Sénégal : hausse de 475 milliards de FCFA de la masse monétaire

La masse monétaire du Sénégal a connu une augmentation de 475,10 milliards de FCFA (environ 807,670 millions de dollars) au mois de juin 2019 comparée à la même période de l’année 2018, a appris samedi APA auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Cette masse monétaire s’est établie à 5428,40 milliards de FCFA durant la période sous revue contre 4953,30 milliards de FCFA au mois de juin 2018, soit une progression de 9,6% en valeur relative (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar). Cette situation est occasionnée à la fois  par les dépôts transférables (plus 13,5% à 2562 milliards de FCFA) et la circulation fiduciaire (plus 10,9% à 1261,4 milliards de FCFA). Les autres dépôts inclus dans la masse monétaire ont aussi contribué, mais faiblement à l’augmentation de la masse monétaire (plus 2,9% à 1605 milliards de FCFA).

Comparé au mois de mai 2018 où elle se situait à 5366,3 milliards de FCFA, la masse monétaire du Sénégal a connu un accroissement de 62,1 milliards de FCFA en valeur absolue. 

Cameroun : cacophonie dans les rangs avant le Grand dialogue national

Les acteurs de la scène politique camerounaise sont fortement divisés sur le fond et la forme, à la veille du Grand dialogue national (GDN) qui s’ouvre lundi dans la capitale du pays, Yaoundé, en vue de la sortie de crise sécessionniste anglophone, a constaté APA sur place.Ce malaise s’est davantage accentué pendant les deux semaines de consultations préparatoires que vient d’achever le Premier ministre, Joseph Dion Ngute, nommé coordonnateur des assises de cinq jours par le président Paul Biya. Il est ainsi apparu moult divergences la perception et la finalité d’un tel conclave, selon qu’on se trouve du côté du gouvernement, de l’opposition, de la société civile ou des milices séparatistes.

Pour le régime de Yaoundé en effet, les thématiques à aborder devraient porter sur le bilinguisme, la diversité culturelle et la cohésion sociale, les systèmes éducatif et judiciaire, la décentralisation et le développement local, la reconstruction et le développement des régions touchées par la crise, le retour des réfugiés et des personnes déplacées, le désarmement, la démobilisation et la réinsertion des ex-combattants, le rôle de la diaspora dans la crise et sa contribution au développement du pays.

En rangs dispersés, certains de ses adversaires politiques, tel le Front social démocratique (SDF), premier parti de l’opposition parlementaire, semblent vouloir éviter la politique de la chaise vide, tout en posant quelques préalables portant, notamment, sur le nécessaire débat sur la forme de l’État.

Une autre frange, évoquant déjà un marché de dupes, juste destiné à sortir le pouvoir du brasier anglophone sous la pression de la communauté internationale, a décidé de boycotter ce qu’elle considère comme «une mascarade». «Ce dialogue risque d’être une farce (…). Est-ce que nous nous rappelons même de quoi parle la crise ?», s’emporte ainsi la présidente du Cameroon People’s Party, Édith Kah Wallah.

En milieu de semaine, la Plateforme de la société civile, non conviée aux consultations du Premier ministre et au GDN, a formulé 17 recommandations à l’intention du gouvernement, allant de la proclamation d’un cessez-le-feu préalable dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest à l’amnistie pour les milices armées, en passant par le nécessaire accord préalable entre les différentes familles d’acteurs sur l’agenda des travaux.

Ici et là, plusieurs personnalités accusent également le gouvernement de vouloir vicier le débat en y faisant participer, en masse, des caciques parmi ceux qui, au début de la crise voici trois ans, avaient nié l’existence d’un problème anglophone au Cameroun. Il existe également une bonne frange de l’opinion pour estimer que le pouvoir, qui fait partie du problème, ne peut pas dans le même temps se poser en arbitre et souhaitent, de ce fait, une médiation étrangère et indépendante.

Mais la grande inconnue demeure la participation effective, et massive tel qu’espéré par le régime, des leaders des mouvements armés résidant à l’extérieur. Si le gouvernement a garanti des facilités diverses à cette diaspora, y compris leur sécurité et leur immunité, une partie semble adhérer à cette main tendue alors que les plus radicaux, méfiants, ont délégué comme porte-parole au GDN le secrétaire adjoint américain en charge des Affaires africaines, Herman Cohen.

Sécurité, santé et aviation au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La culture du débat, les efforts de la DGSN, la fuite des cerveaux, la création d’un comité technique pour la surveillance de la résistance aux antimicrobiens et les performances de la RAM en Afrique, sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.Commentant le débat actuel entre le gouverneur de la banque centrale et le Haut Commissaire au Plan, +La Vie éco+ écrit que pour les communautés des affaires, les contributeurs sérieux, les esprits constructifs et positifs, ce genre de débat sereins, posés, scientifiques, rationnels sont à dupliquer sans modération dans tous les domaines.

« C’est exactement le genre de débat dont a grandement besoin le Maroc aujourd’hui », souligne le journal, notant que les débats auxquels devront se livrer des centaines, voire des milliers de Marocaines et Marocains dans les semaines qui viennent au sujet du modèle de développement et de société dessineront le Maroc des 50 prochaines années.

Et de conclure : « Chacun doit prendre pleinement et assumer publiquement ses responsabilités, accepter la diversité d’opinions et avoir le courage de faire sa propre autocritique, le tout avec une seule et unique finalité qui est la recherche de l’amélioration collective ».

Pour sa part, +Le Temps+, met l’accent sur l’approche de proximité adoptée par la DGSN et qui a fondé l’un des « traits culturels » de la Police au Maroc.

La publication a, en effet, évoqué la rencontre du 19 septembre a été présenté aux médias le bilan de la Sûreté nationale au titre des 9 mois écoulés de 2019. Ce qu’il y avait d’intéressant à retenir dans ce bilan est la baisse « significative » de tous les types de délits de vols sur le territoire national.

Rapidité des interventions et efficacité des interpellations expliquent partiellement ces statistiques, estime le l’hebdomadaire.

Pour sa part, +Finance News Hebdo+  fait savoir que plus de 600 ingénieurs quittent le Maroc annuellement, soulignant que cette épineuse problématique de fuite des cerveaux touche tous les secteurs.

Pour le journal, il semble qu’il y ait une raison plus profonde à cet « exil économique » que l’argument de meilleures opportunités de carrière, à savoir le manque de confiance.

« Que faire alors pour retenir cette élite qui prend la poudre d’escampette ? Simplement lui redonner cette confiance perdue en son pays », avance-t-il, précisant que cela passe d’abord par avoir des gouvernants crédibles et capables, qui savent lui donner les bons signaux.

+Le Reporter+  écrit qu’en quête perpétuelle de nouvelles destinations, la Royal Air Maroc (RAM), transporteur officiel de la Biennale de Luanda-Forum panafricain pour la Culture de la paix, n’en oublie pas pour autant son engagement envers l’Afrique et les Africains.

Avec 1,7 million de passagers, soit 25% du trafic de la RAM, l’Afrique s’impose donc comme une destination stratégique, et l’idée est là de porter ce taux à un tiers, d’ici peu. Le passage de sept destinations pour l’Afrique en 2004 à 32 en 2019, dont trois fréquences par semaine vers Luanda et une vingtaine pour Dakar, témoigne ainsi de l’importance que représente l’Afrique pour la RAM, qui ambitionne de continuer à développer davantage son éventail de destinations vers le continent.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que le ministère de la santé a annoncé la création d’une unité de coordination nationale et d’un comité technique pour la surveillance de la résistance aux antimicrobiens dans le cadre des efforts déployés en matière de prévention contre les maladies contagieuses.

« Conscient des menaces de la résistance aux antimicrobiens sur la santé publique, réduisant ainsi la capacité de traiter les maladies transmissibles, le ministère de la santé a mis en place une stratégie nationale de lutte contre la résistance aux antimicrobiens, et ce pour assurer la prévention contre les maladies contagieuses », précise ce département dans un communiqué, cité par le quotidien.

Economie, politique et société au menu de la presse en ligne burkinabè

Les journaux en ligne du Burkina Faso traitent de l’actualité nationale marquée par des faits de société, sans oublier la politique et l’économie.«Développement endogène: un symposium sur le renouveau économique se tiendra à Ouagadougou ce 1er octobre», affiche Fasozine.com, soulignant que l’initiative est de Citoyen du Renouveau, une organisation de la société civile.

A ce propos, Wakatséra.com, un autre journal en ligne, précise qu’environ 150 experts, spécialistes et acteurs citoyens sont attendus à ce symposium.

Selon le confrère, la rencontre a pour objectifs, entre autres, de faire l’état des mieux de la politique de développement économique du Burkina Faso au cours des décennies passées, d’identifier des instruments macroéconomiques et établir des mesures spécifiques à court, moyen et long termes visant à atteindre les objectifs définis.

Quant à Burkina24.com, il fait remarquer qu’à travers ce symposium,  «Citoyen du renouveau veut repenser la politique économique au Burkina Faso».

Le même site d’information évoque la quatrième édition de la cérémonie de récompense des acteurs du cinéma africain et de la diaspora, dénommée ‘’Sotigui Awards », précisant que l’évènement est prévu du  28 au 30 novembre prochain.

De son côté, Lefaso.net parle de l’évènement sous le titre : «Sotigui Awards 2019: Des acteurs africains et de la diaspora se donnent rendez-vous à Ouagadougou».

Le journal en ligne aborde également dans rubrique société, le lancement  de l’Observatoire national de la santé de la population (ONSP) dont le but, indique-t-il, est de prévenir et de contrôler des maladies au Burkina Faso.

En politique, Lefaso.net titre : «Assemblée nationale: Le président Alassane Bala Sakandé pourrait  »ester en justice » contre les calomniateurs».

A ce propos, NetAfrique.net, publie un communiqué de la direction de la communication de l’Assemblée nationale, avec le titre : «Affaire Bala Sakandé aurait fait retirer son frère de l’armée: La mise au point de l’Assemblé nationale».

Le confrère rappelle qu’il circule depuis hier 26 septembre 2019, des informations accusant le président de l’assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé d’avoir fait retirer son frère de l’armée.

«Face à cette rumeur qui a pris de l’empileur sur les réseaux sociaux entraînant des commentaires multiformes, le président de l’Assemblée nationale a tenu à régir à travers un communiqué», écrit NetAfrique.net.

Pour sa part, Fasozine.com informe que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a présenté la situation sécuritaire de son pays, le 26 septembre 2019, devant la Commission de consolidation de la paix de l’Organisation des Nations unies (ONU).

La réconciliation Wade-Macky alimente les quotidiens sénégalais

La totalité des quotidiens sénégalais reçus samedi à APA met le focus sur la réconciliation, hier, entre l’actuel président Macky Sall et son prédécesseur Abdoulaye Wade, à l’occasion de l’inauguration de la mosquée mouride Massalikoul Jinaan de Dakar.« Wade et Macky enfin réconciliés », titre L’As, expliquant que c’est l’œuvre du khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké qui a réussi à réconcilier deux hommes qui, depuis 2012, n’ont jamais réapparu publiquement ensemble.

« Inauguration de la plus grande mosquée d’Afrique de l’ouest, réconciliation des présidents Sall et Wade-Jërëjëf Serigne Mountakha », se réjouit le quotidien national Le Soleil, affichant une photo de l’ex-président Wade et de son ancien Premier ministre, se tenant la main dans la main.

Parlant d’ « inauguration des retrouvailles », Le Quotidien informe qu’après leur poignée de mains, Wade et Macky sont rentrés ensemble dans la voiture présidentielle.

Nos confrères donnent la parole au khalife Serigne Mountakha qui affirme qu’ « un père et son fils sont inséparables », et à Macky Sall qui laisse entendre : « Nous avons eu des contentieux, mais tout doit être dépassé ».

Toutefois, Le Quotidien note « l’équation Karim Wade » qui vit au Qatar depuis sa sortie de prison dans le cadre de la traque des biens mal acquis.

De son côté, L’Observateur affiche en Une : « Macky-Wade, l’entretien secret », poussant Vox Populi à noter : « Wade-Macky : le miracle de Massalikoul Jinaan ».

Selon ce journal, le khalife des mourides recolle « les morceaux entre le père et le fils pour l’intérêt du pays ».

« Retrouvailles Wade-Macky : Le coup de Touba ! », s’exclame Sud Quotidien, à côte du journal EnQuête qui parle du « coup du khalife ».

Tous les auteurs des événements du 28 septembre seront jugés (Pm)

Dans une déclaration diffusée vendredi soir à la télévision nationale, le Premier ministre guinéen, Dr Ibrahima Kassory Fofana a promis que Tous les auteurs des injustices commises à l’occasion des événements du 28 septembre 2009 seront jugés.En marge de la commémoration des 10 ans de cette tragédie qui a fait officiellement plus de 150 morts au stade de Conakry, sous le régime du Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD), le Pm Fofana a dit avoir reçu les instructions du chef de l’Etat Alpha Condé pour prendre toutes les mesures nécessaires pour appuyer le Garde des Sceaux et le Comité de pilotage pour la tenue de ce procès.

« Certes, les enquêtes judiciaires ont pris du temps dans un contexte, comme vous le savez, marqué par la réforme de l’institution judiciaire de notre pays, eu égard à l’état de délabrement dans lequel le système judiciaire a fonctionné depuis l’accession de la Guinée à l’indépendance », a-t-il souligné, ajoutant dans la foulée qu’il appartient désormais au gouvernement de créer les conditions matérielles, logistiques, techniques et sécuritaires pour la tenue effective de ce procès dans l’enceinte de la Cour d’Appel de Conakry.

« Mon gouvernement, a-t-il dit, réaffirme solennellement que tous les auteurs des injustices commises à l’occasion de ces événements tragiques du stade du 28 septembre seront jugés et les victimes indemnisées à la hauteur des préjudices qui leur ont été causés ».

Par ailleurs, a noté le Premier ministre, la justice guinéenne bénéficie en ce moment même de la coopération technique des Nations Unies visant à procéder à la fouille des charniers, dont l’existence est liée aux tragédies du Camp Boiro, aux événements tout aussi tragiques de juillet 1985 et de janvier 2007, afin de permettre aux parents des victimes de les identifier et permettre à la Nation de leur accorder une sépulture digne.

Pour défier la junte militaire au pouvoir d’alors dirigé par Moussa Dadis Camara, plusieurs milliers de personnes s’étaient réunies le 28 septembre 2009 au stade de Conakry. Les forces de défense et de sécurité, certains en civil, avaient pris d’assaut le stade, faisant, selon l’ONU, plus 157 morts, environ 1200 blessées et 109 femmes violées.

Tchad : 52 morts dans l’éboulement d’une mine d’or

Le ministre tchadien de la Justice, Djimet Arabi, en déplacement dans l’extrême nord du pays, a fait état, samedi, de l’éboulement d’une mine d’or dans la zone de Kouri Bougoudi qui a fait 52 morts et 37 blessés dont 21 blessés graves.« Le bilan provisoire de l’éboulement d’une mine d’or dans la localité de Kouri Bougoudi dans le Tibesti est revu en hausse, soit 52 morts et 37 blessés dont 21 blessés graves. Les recherches des corps se poursuivent sous le décombre de la mine d’or », a déclaré le ministre Djimet Arabi, accompagné du chef d’état-major des Armées, le général Tahir Erda.

Selon les explications données au ministre et à sa délégation sur place, malgré l’état d’urgence dans la province du Tibesti, frontalière avec la Libye, de milliers d’orpailleurs clandestins continuent à exploiter la mine d’or de Kouri Bougoudi.

« L’exploitation abusive de l’or a rendu le rocher très fragile en s’effondrant à tout moment », a-t-on expliqué au ministre Djimet Arabi qui a décidé d’ouvrir une enquête pour déterminer les causes de cet éboulement.

Des sources locales affirment que beaucoup des personnes sont encore bloquées dans les décombres. Les orpailleurs continuent d’enterrer leurs morts.

La FISA va former les aviculteurs des pays de l’Afrique de l’Ouest

La Fédération interprofessionnelle du secteur avicole au Maroc (Fisa) a remporté l’appel à proposition de projet pour la formation en aviculture des opérateurs des pays de l’Afrique de l’Ouest lancé par l’US Grains Council -(USGC).La Fisa était en compétition avec 3 universités nord-américaines. Le protocole d’accord définit les axes de collaboration entre l’USGC et la Fisa pour mettre en œuvre des programmes de formation à Avipole Casablanca et dans les pays concernés au profit des opérateurs du secteur avicole des pays de l’Afrique de l’Ouest.

Doté d’un budget de près de 9 millions DH (1 euro = 10,7 DH), ce programme a pour objectifs de soutenir le développement du secteur avicole moderne dans les pays de l’Afrique de l’Ouest et de promouvoir les bonnes pratiques de production et de conduite des exploitations avicoles.

Pour rappel, le zoopole de Casablanca est une réalisation du ministère de l’agriculture qui regroupe les centres de formation des 3 filières animales, à savoir les filières laitières, viandes rouges et produits avicoles.

5 milliards FCFA pour dédommager les personnes impactées par la construction de 3 échangeurs à Abidjan

Environ cinq milliards FCFA vont être dégagés pour dédommager les personnes impactées par la construction de trois échangeurs prévus sur le boulevard François Mitterrand à Abidjan, a appris APA de source officielle.« C’est un investissement d’environ 5 milliards FCFA qui va être fait pour dédommager les 322 biens qui vont être affectés par ce projet et aussi les 437 personnes sans oublier les neuf parties qui vont être certainement détruites», a annoncé mercredi à Dimbokro, Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien.

Poursuivant, il a assuré que « des mesures ont été prises selon la réglementation en vigueur pour que ces personnes qui doivent dédommagées reçoivent leur dû».

Le gouvernement ivoirien a prévu la construction de trois échangeurs sur le boulevard François Mitterrand à Abidjan précisément au carrefour de l’école de police, de la Riviera 3 et de la Riviera Palmeraie.

Le faisant, les autorités ivoiriennes entendent « améliorer significativement » la fluidité routière à Abidjan.

Des discussions en cours pour sortir l’usine Utexi-CI de Dimbokro de la crise (Ministre)

Des discussions sont en cours pour sortir l’usine Utexi-CI (Union industrielle des textiles de Côte d’Ivoire) basée à Dimbokro de la crise qui a conduit à sa fermeture depuis 2017, a annoncé le gouvernement ivoirien.L’usine Utexi-CI, spécialisée la filature et la fabrique de tissu était considérée comme le poumon économique de la ville de Dimbokro, dans le centre ivoirien.

« Le président  de la République a marqué une attention particulière au dossier de l’Utexi-CI et a instruit les ministres en charge à l’effet de trouver des solutions. D’ailleurs, le ministre du commerce était déjà en discussion avec l’opérateur privé qui détient l’actif de l’Utexi-CI pour pouvoir trouver des leviers pour sortir cette entreprise de la crise qu’elle connaît », a expliqué mercredi à la presse,  Sidi Tiémoko Touré, le ministre ivoirien de la communication et des médias, par ailleurs porte-parole du gouvernement au terme d’un Conseil des ministres.

Le président ivoirien Alassane Ouattara effectue depuis  mercredi une visite d’État de quatre jours dans la région du N’Zi (Centre) qui a débuté à Dimbokro par un Conseil des ministres.

 L’usine Utexi-CI de Dimbokro créée en 1973 était considérée comme le moteur de l’économie de cette localité et employait plusieurs jeunes de cette ville. Elle a fermé en 2017 après une interruption de la fourniture de l’électricité.

Maroc : Près de 6000 athlètes au marathon de Casablanca le 6 octobre prochain

Pas moins de 6.000 athlètes prendront part à la 12ème édition du marathon international de Casablanca qui aura lieu le 6 octobre prochain, selon les organisateurs.Ces athlètes sont en provenance de 35 pays participeront pour aux trois grandes courses de ce grand rendez-vous sportif annuel. Si le marathon, le semi-marathon et les 10 km se disputeront le dimanche 6 octobre au matin, les festivités commenceront dès le 1 octobre, date à laquelle les portes du village ouvriront leurs portes.

Coeur battant de l’évènement, le village du marathon sera situé sur l’esplanade du complexe Mohammed V, qui sera l’espace de rencontres et de rassemblement incontournable de tous les sportifs.

De nombreux stands et animations pour petits et grands animeront l’espace. Siège de l’organisation des courses et de la gestion de l’évènement, le village sera à proximité de la ligne de départ, et c’est aussi le lieu où dossards et kits de participation seront disponibles, et remis aux participants. La Kids Run aura lieu le 5 octobre à 11h, sur le mythique terrain d’athlétisme du complexe Mohammed V.

Organisé par la Commune de Casablanca et Casablanca Events et Animation, ce marathon, implique fortement la société civile, non seulement dans le cadre de la participation aux courses, mais aussi dans l’organisation avec les indispensables bénévoles, qui agrémentent la fête.

TQO Handball : le Sénégal bat la RD Congo (29-18)

L’équipe nationale féminine de handball du Sénégal a pris le dessus sur la République Démocratique du Congo (29-18), vendredi soir à Dakar Arena de Diamniadio (périphérie de Dakar), dans le cadre de la deuxième journée du Tournoi qualificatif aux Jeux Olympiques Tokyo 2020.Les Lionnes ont soigné leur entrée en lice dans la compétition en obtenant une précieuse victoire contre la République Démocratique du Congo dominée la veille par l’Angola (29-21).

Les protégées du sélectionneur Fred Bougeant, pour décrocher l’unique ticket qualificatif aux Jeux Olympiques Tokyo 2020, devront se surpasser contre l’Angola, grandissime favorite du tournoi. Les deux sélections joueront une « finale » dimanche prochain à 18 heures GMT.

L’Ordre des avocats boycotte les audiences de la Cour d’appel de Conakry

L’Ordre des avocats de Guinée a décidé, vendredi, au terme d’une assemblée générale extraordinaire, de boycotter toutes les audiences de la Cour d’appel de Conakry pour une période illimitée.Selon Me Zézé Kalivogui, secrétaire général adjoint du Conseil de l’Ordre des avocats de Guinée, les avocats refusent de reconnaitre la prestation de serment des 11 avocats-stagiaires devant la Cour d’appel de Conakry.

« L’assemblée générale extraordinaire a décidé de boycotter toutes les audiences de la Cour d’appel de Conakry pour une période illimitée jusqu’à ce que la révocation du serment prêté par les 11 postulants intervienne », a-t-il souligné, tout en indiquant que le non-respect de cette résolution par n’importe quel avocat exposerait l’intéressé à « des poursuites disciplinaires ».

Il faut rappeler que la semaine dernière, la Cour d’appel de Conakry a acté la prestation de serment de 11 nouveaux avocats, alors que l’Ordre exigeait le rejet de cette prestation pour « violation du droit ».

L’interdiction par l’Islam de la vente des médicaments falsifiés au cœur des sermons du vendredi en Mauritanie

L’interdiction par l’Islam de la vente et de l’usage des médicaments falsifiés ou périmés a été le sujet unanime des khotba (sermon) de la prière du vendredi en Mauritanie, a-t-on constaté à Nouakchott.La vente et l’usage de produits nocifs comme les médicaments ou produits alimentaires falsifiés ou périmés sont strictement interdits par l’Islam, a déclaré Hademine Ould Saleck, imam de la mosquée Ibn Abbass, la plus ancienne de Nouakchott.

De tels produits peuvent causer des maladies mortelles et, par conséquent, leur vente constitue un danger certain pour l’individu et la société, a martelé l’imam.

Le ministère des Affaires islamiques mauritanien avait adressé une lettre circulaire à tous les imams de mosquées agréées par son département dans le pays pour leur demander de prendre ce thème comme sujet de leur khotba, a-t-on appris de sources concordantes au sein du ministère.

Cette instruction est motivée par une demande parvenue dans ce sens de la direction de la lutte contre la fraude au ministère du Commerce.

La capitale Nouakchott avait connu, il y a quelque temps, une série de manifestations protestant contre la vente de médicaments falsifiés dans le pays.

Ouattara ouvre un commissariat de police à Bocanda pour lutter contre l’orpaillage clandestin

Le président ivoirien Alassane Ouattara a procédé vendredi à l’inauguration du premier commissariat de police de Bocanda dans le centre ivoirien en vue de contribuer à lutter contre l’insécurité et contre le fléau de l’orpaillage clandestin qui mine cette localité, a constaté APA sur place.Bâti sur une superficie de 4800 m², ce commissariat de police fort de 45 agents,  a coûté plus de 528 millions FCFA.  « En terme de coût, c’est un bâtiment qui fait 528 966 000 FCFA dont 184 millions FCFA pour l’équipement et 344 millions FCFA pour la construction», a expliqué Vagondo Diomandé, le ministre ivoirien de la sécurité et de la protection civile. 

«Il permettra de lutter contre tout ce qui est insécurité dans la zone, notamment les problèmes liés à l’orpaillage clandestin. C’est un commissariat futuriste qui répond aux règles que nous imposent les normes internationales», a-t-il ajouté. 

Cependant, a précisé le ministre, « ce n’est pas la fonction première du commissariat de lutter contre l’orpaillage clandestin. Mais c’est pour épauler la gendarmerie nationale». 

La question du fléau de l’orpaillage clandestin a refait surface en Côte d’Ivoire depuis quelques mois après des propos de Henri Konan Bédié, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI, ex-allié au pouvoir) qui a condamné ce phénomène.

 « On fait venir des étrangers armés qui sont stationnés dans beaucoup de village à travers l’orpaillage clandestin… Il faut simplement que nous soyons conscients, car le moment venu, nous agirons pour empêcher ce hold-up sur la Côte d’Ivoire », avait soutenu M. Bédié dont les propos ont été qualifiés de « xénophobes » par la coalition au pouvoir.

Sénégal : inauguration de la mosquée Massalikoul Jinaan

La Grande mosquée Massalikoul Jinaan (les Itinéraires du Paradis en arabe), située dans la commune de Colobane à Dakar, non loin du siège du Parti Socialiste (PS, mouvance présidentielle), a été officiellement inaugurée ce vendredi par Serigne Mountakha Mbacké, le 8ème Khalife général des Mourides.Des milliers de disciples ont pris d’assaut, dès les premières heures de la matinée, ce lieu de culte. Toutes les voies menant vers l’édifice étaient noires de monde. Et il fallait montrer patte blanche pour accéder à la mosquée.

Sous une chaleur accablante, les fidèles mourides ont manifesté leur joie incommensurable. Personne ne voulait se faire raconter ce moment historique pour toute une communauté.

Par conséquent, les forces de l’ordre avaient du mal à maîtriser l’immense foule malgré un impressionnant dispositif sécuritaire.

Le président de la République Macky Sall et son prédécesseur Abdoulaye Wade y ont effectué la prière du vendredi. Au terme de celle-ci, le Khalife général des Mourides (confrérie fondée par Cheikh Ahmadou Bamba) a souhaité que l’ancien chef de l’Etat se comporte comme un père pour son successeur.

Poursuivant, le guide religieux a félicité les deux personnalités avant de prier pour elles. Il s’est, en outre, réjouit de leur présence.

Une importante délégation du gouvernement, composée entre autres d’Abdoulaye Diouf Sarr, de Matar Ba, de Cheikh Kanté, de Moussa Sy et de Mor Ngom, a assisté à l’inauguration.

Massalikoul Jinaan a une superficie couverte de 10.000 m2. Ce lieu de culte, considéré comme l’un des plus grands en Afrique de l’ouest, compte quatre salles de prière et une esplanade pour une capacité totale d’accueil de 30.000 places.

Son coût, totalement financé par les Mourides, dépasse 20 milliards F CFA. Les travaux de ce pharaonique chantier ont duré 7 ans.

La police libère 300 jeunes d’une école coranique au Nigeria

Plus de 300 personnes ont été sauvées d’une école coranique à Rigasa, une ville du district d’Igabi, dans l’Etat de Kaduna (nord du Nigeria).Prévenue, la police de l’Etat de Kaduna a perquisitionné la maison et évacué toutes les personnes, principalement des enfants du Burkina Faso, du Mali, du Ghana et d’autres pays africains, ainsi qu’un certain Hassan Yusuf, 43 ans, titulaire d’un doctorat en économie de l’énergie.

Les médias locaux ont rapporté vendredi que la police a libéré les personnes et les a évacuées dans 15 autobus commerciaux.

La maison dénommée « Daru Imam Ahmad Bun Hambal » serait une école islamique où la plupart des enfants ont été victimes d’abus sexuels.

Selon le journal Nation, le raid a été dirigé par le Commissaire de la police de l’Etat de Kaduna, Ali Aji Janga, qui a confirmé que la majorité des « détenus » avaient les pieds enchaînés et d’autres attachés à des groupes électrogènes et à des jantes de véhicules.

Le journal a ajouté que certains détenus jubilaient lorsque les policiers sont arrivés et portaient les cicatrices des blessures causées par la torture infligée par leurs instructeurs.

Hassan a déclaré qu’il avait été amené dans le centre il y a deux ans par sa famille, qui l’accusait de vouloir abandonner l’islam.

« Je suis ici depuis deux ans. Je me suis retrouvé ici un matin, il y a deux ans. Ma famille élargie m’accuse de m’être converti au christianisme, simplement parce que j’ai passé 16 ans au Royaume-Uni et que je me suis marié avec une Britannique », a-t-il confié.

Un autre détenu, Bello Hamza, 42 ans, a affirmé que sa famille l’avait fait venir au centre parce qu’elle voulait l’empêcher de prendre sa part d’héritage.

« J’ai passé trois mois ici avec des chaînes aux pieds. Je suis censé faire ma maîtrise à l’Université de Pretoria, en Afrique du Sud. J’ai été admis pour étudier les mathématiques appliquées, mais me voilà enchaîné. Ils prétendent nous enseigner le Coran et l’islam, mais ils font beaucoup de choses ici. Ils soumettent les plus jeunes à l’homosexualité », a dit Bello.

Le propriétaire du centre islamique, simplement identifié comme étant Malam, a nié toutes ces allégations, affirmant que le centre a été créé pour enseigner l’islam.

« Toutes ces allégations de torture, de déshumanisation et d’homosexualité sont fausses et simples. Nous ne faisons ici rien d’autre qu’enseigner l’islam aux gens. Ils ne font que réciter le Coran, prier et adorer Dieu. Ceux qui sont enchaînés sont les têtus qui ont tenté de s’enfuir. Ceux qui ne tentent pas de fuir ne sont pas enchaînés », a-t-il indiqué.

Dans sa réaction, Janga, le commissaire de police, a déclaré: « Nous avons reçu des informations selon lesquelles quelque chose se passait dans ce centre de réadaptation ou centre islamique. J’ai donc envoyé mon DPD ici pour vérifier ce qui se passait. En arrivant ici, nous avons découvert que ce n’était ni un centre de réadaptation ni une école islamique. Vous pouvez voir par vous-même que de petits enfants, dont certains sont amenés de pays africains voisins comme le Burkina Faso, le Mali et d’autres régions du Nigeria. La plupart d’entre eux sont même enchaînés ».

Cameroun : l’insécurité sécessionniste représente «l’équivalent de 30,6% des jours ouvrables» (étude)

Les opérations de verrouillage des grandes agglomérations et de «villes mortes», régulièrement décrétées par les milices sécessionnistes dans les régions camerounaises du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, représentent l’équivalent de 30,6% des jours ouvrables depuis deux ans et demi» pour le pays, selon une étude du Groupement interpatronal (Gicam) parvenue vendredi à APA.Dans le même temps, environ 35% du territoire de ces régions n’est plus accessible pour les entreprises, y compris celles de distribution avec, à la clé, des épisodes réguliers d’inflation et de pénuries de certains produits, la fermeture des services sociaux et des administratifs, qui privent les entreprises des supports indispensables pour maintenir des employés dans certaines zones, pour un manque à gagner estimé à plus de 5,5 milliards FCfa par an depuis 2017.

Dans cette partie du pays, indique le Gicam, les entreprises agro-industrielles à capitaux publics ont été particulièrement impactées et sont quasiment à l’agonie pour une perte sèche de l’ordre de 35 milliards FCfa de revenus pour les producteurs. De même, en raison des destructions d’équipements des opérateurs de télécommunications, le service internet ne peut plus être assuré sur plus de 40% desdites régions.

Globalement, et selon le patronat, 86% des chefs d’entreprises du pays estiment que la crise anglophone a des répercussions négatives sur leurs activités. «Pour survivre et préserver un minimum de présence et d’activités dans le Nord-Ouest et du Sud-Ouest, les acteurs économiques ont dû opérer des ajustements difficiles, conscients de ce qu’un abandon complet aggraverait davantage une situation humanitaire et sociale déjà critique », indique l’étude.

En même temps qu’il apprécie la portée des incitations instaurées par de récents décrets du Premier ministre portant reconnaissance du statut de zones économiques sinistrées, le Gicam pense que «cette démarche mérite aujourd’hui d’être accompagnée dans une approche holistique».

Cela pourrait, proposent les milieux d’affaires, se faire d’une part à travers le soutien aux unités opérationnelles dans ces régions, et d’autre part par le relèvement économique post-crise du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Trois soldats sénégalais décèdent dans le crash d’un hélicoptère en RCA

Trois soldats sénégalais sont décédés et un autre blessé dans le crash d’un hélicoptère à Bouar (ouest), en République Centrafricaine (RCA), annonce vendredi un communiqué la Direction de l’information et des relations publiques des Armées (Dirpa) du Sénégal.De type MI 35, l’appareil s’est crashé lors de son atterrissage dans cette ville située à l’ouest de la RCA, explique la Dirpa, qui ajoute que l’équipage revenait d’une « mission opérationnelle » effectuée au profit de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca).

L’aéronef accidenté « fait partie de la flotte d’hélicoptères sénégalais engagés dans le cadre de la mission de soutien à la paix dans ce pays » secoué par des troubles entre groupes armés depuis des années, poursuit le communiqué.

Par ailleurs, la Dirpa annonce que « l’état-major général des armées est en contact permanent avec les autorités de l’ONU en vue de l’évacuation du blessé et du rapatriement des dépouilles ».

Chirac, une figure emblématique des relations franco-arabes (président mauritanien)

Le président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani a qualifié l’ancien chef d’Etat français, Jacques Chirac de « figure emblématique des relations franco-africaines et franco-arabes ».« C’était un grand ami de la Mauritanie, épris de fraternité et de justice », a écrit M. Ghazouani dans un message rendu public vendredi à Nouakchott.

M. Chirac est décédé jeudi à Paris à l’âge de 86 ans.

Dans son message, le chef de l’Etat mauritanien a également décrit « un Homme d’Etat aux qualités humaines et professionnelles remarquables ».

M. Chirac a « marqué de son empreinte la vie politique française et internationale tout au long de ces dernières décennies », peut-on aussi lire dans le texte, qui souligne que la mémoire du défunt « restera à jamais gravée dans l’histoire ».

Le président mauritanien a exprimé dans le message adressé à Emanuel Macron une « profonde tristesse » après le décès de Chirac.

Présidentielle: « Il n’y aura pas de retour en arrière en Côte d’Ivoire », affirme Ouattara

Le président ivoirien Alassane Ouattara a affirmé vendredi à Bocanda dans le centre ivoirien où il animait un meeting « qu’il n’y aura pas de retour en arrière en Côte d’Ivoire », en référence à l’élection présidentielle de l’an prochain.« Il n’y aura pas de retour en arrière en Côte d’Ivoire.  2020 sera comme 2015. La présidentielle de 2020 se passera bien.  Je demande à chacun d’être serein car les élections seront apaisées », a dit M. Ouattara qui effectue depuis mercredi dernier une visite d’État de quatre jours dans la région du N’Zi ( Centre ivoirien). 

Par ailleurs, il a assuré que les différents candidats à cette élection présidentielle  mèneront leur campagne « librement ». « Nous sommes venus pour vous parler de paix à nouveau car elle est essentielle pour le développement. Je vous invite à l’union et à la cohésion », a-t-il poursuivi se félicitant du retour en Côte d’Ivoire de plusieurs exilés pro-Gbagbo. 

De son avis, ce retour en Côte d’Ivoire de ces exilés prouve que la cohésion sociale se renforce de plus en plus dans le pays. Dans la foulée, M. Ouattara s’est engagé à intensifier les actions en  vue de combler le retard de développement de Bocanda. A cet effet, il a annoncé plusieurs chantiers dont le bitumage de l’axe Dimbokro-Bocanda-Ananda. 

Auparavant  Kramo Kouassi, le maire de Bocanda  a estimé qu’avec cette visite du chef de l’État,  la « rédemption de notre cité est arrivée ». Le président ivoirien Alassane Ouattara a entamé mercredi une visite d’État de quatre jours dans la région du N’ZI ( centre ivoirien) dont il est lui-même natif. Cette visite de M. Ouattara s’achèvera samedi par un grand meeting au stade Koné Samba Ambroise de Dimbokro.

Le Soudan ferme ses frontières avec la Libye et la RCA

Le Soudan a déclaré avoir fermé ses frontières terrestres avec la Libye et la République centrafricaine pour renforcer sa sécurité après une récente vague de contrebande illégale de voitures dans le pays.Cette décision a été prise jeudi lors d’une réunion du Souverain Conseil dans la ville de Nayala, au sud du Darfour, pour discuter de la situation sécuritaire et du manque de pain dans la région.

Ses frontières avec le Tchad, le Soudan du Sud, l’Ethiopie et l’Erythrée ne sont pas affectées par les nouvelles mesures de sécurité, a justifié le porte-parole du conseil, Mohamded al-Fakey Suliman, déclarant que plus de cent voitures ont été introduites clandestinement dans le pays ces dernières semaines.

« Cela a eu un impact négatif sur les recettes douanières et a exercé une pression sur les ressources du pays, notamment le blé et le carburant », a-t-il ajouté.

« Nous nous occuperons du problème de ces voitures déjà introduites au Soudan, mais nous confisquerons toute nouvelle arrivée de voitures dans le pays », a-t-il averti.

Le Soudan est confronté à une crise économique depuis que le Soudan du Sud a pris son indépendance en 2011et a pris plus de 70% de ses champs pétroliers.

En avril, l’armée soudanaise a destitué le président Omar el-Béchir après des protestations nationales. Le mois dernier, l’armée et le représentant des manifestants ont signé un accord de partage du pouvoir pour conduire le pays dans une transition de trois ans.

Cameroun : le gouvernement salue la reprise progressive de l’école en zones anglophones

Le ministère de camerounais en charge de l’Éducation de base (Minedub) a affirmé que «la situation s’améliore au quotidien» dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, en proie à des années blanches sur fond de revendications sécessionnistes depuis octobre 2016.Selon les services compétents dudit département, près de trois semaines après la rentrée scolaire, «le nombre d’élèves est passé de 2632 à 24.819 dans le Sud-Ouest, et de 1299 à 6118 dans le Nord-Ouest».

Le Minedub indique en outre que des dispositions particulières sont prises en faveur de la scolarisation de 18.019 élèves déplacés internes, recensés dans les différentes régions du pays, en même temps qu’il relève la nécessité de renforcer la sécurisation des établissements scolaires et de poursuivre la construction, ainsi que l’équipement, de salles de classes dans les établissements à effectifs pléthoriques.

S’agissant des institutions universitaires des mêmes régions, également confrontés à des défis sécuritaires, les pouvoirs publics indiquent avoir pris «des mesures spéciales» en vue de garantir le bon déroulement de l’année académique. Il est ainsi annoncé la mise en place de mécanismes d’alerte et d’information rapide des membres de la communauté universitaire, la généralisation de l’identification biométrique des étudiants et le renforcement des dispositifs formels et informels de sécurité préventive, dans les campus et les zones de résidence universitaire.

Rentrée à la CEI sans l’aval de la coalition de l’opposition Henriette Lagou promet travailler pour la Côte d’Ivoire

Rentrée à la Commission centrale de la Commission électorale indépendante (CEI), en qualité de membre de l’opposition et sans l’aval de la coalition de l’opposition ivoirienne, Henriette Lagou, qui a prêté serment vendredi devant la Cour du Conseil constitutionnel, promet travailler pour la Côte d’Ivoire.« Une fois rentré à la CEI, nous travaillons pour la Côte d’Ivoire. On nous taxe de ceci ou cela, ces 15 personnalités (nommées au sein de cette institution en charge de l’organisation des élections)  viennent pour travailler pour la Côte d’Ivoire », a dit Mme Henriette Lagou à la presse, après sa prestation de serment.  

Pour elle ; « ce n’est pas bon de juger sans savoir » les mobiles des gens, tout en insistant devant les caméras « je suis sereine, je travaillerai pour la Côte d’Ivoire, je travaillerai pour tous les Ivoiriens » pour les joutes électorales à venir.  

Mme Henriette Lagou qui affirme avoir « parcouru toute la Côte d’Ivoire pour savoir qu’il faut qu’il y ait la paix » dans le pays, déclare « on a plus besoin de faire une opposition violente et si c’est cela ne pas être opposant, je préfère occuper ce poste là pour que la Côte d’Ivoire retrouve sa paix d’antan».  

« Ceux qui pensent que je ne suis pas opposante, c’est leur appréciation, leur façon de voir », a lâché Mme Henriette Lagou qui s’est engagée à œuvrer pour que les élections à venir se passent de façon « paisible », tout en travaillant de façon impartiale.  

« Je pense qu’en gueulant chaque matin ou en insultant tout le monde en Côte d’Ivoire, ce n’est pas ça l’opposition, l’opposition doit se faire de façon intelligente. J’ai décidé de prendre une trajectoire qui va aider les Ivoiriens à retrouver la paix, c’est ça la vraie opposition dont la Côte d’Ivoire en a besoin », a-t-elle martelé.        

Proposée par le Groupement des partenaires politiques pour la paix (GP-Paix), l’Alliance des Ivoiriens pour la démocratie (AID), l’Union des masses populaires pour la patrie (UMPP) et le Renouveau Démocratique, des groupements politiques de l’opposition, Mme Lagou estime que quand on est opposant « on n’a pas besoin de se tirer là-dessus ».

« Je lance un appel aux uns et les autres qui font la politique de la chaise vide qu’ils n’ont pas bien fait pour les Ivoiriens, ils n’ont qu’à taire leurs querelles, leurs rancœurs » car « les Ivoirien ont besoin de mieux vivre ensemble », a-t-elle poursuivi.  

Aperçue à un meeting du chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, en visite dans le centre-est du pays, Henriette Lagou, a dit être « fille de cette région » et pour une visite du chef de l’Etat, en tant que fille de la région, tous se sont retrouvés pour organiser cette visite.

« Etre proche, n’est pas être dedans, ce n’est pas l’animosité, ce n’est pas la guerre autant je parlerai en toute confiance et en toute impartialité avec le président Ouattara ; autant je parlerai de la même façon avec Bédié et ensuite si M. Gbagbo revient je parlerai avec  lui », a soutenu Mme Lagou. La question fondamentale, dira-t-elle, c’est connaître le problème des Ivoiriens.

Cette nouvelle CEI centrale est rejetée par la plateforme de l’opposition conduite par le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), qui estime qu’elle n’est « pas consensuelle », tout en appelant à une reprise du dialogue politique en vue de consultations inclusives. 

Des partis de l’opposition, regroupés au sein de la Coalition pour la démocratie, la réconciliation et la paix en abrégé (CDRP), mise sur pied le jeudi 1er août 2019, après une signature de sa charte organisationnelle, exigent une « réforme profonde » de la CEI centrale et le retrait des acteurs politiques.

Le Pdci, ex-allié au pouvoir, et la plateforme Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS, opposition) qui a pour référent politique l’ex-président Laurent Gbagbo, dont le poids sur l’échiquier politique est important, ont refusé de désigner des membres au sein de cette nouvelle CEI centrale.

La Côte d’Ivoire organise en octobre 2020 des élections présidentielles. La nouvelle CEI centrale, dont les 15 membres ont prêté serment devant la Cour du Conseil constitutionnel, auront la lourde charge d’apaiser le climat politique et de conduire les élections générales à venir.   

Décès de Chirac, coopération et médias au menu de la presse congolaise

Les quotidiens congolais parvenus vendredi à APA traitent essentiellement du décès de l’ancien président français Jacques Chirac, la relance attendue des projets entre la Chine et le Congo et l’appel à la responsabilité des journalistes en période de campagne par le CSLC.Le quotidien Les dépêches de Brazzaville et La semaine africaine font leurs Unes sur le décès jeudi de l’ancien président français Jacques Chirac à l’âge de 86 ans.

« L’ancien président français malade, souffrant de troubles de mémoire, hospitalisé à de nombreuses reprises (…) gardait dans l’opinion publique, aussi bien dans l’hexagone qu’en Afrique, l’image d’un chef d’Etat populaire », écrivent Les dépêches de Brazzaville.

Pour sa part, La semaine africaine met l’accent sur le volet relationnel du défunt président avec le continent et souligne que : « le successeur de François Mitterrand, à qui il était opposé des années durant et dont il avait été le premier ministre, a pendant plus de soixante ans entretenu une relation particulièrement riche avec l’Afrique ».

Sur un autre sujet, Les dépêches de Brazzaville font focus sur la coopération entre la Chine et le Congo qui va connaître une « relance », selon l’ambassadeur de la Chine au Congo, Ma Fulin. Il ajoute que celle-ci portera sur « certains projets de coopération entre les deux pays dont l’exécution a connu un ralentissement consécutif à la crise qui a affecté l’économie du Congo ».

Sur un tout autre sujet, Le nouveau regard reprend l’appel du président du Conseil supérieur de la liberté de communication(CSLC), Philippe Mvouo, aux journalistes pour qu’ils prennent leur responsabilité dans la période hors campagne.

Le président du CSLC s’offusque en effet du fait que certains acteurs politiques aient tendance depuis un certain temps à mener une campagne électorale déguisée dans les principales villes du Congo.

Chirac et l’Afrique, une relation faite d’ «ombre et de lumière » (analyste)

La relation entre Jacques Chirac, ex-président français décédé jeudi à l’âge de 86 ans et l’Afrique, aura été marquée par «un mélange d’ombre et de lumière», selon l’analyste camerounais Célestin Bedzigui.Côté ombre, il y eu la permanence de la «Françafrique foccartienne» avec le maintien de système du contrôle du pouvoir politique et des économies des pays dits du pré-carré emballé dans une posture paternaliste et infantilisante des pays hier colonisés par l’Hexagone. «Chirac aura joué, sans états d’âme, la partition et le rôle de la France coloniale, sans fard et sans complexe», explique-t-il à APA.

Côté lumière, Célestin Bedzigui, par ailleurs président du Parti de l’alliance libérale (PAL, opposition modérée), note que certaines saillies de Jacques Chirac, dans le discours reconnaissant ce que l’Afrique souffre de sa relation avec le Nord, ont laissé entrevoir une certaine empathie pour les peuples.

«Il transparaissait, à travers cette attitude, un trait de caractère de l’homme, chaleureux et enthousiaste, humaniste et humain. En définitive, Jacques Chirac aurait été pour la France un homme d’État, qui aura fait entendre la voix de son pays sur la scène internationale.»

Pour l’analyste, M. Chirac n’aura pas contribué à soulager l’Afrique de ce dont le continent souffre : la domination économique par les pays du Nord. Rien que pour cette raison, l’ex président ne laissera pas une trace profonde dans la mémoire des peuples africains, estime Célestin Bedzigui.

Côte d’Ivoire: les nouveaux membres de la CEI centrale ont prêté serment

Les nouveaux membres de la Commission centrale de la Commission électorale indépendante (CEI), institution chargée d’organiser les élections en Côte d’Ivoire, ont prêté serment vendredi devant la Cour du Conseil constitutionnel sous une haute surveillance sécuritaire.Quatorze membres ont physiquement prêté serment devant la Cour du Conseil constitutionnel, sous la direction du président de l’institution, Mamadou Koné. Le quinzième membre, Yayi Yapo Daudet (LMP, opposition), absent pour « contrôle médical annuel à Paris », a prêté serment par écrit. 

La main droite levée devant la Cour, les impétrants ont déclaré : «Je m’engage à bien et fidèlement remplir ma fonction, à l’exercer en toute indépendance et impartialité dans le respect de la Constitution et du code électoral,  et à garder le secret des délibérations et des votes, même après la cessation de mes fonctions». 

« Si tous les Ivoiriens sont favorables à une Commission électorale indépendante, dans le même temps, nombreux sont ceux de nos compatriotes qui estiment que cette indépendance ne doit pas leur être opposable lorsqu’ils sont concernés ou intéressés par une élection », a dit M. Mamadou Koné.

Si des intervenants demandent à tout commissaire de « tout faire pour barrer le chemin à un candidat ou favoriser l’élection d’un tel, sera autant de violations de votre indépendance, et vous devez pouvoir y résister », a prévenu le président du Conseil constitutionnel dans un discours.

Quand ces engagements pris ce jour devant la nation seront tenus, « ne vous faites pas d’illusions, vous perdrez beaucoup d’amis, mais vous gagnerai l’amitié de votre conscience et je pense que cela est très important », a poursuivi M. Mamadou Koné.      

Cette prestation de serment intervient dans un contexte tendu entre l’opposition et le pouvoir. La plateforme de l’opposition rejette cette mouture de la CEI centrale, estimant qu’elle n’est « pas consensuelle ». Elle appelle à une reprise du dialogue politique en vue de consultations inclusives.  

Les noms des 15 membres de la nouvelle Commission Centrale de la CEI, ont été dévoilés mercredi à Dimbokro (centre), après un Conseil des ministres, qui a donné son « accord » en vue de la nomination de ces personnalités issues de la société civile et de la sphère politique.

Les partis de l’opposition, regroupés au sein de la Coalition pour la démocratie, la réconciliation et la paix en abrégé (CDRP), mise sur pied le jeudi 1er août 2019, exigent une « réforme profonde » de la CEI centrale et le retrait des acteurs politiques.

Selon le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Tiémoko Touré, sur les 15 membres de la CEI centrale, trois sont issus du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, parti au pouvoir) et trois autres de l’opposition.

Le magistrat Siaka Camara, a assuré l’intérim de Ibrahim Coulibaly, secrétaire général du Conseil constitutionnel ayant démissionné avant la prestation de serment des membres de la Commission centrale de la Commission électorale indépendante.  Et ce, en attente de la nomination d’un titulaire. 

Les personnalités nommées sont Koné Sourou, proposé par le président de la République ; Ibrahima Bayo, proposé par le ministre chargé de l’Administration du territoire, Coulibaly Kuibert (magistrat), proposé par le Conseil supérieur de la magistrature ; Kouamé Adjoumani Pierre (société civile).

On a également Sanogho Alimata Epse Porquet (société civile); Yoli Bi Koné Klintio Marguerite (société civile); Julien Fernand Gauze (société civile); Me Yapobi Ketty Yolande née Niaba (avocat); Bamba Sindou (CNDH, société civile); Traoré Méfoua (Rhdp, pouvoir); Ebrotié Emile (Rhdp); Adja Awo Serges (Rhdp).

Sont par ailleurs nommés Lagou Adjoua Henriette (GP-PAIX/AID et UMPP, opposition) ; Dogou Alain dit Goba Maurice, proposé par l’Alliances des Forces Démocratiques de Côte d’Ivoire (AFD-CI), groupement politique de l’opposition comprenant le Front populaire ivoirien; et Yapi Yapo Daudet (LMP, opposition).

Chirac et le Grand dialogue national en vedette dans les journaux camerounais

Les journaux camerounais parus vendredi rendent hommage à l’ex-chef d’État français Jacques Chirac, décédé la veille, et plantent le décor du Grand dialogue national sur la crise sécessionniste anglophone, qui s’ouvre lundi dans la capitale, Yaoundé.L’ancien président français, Jacques Chirac, est mort hier à l’âge de 86 ans, annonce The Post avec un portrait du disparu du temps de sa splendeur. «L’ami de l’Afrique n’est plus», soupire Le Messager, décrivant un être communicatif, un colérique quand il le fallait mais aussi un dirigeant qui savait prendre ses distances avec des régimes africains «qui pratiquent la fraude électorale, la confiscation des ressources, l’emprisonnement et parfois même l’élimination physique» des opposants.

C’était un grand ami du Cameroun, renchérit le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, s’attelant à rappeler le parcours politique d’un leader ayant fait ses humanités en 1960 sous le général De Gaulle jusqu’à se hisser, en 1995, à la tête de son pays.

Mais The Post consacre sa grande manchette au «mélodrame du Grand dialogue national» : entre un Premier ministre qui assure que 70% des délégués seront anglophones, des caciques se préparant à parasiter les assises pour jouer les premiers rôles, au moment où les dirigeants séparatistes de la diaspora indiquent qu’ils ne participeront qu’à une table ronde organisée hors du Cameroun.

Localement, poursuit la publication, la majorité de l’élite des zones sous conflit, qui ne fait pas confiance à la modération confiée au Premier ministre, Joseph Dion Ngute, souhaite plutôt une médiation plus neutre des Nations Unies, de la Grande-Bretagne et la France. Dans le même temps, des défenseurs des droits de l’homme insistent pour que le Grand dialogue aborde la forme de l’État, la coalition de la société civile exigeant pour sa part la création d’une Commission «vérité et réconciliation».

Dans cette ambiance de fébrilité, les leaders de la république autoproclamée d’Ambazonie de l’extérieur vont-ils accepter la main tendue du pouvoir de Yaoundé ? s’interroge The Guardian Post. Selon un diplomate américain, cité par ce quotidien à capitaux privés de langue anglaise, les séparatistes, en optant pour la politique de la chaise vide, perdront indubitablement la sympathie de la communauté internationale qui les considérerait, désormais, comme des va-t-en guerre.

Pendant ce temps, prolonge son confrère Cameroon Tribune, le Grand dialogue national vient de recevoir un soutien de poids à travers la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) dont le président de la Commission, Daniel Ona Ondo, reçu la veille par le président Paul Biya, a apporté son onction à la palabre nationale.

Reste que, tacle Mutations, à lire les intitulés des groupes de travail mis en place, il y a comme une confirmation de l’option du pouvoir de concentrer les débats sur la seule crise dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, comme si la paix était déjà acquise et les armes rangées.

Il ne s’agit pas de faire de l’esbroufe ou de l’esprit mal placé à des fins égoïstes, répond en écho, dans les colonnes d’InfoMatin, le secrétaire général adjoint du comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc, au pouvoir), Grégoire Owona. Pour lui, il s’agit bel et bien de résoudre, dans une approche inclusive, un problème majeur que rencontre la nation : celui de la paix dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest en vue du bien-être intégral de toutes ses filles et de tous ses fils.

«Nous voulons cette paix et, si les armes ne se taisent pas volontairement après cette offre, il faudra bien les faire taire avec le concours de tous les Camerounais épris de paix et viscéralement attachés à leur beau pays.»

Sous le titre «La dictature des pyromanes du Rdpc», Le Messager s’en prend, justement, aux dignitaires du régime dont fait partie Grégoire Owona, les mêmes qui dès le début du conflit, en fin 2016, avaient nié le problème anglophone et qui aujourd’hui prennent en otage les listes régionales des délégués au Grand dialogue, tout en entrebâillant la porte des négociations.

Nécrologie et politique occupent la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi abordent l’actualité politique nationale, sans oublier de commenter le décès, la veille, de l’ancien président français, Jacques Chirac.«France-Afrique : Adieu, Chirac +l’Africain+ !», se lamente Sidwaya, le quotidien national qui relate que l’ancien président français (1995-2007), Jacques Chirac est mort, hier jeudi 26 septembre, à l’âge de 86 ans.

«Depuis l’annonce de cette disparition, médias et hommes politiques français évoquent en mémoire, un +homme politique exceptionnel+», écrit Sidwaya.

Le quotidien privé Le Pays estime qu’«une figure de la Françafrique s’éclipse», tandis que Aujourd’hui au Faso titre : «Décès de Jacques Chirac : De la Corrèze au Zambèze, départ d’un ami du village africain !».

L’éditorialiste de Aujourd’hui au Faso souligne que Jacques Chirac restera pour les Africains, ce locataire de l’Elysée qui eut des allures de monarque africain. «Chirac-l’Africain, ajoute le journal, restera l’ami, le+grand président de par la taille+ mais aussi par l’esprit africain. Vérité en-déçà du Zambèze, erreur au-delà de la Corrèze ?».

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés aborde le sujet du jour dans son ‘’Regard sur l’actualité » sous le titre: «Chirac, notre ami qui n’aimait pas nos +bruits+ ni nos +odeurs+».

Le journal fait remarquer que le défunt était de plus en plus diminué par l’âge et la maladie, mentionnant qu’il fit néanmoins une dernière apparition publique en novembre 2014 dans le cadre des activités de sa fondation.

Et d’ajouter qu’il (Jacques Chirac) souffrait, selon ses médecins traitants, d’anosognosie, un mal neurologique qui cause une absence de prise de conscience ou une prise de conscience amoindrie par d’autres troubles dont peut souffrir le patient.

En politique nationale, L’Observateur Paalga renseigne que la Nouvelle alliance du Faso (NAFA), à travers un communiqué, a fait état de l’assassinat de Yehiya Maïga, ex-conseiller municipal de la commune de Gorom-Gorom (Région du Sahel) par des individus armés non identifiés.

L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, la capitale économique burkinabè, titre à ce propos : «Le SG de la NAFA Oudalan assassiné».

Le même journal affiche en manchette : «Assemblée nationale : Le député Elisée Kiemdé +déchu+ de son mandat», avant d’ajouter que l’information a été livrée par l’Union pour le progrès et le changement (UPC), hier jeudi, lors d’une conférence de presse.

Dans sa rubrique ‘’Pot-pourri », Le Pays fait savoir que Blaise Compaoré est agacé par les sanctions prononcées contre des militants du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP).

Les quotidiens sénégalais célèbrent l’inauguration de Massalikul Jinaan

L’inauguration ce vendredi de la grande mosquée mouride Massalikul Jinaan de Dakar est le principal sujet qui occupe des Unes des quotidiens sénégalais parvenus à APA.Pour L’Observateur, « Bamba ouvre les itinéraires du paradis » ou Massalikul Jinaan en arabe, un panégyrique de Cheikh Ahmadou Bamba qui a donné son nom à l’une des plus grandes mosquées de l’Afrique.

L’AS est convenu que ce vendredi est « un jour historique » là où Walf Quotidien soutient que c’est « le jour du Seigneur », faisant par ailleurs « la visite guidée d’un bijou de l’islam soufi » bâti sur 6 hectares pour un coût de 20 milliards FCFA et ayant mobilisé 250 ouvriers.

Faisant en même temps le portrait de l’actuel khalife Serigne Mountakha Mbacké, Le Quotidien note, aujourd’hui, que « Dakar (est) Keur Serigne Touba » ou la maison du cheikh en wolof.

Mais cet évènement est aussi « un Magal avant l’heure », selon EnQuête qui note que « l’épicentre du mouridisme s’est déplacé » dans la capitale sénégalaise.

Parmi les hôtes du khalife des mourides, il y avait le porte-parole de son homologue de Tivaouane (les tidianes), Pape Malick Sy. Quand ce dernier a déclaré « ici, c’est chez nous, chez notre grand-père Serigne Touba », Serigne Mountakha lui a rétorqué : « C’est une grande joie de te recevoir ici chez toi ».

Sur un autre sujet, le quotidien national Le Soleil publie une interview avec le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr qui ce qu’il attend « des acteurs » de son secteur, concernant notamment les « concertations nationales sur les urgences ».

Sur les divergences autour du dialogue politique, Sud Quotidien note que « la majorité fausse le jeu », reprenant notamment l’analyste politique Maurice Soudjeck Dione qui affirme : « Le dialogue politique est une vaste mascarade politicienne orchestrée par le président Macky Sall ».

En football, Record informe que le sélectionneur Aliou « Cissé écarte Mbaye Diagne » de la liste du Sénégal contre le Brésil en amical en octobre prochain au Singapour.

Si le néo attaquant du club belge de FC Bruges ne figure pas sur la liste, il en est autrement pour son compatriote du club français du FC Metz, Habib Diallo, selon Stades qui titre : « Habib Diallo, pile à l’heure ».