16 000 mètres carré de stand à commercialiser au FIDAK 2019

Journaldusenegal avec APS_ Le directeur du Centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES), Cheikh Ndiaye, a annoncé dimanche, en prélude à la 28ème édition de la Foire internationale de Dakar (FIDAK), prévue du 5 novembre au 22 décembre, un objectif initial de 16 OOO mètres carrés de stand à commercialiser.

‘’Nous sommes sur un objectif initial de 16 OOO mètres carrés de stand à commercialiser parce que nous voulons cette année faire de la FIDAK une foire professionnelle’’, a-t-il déclaré, à l’issue de la 7ème édition de la randonnée écologique du CICES.
‘’On allait, par le passé, jusqu’ à 22 000 mètres carrés, ce qui justifiait un peu le désordre mais, cette année, nous voulons une foire aérée où il n’y aura pas beaucoup de bruit’’, a expliqué M. Ndiaye, au sujet de la réduction de l’espace dédié aux stands à commercialiser.
Selon lui, ‘’une FIDAK n’est pas que les échanges commerciaux c’est aussi le forum scientifique et les rencontres ‘’Be to Be’’.
Le thème de la FIDAK de cette année porte sur ‘’l’industrialisation et le transfert de technologie’’, a révélé le directeur du Centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES).
Par ailleurs, il s’est réjoui ‘’du succès de l’installation d’un village écologique au sein du CICES par le ministère de l’Environnement et du développement durable, lors de la dernière édition de la FIDAK ’’. Ainsi, il a invité ce ministère à ‘’refaire la même chose cette année’’.
‘’Je pense qu’il fera encore beaucoup de succès cette année comme l’année passée parce que l’expertise est là ‘’, a-t-il fait valoir, en présence de plusieurs randonneurs, dont le conseiller technique du ministre du Commerce et des Petites et moyennes entreprises (PME), Faly Badiane.

Consultations gratuites pour les pensionnaires des Daaras

Journaldusenegal.com avec APS_ Les pensionnaires des écoles coraniques de Diourbel et les populations riveraines du dispensaire de Médinatoul ont bénéficié samedi d’une journée de consultations médicales gratuites au cours de laquelle différentes pathologies ont été détectées, a constaté l’APS.

‘’L’objectif est de consulter les pensionnaires des daaras. Nous savons tous que c’est une couche défavorisée’’, a déclaré Dr Abdou Khadre Ndao, coordonnateur de la campagne médicale dans la région de Diourbel destinée aux pensionnaires des daaras.
Cette activité a été rendue possible grâce à un partenariat entre la fédération nationale des associations des écoles coraniques du Sénégal et la fondation islamique Fahd Ben Abdel Aziz, qui ont mis en place un important lot de médicaments et mobilisé des médecins pour la prise en charge des patients.
‘’Diourbel est une zone religieuse avec sa forte teneur en daaras. Il y a beaucoup de pensionnaires et nous avons été débordés par le nombre de talibés que nous avons consultés notamment à Mbacké et à Diourbel comparées aux autres régions’’, a indiqué Dr Ndao.
Des crises d’asthme, un cas de paludisme grave, des dermatoses, des cas de toux sèches, des bronchopneumopathies sont les pathologies qui ont été notées au cours de cette journée de consultation gratuite. Pour ces cas graves, ‘’nous étions obligés de référer à l’hôpital régional ou parfois même à Dakar pour une meilleure prise en charge’’.
Le coordonnateur de la campagne médicale dans la région de Diourbel destinée aux pensionnaires des daaras a précisé que les médicaments ne sont pas remis directement aux pensionnaires. ‘’Dans notre méthode de consultation, nous avons l’habitude de consulter en présence du maître d’école coranique donc c’est lui surtout qui nous guide sur les pathologies ou sur les plaintes de l’enfant et c’est à lui également que l’on remet l’ensemble des ordonnances’’, dit-il.
Il a signalé que la délégation est composée de 7 médecins dont un cardiologue et un gynécologue pour les Ndeey Daara mais également deux pharmaciens. ‘’Pour les adultes que cela soit les maîtres d’écoles coraniques et même les riverains, il y a le cardiologue qui fait également une consultation générale’’, a relevé Abdou Khadre Ndao.
La délégation était samedi à Mbacké où 550 personnes ont eu à bénéficier de soins gratuits.
A chaque fois qu’il y a des cas compliqués, les médecins orientent le patient vers Dakar ou vers la région, pour assurer un suivi en faveur du malade.
‘’Le suivi se fait par le personnel médical qui est dans la zone. Avant de venir nous étions en collaboration avec le médecin-chef de région, nous informons également le gouverneur et l’ensemble des administrateurs’’, a ajouté Dr Ndao.

3 milliards de FCFA de cocaïne saisie au Port de Dakar

Journaldusenegal.com avec APS_ 43 plaquettes de cocaïne d’une valeur estimée à trois milliards de francs Cfa ont été saisies mardi soir au Port de Dakar, a annoncé l’administration douanière dans un communiqué.

‘’La drogue sous forme de 43 plaquettes de cocaïne d’un kilogramme chacune se trouvait dans un véhicule de marque Kia Sorento au Parc terminal Maguèye du Port autonome de Dakar’’, précise le communiqué des services de communication des Douanes sénégalaises.

La voiture en question, convoyée par un navire en provenance d’Anvers en Belgique, était en transit à Dakar et avait pour destination finale la Gambie, rapporte la même source.

Les douanes ainsi que tous les services œuvrant dans la lutte contre le trafic international de drogue s’activent pour déterminer la provenance réelle de la marchandise dans le cadre des investigations déjà entamées, indique l’administration douanière.

‘’Il s’agit d’une preuve éloquente d’abnégation et d’une contribution des douanes sénégalaises à la préservation de la santé physique et mentale des populations, à la protection des personnes et des biens et à la lutte contre la criminalité transfrontalière organisée’’, fait-on observer de même source.

Des opérations de reboisement pour préserver la mangrove de Saint-Louis

Journaldusenegal avec APS_  L’ONG Le Partenariat a lancé des opérations de reboisement dans certaines zones de la région de Saint-Louis dont le Gandiol, pour remédier à la dégradation de la mangrove dans les localités concernées ces dernières années.

L’ONG a ainsi lancé mardi une opération de reboisement de 2 deux hectares de mangrove dans la zone fragile du Gandiol située dans le périmètre de la Langue de Barbarie, des parties menacées par l’avancée de la mer.
De même, plusieurs activités de reboisement ont été menées à Khor, Bango et Darou, localités dans lesquelles « 4 hectares de mangrove ont été déjà reboisées » en collaboration avec les conseils de quartiers, selon Alioune Guèye, responsable du volet mangrove à l’ONG Le Partenariat.
Il ajoute qu’une cartographie de la mangrove sera faite pour délimiter les contours de cet écosystème. De même des activités génitrices seront selon lui développées dans les zones concernées, à travers la réalisation de fermes piscicoles et autres activités pour les GIE de femmes exploitantes de produits halieutiques.
Le président du GIE des écogardes du Parc national de la Langue de Barbarie (PNLB), a insisté sur la nécessité de protéger la mangrove à) Saint-Louis, région regorgeant d’une « forte densité de mangrove que l’on ne trouve nulle part ailleurs en Afrique de l’Ouest ».
Il s’agit de « contribuer significativement », à moyen et long terme, à l’exploitation durable de cet écosystème », a indiqué Moussa Niang.
A l’en croire, dans cette perspective, la mobilisation des populations va se poursuivre dans d’autres périmètres du Gondolais, notamment à Dièle Mbame, Doune Baba Dièye, à Dégou Niaye, Moumbaye, Mouit, Tassinère, Ndiébène.
« Cette action citoyenne s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre d’un vaste programme de valorisation de l’écosystème de la mangrove soutenu par l’organisme Diffusion d’expériences innovantes de gestion participative – mangroves et territoires (DEMETER) », a précisé Moussa Niang.
Un collectif de 5 deltas du Sénégal a été créé, l’ONG Le Partenariat étant chargée de piloter cette initiative pour la région de Saint-Louis, a-t-il fait savoir.
Le président du GIE des écogardes du Parc national de la Langue de Barbarie a toutefois évoqué « plusieurs contraintes » pesant sur les actions de sauvegarde menée dans certaines zones de Saint-Louis où la mangrove est utilisée comme bois de chauffe et sert « pour la fabrication de pirogues. »
Il a déploré cette « situation alarmante, non-conforme à la protection de la mangrove », surtout que certaines populations « vont même jusqu’à remblayer » des périmètres dans certains cas, « pour y aménager des espaces d’habitation ».

Des jeunes filles vaccinées à Mbour contre le cancer du col de l’utérus

Journaldusenegal avec APS_Quarante-huit pour cent des jeunes filles de 9-12 ans représentant la cible annuelle du district de Mbour ont été vaccinés contre le cancer du col de l’utérus dans le cadre de la campagne de gratuité instaurée par les pouvoirs publics sénégalais, a indiqué Nacka Seck Diawara, superviseur du Programme élargi de vaccination (PEV) pour le compte dudit district.

« Sur une cible annuelle de 5380, nous avons eu à vacciner les 48%. C’est un bilan positif, parce que depuis l’introduction du vaccin contre le col de l’utérus et l’effectivité de sa gratuité pour les filles âgées de 9 ans, nous avons, d’abord, commencé par la formation des acteurs et autres parties prenantes, notamment les enseignants, les acteurs communautaires, pour un succès total de cette opération », a-t-elle dit dans un entretien avec l’APS.


Il y a ensuite que la disponibilité du vaccin contre le papillomavirus humain (HPV), « a permis de bien démarrer la vaccination au niveau de tous les points de prestation des services’’, d’où les « résultats satisfaisants » obtenus par le district sanitaire de Mbour, selon Ndack Seck Diawara.

Même si les responsables du district sanitaire de Mbour ont obtenu des résultats jugé positifs, il n’en demeure pas moins que « des obstacles » ont été notés durant ces vaccinations de routine, à cause de « rumeurs » ayant précédé le démarrage de ces activités, a dit Mme Diawara, également responsable de la surveillance des maladies à potentiel transmissible.
« Nous sommes parvenus à surmonter ces obstacles, parce que nous avons sollicité l’appui des enseignants pour enrôler le maximum de jeunes filles. Pour ce faire, nos équipes se déplacent au niveau des établissements scolaires pour mieux atteindre les filles-cibles de cette vaccination », a-t-elle expliqué.
Pour arriver à ses objectifs, le district sanitaire compte « utiliser le canal communautaire, notamment les communicateurs traditionnels, les journalistes et autres professionnels des médias, les Associations sportives et culturelles (ASC) qui ont été impliquées dès le début », a-t-elle indiqué.
Cela devrait « nous permettre d’atteindre les filles même en dehors des salles de classe, parce que toutes les filles-cibles ne sont pas à l’école », a noté le superviseur du PEV pour le compte du district sanitaire de Mbour.
Selon Ibrahima Bodian, responsable de l’éducation, de l’information et de la communication du district sanitaire de Mbour au moment du lancement officiel de la campagne de vaccination contre le cancer du col de l’utérus, l’an dernier, « cette maladie est une réalité au Sénégal et tout le monde doit s’y mettre pour son éradication ».
Il note que grâce à ses partenaires étrangers, le district sanitaire de Mbour dispose désormais d’un bâtiment et d’une colposcopie pour des examens du col de l’utérus, du vagin et de la vulve, permettant de détecter les lésions précancéreuses et cancéreuses.
« Si le cancer du col de l’utérus est une réalité dans ce pays et que le vaccin est disponible pour prévenir cette maladie, il est du devoir de tout chef de famille de faire en sorte que les jeunes filles âgées de neuf ans soient vaccinées », a dit Bodian, actuellement à la retraite.
De la prévention d’éventuels cas à la prise en charge du cancer du col de l’utérus, le district sanitaire de Mbour « est bien outillé. A partir même des postes de santé, le vaccin est disponible », a-t-il assuré.

Le Sénégal signe 2 accords de financement de plus de 21 milliards avec l’OFID

Journaldusenegal avec APS_ L’Etat du Sénégal a signé avec le Fonds de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OFID) deux accords de financement d’un montant global de 21, 7 milliards de francs Cfa destinés à la mise en œuvre de programmes de développement, a appris l’APS.

Ces deux accords ont été notamment signés en marge des Assemblées générales annuelles du Fonds monétaire international par le ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, et le directeur général du Fonds de l’OPEP, Abdulhamid Alkhalifa.

Ils portent notamment sur la mise en œuvre du Programme d’appui au développement agricole et à l’entrepreneuriat (PADAER) pour un montant de 9, 9 milliards de francs et Projet de désenclavement des zones de productions en appui au programme national de développement rural (PDZP/PNDL) pour 11, 8 milliards de francs, a annoncé le ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération dans un communiqué parvenu à l’APS.

PADAER (deuxième phase) a pour objectif de contribuer à la réduction de la pauvreté dans les zones d’interventions du programme à travers le développement de la chaîne de valeur profitables et diversifiées, précise la même source.

Il intervient dans les quatre zones agro-écologiques à savoir la Vallée du Fleuve Sénégal, la Zone Sylvopastorale, le Sénégal Oriental et la Haute Casamance couvrant ainsi les régions de Matam, Tambacounda, Kédougou et Kolda, précise-t-on.

Le PDZL/PNDL dont le financement a atteint 11, 8 milliards de francs pour finalité de contribuer à la réduction de la pauvreté à travers l’action combinée des départements ministériels, des collectivités territoriales, des communautés de base et du secteur privé, rapporte le communiqué.

Il s’agit de promouvoir, de façon efficace, efficiente et durable, l’offre de services socio-économiques de base aux populations dans les communes et collectivités territoriales les plus pauvres du Sénégal, ajoute la source.

MAGAL 2019 : 1381 articles de consommation retirés du commerce

Journaldusenegal.com avec APS_Touba, 16 oct (APS) – Le service régional du commerce de Diourbel a retiré du marché 1381 articles de consommation, dans le cadre de ses opérations de veille et de contrôle menées en lien avec le magal 2019, a indiqué mercredi à Touba son responsable Amadou Touba Niane.

 

Selon M. Niane, « 1381 articles ont été retirés’’ à l’issue de ces inspections menées du 1er au 15 octobre dans « 184 structures alimentaires » dont les marchés « Ocass » et « Darou Marnane », à Touba, mais aussi des restaurants, sélects et stations-services.
Les articles retirés du marché équivalent à environ 12 tonnes « pour une valeur monétaire de 5 224 324 francs CFA’’, a-t-il précisé au cours d’un point de presse sur la situation du marché et les activités de veille et de contrôle mené dans le cadre de la préparation du grand magal de Touba.
Sur le terrain, les agents du service de commerce « ont mis l’accent sur la tromperie sur la qualité, la quantité et les dates de péremption« , a souligné Amadou Touba Niane. Le service régional du commerce et 50 autres agents de la direction du commerce intérieur ont également procédé à des « montages » à la sortie de l’autoroute « Ila Touba » pour stopper l’entrée de produits impropres à la consommation.
« Nous avons pu interpeller 62 camions pour une valeur monétaire de 2 412 868 francs CFA pour diverses infractions. Ce sont des produits saisis qui ne concernent pas des produits périmés’’, des produits « saisis pour infraction aux règles de facturation« , a-t-il relevé.
A l’en croire, d’autres camions contenant des marchandises avec des défauts de mention obligatoire ont aussi été interpellés, de même que le secteur de l’eau a été visité par le service régional de commerce et ses démembrements de Mbacké et Bambey.
« Nous avons fait le contrôle des unités de production et de commercialisation d’eau et 20 unités ont été visitées, des prélèvements d’échantillons ont été faits d’abord pour nous assurer que l’unité dispose d’autorisation FRA« , a signalé le responsable du service régional du commerce de Diourbel. Il ajoute que les éléments de la Direction du commerce intérieur ont également « effectué un tour » dans les structures pharmaceutiques et visité « 47 dépôts avec un retrait de 764 articles pour une valeur monétaire de 352 mille francs CFA’’.
Au regard de ces résultats, M. Niane fait état d’un « recul de la présence des produits périmés mais cela ne veut pas dire qu’ils ont la légitimité de pouvoir continuer sur ce terrain ».
Aussi des mises en demeure sont-elles adressées aux tenants des dépôts pour qu’ils enlèvent de leur devanture la mention pharmacie.
« Si dans 15 jours, la mise en demeure n’est pas suivie d’effet, l’administration fera le nécessaire pour qu’au moins à Touba, on puisse différencier les dépôts des pharmacies régulièrement installées« , a assuré Amadou Touba Niane.

Le Sénégal vise un taux brut de pré-scolarisation de 34,8% pour 2022

Journaldusenegal.com avec APS_Dakar, 16 oct (APS) – Le Sénégal veut atteindre un taux brut de pré-scolarisation de 34,8% d’ici à 2022, un peu moins du double de son niveau en 2018, qui était de 17,8%, a-t-on appris mercredi du secrétaire général du ministère de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Petite enfance, Sidy Gaye.
« Ce taux, en 2018, était de 17,8%, soit [un peu plus de] la moitié des ambitions du pays à réaliser dans les trois ans à venir« , a-t-il dit en présidant la cérémonie de signature d’un accord de financement destiné à la petite enfance, pour la période 2019-2023. Il s’agit d’un financement de deux milliards 874 mille 272 francs CFA, fourni par la Corée du Sud et octroyé à l’initiative « Développement de la petite enfance au Sénégal« . Le but du programme est de vulgariser l’accès à la pré-scolarisation. Huit cases des tout-petits seront construites avec ce financement, qui servira aussi à améliorer les compétences des éducateurs et des parents d’élèves, dans les régions de Louga et Saint-Louis (nord).
Selon Sidy Gaye, le taux brut de pré scolarisation était respectivement de 26,2% et 15,9% pour les régions de Louga et Saint-Louis, en 2018.
« Des efforts considérables doivent être faits pour atteindre un taux brut de pré-scolarisation de 64% en 2030« , a-t-il indiqué, parlant de l’objectif à atteindre au niveau national par le Sénégal, dans ce sous-secteur de l’éducation. La représentante de l’Unicef au Sénégal, Silvia Danailov, a salué l’ »engagement » et la « généreuse contribution » de la Corée du Sud.
L’initiative « Développement de la petite enfance au Sénégal » permettra aux enfants des régions ciblées d’avoir un apprentissage précoce en accédant à des offres d’éducation préscolaire de qualité, a-t-elle dit lors de la signature de l’accord de financement.
Au moins 120 « structures éducatives » seront équipées et 600 éducateurs non titulaires d’un diplôme pédagogique seront formés, avec le financement obtenu de la Corée du Sud, selon la représentante de l’Unicef au Sénégal.
Les compétences de 400 comités de gestion des écoles préscolaires seront aussi renforcées avec ce financement, qui servira également à améliorer les contenus pédagogiques et les dispositifs d’évaluation de l’enseignement préscolaire, au niveau national.
« Ce projet facilitera (…) l’intégration d’activités de stimulation précoce et de soins attentifs en ciblant les enfants, à travers les structures sanitaires, les programmes communautaires et d’éducation parentale, ainsi que les dispositifs de protection de l’enfance« , a assuré Silvia Danailov.

Magal de Touba 2019 : 703 individus interpellés par la police pour diverses infractions

Au milieu de l’effervescence du Magal de Touba qui approche à grands pas, la police nationale quadrille toute la ville. 703 individus ont déjà été arrêtés pour diverses infractions lors d’opérations de sécurisation menées par la Police entre le 30 septembre et le 14 octobre dans le cadre de la préparation du Grand Magal de Touba, a appris l’APS de source policière.


Ces opérations de grandes envergures organisées conjointement par les commissariats de Touba, de Mbacké, et Diourbel et de Bambey ont également débouché sur la saisie de 2 kilogrammes de chanvre indien, a annoncé la Police dans un communiqué. Deux décès ont également été enregistrés dans quelque 102 accidents de la circulation constatés durant cette même période. Ces accidents ont également fait 42 blessés et provoqué des dégâts matériels, selon la même source.


Notons que ces arrestations ont eu lieu dans la période du 17 septembre au 15 octobre 2019. A Touba, la Police nationale a déployé 2 532 éléments dans le cadre de la sécurisation du Grand Magal, manifestation religieuse qui draine des centaines de milliers de personnes.

Source : APS

Un enfant sur trois est sous-alimenté ou en surpoids, selon l’UNICEF

Dakar, 15 oct (APS) – Le Fonds des Nations-Unies pour l’enfance (UNICEF) a lancé mardi un appel urgent à l’action face au ‘’nombre alarmant d’enfants’’ souffrant ‘’des conséquences d’un régime alimentaire médiocre et d’un système alimentaire défaillant’’.
’’Un nombre alarmant d’enfants souffrent des conséquences d’un régime alimentaire médiocre et d’un système alimentaire défaillant, a indiqué l’organisation dans un nouveau rapport sur les enfants, l’alimentation et la nutrition’’.

Rendu public mardi, le rapport sur ‘’La situation des enfants dans le monde 2019 : Les enfants, l’alimentation et la nutrition’’ constate qu’’’au moins un enfant de moins de cinq ans sur trois, soit plus de 200 millions, est sous-alimenté ou en surpoids’’.

‘’Près de deux enfants sur trois âgés de six mois à deux ans ne sont pas nourris avec des aliments qui soutiennent leur corps et leur cerveau en croissance rapide. Cela les expose à un développement médiocre du cerveau, à un faible apprentissage, à une faible immunité, à une augmentation des infections et, dans de nombreux cas, à la mort’’, a déploré l’organisme pour la protection de l’enfance.
Le rapport qui ‘’’fournit l’évaluation la plus complète jamais réalisée de la malnutrition infantile du 21ème siècle sous toutes ses formes’’ décrit également ‘’un triple fardeau de la malnutrition : la dénutrition, la faim cachée causée par le manque de nutriments essentiels et le surpoids chez les enfants de moins de cinq ans’’.
Le document signale que dans le monde entier, ‘’149 millions d’enfants présentent un retard de croissance ou sont trop petits pour leur âge, 50 millions d’enfants sont gaspillés ou trop maigres pour leur taille, 340 millions d’enfants – soit 1 sur 2 – souffrent de carences en vitamines et nutriments essentiels tels que la vitamine A et fer, 40 millions d’enfants en surpoids ou obèses’’.
Face à ‘’cette crise croissante de malnutrition sous toutes ses formes’’, l’UNICEF lance un appel urgent aux gouvernements, au secteur privé, aux donateurs, aux parents, aux familles et aux entreprises pour ‘’aider les enfants à grandir en bonne santé’’.
L’organisme onusien recommande de ‘’donner aux familles, aux enfants et aux jeunes les moyens d’exiger des aliments nutritifs, notamment en améliorant l’éducation nutritionnelle et en s’appuyant sur des lois éprouvées – telles que les taxes sur le sucre – pour réduire la demande d’aliments malsains’’.
Il faut également ‘’inciter les fournisseurs de produits alimentaires à faire ce qu’il faut pour les enfants en encourageant la fourniture d’aliments sains, pratiques et abordables’’.
L’Unicef appelle à ‘’créer des environnements alimentaires sains pour les enfants et les adolescents en utilisant des approches éprouvées, telles qu’un étiquetage précis et facile à comprendre et des contrôles plus stricts sur la commercialisation des aliments malsains’’.
Elle lance un appel à la mobilisation ‘’des systèmes de soutien – santé, eau et assainissement, éducation et protection sociale – pour améliorer les résultats en matière de nutrition pour tous les enfants’’.

Selon Macky Sall, « les initiatives d’apaisement et d’ouverture ne sont dirigées contre personne »

(APS) – Le président de la République, Macky Sall, assure que ses dernières initiatives politiques, qui ont engendré une atmosphère « d’apaisement et d’ouverture’’, ne sont dirigées contre personne mais visent plutôt « la paix civile et sociale ».
« Cette ouverture n’est faite pour personne, contre personne . Le seul enjeu de cette ouverture, c’est la paix civile et sociale et la stabilité dans un contexte sous-régional extrêmement fragile, marqué par l’insécurité et le risque de déstabilisation de beaucoup de pays qui nous entoure », a-t-il expliqué.
Le président Sall s’exprimait dimanche lors de la clôture d’un séminaire sur « la communication politique de la majorité ».
« Plus nous avons une stabilité au plan interne, plus nous nous occuperons des enjeux » de développement et de sécurité. C’est le Sénégal qui gagne. C’est pour le Sénégal, rien que le Sénégal, rien que le Sénégal. Rien ne se fera qui soit contraire aux intérêts vitaux de la nation », a insisté Macky Sall.
Il rassuré ses alliés de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) relativement à ses initiatives visant à apaiser l’atmosphère politique.
« Cet apaisement, je l’ai voulu au lendemain de ma réélection. J’ai lancé tout de suite le dialogue national (…).C’est au lendemain d’une grande victoire que j’ai estimé que le moment était venu d’impulser une nouvelle dynamique dans une trajectoire de dialogue, de concertation qui doit avoir une finalité : l’apaisement du champ social, économique, politique afin que le pays se concentre sur les vrais combats », a indiqué le président de la République.
Selon lui, « le combat électoral étant derrière nous » désormais, « pour ces cinq prochaines années’’, il va s’agir de « créer une convergence autour d’idéaux qui vont porter l’émergence du Sénégal ».

Découverte des ressources naturelles : plusieurs experts échangent sur la réduction des risques

Ils étaient 26 participants, des Académiques, économistes, experts, activistes et juristes, a échanger, ce samedi, et sortir avec des recommandations de réformes structurelles et institutionnelles sur les ressources naturelles au Sénégal. Le panel a été organisé par Libre Afrique Sénégal qui est un programme éducatif affilié à la fondation américaine ATLAS à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.

Selon le président de Libre Afrique Sénégal, il s’agit d’éveiller les consciences aux décisions de nos politiques. « C’est un atelier technique interactif et de réflexions avec des experts pour débattre et sortir avec des recommandations de réformes structurelles et institutionnelles afin de ne pas tomber dans le même piège que les autres pays africains riches en ressources naturelles », précise Magueye Sow.

Poursuivant ses propos, M.Sow d’ajouter : « L’objectif est d’éveiller les consciences sur les coulisses, les motivations sous-jacentes aux décisions de nos politiques à travers des séminaires résidentiels chaque été dans plusieurs pays africains, afin de réunir des chercheurs, étudiants, activistes, entrepreneurs et journalistes pour qu’ils viennent se former aux idées de la liberté et nouer des contacts susceptibles de déboucher sur de projets panafricains ».

Cet atelier a permis aux participants de faire des propositions sophistiquées et orientées vers une perspective de liberté pour éclairer l’opinion publique sur les tenants et les aboutissants des différents événements de l’actualité politique, économique et sociale. Plusieurs résultats ont été retenus au sortir de cet atelier, entre autres l’orientation vers les décideurs du pays, formuler des recommandations concrètes et largement médiatisées pour lancer un débat citoyen, recrutement de nouveaux contributeurs, le réseautage, partenariats et extension des groupes, appropriation rédaction d’articles et ligne éditoriale libérale de Libre Afrique.

Source: PressAfrik.

Le Sénégal détrône la Tunisie au titre de meilleur couscous du monde

Le thiéré, le couscous sénégalais, a été sacré meilleur couscous du monde cette semaine lors de la 22e édition du concours « Cous Cous Fest », organisé en Italie. Reportage à Dakar où se perpétue ce savoir-faire ancestral.

Dans sa cour et comme chaque jour, Aïssatou Cissé, 60 ans, assise sur un petit tabouret, s’active devant cinq énormes bassines de couscous. Tout devra disparaître le soir au marché. « C’est la tradition, les ancêtres le préparaient pour le repas du soir, et c’est bon pour la santé aussi », raconte-t-elle.

Dans son boubou orange, Aissatou Cissé s’arme de patience. La graine de mil est trempée, pilée, mélangée avec de l’eau, puis passée à la vapeur. Il faut ensuite la tamiser et ajouter une poudre à base de feuilles de baobab. « Quand il y a un mariage, on le prépare pour servir le dîner », explique-t-elle.

Ce plat est consommé en particulier par la communauté sérère, mais aussi à l’occasion de la Tamkhrarit, le Nouvel An musulman. Ensuite, à chacun sa sauce. Quatre marmites sont sur le feu, avec des haricots, du poulet ou du névadaye, sauce de feuille de moringa et recette populaire.

Seul problème pour Aïssatou Cissé et sa famille : le prix du maïs importé du Canada, 300 francs CFA le kilogramme, environ 45 centimes d’euros. Mais la tradition du thiéré se transmet de génération en génération. Elle-même l’a apprise de ses grands-parents.

Cette semaine, une cheffe sénégalaise originaire de Dakar, Marème Cissé, et son fils Falilou Diouf, qui tiennent un restaurant en Sicile, ont remporté la 22e édition du concours Cous Cous Fest organisé en Italie. Ils ont gagné avec une version au poulpe sur lit de mangue.

Source: RFI

Des dépistages gratuits pour lutter contre le cancer du sein

1 500 cas de cancer du sein apparaissent chaque année au Sénégal. Ce mois-ci, « Octobre rose » est consacré à la lutte contre la maladie.

Dans le monde une femme sur neuf sera touchée par ce cancer à un moment de sa vie. Quand les malades se rendent à l’hôpital, il est souvent trop tard. D’où l’importance de se faire dépister. Ce week-end à Dakar une association a mené des dépistages gratuits dans la capitale.

Une par une, les femmes sont appelées pour se faire examiner gratuitement par un médecin. Aïcha Hane vient pour la deuxième fois. L’an dernier, elle avait un kyste suspect. « On a trouvé un nodule à mon sein droit donc cette année je suis revenue pour voir ce qu’il en est vraiment. »

Dans le camion de la Ligue sénégalaise contre le cancer, le docteur Doudou Diouf examine la jeune femme de 34 ans. Un examen clinique, juste au toucher. Le nodule est bien là : Aïcha Hane devra l’enlever. Le cancérologue n’est pas inquiet : l’important pour toutes ces femmes, c’est de se faire dépister le plus tôt.

« 75% de nos malades arrivent à des stades avancés où le traitement est très lourd et les chances de succès moindres par rapport aux femmes qui consultent à des stades précoces. »

La présidente de la Ligue, Fatma Guénoune se félicite du nombre de patientes : plus d’un millier. Une centaine devra passer des examens approfondis. « Quand il y a des cas suspects, nous les accompagnons. Le cancer se guérit donc c’est important que ces femmes adhèrent à ces journées de dépistage. »

L’État du Sénégal a décidé de rendre gratuit le traitement du cancer du sein. La chimiothérapie est désormais subventionnée à 100% dans tous les hôpitaux publics. La ligue contre le cancer au Sénégal a organisé ce dimanche une randonnée dans les rues de Dakar.

Source: RFI

«Ça ne vaut pas le coup»: le nombre de départs pour l’Europe recule au Sénégal

En France, les députés débattent ce lundi de l’immigration. Les chiffres des arrivées dites clandestines en Europe des migrants venus du continent africain marquent un coup d’arrêt. D’après l’agence Frontex, en un an les migrants sont 30% de moins à venir vers le continent. Reportage au Sénégal, où les candidats semblent moins nombreux à vouloir emprunter les routes migratoires irrégulières, souvent dangereuses.

Dans la banlieue populaire de Dakar, à Pikine, l’activité ne cesse pas le dimanche. Une casquette, un t-shirt vert : à l’ombre devant la boutique d’un menuisier, Mbaye Mor Dioum vient fuir la chaleur de son appartement. Le jeune homme, artiste, aimerait bien partir en France. « Je veux découvrir d’autres horizons. En tant qu’artiste, ça me paraît important. Je pense à la France depuis quelques mois maintenant. Mais c’est difficile de concrétiser ce projet », concède-t-il.

En vue de « concrétiser », le jeune rappeur prendra-t-il une route illégale ? « Il n’en est pas question ! J’y ai pensé… et puis non. Trop de risques. Je ne passerai pas par la voie illégale. Je ne me vois pas prendre la mer juste pour aller en France… ça ne vaut pas le coup. » Il dit avoir commencé des démarches administratives, restées pour l’instant sans succès.

Mbaye Mor Dioum est un des rares candidats au départ de la ville à avoir changé d’avis. Il est suivi par les membres de l’association Académie Banlieue Culture, qui organisent des conférences et des ateliers pour les jeunes sur le point de partir. Son président, Amath Sarr, estime qu’il vaut mieux « investir dans son pays » plutôt que de « dépenser des millions [de francs CFA, plusieurs milliers d’euros, NDLR] pour tenter une route qui de toute manière a peu de chances d’aboutir ».

Effets de fixation

Ces dernières années, l’association a moins de mal à convaincre les jeunes de rester. « Il y a des témoignages de ceux qui reviennent de France, explique Amath Sarr, et leurs galères sont loin des projections que peuvent avoir certains. L’Europe est devenue plus dure. » Quitte à devenir de moins en moins attractive.

A ses côtés, un de ses amis venu prendre le thé, Ibrahima Ba, opine du chef. Diplômé d’un Master 2, il n’a jamais voulu partir. « Nous avons tant de potentiels et de ressources à exploiter ici… Je ne trouve pas l’intérêt de partir. Si on est conscients de tout ça on peut s’enrichir au Sénégal. Je suis dans l’optique d’investir et de m’investir ici ».

« Il y a des choses qui nous fixent au Sénégal en ce moment. Des signaux. Comme la mosquée de Massalikoul Djinane ! » surenchérit Amath Sarr, en évoquant la nouvelle mosquée de la confrérie des mourides en plein cœur de Dakar. D’un coût de 30 millions d’euros, le lieu de culte a été construit et financé par les fidèles, inauguré fin septembre.

Mesures dissuasives

L’enthousiasme affiché de certains jeunes peut aussi masquer la volonté de départ de beaucoup d’autres, qui l’annoncent très rarement à leurs entourages. Les projets de partir en pirogue vers l’Espagne – un des sujets du film Atlantique, de Mati Diop – ou de prendre la route vers la Libye restent une réalité.

« Certes, on observe une baisse significative du nombre de départs vers l’Europe », souligne Florence Kim, porte-parole de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) en Afrique de l’Ouest. Mais « la perte des flux ne veut pas dire qu’il y a une perte d’attractivité pour l’Europe, qui a toujours été fantasmée. Mais elle devient inaccessible, les routes pour y aller sont dangereuses et un ‘mur’ a en quelques sortes été érigé par le continent aux frontières. Inaccessible physiquement mais aussi culturellement : on observe un repli des flux migratoires vers d’autres pays comme la Turquie par exemple. »

Reste que la grande majorité des migrations en Afrique de l’Ouest se déroule dans la sous-région. Près de deux Sénégalais sur trois ont migré dans des pays limitrophes – et non en Europe – en 2018 d’après l’Agence nationale de la statistique du Sénégal.

Source: RFI

L’incendie au Trésor Public n’a pas affecté le système de paiement (Communiqué)

Dakar, 4 oct (APS) – L’incendie qui s’était déclaré tôt le matin dans les locaux de la Direction générale de la comptabilité publique et du trésor n’a pas affecté le système de paiement du Trésor, a assuré le ministère des Finances et du Budget dans un communiqué.

Un incendie s’est déclaré ce matin vers 7 heures dans les locaux de la Direction générale de la comptabilité publique et du Trésor. Le feu a été rapidement circonscrit avec le concours des éléments des Sapeurs-pompiers et de la Police, rapporte le communiqué parvenu à l’APS.

‘’Cet incident n’a pas affecté le système de paiement du Trésor. Les opérations de paiement des dépenses et d’encaissement des recettes ont repris après le rétablissement de l’électricité, intervenu à 9 heures’’, souligne la tutelle.

UEMOA : Bientôt une plateforme de paiement numérique « diversifié et pratique »

(APS) – Une concertation régionale entre divers acteurs du système financier de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest s’est ouverte lundi à Dakar en vue de « construire un écosystème de paiement diversifié, inclusif, pratique et efficient« .

La vision de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) est de « mettre en place en 2020 une plateforme régionale permettant les échanges de compte à compte, quels que soient le type de compte, les acteurs, les instruments et les canaux de paiement utilisés, à travers le GIM-UEMOA », a indiqué le vice-gouverneur de la BCEAO, Abdoulaye Diop.

Il s’agit avec ce projet d’aller vers « l’adoption des services instantanés, disponibles 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 basés sur des exigences de qualité et de sécurité », a souligné le vice-gouverneur.
Telles sont selon Abdoulaye Diop les « caractéristiques essentielles de la future plateforme » qui va simplifier la vie des usagers.
« Les experts ont été unanimes pour dire que des paiements plus rapides sont importants pour améliorer les performances économiques des entreprises », a souligné le vice-gouverneur de la BCEAO, ancien ministre de l’Economie et des Finances du Sénégal.
Avec ce projet, le nouveau système viendra « compléter et enrichir les infrastructures financières de l’Union pour apporter aux populations des services de paiement de proximité à coût abordable, plus rapide, qui offrent une connectivité totale à tous les types de paiements numériques ».
Cela devrait contribuer au « renforcement de l’inclusion financière », a ajouté M. Diop.
« L’organisation de la présente concertation marque une étape capitale dans la conduite du projet d’interopérabilité des services financiers numériques et consacre la fin de la phase de cadrage, au cours de laquelle, la Banque centrale s’est investie, à travers les modalités de mise en œuvre du projet », a-t-il dit à l’ouverture officielle de la rencontre au siège de la BCEAO, à Dakar.
Le projet d’interopérabilité des services financiers numériques dans l’UEMOA, lancé depuis avril 2017, a permis selon Abdoulaye Diop d’identifier « les principales caractéristiques de la future plateforme, les attentes des acteurs ainsi que les défis à relever pour la construction d’un écosystème financier efficient et propice à la stabilité et à l’inclusion financière ».
Il s’avère toutefois nécessaire de relever « certains défis comme la sécurité globale du système qui doit être renforcée pour maintenir la confiance des usagers et la qualité des services », a indiqué Abdoulaye Diop.
Il y a également lieu « d’accorder une attention particulière à la protection des données personnelle des usagers, à la robustesse de la plateforme, à la lutte contre la fraude, le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme ».
Les travaux qui prendront fin mercredi permettront de finaliser le plan de développement du projet d’interopérabilité des services financiers numériques.
Pour le représentant-résident de la Banque africaine de développement (BAD) au Sénégal, Adam Amoumoun, le plan constituera le document de référence du projet et détaillera la stratégie de réalisation de l’interopérabilité des services financiers numériques de l’UEMOA, assortie de la feuille de route pour chaque acteur.
La réalisation de cette plateforme « est un pas majeur pour l’inclusion financière des populations », a-t-il relevé.
L’interopérabilité est généralement définie comme la capacité de plusieurs systèmes à échanger des informations entre eux sans restriction d’accès, selon la BCEAO.

Fatick : Plus d’un milliard de FCFA récolté dans la commercialisation du mil

(APS) – Les acteurs de la chaine de valeur mil dans la région de Fatick ont commercialisé, en quatre années, 5 955 tonnes de mil. Et ce, pour une valeur d’un milliard 191 millions de francs CFA, dans le cadre du Projet des services des entreprises du mil (PSEM). C’est qu’ a annoncé lundi, le directeur du cabinet Consulting appui multiservices (CAM), Abdoulaye Ndiaye.

« Ce projet a touché également, après quatre années d’exécution dans la région de Fatick, 3053 femmes, 9174 bénéficiaires directs, et 8198 ménages« , a ajouté M. Ndiaye au cours d’un atelier axé sur le bilan final du PSEM à Fatick.
Financé par le Département américain de l’agriculture (USDA) le PSEM est mis en œuvre au Sénégal par NCBA CLUSA depuis 2014 dans les régions de Fatick, de Kaolack, de Kaffrine et de Dakar.

L’objectif de ce projet est d’augmenter la production du mil pour la consommation mais aussi de générer des revenus pour tous les acteurs de la chaine de valeur du mil.
« Notre ambition n’est pas seulement de former les gens sur les techniques agricoles pour améliorer la productivité du mil. Mais aussi de permettre aux acteurs de la chaine de valeur mil de pouvoir gagner de l’argent grâce à leurs activités et pérenniser leurs activités« , a souligné le directeur du PSEM, Laurent Gomis.

Pour les unités de transformation du mil, a-t-il cité en exemple, « On est partis de O franc CFA, à des chiffres d’affaires de 260 000 francs CFA voir 400 000 francs CFA et les produits du mil et ses dérivés sont commercialisés jusque dans les grandes surfaces« .
« Ces résultats ont été possibles, grâce à un partenariat noué entre le PSEM et les producteurs de Fatick. Qui a consisté d’abord à mettre en place des unités fortes capables de produire et commercialiser leurs produits« , a dit M. Gomis.

« Mais aussi d’assurer la formation en techniques agricoles pour l’amélioration de la productivité du mil dans un contexte de dégradation des sols« , a ajouté le directeur du PSEM.

Et pour ça, il fait noter : « je pense que le pari est gagné parce qu’on arrive à produire assez avec ces producteurs formés, à consommer du mil, une céréale de sécurité alimentaire, mais aussi, nous sommes arrivés à mettre le mil et ses dérivés sur l’escarcelle de la commercialisation dans les grandes surfaces ».

Le projet a mis également en place 18 cantines « Sunu fondé » à Fatick, cinq Pôles multiservices paysan (PMP) d’une capacité de 500 tonnes, cinq unités de transformation, deux unités d’emballage, et une unité de semences basée à Godaguéne, a rappelé le responsable du PSEM. Lequel est intervenu dans cinq communes et une cinquantaine de villages de la région de Fatick.

Libération de l’ingénieur Mor Diarra Ndiaye, emprisonné à Djibouti depuis 2010

L’ingénieur sénégalais Mor Diarra Ndiaye, accusé de meurtre et incarcéré depuis le 6 mai 2010 à Djibouti, a été libéré, a appris l’APS d’une source officielle sénégalaise.
Selon la même source, l’Etat de Djibouti a payé la caution de libération de 300.000 euros (près de 200 millions FCFA).
Mor Diarra Ndiaye, ingénieur en génie civil, était employé par l’entreprise Environnement, déchets et eaux (EDE), à Djibouti, dans le cadre d’un projet lié à l’assainissement de cette ville, financé par la Banque mondiale, renseigne un communiqué du ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur.
Ce ressortissant sénégalais est incarcéré depuis le 6 mai 2010, à la prison Gabode de Djibouti, pour le meurtre d’une personne avec laquelle il avait pris rendez-vous le jour de son meurtre.