Le Discours sur l’état de la Nation domine la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi reviennent largement sur le Discours sur la situation de la Nation (DSN) livré, la veille, par le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré à l’Assemblée nationale.«Situation nationale : Le Burkina vu par Christophe Dabiré», arbore L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, parlant du Discours sur la situation de la Nation, livré hier jeudi à l’Assemblée nationale.

Le journal rappelle qu’après le 18 février 2019, où il a exposé sa Déclaration de politique générale et a reçu l’onction de la représentation nationale, le Premier ministre (PM) Christophe Joseph-Marie Dabiré a de nouveau sacrifié à une tradition constitutionnelle.

«Dans son premier Discours sur la situation de la Nation (DSN), livré le 16 mai 2019, il a assuré que notre pays est débout en dépit d’un contexte sécuritaire particulièrement difficile», rapporte L’Observateur Paalga.

Pour sa part, le quotidien à capitaux publics Sidwaya met en exergue ces propos du chef de gouvernement burkinabè : «Nous n’allons pas baisser les bras».

Le Pays, autre quotidien privé, reprend à sa une le passage du discours dans lequel le PM affirme : «Les frappes terroristes ont changé nos priorités sans nous faire renoncer à nos priorités».

Le journal Le Quotidien abonde dans le même sens lorsqu’il affiche cette déclaration de Christophe Dabiré : «Nous n’allons pas baisser les bras ni fermer les yeux dans le déroulement d’un destin aussi funeste».

Le confrère a aussi recueilli et publié des questions des députés ainsi que les réponses fournies par le Premier ministre Dabiré.

Aujourd’hui au Faso met en première page cette interrogation : «DSN du Premier ministre Dabiré : Bon diagnostic, bon clinicien ?».

Dans sa rubrique ‘’Regard sur l’actualité », L’Observateur Paalga lance également cette interrogation : «Avait-on vraiment besoin d’un discours ?».

Pendant ce temps, L’Express du Faso, quotidien édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso), dans son commentaire ‘’Autant le dire… », arbore ce titre : «Burkinabè, voici la situation de votre pays».  

Le Burkina Faso a produit 51,63 tonnes d’or en 2018 (Pm)

La production d’or au Burkina Faso a atteint 51,63 tonnes en 2018, a indiqué, jeudi à Ouagadougou, le Premier ministre, Christophe Marie Joseph Dabiré.S’exprimant devant les députés à l’occasion de son Discours sur la situation de la Nation (DSN), Christophe Marie Joseph Dabiré a expliqué que dans le domaine de l’industrie extractive, les résultats enregistrés sont remarquables avec notamment « une production de 51,63 tonnes d’or en 2018 contre 46,39 tonnes en 2017, soit une hausse de 11,3 % ».

Selon le chef du gouvernement burkinabè, cette augmentation de la production de l’or s’est traduite par la hausse de sa contribution au budget de l’Etat. Celle-ci est passée de 226 milliards F CFA en 2017 à 266,4 milliards FCFA en 2018.

La part de ce sous-secteur dans le Produit intérieur brut (PIB), a renseigné M. Dabiré, a évolué de 7,9 % en 2015 à 11,4 % en 2017 puis à 10,6 % en 2018. Il en a conclu que cela dépasse l’objectif de 10,2 % visé en 2020 dans le Plan national de développement économique et social (PNDES).

Poursuivant, le Premier ministre a informé que les flux d’investissements directs dans le secteur culminent à 1 462 milliards F CFA en 2018 contre 1 388 milliards F CFA en 2016.

« Ces performances traduisent les acquis engrangés en termes d’amélioration du dispositif institutionnel et organisationnel qui résultent de la mise en œuvre des recommandations de l’enquête que le parlement a menée sur le secteur, dont 77 % ont été, à ce jour, déjà traduites en actions », s’est félicité Christophe Marie Joseph Dabiré.

Il a ainsi fait remarquer que les capacités opérationnelles de la Brigade nationale anti-fraude de l’or et de l’Agence nationale d’encadrement des exploitations minières artisanales et semi-mécanisées (ANEEMAS) ont été renforcées.

Le Discours sur la situation de la Nation (DSN) est prévu dans la Constitution burkinabè qui dispose qu’au cours de la première session parlementaire, le Premier ministre doit exposer la situation de la nation devant la représentation nationale.

Faits sociaux et politique au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi commentent l’actualité nationale dominée par des sujets liés à la politique et aux faits de société.«Crise à La Poste Burkina : le gouvernement invite les agents à reprendre le travail», arbore le quotidien à capitaux publics Sidwaya, soulignant que le sujet a été évoqué en conseil des ministres, hier mercredi.

Le même journal indique que les agents de La Poste Burkina Faso  rejettent le nouveau statut de la société, adopté le 14 mai dernier et refusent de reprendre le service.

Sidwaya rapporte que les agents, en grève depuis une semaine, «étaient toujours massés, hier mercredi à la Bourse de travail pour exiger le départ pur et simple du Directeur général (DG) Nabi Issa Coulibaly».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, parle du phénomène de «l’incivisme criard» dans la circulation, notamment, à Bobo-Dioulasso (2e ville).

Ce journal consacre sa manchette aux attaques terroristes aux Centre-Nord du Burkina Faso, citant le maire de Dablo, Ousmane Zango qui déclare que «le moindre bruit de moto sème maintenant la panique».

Pendant ce temps, Le Pays titre à sa Une : «Burkina-Mali : L’UE préoccupée par la montée des violences terroristes et communautaires».

En politique, Pays publie une déclaration du Parti du peuple républicain (PPR) qui revient sur les attaques que connait le Burkina Faso, sous le titre : «Le PPR se félicite du +nouveau langage de l’opposition+».

Quant à Aujourd’hui au Faso, il informe que le Premier ministre Christophe Marie Joseph Dabiré sera face aux députés, ce jeudi, pour son Discours sur la situation de la Nation (DSN).

Dans son ‘’L’autre Regard », Sidwaya fait remarquer qu’il s’agit pour le chef du gouvernement burkinabè, de dresser l’«Autopsie d’une nation en guerre».

Pour le commentateur de Sidwaya, «là-dessus, son diagnostic, tout comme ses propositions à remettre  le pays sur les rails, sont fortement attendus du peuple burkinabè».

Le port sec de Ferkéssedougou sera bâti sur 732 hectares (Gouvernement)

Le gouvernement ivoirien a adopté mercredi un décret portant déclaration d’utilité publique du site du projet du port sec de Ferkéssedougou d’une superficie de 732 hectares, 45 ares et 76 ca, a appris APA de source officielle.« Ce décret intervient dans le cadre du démarrage des travaux dudit port qui permettra de créer une zone économique de développement au Nord du pays afin de mettre en valeur les potentialités économiques des districts des savanes et du zanzan et de tirer un meilleur profit de celles des régions frontalières de Sikasso au Mali et Bobo-Dioulasso au Burkina Faso», a expliqué Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien à l’issue d’un Conseil des ministres présidé par le président Alassane Ouattara.

Selon M. Touré, l’objectif donné au port sec de Ferkéssedougou est d’optimiser les circuits d’approvisionnement dans cette zone du pays.  Le projet du port sec de Ferkéssedougou comprendra trois composantes avec des services portuaires et d’entreposage, des dépôts de carburants et un complexe intégrant du bétail et un abattoir, a conclu M. Touré qui est par ailleurs, le ministre de la communication et des médias.

Burkina: Le PM Dabiré face aux députés pour évoquer la situation de la Nation

Le Premier ministre (PM) burkinabè, Christophe Marie Joseph Dabiré va prononcer son Discours sur la situation de la Nation, demain jeudi, devant les députés de l’Assemblée nationale, a appris APA auprès de la Primature.Selon cette source, c’est ce jeudi 16 mai 2019 à 10 heures (locale et GMT), que le chef du gouvernement burkinabè va se prêter à cet exercice, premier du genre pour lui.

Le Discours sur la situation de la Nation est une exigence de la Constitution burkinabè qui indique que c’est au cours de la première session parlementaire que le Premier ministre expose devant la représentation nationale, la situation de la nation. 

«Le Premier ministre expose directement aux députés la situation de la Nation lors de l’ouverture de la première session de l’Assemblée nationale (…)», stipule l’article 109 de la Loi fondamentale.

Nommé le 21 janvier dernier, en remplacement de Paul Kaba Thiéba, l’actuel PM avait prononcé, le 18 février 2019, son Discours de politique générale (DPG), devant les députés qui devaient entériner sa nomination à l’issue de cet autre exercice constitutionnel. 

Burkina : les députés adoptent la loi sur l’Etat de siège et d’urgence

L’Assemblée nationale a adopté par 100 voix pour contre une abstention, la loi relative à l’Etat de siège et d’urgence au Burkina Faso, a appris APA, de source parlementaire.La constitution du 2 juin 1991 prévoyait à son article 58 que «le président du Faso décrète, après délibération en Conseil des ministres, l’État de siège et d’urgence».

Cependant, il n’y avait pas une loi récente pouvant régir ces faits, au regard de la situation sécuritaire et de l’évolution du terrorisme dans le pays depuis 2016.

C’est justement pour corriger cette donne, conformément à la dégradation de la situation sécuritaire, que la représentation nationale, réunie mardi, a adopté la nouvelle loi qui fixe les règles régissant l’État de siège et d’urgence au Burkina Faso.

La loi organique de 1959 relative à l’Etat d’urgence au Burkina Faso est ainsi abrogée au profit de la nouvelle qui apporte une innovation en la matière et comble un vide juridique.

Aux termes de cette loi, « l’État de siège est (défini comme) un régime exceptionnel de police qui a pour effet de transférer aux autorités militaires l’exercice des pouvoirs publics ».

Il peut être déclaré, indique la loi, sur tout ou une partie du territoire en cas de péril imminent pour la nation résultant, notamment, d’une insurrection armée ou d’une invasion étrangère.

Dès que l’État de siège est déclaré, précise la loi, les pouvoirs dont l’autorité civile est investie pour le maintien de l’ordre public sont dévolus en tout ou en partie à l’autorité militaire.

Quant à l’État d’urgence, elle survient dans une situation de crise permettant aux autorités administratives de prendre des mesures exceptionnelles en matière de sécurité qui sont susceptibles de porter atteinte aux droits et libertés des personnes.

Religion, politique et terrorisme au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi abordent des sujets liés essentiellement à la politique et au terrorisme, sans oublier la religion, avec la tenue à Ouagadougou de la Conférence épiscopale des évêques d’Afrique de l’Ouest.Le doyen des quotidiens burkinabè, L’Observateur Paalga, informe que la 3e Assemblée plénière des évêques de la Conférence épiscopale régionale de l’Afrique de l’Ouest (RECOXA-CERAP) s’est ouverte, hier lundi dans la capitale burkinabè.

«+La nouvelle évangélisation et le développement humain intégral dans l’église famille de Dieu en Afrique de l’Ouest+, est l’objet central de réflexion de l’église catholique dans son approche d’évangélisation», relate le journal.

De son côté, le quotidien à capitaux publics, Sidwaya, se contente de titrer: «Développement humain : Des prélats en réflexion à Ouagadougou», avant d’indiquer que la rencontre se déroule jusqu’au 20 mai prochain. 

«Conclave des princes de l’Eglise de l’Afrique de l’Ouest : les questions théologales et sécuritaires au menu à Ouaga», affiche, pour sa part, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé. 

Pendant ce temps, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, fait observer que «l’ombre du terrorisme plane sur cette rencontre».

Quant au journal Le Pays, il reprend en première page, les propos du Cardinal Philippe Ouédraogo, archevêque de Ouagadougou qui, à propos des attaques de lieux de cultes au Burkina Faso, dit ceci: «Ne nous laissons pas embourber dans le dérapage ethniciste et religieux».

Dans la même lancée, L’Observateur Paalga, cite El hadj Boubacar Yugo, président délégué de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) qui, parlant des attaques ciblées d’édifices et de dignitaires religieux, estime «il n’y aura jamais ici (Burkina Faso, Ndlr) de guerre entre musulmans et chrétiens». 

Les journaux ont largement commenté la conférence de presse animée la veille à Ouagadougou, par des partis politiques affiliés au Chef de file de l’opposition politique (CFOP).

A ce sujet, Le Pays met en exergue les propos des conférenciers qui ont déclaré que : «le pouvoir du MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, au pouvoir, Ndlr) cultive l’amicalisme et le népotisme». 

L’Express du Faso mentionne qu’à propos du dialogue politique souhaité par le président du Faso, «l’opposition s’explique et précise ses points de vue». 

L’Observateur Paalga, de son côté, propose ce titre interrogatif: «Dialogue politique : peut-on parler d’élection quand ça frappe à 100 Km de Ouagadougou ?».

Le confrère reprend ainsi, les propos de Amadou Diemdioda Dicko, opposant et l’un des animateurs de la Conférence de presse du CFOP.

Le Burkina lance la construction de sa 14e mine industrielle

Le Burkina Faso a lancé officiellement les travaux de construction de la mine d’or de Sanbrado, portant à 14 le nombre de mines en exploitation industrielle dans le pays, a-t-on appris mardi auprès du ministère des Mines.Selon cette source, c’est le Premier ministre (PM) Christophe Joseph Marie Dabiré qui a procédé à la cérémonie de lancement le 10 mai 2019.

La mine de Sanbrado, dont le permis d’exploitation est détenu par la Société des mines de Sanbrado (SOMISA) se trouve dans la commune de Boudry, dans la province du Ganzourgou, région du Plateau-Central, à une centaine de kilomètres à l’est de Ouagadougou.

La première étude de faisabilité indiquait que le projet pourrait produire 9 tonnes d’or en 5 ans.

«Les retombées socio-économiques que cette mine va générer une fois en activité, justifient tout l’intérêt que le gouvernement lui accorde», a fait remarquer le ministre des Mines et des Carrières, Oumarou Idani.

Selon lui, les contributions directes au budget de l’Etat en termes d’impôt et de taxes sont estimées à 156,5 milliards de FCFA sur une période de 11 ans au cours desquelles 50 tonnes d’or seront produites avec en moyenne 7,3 tonnes par an au cours des six premières années.

La mine contribuera versera plus de 11 milliards de FCFA au Fonds de développement local et plus de 2 milliards au Fond de réhabilitation environnementale.

Elle devrait permettre de créer également 800 emplois durant sa phase de construction et 700 autres pendant la phase de production, dont 90% de nationaux.

Les travaux de construction de la mine de Sanbrado sont prévus pour prendre fin en Juillet 2020 et la coulée du premier lingot d’or est annoncée pour le troisième trimestre 2020.

Burkina: quatre personnes exécutées à Zimtenga (centre-nord)

Des individus armés ont exécuté, lundi en début d’après-midi, quatre personnes à Zimtenga, un village situé à 25km de Kongoussi (centre-nord).Les victimes venaient de transférer une statue de la Vierge Marie dans une localité voisine.

Selon des sources concordantes basées dans la localité, des fidèles catholiques du village de Singa dans la commune de Zimtenga ont effectué  ce lundi une procession avec  la statue  de la Vierge Marie en direction du village de Kayon, situé à une dizaine de kilomètres.

« C’est à leur retour, rapporte notre source, que des individus armés ont intercepté une dizaine d’entre eux à bord d’une moto tricycle. Ils ont laissé partir les personnes mineures, avant d’exécuter quatre autres et de briser la statue de la vierge Marie ».

Ce drame intervient au lendemain d’une attaque à Dablo (centre-nord) contre une église catholique qui a enregistré six morts dont un prêtre.

Gala de la presse et terrorisme au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi traitent l’actualité nationale dominée par une attaque terrorisme, la veille, au Centre-nord du Burkina Faso, ainsi que la soirée des Galian (récompense des meilleurs journalistes), dénommée nuit du communicateur, célébrée samedi dernier.«Galian 2019 : Six prix pour Sidwaya», affiche le quotidien à capitaux publics Sidwaya qui renseigne que les Galian, qui récompensent chaque année les meilleures œuvres journalistiques ont livré leur verdict, dans la nuit du 11 mai 2019.

Selon le journal, pour cette 22e édition, le Super Galian est revenu au journaliste Hugues Richard Sama du quotidien privé L’Observateur Paalga.

C’est à juste titre que L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso jubile lorsqu’il mentionne à sa une : «Nuit du communicateur : Hugues ramène le Super Galian à L’Obs.».

De son côté, Le Pays, autre quotidien privé, fait observer que Hugues Richard Sama de L’Observateur Paalga n remporte le Saint Graal et que «le prix de la meilleure interview revient à Drissa Traoré des Editions +Le Pays+».

Le même journal informe qu’une attaque terroriste, la veille, dans une église à Dablo, dans la région du Centre-Nord, a fait six morts dont un prêtre.

L’information est diffusée par L’Observateur Paalga, sous le titre : «Attaque terroriste à Dablo : Un prêtre et 5 fidèles assassinés en pleine messe».

A ce sujet, Sidwaya rapporte que plusieurs individus armés ont attaqué, hier dimanche, vers 9 heures, l’église catholique de Dablo, commune rurale située à 45 kilomètres à l’Ouest de Barsalgho, province du Sanmatenga.

Pour sa part, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e ville) s’exclame : «Terrorisme au Nord : Ces individus ont encore brûlé et tué dans les marchés et églises !».

Burkina: Ibn Chambas « condamne » l’attaque contre une église qui a fait 6 morts

Le Chef de Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), le Ghanéen Mohamed Ibn Chambas, a condamné dans une note parvenue dimanche soir à APA l’attaque perpétrée dans la matinée contre une Eglise à Dablo, dans la région du centre-nord du Burkina Faso,Au cours de cette attaque, « six personnes ont été tuées, parmi lesquelles le prêtre de l’Eglise », a déploré le représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies, qui « présente ses plus profondes condoléances aux familles des victimes, au peuple et au Gouvernement Burkinabé ».

Par ailleurs, Mohamed Ibn Chambas appelle les autorités du Burkina à ne ménager aucun effort pour identifier et rapidement traduire en justice les auteurs de cette attaque. 

Il encourage également les autorités à « prendre les mesures indispensables » pour éradiquer cette violence qui « meurtrit » le pays, souligne le document, tout en réitérant la « détermination » du système des Nations Unies et de la communauté internationale à continuer d’apporter le soutien nécessaire au Burkina Faso.

 

 

Burkina Faso: une attaque contre une église fait six morts dont un prêtre

Une attaque perpétrée, dimanche, contre une église à Dablo, une localité située à 90 km de Kaya, dans le centre-nord du Burkina Faso a fait six morts, dont un prêtre, a appris APA de sources concordantes.L’attaque est survenue à 9h00 ce dimanche, au moment où des fidèles chrétiens étaient à l’intérieur de l’église pour la messe dominicale. Les assaillants qui sont arrivés à bord de motos, ont fermé les portes de l’église avant d’ouvrir le feu sur les fidèles. Avant de partir, ils ont ont mis le feu à l’église. 

Six personnes, dont le prêtre, ont été tuées, a précisé le maire de la localité. 

Les hommes ont ensuite « incendié l’église, puis des boutiques et un maquis (petit restaurant ou bar) avant de se rendre au centre de santé où ils ont fouillé le local et incendié le véhicule de l’infirmier chef de poste », a ajouté le maire de la commune qui évoque un véritable climat de panique.

C’est la première fois dans le pays qu’une église catholique subit une attaque terroriste. 

L’attaque survient deux jours après la libération de quatre otages (dont deux Français) par les forces spéciales françaises dans le nord du Burkina Faso.

UFOA-B/Football-Dames: le Nigéria et le Mali, les élus du groupe B pour les 1/2 finales

Le Nigéria et le Mali ont obtenu leur ticket pour les 1/2 finales du tournoi de l’Union des fédérations ouest-africaines (UFOA) zone B de football Dames, en dominant, samedi au Parc des Sports de Treichville, respectivement, le Niger (15-0) et le Burkina Faso (3-1), en 2è journée du groupe B.Championnes d’Afrique en titre, les Nigérianes survolent la compétition de leurs immenses talents. Pour leur deuxième sortie, Uchenna Grâce Kanu et ses coéquipières ont explosé les inexpérimentées et faibles nigériennes (15-0). 

Avec ce score fleuve, elles ravissent la première place du groupe au Mali grâce au meilleur goal différentiel,  (+19) contre (+14) pour les Maliennes qui ont défait les Burkinabè (3-1).

Occupant les deux premières places du groupe, le Nigéria et le Mali sont, dores et déjà qualifiés pour les 1/2 finales où ils rejoignent la Côte d’Ivoire et le Ghana  (groupe A).

Classement groupe B après la 2è journée

1 Nigéria     6pts+19

2 Mali         6pts+14

3 Burkina   0pt-6

4 Niger       0pt-27

Burkina Faso : Un cumul pluviométrique normal dans la majeure partie du territoire (Météo)

«Le Burkina Faso va enregistrer cette année, un cumul pluviométrique normal à tendance excédentaire dans la majeure partie du territoire», a annoncé l’Agence nationale de la météorologie (ANAM), samedi au cour d’une conférence de presse à Ouagadougou.Lors de rencontre avec les journalistes, l’ANAM a présenté les résultats des prévisions de la saison agricole 2019 et dévoilé les caractéristiques agro climatologiques de la présente campagne agricole humide selon la référence périodique de 1981-2010.

Il en ressort que cette année, il est prévu un cumul pluviométrique normal à tendance excédentaire dans la majeure partie du territoire. 

Selon Ousmane Ouédraogo, technicien de l’ANAM, les zones situées dans les régions des Hauts-Bassins et du Sud-Ouest devraient s’attendre à une situation déficitaire à tendance normale. 

Le technicien a également révélé que «sur l’ensemble du territoire, il est prévu une fin tardive de la saison des pluies avec une tendance normale». 

Toujours selon les prévisions, les zones soudaniennes et soudano-sahéliennes connaitront des interruptions de pluies allant de 11 à 13 jours après la mise en place des cultures. 

«Pendant cette même période, la partie Sud du pays devra enregistrer des séquences sèches moyennes de 7 jours avec une tendance plus longue», apprend-on.

Au regard des prévisions, les techniciens de la météo recommandent l’adoption de techniques culturales de conservation de l’eau par le Zaï, les demi-lune et cordons pierreux, sur les sols durs notamment. 

Ils ont également réitéré l’importance de privilégier les variétés résistantes au déficit hydrique et surtout un recours aux services techniques de l’agriculture. 

Le Burkina Faso  a connu une campagne agricole écoulée (2018-2019) assez satisfaisante.

 En effet, selon les statistiques du ministère en charge de l’Agriculture, la production céréalière prévisionnelle nationale est estimée à 4 953 257 tonnes, soit une hausse de 21,91% et 11,77% respectivement par rapport à la campagne écoulée 2017-2018 et à la moyenne des cinq dernières campagnes.

Le président Kaboré reçoit des otages libérés au nord du Burkina

Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a reçu en audience, ce samedi au palais présidentiel à Ouagadougou, des otages libérés, la veille, au nord du Burkina Faso, a-t-on appris de source proche de la présidence.
Selon un communiqué de presse de la direction de communication de la présidence du Faso, «les ex-otages des terroristes, et une délégation française étaient venus remercier les autorités du Burkina Faso pour leur contribution à leur libération».

Le texte rappelle que l’opération ayant permis la libération des quatre ex-otages (deux Français, une Sud-Coréenne et une Américaine) a connu la participation d’une quinzaine de militaires burkinabè, selon le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Alpha Barry.

«Cette libération a été possible grâce à l’opération conjointe menée par le Burkina Faso, la France et les États-Unis d’Amérique, dans la partie nord du territoire burkinabè où sévit la menace terroriste depuis quelques années», note la présidence de la République du Faso.

Elle précise que les ex-otages (deux Français et une Sud-coréenne) ont remercié les autorités du Burkina Faso pour avoir participé à l’opération de libération hier 10 mai 2019, au cours de laquelle deux militaires français ont perdu la vie. «Ils ont exprimé leur compassion à l’endroit des familles des deux soldats tués», poursuit notre source.

La direction de communication de la présidence du Faso renseigne que les deux ex-otages français rentrent en France ce samedi et seront accueillis par le président Emmanuel Macron. 

La presse en ligne burkinabè commente la libération des 4 otages

Les journaux en ligne du Burkina Faso visités par APA ce samedi matin commentent largement l’actualité nationale marquée par la libération d’otages, dans le Nord du pays.«Burkina: libération de quatre otages dont les deux Français enlevés au Bénin», affiche Fasozine.com, informant que la présidence française a annoncé dans un communiqué, vendredi, la libération de quatre otages au Sahel dont les deux Français enlevés le 1er mai dernier au Bénin, Patrick Picque et Laurent Lassimouillas.

Sidwaya, dans sa version en ligne, publie l’intégralité du communiqué via lequel l’Elysée a annoncé la libération des otages.

Pour sa part, Burkina24.com renseigne que les quatre otages libérés dans la nuit du 9 au 10 mai 2019 seront reçus par le président burkinabè Roch Kaboré, ce samedi 11 mai 2019. 

Selon ce site d’information, c’est une opération menée conjointement entre les forces spéciales burkinabè et françaises qui a permis de libérer deux Français, une Américaine et une Sud-coréenne dans le Nord du Burkina Faso.

Burkina24.com fait remarquer que deux soldats français ont péri pendant l’opération.

Suite à cette libération, confie Wakat Séra.com, évoquant une source proche, les familles des Français ont annoncé leur retour, ce week-end en France.

«A ce sujet du reste, il est prévu une conférence de presse ce samedi 11 mai à Ouagadougou», souligne le confrère.

Le président Kaboré salue la libération de quatre otages au nord du Burkina

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a salué, vendredi, la libération de quatre otages, dont deux Français dans le nord du Burkina Faso.Dans un message publié sur sa page Facebook visité par APA, le président Kaboré  a aussi présenté ses condoléances pour la perte de deux militaires français, tués  au cours de l’opération de sauvetage menée dans la nuit de jeudi à vendredi.

«Je salue la libération de quatre otages, dont les deux enseignants français enlevés le 1er mai dernier dans le nord du Bénin, une Américaine et une Sud-Coréenne», écrit le président Roch Kaboré.

A son avis, «l’intervention militaire conjointe qui a permis d’atteindre ces résultats traduit notre engagement commun à lutter contre les forces du mal».

Deux touristes français et leur guide béninois  avaient été enlevés le 1er mai 2019 au nord du Bénin, près de la frontière avec le Burkina Faso.

La dépouille du guide et le  véhicule des touristes calciné avaient été découverts quelques heures plus tard à une centaine de kilomètres dans l’est du Burkina Faso.

UFOA-B/Football-Dames: le Nigeria bat le Burkina Faso (5-1) dans la poule B

Le Nigéria a battu le Burkina Faso sur le score de 5-1 en match de la poule B de la 2è édition du tournoi de l’Union des fédérations ouest-africaines (UFOA) zone B de football Dames, joué, jeudi, au Parc des Sports de Treichville.Les championnes d’Afrique nigérianes se sont baladées dans ce match à  sens unique où elles ont joué comme dans leur jardin devant des  Burkinabè dépassées par les événements.

La capitaine nigériane  Nwabuoku Evelyn et ses camarades n’en demandaient pas plus pour ouvrir  le score par Uchenna Grâce Kanu qui reprend de la tête un centre au  cordeau d’Alice Ogebe pour tromper  la gardienne burkinabé  Kounda  Zenabou (1-0; 8è). C’est le début du calvaire pour des filles venues du  pays des hommes intègres.

Après un slalom, le lob de Chidinma  Okéké sur la gardienne adverse est stoppé de la main par Salimata  Simporé alors que le ballon prenait la direction des filets burkinabé.  Sur l’action, Salimata Simporé écope d’un carton rouge assorti d’un  pénalty que transforme, aisément, Nwabuoku Evelyn pour porter le score à  2-0 après dix-minutes de jeu.

Cinq minutes plus tard, le Nigéria  obtient un pénalty consécutif à une faute de la gardienne de but Kounda  Zenabou sur une attaquante nigériane que Amarachi Grâce Okoronkwo  convertit (3-0, 23è). C’est le score à la pause.

A la reprise,  les Burkinabè en infériorité numérique, sont cueillies à froid. Uchenna  Kanu (élue meilleure joueuse du match) corse l’addition (4-0; 47è) pour  son doublé de la soirée. Les Burkinabè qui n’y sont plus, vont encaisser  un cinquième but, œuvre d’Amarachi Grâce Okoronkwo (5-0; 64è) pour son  doublé. 

Les Burkinabè sortent, enfin, de leur torpeur pour sauver  leur honneur en réduisant le score  par la capitaine Charlotte Millogo (5-1; 71è) avant le coup de sifflet  final de l’arbitre togolaise Amedome Vicinta. La deuxième rencontre de la poule B, opposera, en début de soirée, le Mali au Niger.

La fronde sociale s’accapare de la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè dans leur parution de ce jeudi, commentent l’actualité nationale marquée essentiellement par une fronde des employés de la poste nationale.Le quotidien à capitaux publics Sidwaya consacre sa manchette au mouvement d’humeur organisé, la veille au siège de La Poste et titre : «Sit-in à La Poste Burkina Faso: Les agents s’en prennent au DG».

Le journal met en l’exergue l’image des agents rassemblés dans la cour du siège de la poste.

A ce sujet, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè rapporte que ce sit-in a pris une nouvelle tournure en son troisième et dernier jour. Et pour cause, souligne Paalga, les agents ont assailli le Directeur général (DG), Issa Nabi Coulibaly, dans son bureau, le sommant de quitter les lieux.

D’où ce titre : «Mouvement d’humeur agents à La Poste : Le DG chassé sous les huées et les lazzis».

Le Pays, quotidien privé, évoque le sujet dans sa rubrique ‘’Révélations », sous le titre : «La Poste Burkina : le DG chassé de son bureau par des employés».

Le  journal privé Le Quotidien renchérit en arborant : «Le DG Nabi Issa Coulibaly déclaré persona non grata».

Plus apaisant, Sidwaya reprend ces propos du ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Remis Fulgance Dandjinou : «nous (le gouvernement) travaillons à satisfaire les préoccupations».  

Le ministre Dandjinou s’exprimait ainsi, hier mercredi, à l’issue de l’hebdomadaire Conseil des ministres.

Burkina: appel à une action solidaire contre les accidents de la route

«Il est temps d’agir ensemble et solidairement» afin d’éviter les accidents de la route, a indiqué mercredi le ministre burkinabè en des Transports, Vincent Timbindi Dabilgou, dans son message à l’occasion de la cinquième édition de la journée de l’Organisation pour la sécurité routière en Afrique de l’Ouest (OSRAO).Dans son message parvenu à APA, le ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière a rappelé que des efforts sont entrepris pour «combattre les principaux facteurs de risque d’accidents de la circulation dans le but de réduire le nombre de morts et de blessés qui en résulte».

Vincent Dabilgou  a surtout fait remarquer  qu’au-delà des actions entreprises par l’Etat, l’amélioration de la sécurité routière requiert une implication de tous et de chacun pour un changement de comportement et une responsabilité à la fois collective et individuelle.

«Il est temps d’agir ensemble et solidairement pour mettre fin aux accidents de la route », a-t-il insisté, ajoutant que c’est dans ce contexte qu’il faut placer l’action du gouvernement.

Le ministre a, enfin, invité  «chaque usager de la route, chaque citoyen des villes et des campagnes du Burkina Faso à respecter les règles de la circulation routière, à toujours faire preuve de prudence, de patience et de tolérance pour la sécurité et le bonheur de tous».

Le Burkina Faso fait partie des 15 pays au monde où l’on meurt le plus sur la route, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Le pays célèbre chaque 15 novembre la journée nationale de sécurité routière.

Le réseau électrique burkinabè bientôt renforcé par 50 MW supplémentaires

Le réseau électrique burkinabé sera bientôt renforcé par 50 MW supplémentaires fournis par une centrale temporaire installée à Ouagadougou, a appris APA mercredi de source proche du ministère de l’Energie.Cette nouvelle centrale composée de 31 groupes d’une capacité individuelle de 1,8 MW et de deux transformateurs de 40 MW, devrait entrer en service, le 15 mai prochain, a indiqué notre source.

Implantée dans la zone de Gounghin, à l’ouest de la capitale burkinabè, cette unité de production électrique a coûté 50 milliards de francs CFA (environ 90 millions $).

Se prononçant récemment sur cette infrastructure, le Premier ministre burkinabé, Christophe Marie joseph Dabiré avait expliqué qu’il s’agit d’une solution qui vient renforcer les options politiques prises avec le président du Faso. 

«Elle (la nouvelle centrale) vient en effet en appui aux interconnexions en cours de réalisation avec la Côte d’Ivoire et le Ghana et permet de mieux faire face au déficit. Cette centrale aura l’avantage de répondre rapidement à la demande», avait expliqué M. Dabiré.

En plus de cette solution d’appoint, le Burkina Faso a entamé la construction d’une centrale de 50 MW à Kossodo (Nord-est de Ouagadougou) et une autre de 150 MW à Ouaga-Est.

Foncier, société et politique en vedette dans les quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi traitent de l’actualité nationale, avec en vedette la politique et le foncier, notamment la conférence de presse animée la veille à Ouagadougou par le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme.« Gestion du foncier au Burkina Faso : +A ce jour, aucune autorisation de lotir n’a été délivrée à une société de promotion immobilière+ », titre le journal privé Le Quotidien, reprenant ainsi les propos du ministre en charge de l’Habitat, Dieudonné Maurice Bonanet.

Le ministre s’exprimait hier mardi au cours d’une conférence de presse à Ouagadougou.

A ce propos, Le Pays fait remarquer qu’à propos du foncier au Burkina Faso, « le ministre Bonanet (est) en colère contre certaines OSC ».

De son côté, L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina, cite le ministre de l’Habitat qui note au sujet des quartiers périphériques qu’«il n’a jamais été question de démolir les zones non loties».

Le même journal, dans sa rubrique ‘’Carnet santé », évoque la première chirurgie au Burkina Faso, titrant : « à cœur ouvert avec le docteur Adama Sawadogo ».

Sidwaya consacre également sa Une à une question liée au domaine sanitaire, à savoir le Centre de santé et de promotion sociale (CSPS), situé dans la région du centre-est du pays.

«12 ans après sa construction, souligne le journal, le CSPS (de Vohoghin dans le Koulpélogo)  n’a jamais fonctionné ».

En politique, Sidwaya revient sur la conférence de presse animée, la veille à Ouagadougou, par des partis affiliés au chef de file de l’opposition politique (CFOP).

Lors de cette rencontre, rapporte le journal, « l’opposition réclame des stratégies +plus élaborées+ » dans la lutte contre le terrorisme.

A ce même propos, L’Observateur Paalga reprend le président du Mouvement panafricain  du Faso (MPF), Achille Rawa Ouédraogo qui déclare : « Le pouvoir du MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, au pouvoir) est passé du tâtonnement à l’impasse ».

Drame au Niger : le président Kaboré présente ses condoléances

Le président de la République du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, dans un message dont APA a reçu copie ce mardi, a présenté ses condoléances au peuple nigérien suite à la mort d’au moins 55 personnes dans l’explosion d’un camion-citerne.«J’ai une pensée pour toutes les familles des victimes de la tragique explosion d’un camion-citerne d’essence qui s’est produite (hier) lundi à Niamey (Niger). Nous sommes solidaires du peuple nigérien», a écrit le chef de l’Etat burkinabè.

Roch Marc Christian Kaboré, a souhaité par ailleurs, un « prompt rétablissement » à tous les blessés de ce terrible accident.

Au moins 55 personnes sont mortes dans l’explosion d’un camion-citerne survenue au quartier de l’aéroport de Niamey, la capitale du Niger. 

Les victimes tentaient de siphonner de l’essence à partir d’un camion-citerne lorsque ce dernier a explosé. L’accident a également fait une trentaine de blessés.

Justice, syndicalisme et politique au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi traitent de l’actualité nationale marquée par des revendications syndicale, la politique et la situation au niveau du ministère en charge de la justice.«Suspension participation des avocats aux audiences : Et c’est parti pour la troisième semaine», titre L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso.

Le journal rapporte qu’au sortir de leur Assemblée générale extraordinaire, tenue hier mardi à Ouagadougou, les avocats burkinabè ont décidé de reconduire la suspension de leur participation aux audiences pour une semaine, donc jusqu’au lundi 13 mai.

Toujours dans le domaine judiciaire, L’Observateur Paalga informe que le général Djibrill Bassolé, l’un des principaux inculpés du procès du putsch manqué, est rentré de Tunis le dimanche où il était allé se soigner.

Le sujet est évoqué dans la rubrique ‘’Révélations » du journal Le Pays qui affiche : Tribunal Militaire : Djibrill Bassolé de retour au Burkina».

Dans sa rubrique ‘’Mardi politique », Le Pays donne la parole au Directeur du Centre de formation politique de l’Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition), Alain Olé Kam qui se prononce sur l’organisation des récentes Journées nationale du paysan (JNP).

Selon l’homme politique, si le président de l’UPC, Zéphirin Diabré avait été élu en 2015 (…), l’on n’allait pas servir du riz importé aux invités du chef de l’Etat, lors des récentes JNP.

De son côté, Sidwaya, le quotidien à capitaux publics  renseigne que le Premier ministre Christophe Marie Joseph Dabiré a visité certains chantiers routiers à Ouagadougou.

A lire Sidwaya, le chef du gouvernement burkinabé a qualifié à l’occasion de décevant les travaux de construction du mini échangeur en cours sur la route de l’hôpital Yalgado.

Le confrère évoque aussi, la conférence de presse animée, la veille à Ouagadougou, par le Syndicat autonome des travailleurs de la communication et de la culture (SYNATIC), soulignant qu’à propos du passage des médias publics à sociétés d’Etat, la structure syndicale s’impatiente.

Pour sa part, Le Pays renchérit lorsqu’il met en exergue : «Revendications sociales : Le SYNATIC dit être à bout de patience».

Burkina : le syndicat des agents de santé menace d’aller en grève

Le Syndicat national des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA) menace d’aller en grève de 96 heures à partir du 21 mai prochain, a-t-on appris dimanche, de source syndicale.Le préavis de grève adressé au président du Faso précise que le mouvement d’humeur va aller du mardi 21 au samedi 25 mai 2019 à 6 heures 59 minutes. Il sera ensuite suivi d’un boycott des gardes et permanences, du samedi 25 mai au lundi 3 juin 2019.

Dans le document parvenu à APA dimanche et signé du Secrétaire général du SYNTSHA, Pissyamba Ouédraogo, le syndicat explique que ce mouvement d’humeur a pour objectif de faire respecter concrètement le protocole d’accord gouvernement-SYNTSHA du 13 mars 2017.

«Les travailleurs de la santé humaine et animale organisés au sein du SYNTSHA sont indignés et révoltés de l’attitude de mépris sans précédent que votre gouvernement fait montre à leur encontre», note le SG.

Selon M. Ouédraogo, «contrairement aux déclarations du ministre porte-parole du gouvernement le 3 avril 2019, aucun dialogue sérieux avec le syndicat n’a examiné l’objet du préavis de grève du 25 mars 2019 jusqu’à ce jour».

Le préavis de grève rappelle les points contenus dans le protocole d’accord signé entre le gouvernement et le SYNTSHA, le 13 mars 2017.

Ces points concernent, entre autres, «le respect du libre exercice des libertés démocratiques et syndicales, le droit de grève en particulier», «la prise de mesures diligentes pour un fonctionnement optimum des formations sanitaires et vétérinaires du pays» et «le relèvement des plateaux techniques (infrastructures, des équipements fonctionnels, des médicaments et du personnel en quantité et en qualité)».

Le SYNTSHA exige également, l’adoption suivie de mise en œuvre en fin mai 2019, au plus tard, des statuts particuliers,  le paiement en fin mai 2019 des salaires et indemnités dus aux travailleurs au terme de la loi 057 -2017/AN portant statut de la fonction publique hospitalière en respectant la date d’effet du 1er janvier 2018.

Sans oublier la mise en œuvre effective en 2019 du maintien de toutes les indemnités des travailleurs de la santé humaine et animale en stage.

«Si à l’issue de cet arrêt de travail, des solutions satisfaisantes n’étaient pas trouvées, le SYNTSHA se réserve le droit d’engager d’autres actions de lutte pour faire aboutir ses justes revendications», menace le syndicat.

Ce préavis de grève intervient au moment où le gouvernement burkinabè a tenu, la veille (samedi 4 mai 2019) à Ouagadougou, un séminaire gouvernemental qui a permis de restituer aux membres du gouvernement les conclusions des travaux de la conférence nationale sur le système de rémunération des agents publics.

Burkina : le constitutionnaliste Abdoulaye Soma candidat à la présidentielle de 2020

Le constitutionnaliste Pr Abdoulaye Soma, président du parti politique «Soleil d’avenir», a annoncé dimanche à Ouagadougou, sa candidature à l’élection présidentielle de 2020 au Burkina Faso.«Je suis le candidat du Soleil d’avenir à l’élection présidentielle de 2020, officiellement désigné hier (samedi 4 mai, Ndlr) et solennellement présenté aujourd’hui au peuple», a déclaré le Pr Soma, au cours d’une conférence de presse.

«J’accepte d’assumer, d’incarner et d’imprimer un nouveau leadership d’envergure nationale», a-t-il ajouté devant les journalistes, mais ais aussi des militants et amis politiques.

Dans le manifeste du parti, le constitutionnaliste, par ailleurs professeur agrégé de droit, explique qu’il entend faire des jeunes un outil de développement à travers une formation de qualité.

Pr Soma compte aussi s’investir dans «le processus de réconciliation des fils et des filles du Burkina Faso».

Selon lui, Soleil d’avenir est un parti «socialiste, ouvert et indépendant» qui a plus de 200.000 membres à travers les villes et villages du Burkina Faso.

Pr Abdoulaye Soma a expliqué le parti qu’il dirige a été pensé depuis sept ans avant de devenir réalité depuis ces trois dernières années.

Son parti, a-t-il souligné, «consacre également le principe de la parité jeunes-adultes, l’intégrité et le sacerdoce dans les affaires publiques, la séparation des Affaires publiques et privées et la prohibition du paiement ou de l’achat de l’adhésion».

Agrégé en droit, Abdoulaye Soma qui dit être venu en politique pour «travailler dans l’intégrité et non pour faire de la démagogie», est enseignant de droit constitutionnel à l’Université Ouaga1 Pr Joseph Ki-Zerbo (plus grande université publique du Burkina Faso) et dans plusieurs autres universités et instituts supérieurs.

Il a déjà occupé, entre autres fonctions, celles de conseiller de l’ancien Premier ministre Yacouba Isaac Zida et de directeur de cabinet du Médiateur du Faso, Saran Séré/Sérémé.

Burkina: Trois morts et 46 blessés dans un accident de la circulation

Le dérapage d’un car de transport en commun a fait trois morts et 46 blessés, ce samedi au petit matin, vers Boromo, sur l’axe Ouaga-Bobo, a appris APA de sources concordantes proches de la localité, située à environ 180 km à l’ouest de Ouagadougou.Selon cette source, l’accident a eu lieu aux environs de 2 heures du matin, ce samedi entre Ouahabou et Boromo, lorsque le car d’une compagnie de la place ayant quitté Ouagadougou pour rallier Bobo-Dioulasso, a raté sa route pour se retrouver dans le décor.

La même source qui dit détenir l’information des sapeurs-pompiers, précise que parmi les blessés évacués d’urgence au Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Boromo, 15 sont dans un état grave.

Il ressort que le drame s’est déroulé non loin du lieu où s’est produit, il y a une dizaine d’années, l’un des accidents les plus dramatiques (soixantaine de morts) de l’histoire du Burkina Faso. 

Remous sociaux et médias au menu de la presse en ligne burkinabè

Les médias en ligne burkinabè commentent, ce samedi, l’actualité nationale marquée par la célébration, la veille, de la Journée internationale de la liberté de presse, sans oublier la fronde sociale en cours dans divers secteurs d’activité.«Burkina: des agents de santé annoncent une grève de 96 h», titre Waka séra.com, publiant un préavis de grève du Syndicat national des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA), adressé au président du Faso. 

Cette grève, rapporte le confrère, débute le mardi 21 mai 2019 à 7h et prend fin le samedi 25 mai 2019 à 6heures 59 mn suivie d’un boycott des gardes et permanences à partir du samedi 25 mai 2019 à 7 heures au lundi 03 juin 2019 à 7 heures.

A ce propos, Fasozine.com fait observer que dans le préavis de grève adressé au président du Faso, le syndicat explique que ce mouvement d’humeur a pour objectif de faire respecter concrètement le protocole d’accord gouvernement-SYNTSHA du 13 mars 2017.

Le même journal en ligne qui cite l’Agence d’information du Burkina (AIB), renseigne que «le gouvernement burkinabè et les syndicats de l’éducation se sont entendus ce vendredi 3 mai, pour la rédaction du statut valorisant de l’enseignant, mais la levée ou non du sit-in, en cours depuis une semaine, n’a pas été précisée».

Lefaso.net, autre média en ligne, rappelle que cette signature d’accord entre le gouvernement et la Coalition nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) intervient au moment où les enseignants ont décidé de suspendre les activités scolaires, mettant ainsi en péril l’année scolaire.

A en croire le site d’information, le ministre en charge de de l’Education nationale, Pr Stanislas Ouaro, au nom du gouvernement, a salué la hauteur d’esprit qui a prévalu entre les deux parties. 

«Pour lui, au-delà des divergences, il était bon de réfléchir sur le statut valorisant», relate Lefaso.net, avant d’ajouter que le ministre a annoncé que la rédaction du document commencera le 6 mai 2019 à Koudougou et que «les rédacteurs ont 21 jours pour élaborer le statut».

Evoquant la  Journée internationale de la liberté de presse, célébrée hier, Fasozine.com, publie le message du ministre en charge de la Communication Remis Fulgance Dandjinou.

Pour sa part, Lefaso.net informe que le Burkina Faso, à l’instar des autres pays, a commémoré la 26e Journée mondiale de la liberté de la presse, ce vendredi 3 mai 2019. 

«A cette occasion, le Centre national de presse Norbert Zongo (CNP-NZ) a présenté son rapport sur l’état de la liberté de la presse 2018 au Burkina Faso », écrit le confrère, soulignant que «ce rapport est suivi d’une étude sur les médias et les conflits intercommunautaires».

«Le professionnalisme des journalistes burkinabè mis à rude épreuve» (ministre)

Le professionnalisme des journalistes et des médias burkinabè est mis à rude épreuve, a affirmé vendredi le ministre de la Communication et des Relations avec le parlement, Remis Fulgance Dandjinou, dans son message à l’occasion de la 26e Journée mondiale de la liberté de presse, célébrée ce jour.«A une année d’enjeux électoraux dans notre pays et dans un contexte de crise sécuritaire et communautaire, le professionnalisme des journalistes et des médias burkinabè est mis à rude épreuve », a indiqué le ministre dans son communiqué parvenu à APA.

Pour Remis Fulgance Dandjinou, par ailleurs, porte-parole du gouvernement, les contraintes liées au devoir d’informer, aux exigences de probité, d’impartialité et d’équilibre iront croissantes à l’approche des échéances de 2020.

Il a rappelé que le Burkina Faso commémore, ce 3 mai, la journée mondiale de la liberté de presse sous le thème : «Médias et élections dans un contexte de crise sécuritaire et communautaire au Burkina Faso».

Le thème national, a fait remarquer M. Dandjinou,  permet de mener la réflexion sur l’actualité nationale, marquée par des difficultés sur le plan sécuritaire et dans le vivre-ensemble.

«Dans ce contexte, les hommes et femmes de médias se doivent de redoubler d’efforts et de professionnalisme dans le traitement de l’information afin de renforcer la cohésion sociale, socle de tout développement», a estimé le ministre.

Selon le classement mondial 2019 de Reporters sans frontière (RSF) rendu public en avril dernier, le Burkina Faso a gagné cinq places, se classant à la 36e place sur un total de 180 pays.

Le pays se positionne au 5e  rang en Afrique et au 1er rang en Afrique francophone, confortant son classement de 2018, avec la 41e  place et celui de 2017, avec la 42e place.

De l’avis du ministre, «ces avancées sont le fruit de la conjugaison des efforts renouvelés des hommes et des femmes de médias, aiguillonnés par le professionnalisme et le soutien des plus hautes autorités de notre pays, soucieuses du renforcement de la liberté d’expression et d’opinion».

Le 3 mai a été proclamé Journée mondiale de la liberté de la presse par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1993, suivant la recommandation adoptée lors de la vingt-sixième session de la Conférence générale de l’UNESCO en 1991.

Ce fut également une réponse à l’appel de journalistes africains qui, en 1991, ont proclamé la Déclaration de Windhoek (link is external) sur le pluralisme et l’indépendance des médias.

Angela Merkel en vedette dans les quotidiens burkinabè

La visite de 48 heures de la chancelière allemande Angela Merkel, achevée la veille, au Burkina Faso, constitue le principal sujet à la Une des quotidiens burkinabè parus ce vendredi.«Angela Merkel aux Burkinabè : +Il faut dire non à la division», affiche Sidwaya, le quotidien à capitaux publics qui renseigne qu’en séjour à Ouagadougou, la Chancelière allemande a échangé, hier jeudi, avec les étudiants de l’université Joseph-Ki Zerbo.

Le journal a recueilli et publié les avis d’enseignants et d’étudiants qui apprécient la rencontre entre la chancelière et les étudiants.

L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso, titre : «La chancelière allemande à l’UO (Université de Ouagadougou, Ndlr) : Merkel en toute décontraction avec les étudiants».

Le journal relate que pendant une heure d’horloge, il s’est agi d’un dialogue direct et sans langue de bois qui a permis aux accueillants de poser les questions qui les tenaient à cœur.

De l’avis de L’Observateur Paalga, cette rencontre a été aussi une occasion de «faire oublier à l’opinion, la bérézina de la rencontre du même genre avec le président français, Emmanuel Macron, en novembre 2017».

Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, présente à sa une, l’image de la chancelière allemande, face aux étudiants burkinabè, avec ce titre : «Frau Merkel aux étudiants burkinabè : +Il ne faut pas céder aux divisions ethnicistes et terroristes+»

Quant au journal privé Le Pays, il met en exergue ces propos de la visiteuse : «Même le Bac français n’est pas reconnu en Allemagne».

Le même confrère, à son tour, fait remarquer que «contrairement au Face-à-face avec Macron, les étudiants ont, cette fois-ci, assuré».