Politique, économie et environnement au menu de la presse congolaise

Les journaux congolais, parus ce vendredi, traitent essentiellement de la préparation du 5ème Congrès du Parti Congolais du Travail (PCT, au pouvoir) mais aussi de l’engagement du Congo pour la préservation de l’environnement.Horizon africain informe que « Pierre Ngolo, le Secrétaire général du Parti Congolais du Travail (PCT) a, lors d’une conférence de presse tenue le 29 mai à Brazzaville, informé les militants et sympathisants que la date de clôture des cotisations spéciales pour le 5ème Congrès initialement prévue pour le 5 juin, a été repoussée jusqu’au 25 juin ».

En outre, M. Ngolo a invité, dans les colonnes de Horizon africain, tous les membres du parti du président de la République Denis Sassou Nguesso à « s’acquitter de ladite cotisation pour la bonne tenue du congrès ». Au Congo, l’élection présidentielle est prévue en 2021.

Toujours dans Horizon africain, Alun H. Thomas, le représentant du Fonds monétaire international (FMI) au Congo, annonce que le programme économique du Congo avec l’institution financière pourrait débuter en juillet prochain.

De son côté, le journal Les dépêches de Brazzaville se fait l’écho de la 47ème édition de la journée mondiale de l’environnement célébré le 5 juin. Au cours de cette cérémonie, le ministre de l’Environnement, Arlette Soudan Nonault a déclaré que son pays va s’orienter vers « l’économie verte ».

Le Congo attribue une dizaine de permis de recherche minière

Une dizaine de permis de recherche minière a été attribuée par le Congo à plusieurs sociétés, a annoncé ce jeudi à Brazzaville, le porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla.« Ces permis de recherche minière ont été attribués à ces sociétés lors du Conseil des ministres tenu hier mercredi dans la capitale congolaise. Ils portent notamment sur la recherche des poly-métaux, de la potasse et de l’or », a expliqué M. Moungalla.

En outre, à l’occasion du Conseil des ministres, plusieurs permis de recherche de diamant brut, de potasse et d’or ont été renouvelés.

Congo : vers la création d’une Agence de développement des PME

Le gouvernement congolais a adopté un projet de loi portant sur la création d’une Agence de développement des Petites et moyennes entreprises (PME) afin de faire leur promotion sur toute l’étendue du territoire national.Le gouvernement du Congo a adopté, hier mercredi, ledit projet de loi lors de sa réunion hebdomadaire. A en croire Thierry Moungalla, le porte-parole du gouvernement, « l’Agence de développement des PME devra jouer un rôle crucial de pilotage et d’aide aux porteurs de projets ainsi qu’aux dirigeants déjà opérationnels en vue de la pérennisation de leur activité ».

En outre, a souligné M. Moungalla, « elle devra coordonner l’action de soutien et d’accompagnement des PME grâce à la mise à leur disposition d’informations utiles à leur développement ».

La future Agence de développement des Petites et moyennes entreprises (PME) a l’ambition d’être un outil essentiel de ce secteur en pleine expansion. Elle compte également inscrire son action dans l’accompagnement de la politique nationale d’aménagement du territoire en aidant notamment à un maillage et à une densification économique équilibrée au Congo.

Congo Terminal veut dépasser les 738 mille de conteneurs traités en 2018 (DG)

Le directeur général de Congo Terminal, filiale de Bolloré Ports, Laurent Palayer a déclaré, mercredi à Brazzaville, que son entreprise ambitionne d’accroître le volume des conteneurs manutentionnés au Port Autonome de Pointe-Noire pour dépasser les 738 mille conteneurs traités en 2018.

« Les dix prochaines années seront mises à profit par Congo-Terminal pour consolider les acquis gagnés en dix ans d’existence. Nous comptons accroître le volume actuel des conteneurs traités qui était de 738 mille en 2018 », a dit M. Palayer lors d’une rencontre avec la presse.

En mai 2019, soit un mois avant les dix ans d’anniversaire, Congo terminal a manipulé un total de 82 804 Evp. Un record depuis la mise en concession du terminal à conteneurs en 2019.

Laurent Palayer a justifié cette ambition par la capacité d’accueil du Port Autonome de Pointe-Noire.  « Soixante-quinze pour cent des volumes traités à Congo terminal sont en transbordement et destinés à la sous-région », a-t-il fait savoir.

15, 8 milliards f cfa générés par la téléphonie et l’internet mobile au Congo

La téléphonie et l’internet mobile ont généré respectivement 12,3 milliards f cfa au mois de mars et 3,5 milliards f cfa en avril de cette année, soit 15,8 milliards f cfa, selon un rapport de l’Agence de régulation de postes et des communications électroniques (ARPCE) dont APA a obtenu copie.Selon ce rapport, les recettes générées par la téléphonie mobile ont connu une baisse de 3,76% par rapport à la même période  en 2018.

L’opérateur MTN-Congo, explique le document, est leader du marché en termes de revenus avec 63,36% des parts de marché. Il est suivi par Airtel-Congo.

La première place qu’occupe MTN s’explique par le fait qu’elle totalise 52,57% des abonnés.

 Le taux de la pénétration de la téléphonie mobile est de 100,1% et le marché a enregistré près de 5,05 millions d’abonnés.

S’agissant de l’internet mobile, il a généré en avril 2019 un montant de 3,5 milliards f cfa et affiche une hausse de 1,57% comparativement à la même période en 2018.

MTN est toujours leader de ce secteur, avec 55,83% des parts du marché, soit 1,96 milliard f cfa, contre 1,55 milliard f cfa pour l’opérateur Airtel-Congo.

Pour ce qui concerne l’internet mobile, le nombre d’abonnés est estimé à environ 2,28 millions au mois d’avril 2019, soit 45% de la population.

Congo : 15.281candidats à l’assaut du bac technique

15.281 candidats, répartis dans 52 centres, passent l’examen du baccalauréat technique du Congo dont les épreuves écrites ont démarré ce mardi sur toute l’étendue du territoire national.A cet effet, Thomas Nicéphore Villa Saint Eudes, le ministre de l’Enseignement technique a invité « les enseignants à faire montre de professionnalisme et de rigueur afin que cet examen d’entrée à l’université soit une réussite ».

Poursuivant, il a rappelé au personnel préposé à la surveillance des salles d’examen que le travail doit se faire dans  « la rigueur » et dans « le strict respect des règles ».

Cette année, le nombre de personnes passant le baccalauréat technique a connu une augmentation de 1170 candidats par rapport à l’année précédente.

Les téléphones mobiles ou tout autre appareil électronique sont interdits dans les salles d’examen. Et tout candidat, pris en flagrant délit de fraude, encourt une suspension de sa participation aux examens pour une durée de 5 ans.

L’économie à la la Une des journaux congolais

Les journaux congolais reçus lundi à APA traitent de divers sujets dont le financement annoncé d’activités génératrices de revenus dans trois districts du pool pour un montant de 2, 75 millions de dollars, soit environ 1, 325 milliard de F CFA.« La représentante de la Banque mondiale au Congo, Korotoumou Ouattara, a annoncé, le 31 mai à Brazzaville, que son institution va financer dès ce mois de juin, des activités génératrices de revenus dans trois districts du pool pour un montant de 2, 75 millions de dollars, soit environ 1, 325 milliard de francs CFA, qui proviennent du Fonds japonais, rapporte le quotidien les dépêches de Brazzaville.

Sur un tout autre sujet, le même journal informe que « le Congo a conclu un partenariat avec les laboratoires Mérieux pour lutter contre les maladies infectieuses ». Ces laboratoires spécialisés dans la recherche en la matière sont présente dans une vingtaine de pays d’Afrique, précise le journal.

Le manager horizon consacre sa parution au volet économique et annonce que « le gouvernement veut relancer la culture du riz dans le pays pour réduire les importations coûteuses ».

« L’As Otoyo a cueilli tous les lauriers », titre de son côté Le Patriote qui revient sur le sacre de ce club en tant qu’équipe championne du Congo cette saison. Le journal note que « le club a reçu, le 30 mai son trophée et un chèque de douze millions de francs CFA ».

Obsèques de Tshisekedi et santé au menu de la presse congolaise

Les quotidiens congolais parvenus samedi à APA traitent de divers sujets, dont les obsèques d’Etienne Tshisekedi, l’élaboration d’un plan triennal de lutte contre la malnutrition, la recrudescence de la lèpre dans la partie nord du pays. »RD Congo-Plusieurs chefs d’Etat étrangers aux obsèques d’Étienne Tshisekedi », titre le quotidien national Les Dépêches de Brazzaville.

La Semaine africaine donne la parole à Lucien Lundula, coordonnateur du comité d’organisation des obsèques d’Etienne qui affirme: « Ces obsèques d’Étienne Tshisekedi Wa Mulumba constituent la commémoration et la célébration de la victoire de la démocratie, ainsi que l’accomplissement de son rêve, désormais incarné par sont fils qui aujourd’hui est au sommet de l’Etat ».

Les Dépêches de Brazzaville parle aussi de la lutte contre la faim avec l’élaboration d’un plan triennal par les autorités congolaises, en collaboration avec l’Onu.

Ce quotidien met aussi l’accent sur la délégation des hommes d’affaires ougandais conduite par Patrick S. Mugoya, secrétaire général du ministère ougandais des Affaires étrangères, en séjour à Brazzaville depuis mercredi.

Un manuel de procédures pour gérer la dette publique du Congo

Le Comité national de la dette du Congo a adopté, mardi à Brazzaville, son manuel de procédures afin de renforcer le dispositif de la gestion de la dette publique congolaise.« Ce manuel est très important pour notre pays qui, pendant longtemps, avait des problèmes de coordination de sa politique d’endettement et de gestion de la dette avec les politiques budgétaire et monétaire », a expliqué la ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, Ingrid Ebouka Babakas qui présidait la réunion inaugurale du Comité national de la dette du Congo.

Selon elle, « la gestion rencontre des difficultés au regard de la soutenabilité des finances publiques en général et de la viabilité de la dette en particulier ».

« Quand l’économie est en crise, a ajouté Mme Babakas, le PIB se réduit et l’on a le sentiment que la dette devient insupportable, alors que la même dette rapportée au PIB ferait qu’on ne soit pas en situation de surendettement ».

Congo Terminal appuie la lutte contre le chikungunya à Pointe-Noire

Le Directeur général de Congo Terminal, Laurent Palayer a remis, mardi à Pointe-Noire (sud), un don de produits pharmaceutiques d’une valeur de deux millions de francs cfa dans le cadre de la lutte contre la fièvre chikungunya qui sévit dans ce département depuis février 2019.« Ce don est composé, entre autres, de 550 paires de gants stérilisés pour le corps médical, 200 boîtes de Becozyme ampoule injectable ,180 boîtes d’ibuprofène de 400mg et 100 boîtes d’Efferalgan. Le coût est estimé à près de deux millions de f cfa. Ce don est notre modeste contribution pour soulager tant soi peu les 553 patients atteints par la fièvre chikungunya », a expliqué  le Directeur général de Congo Terminal lors de la cérémonie de remise du don au Préfet du département de Pointe-Noire.

« Nous comptons pérenniser cet élan dans les mois à venir pour éradiquer cette épidémie dans ce département », a poursuivi Laurent Palayer.

Selon Alexandre Honoré Paka, Préfet de Pointe-Noire, « la contribution de Congo Terminal est un bel exemple de société citoyenne ». « C’est la preuve que le partenariat public-privé mis en œuvre grâce à la volonté du président de la République, Denis Sassou-Nguesso, est une vision constructive, citoyenne et garante de la marche vers le développement ».

Économie, diplomatie et culture au menu de la presse congolaise

Les journaux congolais de ce samedi traitent principalement des stratégies pour résoudre la crise financière que connaît le pays, duvoyage du président de la République à Moscou, de la littérature et du football. »Après la session extraordinaire consacrée au re-echelonnement de la dette congolaise envers la Chine, une autre session pourrait être convoquée dans les tout prochains jours », annonce le quotidien pnational Les Dépêches de Brazzaville, expliquant que « cette session va examiner et adopter trois accords liés aux négociations entre le Fonds monétaire International (FMI) et le Congo) ».

L’horizon Africain, relaie le cri de coeur du député de l’opposition, Pascal Tsaty Mabiala qui rend « le gouvernement entièrement responsable de la débâcle économique actuelle marquée par l’importance de la dette que le pays est obligé de payer ».

Et l’horizon Manager, un autre hebdomadaire se demande: « Avec quoi le Congo va payer les 33% de cette dette ré -échelonnée ?  »

« Congo-Russie: ça commente, ça commente », relate La Semaine Africaine qui parle ainsi de la visite du président de la République à Moscou.

 » Comme on le prédisait, le président a annoncé lui même à la Douma (parlement russe), le projet de la construction d’un oléoduc au Congo long de 900 km, et obtenu le renforcement de la coopération militaire entre les deux pays », informe La Semaine Africaine, qui traite aussi des 70 ans des éditions Présence Africaine qui ont été célèbres avec faste à Brazzaville en présence Suzanne Diop, sa codirectrice.

 

Cet hebdomadaire s’intéresse au sport en annonçant les représentants du football congolais aux compétitions africaines, à savoir les équipes de l’As Otoyo pour la ligue des champions et l’étoile du Congo, respectivement sorties première et deuxième à l’issue du championnat national d’élite direct ligue 1.

Congo : un forum de l’Union européenne s’ouvre le 28 mai à Brazzaville

L’Union européenne (UE) organise le 28 mai prochain à Brazzaville un Forum sur les projets qu’elle finance au Congo sous le thème « diversification de l’économie », a annoncé jeudi soir l’ambassadeur résident de cette institution, Raul Mateus Paula.« C’est un rendez-vous qui permet au grand public de s’informer sur le riche éventail d’activités de la coopération U.E-Congo », a expliqué Raul Mateus Paula, s’exprimant lors de la célébration des 62 ans de l’UE.

 Ainsi, ce forum « met aussi en lumière les métiers du développement et sert de source d’inspiration aux jeunes et cela d’autant qu’il présentera des informations récentes sur le programme +Erasmus plus+ pour les étudiant congolais », a poursuivi Raul Mateus Paula.

Par ailleurs, a ajouté l’ambassadeur résident de l’UE au Congo, l’édition 2019 présentera six projets financés par le Fonds européen de développement. Ils portent entre autres sur « le port autonome de Pointe-Noire et le port de Brazzaville, le projet +villes résilientes+ visant à améliorer l’attractivité et les conditions de vie dans les villes d’Owando au nord–Congo et de Nkayi au sud… ».

 Raul Mateus Paula a invité les acteurs du secteur privé à prendre part à ce forum, soulignant que le thème de cette année offrira une tribune associant les médias et les représentants des différents projets que l’UE finance au Congo.

 

 

Denis Sassou-N’Guesso en visite de quatre jours à Moscou

Le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-N’Guesso, entame ce lundi, une visite officielle de quatre jours en Russie durant laquelle il sera reçu en audience par son homologue, Vladimir Poutine.Prévu au Kremlin, ce  tête à tête est l’un des temps forts de cette visite, souligne le programme officiel non sans ajouter que les deux dirigeants échangeront notamment sur le premier sommet Russie-Afrique, prévu à l’automne 2019.

 Cette audience, note le programme, sera suivie d’une réunion élargie aux délégations des deux chefs d’Etat.

Par ailleurs, le chef de l’Etat congolais s’adressera à la Douma (Parlement russe) le 22 mai 2019 avant de rencontrer les hommes d’affaires russes, à qui il présentera les opportunités
d’investissement qu’offre le Congo.

En hommage aux soldats soviétiques tués durant la grande guerre patriotique (1941-1945), Denis Sassou-N’Guesso déposera une gerbe de fleurs sur la tombe du soldat inconnu, située sous les murs du Kremlin.

A la faveur de cette visite, le Congo et la Russie pourraient signer plusieurs accords de coopération dont celui du gazoduc entre Pointe-Noire et Ouesso. La mise en œuvre de ce projet devrait permettre au Congo d’assurer la disponibilité des produits pétroliers sur tout le territoire national.

Les échanges entre le Congo et la Russie sont passés de 3 milliards de dollars en 2011 à 11,5 milliards de dollars en 2014.

La Russie a, dans le passé, formé plusieurs cadres congolais mais aussi des militaires et policiers qui continuent d’ailleurs à bénéficier de la formation russe.

Plus 3000 jeunes Congolais apprennent le russe, grâce notamment au centre culturel russe de Brazzaville.

Congo : vers un contrôle technique des véhicules à travers tout le pays

Le gouvernement congolais a adopté, jeudi soir, un projet de loi instituant le contrôle technique de l’ensemble des véhicules présents sur le territoire national, a annoncé, son porte-parole, Thierry Lezin Moungalla.Selon le porte-parole du gouvernement qui s’adressait vendredi à la presse, « le Congo a enregistré, en 2017, 3074 accidents, ayant occasionné 1577 victimes, dont 217 décès et cette mesure qui ne s’appliquait que dans les grandes agglomérations que sont Brazzaville, Pointe-Noire et Dolisie, vise à réduire » lesdits accidents..

Pour réussir ce pari, le gouvernement mettra à contribution la police et la gendarmerie, notamment dans les volets mise en garde et répression de la délinquance routière, a indiqué M. Moungalla, avant d’inviter les départements en charge de la maintenance routière à veiller au bon état des infrastructures et à la sauvegarde de l’environnement.

Congo : des retraités dénoncent le non-paiement de leurs pensions

Une coordination des associations, forte de près de trente mille retraités de la Caisse de retraite des fonctionnaires (CRF) du Congo, a, dans un communiqué reçu jeudi à APA, dénoncé ses multiples arriérés de pension au moment où les fonctionnaires perçoivent leur solde.Ainsi, ils s’élèvent contre le fait qu’on ait viré les salaires du mois d’avril des fonctionnaires sans en faire autant pour eux.

« Nous continuons à croupir dans la misère (…), nous ne pouvons pas accepter qu’on ne nous paye pas nos pensions », a confié à APA  Henri Bossenga, un des responsables de la coordination.

Très  remonté contre le Trésor congolais, il a martelé : « Nous sommes en 2019 et la CRF peine à payer les pensions de 2018 ».

Les retraités de la CRF cumulent dix-huit à dix-neuf mois d’arriérés de pensions, une situation que les autorités expliquent par les difficultés  économiques du Congo.

L’économie fait les choux gras de la presse congolaise

Les journaux congolais parus mercredi traitent essentiellement de l’économie, avec notamment le rééchelonnement de la dette du Congo vis à vis de la Chine, ses négociations avec le FMI et l’inauguration de la BEAC d’Oyo, au nord du pays.« Congo-Chine : le parlement se penche sur l’accord de rééchelonnement de la dette », titre Les dépêches de Brazzaville, soulignant que le parlement congolais a entamé, hier à Brazzaville, sa session extraordinaire en vue d’approuver l’accord de restructuration de la dette conclu le 20 avril dernier à Beijing en Chine

Sur ce sujet, La Semaine africaine note que la coalition « publiez ce que vous payez » a qualifié cet accord d’« opaque » et demande d’y voir clair.

Sur les négociations avec le FMI, Le Patriote renseigne que le programme économique entre le Congo et le FMI est imminent grâce à l’accord sur la restructuration de la dette du Congo envers la Chine qui venait d’être signé.

La patronne du FMI, Christine Lagarde, son conseiller au département Afrique et le président de la Banque africaine de développement (BAD) ont salué pour leur part cet accord, avant de souligner les efforts fournis par le Congo dans le cadre du désendettement du pays et de la bonne gouvernance.

Le Patriote fait également écho à l’inauguration par le président de la République de l’agence de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) d’Oyo, localité située à près de 400 km au nord du Congo dans le département de la cuvette.

La BEAC renforce ainsi sa présence à l’intérieur du pays avec cette inauguration, selon le journal.

Congo : inauguration du siège de la BEAC

Le président de la République du Congo, Denis Sassou-N’Guesso a procédé à l’inauguration du siège de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) situé à Oyo, à environ 400 km au nord de Brazzaville.« La construction de nouveau siège répond au défi de modernisation de notre pays et à la volonté du président Denis Sassou-N’Guesso d’œuvrer pour l’intégration économique et monétaire de la sous-région dont il est l’un des plus grands défenseurs », a soutenu Calixte Nganongo, le ministre congolais des Finances et du Budget.

L’inauguration du siège de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) a eu lieu hier lundi. Dans son allocution, M. Nganongo s’est réjoui que « malgré les retards dans l’exécution de cet ambitieux projet, l’infrastructure splendide se dresse désormais ».

Poursuivant, l’argentier du gouvernement congolais a indiqué que les pays de la BEAC doivent travailler davantage « pour la promotion du financement direct et indirect des PME/PMI (Petites et moyennes entreprises/Petites et moyennes industries), pour la construction d’un puissant pôle financier et pour le renforcement de l’intégration sous-régionale ».

Pour sa part, Abbas Mahamat Tolli, le Gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) a salué les efforts consentis par le chef de l’Etat Denis Sassou-N’Guesso pour l’intégration sous-régionale, soulignant que sa « contribution personnelle à la mise en œuvre de la démarche collective est considérable ».

A en croire M. Tolli, « l’implantation à Oyo du siège de la BEAC sera bénéfique pour l’économie du Congo et de tous les pays-membres de l’institution financière comme la République Démocratique du Congo, le Gabon, le Cameroun et la République Centrafricaine ».

La croissance économique de la Cemac a atteint 1,7 % en 2018 contre 0,2 % en 2017. Le taux d’inflation, qui s’établit en moyenne à 2,1 %, est en dessous du seuil communautaire de 3 %. Le Gouverneur de la BEAC a ainsi salué l’amélioration de la situation économique de cette zone économique.

« Les progrès accomplis par l’ensemble des parties à savoir les Etats, les institutions communautaires et les partenaires au développement, commencent à produire des effets avec notamment le renforcement progressif de l’équilibre macroéconomique et la stabilisation de la position extérieure de la communauté », a fait remarquer Abbas Mahamat Tolli.

Par ailleurs, a-t-il constaté, « les actions vigoureuses engagées par le Congo sont en parfaite cohérence avec la stratégie communautaire de redressement économique et financier. Celle-ci devrait se traduire par une relance de la croissance qui s’établit à 2 % ».

Le chef de l’Etat congolais Denis Sassou-N’Guesso avait posé en 2013 la première pierre du siège de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) et la construction de cet édifice a duré deux ans.

Congo : vers un financement de 1167 milliards f cfa de la BAD

Le président de la Banque africaine de développement (BAD), le Nigérian Akinwumi Adesina a fait savoir, dimanche à Oyo, à environ 420 km au nord de Brazzaville, que son institution entend apporter un financement de 2 milliards de dollars, soit 1167 millrads f cfa pour soutenir la mise en œuvre du Plan national de développement (PND) axé sur la période 2018-2022.« Je voudrais dire, sous réserve de notre conseil d’administration, que la BAD mettra à la disposition du Congo, 2 milliards de dollars pour soutenir le plan national de développement », a laissé entendre à la presse M. Adesina au terme d’un entretien avec le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso.

« Au terme des discussions que j’ai eues avec les autorités congolaises, il y a une possibilité de faire plus. Je voudrais vous rassurer que la BAD sera là à coté de ce pays pour mettre en œuvre tous les projets transformatifs que vous voulez faire », a-t-il déclaré.

Une fois que l’accord sera conclu ensuite avec le Fonds monétaire international (FMI), souligne le président de la BAD, son institution va accorder au gouvernement congolais un financement de 280 millions de dollars pour l’appui budgétaire. « Mais tout cela dépend de notre conseil d’administration et de la conclusion d’un accord avec le FMI », a précisé l’hôte du président congolais.

Au cours de leur discussion, les deux personnalités ont abordé plusieurs points au nombre desquels, la nécessité de poursuivre la stabilité économique du pays et d’investir dans les infrastructures, la diversification de l’économie congolaise et l’intégration régionale. Elles se sont par ailleurs convenues de la nécessité de donner un appui au secteur privé et la création des emplois de qualité.

Pour l’investissement dans les infrastructures par exemple, le président de la BAD a fait savoir que son institution entend apporter 135 millions de dollars pour la construction de plusieurs axes routiers, dont notamment la route Ouesso (Congo)-Bangui (RCA) et N’Djamena au Tchad, ainsi que pour la navigation sur le fleuve Congo.

Par ailleurs, 340 millions de dollars seront consacrés par la BAD pour la construction d’une autre route reliant les localités de Mela-Mela à Mossendo ainsi que celle partant d’Ouesso à Pokola en République du Congo.

Le patron de l’institution bancaire panafricaine a en outre promis d’apporter un appui financier au secteur privé congolais en vue de créer les conditions d’une croissance économique stable et selon lui, la BAD dispose chaque année des financements très importants de 278 millions de dollars destiné au secteur privé congolais mais qui n’ont jamais été accordés jusqu’à ce jour.

« On va s’engager dans un partenariat très fort avec le secteur privé », a-t-il promis.

En ce qui concerne les projets liés à la construction des réseaux pour l’accès à l’eau potable et à l’assainissement dans les deux plus grandes villes que sont Brazzaville et Pointe noire, Akinwumi a laissé entendre que la BAD sera là pour accompagner le Congo pour mettre en œuvre les choses dans ces deux villes.

Appréciant la coopération financière avec les Etats de l’Afrique centrale, le président de la BAD a estimé que la sous-région Afrique centrale est une région très importante et rentable pour l’institution qu’il dirige. Pour cela, il a sollicité le soutien du président congolais pour une augmentation prochaine du capital de cette banque dans la sous-région.

Environ 13 milliards de dollars US ont été injectés dans la sous-région en termes d’investissements. Et chaque dollar investi par la BAD en Afrique centrale attire un effet de levée de 36 dollars.

« Je peux vous dire aussi que notre collaboration avec le Congo pour vous aider à mettre en œuvre la vision de Mr le président n’aura pas aussi de limites », a indiqué le président de la BAD.

Congo : la Bad promet 83 millions de dollars pour booster l’agro-industrie

La Banque africaine de développement (Bad) va appuyer le Congo dans la transformation industrielle de ses ressources agricoles en y investissant une enveloppe de 83 millions de dollars, a annoncé Akinwumi Adesina, président du groupe de l’institution financière continentale.«La BAD, disposera d’une enveloppe de 1000 milliards de dollars américains pour le secteur de l’agriculture et l’alimentation d’ici 2030 en Afrique. La BAD va investir ici au Congo, un montant de 83 millions de dollars américain pour la création de zones agro-industrielles », a notamment affirmé le Dr Akinwumi, lors d’une conférence de presse donnée vendredi soir à Brazzaville.  

Selon le président du groupe de la Bad, en visite de travail au Congo et qui venait d’avoir  d’une série d’échanges avec des membres du gouvernement, des opérateurs économiques locaux et des diplomates accrédités dans le pays, « ce financement permettra au Congo de transformer ce qu’il produit sur place et aussi de soutenir le secteur forestier et la biodiversité.»

« Il y a aussi les projets transfrontaliers pour lesquels la BAD s’est déjà engagée .Un de ces projets, c’est la route –rails qui va relier Brazzaville à Kinshasa en RD Congo avec un montant de près de 550 millions de dollars US » a-t-il souligné, ajoutant que l’institution financière continentale a également « beaucoup d’investissements à faire notamment sur l’énergie, les infrastructures et l’agriculture » au Congo.

Saluant « le grand travail qui se fait au niveau de la reprise de l’économie du pays », il s’est dit encouragé à soutenir le payas «par le fait que le Fonds monétaire international (FMI) a eu une discussion très fructueuse avec le Congo qui va aboutir à la conclusion d’un programme économique ».

 « Je suis là aussi pour discuter avec Mme la gouverneur de la Banque au Congo, la ministre Ghislaine Olga Ebouka Babackas sur ce qu’on peut affecter comme financement public à l’Etat congolais» a en outre dit Akinwumi Adesina qui sera reçu ce samedi, en audience à Oyo par le chef de l’Etat Denis Sassou N’Guesso.

Débutée hier vendredi, sa visite de travail au Congo prend fin demain dimanche.

Le président de la BAD en visite à Brazzaville

Le président de la Banque Africaine de Développement (BAD), Dr Akinwami Adesina est arrivé, vendredi à Brazzaville, pour une visite officielle de 48 heures.Le président du groupe de la BAD et sa suite ont été accueillis à l’aéroport  Maya-Maya de Brazzaville par la ministre congolaise du Plan, de la Statistique et de l’Intégration sous régionale, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka Babackas, par ailleurs gouverneur de la BAD pour le Congo.

Juste après son arrivée, le patron de la BAD a eu une séance de travail avec les membres du gouvernement congolais sur, entre autres, la situation macro-économique et sociale du Congo et ses perspectives et sur le portefeuille des projets de la banque dans le pays.

Au cours de son séjour à Brazzaville, le président du groupe de la BAD aura des réunions avec le président de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC), les autorités du ministère congolais des Finances, avant de s’envoler demain 11 mai pour Oyo dans le département de la Cuvette, à 415 km au nord de Brazzaville, où il aura des entretiens avec la chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso.

Economie et politique au menu de la presse congolaise

Les journaux congolais parus ce vendredi traitent essentiellement de la restructuration de la dette du Congo envers la Chine et le débat sur le processus électoral avec en toile de fond la présidentielle de 2021.Les dépêches de Brazzaville se font l’écho de la réaction de Christine Lagarde, Directrice Générale du Fonds monétaire international (FMI) pour qui, « la restructuration de la dette congolaise envers la Chine va permettre de mettre en place un programme économique avec son institution ».

Le quotidien national se félicite que « cet accord sur la restructuration de la dette congolaise (soit) enfin signée après deux ans de négociations », avant de souligner que c’est « un pas important qu’a franchi le Congo pour l’assainissement de son économie ».

Sur le plan politique, Le journal Les dépêches de Brazzaville s’intéresse à la publication, hier jeudi, d’un rapport de l’Observatoire congolais des droits de l’Homme (OCDH) sur l’état des droits humains au Congo.

Dans les colonnes de ce journal, l’OCDH « déplore des violations des droits de l’Homme au plan national qui sont la cause de morts d’homme et de nombreuses disparitions ».

De son côté, L’horizon africain fait un focus sur la feuille de route de l’opposition congolaise qui, par la voix de son chef de file Pascal Tsaty Mabiala, exige du gouvernement la « refonte du système électoral et l’introduction de la biométrie », à deux ans de la présidentielle.

La semaine Africaine informe que le 5 mai dernier, « Fulbert Youlou aurait eu 102 ans ». En effet, indique ce journal, le premier président de la République du Congo (1960-1963), « est décédé le 5 mai 1972 à Madrid (Espagne) à l’âge de 55 ans ».

Le Congo dément les ONG fustigeant sa gouvernance forestière

Le gouvernement congolais, dans une déclaration rendue publique mercredi soir à Brazzaville, a rejeté en bloc les «attaques répétées de certaines ONG contre» sa «gouvernance forestière» , arguant que le but recherché par ces dernières est de «jeter le discrédit» sur le travail qu’il abat pour gérer les ressources du pays.Dans cette déclaration lue par le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement congolais, Thierry Lézin Moungalla, l’Etat congolais s’en prend d’abord à l’ONG « Environnemental Ivestigation Agency » qui, dans un document publié sous le titre « Commerce toxique : la criminalité forestière au Gabon et en république du Congo » indique avoir mené, entre 2013 et 2016, une enquête qui met en cause l’exploitation forestière au Congo et au Gabon.

Le gouvernement congolais jette le doute sur la matérialité et le sérieux des accusations péremptoires de l’ONG EIA, en soutenant que celle-ci attribue au Congo et au Gabon une superficie de 60% de la superficie des forêts du Bassin du Congo alors que les deux pays n’en détiennent que 20%.

A l’endroit de cette ONG qui qualifie de « laxistes et de moralité douteuse » les administrations en charge de réguler l’exploitation forestière au Congo, le gouvernement précise que « l’exploitation des ressources forestières au Congo n’est autorisée qu’au terme d’une procédure d’appel d’offres conformément à la loi n°16-2000 du 20 novembre portant code forestier au Congo ».

« La législation congolaise (…) oblige les exploitants à transformer sur place 85% de la production, le reliquat de 15% étant voué à l’exportation », ajoute le document.

A l’ONG GREENPEACE Afrique qui exige du gouvernement congolais l’annulation de toutes les activités industrielles en cours et à venir affectant les tourbières de la Cuvette centrale, le gouvernement rétorque que « Le Bassin du Congo est le deuxième poumon écologique de la planète. Cette évidence oblige tout le monde, y compris ces ONG, à aborder ces questions avec responsabilité et sans démagogie ».

Le gouvernement rassure, par ailleurs, ses partenaires techniques et financiers que : « le Congo gère ses ressources naturelles de manière responsable (…), il a entrepris des efforts importants en matière d’aménagement forestier et de certification forestière. Il fait incontestablement partie des pionniers en matière de gestion durable des forêts ainsi que de la protection de la biodiversité ».

« Le gouvernement congolais, note le communiqué, n’a pas attendu les leçons que veut lui donner GREENPEACE Afrique pour mener (…) une politique volontariste combinant recherche de croissance économique et développement durable ».

Le président de la BAD attendu vendredi à Brazzaville

Le président de la Banque africaine de développement (BAD), le Nigérian Akinwumi Adesina, est attendu vendredi à Brazzaville pour une visite de travail de deux jours durant laquelle il sera notamment reçu en en audience par le président Denis Sassou N’Guesso, et par le Premier ministre, Clément Mouamba.Selon un communiqué de l’institution financière reçu à APA, M. Adesina évoquera avec les autorités congolaises le partenariat de la BAD avec leur pays dans plusieurs domaines, notamment l’agriculture, l’énergie, les infrastructures et  les transports.

Akinwumi Adesina aura également des entretiens avec les opérateurs économiques locaux et les partenaires au développement, ajoute le communiqué.

Les engagements du groupe de la BAD en faveur du Congo, renseigne le communiqué, sont estimés à quelque 280 millions de dollars, soit plus de 164 milliards de francs CFA en dons, prêts au secteur public et appui institutionnel.

Ce financement est supporté par les ressources de l’institution panafricaine à hauteur de 7,6% et de 92,4% par le Fonds africain de développement.

Selon le communique, cette visite dans la capitale congolaise du président de la BAD est la première étape d’une tournée qui le conduira respectivement au Tchad, au Cameroun, au Gabon, en Guinée équatoriale, en Centrafrique et en République démocratique du Congo.

Le FMI a des éléments pour faire avancer le dossier du Congo (Chef de mission)

Le chef de la mission et conseiller au département Afrique du Fonds Monétaire International(FMI), Alex Segura-Ubiergo a déclaré, mercredi à Brazzaville, « avoir trouvé des éléments nécessaires pour faire avancer le dossier du Congo » en le qualifiant de « robuste ».Alex Segura Ubiergo a fait cette déclaration à la presse  au terme d’une audience avec le président congolais, Dénis Sassou N’Guesso, indiquant  s’être  réjoui « des améliorations constatées dans l’ajustement de l’économie congolaise ».

« Nous commençons à constater une nette amélioration », a-t-il affirmé, avant d’ajouter que « les indicateurs d’endettements du pays ont nettement baissé, même si la question de la dette est encore importante ».

Alex Segura Ubiergo a encouragé le Congo à faire plus d’efforts pour établir la soutenabilité de la dette car, dans cette marche vers la signature du programme, « c’est le conseil d’administration du FMI qui doit l’approuver».

Mais, a-t-il indiqué, « nous avons les éléments techniques qui pourront nous permettre de défendre ce dossier dans les meilleurs délais ».

Pour Alex Segura Ubiergo deux aspects paraissent importants dans la suite de la procédure. Le premier est que le Congo doit prouver au conseil d’administration du FMI que son programme économique montre des signes importants d’assainissement des finances publiques, avec un volet social prioritaire. Le second porte sur la rigueur budgétaire qui se fait aussi accompagner de l’effort d’amélioration de la gouvernance.

La politique en vedette dans la presse congolaise

Les journaux congolais de ce mardi traitent principalement de l’actualité politique avec notamment le Rassemblement pour la Démocratie et la République (RDD) de l’ancien président de la République Jacques Joachim Yhombi-Opango qui a rejoint les rangs de l’opposition.La Semaine Africaine informe que « le Rassemblement pour la Démocratie et la République (RDD) repasse dans l’opposition ». Ce journal indique que le RDD fondé par Jacques Joachim Yhombi-Opango est « devenu le 13ème parti politique membre de l’opposition politique congolaise ».

Ce journal renseigne que ce parti « s’est engagé au sein de cette plateforme politique en souscrivant à son mémorandum d’entente signé le 3 mai » dernier. En outre, La Semaine Africaine a précisé que « c’est Jean-Jacques Yhombi-Opango qui a paraphé le document en présence de Pascal Tsaty Mabiala, le chef de file de l’opposition congolaise ».

A en croire Le Patriote, « en signant le mémorandum de l’opposition, Jean-Jacques Yhombi-Opango a définitivement tourné le dos à la majorité présidentielle ». Poursuivant, ce journal rappelle que l’ « alliance (entre le RDD et la mouvance présidentielle) n’aura duré qu’une dizaine d’années ».

En 2017, cette entente avait vacillé quand le Parti Congolais du Travail (PCT, pouvoir) a positionné ses candidats dans deux circonscriptions du RDD, ignorant que ce parti était un allié.

Pour sa part, le journal Les Dépêches de Brazzaville annonce que « le gouvernement et ses partenaires sociaux seront bientôt en conclave au cours d’un dialogue social ». Le quotidien national indique que « c’est le vice-premier ministre, Firmin Ayessa qui a annoncé, le 1er mai dernier lors de la fête des travailleurs, la tenue de ce dialogue du 13 au 14 mai prochain ».

« Cette concertation entre le gouvernement et ses partenaires sociaux aura pour but de trouver des solutions aux crises sociales qui secouent le pays en ce temps de crise économique », font savoir Les Dépêches de Brazzaville.

Les journaux abordent aussi les préparatifs du 60ème anniversaire du mythique groupe musical « Les bantous de la capitale ». A cet effet, fait noter La Semaine Africaine, le chef de l’Etat (donne) un coup de main aux bantous de la capitale ».

Les musiciens de ce groupe créé le 15 août 1959 ont été reçus le 3 mai dernier par le président de la République Denis Sassou-Nguesso. Au sortir de cette rencontre, Edo Ganga, le doyen de l’orchestre a expliqué à la presse qu’ils ont sollicité le chef de l’Etat pour une « aide » et qu’« il est tout à fait normal que les Bantous célèbrent leur anniversaire avec sa bénédiction ».

Lancement du recensement général des entreprises au Congo

Une opération de recensement général des entreprises du Congo a été lancée, vendredi à Brazzaville, en vue de permettre à l’Etat de disposer d’une base de données mises sur les sociétés évoluant dans le pays.Selon la ministre du Plan et de la Statistique, Olga Ghislaine Ebouka Babakas, « cette investigation statistique, longue et coûteuse, la première du genre, consiste à recueillir des informations de toutes les unités économiques sur l’ensemble du territoire. Elle produira un système intégré de statistiques d’entreprises ».

« Il s’agit, a-t-elle expliqué, d’un répertoire de référence devant servir de base de sondage aux enquêtes d’entreprises, permettant ainsi d’actualiser et d’élaborer les indicateurs structurels et conjoncturels pour une meilleure prise de décision ».

 Le recensement vise aussi à identifier les branches d’activités porteuses de l’économie, à suivre et à évaluer les mesures d’accompagnement de l’entrepreneuriat sur les incitations économiques, les zones économiques, pour promouvoir la diversification de l’économie.

Les pouvoirs publics pourront à terme mieux orienter les politiques de promotion des entreprises. Pour leur part, les opérateurs économiques sauront guider leurs décisions d’investissements et d’identification des partenaires.

Cette opération concerne les unités économiques exerçant dans un local ou site aménagé, tenant ou non une comptabilité quelle que soit leur taille (boutique, salon de coiffure, atelier de couture, garage auto et moto, dépôt de planches, etc.), les établissements publics exerçant une activité marchande, les coopératives, les groupements d’intérêt économique ainsi que les associations qui exercent formellement une activité.

C’est depuis 2016 que l’Institut national de la statistique avait commencé, dans le cadre de ses activités ponctuelles, les travaux préparatoires à ce recensement, à travers l’élaboration des documents méthodologiques et des outils de collecte des données.

Cette opération  se réalise grâce à l’appui de la Banque mondiale à travers le Projet de renforcement des capacités en statistique.

Restructuration de la dette du Congo envers la Chine

Le gouvernement congolais a annoncé avoir signé, avec la République populaire de Chine, un accord portant sur la restructuration de sa dette estimée à plus de 5000 milliards F CFA.« Cet accord a été paraphé le 29 avril dernier par Calixte Nganongo, ministre congolais des Finances et du Budget et Peng Hao, chef de département du Crédit souverain d’EximBank, lors de la visite de travail d’une délégation du gouvernement congolais en Chine », informe le communiqué du Conseil des ministres qui s’est réuni hier jeudi à Brazzaville.

Restructurer sa dette est une opération consistant à regrouper tous ses crédits en un seul afin de n’avoir plus qu’à rembourser un unique prêt dont les mensualités sont plus faibles.

Selon M. Nganongo, « la signature de cet accord déterminant est la résultante de deux ans de négociations avec les partenaires financiers, techniques et politiques chinois. Il augure des perspectives intéressantes quant à la suite des négociations avec les partenaires techniques et financiers notamment le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale (BM) ».

La dette congolaise envers la Chine faisait partie des obstacles qui empêchent le Congo de conclure un accord économique avec le FMI.

Outre la signature de cet accord, la délégation congolaise a échangé avec les autorités chinoises dont Cai Xu Hong, le vice-ministre des Finances et Zhang Xunuang, le président de la China Development Bank (CDB) sur les préparatifs du Forum investir en Afrique dont la cinquième édition se tiendra à Brazzaville, du 10 au 12 septembre 2019.

Dans le cadre des préparatifs de ce forum, les deux parties ont convenu de la venue à Brazzaville d’une mission de la Banque de développement de la Chine dans la première quinzaine du mois de mai.

Le Congo et la Chine ont aussi décidé de l’organisation d’une journée d’information au profit des investisseurs chinois. Cette rencontre se tiendra en marge de la réunion des coordonnateurs du Forum de coopération sino-africaine prévu en juin 2019 à Beijing (Chine).

Le gouvernement congolais invité à stopper « la spirale de son endettement »

La coalition congolaise « Publiez ce que vous payez-Congo », une ONG de veille sur la défense des droits économiques des Congolais, a dans une note dont APA a eu copie jeudi, appelé le gouvernement à « stopper la spirale de l’endettement du Congo », l’invitant notamment à privilégier « des solutions urgentes de nature à assainir les finances ».Dans la note, « Publiez ce que vous payez-Congo » estime qu’il « est urgent pour le gouvernement congolais de prévenir et de mettre un terme au cycle actuel d’endettement ».

Pour cette coalition, « le gouvernement gagnerait (…) à se préoccuper des solutions urgentes de nature à assainir les finances et de s’assurer que la situation financière actuelle ne soit pas aggravée par un endettement supplémentaire ». Selon elle, cela ne garantirait pas « l’accès à l’électricité et à la réduction du chômage de masse ».

Par ailleurs, ladite organisation se dit préoccupée par la signature de nouveaux accords de prêt avec le gouvernement chinois. Ils concernent notamment l’accord visant à renforcer la capacité énergétique de la centrale électrique d’Imboulou (nord de Brazzaville), la construction de la centrale électrique de Sounda d’une capacité de près de 1000 MW (département du kouilou au sud du Congo), ainsi que le projet de la construction d’une zone économique.

Devant ces faits, cette coalition demande au gouvernement congolais « d’améliorer et de renforcer la transparence sur les négociations en cours entre la Chine et le Congo en vue du rééchelonnement de la dette, en ce qui concerne notamment la nature des concessions accordées par les deux parties. »

« Publiez ce que vous payez-Congo » invite également le gouvernement congolais à la publication des préfinancements pétroliers opérés ces dernières années avec, Glencore, Gunvor etc.

L’ONG justifie ces exigences par les désagréments des précédents accords signés avec la partie chinoise, notamment l’accord portant sur le partenariat stratégique entre la Chine et le Congo en 2000.

Célébration du 1er mai, politique et économie au menu de la presse congolaise

L’engagement pris par les travailleurs de privilégier le dialogue dans leurs revendications lors de la célébration de la fête du 1er mai, la nouvelle feuille de route de l’opposition et l’augmentation de la production de la société pétrolière ‘’Perenco » sont les sujets les plus en vue dans la presse congolaise parcourue jeudi par APA.« Fête du 1er mai : privilégier le dialogue social », titre le quotidien Les Dépêches de Brazzaville, soulignant qu’à l’occasion de la célébration de la fête internationale du travail, le gouvernement et les syndicats des travailleurs ont convenu de privilégier le dialogue et la concertation pour promouvoir la paix sociale « en ces temps de crise économique aigüe ».

En politique, Pascal Tsaty-Mabiala, le chef de file de l’opposition, « met sur la table la feuille de route de l’opposition congolaise », note à sa Une La Semaine Africaine. A deux ans de l’élection présidentielle, souligne le journal, l’opposition a dévoilé les axes de son combat pour 2019. Ils sont centrés entre autres sur « la gouvernance électorale, sa contribution à la crise économique qui sévit dans le pays, la tenue d’un dialogue inclusif pour la résolution des problèmes congolais… »

Au sujet de cette feuille de route, Le patriote indique que « l’opposition politique congolaise se préoccupe déjà de l’élection présidentielle de 2021 », notant par ailleurs que Pascal Tsaty Mabiala appelle à «exorciser les peurs et prendre en main le destin du Congo. »

Sel-piment, un hebdomadaire satirique, informe que le Pasteur Ntumi (Frédéric Bintsamou) retrouve sa veste politique suite à la levée de la suspension qui pesait sur son parti, le CNR, depuis le 4 avril 2016 par le ministère de l’intérieur.

Les dépêches de Brazzaville se font l’écho de la situation des retraités et des étudiants, un objet de préoccupation de la « majorité présidentielle ». Réuni en effet du 27 au 30 avril à Brazzaville, à la faveur de leurs premières universités politiques, les partis de la coalition au pouvoir ont fait « un état des lieux de la situation politique, économique et sociale du pays en formulant plusieurs recommandations à l’endroit de l’exécutif dont celles de traiter en urgence sociale le dossier de tous les retraités et le paiement des bourses d’étudiants dont certains accumulent trois (3) ans d’arriérés », renseigne le journal.

Les dépêches de Brazzaville reviennent en outre sur le volet hydrocarbure et notent que « le PDG du groupe Perenco, François Perredo, a salué le 30 avril dernier au sortir d’une audience avec le chef de l’Etat congolais, l’augmentation de la production de sa filiale au Congo qui avoisine les 30 mille barils par jour ».

Près de 30 mille retraités congolais réclament quinze mois d’arriérés de salaires

Près de 30 mille agents de la fonction publique congolaise admis à la retraite et émargeant à la Caisse de la retraite des fonctionnaires (CRF) demandent au gouvernement le paiement de 15 mois d’arriérés de salaire.Ils ont, au cours de leur assemblée générale tenue vendredi soir à Brazzaville, exigé le paiement des pensions des mois de novembre et décembre 2016 pour les uns, et de quinze mois d’arriérés de salaire pour les autres. Les concernés ont également demandé la prise en compte de ceux qui sont déjà en possession de leurs arrêts de concession de pension signés depuis 2014.

Parmi leurs complaintes, figurent aussi le non reversement par le ministère des Finances et du Budget du montant total des cotisations des fonctionnaires et assimilés actifs, équivalent au montant total des pensions, dans un compte de dépôt ouvert au nom de la CRF au Trésor; la suppression verbale et brutale de la subvention d’équilibre d’un milliard cinq cent millions francs CFA; le détournement des cotisations sociales des mois de novembre et décembre.