lois de finances, en particulier le passage en mode budget-programme en cours, de favoriser un accroissement de la mobilisation des recettes intérieures notamment par le recours aux télé-procédures et l’intensification des travaux de renseignement et de recouvrement puis de renforcer la gestion des activités de l’Etat », a informé jeudi dernier Amadou Hott.

En outre, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a indiqué qu’ « une première tranche de 20 millions d’euros (13,1 milliards F CFA) sera décaissée dans les meilleurs délais et une seconde tranche de 30 millions d’euros (19,7 milliards F CFA) sera libérée en fin 2020 ».

Ce faisant, l’argentier de l’Etat du Sénégal a souligné que « l’Etat disposera de moyens efficaces pour améliorer la réalisation des investissements publics, mieux encadrer les établissements et entreprises publics et optimiser la mobilisation des recettes fiscales ».

De son côté, Philippe Lalliot, ambassadeur de la France au Sénégal, a affirmé que « ce financement, sous forme d’appui budgétaire sectoriel, vise à accompagner les efforts du gouvernement sénégalais dans la mise en œuvre de sa stratégie de réforme budgétaire et financière afin de lui permettre d’atteindre les objectifs ambitieux de la seconde phase du Plan Sénégal Emergent (2019-2023) ».

A en croire le diplomate, « la convention signée comprend à la fois un transfert de ressources financières mais aussi un dialogue sur la politique de réforme publique ». Concluant son propos, M. Lalliot est convaincu que « cette nouvelle dynamique contribuera à enrichir encore nos relations avec nos partenaires sénégalais qui sont déjà à un niveau exceptionnel d’intimité et de confiance ».

Enfin,  M. Lalliot a déclaré : « Je peux dores et déjà vous annoncer que le financement du projet d’appui à la Justice civile et commerciale sera la prochaine opération dans le secteur de la gouvernance qui nous réunira dans les mois à venir ».

Le prêt de politique publique contribuera à renforcer l’exhaustivité et la transparence du budget de l’Etat à travers la mise en place effective de la budgétisation en mode programme et une meilleure communication de l’information budgétaire au niveau public.

Côte d’Ivoire : « Macron apporte un soutien politique à Ouattara (Spécialiste)

La visite d’Etat du président français Emmanuel Macron à Abidjan, à un an de l’élection présidentielle de 2020, suscite quelques spéculations sur les probables « conseils » de l’Elysée à propos du projet « clair-obscur » de troisième mandat du président ivoirien Alassane Ouattara.S’il estime que le président français Emmanuel Macron, qui entame ce vendredi une visite de deux jours en Côte d’Ivoire, « n’aura officiellement pas de position » par rapport à l’éventuel troisième mandat d’Alassane Ouattara, Antoine Glaser, journaliste et spécialiste de l’Afrique, est convaincu que le patron de l’Elysée apportera un message de soutien à son homologue ou au régime parce qu’ils sont « à même de défendre les intérêts de l’Hexagone et de garantir la stabilité de la région ».

« Emmanuel Macron ne se prononcera jamais sur un éventuel troisième mandat d’Alassane Ouattara. Mais sa visite est, de toute façon, un soutien au chef de l’Etat ivoirien même si Amadou Gon Coulibaly (Premier ministre depuis bientôt trois ans) pourrait être le candidat du RHDP (Rassemblement des Houphouetistes pour la Démocratie et la Paix, mouvance présidentielle) », a d’emblée confié Antoine Glaser à APA.

De l’avis de l’ancien Rédacteur en chef de La Lettre du Continent, « la France, compte tenu de ce qui se passe au Sahel, considère la Côte d’Ivoire comme le cœur de son pré carré. C’est donc important pour Emmanuel Macron de renforcer la présence française » dans cette locomotive de l’Afrique de l’ouest francophone.

Toutefois, le journaliste français, co-auteur de l’ouvrage « Nos chers espions en Afrique », relativise l’influence de Macron sur son pair ivoirien.

« Cela fait très longtemps qu’Alassane Ouattara est en position de force en raison de la situation dans l’ensemble des pays voisins. Macron a une marge de manœuvre extrêmement faible. En outre, comme tous les chefs de l’Etat de l’ancien pré carré français, il a le monde entier dans sa salle d’attente », a argumenté ce spécialiste de l’Afrique.

En effet, la France perd du terrain en Côte d’Ivoire là où d’autres puissances mondiales en gagnent.

« On voit bien que le business français a énormément de difficultés en Côte d’Ivoire. La part de marché de la France dans ce pays pendant la guerre froide était de 30 à 40%. Maintenant, cette part est de l’ordre de 5 à 6% alors que celle de la Chine est chiffrée à 11% », a renseigné le journaliste.

Somme toute, la question sécuritaire dans une région en proie aux attaques terroristes sera l’un des fils conducteurs de la visite du président Macron en Côte d’Ivoire. Mais la perspective d’un troisième mandat de Ouattara et les ambitions présidentielles assumées de Guillaume Soro, l’ancien président de l’Assemblée nationale, pourraient constituer un facteur perturbateur.

« La Côte d’Ivoire apparaît, de plus en plus, comme le dernier verrou de sécurité de la région. Et une crise politique fragiliserait le dispositif déjà compliqué de l’opération Barkhane et la lutte contre le terrorisme dans l’ensemble de la région ».

La France possède une base militaire à Port-Bouët où se sont installés quelque 900 soldats français. « C’est la base logistique de toutes les opérations de la force Barkhane dans le Sahel. Elle est stratégique pour la France. C’est la raison pour laquelle, il y a eu un renforcement de l’effectif ces dernières années », a expliqué Antoine Glaser.

Après la Côte d’Ivoire, Emmanuel Macron fera une escale au Niamey où il s’entretiendra avec son homologue nigérien Mahamadou Issoufou, en perspective du Sommet de Pau prévu le 13 janvier 2020.

Coopération: Échanges commerciaux déficitaires entre Paris et Abidjan

Les échanges commerciaux entre la France et la Côte d’Ivoire sont marqués par de fortes importations en provenance de l’Hexagone, impliquant des soldes commerciaux déficitaires de 52,91 milliards de F CFA et de 27,836 milliards de F CFA enregistrés respectivement en 2017 et 2018.Cette chute du volume des échanges en 2018 est due principalement à la baisse des importations ivoiriennes sur la même période (119,700 milliards de FCFA en 2017 contre 91,141 milliards de FCFA en 2018), indique une note officielle.

Pour la construction d’un marché à Bouaké et à Yopougon (Ouest d’Abidjan), une convention a été signée entre Paris et Abidjan. Cela devrait permettra de reconstruire à Bouaké un grand marché et de procéder à l’aménagement de toute la zone marchande (39,36 milliards FCFA).

La construction d’un marché moderne de demi-gros et de détail de Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan, devrait  bénéficier d’un financement de 19,68 milliards FCFA. La France apporte des appuis à l’Etat de Côte d’Ivoire. L’appui au secteur éducatif s’élève à 328 milliards FCFA.    

 La dernière visite de M. Emmanuel Macron en Côte d’Ivoire remonte au 5è Sommet Union africaine -Union européenne  (UA-EU) qui s’est déroulée à Abidjan du 28 au 29 novembre 2017.

A qui profite la mode des sommets avec l’Afrique ?

Les nombreux sommets que tiennent les grandes puissances mondiales avec l’Afrique renseignent à suffisance sur l’attractivité du continent. Cependant, les pays africains y participent en ordre dispersé sans agenda commun : une attitude individualiste qui ne semble pas profiter au continent… pourtant confronté dans son ensemble par des défis énormes dans plusieurs domaines.C’est un chiffre révélateur : sur les cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies, seule la Grande-Bretagne n’a pas encore son Sommet périodique avec l’Afrique. Sous l’ancien président américain, Barak Obama, les Etats-Unis avaient organisé en 2014 leur premier Sommet avec l’Afrique. 

La France, quant à elle, tient depuis 1973 des sommets avec l’Afrique. D’abord, ce furent des rencontres entre Paris et les pays du pré-carré qui ont fini par être rejoints par tous les Etats du continent. Le 28ème Sommet Afrique-France est d’ailleurs prévu en juin 2020 à Bordeaux, dans le sud-ouest de la France. 

Lancé en 2001, le sommet Chine-Afrique, qui a tenu sa 7ème édition en septembre dernier, est devenu un événement important de l’agenda des rencontres internationales. Longtemps restée à l’écart depuis la dislocation de l’Union soviétique, la Russie a organisé en octobre 2019 à Sotchi son premier sommet Russie-Afrique. 

Sans être membres permanents du Conseil de sécurité, d’autres grandes nations du monde ont leur rendez-vous avec l’Afrique. Sous l’acronyme de Conférence internationale de Tokyo pour le développement de l’Afrique (TICAD), le Japon tient depuis 1993 sa rencontre politique de haut niveau avec l’Afrique. La Turquie a tenu en novembre 2018 son deuxième Sommet avec l’Afrique à Istanbul.

Le Business contre l’aide

A la faveur du Sommet de G-20, l’Allemagne a lancé en 2017, son sommet avec l’Afrique sous le nom de « Compact with Africa ». Plutôt que de recevoir toute l’Afrique, Berlin a choisi une douzaine de pays du continent présentant des garanties de stabilité et des niches de progression en matière de développement et de commerce. 

Ici, le paradigme n’est pas d’annoncer de gros montants d’aide au développement, ni de procéder à une annulation de la dette, mais de créer des interactions entre entreprises africaines et allemandes qui seraient soutenues par des accompagnements financiers de l’Etat fédéral allemand. 

Quels que soient leur format et leur périodicité, ces Sommets avec l’Afrique révèlent un rapport de forces déséquilibré et une impréparation totale des Etats africains. Les pays d’en face ont leur agenda et savent ce qu’ils attendent des pays africains : le soutien diplomatique, les matières premières, de nouvelles destinations commerciales, de nouveaux clients pour les industries, y compris celles de l’armement, etc.

Les Africains en ordre dispersé !

En revanche, les pays africains arrivent à ces tête-à-tête en ordre dispersé et sans agenda commun. En effet, il n’y a aucune concertation préalable (pré-Sommet interafricain) pour arriver face à la Chine, la France, les Etats-Unis, la Russie, les Etats-Unis, le Japon ou la Turquie avec des propositions et des demandes transnationales. 

Chaque Etat y vient avec ses attentes spécifiques. L’Afrique arrive donc avec 54 attentes alors que le camp d’en face arrive avec sa seule attente. Finalement, alors que ces sommets auraient pu servir à faire avancer des grands projets continentaux tels le financement des routes transsahariennes, des liaisons ferroviaires continentales, de la Grande Muraille Verte, les dirigeants africains repartent satisfaits des annonces d’annulation d’une partie de la dette, du doublement voire du triplement des échanges commerciaux dont on ne sait pas à qui ils profitent surtout.  

Dans sa forme actuelle, le Sommet Afrique/reste du monde n’est qu’une grand-messe qui n’apportera aucune valeur ajoutée à la mobilisation pour améliorer le bien-être des populations.      

Terrorisme au Mali : Paris annonce une nouvelle unité de forces étrangères

La lutte contre le terrorisme au Mali sera bientôt renforcée par la création d’une unité de forces spéciales européennes, a annoncé à Bamako la ministre française des Armées, Florence Parly, en tournée dans la région du Sahel.« Nous avons décidé de créer une unité de forces spéciales européennes. Dés 2020, les forces spéciales françaises aux côtés des forces spéciales de nos partenaires européens seront déployées au Mali », a déclaré la ministre française.

Selon elle, cette unité sera dénommée Takuba, qui signifie « sabre » en Tamachek.

S’exprimant à l’issue d’une audience mardi avec le chef de l’Etat malien, Ibrahim Boubacar Keïta, elle a fait part de la volonté de la France de « renforcer son appui au Mali ».

« Le combat contre le terrorisme est un combat de longue haleine. Une guerre ne s’évalue pas à chacune des batailles qui est menée », a dit Florence Parly.

Cette visite intervient au lendemain de la mort du brigadier français, Ronan Pointeau tué par un engin explosif dans une attaque revendiquée par Daech à la frontière avec le Niger.

Avant son arrivée à Bamako, elle était à Ouagadougou au Burkina où, elle a annoncé le lancement d’une opération dans la zone des trois frontières entre le Burkina, le Mali et le Niger dénommée « Bourgou4 » pour lutter contre les groupes terroristes.

Coopération: Macky Sall prendra part au sommet du G7 en France et au TICAD7 au Japon

Selon un communiqué officiel de la présidence de la République, le chef de l’Etat, Macky Sall va prendre part au Sommet du G7 qui va se tenir en France, à Biarritz.

 

«Le Président Macky Sall prendra part au Sommet du G7 prévu à Biarritz, France, du 24 au 26 août 2019. Le thème de cette importante rencontre portera sur la lutte contre les inégalités», précise le communiqué.

Le communiqué donne quelques détails sur les thématiques qui seront abordées. Notamment la journée du 25 août qui sera consacrée au continent africain. «Au cours de la Session dédiée à l’Afrique, le 25 août, le Sommet discutera des questions relatives à la promotion de l’entreprenariat féminin et de la transformation digitale en Afrique, à la situation au Sahel, à la transparence dans les marchés publics et à la lutte commune contre la corruption.»

Après le sommet du G7, le président Macky Sall se rendra au Japon. Il y va pour «la septième Conférence Internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 7) qui se tiendra à Yokohama du 28 au 30 août 2019.»

«La rencontre se focalisera essentiellement sur trois thématiques majeures : la transformation économique et la diversification ; la résilience et la sécurité humaine ; enfin, la paix, la sécurité et la stabilité», énumère le communiqué de la Présidence.

Macky Sall sera de retour au Sénégal le 2 septembre prochain.

Souleymane Diallo: un porte-flambeau de la culture sénégalaise à l’étranger

Avec son association, le Sénégalais d’origine transmet les us et coutumes de sa terre d’origine aux au travers des cours de danse et de Djembé.

Un stage de danses. Rien de mieux pour s’imprégner des traditions des peuples. Et Souleymane Diallo surfe sur cette vague. Il va animer un stage de danses sénégalaises samedi 9 mars, à l’Arvest en France. Ce Sénégalais résidant en France, a pour objectif de faire connaître sa culture d’origine par les danses et les rythmes.

Pour ce faire, il a créé l’association Soucoupapaye. Un groupe au sein duquel, il transmet cet héritage au travers des cours de Djembe et des stages de danses.

Ces cours sont dispensés avec l’aide d’un de ses compatriotes, Ibrahima, un danseur professionnel. Souleymane quant à lui initie les élèves aux percussions.

Ce sont surtout les femmes qui s’intéressent aux cours. Elles sont françaises ou viennent d’Afrique du Nord pour la plupart. Motivées par le rythme des Djembés et le charisme d’Ibrahima, elles prennent plaisir aux cours car disent-elles, ils leur permettent de se détendre.

Les séances sont ouvertes à tous, selon les classes d’âge. Des tarifs sont appliqués par mois et par année.

Sénégal : Christiane Taubira a rencontré des lycéens de Dakar

Accueilli au sein du groupe scolaire Jeanne-D’arc, Christiane Taubira a discuté à bâtons rompus avec des élèves venus aussi de trois autres établissements de la capitale.

 

Figure de la gauche française, Christiane Taubira multiplie les voyages sur les cinq continents pour aller à la rencontre des populations, des étudiants, des militants. Conférences sur la politique sociale, sur la justice, débats sur le civisme, l’ancienne garde des Sceaux sous la présidence Hollande, de passage au Sénégal, a accepté de répondre aux questions de collégiens et de lycéens de Dakar. Compte rendu de ces échanges très vifs.

« Maintenant que vous avez fait presque tout ce que vous pouviez faire dans votre vie, qu’est-ce que vous faites actuellement ? » Cette première question fait sourire Christiane Taubira. Loin de Paris et des frictions politiques, trois ans après avoir claqué la porte du ministère de la Justice, l’ancienne députée affirme ces convictions : « C’est toujours le principe de l’ubuntu. Si nous regardons avec indifférence la restriction des droits et des libertés des autres, notre tour viendra. »

Mandela, Martin Luther King. Charismatique, Christiane Taubira cite devant les 200 élèves réunis les grandes personnalités noires. Interrogée aussi sur l’homosexualité, débat sensible en Afrique, elle estime que le rôle des acteurs politiques est d’expliquer. « On entend ce qu’on veut mais c’est une sexualité, et ça n’est pas une infraction. Il peut y avoir une attitude lâche qui consiste à dire, je n’en parle pas. C’est toujours ignoble d’être lâche. »

Autre question sur la situation actuelle en France : « Qu’est-ce que vous pensez de la désobéissance ? Et j’aimerais bien, si c’est possible, avoir votre avis sur ce qu’il se passe aujourd’hui en France. » Christiane Taubira répond sur la désobéissance civile : « Désobéir pour se faire plaisir, ce n’est pas de la désobéissance ça. Donc toujours être capable d’argumenter, on sait pourquoi on désobéit. »

Durant 1h30, devant un public conquis, Christiane Taubira s’est donc posée en défenseur des opprimés, des plus faibles, de la justice, mais n’a pas souhaité, par contre, commenter l’actualité française et les difficultés du gouvernement.

Le Sénégal veut une restitution totale de ses œuvres par la France

Si 10 000 pièces sont originaires du Sénégal, «nous souhaitons avoir les 10 000», a déclaré le ministre de la Culture sénégalais Abdou Latif Coulibaly.

Après la publication d’un rapport sur le patrimoine africain commandé par Emmanuel Macron et la décision du président de la République français de rendre 26 œuvres au Bénin, le Sénégal a fait savoir qu’il souhaitait la restitution de « toutes » ses œuvres.

« Nous sommes disposés à trouver des solutions avec la France. Si nous avons 10 000 (pièces identifiées comme étant originaires du Sénégal, NDLR), nous souhaitons avoir les 10 000 », a déclaré le ministre de la Culture sénégalais Abdou Latif Coulibaly lors de la présentation à la presse du Musée des civilisations noires, qui sera inauguré à Dakar le 6 décembre.

Emmanuel Macron avait commandé en mars un rapport à deux universitaires, Felwine Sarr, de l’université de Saint-Louis (Sénégal) et Bénédicte Savoy, du Collège de France. Ce texte suggère notamment un changement radical de la loi française sur le patrimoine pour redonner à l’Afrique une partie de son patrimoine. Ce « travail de réflexion mémorielle sur la colonisation offre un nouvel éclairage sur les circonstances des captations patrimoniales et la spécificité du patrimoine africain », argue l’Elysée.

Le rapport met « beaucoup trop les musées sur la touche »

Président du musée du Quai Branly-Jacques Chirac, où sont rassemblées 70 000 œuvres d’art africain sur les quelque 90 000 des collections publiques françaises, Stéphane Martin estime que le rapport a « un problème principal » : « Il met beaucoup trop les musées sur la touche au profit des spécialistes de la réparation mémorielle ».

S’il reconnaît un intéressant travail historique, Stéphane Martin regrette les conclusions du rapport, établissant selon lui que « tout ce qui a été collecté, acheté dans le cadre colonial est touché par l’impureté du crime colonial ». Il « ouvre un champ de “restituabilité” complète. Ce sont des propositions maximalistes. »

Seraient ainsi susceptibles d’être restitués « les dons aux musées provenant des personnes liées à la colonisation (administrateurs, médecins, militaires) et ceux de leurs descendants, et surtout tout ce qui a été collecté par des expéditions scientifiques ». Il y a eu des cadeaux faits librement, ajoute-t-il, citant ceux des grands chefs du Cameroun à un médecin, Pierre Harter, qui avait soigné leurs familles de la lèpre.

Plan Sénégal Emégent : le lancement de la phase 2, ce Décembre à PARIS

Macky Sall a annoncé à Riyad (Arabie Saoudite) que le lancement de la phase 2 du Plan Sénégal Emergent (PSE) est prévu pour cette fin d’année dans la capitale française.

S’exprimant à l’occasion du forum sur l’investissement organisé par l’Arabie Saoudite, le président de la république du Sénégal, Macky Sall a annoncé le lancement de la phase 2 du Plan Sénégal émergent (PSE) en décembre à Paris, invitant ainsi tous les partenaires publics et privés du Sénégal à prendre part à cette rencontre. « Nous procéderons en décembre prochain, à Paris, au lancement de la Phase II du Plan Sénégal Emergent. Nous présenterons à cette occasion le Plan d’Actions Prioritaires du PSE sur la période 2019-2023. J’invite tous nos partenaires publics et privés à prendre part à cette rencontre », a déclaré Macky Sall. Dans son discours, le président a déclaré « qu’après quatre ans de mise en œuvre du PSE les performances de l’économie sénégalaise se sont nettement améliorées ; le taux de croissance, en progrès constant, est passé de 4,6 %, en 2014, à 6,8 % à la fin de l’année 2017 avec une perspective de 7 % en 2018 ».

Le ratio d’endettement « reste maintenu en dessous de 60 %, alors que la norme communautaire de l’Union économique et monétaire de l’ouest africain est de 70 % », a-t-il souligné. Il a cité plusieurs projets d’infrastructures dans le cadre du PSE achevés ou sont en cours : le nouveau pôle urbain érigé à 30 km de Dakar ; des infrastructures routières et autoroutières dont une nouvelle autoroute qui sera inaugurée en décembre. A cela s’ajoutent l’aéroport international opérationnel depuis décembre 2017, une ligne de Train express régional dont le chantier sera achevée en janvier 2019 et deux nouveaux projets de ports.

Parlant de l’environnement des affaires, le chef de l’Etat a rappelé que le Sénégal a mis en œuvre plusieurs réformes pour faciliter la création d’entreprises, le transfert de propriété, l’accès à l’électricité et l’octroi du permis de construire. En plus, des avantages incitatifs sont aussi octroyés dans les Zones économiques spéciales pour stimuler l’investissement. « Avec ses performances dans l’amélioration de l’environnement des affaires, le Sénégal est l’un des 5 meilleurs réformateurs africains selon le dernier classement Doing business de la Banque mondiale, et bénéficie de la note B+/B de Standard and Poor’s » ajoute le président.

La sécurité des affaires au Sénégal est également confortée par une tradition de stabilité socio politique du pays, a affirmé le chef de l’Etat, relevant que depuis son indépendance en 1960, le pays reste une nation fortement attachée à une tradition de démocratie apaisée et d’Etat de droit. « Il n’y a donc aucun risque particulier lié à l’investissement au Sénégal », a-t-il soutenu. Abordant les opportunités d’investissement, le président de la République a indiqué qu’elles « se présentent dans plusieurs secteurs comme l’agro business, y compris la transformation des produits agricoles, les mines, l’habitat, les banques et assurances, le tourisme et l’hôtellerie ».

Avec ses importantes découvertes de ressources pétrolières et gazières, dont l’exploitation est prévue à l’horizon 2021, « le Sénégal offre des opportunités d’investissement dans la logistique et les services liés au pétrole et au gaz », a-t-il dit.

Lancé en février 2014 le Plan Sénégal émergent (PSE) est la nouvelle stratégie de développement économique et sociale, axée sur l’investissement et le partenariat. L’ambition du gouvernement est de réaliser un taux de croissance annuel d’au moins 7 % sur la durée, pour atteindre l’objectif d’émergence à l’horizon 2035.

Macky Sall s’est réjoui par ailleurs de prendre part au Forum de Riyad sur l’investissement qui s’inscrit dans la dynamique du Programme de développement économique et social d’Arabie Saoudite à travers la Vision 2030.

 

Sénégal: Bouna Sarr veut désormais rejoindre les Lions de Teranga

Alors qu’il avait dans un premier temps émis le désir de joueur avec l’équipe nationale française, l’originaire du Sénégal semble avoir changé d’avis.

 

Selon son agent interrogé par Record exploité par Senego, le défenseur s’intéresse beaucoup à son pays d’origine, le Sénégal. « Bouna Sarr est très regardant sur ce qui se fait dans ce pays, surtout sur le plan sportif. Là, il s’approche de plus en plus du Sénégal », a révélé Touty Mendy avant d’ajouter: « malheureusement, c’est sa dernière blessure qui l’a freiné sinon il serait venu passer quelques jours de vacances au Sénégal ».

Quelques mois, avant le Mondial 2018, le joueur de l’Olympique de Marseille dont le père est d’origine Sénégalaise a été approché par des émissaires pour convaincre Bouna Sarr de rejoindre la Tanière. Sa réponse a été catégorique: « les Bleus et rien d’autre ? Rien d’autre, c’est un grand mot, mais j’ai toujours rêvé de l’équipe de France, a reconnu l’ancien Messin sur RMC. Je suis Français, je suis né ici. J’ai une attirance pour les Bleus », avait confié le joueur.