Cameroun : vers un guichet unique pour le transit des marchandises vers le Tchad

Un guichet unique sera ouvert au port de Douala pour la gestion des marchandises à destination du Tchad en vue de juguler des tracasseries du transport marchandises en direction de ce pays voisin dépourvu d’une façade maritime, ont convenu vendredi à Douala, la Direction générale de douanes (DGD) du Cameroun et la Direction générale de douanes et des droits indirects du Tchad.C’est la principale décision prise au terme de deux jours de concertation par les deux administrations douanières dont l’objectif vise l’amélioration du transit sur le corridor Douala-Ndjamena. Cette rencontre bilatérale entre experts tchadiens et camerounais s’inscrit dans le cadre du suivi et de la mise en œuvre du protocole d’accord d’assistance administrative mutuelle en matière douanière, signé le 24 août 2016 par les deux parties.

A en croire des experts, beaucoup d’avancées sont à mettre à l’actif de ce protocole d’accord, dont l’opérationnalisation du bureau avancé des douanes tchadiennes à Douala, la mise en place d’une base logistique de 10 hectares dédiée au transit des marchandises à destination du Tchad, le développement du titre de transit unique, la libre circulation des produits crus entre les deux pays et l’exclusion des procédures des ventes aux enchères publiques des marchandises en transit pour le Tchad.

D’après les experts, d’autres chantiers portant sur la procédure, le contrôle, la facilitation, la sécurité ainsi que la dématérialisation des procédures seraient également en cours.

« La rencontre entre les deux pays frères et amis va renforcer le lien entre les deux administrations » s’est félicité le directeur général des douanes et des droits indirects du Tchad, Ousmane Adam Dick.

Cette position est partagée par son homologue camerounais Edwin Fongod Nuvaga, pour qui « beaucoup a été fait, mais il reste un long chemin à parcourir ». Pour lui, ce n’est qu’en agissant de façon concertée que les objectifs seront atteints.

La rencontre bilatérale qui s’est achevée ce vendredi est appelée à jouer un rôle primordial pour le développement du transit entre le Cameroun et le Tchad.

104 milliards d’appui budgétaire de la BM au Sénégal

Le ministre sénégalais de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Ba, a procédé, jeudi soir à Dakar, à la signature avec Madame Louise Cord, directrice des Opérations de la Banque mondiale, du deuxième accord de crédit, sous forme d’appui budgétaire général pour un montant global de 180.000.000 dollars, soit 104 milliards de FCFA.Cet d’appui budgétaire général, première du genre pour un pays au sud du Sahara, selon Amadou Ba, va être déterminant dans le financement des dépenses publiques qui ont déjà connu un niveau d’engagement de 158,5 milliards. Celui-ci sera un complément à la mobilisation des ressources internes de l’Etat, a indiqué le ministre des Finances.

Amadou Ba a, par ailleurs, rappelé que cet accompagnement de la BM est subordonné à la réalisation d’un certain nombre de mesures de réformes dans les secteurs de l’énergie et des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC), stratégiques et très importants pour les perspectives de croissance forte et inclusive.

Ainsi, il est prévu de renforcer la gouvernance et la gestion de SENELEC afin de réduire les coûts et faciliter un accès équitable par une série de mesures visant, entre autres : le paiement régulier des factures des entités publiques autonomes, l’assainissement des relations entre la société d’électricité et les administrations fiscales, la prise en charge budgétaire de la compensation tarifaire induite par le non ajustement des prix de l’électricité et la mise en place d’une taxe parafiscale devant permettre à terme la prise en charge des factures de l’éclairage public.

Il est également prévu un renforcement de la promotion de l’électrification rurale par la mise en place d’un système d’harmonisation tarifaire. Dans le secteur du pétrole, une stratégie GAS TO POWER a été adoptée. Elle vise l’utilisation du gaz pour l’alimentation des centrales de la SENELEC afin de réduire considérablement les prix de l’électricité, a souligné M. Ba.

Dans le domaine des TIC, les points d’amélioration porteront essentiellement sur l’environnement de travail des opérateurs de télécommunications. A ce titre, un Code des Communications électroniques a été adopté ainsi que ses décrets d’application, a ajouté le ministre de l’Economie.

Cet appui devrait, en outre, permettre la rationalisation des conditions d’exercice des fournisseurs d’accès internet afin d’atteindre l’objectif d’accès à internet pour tous, la mise en place d’un Conseil National du Numérique et la mise en concession, après un audit complet, du patrimoine de fibres optiques géré actuellement par l’ADIE.

UEMOA : maintien de la tendance haussière de la production industrielle

La tendance haussière de la production industrielle de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), entamée en octobre 2018, s’est poursuivie en novembre 2018, a annoncé jeudi la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Cette production a progressé de 3,3% en glissement annuelle durant la période sous revue, après une hausse de 1,2% en octobre 2018, soit un accroissement de 2,1 points de pourcentage.

Concernant l’indice du chiffre d’affaires du commerce de détail, il a progressé de 5,0%, en rythme annuel, après une augmentation de 7,0% notée le mois précédent, soit un repli de 2 points de pourcentage.

De son côté, l’indice du chiffre d’affaires dans les services marchands est ressorti en hausse de 2,4% durant la période sous revue, soit le même rythme de progression qu’au mois d’octobre 2018.

Le député ivoirien Jacques Ehouo « inculpé » pour détournement après une audition

Le député ivoirien Jacques Ehouo a été « inculpé » jeudi pour détournement de deniers publics, après une audition à la police économique et financière, et auprès du procureur de la République, en présence de ses avocats.Arrivé à  11h GMT (heure locale) dans les locaux de la direction  générale de la police économique et financière au Plateau, le centre des  affaires d’Abidjan, M. Ehouo a été entendu jusqu’aux environs de 17 h  soit 6h de temps, avant d’être conduit devant le procureur de la  République, au Palais de justice.

M. Ehouo,  vêtu d’un costume sombre, a été entendu par le procureur de la  République, sous une très forte surveillance policière visant à  dissuader ses partisans, venus apporter soutien et réconfort à leur  mentor, élu au scrutin municipal du 13 octobre 2018 au Plateau. 

Après  une entrevue avec le procureur de la République, à son Cabinet, le  député ivoirien a été libéré vers 19h GMT sous des salves  d’applaudissements de ses partisans. Il était en compagnie de plusieurs  députés et de ses deux avocats, Me Claver Ndry et Messan Tompieu.

Joint  par téléphone, Me Messan Tompieu a fait savoir que le procureur de la  République a ouvert une information judiciaire. Et ce, après qu’il a  été « inculpé pour faux et usage de faux, de terrorisme et de  blanchiment d’argent ».

L’affaire a été confiée  à un juge d’instruction, a-t-il indiqué, soutenant qu’il n’y a « pas  d’éléments qu’il a détourné 5 milliards de Fcfa » par l’entre mise de la  Société Neg Com, qui a reçu mandat de recouvrer les taxes publicitaires  du Plateau, à charge pour elle de reverser la contrepartie financière. 

Le  député ivoirien est actuellement « poursuivi pour faux et usage de faux  et détournement», a ajouté Me Messan Tompieu qui dit attendre que le  juge d’instruction fasse les enquêtes afférentes. Pour cet avocat de M. Ehouo, il s’agit d’une « cabale ». 

Cette  poursuite intervient après une plainte contre X (personne inconnue)  datée du 11 décembre 2018 et postée sur les réseaux sociaux par le Cabinet d’avocats Bazie-Koyo-Assa portant faux et usage de faux pour le  compte de la mairie du Plateau. Elle fait état d’un détournement de  5,142 milliards Fcfa. 

Candidat du Parti  démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), ex-allié au pouvoir, pour  l’élection municipale au Plateau, Jacques Ehouo n’a pas encore été  installée avec son Conseil. Le mandat de l’ancien conseil, arrivé à  expiration, a été remplacé par une délégation spéciale présidée par le  préfet d’Abidjan. 

Lancement à Abidjan de la 3è édition du Salon de l’emballage et de la manutention

La troisième édition du salon de l’emballage et de la manutention dénommé « Afrik’Embal», l’un des plus grands rendez-vous dédié au secteur de l’emballage en Afrique de l’ouest, prévue dans la capitale économique ivoirienne du 06 au 08 juin prochain autour du thème « Emballer pour créer de la valeur», a été officiellement lancée jeudi à Abidjan par son promoteur, l’agence « Axes Marketing», a constaté APA sur place.Plus de 150 exposants et 10.000 visiteurs sont attendus à ce salon qui se veut une plateforme d’innovation et de développement du secteur de l’emballage, du conditionnement, de l’impression ainsi que de la manutention.

 « L’objectif de ce salon est de mobiliser les acteurs du secteur afin qu’ils relèvent les innovations et les grandes tendances de leur milieu », a expliqué dans un point-presse, Ismaël Boga-N’Guessan, le commissaire général de ce salon relevant le poids du secteur de l’emballage et de la manutention dans l’économie ivoirienne.

 « C’est un salon qui a une vocation internationale. C’est plus de 100 industriels qui vont exposer dans les secteurs les plus variés », a indiqué M. N’Guessan précisant que ces assises ont,  pour cible principale, des acheteurs professionnels, des prescripteurs, des spécialistes du packaging, des dirigeants de Petites et moyennes entreprises (PME), des consommateurs, etc.

Poursuivant, le commissaire général de « Afrik’Embal» a dévoilé les grandes articulations de cette rencontre. « C’est un forum d’échanges entre des  professionnels et  des experts. Il y aura des rencontres B To B, des ateliers pour renforcer les capacités des acteurs et des expositions avec une centaine de stands », a-t-il souligné.

 La première édition et la deuxième édition  de « Afrik’Embal» se sont respectivement tenues en 2002 à Abidjan  et en 2005 au Ghana.

Le Bénin obtient 22 milliards f cfa des investisseurs du marché financier de l’UEMOA

Le trésor public du Benin a collecté mercredi auprès des investisseurs opérant sur le marché financier de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) un montant de 21,947 milliards FCFA (environ 37,309 millions de dollars) à l’issue de son émission de bons assimilables du trésor (BAT) à 12 mois, a appris APA jeudi auprès de l’agence UMOA-Titres basée à Dakar.Alors qu’il recherchait 20 milliards FCFA, l’émetteur a reçu un montant global de soumissions de 36,211 milliards FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar). Ce qui donne un taux de couverture du montant mis en adjudication de 181,06%.

Le trésor public béninois a finalement retenu un montant global de 21,947 milliards FCFA avec un taux moyen pondéré de 6,30% et un taux marginal de 6,40%. Quant au rendement moyen pondéré, il se situe à 6,73%.

Selon l’agence UMOA-Titres, les titres émis sont remboursables le premier jour ouvré suivant la date d’échéance fixée au 9 janvier 2020. En revanche, les intérêts sont payables d’avance et précomptés sur la valeur nominale des bons qui est d’un million de FCFA.

A l’exception de la Guinée Bissau, du Mali et du Niger, tous les pays de l’UEMOA ont participé à l’émission avec des montants variables.

La BRVM et la SFI signent un accord à Abidjan pour la promotion de la bonne gouvernance

La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) et la Société financière internationale (SFI) ont signé, jeudi à Abidjan, un accord de coopération visant à améliorer les pratiques de bonnes gouvernance d’entreprises cotées à la BRVM, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne .Selon Charlotte NDaw, chargée des Opérations Senior d’IFC (ou SFI), a au nom du Représentant -résident par intérim de l’institution, Adamou Labara ,  souligné que  « les bonnes pratiques de gouvernance  sont considérées comme un pré-requis  nécessaire  avant toute opération  d’investissement et de financement  ».

 Poursuivant, elle a expliqué que l’objectif « est de promouvoir les  bonnes pratiques de gouvernance d’entreprises  en travaillant étroitement avec les régulateurs  et les acteurs clé du marché  par rapport à une approche inclusive et constructive ».

Ce projet, a ajouté Mme Ndaw vise à «  doter un code de bonne gouvernance pour les acteurs de la bourse régionale   afin que la BRVM soit dotée d’un outil majeur pour le renforcement de la gouvernance des entreprises cotées ».  

Le Directeur  général de la BRVM, Kossi Edoh Amenounve a quant à lui salué  « cet accord de coopération » qui «  sans aucun doute est une étape supplémentaire  dans l’accompagnement  de nos partenaires financiers et techniques » 

« C’est une étape importante dans l’édification du marché financier régional » , a insisté le premier responsable de cette bourse.

Pour  M .Amenounve, « cette adoption  des meilleurs standards internationaux  répond à notre souci de renforcer la compétitivité  et d’assurer sa crédibilité auprès des investisseurs régionaux et internationaux, c’est aussi le gage de la pérennité  qui fait la fierté  de notre Union ». 

Cette coopération s’inscrit dans le cadre général de la bonne gouvernance d’entreprise d’IFC en Afrique de l’ouest.

Ce programme a été lancé en février en vue de promouvoir  les bonnes pratiques de  gouvernance d’entreprises au sein du tissu économique des pays  de  la région et en particulier en Côte d’Ivoire.

Il  a aidé plus de 11 000 entreprises  dans plus de 30 pays, ce qui leur a permis d’obtenir plus de 3 ,2 milliards de nouveaux financements.

 IFC est une institution, membre du groupe de la Banque mondiale dédié au secteur privé des marchés.

Créée en 1996 à Cotonou (Bénin), la BRVM est une bourse électronique commune à 8 pays de l’Afrique de l’Ouest : Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo. Outre les titres de participations (actions), la BRVM propose l’émission et la négociation des titres de créance (obligations).

Le programme de gouvernance d’entreprise d’IFC vise à améliorer la performance des entreprises africaines et à accroître la capacité du marché à attirer et à retenir les investissements. IFC a aidé plus de 11 000 entreprises dans plus de 30 pays à mettre en œuvre les meilleures pratiques de gouvernance, ce qui leur a permis d’obtenir plus de 3,2 milliards de dollars de nouveaux financements.

Organisation sœur de la Banque mondiale et un membre du Groupe de la Banque mondiale, IFC est la principale institution internationale de développement dédiée au secteur privé dans les marchés émergents.

 

Côte d’Ivoire: attraction d’un volume d’investissement de 3 451 milliards Fcfa de 2013 à 2018

Le Code des investissements de 2012 en Côte d’Ivoire, adopté à la fin de la crise post-électorale de 2010/2011, a permis l’attraction d’un volume d’investissement de 3.451 milliards de Fcfa sur la période de 2013 à 2018.Ce bilan a été a porté, jeudi, par le secrétaire d’État auprès du Premier ministre, en charge de l’Investissement privé, Emmanuel Esmel Essis, lors d’un atelier d’information et de formation sur le Code des investissements, dans un hôtel de Grand-Bassam, cité balnéaire au Sud-Est d’Abidjan.

Le Code des investissements de 2012 a permis d’atteindre « la création de 38.680 emplois permanents, l’agrément de 1.196 entreprises et l’attraction d’un volume d’investissement de 3.451 milliards Fcfa », a précisé M. Essis Esmel, dans un discours. 

M. Essis a fait observer que l’Etat ivoirien a entrepris d’adopter un nouveau Code des investissements en août 2018, eu égard à des « faiblesses » du dispositif de 2012, entre autres, « une faible participation des nationaux à la création de richesses et une faible contribution des PME au PIB ».

« L’investissement est source de création de richesses et plus les nationaux investissent, plus ils créent la richesse pour eux-mêmes et pour la population », a soutenu M. Essis, soulignant que « 50% des investissements privés réalisés en Côte d’Ivoire sont faits par les nationaux ».  

La Côte d’Ivoire, dira-t-il, envisage de « capter » au moins 2 milliards de dollars (1.138 milliards Fcfa) d’investissement, au-delà des 675 millions de dollars (384,11 milliards Fcfa) enregistrés en 2017 selon un rapport de la Conférence des Nations-Unies sur le commerce et le de développement (Cnuced). 

« On reste encore en dessous des potentialités de la Côte d’Ivoire, en tenant compte de tout le dynamisme économique que nous avons, nous pensons que nous devons aller au moins au-delà de 2 milliards de dollars voire trois milliards, c’est l’objectif que nous nous fixons », a-il insisté.

Dans le Code des investissements de 2018, l’Etat ivoirien veut « rationaliser et optimiser la dépense fiscale et accélérer la création d’entreprises », moteur de la croissance économique. Et ce, dans l’optique de repositionner les Petites et moyennes entreprises (PME). 

Le nouveau Code de 2018 comprend un mixte des modes d’incitations, à savoir la combinaison des mécanismes d’exonération fiscales et de crédits d’impôts ; le renforcement des entreprises en phase d’investissement avec une exonération totale des droits de douane ou de suspension de la TVA.

Burkina: des projets structurants contre le déficit en énergie électrique

Le gouvernement burkinabè, face au déficit énergétique, a opté pour des projets structurants visant à réduire l’écart entre les centres urbains et les zones rurales, a appris APA jeudi auprès du ministère de l’Energie.«Afin de rendre l’énergie accessible pour tous au Burkina Faso et réduire considérablement l’écart entre les centres urbains et le milieu rural, le département de l’Energie a initié un certain nombre de projets structurants», renseigne  le ministère de l’Energie dans un communiqué, précisant que lesdits projets visent à «renforcer la production, le transport et la distribution de l’électricité, avec un accent particulier sur les énergies renouvelables». 

Dans ce sens et avec le soutien de la Banque mondiale, il est prévu la construction de la centrale thermique de 50 MW de Kossodo à Ouagadougou et celle de 7,5 MW de Fada N’gourma (Est). 

S’agissant des projets en énergie renouvelable, il y a la construction des centrales solaires de 20 MWc à Koudougou (Centre-ouest) et celle de 10 MWc à Kaya (Centre-nord).

«L’extension de la centrale solaire photovoltaïque de Zagtouli de 17 MW est également en cours de réalisation, avec la Banque européenne d’investissement (BEI), de même que la construction des centrales solaires du programme Yeleen avec une puissance cumulée de 50 MWc, réalisées avec l’AFD, la BAD, l’UE et le Fonds Vert Climat», note le texte.

Le ministère de l’Energie cite également la construction de la centrale solaire régionale de 17 MWc avec la KFW à Bobo Dioulasso et les projets IPP solaires de 155 MW cumulés à Kalzi, Pâ, Kodéni, Zano, Dédougou, plus celle de 26 MW de Zina solaire. 

«L’ambition clairement affichée des premiers responsables du pays, est de sécuriser, grâce à ces projets structurants, l’approvisionnement en énergie électrique propre, durable et moins chère à la population, mais aussi de faire du Burkina Faso, le leader en matière d’énergie renouvelable dans la sous-région», conclut le document. 

Bénin : l’assemblée nationale adopte le budget 2019

Les députés béninois ont adopté jeudi, par 69 voix pour et 11 contre, le budget général de l’Etat pour l’exercice 2019, arrêté à la somme de 1.877, 543 milliards de F CFA contre 1.862, 918 milliards de FCFA en 2018, soit une hausse de 0,8%.Ce budget 2019 contient de nouvelles mesures fiscales telles que l’augmentation de la taxe sur les tabacs et cigarettes qui passe de 40% à 50%, la baisse de l’impôt minimum pour les petites entreprises qui passe de 400.000 F CFA à 150.000 F CFA et l’instauration d’une taxe sport de un pour mille du chiffre d’affaire hors TVA des grandes entreprises.

Dans l’optique de financer le développement du tourisme, il est également institué une taxe de séjour dans les hôtels et établissements assimilés.

Ces mesures devraient permettre, d’après les autorités, l’accélération du rythme de croissance économique du Bénin dans un contexte de maîtrise du déficit budgétaire qui devrait se situer en dessous de 3%.

Au regard du cadrage économique, le gouvernement projette une hausse de 10,1% du budget en moyenne sur la période 2019-2021.

Guinée : le barrage hydroélectrique de Souapiti sera fini en 2019 (président)

Les travaux de construction du barrage hydroélectrique de Guinée (Souapiti), la plus grande infrastructure du genre dans le pays, s’achèveront en 2019, a annoncé le président Alpha Condé.« En 2019, le barrage hydroélectrique de Souapiti d’une capacité de 450 mégawatts prendra fin » a notamment dit le chef de l’Etat guinéen qui effectuait, jeudi, une visite à Labé (centre), la capitale de la région naturelle du Fouta Djallon, fief de son principal opposant, Cellou Dalein Diallo.

Selon Alpha Condé, « D’ici 5 ans, la Guinée sera le pays le plus électrifié de toute l’Afrique. Je vous donne ma parole. Il n’y a pas de développement sans énergie. C’est l’énergie qui peut nous permettre d’industrialiser notre pays. Nous allons industrialiser et vendre nos produits finis dans les autres pays. Et rien n’empêchera cela ».

Situé à Dubréka (ouest) sur le fleuve Konkouré, le barrage de Souapiti est un ouvrage en béton au rouleau, d’une hauteur maximale de 120 mètres et d’une longueur de 1150 mètres. Sa construction avait été lancée en avril 2016.

Kagamé invité par le Patronat ivoirien pour présider la CGECI Academy 2019

Le président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, Patronat ivoirien), Jean-Marie Ackah, a invité jeudi à Abidjan le président rwandais Paul Kagamé à présider la CGECI Academy 2019, une plateforme qui réunit chaque année les chefs d’entreprises ivoiriennes.«Nous serions hautement honorés de pouvoir bénéficier de votre présidence pour ces prochaines journées, permettant à nos secteurs privés de bénéficier de votre leadership et de votre vision du secteur privé africain », a dit M. Ackah, lors d’une rencontre entre le Patronat ivoirien et M. Kagamé.

Le président du Patronat ivoirien a également invité à « titre spécial » leurs collègues du secteur privé rwandais à ces prochaines assises annuelles dénommées CGECI Academy qui réunit chaque année au mois d’octobre plus de 4.000 dirigeants d’entreprises et entrepreneurs ivoiriens et d’autres pays africains.

Avec plus de 2.000 entreprises membres, le Patronat ivoirien cumule plus 14.000 milliards Fcfa (28 milliards de dollars US) de chiffres d’affaires annuels. La Fédération représente plus de 200.000 emplois et contribue à hauteur de plus de 80% aux recettes fiscales de l’Etat. 

La CGECI, organisation patronale de référence du secteur privé ivoirien, est l’interlocuteur principal des pouvoirs publics pour toutes les questions portant sur l’amélioration de l’environnement des affaires,  la compétitivité des entreprises, la promotion des initiatives privées et de l’entrepreneuriat. 

L’organisation fédère 26 groupements et associations professionnelles et des entreprises de tous les secteurs d’activités : agriculture, industrie, technologie de l’information et de la communication, banques, assurances, travaux publics, commerces et services divers.

Le vice-président ivoirien, Kablan Duncan, présent à cette rencontre, a exprimé l’engagement du gouvernement à accompagner le secteur privé afin de créer des champions nationaux, régionaux et internationaux.

M. Kagamé, qui a entamé mercredi une visite de 48 h à Abidjan, a échangé au premier jour, avec son homologue ivoirien, Alassane Ouattara. Il a quitté Abidjan, la capitale économique ivoirienne dans l’après-midi.  

Légers gains de compétitivité de l’économie sénégalaise

L’économie sénégalaise a enregistré au terme du mois d’octobre 2018 des gains de compétitivité-prix de 0,5%, en variation mensuelle, selon les données de la direction prévision et des études économiques (DPEE).Selon la DPEE, cette situation est imputable à la dépréciation du franc CFA (monnaie ayant cours légal au Sénégal) par rapport aux monnaies des principaux partenaires commerciaux (moins 0,8%), dans un contexte de différentiel d’inflation défavorable (plus 0,3%).

Toutefois, face aux pays membres de la zone UEMOA (Union économique et monétaire ouest africaine) et de la zone euro, la DPEE signale des pertes de compétitivité respectivement estimées à 0,8% et 0,4%, en liaison avec des différentiels d’inflation défavorables.

Comparativement à la même période de 2017, des gains de compétitivité de 2,0% sont relevés au mois d’octobre 2018, à la faveur d’un différentiel d’inflation favorable (moins 3,6%). Le franc CFA s’est, pour sa part, apprécié (plus 1,6%) par rapport aux monnaies des principaux partenaires commerciaux.

 En moyenne sur les dix (10) premiers mois de l’année, l’économie sénégalaise a, aussi, enregistré des pertes de compétitivité estimées à 0,6%, attribuables à l’appréciation du franc CFA (plus 4,2%). 

 

Le commerce électronique va permettre au Sénégal accroître ses exportations (Officiel)

L’intégration du commerce dans la stratégie de développement et de promotion des exportations de services ainsi que dans la stratégie de développement du commerce électronique devrait permettre au Sénégal « d’accroitre considérablement son offre exportable et de créer davantage de richesses », a déclaré, jeudi à Dakar, le secrétaire général du ministère du Commerce, Makhtar Lakh.« La mise en œuvre de ces stratégies devrait, à termes, nous permettre d’accroitre considérablement notre offre exportable, de créer davantage de richesses et d’emplois, de promouvoir un commerce inclusif, de tirer profit de la dérogation de l’OMC en faveur des services et fournisseurs de services des PMA », a notamment dit le secrétaire général du ministère sénégalais du Commerce, qui présidait un atelier de lancement d’une étude pour préparer le Sénégal à mieux intégrer ces deux « composantes ».

Présentées sous formes de projets, leur élaboration est confiée à deux cabinets nationaux « de renommée internationale », a assuré Makhtar Lakh.

Ils se chargeront chacun, en ce qui le concerne, de l’exécution d’un volet spécifique, à savoir le cabinet Carapaces pour le commerce électronique et le Cabinet ICD pour le commerce des services, explique M. Lakh, conscient des défis qu’il y a pour son pays de « raffermir sa place sur les marchés mondiaux à travers notamment l’atteinte de l’objectif du Plan Sénégal émergent consistant à multiplier par 3 les exportations par tête ».

« Le secteur des services enregistre une croissance annuelle de +5,6 % en moyenne, une valeur ajoutée évaluée à 70,5% en 2015 et 43% de l’emploi », a indiqué le secrétaire général du ministère du Commerce.

« Quant au commerce électronique, on note un développement rapide avec les nouvelles technologies, le développement de la monnaie électronique et la multiplication du dispositif logistique », a-t-il poursuivi, avant de souligner que « selon la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), un volume de 28 millions d’opérations évaluées à 228 milliards de FCFA a été effectué en 2015, grâce à la monnaie électronique ».

Ainsi, le ministère sénégalais du Commerce « place un grand espoir sur cette étude qui a une envergure nationale, ciblant tous les acteurs de tout bord, et toutes les localités », a indiqué son secrétaire général.

Pour sa part, la directrice du Commerce extérieur, Aminata Assome Diatta, a souligné l’inclusion des acteurs du public comme du privé dans le processus d’élaboration de ces deux composantes, tout en espérant que le Sénégal va « tirer tout le potentiel » nécessaire dans l’introduction de ces stratégies.

La BIDC accorde au Bénin un financement 42 milliards f cfa

La Banque d’investissement et de développement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (BIDC) et le gouvernement du Bénin ont procédé, jeudi à Cotonou, à la signature de deux accords de prêts d’un montant de 42 milliards F CFA.Le premier accord d’un montant de 23,8 milliards F CFA vise à financer 44 projets d’Adduction d’eau villageoise (AEV). Le second, d’une valeur de 18,2 milliards F CFA, est relatif au projet d’alimentation en électricité dans 11 départements pour fournir de l’énergie à 100 localités du Bénin.

Selon Bachir Maman Ifo, le président de la BIDC, cet acte confirme « la qualité de la coopération » entre le Bénin et son institution en ce sens que les projets visés s’inscrivent dans les actions du gouvernement pour améliorer les conditions de vie de la population rurale.

De son côté, Romuald Wadagni, le ministre béninois de l’Economie et des Finances a expliqué que « ces accords témoignent du crédit dont le Bénin bénéficie de la part de la BIDC », avant de préciser que son pays mettra tout en œuvre pour que les projets soient concrétisés.

Pour ce faire, il a souligné que toutes les mesures seront prises pour que, dans un délai d’un an, une délégation de la BIDC revienne à Cotonou pour inaugurer les infrastructures et s’apercevoir ainsi de leur impact sur la population ciblée.

La Côte d’Ivoire affiche un taux de commerce intra-africain de 34% dont 25% avec la CEDEAO

La Côte d’Ivoire affiche un taux de commerce intra-africain de 34% dont 25% avec la Commission économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a indiqué jeudi à Abidjan le ministre ivoirien du Commerce, de l’Industrie et de la promotion des PME, Souleymane Diarrassouba.« La Côte d’Ivoire a un taux de commerce intra-africain de 34% dont 25% avec la CEDEAO », a dit M. Diarrassouba, au siège du Patronat ivoirien, lors d’un panel de haut niveau, en présence du président du Rwanda, Paul Kagamé, qui effectue une visite de 48h à Abidjan.

Pour lui, dupliquer cela à l’échelle continentale est une opportunité pour le secteur privé. M. Diarrassouba s’exprimait sur les enjeux de la Zone de libre échange continentale africaine (ZLECAF), créée le 21 mars 2018 sous le mandat de Kagamé, président en exercice de l’Union africaine.  

Il a invité le secteur privé à « adhérer à la dynamique qui est en train de se mettre en place », parce qu’il aura l’avantage d’avoir un marché de 55 pays que constitue le continent africain avec 1,2 milliard de consommateurs et un potentiel de 800 millions de personnes de classe moyenne.

Cela, ajoutera-t-il, offrira des opportunités et un afflux d’Investissements directs étrangers (IDE) de différents pays, un transfert de technologies vers les États africains, et un accès à de nouveaux marchés. En Afrique de l’Ouest, les entrepreneurs pourront bénéficier d’un marché de plus de 300 millions de personnes que représente la CEDEAO.  

« Aujourd’hui, nous avons 49 pays déjà signataires de cet accord et hier, la Mauritanie et le Congo Brazza l’ont ratifié au Parlement. Nous avons (actuellement) 15 pays africains dont la Côte d’Ivoire qui ont ratifié cet accord sur la ZLECAF », a-t-il poursuivi.  

Il y a une semaine, au Caire, en Égypte, où avec le secteur privé, Afreximbank, en liaison avec l’UA a lancé la première fois un think thank africain du commerce, ce qui exprime l’engagement des dirigeants à permettre aux entrepreneurs de pouvoir compétir sur des projets structurants à l’échelle mondiale.    

La création de la ZLECAF est un instrument d’intégration. Selon M. Diarrassouba, sa vision cadre avec les ambitions des dirigeants ivoiriens qui envisagent d’ici à 2040 de faire la Côte d’Ivoire un pays industriel, ouvert sur le monde. Et ce, à travers la transformation de l’économie par l’industrialisation.

La Côte d’Ivoire est l’un des premiers pays signataires de l’accord de la ZLECAF. Ce marché permettra d’attirer des investisseurs dans le pays, de créer de l’emploi et de la richesse. Il constitue par ailleurs un facteur de renforcement de l’intégration et de la coopération internationale.

En visite à Abidjan, Kagamé prône la résolution des problèmes de l’Afrique via ses valeurs

En visite de 48 heures à Abidjan, Paul Kagamé, président en exercice de l’Union africaine (UA), a appelé jeudi les dirigeants du continent à faire face aux défis auxquels ils sont confrontés via leurs valeurs et leurs cultures, lors d’une rencontre avec le Patronat ivoirien.Le Rwanda, classé 29è dans le Doing business de la Banque mondiale (BM) a « décidé de trouver des solutions à ses défis avec ses valeurs », a dit M. Kagamé, qui exhorte ses paires à aller chercher les solutions dans leurs valeurs internes pour favoriser la cohésion sociale et le développement.

Devant un parterre de personnalités, à la Maison de l’entreprise à Abidjan, siège de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire  (Cgeci, Patronat ivoirien), il a fait observer que depuis 50 ans « beaucoup de pays africains sont restés au même niveau » par rapport à ceux de l’Asie.

Selon lui, « quelque chose ne va pas et on doit se poser des questions ». Il faut « essayer une autre solution » à partir des valeurs internes pour bâtir le développement de l’Afrique, qui ne peut compter sur l’Europe pour émerger.

« Si l’Afrique reste un fardeau pour l’Europe » et qu’il devient « trop lourd » en termes d’assistance au développement, elle pourrait « jeter par terre » le continent, a-t-il dit sans ambages, soutenant que les pays doivent copier les standards qui militent en leur évolution.  

Pour atteindre des niveaux remarquables d’industrialisation, il faut de la détermination et de l’énergie, tant sur le plan collectif que personnel, pour transformer la situation de la communauté en refusant d’accepter la pauvreté et la misère, a-t-il poursuivi.

Le président rwandais a appelé les intellectuels africains qui sont allés dans les pays développés, à utiliser leurs connaissances pour « transformer » leur pays et le visage du continent, avant d’ajouter : « j’essaie de donner mon corps et mon âme pour prouver que l’Afrique peut faire la différence ».

Concernant la corruption, il a fait savoir que c’est un mal qui gangrène tous les pays. Il a indiqué que dans son pays, son patrimoine est connu de tous. En outre, toutes les autorités, entre autres, les ministres, le général et même le président sont soumis à la rigueur de la loi.

Sur le plan du climat des affaires, le Rwanda où il fallait autrefois 90 jours pour créer une entreprise, aujourd’hui, les opérateurs économiques ont la possibilité de créer leur entreprise en 6 heures. Le pays, grâce à ces efforts, enregistre une croissance moyenne de 3,2%.

Pour sa part, le vice-président ivoirien, Kablan Duncan, présent à cette rencontre d’échanges entre M. Kagamé et les chefs d’entreprises, a insisté sur la « qualité du capital humain », un facteur déterminant pour faire bouger l’Afrique.

M. Kagamé, qui a entamé mercredi une visite de 48 h à Abidjan, a échangé au premier jour, avec son homologue ivoirien, Alassane Ouattara. Il a quitté Abidjan dans l’après-midi. 

La Mauritanie et le Sénégal signent une convention de location de bateaux de pêche artisanale

La Mauritanie et le Sénégal ont signé, mercredi à Nouakchott, une convention de location de bateaux de pêche artisanale, a constaté APA.Cette convention prévoit notamment la location par des opérateurs mauritaniens de pirogues sénégalaises et de leurs équipages.

Elle a été paraphée par le ministre mauritanien des Pêches et de l’Economie maritime, Yahya Ould Abdedayem, et son homologue du Sénégal, Oumar Guèye.

Cette signature vient couronner le travail d’un groupe d’experts conjoints dans le but de dynamiser l’accord de pêche signé entre la Mauritanie et le Sénégal en juillet dernier, a souligné Ould Abdedayem.

Il a ajouté que le nouvel accord permettra d’améliorer les conditions de vie des populations dans les deux pays, de faciliter aux pêcheurs sénégalais l’accès aux eaux territoriales mauritaniennes et aux hommes d’affaires mauritaniens de traiter avec les pêcheurs sénégalais.

De son côté, M. Guèye a considéré que l’accord en question reflète la profondeur des relations historiques liant la Mauritanie et le Sénégal.

Dakar et Nouakchott peuvent former un pôle de pêche en Afrique de l’Ouest (ministre)

Le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime du Sénégal, Oumar Guèye a déclaré, mercredi à Nouakchott, que son pays et la Mauritanie peuvent former un pôle de pêche en Afrique de l’Ouest au vu de leurs potentiels énormes dans ce secteur.« Les deux chefs d’Etat des deux pays sont tout à fait conscients de l’importance de la coopération et du rôle la pêche dans leur économie respective », a ajouté M. Gueye lors d’une visite au Port de Tanit dédié à la pêche artisanale et côtière, à une soixantaine de kilomètres au nord-ouest de Nouakchott.

 

Le ministre sénégalais a mis en avant le rôle que pourrait jouer ce port dans le développement de l’exploitation de la richesse halieutique en Mauritanie.

 

Accompagné de son homologue mauritanien, Yahya Ould Abdedayem, le ministre Guèye a visité les installations du Port de Tanit, notamment les quais, la fabrique de glace et la station de dessalement de l’eau de mer.

 

Ce port dispose aussi d’une cité pour l’hébergement des pêcheurs artisanaux, avec des réseaux d’eau et d’assainissement et une centrale de production d’électricité d’une capacité de 3.000 KW.

 

Il a une capacité permettant l’accostage de 400 pirogues de petite et moyenne taille.

 

La pêche artisanale en Mauritanie implique plus de 6.600 pirogues et offre environ 46.600 emplois directs, représentant ainsi plus que 85% des effectifs du secteur de la pêche dans sa globalité.

 

Elle offre, en plus de cela, plus que 250.000 emplois indirects dans les métiers en amont et en aval de la filière du poisson et donne lieu à une production embarquée d’environ 300.000 tonnes par an, soit 37,5% de la production totale du pays en poissons.

 

Dakar et Bamako invitées à un « diagnostic complet » de leur coopération douanière

Le Directeur général des Douanes du Mali, Mahamat Doucara a invité, mercredi à Dakar, à un « diagnostic complet » de la coopération douanière entre son pays et le Sénégal afin de permettre à celle-ci d’être à la hauteur des attentes des gouvernements des deux pays et des usagers du corridor Dakar-Bamako.« Nous devons en particulier innover, développer et adapter nos outils et nos procédures afin, d’une part, de fluidifier le trafic des marchandises et d’autre part, de sécuriser la chaine logistique », a notamment suggéré M. Doucara, qui s’exprimait à l’occasion de la cérémonie de clôture de la 10ème rencontre bilatérale entre les administrations des Douanes du Sénégal et du Mali.

Dans ce même ordre d’idées, le DG des Douanes maliennes a souligné que la mise en œuvre de l’interconnexion des systèmes informatiques des deux administrations douanières, l’adoption d’un document unique de transit ainsi qu’une gestion concertée des frontières « paraissent indispensable à la viabilité et à la compétitivité du corridor ».

Ouverts le 17 décembre dernier, les travaux des experts maliens et sénégalais ont abordé des questions « cruciales et névralgiques » tournant notamment autour de la facilitation de la circulation des marchandises en transit au Sénégal et destinées au Mali, et de l’interconnexion des systèmes informatiques douaniers…

S’exprimant lors de cette cérémonie, le directeur de cabinet du ministre de l’Économie, des Finances et du Plan, Alhousseynou Diallo a invité les deux administrations douanières à plus de « solidarité et de complémentarité » pour mieux servir les intérêts des populations.

Près de 400 milliards f cfa de financement approuvés par la BOAD en 2018 (Président)

La Banque ouest africaine de développement (BOAD) a approuvé, depuis le début de l’année 2018, des financements de l’ordre de près de 400 milliards f cfa, a annoncé mercredi à Dakar, son président Christian Adovelande.« Au cours des trois derniers conseils d’administration de cette année 2018, grâce aux efforts consentis par tous, 36 opérations ont déjà été approuvées pour un montant total de 399,3 milliards f cfa, portant à 5293,5 milliards f cfa le niveau global de nos engagements pour 1138 projets au bénéfice des populations de la zone UEMOA », a expliqué Christian Adovelande.

Ouvrant la 111ème session du Conseil d’administration de la Banque ouest africaine de développement (BOAD), M. Adovelande a souligné que l’institution bancaire, qui a fêté le 14 novembre dernier ses 40 ans, continue de « s’affirmer comme un acteur de référence du financement du développement en Afrique et de jouer un rôle important dans le financement des économies des Etats membres de l’UEMOA ».

« Pour ce qui concerne la session qui nous réunit aujourd’hui, sont soumises à notre appréciation, les perspectives financières actualisées pour la période 2018-2022, le budget programme 2019-2021 de la BOAD, le projet d’extension du port sec de Bobo-Dioulasso (Burkina Faso)…», a indiqué Christian Adovelande, président de la BOAD, précisant que les administrateurs vont également se pencher sur l’état de recouvrement des créances sur prêts de la BOAD au 30 novembre 2018.

Démission de la BRVM de Pierre Goudiaby Atepa, candidat à la présidentielle sénégalaise

L’architecte sénégalais Pierre Goudiaby Atepa « a démissionné », hier mardi à Cotonou (Bénin), « de ses fonctions de Président et de ses mandats d’Administrateur » respectivement à la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) et au Dépositaire Central/Banque de Règlement pour se consacrer notamment à ses ambitions présidentielles, rapporte un communiqué de la BRVM reçu mercredi à APA.« Le Président a motivé sa décision par son engagement politique au Sénégal et les ambitions qui le poussent à se porter candidat aux élections présidentielles en février 2019 », écrit l’institution boursière sous-régionale, siégeant mardi avec le Dépositaire Central/Banque de Règlement (DC/BR) aux cours de leurs Conseils d’Administration tenus dans la capitale béninoise.

Dans la foulée, informe la BRVM, l’Ivoirien Dr Parfait Kouadio Kouassi « a été désigné » Président des Conseils d’Administration de la BRVM et du DC/BR, suite à la démission de Pierre Atepa Goudiaby.

Ce dernier a présidé ces deux institutions pendant près de quatre (4) années « marquées notamment par la consolidation de la gouvernance institutionnelle et le renforcement de l’image et de la visibilité des Structures Centrales aussi bien sur le plan continental qu’à l’international ».

Par ailleurs, souligne le communiqué, « le nouveau Président des Conseils d’Administration entend poursuivre la politique de développement des deux Institutions sous-régionales, entamée sous la houlette de son prédécesseur qu’il n’a pas manqué de féliciter, pour son action ».

Pour sa part, Pierre Atepa Goudiaby « a félicité le Président entrant, dont les hautes qualités et l’engagement au service du secteur privé de l’UEMOA ne sont plus à démontrer ».

Ingénieur architecte réputé dans le monde, M. Atepa, leader du mouvement ‘’Sénégal Rék », a été investi dimanche 9 novembre dernier par cette formation politique pour briguer le poste de président de la République du Sénégal, dont l’élection du premier tour est prévue le 24 février 2019.

« Je suis candidat pour poursuivre le combat que j’ai toujours mené, celui du développement de mon pays, de notre pays », avait-il déclaré lors de son investiture.

Pierre Atepa Goudiaby avait également annoncé lors de cette cérémonie que son mouvement avait fini de collecter plus de 120.000 parrainages, doublant ainsi pratiquement le nombre réclamé par la loi pour valider sa candidature.

La BEAC projette un taux de croissance de 3% en en zone CEMAC

La Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) table sur un taux de croissance de 3% en 2019 au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), selon les projections du Comité de politique monétaire (CPM) réuni mardi à Yaoundé pour sa quatrième session annuelle.Dans un communiqué dont APA a pu obtenir une copie, le CPM explique que ce regain de l’activité se traduit par « la hausse du prix du baril du pétrole brut, l’augmentation de sa production, et du dynamisme du secteur non pétrolier conjugués à la poursuite des réformes macroéconomiques et structurelles des Etats de la sous-région ».

Ainsi, pour l’année 2018, il est prévu un taux de croissance réelle de 1,5% en moyenne annuelle contre +0,2% en 2017, une progression du niveau général des prix d’environ 1,7% en moyenne annuelle, contre 0,9% en 2017, un excédent du solde budgétaire base engagements, dons compris de 0,8% du PIB (produit intérieur brut) contre un déficit due 3,7% du PIB en 2017.

Dans le même sillage, le CMP a constaté une contraction du compte courant à -3,1% du PIB, contre -4,2% du PIB en 2017, une expansion de la masse monétaire de 5,5% pour un taux de couverture extérieure de la monnaie qui se situerait autour de 60,7%.

Tenant compte de ces évolutions macroéconomiques de la sous-région attendues en 2018, et des « perspectives favorables à moyen terme » et après analyse du fonctionnement du marché monétaire et des facteurs de risques pesant sur la stabilité monétaire, des décisions suivantes ont été prises.

Le maintien inchangé du Taux d’intérêt des appels d’offres (TIAO), le relèvement du taux de la facilité marginale de près de 75 points de base pour le porter de 5,25% à 6,00% ; le maintien inchangé du taux de facilité marginale de dépôt, le relèvement du taux de pénalité aux banques de 75 points de base pour le porter de 7,55% à 8,30%, ainsi que le maintien inchangé des coefficients des réserves obligatoires.

Selon le gouverneur de la BEAC et président du CPM Abbas Mamahat Tolli, « le relèvement du taux de la facilité marginale de prêt traduit la volonté de la Banque centrale d’appuyer les réformes du cadre opérationnel de sa politique monétaire ».

Cameroun : la SODECOTON dément l’introduction de la culture des OGM

La Société de développement de coton (SODECOTON) a officiellement démenti l’usage des Organismes génétiquement modifiés (OGM) dans la culture de coton, a appris APA mercredi auprès de cette entreprise.« La SODECOTON dément l’information selon laquelle la culture des OGM fait partie de son programme », rapporte un communiqué de la SODECOTON.

Les responsables de cette entreprise expliquent que « la SODECOTON a mis sur pied des variétés non génétiquement modifiées, qui donnent satisfaction ».

L’introduction des OGM dans la culture du coton, afin d’augmenter significativement la production ne fait plus partie des projets de ce mastodonte agro-industriel qui encadre plus de 250 000 producteurs dans la partie septentrionale du pays.

Avec une production annuelle autour de 260 000 tonnes, la SODECOTON qui a lancé depuis peu un vaste programme de modernisation, de fertilité projette de produire 600 000 tonnes de coton par an à l’horizon 2025.

La centrale thermique Ciprel 5 d’un coût de 247,9 milliards FCFA sera construite à Jacqueville

La centrale thermique de la Compagnie ivoirienne de production d’électricité « Ciprel 5 » d’une capacité de 390 mégawatts pour un coût de 247,9 milliards FCFA sera construite à Jacqueville (environ 50 km à l’Ouest d’Abidjan), a annoncé le gouvernement ivoirien à l’issue d’un Conseil de ministre présidé, mardi, à Yamoussoukro (Centre) par le Chef de l’Etat Alassane Ouattara.La centrale thermique à cycle combiné « Ciprel 5 », prévu dans la Commune de Jacqueville, est d’une capacité installée de 390 MW composée d’une turbine à gaz de 260 MW et d’une turbine à vapeur de 130 MW, pour une production d’environ 2 876 GWh, explique le communiqué final de ce Conseil de ministres.

« Le montant total des investissements s’élève à 247,9 milliards de francs CFA pour une projection en termes de création d’emplois estimée à 2 500 emplois directs en phase de construction et à 100 emplois directs supplémentaires en phase d’exploitation », ajoute le texte.

Le démarrage des travaux de « Ciprel 5 » est  prévu à la fin du 1er trimestre 2019 en vue de la mise en service de la turbine à gaz au 3è trimestre 2020 et de la turbine à vapeur au 3è trimestre 2021.

Par ailleurs, le gouvernement ivoirien a annoncé un projet de renforcement de la centrale thermique Azito par une capacité installée additionnelle « Azito phase 4 » de 253 mégawatts à cycle combiné.

L’Etat ivoirien a conclu en septembre 2016 avec Azito Energie un protocole d’accord, pour la réalisation d’une centrale thermique additionnelle à cycle combiné « Azito phase 4 » de 253 MW sur le site de la centrale Azito installée dans la commune de Yopougon, à l’Ouest d’Abidjan. Cette nouvelle centrale sera équipée d’une turbine à gaz de 179 MW et d’une turbine à vapeur de 74 MW, pour une production d’environ 2 000 GWh.

Le montant total des investissements s’élève à 225,8 milliards de francs CA pour une projection en termes de création d’emplois établie à 2 000 emplois directs en phase de construction et 10 emplois directs supplémentaires en phase d’exploitation.

Le démarrage des travaux est prévu à la fin du 1er trimestre 2019 en vue de la mise en service de la turbine à gaz au 3è trimestre 2020 et de la turbine à vapeur au 3è trimestre 2021.

Le FMI approuve une nouvelle ligne de précaution et de liquidité pour le Maroc

Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé ce mardi un accord de deux ans pour le Maroc au titre de la ligne de précaution et de liquidité (LPL) d’un montant de 2,97 milliards de dollars, soit 240% du quota du Maroc.Malgré une forte hausse des prix mondiaux du pétrole, les autorités ont réduit leurs vulnérabilités budgétaires et externes et mis en œuvre des réformes importantes avec l’appui de trois accords consécutifs de la LPL d’une durée de 24 mois, explique-t-on auprès du fonds. Le nouvel accord fournira une assurance contre les chocs externes et soutiendra les efforts des autorités pour renforcer davantage la résilience de l’économie et promouvoir une croissance plus forte et plus inclusive, poursuit le FMI.

Le Maroc a l’intention de traiter le nouvel arrangement comme une mesure de précaution, comme il l’a fait dans le cadre des trois accords précédents, en 2012 (6,2 milliards USD), 2014 (5 milliards USD), et 2016 (3,5 milliards USD).

À l’issue du Conseil d’administration sur le Maroc, M. Mitsuhiro Furusawa, Directeur général adjoint du FMI et Président par intérim du Conseil, a déclaré que le Maroc a considérablement « progressé dans la réduction des vulnérabilités nationales au cours des dernières années. La croissance est restée robuste en 2018 et devrait s’accélérer progressivement à moyen terme, sous réserve de l’amélioration des conditions extérieures et de la mise en œuvre résolue des réformes ».

Selon lui, les déséquilibres extérieurs ont sensiblement diminué, l’assainissement budgétaire a progressé et les cadres politique et institutionnel ont été renforcés, notamment grâce à la mise en œuvre de la récente loi organique, à un renforcement du contrôle du secteur financier, à un régime de change plus flexible et à un environnement des affaires amélioré.

Néanmoins, les perspectives demeurent sujettes à des risques extérieurs négatifs, notamment des risques géopolitiques accrus, une croissance lente des principaux partenaires commerciaux du Maroc et la volatilité des marchés financiers mondiaux.

Dans ce contexte, le futur accord de garantie de liquidité et de liquidité conclu avec le Fonds offrira une précieuse assurance contre les risques externes et soutiendra les politiques des autorités visant à réduire davantage les vulnérabilités budgétaires et externes et à promouvoir une croissance plus forte et plus inclusive.

Plus de 8 millions de dollars pour améliorer la pêche artisanale en Mauritanie

La Caisse de dépôt et de développement (CDD), un fonds de financement national mauritanien, a accordé une enveloppe de 250 millions d’ouguiya (6,8 millions de dollars US) à la Société nationale de commercialisation de poisson (CMCP) destinée à améliorer la situation des pêcheurs artisanaux dans le pays.Une convention portant sur ce financement a été signée mardi à Nouakchott par le directeur général de la CDD, Diagana Youssef, et le président de la CMCP, Ahmedou Ould Hademine Ould Jelvoune.

Cette convention prévoit aussi que la CMCP alloue, de son côté, un montant supplémentaire de 50 millions d’ouguiya (1,3 million de dollars US) pour le même objectif.

Ces deux financements seront utilisés pour soutenir les pêcheurs artisanaux et dynamiser leur contribution à l’économie nationale, a déclaré le ministre mauritanien des Pêches et de l’Economie maritime, Yahya Ould Aabdeddayem, présent à la cérémonie de signature.

Il s’agit de créer des projets de pêche susceptibles d’améliorer les conditions de vie des Mauritaniens de façon générale et des pêcheurs en particulier, a-t-il expliqué.

Ould Aabdeddayem a rappelé les nombreuses infrastructures créées récemment dans le but de développer le secteur des pêches et dont la plus récente est le Port de Tanit pour la pêche artisanale et côtière, situé au nord-ouest de Nouakchott et inauguré il y a une semaine par le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz.

Il a par ailleurs appelé les jeunes formés dans les centres de formation et l’Académie maritime à se diriger vers la pêche qui constitue un avenir prometteur pour la création d’emplois et le développement du pays de manière générale.

Côte d’Ivoire: le prix du café bord champ fixé à 700 FCFA le kilogramme

Le prix du kilogramme du café bord champ en Côte d’Ivoire a été fixé à 700 FCFA pour la campagne commerciale 2018-2019, contre 750 FCFA/kg pour la période précédente 2017-2018, soit une baisse de 50 FCFA.L’annonce a été faite, mardi après-midi à Yamoussoukro (Centre), par le porte-parole du gouvernement  Sidi Tiémoko Touré, au terme d’un conseil des ministres présidé  par le Chef de l’Etat Alassane Ouattara.

L’an dernier, pour la campagne 2017-2018, le prix du kilogramme de café avait été maintenu par le gouvernement ivoirien à 750 FCFA comme lors de la période précédente, 2016-2017.

Au 09 décembre 2018, les réceptions de café  tout venant s’établissent à 123 924 tonnes, soit une hausse de 305, 28 % par rapport  à la campagne 2016 -2017.

Les autorisations d’exportations et de déclarations  douanières sont en hausse respectivement  de 73,63% et de 66,23%, a ajouté M. Touré, également ministre de la communication et des médias.

Avec une moyenne annuelle de 108 000 tonnes, il y a quelques années, la Côte d’Ivoire, troisième producteur africain de café entend produire 200 000 tonnes de café à l’horizon 2022.

Réunion à Nouakchott sur la mise en oeuvre l’accord de pêche mauritano-sénégalais

Deux délégations mauritanienne et sénégalaise ont entamé, mardi à Nouakchott, des pourparlers visant à mettre en œuvre l’accord de pêche signé entre les deux pays en juillet 2018, a constaté APA.Les deux délégations sont conduites par les ministres de la Pêche mauritanien et sénégalais, Yahya Ould Abdedayem et Oumar Gueye.

Signé en marge du 31ème Sommet de l’Union Africaine tenu dans la capitale mauritanienne en juillet dernier, l’accord de pêche bilatéral attendait jusque là des mesures consensuelles de mise en œuvre pratique.

Outre la mise en œuvre du protocole d’accord de pêche, la rencontre permettra également de discuter des questions concernant la conclusion d’un accord type pour la location de bateaux de pêche artisanale, a déclaré le ministre sénégalais à l’ouverture des travaux.

Il a ajouté que les pourparlers porteront aussi sur la délivrance de licences de pêche aux bénéficiaires et le lancement des activités de pêche.

De son côté, son homologue mauritanien a souligné que cette rencontre a pour objectif de mettre en œuvre les directives des deux présidents, Mohamed Ould Abdel Aziz et Macky Sall pour renforcer la coopération bilatérale les deux pays dans tous les domaines, mais plus particulièrement dans celui de la pêche artisanale.

Il a précisé que l’accord liant les Dakar et Nouakchott autorise les bateaux de pêche sénégalais à pêcher dans les eaux mauritaniennes et permet aux opérateurs de pêche mauritaniens de louer des bateaux sénégalais avec leurs équipages.

Près de 4 millions d’euros de l’UE pour les filières café et cacao ougandaises

L’Ouganda a reçu une subvention de 3,7 millions d’euros (environ 15,6 milliards de shillings ougandais) de l’Union Européenne (UE) pour augmenter les exportations de café et de cacao ougandaises.L’accord de subvention a été signé, mardi matin à Kampala, par le ministre ougandais des Finances, Matia Kasaija et l’ambassadeur de l’UE en Ouganda, Attilio Pacifici.

Il vise à aider les petites et moyennes entreprises ougandaises à accéder aux marchés européens et à accroître le commerce interrégional en renforçant la compétitivité des exportations de café et de cacao.

M. Kasaija a indiqué que cette subvention permettra au gouvernement de mettre en œuvre une série de mesures efficaces pour réduire les obstacles au commerce et fournir une assurance qualité, améliorer la compétitivité des PME à l’exportation et promouvoir les entreprises.

Cette enveloppe destinée à un projet baptisé MARKUP (Accès au marché communautaire UE-Afrique de l’est) s’inscrit dans le cadre d’un projet régional visant à renforcer la chaîne de valeur et l’accès au marché de l’UE des cultures stratégiques destinées à l’exportation.

Alors que les cultures visées par les projets sont le café, le cacao, le thé, l’horticulture, les épices, l’avocat et les pois, l’Ouganda a mis l’accent sur le café et le cacao compte tenu des avantages comparatifs du pays dans ces deux cultures.

Selon l’ambassadeur Pacifici, les exportations de café ougandais vers l’UE représentent 60% des exportations totales.

Selon les données de l’UE, en 2017, les exportations de café ougandais vers le marché européen ont augmenté à plus de 312 millions d’euros, soit 60% des exportations totales de l’Ouganda vers l’UE.

Les exportations de cacao de l’Ouganda vers l’Union européenne ont atteint 36 millions d’euros depuis 2015.