SARA 2019: des professionnels débattent d’une agriculture africaine intelligente

La cinquième édition du Salon international de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan (SARA) s’est ouverte, vendredi, en présence du vice-président président ivoirien Daniel Kablan Duncan avec la France comme pays à l’honneur, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Du 22 novembre au 01 décembre 2019, soit pendant dix jours, les richesses agricoles, animales et forestières de la Côte d’Ivoire seront visitées au cours de cette édition du SARA qui se déroule autour du thème, «agriculture intelligente et innovations techniques: quelles perspectives pour l’agriculture africaine? ».

« Après quatre éditions de qualité, je peux affirmer que le SARA est en train de devenir incontournable pour les professionnels de l’agriculture », a déclaré le Vice-président ivoirien, Daniel Kablan Duncan dans une allocution d’ouverture.

Saluant la «pertinence» du thème de cette édition qui «vient à point nommé», M. Duncan a souligné qu’il « faut repenser notre agriculture », insistant qu’il « faut la réinventer » et «réduire nos impacts négatifs sur l’environnement ».

La France, pays à l’honneur du SARA 2019 a été représentée à l’ouverture par son ministre de l’Agriculture et de l’alimentation, Didier Guillaume qui a été fait à cette occasion Commandeur dans l’Ordre du mérite agricole ivoirien.

 Le Maroc a été également représenté à un niveau ministériel par son ministre de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Aziz Akhannouch. Il a été lui aussi fait Commandeur dans l’Ordre du mérite agricole ivoirien. Dans le même élan, plusieurs acteurs des divers domaines de l’agriculture ont été distingués avec des trophées et des parchemins.

 « L’agriculture constitue le cinquième axe de développement du  gouvernement », a rappelé le ministre ivoirien de l’agriculture et du développement rural,  Kobénan Kouassi Adjoumani.  Poursuivant, il a expliqué le choix de la France comme pays à l’honneur. « C’est pour faire bénéficier notre sous-région  de votre expérience en matière d’agriculture », a-t-il dit en s’adressant à son homologue français, Didier Guillaume.

 « En seulement quelques années, le SARA s’est positionné comme le Salon de l’agriculture et des ressources halieutiques de référence », s’est félicité M. Adjoumani pour qui, « le SARA n’est pas une simple foire agricole, mais un salon où l’on noue des partenariats (…) ».

La cérémonie d’ouverture a fait place à une conférence de haut niveau cet après-midi sur le thème le central de cette édition du SARA, «agriculture intelligente et innovations techniques: quelles perspectives pour l’agriculture africaine? ».

Le Chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara est attendu lundi sur le site du Salon où il remettra des  tracteurs aux producteurs, quand la deuxième génération du Programme national d’investissement agricole (PNIA) sera présentée, mardi.  Les visites guidées institutionnelles seront ouvertes cette année  par la Première dame, Dominique Ouattara.  

Cette cinquième édition du SARA couplée à la quatrième édition de la Semaine africaine de la vulgarisation agricole (SAVA) mobilisera trente pays et 800 exposants, selon les attentes des organisateurs.  Une vingtaine de ministres africains en charge de l’agriculture participe également à ce salon qui s’achève le 1er décembre prochain.

Plus de 5 millions de tonnes de céréales produites au Burkina Faso

La campagne agricole de saison humide 2019-2020 au Burkina Faso a enregistré une production céréalière prévisionnelle de plus de 5,029 millions de tonnes, a appris APA jeudi auprès du ministère de l’Agriculture.Selon le bilan émanant de la Direction de communication et de presse ministérielle (DCPM) du ministère de l’Agriculture, «la production céréalière prévisionnelle est estimée à 5 029 321 tonnes, soit une légère baisse de 2,92 % par rapport aux résultats de la campagne agricole écoulée et une hausse de 11,91% comparativement à la moyenne des cinq dernières années».

Ces chiffres, précise-t-on, proviennent de la deuxième session annuelle du Comité de prévision de la situation alimentaire et nutritionnelle (CPSA) qui s’est tenue les 18 et 19 novembre 2019 à Ouagadougou.

Les travaux, selon la DCPM, ont conduit à la validation des résultats prévisionnels de la campagne agro-pastorale 2019-2020 et à l’établissement des bilans céréaliers et alimentaires.

Il en ressort que la production des autres cultures vivrières estimée à 816 981 tonnes, est en baisse de 3,54% par rapport à la campagne passée et en hausse de 11,06% par rapport à la moyenne quinquennale.

Quant à la production totale des cultures de rente, elle est évaluée à 1 375 709 tonnes, soit une hausse de 25,38% par rapport à la production définitive de la campagne passée.

La note de la DCPM renseigne que les taux de couverture des besoins céréaliers montrent que les 45 provinces que compte le Burkina Faso, 21 sont excédentaires, sept sont en situation d’équilibre et 17 sont déficitaires. 

Le même texte fait remarquer que le nombre de personnes ayant besoin d’une assistance immédiate s’établit à 1,2 million en période courante et à 1,7 million en période projetée si rien n’est fait.

«Au regard des résultats prévisionnels, un Plan de réponse et de soutien aux personnes vulnérables à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition sera mis en place», note-t-on.

La sécurité l’alimentaire au menu d’un forum des parlementaires d’Afrique centrale

Le Forum sous-régional des parlementaires d’Afrique centrale sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle a démarré, mardi à Brazzaville, en présence du président congolais, Denis Sassou N’Guesso, a constaté APA.Ouvrant les travaux de ce forum, le président congolais a invité les Etats de l’Afrique à faire de sorte que « la nourriture devienne un médicament de base pour les populations de la sous-région ».

Denis Sassou N’Guesso s’est préoccupé de l’alimentation des femmes enceintes et enfants à bas âges qui reste une préoccupation pour l’Afrique centrale, avant d’appeler à « une intégration sous-régionale portée, par entre autre, une agriculture structurante à vocation communautaire ».

Le président congolais a saisi cette occasion pour appeler à « une plus grande autonomisation des femmes et à une égalité des genres », estimant que ces facteurs sont des leviers de sécurité alimentaire et nutritionnelle au sein de la CEEAC.

Ce faisant, il a exhorté les « parlementaires de l’Afrique centrale à quitter le domaine des incantations stériles et à s’engager résolument dans des politiques, des plans et des projets agricoles cohérents et intégrateurs, afin de rétablir l’Afrique centrale dans son rôle incontestable de grenier de l’Afrique ».

« En tant qu’élus du peuple, les parlementaires de l’Afrique centrale devraient être des acteurs de première ligne sur le terrain, au rythme d’un parlementaire un champ », a dit le président N’Guesso.

Selon un rapport onusien, en 2018, trois personnes sur quatre sont sous-alimentées dans la sous-région d’Afrique centrale.

Au Congo, plus de 14,2% des ménages souffrent d’une insécurité alimentaire sévère ou modérée et 73,6% des ménages connaissent une sécurité alimentaire aléatoire.

Des experts planchent à Dakar sur l’agriculture intelligente

Un atelier régional de partage de connaissances et de sensibilisation sur l’agriculture intelligente face au climat dans les petits Etats insulaires en développement et en Afrique de l’Ouest s’est ouvert ce mardi dans la capitale sénégalaise, a constaté APA.Organisée par l’Organisation de Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en collaboration avec l’Institut international de recherches sur les cultures des zones tropicales semi-arides (ICRISAT) et le Programme Changement climatique, l’Agriculture et la Sécurité alimentaire (CCAFS), cette rencontre a pour objectif « d’identifier des solutions d’adaptation au changement climatique dans le contexte spécifique des différents pays présents à cet atelier », a indiqué le représentant du Coordonnateur du Bureau sous -régional de la FAO pour l’Afrique de l’Ouest, Djibril Dramé.

Le concept d’agriculture intelligente face au climat (AIC), vise à améliorer l’adaptation du développement agricole à la réactivité climatique. Il offre une approche intéressante dans la recherche de solutions innovantes pour transformer et réorienter les systèmes agricoles de la région afin d’accroitre durablement leur productivité et soutenir la sécurité alimentaire, la résilience des écosystèmes face aux nouvelles réalités du changement climatique.

L’AIC offre également des opportunités pour contribuer à la mise en œuvre des Contributions Déterminées au niveau National (CDN) à travers la réduction des émissions des gaz à effet de serre et la promotion des bonnes pratiques d’adaptation et de résilience.

« L’AIC n’est pas un ensemble de pratiques universelles, mais plutôt une approche impliquant l’adoption et l’intégration d’options qui tiennent compte du contexte environnemental, socio-culturel et économique », a précisé M. Dramé.

Un certain nombre des domaines d’intervention jugés très pertinents sont ainsi prévus pour mettre en œuvre cette pratique. Il s’agit entre autre : d’un choix avisé des cultures et variétés de culture tenant compte des tendances et prévisions climatiques, la gestion rationnelle des ressources naturelles (Terres/Sols et Eau particulièrement), en tenant compte des impératifs d’adaptation et de résilience aux effets du changement climatique.

La promotion des systèmes agricoles intégrés qui favorisent la durabilité de la productivité des terres tout en garantissant aux paysans les produits et les services écosystémiques attendus, est également prévu.

L’AIC envisage également la gestion de l’élevage et du pastoralisme en vue de réduire d’une part la contribution prédominante de l’élevage aux émissions des Gaz à effet de serre (pour mémoire l’élevage contribue pour 67% des émissions des GES du secteur agricole) et d’autre part améliorer la résilience des pâturages face aux effets conjugués du surpâturage et des aléas climatiques.

La FAO prévoit aussi, à travers cette approche, la promotion des cultures de contre saison et du maraichage comme stratégie de renforcement de la résilience climatique des populations rurales.

Il est en outre prévu le développement de services d’information climatique appropriés en vue d’accompagner convenablement les producteurs dans leur décisions culturales, telles que les périodes de semis, d’application des engrais etc.

Cette rencontre réunit une quarantaine de participants venant de quelque 10 pays et représentant des institutions régionales et internationales va poursuivre jusqu’au 22 novembre 2019.

Sénégal : le fonio, une céréale prioritaire dans le PRACAS 2 (officiel)

Le deuxième Programme d’accélération de la cadence de l’agriculture sénégalaise (PRACAS) va donner la priorité au fonio, a promis, vendredi à Dakar, Youssou Diallo, Conseiller technique n°2 du ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural (MAER), estimant que cette céréale a des potentialités économiques car, le kilogramme pouvant être vendu jusqu’à 4000 f cfa.« Le fonio sera l’une des céréales prioritaires dans le PRACAS 2. Cette spéculation va bénéficier de beaucoup de financements. Il y a du business à faire dans la culture du fonio dont le kilogramme coûte jusqu’à 4000 f cfa », a dit M. Diallo, invitant les exploitants agricoles, surtout les femmes à s’adonner à cette culture.

Youssou Diallo, Conseiller technique n°2 du ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural (MAER), présidait la cérémonie officielle de la 10ème édition de la Journée du fonio axée sur le thème : « La collecte de données sur le fonio, enjeu pour le développement de la filière ».

A travers ce thème, dira Mme Mendy, coordonnatrice du comité national d’organisation de la Journée du fonio, « nous voulons communiquer et partager sur les données collectées afin de mettre à la disposition des acteurs la masse critique d’informations aptes à soutenir l’initiative, le partenariat, les programmes et les projets et à renforcer la visibilité et la lisibilité sur le fonio.

« Nous voulons également saisir l’occasion de la Journée du fonio pour formuler des recommandations pouvant améliorer la production et la structuration des données sur le fonio », a-t-elle expliqué à la presse.

La Journée du fonio est célébrée chaque 15 novembre, date de la délivrance du Brevet à la machine à décortiquer le fonio inventée par le Sénégalais Sanoussi Diakité, ex-Dg de l’Office national de formation professionnelle (ONFP).

Selon ses organisateurs, depuis plus de 15 ans, des données sont collectées dans les laboratoires, des recherches ont produit des résultats mais il faut reconnaitre que ces données ne sont pas suffisamment connues des acteurs de la filière fonio. Dans certains pays censés être des pays producteurs, les informations statistiques sur la production de fonio ne sont même pas établies.

« Or, notent-ils, le développement de la filière dépendra fortement de la maitrise des données, qu’il s’agisse de données statistiques ou de résultats de recherche

En effet, pour planifier, piloter ou exécuter des programmes sur le fonio il sera nécessaire de disposer de données fiables et exhaustives ».

 

Côte d’Ivoire: Des cacaoculteurs formés à l’usage des biopesticides

Des cacaoculteurs ivoiriens de la localité d’Azaguié dans le sud du pays, premiers bénéficiaires en Côte d’Ivoire d’un projet pilote de formation à l’usage des biopesticides dans les plantations, ont reçu jeudi la visite d’une délégation conjointe du Projet des gestion des pesticides obsolètes en Côte d’Ivoire ( PROGEP-CI) et du ministère ivoirien de l’Environnement et de Développement durable.  Cette visite qui intervient un an après l’utilisation de ces produits vise à évaluer les résultats obtenus par les paysans.

A en croire ces cacaoculteurs qui ont utilisé les bio-pesticides sur les parcelles retenues comme « champs écoles», l’usage des pesticides naturels (en remplacement des pesticides de synthèse) dans leurs plantations a permis notamment d’accroître la productivité et d’œuvrer à la préservation de la santé et de l’environnement pour une agriculture durable.

« Grâce aux pesticides biologiques homologués par le PROGEP-CI et le contrôle de ces produits par les structures universitaires, nous avons obtenu 3 à 4 tonnes d’hectares», s’est réjoui N’Koh Ambroise, le propriétaire de la parcellle visitée.

Selon Mr. N’Koh qui est  également le responsable exécutif du « Programme Agneby» une organisation qui regroupe plus de 1500 paysans et 24 champs écoles, avec les biopesticides, les pertes sont estimées à « seulement 20% » des récoltes. 

« Nous avons 24 champs écoles et à travers ces champs, nous divulguons la formation et l’enseignement aux planteurs sur tout ce qui concerne la toxicité des produits, leur dangerosité et la gestion des emballages », a poursuivi M. N’Koh qui a été consacré « meilleur cacaoculteur au monde» en remportant le « Cocoa Awards» à l’édition 2019 au Salon du chocolat à Paris ( France). 

«  Pour une agriculture durable, il faut faire la promotion des pesticides naturels ou bio-pesticides. Avec les paysans du Programme Agneby, à travers les champs pilotes, on vient d’obtenir des résultats satisfaisants», expliqué auparavant le coordonnateur du projet PROGEP-CI, Pr George Kouadio.

Par ailleurs, il a invité avec insistance les paysans ivoiriens à utiliser les bio-pesticides estimant que les pesticides obsolètes ont un « grand dommage sur notre environnement et notre santé ».

Pour sa part, le directeur de cabinet du ministre ivoirien de l’Environnement et du Développement durable, François Kouablan, a soutenu que cette initiative du PROGEP-CI « ne peut qu’améliorer le travail de nos planteurs et protéger la vie des consommateurs ».

 « Il faut faire en sorte que tous les planteurs de Côte d’Ivoire aient ce comportement écologique. C’est important car si nous ne maîtrisons pas tous ces produits chimiques, nous risquons de les retrouver dans nos assiettes», a également fait remarquer M. Kouablan. 

 Le gouvernement  ivoirien, poursuit-il, « est conscient et quand on parle de l’émergence c’est la qualité de vie que nous proposons à la population». 

Le PROGEP-CI, financé par la Banque mondiale et mis en oeuvre en Côte d’Ivoire pour cinq ans, vise à lutter contre l’usage des pesticides frauduleux dans le pays afin de réduire leur impact sur la santé et l’environnement. 

Les pesticides frauduleux font perdre environ 3 milliards FCFA à l’État de Côte d’Ivoire annuellement avec un chiffre d’affaires de la fraude estimé à 12 milliards FCFA chaque année.

Un projet de gouvernance durable de l’eau lancé au Sénégal

Le ministère sénégalais de l’Agriculture et de l’Equipement rural et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) ont lancé, jeudi à Dakar, le projet « Mieux connaître l’eau : Vers un accès plus équitable et plus durable aux ressources naturelles pour une plus grande sécurité alimentaire (KnoWat), a appris APA auprès des initiateurs.« Ce nouveau projet financé par l’Allemagne constitue une opportunité de collaboration pour mieux maitriser l’eau pour usage agricole. Le Sénégal, à l’instar de la plupart des pays de la région de l’Afrique de l’Ouest, est confronté à d’importants défis dans le cadre de la gouvernance foncière et de l’eau au cours de ces dernières années », a dit Younoussa Mballo, Conseiller technique N°1 du ministre de l’Agriculture et de l’équipement rural (MAER).

Dans son discours de lancement dont APA a obtenu copie, M. Mballo affirme qu’aujourd’hui, l’insécurité alimentaire et les problèmes de l’accès à l’eau constituent des obstacles majeurs, estimant que face à ces obstacles porteurs de menaces pour la quiétude des populations, une approche d’ensemble s’impose en vue d’améliorer la gouvernance foncière et de l’eau au Sénégal.

« La concurrence pour les ressources en eau sera plus rude, et fera ressortir des problèmes, d’accès, d’attribution et de gestion. Partant de ce constat, le projet vise à renforcer les processus de gouvernance de l’eau dans trois pays, à savoir le Sri Lanka, le Sénégal et le Rwanda, afin que ceux-ci soient mieux préparés à assurer la sécurité alimentaire et à s’adapter au changement climatique, à la pénurie d’eau et à la concurrence croissante pour les ressources en eau de manière équitable et durable », a poursuivi Younoussa Mballo.

Pour Gouantoueu Robert Guei, Coordonnateur du Bureau Sous-Régional de la FAO pour l’Afrique de l’Ouest et Représentant de la FAO au Sénégal, l’enjeu du projet KnoWat, est de tendre vers une gouvernance durable des ressources foncières et de l’eau dans le contexte de la sécurité alimentaire nationale.

Il a souligné que les questions de la gouvernance de l’eau font parties des activités prioritaires de la FAO dans ses efforts globaux de lutte contre la faim et la pauvreté. « Ces questions sont aussi évidemment au cœur des préoccupations de toutes les institutions représentées ici et nous travaillons ensemble dans ce domaine avec la plupart d’entre vous depuis plusieurs années », a indiqué le représentant-résident de la FAO.

Dans sa mise en œuvre, le projet KnoWat va explorer une approche intégrée de l’évaluation des ressources en eau qui prenne en compte les aspects biophysiques, politiques, juridiques et socio-économiques des usages de l’eau avec des méthodes spécifiques. Il aura recours à des méthodes bien en place (telles que la comptabilité de l’eau et les diagnostics de la situation hydrique) et développera de nouvelles méthodes.

African Risk Capacity décaisse 406 millions FCFA pour l’indemnisation des victimes du déficit pluviométrique en Côte d’Ivoire

La Mutuelle panafricaine de gestion des risques ou African risk capacity (ARC) a décaissé, vendredi, 406 millions de FCFA pour l’indemnisation des victimes du déficit pluviométrique en Côte d’Ivoire, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Ce décaissement a fait l’objet d’une cérémonie de remise de chèque aux autorités ivoiriennes. «Suite au déficit pluviométrique constaté par les experts et techniciens de la Côte d’Ivoire en juillet 2019 ayant impacté 406 000 personnes, la Mutuelle de l’ARC a annoncé un décaissement d’un montant de 738 835 dollars américains soit environ 406 millions de F CFA au profit de la Côte d’Ivoire », a rappelé le ministre ivoirien de l’Economie et des finances, Adama Coulibaly, recevant le chèque des mains du  Directeur général de l’ARC, Mohamed Béavogui.

« Ce décaissement rapide de fonds dès la survenance de la catastrophe, a l’avantage de permettre d’assister les populations touchées dans un délai relativement court, les empêchant ainsi de sombrer dans la précarité », a ajouté M. Coulibaly, rassurant que « la Côte d’Ivoire entend prendre toutes les dispositions utiles afin que les fonds reçus soient utilisés pour la cause des populations affectées ».

Selon lui, la Côte d’Ivoire, en ratifiant le traité portant création de l’Institution de la Mutuelle de l’ARC affiche son ambition d’accompagner cette institution dans la lutte contre les risques liés aux changements climatiques.

« Ce décaissement en première année d’assurance  dont nous bénéficions ce jour ne peut que nous conforter à entretenir avec l’ARC une coopération forte et durable », a encore ajouté le ministre de l’Economie et des finances qui avait à ses côtés le directeur général du Trésor et de la comptabilité publique de Côte d’Ivoire, Jacques Konan Assahoré.

« L’intérêt de la Côte d’Ivoire pour accueillir le siège de l’Institution de l’ARC à Abidjan s’inscrit dans le cadre de cette vision. A cet effet, des dispositions pratiques sont prises par le Gouvernement pour offrir à l’ARC les meilleures conditions de travail », a poursuivi Adama Coulibaly.

L’ARC est fortement impliqué dans la lutte contre les risques climatiques en Afrique avec notamment comme partenaires l’Allemagne, la Suède, la Grande-Bretagne, le Programme alimentaire mondial (PAM) et le Fonds international de développement agricole (FIDA).

Selon le ministre Adama Coulibaly, citant une étude du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC), « le changement climatique pourrait faire baisser le Produit intérieur brut (PIB) de la Côte d’Ivoire de 2 à 4% ce qui représenterait entre 380 et 770 milliards de FCFA de pertes».

« Le secteur agricole qui contribue dans une forte proportion à la croissance économique du pays, reste vulnérable aux aléas climatiques », a-t-il fait observer.

Les problèmes liés au réchauffement climatique sont de plus en plus récurrents, notamment en Afrique en général et en Afrique de l’Ouest en particulier.

Ces problèmes climatiques ont un impact non négligeable sur les économies et sur la sécurité alimentaire du continent et de la sous-région.

La Côte d’Ivoire a signé en 2016, un protocole d’accord avec l’ARC. Cette signature a ouvert la voie à un processus de paramétrage du déficit pluviométrique avec le Groupe de Travail composé de plusieurs techniciens interministériels et pluridisciplinaires.

Pour répondre aux impacts des événements climatiques extrêmes et des catastrophes naturelles, le Gouvernement ivoirien a décidé en février 2019 de souscrire auprès de la Mutuelle de l’ARC, à deux polices d’assurance.

Le 14 octobre 2019, le président Alassane Ouattara a signé le décret  portant ratification du Traité de l’Institution ARC, parachevant ainsi, le processus d’adhésion de la Côte d’Ivoire à l’ARC.

Les pays africains sont parmi les plus vulnérables aux effets de catastrophes naturelles et risquent maintenant et plus encore à l’avenir, de subir des événements météorologiques extrêmes graves et fréquents attribuables aux changements climatiques.

Une convention de 30 milliards pour financer la campagne de l’arachide 2019-2020

Le ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération a signé jeudi avec la Société islamique internationale de financement du commerce (ITFC, en anglais), une convention de financement d’un montant de 30 milliards de francs CFA pour le financement de la campagne de commercialisation arachidière 2019-2020.

Cette convention de financement a été signée par le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, et le directeur général de la Société internationale islamique de financement du commerce, Hani Salem Sonbol.
« Nous avons signé les accords et d’ici la fin du mois, la Sonacos pourra disposer de ces sommes pour faire face à l’achat de l’arachide auprès des producteurs », a annoncé M. Hott, en présence de Modou Diagne Fada, directeur général de la SONACOS, la Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal.
Selon le ministre, ’’il ne reste qu’ à fixer la date du démarrage de la campagne (de commercialisation de l’arachide) et le prix au producteur ».
Le ministre de l’Economie annonce que dans les prochains jours, son homologue en charge de l’Agriculture va rencontrer dans ce sens l’ensemble des parties prenantes.
La signature de cette convention de financement va permettre à la SONACOS d’être « sereine » et de pouvoir aller vers la campagne arachidière dans « de très belles conditions », selon son directeur général.
S’adressant « à tous les paysans et opérateurs économiques » du secteur, il assure que « la Sonacos est fin prête pour démarrer la campagne’’ de commercialisation de l’arachide 2019-2020.
Le DG de la Société internationale islamique de financement du commerce, Hani Salem Sonbol, au Sénégal dans le cadre de l’organisation du deuxième Conseil de gouvernance du programme des ponts commerciaux arabo-africains (AATB, en anglais), explique que la coopération entre son institution et la partie sénégalaise s’exerce dans des « domaines majeurs’’ tels que l’agriculture ou l’énergie.
Le Conseil de gouvernance du programme des fonds commerciaux arabo-africains est un programme visant le renforcement les échanges commerciaux et des investissements entre les pays arabes et les pays d’Afrique Subsaharienne.
Hani Salem Sonbol a salué les efforts fournis par le Sénégal avant de devenir membre du Conseil de gouvernance du programme des fonds commerciaux arabo-africains, lancé en 2016, et dont l’ambition est de contribuer à dynamiser le commerce intra-OCI et au développement des opportunités commerciales entre les régions arabe et africaine.
« Le Sénégal en est devenu, aujourd’hui, un membre à part entière de AATB », a-t-il indiqué.
La Société internationale islamique du financement du commerce est une entité du Groupe de la Banque islamique de développement (BID).

Le 8è Sommet mondial du caoutchouc prévu à Abidjan en mai 2020

Abidjan abrite le 8è Sommet mondial du caoutchouc prévu en mai 2020, a indiqué mercredi le porte-parole du gouvernement ivoirien Sidi Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres tenu à la présidence de la République.« Le Conseil a adopté une communication relative à l’organisation du Sommet sur le caoutchouc 2020 du Groupe international d’étude sur le caoutchouc (IRSG) », a affirmé le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, ajoutant  que l’événement se tiendra en mai 2020.  

L’IRSG, une organisation inter-gouvernementale créée en 1944 pour mettre en relation les pays importateurs et exportateurs de caoutchouc naturel et de caoutchouc synthétique, a confié à la Côte d’Ivoire l’organisation du 8è sommet mondial du caoutchouc, a-t-il fait savoir.  

Et ce, au cours de la 52è Assemblée générale de cette organisation qui s’est tenue du 18 au 22 mars 2019 à Singapour, où les membres ont renouvelé leur confiance en la Côte d’Ivoire par la reconduction du pays à la présidence de l’IRSG pour la période 2019-2021.

La Côte d’Ivoire est le premier pays producteur africain de caoutchouc. En dépit de la chute des cours mondiaux, le pays veut se hisser parmi les plus grands producteurs de la planète.  

La Côte d’Ivoire et le Singapour veulent renforcer leur coopération en matière d’agriculture et des TIC

La Côte d’Ivoire et le Singapour entendent renforcer leur coopération dans plusieurs domaines d’activités dont l’agriculture et les Technologies de l’information et de la communication ( TIC), a appris APA lundi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.«Nous voulons renforcer notre coopération au niveau des secteurs privés et des États», a dit à la presse,  Tharman Shanmugaratnam, le ministre d’État Singapourien en charge de la coordination des politiques sociales au terme d’une rencontre interministérielle avec des membres du gouvernement ivoirien à Abidjan.

« La Côte d’Ivoire et le Singapour sont deux pays importants au niveau économique. Dans le domaine de l’agriculture, le Singapour joue un rôle important au niveau de la transformation des produits en Côte d’Ivoire et également dans d’autres domaines comme celui de l’information et de la numérisation où nous pouvons jouer un rôle important », a-t-il expliqué.

 Plusieurs ministres du gouvernement Amadou Gon Coulibaly dont Adama Coulibaly (Economie et finances), Moussa Sanogo ( Budget), Claude Isaac Dé (chargé de la coordination des grands projets ) et Esmel Emmanuel Essis (Promotion de l’investissement privé) ont participé à cette séance de travail.

« La force de Singapour réside également dans les domaines de la planification urbaine et du logement. Nous pensons que nous pouvons apporter cette expérience à la Côte d’Ivoire », a également fait savoir M. Tharman à l’issue de cette rencontre qui a duré près d’une heure d’horloge.

600 millions de dollars pour accroître la production de cacao du Ghana

Le Ghana a obtenu un prêt de 600 millions de dollars US de la Banque africaine de développement (BAD) pour augmenter sa production de cacao au cours des sept prochaines années.Les médias locaux ont annoncé lundi que le prêt est une facilité de crédit et servira de plan de relance pour le secteur du cacao pour améliorer toute la chaîne de valeur de sa production.

M. Joseph Boahen Aidoo, président-directeur général du Ghana Cocoa Board, qui a annoncé cette nouvelle dimanche lors d’une séance de réflexion du Cabinet à Paduase Lodge, dans la région orientale du Ghana, a également déclaré que le prêt contribuerait également à l’amélioration des installations de stockage et à la réhabilitation des exploitations de cacao. .

Selon lui, le prêt contribuera aussi à accroître la transformation intérieure, ainsi que la consommation intérieure de produits à base de cacao dans le pays.

Le Ghana est le deuxième producteur mondial de cacao, après la Côte d’Ivoire et son gouvernement est en train de mettre en place plusieurs mécanismes pour reprendre sa première position perdue face à son voisin de l’ouest.

Mauritanie : vers l’exploitation maraichère de 5.000 hectares

Quelque 5.000 hectares seront exploités pour le maraichage en Mauritanie au titre de la saison 2019-2020, ouverte vendredi soir dans la région de Sélibaby, au sud du pays, sur le fleuve Sénégal, a appris APA samedi de source officielle.La présente campagne se caractérise cette année par une coordination approfondie entre les différents établissements et projets relevant du département du développement rural.

Elle a pour but d’harmoniser et d’unifier les approches de développement et d’assurer une meilleure répartition des interventions permettant le suivi des indices et la documentation des données. 

Les superficies à cultiver relèvent des secteurs de l’irrigué, de la décrue et des oasis sur toute l’étendue du territoire mauritanien.

La campagne maraichère, tout comme la campagne sous pluie, vise à redynamiser ces deux composantes de l’agriculture dont le rôle est crucial dans la nourriture des populations, a expliqué le ministre du Développement rural mauritanien, Dy Ould Zein.

Il s’agit d’un engagement présidentiel consistant à atteindre l’autosuffisance alimentaire par le biais de la relance du secteur rural, ajouté Ould Zein dans son discours inaugural de la saison maraichère.

Selon lui, l’Etat apporte le soutien à ce genre d’interventions pour la diversité de la production aux plans qualitatif et quantitatif et favoriser l’accessibilité des populations aux légumes.

L’assistance accordée aux acteurs intervenant dans le secteur rural sera en fonction du sérieux dans le travail et de la conformité aux aspirations des hautes autorités en matière de productivité dans l’agriculture et l’élevage.

La Côte d’Ivoire veut relancer l’industrie du textile et de l’habillement

La Côte d’Ivoire, troisième producteur africain de coton, qui envisage de relancer l’industrie du textile et de l’habillement, veut réunir tous les acteurs de la filière afin de créer une chaîne de production compétitive.Dans cet élan, le Conseil coton-anacarde, a organisé mardi à Grand-Bassam, à 40 Km à au Sud-Est d’Abidjan un atelier sur la définition de la stratégie de relance de l’industrie du textile et de l’habillement en Côte d’Ivoire.

Fortement affectées par les effets de la libération de la filière coton en 2000 puis par la décennie de crise militaro-politique de 2002 à 2011, les unités de transformation, pour la plupart, dans le pays sont à l’arrêt ou tournent au ralenti.

Le directeur général du Conseil coton-anacarde, Adama Coulibaly, a déclaré que sa structure veut faire de la filière cotonnière l’un des fleurons de l’agro-industrie ivoirienne afin que la Côte d’Ivoire se dote d’industries de deuxième et de troisième transformation du coton.

Les unités « FTG, COTIVO, UTEXI », dotées d’une capacité d’environ 25 000 tonnes de coton fibre, traitent jusqu’à 20% de la production totale de coton fibre du pays, permettant d’approvisionner en fil de bonneterie et en écrus les unités spécialisées dans la production d’imprimés tels Uniwax, Texicodi et Ivtex.

Le gouvernement a adopté une politique industrielle depuis 2012 qui consacre l’agro-industrie comme le fer de lance du développement industriel, et la relance de la filière textile avec la réhabilitation et la restructuration de l’existant, la promotion de l’investissement et la création d’une zone franche. 

Cela a boosté les activités de la filière coton. Ainsi, par rapport à la campagne 2017-2018, la campagne 2018-2019 a enregistré une hausse du nombre de producteurs de coton qui est passé de 88 407 à 103 336, soit une augmentation de 17%.

Quant à la surface semée, elle est passée de 327 201 hectares (ha) à 392 364 ha, soit une hausse de 24%. L’évolution des paramètres a par ailleurs entraîné une hausse de coton graine qui est passé de 13 205 tonnes à 468 983 tonnes, soit une hausse de 13%.

Cette hausse de la production a permis à la Côte d’Ivoire de passer du 4è au 3è rang des pays Africains producteurs de coton après le Bénin et le Mali. Des performances résultant de la réhabilitation de sociétés cotonnières, des usines d’égrainage, de l’encadrement des producteurs et la relance de recherche cotonnière. 

Ouvrant les travaux de l’atelier qui a regroupé des industriels, des stylistes et modélistes, des producteurs de coton, N’Guettia Yao, représentant du ministre de l’Agriculture et du développement rural, a indiqué que l’Etat veut définir des stratégies avec les acteurs de la filière pour la relance du textile et de l’habillement.

Le secteur du textile du pays est caractérisé par une industrie en sous activité et peu compétitive avec une obsolescence du matériel de production, des coûts de production élevés et des faibles rendements de production avec l’abandon de plusieurs usines.

Il est notamment miné par les importations frauduleuses de tissus, d’écrus, des imprimés et de friperies. Pour M. Nguettia, « il est donc urgent de pallier ces insuffisances pour construire une filière cotonnière de deuxième et de troisième transformation ». 

À travers la réhabilitation de la filière, l’Etat de Côte d’Ivoire veut favoriser la création d’emplois durables et des revenus substantiels au profit des acteurs de la filière coton, tout en imprimant sa volonté d’industrialiser la filière. 

Pour le styliste ivoirien Pathe’O, qui « ne croit pas à une aubaine » estime que cette action est « un début », toutefois il faut travailler de façon hardie pour relancer la filière coton. D’ailleurs, des réunions et des projets ont eu lieu mais n’ont jamais abouti.

Le prix du kilogramme de coton graine, en Côte d’Ivoire, pour la campagne 2019-2020 qui s’ouvre en novembre, est fixé à 300 Fcfa, soit une hausse de 13%, contre 265 Fcfa/Kg la campagne précédente, qui s’est déroulée en 2018-2019. 

L’Ethiopie sous la menace de criquets pèlerins (ministère)

Le ministère éthiopien de l’Agriculture a annoncé avoir pris des mesures préventives pour lutter contre l’infestation de criquets pèlerins dans diverses régions du pays.Les essaims de criquets pèlerins qui ont émigré du Moyen-Orient à travers le Yémen et le Somaliland constituent une menace sur les Etats régionaux du Tigré, de l’Afar, du Somali et de l’Amhara et posent de sérieux problèmes à l’administration de la ville de Dire Dawa.

Plusieurs véhicules, une équipe d’experts et deux avions pulvérisateurs aériens ont été envoyés dans les régions pour combattre l’invasion, a confié à la presse, le ministre de l’Agriculture, Sani Redi.

Les opérations menées par les jeunes pour contrôler les essaims dans leurs zones respectives sont en train de porter leurs fruits, a-t-il déclaré.

Les criquets qui peuvent parcourir 60 à 70 km/heure et jusqu’à 300 km par jour, consomment la majeure partie de la végétation sur leur passage.

Ces criquets auraient déjà détruit l’herbe, les arbustes et les cultures sur pied dans l’est du pays

Selon l’Agence métrologique éthiopienne, le prolongement de la saison des pluies devrait créer un environnement favorable à la reproduction et à la propagation des criquets pèlerins dans d’autres régions du pays.

L’OCP accompagne les coopératives marocaines au Salon africain tournant de l’ESS à Dakar

La Fondation OCP accompagne 30 coopératives marocaines devant participer à la deuxième édition du Salon Africain Tournant de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) qui se tient du 29 octobre au 05 novembre à Dakar.Cette action s’inscrit dans le cadre des efforts de promotion déployés par la Fondation OCP afin de favoriser l’émergence d’un entrepreneuriat social innovant et socialement responsable en Afrique, indique mardi un communiqué de l’OCP parvenu à APA.

Le Salon africain de l’ESS connait la participation de 52 coopératives marocaines qui se fixent pour objectifs de mettre en avant les produits du terroir et l’artisanat marocains, de partager leurs expériences avec les coopératives africaines et de développer des opportunités d’accès à de nouveaux marchés.

A cette occasion, trois prix seront attribués par la Fondation OCP aux coopératives les plus innovantes. La Fondation OCP contribue également à l’enrichissement du programme scientifique prévu en marge du salon, à travers la participation aux panels autours des thématiques du marketing digital et du développement territorial de l’ESS.

Cette 2e édition réunira les acteurs de l’Economie Sociale et Solidaire du Sénégal, du Maroc et de la Côte d’Ivoire autour du thème de « L’Economie Sociale et Solidaire : un modèle alternatif et inclusif d’entrepreneuriat ».

La cérémonie d’inauguration officielle, prévue le jeudi 31 octobre, sera marquée par la présence effective du Président sénégalais, Macky Sall.

La Fondation OCP a, depuis sa création, réservé une place particulière aux domaines de l’Entrepreneuriat Social et de l’Economie Sociale et Solidaire. Elle œuvre constamment pour appuyer les acteurs de l’ESS à travers des programmes d’accompagnement, de formation, de renforcement de capacités, d’appui à la certification et d’aide à la commercialisation.

La Fondation OCP apporte également son appui aux grandes manifestations nationales en lien avec la thématique, notamment au Salon National de l’Economie sociale et solidaire qu’elle soutient chaque année depuis 2014.

Dans ce cadre, plus de 730 coopératives et associations ont été formées et accompagnées par la Fondation. Celle-ci attribue, par ailleurs, chaque année à l’occasion du Salon National de l’ESS, des prix récompensant l’innovation, l’excellence et l’impact social.

La Fondation contribue à la réalisation de cartes de fertilité permettant d’évaluer le niveau de fertilité des sols et leurs besoins précis en éléments fertilisants.

Reconnue d’utilité publique, la Fondation OCP participe à la diffusion du savoir en étant un acteur engagé pour la transmission d’un monde meilleur aux générations futures. Ses actions s’articulent autour de plusieurs domaines, tels que l’éducation, la formation et la recherche et développement.

Dominique Ouattara marraine des 25 ans du Salon du chocolat de Paris

Le Salon du chocolat de Paris, un événement mondial réunissant les chocolatiers, les industriels du cacao et les professionnels de la pâtisserie, célèbre le mardi 29 octobre 2019 ses 25 ans, avec pour marraine Dominique Ouattara, la Première dame de Côte d’Ivoire.La soirée inaugurale de ce salon, prévue à Porte de Versailles Pavillon 4, est organisée en faveur de la Fondation Children of Africa, dont la fondatrice et présidente est Mme Dominique Ouattara.

Ce salon célèbre pour cette édition anniversaire les 25 ans de passion et de créativité des acteurs dans le secteur. La Côte d’Ivoire est le premier pays producteur mondial de cacao avec près de 2 millions de tonnes.

Agriculture familiale: 19 Comités nationaux africains peaufinent leurs stratégies à Abidjan

Quelque 19 Comité nationaux africains de l’agriculture familiale (CNAF) ont entamé, lundi à Abidjan, un atelier régional en vue de peaufiner leurs stratégies pour une meilleure promotion de la décennie des Nations Unies pour l’agriculture familiale 2019-2028, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Organisée par le Forum rural mondial (FRM), Inades-Formation et la Plateforme d’action nationale pour l’agriculture familiale en Côte d’Ivoire (PANAFCI), cette rencontre a pour objectif de fournir aux Comités nationaux africains de l’agriculture familiale, un espace pour échanger leurs expériences et débattre des défis auxquels l’agriculture familiale est confrontée sur le continent africain.

A l’ouverture des travaux, le Secrétaire général de Inades-Formation, Francis N’gang a salué la «contribution inestimable» de l’agriculture familiale dans la sécurité alimentaire, soulignant que cet atelier régional d’Abidjan « permettra de faire le diagnostic de la situation actuelle de l’agriculture familiale et de dégager les perspectives ».

«Nous sommes confiants que les résultats seront très riches pour le repositionnement de l’agriculture familiale dans les politiques nationales et internationales », a espéré M. N’gang.

Dans le même élan, Elisabeth Ataganan de la Concertation nationale des organisations paysannes du Cameroun (CNOP-CAM) a rappelé l’importance de l’agriculture familiale sur le continent. « L’agriculture familiale occupe 80% de la population active rurale en Afrique», a poursuivi Mme Ataganan.

Pour Bellen Citoline du Forum rural mondial (FRM), la décennie des Nations Unies pour l’agriculture familiale 2019-2028, « n’est pas un simple objet, mais c’est d’engager tous les acteurs dans l’agriculture familiale ».  

« L’objectif de cette réunion est le partage d’expériences pour améliorer les politiques et contribuer à la réalisation de la décennie», a-t-elle ajouté.

Pendant 48 heures, la cinquantaine de participants venue de 19 pays tracera également  la voie à suivre pour une meilleure mobilisation dans le contexte de décennie des Nations Unies pour l’agriculture familiale 2019-2028.

Le Fonds international de développement agricole (FIDA) et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) mandatés par l’ONU pour diriger avec les Comités nationaux africains de l’agriculture familiale, la mise en œuvre de la décennie des Nations Unies pour l’agriculture familiale dans les différents Etats, participent également à cette rencontre d’Abidjan.

La décennie des Nations Unies pour l’agriculture familiale 2019-2028 a été adoptée en décembre 2017, par l’Assemblé générale des Nations Unies fait suite au plaidoyer intense mené par le Comité de coordination mondiale de l’année internationale de l’agriculture familiale (AIAF 2014) et les organisations de producteurs et de développement réunis au sein du Forum rural mondial.

Lancée le 29 mai 2019 au siège de la FAO à Rome, elle vise à apporter un nouvel éclairage sur ce que signifie être un agriculteur familial dans un monde en mutation rapide. C’est une occasion de souligner le rôle important que jouent les agriculteurs familiaux dans l’éradication de la faim et la construction de l’avenir alimentaire.   

L’agriculture familiale est un moyen d’organiser la production agricole, forestière, halieutique, pastorale et aquacole qui est gérée et conduite par une famille et repose principalement sur le travail familial, tant celui des femmes que celui des hommes.

Les participants à ces assises d’Abidjan sont issus du Burkina Faso, du Burundi, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, de la Gambie, de la Guinée-Bissau, du Kenya, de Madagascar, du Mali, du Niger, du Nigeria, du Rwanda, de la RD Congo, du Sénégal, de la Sierra Leone, de la Tanzanie, du Tchad, du Togo et de l’Ouganda.

Nioro et Kaolack enregistrent leurs premières récoltes

Journaldusenegal avec APS_ Les premières récoltes de maïs, d’arachide et de mil sont en cours dans les départements de Nioro et Kaolack, a indiqué Dr Souleymane Diop, Directeur régional du développement rural (DRDR).
’’Pour les premiers semis de maïs, d’arachide et de mil, les premières récoltes sont en cours dans les départements de Nioro et Kaolack et pour les seconds semis, la récolte pourrait intervenir la semaine prochaine’’, a affirmé dans un entretien avec l’APS, Dr Diop.
Des producteurs ont commencé le séchage, selon Dr Diop notant que pour le département de Guinguénéo le mil est au stade de maturation tandis que dans les autres départements les récoltes sont en cours.
Cependant pour certaines spéculations, une dernière pluie serait nécessaire pour la maturation, selon le DRDR qui nourrit ’’l’espoir’’ de bonnes récoltes pour la pastèque.
Dr Diop a souligné que le département de Nioro avait reçu intégralement ses quotas mais les producteurs de Kaolack et ceux de Guinguinéo n’ont pas bénéficié du programme à cause du retard observé dans la mise en place de la semence par le fournisseur.
Un programme additionnel a été mis en place par le ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural, destiné aux zones impactées par un déficit pluviométrique.

Ainsi, des spéculations adaptées ont été mises en place pour la pastèque, le manioc et le niébé.

La situation phytosanitaire est relativement calme, a rassuré le DRDR, en soulignant la présence de la chenille légionnaire dans quelques parcelles et des attaques mineures sur le mil dans le département de Nioro et Kaolack.
« Dans ce sens, il faut noter l’intervention de la base d’alerte et de prévention de Sokone qui a stoppé la progression de ces ravageurs. Ainsi 205 ha sont traités après une prospection sur 491 ha », a-t-il dit.

Maroc : Erfoud, capitale des dattes

Erfoud fête la datte. Cette petite ville du sud du Maroc organise chaque année 2 semaines de célébration pour clôturer la récolte. L’événement est devenu une fête culturelle très prisée qui attire des milliers de visiteurs.Il faut dire que la ville est une grande productrice de ce petit fruit très consommé au Maroc, 11e producteur mondial. Il est même tellement réclamé que la demande explose et le pays est contraint d’importer régulièrement des dattes.

Et afin d’encourager la pousse de palmeraie dans tout le pays pour augmenter la production, Erfoud organise le salon international des dattes au Maroc (Sidattes) pendant 3 jours pour montrer à chacun les vertus du fruit.

La 10ème édition de ce Salon a ouvert ses portes, ce jeudi sous le thème « Palmier dattier, levier de l’emploi et pilier de l’économie oasienne ».

Ce salon se veut un espace privilégié pour mettre en exergue l’agriculture phoenicicole, ses enjeux et ses défis et répondre à la nécessité de développer tous les sous-secteurs liés à l’écosystème oasien. *

Ce rendez-vous annuel a pour objectif d’instaurer un espace de rencontre et d’échanges entre les différents opérateurs phoenicicoles afin de s’informer, partager, et apprécier les progrès techniques et technologiques en matière de production et de valorisation des dattes.

Au programme de cette édition, des conférences et des ateliers scientifiques, des animations pédagogiques et ludiques, des présentations folkloriques, des dégustations de produits locaux et des concours, ainsi que des circuits touristiques pour faire découvrir aux visiteurs la diversité et la richesse de la région.

Parmi les sujets qui seront traités lors des ateliers prévus durant ce salon, figurent « Les nouvelles technologies et la nano-irrigation », « Les techniques de valorisation des sous-produits du palmier dattier », et « Le conditionnement et l’énergie solaire ».

SIDATTES est structuré autour de 8 pôles, représentant chacun une facette du secteur. Il s’agit des pôles « Régions », « Institutionnels et sponsors », « International », « Agrofourniture », « Rahba », « Espace produits de terroir », « Machinisme agricole » et « Espace exposition culturelle ».

Le Salon prévoit aussi un espace exposition culturelle réservé aux oasis du Royaume et un espace thématique dédié aux startups, offrant ainsi aux jeunes agriculteurs une tribune pour l’exposition de leurs projets et innovations.

Carrefour de référence pour les professionnels de la filière phoenicicole, le SIDATTES est une plateforme incontournable de rencontres, d’échange et de commercialisation.

Pas moins de 80.000 visiteurs sont attendus pour cette édition, ainsi que plus de 200 exposants et 15 pays étrangers.

OCP Africa et l’ITFC se joignent pour accroître les revenus des agriculteurs africains

L’OCP Africa et la Société Internationale Islamique de Financement du Commerce (ITFC) ont signé un mémorandum d’entente portant sur le financement stratégique, l’innovation et les mesures de renforcement des capacités agricoles.Signé par le Directeur Général d’OCP Africa, Karim Lotfi Senhadji, et le Directeur Général de ITFC, Hani Salem Sonbol, cet accord a pour but d’accroître les rendements de la production et d’augmenter les revenus des agriculteurs africains, indique lundi dans un communiqué conjoint.

Ce protocole d’accord prévoit de renforcer la collaboration entre l’ITFC et OCP Africa dans différents domaines, notamment, la formation des agriculteurs aux bonnes pratiques agricoles, les analyses de sols et les conseils de fertilisation pour contribuer à l’augmentation des rendements agricoles, le soutien à l’innovation et la transformation digitalisée de l’agriculture, le renforcement des capacités et soutien aux jeunes pour un développement durable et inclusif, précise le communiqué.

Cité par le communiqué, M. Sonbol, a affirmé que cette coopération avec OCP Africa est en totale conformité avec le mandat de l’ITFC d’aide au développement des chaînes de valeur stratégiques dans les pays membres de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI).

Pour sa part, M. Senhadji a souligné que « le petit exploitant agricole est au cœur de la stratégie d’OCP Africa pour soutenir la transition d’une agriculture de subsistance vers une agro-industrie moderne et durable », ajoutant que « notre objectif est de contribuer au renforcement des écosystèmes agricoles du continent afin de permettre aux agriculteurs africains de prospérer ».

« L’accord avec l’ITFC appuiera nos efforts de formation des agriculteurs sur les meilleures pratiques agricoles, d’analyse des sols pour des recommandations précises sur les engrais, de facilitation de l’accès au financement et d’amélioration de l’accès aux marchés », a-t-il dit.

Par ailleurs, L’ITFC et OCP Africa lanceront ensemble une nouvelle campagne du « OCP School Lab » au Sénégal, un programme novateur visant à accroître les rendements et les revenus des petits exploitants agricoles sur des récoltes stratégiques permettant la mise en place de sessions de formation interactives avec des démonstrations sur les bonnes pratiques agricoles et diffusion de vidéos illustrées dans les dialectes locaux pour un plus fort impact, fait savoir le communiqué.

Le programme offre également un laboratoire mobile pour faire des analyses des sols à l’aide des dernières innovations (rayons infrarouges, Data et machines informatisées) et une formation sur les besoins du sol et recommandations d’engrais.

Selon la même source, l’ITFC a fourni un appui important pour contribuer à la sécurité alimentaire en Afrique subsaharienne. En 2018, les approbations de financement du commerce pour le secteur de l’alimentation et de l’agriculture se sont élevées à 749,6 millions de dollars US, représentant 14,4% du portefeuille total de financement du commerce, soit une augmentation de 71% par rapport à l’année précédente. L’Afrique subsaharienne représente 50% du financement du secteur de l’alimentation et de l’agriculture octroyé par ITFC en 2018.

Basée au Maroc, OCP Africa est une filiale du Groupe OCP (OCPAfrica.com), leader mondial sur le marché du phosphate et de ses dérivés, et bénéficie de la longue expérience du groupe dans le domaine. OCP Africa a été créée en 2016 et travaille main dans la main avec les fermiers afin de contribuer à libérer durablement l’immense potentiel agricole du continent.

L’ITFC est un membre du Groupe de la Banque Islamique de Développement (BID). Elle a pour vocation de faire progresser le commerce entre les Pays Membres de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), permettant en définitive de contribuer à son objectif prioritaire visant à améliorer les conditions socio-économiques des populations a travers le monde.

Côte d’Ivoire: le 5è SARA couplé à la 4è Semaine africaine de vulgarisation agricole (Ministre)

La Côte d’Ivoire accueille la 4è édition de la Semaine africaine de vulgarisation agricole (SAVA) couplée à la 5è édition du Salon international de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan (SARA) prévue du 22 novembre au 1er décembre prochain, a annoncé, lundi à Abidjan, le ministre ivoirien de l’agriculture et du développement rural, Kobénan Kouassi Adjoumani au cours d’une présentation devant la presse.Organisée par le Forum africain pour les services de conseil agricoles (AFAAS) en collaboration avec le Réseau de services de conseil agricole et rural en Afrique occidentale et centrale (RESCAR-AOC) et le gouvernement ivoirien, la 4è édition de la Semaine africaine de vulgarisation agricole (SAVA) a pour thème «secteur privé et services de conseil agricole : quelles synergies pour un développement agricole durable en Afrique ? ».

 «La particularité du SARA 2019 est que cette année, il sera couplé avec l’organisation de la 4è semaine africaine de la vulgarisation agricole et qui va rassembler sur un même espace, au parc des expositions, les principaux acteurs de la chaîne de valeurs agricole, sylvicole, de l’élevage et de la pêche », a souligné le ministre de l’agriculture et du développement rural, Kobénan Kouassi Adjoumani.

« Il promet d’être très riche en termes de participation et en termes d’événements mais surtout en termes d’innovation » a ajouté le ministre Adjoumani en présence de ses collègues Moussa Dosso (ressources animales et halieutiques) et Alain Richard Donwahi (Eaux et forêts).

La 5è édition du SARA se déroulera autour du thème, « agriculture intelligente et innovations technologiques : quelles perspectives pour l’agriculture ivoirienne ? » avec la France comme pays invité d’honneur. 

« Ce salon est une belle occasion qui s’offre au monde agricole de mener de véritables réflexions sur des thèmes d’importance capitale, thèmes relatifs aux contraintes et aux défis auxquels notre agriculture se trouve confrontée et par la suite, proposer des solutions idoines et appropriées », a poursuivi M. Adjoumani.

Pour lui, « le SARA 2019 offre une occasion de mobilisation des ressources financières et des ressources humaines, pour soutenir et encadrer nos producteurs, afin qu’ils puissent mettre sur le marché des produits compétitifs, rentables, capables d’assurer la durabilité de notre agriculture ».

Qualifiant ce Salon de «véritable outil d’intégration vis-à-vis des acteurs nationaux et internationaux », le ministre de l’agriculture et du développement rural a relevé que « c’est un véritable levier dont nous sommes fiers, car le SARA est aujourd’hui devenu un salon de référence en Afrique subsaharienne ».

Cette édition 2019 attend la participation de 30 pays, 800 entreprises dont 30 françaises et plus de 300 000 personnes, selon le Commissaire du Salon, Mme Condé Touré Diénébou, ajoutant qu’un concours de startup constituera l’une des innovations ainsi que la promotion du deuxième Programme national d’investissement agricole (PNIA 2).

La 4è édition du SARA qui avait pour thème en 2017, « la transformation structurelle de l’économie agricole face au changement climatique », a eu comme pays à l’honneur l’Afrique du Sud après le Maroc en 2015.

Cinquante-trois milliards FCFA pour les exploitations familiales au Tchad

Le projet de Renforcement de la productivité des exploitations agropastorales familiales et résilience (Reper) doté de 53,7 milliards FCFA a été lancé, mardi, au cours d’une cérémonie présidée par la ministre de la Production, de l’Irrigation et des Equipements agricoles, Madjidian Padja Ruth.Le projet Reper vise l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle sera mis en œuvre  dans les provinces du Guera, Batha, Hadjer-Lamis, Chari Baguirmi et Salamat sur une période de six ans.

Il va toucher 208.500 ménages en couverture vaccinale des petits ruminants, 117.500 ménages recevront des appuis ciblés en matière d’amélioration de leur nutrition, 450 organisations de producteurs ruraux seront soutenues, 50.000 ménages auront accès aux services financiers, 15.000 hectares de superficies seront aménagés, 150 Km de pistes rurales seront aménagées, 80 nouveaux forages et 40 anciens points d’eaux seront réhabilités.

La ministre de la Production, de l’Irrigation et des Equipements agricoles, Mme Madjidian Padja Ruth, tout en exhortant les acteurs impliqués dans la mise en œuvre harmonieuse et efficace pour relever les défis identifiés par le projet, a rappelé que le Reper s’investira dans la mise en valeur de l’immense potentiel pastoral et halieutique dans les cinq provinces ciblées.

Partenaire financier du projet, le Directeur pays du Fonds international de développement agricole (Fida), Achancho Valantine a déclaré que le Reper intervient dans un contexte d’insécurité alimentaire et de vulnérabilité structurelle des ménages ruraux au Tchad.

La Côte d’Ivoire lance la mobilisation de 616 milliards FCFA pour financer sa politique forestière

La mobilisation de 616 milliards FCFA pour le financement de la politique forestière de la Côte d’Ivoire a été lancée, lundi à Abidjan, en présence des membres du gouvernement et des partenaires techniques et financiers, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Ce lancement a eu lieu en prélude à la table ronde prévue le 16 janvier 2020 à Abidjan pour mobilisation des financements pour la mise en œuvre de la politique forestière du pays déclinée en Stratégie de préservation, de réhabilitation et d’extension des forêts (SPREF).

« Nous voulons sauver la forêt ivoirienne, nous voulons gagner le terrain perdu (…) », a expliqué le ministre des eaux et forêts, Alain Richard Donwahi, relevant la « situation préoccupante de la forêt ivoirienne» en présence de ses collègues Sidi Touré (Ministre de la Communication et médias) et Claude Isaac Dé (Ministre auprès du Premier ministre, chargé de la coordination des grands projets).

La Stratégie de préservation, de réhabilitation et d’extension des forêts (SPREF) sur la période 2019-2030 nécessitera la mobilisation d’un budget minimum de 616 milliards de FCFA dont 37% sera financé par l’Etat ivoirien.

Le décaissement déjà de 4 milliards FCFA hors budget pour ce secteur dénote l’intérêt et l’engagement  au plus haut niveau de l’Etat, a souligné le ministre des eaux et forêts.

La Côte d’Ivoire ambitionne de retrouver un taux de couverture forestière de 20% à l’horizon 2030, soit plus de 3 millions d’hectare de reboisement.

« D’ici 2030, nous voulons atteindre 6 millions de couvert forestier et en 2045, 8 millions de couvert forestier », a ajouté Alain Richard Dowahi, annonçant dans la foulée le planting d’un million d’arbres le 15 novembre prochain sur l’ensemble du territoire ivoirien à la faveur de la Journée nationale de la paix.

Au nom des partenaires techniques et financiers, Emmanuel Debroise, Directeur Pays de l’Agence Française de développement (AFD) a assuré du soutien des bailleurs de fonds à cette initiative du gouvernement ivoirien. « Vous pouvez compter sur la mobilisation de vos partenaires », a-t-il lancé au ministre Donwahi.

Dans le même élan, Tim Mc Coy, Vice-président de la Fondation mondiale du cacao a salué cette «vision audacieuse»  du gouvernement ivoirien à travers sa Stratégie de préservation, de réhabilitation et d’extension des forêts (SPREF).

Poursuivant, il a annoncé que la contribution des acteurs du cacao sera connue prochainement après une évaluation.  La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao produit près de 2 millions de tonnes de fèves.

De 16 millions d’hectares de forêts à  l’indépendance,  la superficie forestière résiduelle de la Côte d’Ivoire ne représentait que plus de 3,4 millions d’hectares en 2015. Les  projections les plus optimistes prévoient la disparition totale de la  forêt naturelle ivoirienne d’ici à l’horizon 2030.

Le coton contribue à plus 10% au PIB agricole du Burkina (Ministre)

«Le coton contribue pour plus de 4% au Produit intérieur brut (PIB) national et à plus 10% au PIB agricole du Burkina Faso», a indiqué lundi le ministre du Commerce, Harouna Kaboré dans son message à l’occasion de la première Journée mondiale du coton (JMC).Selon Harouna Kaboré, au Burkina Faso, le coton reste le premier produit agricole d’exportation et fait vivre directement plus de quatre millions de personnes, contribuant ainsi fortement à la réduction de la pauvreté et à une croissance inclusive.

Le ministre a rappelé que la commémoration de la JMC est une opportunité pour tous les acteurs et partenaires de la filière cotonnière de marquer un arrêt pour une réflexion féconde, une recherche de solutions pertinentes et durables susceptibles d’impulser un véritable essor de la valorisation du coton et de ses coproduits.

«Cette journée, première du genre, est une occasion pour les pays producteurs de coton de célébrer cette filière qui fait vivre des millions de personnes dans le monde et aussi de penser au futur de la filière», a-t-il mentionné dans son message.

M. Kaboré a reconnu et salué la bravoure des acteurs de la filière cotonnière burkinabè, ainsi que les nombreuses initiatives individuelles et collectives pour sa valorisation.

Le ministre saisit l’occasion de la JMC pour rappeler «l’engagement du gouvernement à accompagner les acteurs pour la relance durable de la production cotonnière et leur permettre de vivre décemment des fruits de leurs efforts».

«Cet engagement du Gouvernement pour la relance durable de la production cotonnière, faut-il le souligner, a été matérialisé par des mesures fortes, dès cette campagne cotonnière 2019/2020», a-t-il indiqué.

Il a cité, entre autres «mesures fortes»,  la mise en place d’un Comité de haut niveau pour le suivi de la mise en œuvre des mesures de relance de la production cotonnière, l’organisation d’un atelier national sur la relance durable de la production cotonnière du Burkina Faso, les 11, 12 et 13 mars 2019 à Ouagadougou et l’appui pour rendre accessible les intrants agricoles.

Cameroun : 1400 milliards FCFA pour relancer la filière riz

Le gouvernement camerounais prévoit la mobilisation d’une enveloppe de 1400 milliards FCFA sur les cinq prochaines années pour la relance de la filière riz qui l’une des denrées les plus consommées du pays et qui, sur la période 2013-2017, a pesé pour 36% dans le total des cinq produits alimentaires importés du pays.Selon le rapport y relatif produit par le ministère de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat) reçu lundi à APA, les pouvoirs publics entendent ainsi porter la production rizicole nationale à 1,4 million de tonnes, et faire passer le niveau de transformation de 65% à 100%.

Près de 60% de cette enveloppe seront consacrés à l’aménagement des rizières, en même temps que le modèle économique proposé devrait prioritairement redéfinir le rôle des acteurs sur les différents maillons de la filière. Sur cette base, l’État, à travers des entreprises publiques y dédiées, devrait s’atteler à l’aménagement des terres cultivables, à l’encadrement des producteurs ainsi qu’à la recherche et au contrôle de l’activité semencière.

Selon le Minepat, «il s’agit de préconiser un désengagement de l’État de certaines fonctions de la chaîne des valeurs, afin que le secteur privé assure pleinement son rôle de créateur de richesse à travers son engagement dans les segments production, transformation et commercialisation du riz, de même que la gestion des pools de petits équipements rizicoles».

Vu sous cet angle, il est prévu l’instauration d’un prélèvement sur les taxes d’importation à l’effet de financer l’investissement dans le développement de la filière, le contrôle des quotas d’importation, en même temps que des mesures de protection fiscale et non-fiscale seront prises pour le riz et ses dérivés produits localement.

Selon de récentes données officielles, le Cameroun produit à peine 100.000 tonnes de riz chaque année, pour une demande nationale estimée à 300.000 tonnes. En 2017, les importations de riz blanc ont induit un déficit de l’ordre de 184 milliards FCFA dans la balance des paiements, pour un volume de 628.400 tonnes.

Sénégal : la FAO lance son Cadre de Programmation par Pays 2019-2023

Le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération (MEPC), Amadou Hott et le Représentant Résident de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) au Sénégal, Robert Gueï ont lancé, jeudi à Dakar, le Cadre de Programmation par Pays (CPP) pour la période 2019-2023, appris APA auprès de la FAO.Dans une note adressée à la presse, la FAO-Sénégal explique que le nouveau CPP est le fruit de concertations avec les institutions nationales, la société civile, le secteur privé, les communautés de base et les partenaires au développement. Il est axé sur trois domaines prioritaires, à savoir la promotion d’un secteur agro-sylvo-pastoral, halieutique et aquacole durable, diversifié, compétitif, inclusif et porteur de croissance; l’amélioration de la sécurité alimentaire et de la nutrition et renforcement de la résilience des populations vulnérables; et la gestion durable de l’environnement et des ressources naturelles.

Ces domaines sont articulés autour des priorités de l’Agenda 2030 des Objectifs de Développement Durable (ODD), du Plan Sénégal Émergent (PSE), du Plan-cadre des Nations Unies pour l’Assistance au Développement (PNUAD) 2019- 2023 et des Initiatives Régionales (RI) de la FAO.

« L’objet de ce Cadre de Programmation par Pays est d’établir, pour les cinq prochaines années, de 2019 à 2023, les relations de collaboration entre l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Gouvernement du Sénégal sur la base des priorités définies par le Gouvernement dans ses principales politiques et stratégies relatives au secteur agricole et rural », a expliqué M. Gueï dans son discours dont APA a obtenu copie.

Selon lui, le CPP va régir l’ensemble des interventions de la FAO pour accompagner l’effort du gouvernement dans le développement du secteur agrosylvopastoral et halieutique et pour contribuer à l’appui au développement socioéconomique du Sénégal au cours des 5 prochaines années.

« Le Cadre de Programmation par Pays (CPP) s’appuie sur trois piliers principaux : les priorités nationales définies par le Gouvernement qui fixe les objectifs nationaux de développement en matière d’agriculture, de sécurité alimentaire et de nutrition, de gestion des ressources naturelles, d’amélioration des moyens d’existence des populations; les types d’interventions requis en fonction du cadre de résultats définissant les produits et l’impact attendu de la mise en œuvre du CPP ; le Plan de Travail Pluriannuel (PTP) de la FAO décrivant les modalités de réalisation des résultats stipulés dans le CPP au cours d’un exercice biennal donné », a indiqué le Représentant Résident de la Fao au Sénégal.

Pour le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération (MEPC), Amadou Hott, le présent CPP a été élaboré en tenant compte de l’évaluation du premier Cadre de Programmation Pays (2013-2017) qui a permis d’identifier plusieurs défis.

Ceux-ci portent, selon lui, sur le renforcement de la gouvernance de la sécurité alimentaire et l’amélioration de la productivité et de la compétitivité des productions agricoles ; la gestion durable et la restauration des ressources naturelles et de l’environnement ; la construction de la résilience à travers le renforcement du système de prévention, de gestion et de mitigation des crises alimentaires et nutritionnelles et l’accompagnement du Gouvernement dans sa volonté de faire du suivi-évaluation le socle de sa politique d’émergence.

Vers le démarrage de la seconde phase de la lutte antiacridienne

La Force d’intervention contre le criquet pèlerin va prochainement lancer la seconde phase de prospection dans des localités de la Mauritanie propices à la reproduction et à la croissance de cet insecte ravageur.Cinq équipes, comprenant une dizaine d’explorateurs de tous les pays membres de la Force d’intervention contre le criquet pèlerin, seront envoyées sur le terrain, a expliqué le Secrétaire général du ministère du Développement rural, Ahmedou Ould Bouh, hier lundi à Nouakchott lors d’un atelier.

D’une durée de 21 jours, cette campagne conjointe a pour objectif de rehausser le niveau de complémentarité sur le terrain et de coordination commune. Outre la Mauritanie, l’Algérie, le Burkina Faso, le Maroc, le Sénégal, le Niger, la Libye, la Tunisie, le Tchad et le Mali sont membres de la Force d’intervention contre le criquet pèlerin.

Du fait de son climat, la Mauritanie est une zone géographique favorable à la reproduction des criquets. C’est pour cette raison que ce pays abrite le siège de la force conjointe créée en octobre 2016, en Algérie.

Cacao ivoirien: le prix minimum garanti fixé à 825 Fcfa le Kg, en hausse de 75 Fcfa

Le prix d’achat bord champ garanti du cacao en Côte d’Ivoire, premier producteur mondial, a été fixé à 825 Fcfa le Kg, en hausse de 75 Fcfa soit un relèvement de près de 10%, pour la campagne principale 2019-2020, qui s’ouvre ce 1er octobre 2019.« Sur la base des ventes anticipées et tenant compte du solde du cacao à vendre, j’annonce que le prix garanti aux producteurs sur toute l’étendue du territoire pour la campagne principale 2019-2020, est fixé à 825 Fcfa par Kg, bord champ, pour le cacao bien fermenté et bien séché », a annoncé mardi Lambert Kouassi Konan, le président du Conseil d’administration du Conseil café-cacao, organe de régulation.

« Le dispositif de contrôle des prix et de la qualité est maintenu pour lutter contre les pratiques de certains opérateurs véreux et aussi la fuite transfrontalière du cacao », a fait remarquer le président du Conseil d’administration du Conseil café-cacao.

 Le prix du Kg de cacao pour la campagne de commercialisation 2019-2020 a été rendu officiel en présence des producteurs, à l’occasion de la 6è édition des Journées nationales du cacao et du chocolat, qui se tient du 30 septembre au 2 octobre à Abidjan. 

Ce prix, selon lui, « encouragent, a été entériné par le Conseil des ministres de mercredi dernier ». Toutefois pour contrôler le flux de cacao sur le marché international, la Côte d’Ivoire a décidé de limiter sa production à 2 millions de tonnes.

« Si nous mettons des quantités trop fortes sur le marché, nous travaillons contre nous-mêmes », a dit M. Lambert Kouassi Konan, soulignant que cette stratégie vise à permettre un prix soutenu, qui soit profitable aux producteurs. 

Le directeur général du Conseil café-cacao, Yves Brahima Koné, s’est dit « satisfait » de la campagne de commercialisation précédente,  où le prix garanti aux producteurs était de 750 Fcfa le Kg tout au long de la campagne. Et ce, grâce à des efforts consentis par l’Etat.   

L’industrie du cacao en Côte d’Ivoire connaît une amélioration. Le broyage, en « progression de 8% » s’est établi à « plus de 536.000 tonnes transformées » faisant du pays le 1er broyeur mondial devant les Pays-Bas.  

L’un des défis de l’Etat ivoirien est la transformation du cacao dont la Côte d’Ivoire est le leader mondial. Le pays qui produit près de 2 millions de tonnes de fèves de cacao, soit 40% de l’offre sur le marché mondial, ne transforme que 33% de sa production.   

Le verger cacaoyer ivoirien fait face à la maladie du swollen shoot. Et pour ce faire, un programme intensif de lutte contre cette maladie, d’un coût de 22 milliards Fcfa sur trois ans, a été lancé depuis janvier 2018, l’objectif étant d’arracher 100.000 hectares de vergers affectés. 

 La Côte d’Ivoire et le Ghana qui cumulent 62% du marché mondial de cacao, avec une production d’environ 3 millions de tonnes, ont signé à Abidjan un accord d’harmonisation de leur politique de commercialisation, destiné à améliorer le prix d’achat de la fève aux paysans.

Ces deux pays ont institué un Différentiel de revenu décent (DRD) de 400 dollars US la tonne pour tout contrat de vente de cacao obtenu auprès d’eux pour la campagne 2020-2021 avec pour objectif d’atteindre un prix plancher de 2600 dollars US (1,5 million Fcfa) la tonne.  

Prix garanti du kg de cacao en Côte d’Ivoire: une « bonne nouvelle » annoncée mardi (ministre)

Le ministre ivoirien de l’Agriculture et du développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, a annoncé lundi à Abidjan « une bonne nouvelle » pour le prix garanti du kg de cacao pour la campagne 2019-2020, qui devrait être rendu officiel mardi, laissant entrevoir une amélioration du revenu des producteurs.« Demain, je vous invite tous à assister à une grande conférence de presse animée par le président du Conseil d’administration et le directeur général du Conseil café-cacao (organe de régulation). Je suis convaincu que demain, vous aurez une bonne nouvelle », a déclaré M. Adjoumani à l’ouverture de la 6è édition des Journées nationales du cacao et du chocolat, sous des applaudissement de producteurs.

« J’ai vu combien de fois ils ont pesé lourdement dans la balance du prix qui va être donné demain », a ajouté le ministre de l’Agriculture et du développement rural, qui a invité les acteurs du secteur à « maintenir haut le flambeau du cacao dans les performances économiques de la Côte d’Ivoire », premier producteur mondial.

Le prix minimum garanti pour la campagne précédente est de 750 Fcfa le kilogramme. A l’ouverture de ces journées qui se déroulent du 30 septembre au 2 octobre 2019, les meilleurs producteurs ont été récompensé. Ils ont appelé à une amélioration du prix d’achat bord champ garanti. 

Le ministre de l’Agriculture et du développement rural, a assuré que le gouvernement, sur instruction du président de la République, a engagé des « mesures urgentes » afin d’assurer la pérennité de la filière, ce qui a entraîné d’importants chantiers ouverts, mais de nombreux défis restent cependant à relever. 

L’un de ces chantiers, dira-t-il, porte sur la transformation du cacao. Le pays qui produit près de 2 millions de tonnes de fèves de cacao, soit 40% de l’offre sur le marché mondial, ne transforme que 33% de sa production. 

Le verger cacaoyer ivoirien, en outre, fait face à la maladie du swollen shoot. Et pour ce faire, un programme intensif de lutte contre cette maladie, d’un coût de 22 milliards Fcfa sur trois ans, a été lancé depuis janvier 2018, l’objectif étant d’arracher 100.000 hectares de vergers affectés. 

« Des discussions en cours avec nos partenaires financiers, notamment la Banque mondiale et la Banque africaine de développement, devraient permettre de mobiliser beaucoup plus de ressources en vue d’accompagner le secteur privé dans la réalisation des objectifs du gouvernement », a-t-il poursuivi.  

M. Adjoumani a par ailleurs fait savoir que des programmes d’investissement visent la création d’une agropole dédiée au café et au cacao pour accompagner les PMI/PME, ainsi que l’amélioration de pistes de dessertes agricoles et la facilitation des opérations portuaires et la poursuite de l’assainissement du cadre des affaires en vue de renforcer la compétitivité du secteur.

 La Côte d’Ivoire et le Ghana qui cumulent 62% du marché mondial de cacao, avec une production d’environ 3 millions de tonnes, ont signé à Abidjan un accord d’harmonisation de leur politique de commercialisation, destiné à améliorer le prix d’achat de la fève aux paysans.

Ces deux pays ont institué un Différentiel de revenu décent (DRD) de 400 dollars US la tonne pour tout contrat de vente de cacao obtenu auprès d’eux pour la campagne 2020-2021 avec pour objectif d’atteindre un prix plancher de 2600 dollars US (1,5 million Fcfa) la tonne.