L’UE alloue plus de 500 mille euros au Conseil régional de Nouakchott

L’Union européenne (UE) a accordé 550.000 euros au Conseil régional de Nouakchott pour l’aider à améliorer les conditions de vie des habitants de la capitale mauritanienne, rapporte jeudi un communiqué dudit conseil.Cette subvention permettra notamment d’élaborer un plan de développement global de Nouakchott, de diagnostiquer les foyers de précarité au niveau des équipements collectifs et d’œuvrer à réhabiliter ceux-ci, a précisé le communiqué rendu public par Conseil régional de Nouakchott.

Une convention portant sur ce financement a été signée jeudi à Nouakchott par la présidente du Conseil régional, Fatimetou Mint Abdel Malek, et l’ambassadeur chef de Délégation de l’Union Européenne en Mauritanie, Jiakomo Dirazo.

L’UE a de son côté indiqué avoir attribué en 2018 trois subventions au profit d’Autorités Locales sur l’étendue du territoire de la Mauritanie pour un financement globale d’environ 1.500.000 euros.

Ces 3 actions concernent le renforcement des capacités des autorités locales, notamment dans la gestion des déchets et l’insertion des jeunes dans le monde du travail, et cela permettra aux communes de se renforcer et de devenir de véritables acteurs du développement local, a-t-elle ajouté dans un communiqué jeudi à Nouakchott.

Ce dernier a souligné que Bruxelles est fortement engagée à côté des Associations d’Autorités Locales et des organisations de la société civile en Mauritanie, ici comme ailleurs dans le monde.

Paul Kagamé attendu à Abidjan le mercredi prochain pour une visite de 48 h

Le Président du Rwanda Paul Kagamé, par ailleurs Président en exercice de l’Union africaine (UA) sera en visite en Côte d’Ivoire, mercredi prochain, a appris APA de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.Cette information a été révélée au terme d’un Conseil des ministres, par le ministre ivoirien de la communication et des médias , Sidy  tiémoko Touré , par ailleurs porte-parole du gouvernement.

Selon  lui,  la Côte d’Ivoire aura «  l’honneur de recevoir le Président Paul  Kagamé les 19 et 20 décembre 2018, dans le cadre du renforcement des  relations bilatérales qui existent entre les deux pays ».

Le Chef  de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara avait effectué en avril dernier, une visite au Rwanda, pays de l’Afrique de l’Est qui avait connu un  génocide. 

A cette occasion, M. Ouattara  s’était  rendu  au Mémorial du Génocide Rwandais de Kigali (capitale),   érigé en  la mémoire des victimes de la tragédie rwandaise de 1994. Ce local  accueille en son sein, les restes de plus de 250.000 personnes tuées  pendant cette crise.

L’AFD promet à Conakry 130 millions d’euros en 2019

Le Premier ministre, Ibrahima Kassory Fofana a reçu en audience, mercredi à Conakry, la Directrice Afrique de l’Agence française de Développement (AFD), Rima Le Coguic qui a promis à la Guinée 130 millions d’euros d’investissements en 2019.Selon Rima Le Coguic, Directrice Afrique de l’AFD, « l’objectif de notre présence en Guinée consiste à discuter avec le président Alpha Condé et son Premier ministre, des différentes activités que mènent l’AFD et des perspectives dans le cadre de l’appui que notre institution apporte à la Guinée. La France accorde déjà 500 millions d’euros pour appuyer la mise en œuvre du PNDES et évolue sur trois secteurs à savoir l’éducation, l’agriculture, les infrastructures, l’énergie et l’hydraulique ».

« Pour 2019, a-t-elle ajouté, nous allons investir 130 millions d’euros en Guinée ».

De son côté, le Premier ministre guinéen, Ibrahima Kassory Fofana s’est réjoui d’apprendre que « l’Agence Française de Développement compte décaisser, courant 2019, près de 130 millions d’euros qui seront investi dans les secteurs de la formation professionnelle, de l’éducation, de l’énergie et de l’hydraulique principalement ».

Yahya Jammeh et sa famille interdits d’entrée aux États-Unis

Le Département d’État américain a annoncé dans un communiqué que Yahya Jammeh, son épouse Zeïnab Suma, sa fille Mariam Jammeh et son fils Muhammad Jammeh, sont interdits d’entrée aux États-Unis.« Le Département désigne publiquement l’ancien président de la Gambie, Yahya Jammeh, en vertu de la loi du Département d’État, des opérations étrangères et programmes y afférents de 2018, en raison de son implication dans une affaire de corruption importante », précise le communiqué publié le 10 décembre dernier.

Le Département d’État précise qu’en vertu de la loi, « dans les cas où le Secrétaire d’État dispose d’informations crédibles selon lesquelles des fonctionnaires de gouvernements étrangers ont été impliqués dans des actes de corruption importants ou des violations flagrantes des droits de l’homme, ces personnes et les membres de leurs familles proches ne sont pas autorisées à entrer aux États-Unis ».

La loi américaine « exige au Secrétaire d’État de désigner publiquement ou en privé ces fonctionnaires et les membres de leur famille immédiate ».

« Les États-Unis sont déterminés à lutter contre la corruption, à renforcer le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales et à promouvoir la bonne gouvernance à l’échelle mondiale », poursuit le communiqué.

« Les États-Unis soutiennent le gouvernement de la Gambie, son peuple et la société civile en faveur d’une transition vers plus de transparence, de responsabilité et de gouvernance démocratique, dans l’intérêt de tous les Gambiens », indique le communiqué.

Les politiques ivoiriens «s’organisent» pour la «paix chèrement acquise» (Soro)

Le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Kigbafori Soro a fait, lundi, le point de la situation sociopolitique ivoirienne au Président Congolais, Denis Sassou N’guesso au cours d’une audience, soutenant que «les acteurs politiques (ivoiriens) étaient en train de s’organiser pour que la paix si chèrement acquise soit maintenue».S’exprimant à Brazzaville devant des journalistes,  M. Soro a souligné que son entretien avec le Président Congolais a porté sur la situation politique en Côte d’Ivoire et en Afrique.

« Je lui ai donné la situation politique en Côte d’Ivoire. Je lui ai dit que les choses se passaient très bien et que les acteurs politiques étaient en train de s’organiser pour que la paix si chèrement acquise soit maintenue», a-t-il expliqué.

 Selon lui, les conseils de M. N’guesso ont été de dire que « l’Afrique travaille en général à la paix », par conséquent, « la Côte d’Ivoire qui est une sorte de locomotive de la sous-région ouest-africaine » doit travailler à maintenir la paix.

Par ailleurs, Guillaume Kigbafori Soro a été interrogé sur la situation de l’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo  jugé à la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l’humanité commis pendant la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011.

 « En ce qui concerne la situation du président Gbagbo à la Haye, vous savez très bien que nous sommes dans un processus de réconciliation. Nous souhaitons que les choses s’apaisent et si M. Gbagbo est un élément de cet apaisement, nous souhaitons que les choses se passent bien pour lui à la CPI et qu’un jour, il puisse retrouver la liberté et vivre tranquillement dans son pays »,  a dit M. Soro.

 Le président du l’hémicycle ivoirien séjourne depuis samedi à Brazzaville à l’invitation du président congolais Denis Sassou N’guesso avec qui il dit avoir  une relation «au-delà des postures institutionnelles et diplomatiques».

Arrivée de Guillaume Soro à Brazzaville

Le président de l’Assemblée nationale Guillaume Kigbafori Soro est arrivé, samedi, en début de soirée à Brazzaville, à l’invitation du président congolais, Dénis Sassou Nguesso, rapporte la page officielle Facebook du chef du Parlement ivoirien, visitée, dimanche par APA.M. Soro a été accueilli à sa descente d’avion par son homologue congolais, Isidore Mvoumba, précise la source sans indiquer le séjour du président de l’Assemblée nationales ivoirienne en terre congolaise.

La restitution de l’agrément de l’ONG Lead souffre d’une «espèce de stagnation» (Alioune Tine)

Le directeur régional d’Amnesty international pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, le Sénégalais Alioune Tine, a dit avoir constaté « une espèce de stagnation » depuis la requête formulée et « déposée » par l’ONG Lead Afrique francophone pour la restitution de son agrément par le ministre de l’Intérieur.« Jusqu’ici c’est une espèce de stagnation, parce que le ministre avait promis (…) de discuter et dialoguer. Le ministre leur avait demandé de faire la requête et qu’il va leur restituer l’agrément. Mais pour le moment, on en est là. On n’a pas encore un acte concret », a déclaré Alioune Tine, invité mercredi du numéro inaugural du Grand Oral d’APA (GoAPA).

La requête a été déjà « faite et déposée auprès du ministre » de l’Intérieur, et « c’est une occasion de dire au ministre Aly Ngouille Ndiaye de bien vouloir restituer (l’agrément) parce que c’est ce qui est bien pour l’image de la démocratie », a lancé M. Tine.

L’Etat sénégalais, par le biais du ministre de l’Intérieur, reproche à Lead Afrique francophone, une branche de l’organisation Enda Tiers Monde autonome juridiquement depuis 2013 dans le pays, de « participer à des opérations de financement irrégulières d’une association ne bénéficiant pas de la reconnaissance d’utilité publique ».

C’est dans ce sens qu’à travers un arrêté daté du 5 novembre dernier que les autorités sénégalaises ont mis fin aux activités de cette ONG.

A en croire Alioune Tine, Lead Afrique francophone ne finance pas ‘’Y’en a marre » –un mouvement très actif dans la défaite de l’ex-président Abdoulaye Wade– mais l’aide « à gérer correctement » son argent.

« On a parlé de 350 millions FCFA. Mais c’est quoi cette somme quand vous avez une institution et des activités ? (…) Si ‘’Y’en a marre » avait une institution et avait des capacités de gérer cet argent, peut-être que Lead ne serait pas là pour le gérer », a ajouté Alioune Tine, déplorant l’attitude du ministère de l’Intérieur sénégalais dans cette affaire.

« C’est gênant à ce que ce soit l’administration qui vient faire des arrêtés concernant des libertés fondamentales, notamment la liberté d’organisation, la liberté de réunion », a dit Alioune Tine.

MCC : Dakar et Washington signent un second compact, lundi

Le Sénégal et les Etats Unis vont signer, lundi 10 décembre 2018 à Washington, le second compact du Millennium challenge corporation (MCC) pour un montant de 600 millions de dollars, a annoncé jeudi un communiqué de l’Unité de formulation et de coordination du MCC-Sénégal.« La signature de cet accord de don, d’un montant de 600 millions de dollars dont une subvention de MCC de 550 millions de dollars et une contribution du Gouvernement du Sénégal de 50 millions de dollars, fait suite à l’approbation du Programme Compact du Sénégal par le Conseil d’Administration du MCC le 07 novembre 2018,» précise le communiqué, soulignant que la délégation sénégalaise sera conduite par le Premier ministre, Mahammad Boun Abdallah Dionne.

Le second compact du MCC permettra au Sénégal de stimuler « la croissance économique et de réduire la pauvreté à travers des investissements qui feront de l’électricité un service accessible à tous et à moindre coût pour les ménages et les entreprises », poursuit notre source.

Le second programme MCA-Sénégal sera mis en œuvre sur une durée de cinq ans (mi 2020-mi 2025) et s’articule autour de trois projets, à savoir la modernisation et le renforcement du réseau de transport de la Senelec, l’amélioration de l’accès à l’électricité en zones rurales et périurbaines et enfin l’amélioration du cadre et renforcement des capacités des acteurs.

Reconstruction: Ouattara partage l’expérience de la Côte d’Ivoire à l’ONU

Le chef de l’État ivoirien, Alassane Ouattara, dont le pays préside le Conseil de sécurité de l’ONU durant le mois de décembre 2018, a partagé mercredi l’expérience de son pays sur la reconstruction de la paix, de la sécurité et de la stabilité après un conflit.Au terme des violences post-électorales, en 2011, « la Côte d’Ivoire a fondé sa stratégie de reconstruction post-crise, de paix et de stabilité sur la relance de son économie, le désarmement, la démobilisation et la réintégration ainsi que sur la réforme du secteur de la sécurité et la réconciliation », a indiqué M. Ouattara. 

Grâce à cette approche, dira-t-il, « les Ivoiriens vivent ensemble dans la paix et la tolérance » aujourd’hui. Et ce, suite à « un engagement sans précédent de la communauté internationale », qui a permis au pays de bénéficier pendant plus d’une décennie d’appuis financiers et matériels. 

« Je peux m’exprimer devant vous, aujourd’hui, grâce à la détermination du peuple ivoirien, à l’engagement remarquable de la CEDEAO, et de l’Union africaine (…) et à celui des Nations Unies, à travers l’ONUCI  (Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire)», a-t-il ajouté.

M. Ouatarra a souhaité que les leçons tirées de l’expérience post-électorale dans son pays inspirent le Conseil de sécurité de l’ONU, à l’effet de mettre en place des soupapes de sureté qui puissent garantir des transitions post-conflits durables.

Il a fait observer que la reconstruction post-crise, la paix et la stabilité sont fortement tributaires de la légitimité démocratique des dirigeants et « l’existence de structures étatiques et d’institutions capables de remplir pleinement leurs fonctions ».

Selon la représentante des Pays-Bas, pour garantir une transition durable à la suite d’un conflit, il faut « l’élaboration d’institutions fortes et renforcer l’Etat de droit » et l’accès à la justice. Ainsi, l’économie pourrait attirer les investisseurs, faisant passer d’une économie de guerre à une économie de paix.

La durabilité écologique n’est plus une option, de même que le changement climatique, la sécurité alimentaire, qui créent des tensions à terme, a-t-elle soutenu, appelant à la fourniture d’une assistance à ceux qui sont les plus vulnérables. Une démarche soutenue par la Chine qui estime que « la pauvreté est la cause profonde des conflits ».

Pour la France, « il s’agit de réorganiser le contact social » et favoriser « le processus de désarmement, de démobilisation et de réinsertion, (ainsi que la) réforme du secteur de la sécurité, indispensable pour rebâtir une armée inclusive ». Puis, construire « le vivre ensemble en travaillant sur la réconciliation ».

Admise en qualité de membre non-permanent du Conseil de sécurité pour la période 2018-2019, la Côte d’Ivoire assure la présidence de cet organe pendant tout le mois de décembre. Au cours de sa présidence, l’Etat ivoirien prévoit deux débats de haut niveau. 

Ce premier débat dénommé débat présidentiel a permis de réfléchir sur les rapports entre le développement économique et la consolidation de la paix, de même que sur les synergies à établir entre les agendas de développement durable et les objectifs de paix et de sécurité de l’ONU.

Le second débat dit « débat ministériel », prévu le 6 décembre, sera présidé par le chef de la diplomatie ivoirienne, autour du thème : « Une plus grande implication des États et des organisations sous-régionales et régionales pour plus d’efficacité dans la prévention et la résolution des conflits, en étroite collaboration avec les Nations-Unies ». 

Début à Conakry des travaux de la mission économique belgo-guinéenne

Les travaux de la mission économique belgo-guinéenne qui s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations commerciales et de coopération entre la Belgique et la Guinée ont démarré, mercredi à Conakry, a constaté APA.Durant quatre jours, cette mission multisectorielle belge, constituée d’une quarantaine d’entreprises, procédera à la présentation des opportunités dans plusieurs secteurs porteurs de croissance, à savoir la construction, les infrastructures et travaux publics, l’environnement, l’assainissement, les activités portuaires, transport et logistique, les mines, les énergies renouvelables, la santé et l’agroalimentaire.

A en croire Pascale Delcomminette, administratrice générale de l’Agence Wallonne à l’exportation et aux investissements étrangers et cheffe de la délégation belge, l’objectif est d’accompagner les entreprises belges dans leurs démarches d’exportation et de faciliter la naissance de partenariats mutuellement fructueux.

« Notre ambition est de poursuivre la dynamique établie entre les entreprises belges et guinéennes pour plus de coopération économique belgo-guinéenne car, le diplomatie économique, le commerce et les investissements figurent sur la liste des priorités des autorités de la Belgique et de ses composantes régionales », a-t-elle indiqué.

Dans son discours, le Premier ministre guinéen, Ibrahima Kassory Fofana a souligné que les réformes structurelles dans la gouvernance économique et financière a permis de restaurer les équilibres macroéconomiques, aboutissant ainsi à l’amélioration de l’environnement des affaires en Guinée.

« Cela a permis au pays de gagner, depuis 2010, 30 places dans le classement Doing business de la Banque mondiale et d’être cité parmi les pays les plus réformateurs au monde. Donc, pour explorer les opportunités d’affaires et de partenariats durant cette mission économique, nous allons mettre en exergue l’instrument stratégique dont dispose la Guinée, à savoir le Plan National de Développement Economique et Social adopté en 2017 pour répondre aux multiples défis de développement de la Guinée », a-t-il indiqué.

Le Bénin et l’Estonie signent un mémorandum d’entente

Le Bénin et l’Estonie ont signé un mémorandum d’entente dans le cadre de la visite officielle (4-6 décembre) au Bénin de la présidente de la République d’Estonie, Kersti Kaliulaid.Les deux pays ont convenu de dynamiser leur coopération bilatérale dans les domaines technologique, scientifique et culturel, de promouvoir les échanges économiques et commerciaux, de favoriser l’implantation de sociétés estoniennes au Bénin grâce à l’amélioration du climat des affaires, et de conclure un partenariat d’expertise pour la réalisation de projets numériques.

Pour ce faire, « les deux gouvernements ont procédé à la signature d’un mémorandum d’entente entre les deux ministères en charge des Affaires Etrangères, instituant des réunions de consultation périodique entre les hauts fonctionnaires des deux Etats, alternativement à Cotonou et à Tallinn, ou dans les fora internationaux afin d’évaluer et d’approfondir leur coopération », explique un communiqué du gouvernement béninois.

Le Roi Mohammed VI au chevet du Président gabonais Ali Bongo

Le Roi Mohammed VI a rendu visite ce lundi au président gabonais Ali Bongo Ondimba à l’hôpital militaire de Rabat où il poursuit sa convalescence depuis le 29 novembre.Le Souverain s’est informé, lors de cette visite, de l’état de santé du président Ali Bongo Ondimba qui effectue un séjour médical au Maroc, aux fins de rééducation et de convalescence.

A cette occasion, le roi a réitéré au Chef de l’Etat gabonais ses vœux de prompt rétablissement.

Cette rencontre traduit l’excellence des relations qu’entretiennent le Maroc et la République gabonaise, des liens forts d’amitié et de solidarité, fondées sur une fraternité profonde et historique entre les deux peuples et entre les deux chefs d’Etat.

Présidence du Conseil de sécurité de l’ONU: Ouattara a quitté Abidjan pour New York

Le Chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a quitté Abidjan,lundi, pour New York (Etats-Unis d’Amérique) où il participera, mercredi, à un débat présidentiel de haut niveau, dans le cadre du mandat de la Côte d’Ivoire à la Présidence du Conseil de sécurité des Nations unies.Ce débat, placé sous le thème, «La reconstruction post-conflit, pilier de la consolidation et de la pérennisation de la paix, et facteur de stabilité et de sécurité », sera l’occasion pour les participants de démontrer qu’une bonne sortie de crise passe par la redynamisation de l’économie, souligne une note d’information transmise à APA.

En marge de cette réunion, le Chef de l’Etat aura des entretiens avec le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, ainsi qu’avec plusieurs hautes personnalités.

Au cours de son mandat à la tête du Conseil de sécurité des Nations unies, du 1er au 31 décembre 2018, la Côte d’Ivoire partagera son expérience en matière d’opération de maintien de la paix de l’ONU, de reconstruction post-crise, de paix et de stabilité. M. regagnera Abidjan, jeudi.

Les Saoudiens financent un hôpital de spécialités à Nouakchott

L’Arabie saoudite va financer un hôpital disposant de plusieurs spécialités médicales à Nouakchott et portant le nom de son prince héritier, Mohamed Ben Salmane, a annoncé le ministre saoudien de l’Information, Awad Al Awad.Cette annonce a été faite dimanche soir à Nouakchott dans le cadre de la visite qu’a effectuée Ben Selmane dans la capitale mauritanienne.

Pendant cette visite, les deux pays ont conclu une convention sur l’exonération de la double imposition sur le revenu et sur le capital et l’exemption fiscale.

Cette convention a été signée par le ministre de l’Economie et des Finances mauritanien, Moctar Ould Diay et le ministre saoudien du Commerce et de l’Investissement, Majed Abdallah Al Ghasbi.

Un protocole d’accord a été également paraphé par le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement mauritanien, Isselmou Ould Sid El Moktar Ould Lehbib, et M. Ghasbi au nom du ministère saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture.

Toujours dans le même cadre, le ministre mauritanien de l’Environnement et du Développement durable, Amédi Camara a paraphé un second protocole d’accord avec  M. Ghasbi au nom de l’Autorité saoudienne de la protection de la nature.

Le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz a condamné les menaces dont l’Arabie saoudite fait l’objet et les attaques aux missiles balistiques qui visent son territoire de temps à autre, selon le communiqué final de la visite.

Le prince héritier saoudien entame une visite en Mauritanie

Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohamed Ben Salmane est arrivé, dimanche à Nouakchott, pour une visite de travail et d’amitié, a constaté APA.Il a été accueilli à l’aéroport de Nouakchott par le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, son premier ministre, Mohamed Salem Ould El Bechir et les hautes personnalités civiles et militaires du pays.

Cette visite, c’est la première d’un responsable saoudien de ce rang depuis plusieurs années. La visite du prince héritier a cependant été rejetée par le Forum national pour la démocratie et l’unité (FNDU), le plus grand regroupement des partis d’opposition en Mauritanie. Le FNDU a notamment critiqué le soutien apporté récemment par le responsable saoudien à Israël, entre autres raisons.

Il a toutefois exprimé son « attachement aux liens historiques de fraternité, d’entente et de respect » entre les deux pays. La Mauritanie entretient des relations solides avec l’Arabie saoudite qui lui fournit un appui financier conséquent.

DEG, un organisme allemand de financement, ouvre un bureau régional à Abidjan

Deutsche Investitions und Entwicklungsgesellschaft (DEG), un organisme allemand de développement dédié au financement du secteur privé, a ouvert jeudi à Abidjan, son 15è Bureau régional, a indiqué à APA Célestin Tanoh, représentant pays de l’institution.La DEG, filiale de la KFW, en charge du financement d’entreprises privées, des institutions financières et des fonds d’investissement dans les pays émergents et en développement, « finance tous les secteurs productifs à l’exception des secteurs prohibés par les lois internationales », a dit M. Tanoh.

Avec un portefeuille de 8 milliards d’euros (5 247 milliards Fcfa) dans le monde entier dont 2 milliards (1 312 milliards Fcfa) consacrés à l’Afrique, la DEG ambitionne d’accroître sa présence sur le continent. En Côte d’Ivoire, l’organisme a 70 millions d’euros d’exposition, soit 45,91 milliards Fcfa.  

DEG intervient essentiellement à travers trois gros outils d’accompagnement, la dette à long terme, sous forme de prêts pouvant aller jusqu’à 15 ans, ensuite la mezzanine, qui se situe entre la dette et l’equity, touchant les fonds propres, a souligné M. Tanoh.

« On fait également de l’equity, c’est-à-dire qu’on peut rentrer dans le capital d’une entreprise si elle le veut et sortir au bout d’un certain temps », a ajouté M. Tanoh, mentionnant que ces formes d’accompagnement « représentent 20% des activités au niveau mondial ».  

La plus grosse part des activités de DEG porte notamment sur le segment des dettes à long terme. Selon M. Tanoh, le mandat de l’institution est d’ « être complémentaire au système bancaire des pays en développement, car elle finance même les banques ». 

« Pour la Côte d’Ivoire, on est ouvert à toute sorte d’opportunité d’investissement », c’est pourquoi « on échange avec beaucoup d’entreprises », a fait savoir le représentant pays de DEG Côte d’Ivoire, mentionnant que « les secteurs prioritaires, c’est l’agro-industrie, le secteur manufacturier et le secteur de l’énergie ».  

L’institution finance déjà Palmci, une filiale du Groupe Sifca,  le singapourien Olam et envisage de financer l’Imak, un cimentier turc, en l’accompagnant pour construire une cimenterie à PK 24, au Nord d’Abidjan. DEG vient d’ailleurs de financer le groupe panafricain Teylium pour ses projets hôteliers.

Après l’ouverture du bureau de la KFW, banque de développement allemande en 2017, cet autre instrument vient pour financer l’émergence des pays en développement. Abidjan couvrira les pays francophones de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, soit une dizaine d’États.

L’organisme de financement DEG dispose déjà d’un bureau à  Johannesburg en Afrique du Sud, au Kenya pour l’Afrique de l’Est et à Accra. Il projette construire un bureau régional au Nigeria, a fait savoir Célestin Tanoh, lors d’une conférence de presse à la résidence de l’Ambassadeur d’Allemagne en Côte d’Ivoire. 

Le volume d’échanges entre la Côte d’Ivoire et l’Allemagne estimé à 656 milliards FCFA

Le volume d’échanges entre la Côte d’Ivoire et l’Allemagne est actuellement estimé à 1 milliard d’euros, soit 656 milliards de Fcfa, a indiqué mercredi à Abidjan, l’Ambassadeur de l’Allemagne, Michael Grau, lors d’une conférence de presse à sa résidence.Le volume d’échanges entre les deux pays  « est de 1 milliard d’euros (656 milliards Fcfa) », a dit Michael Grau à la presse, à l’occasion des Journées économiques de l’Allemagne à Abidjan, qui se déroulent du 20 au 30 novembre 2018.

« La Côte d’Ivoire achète pour 200 millions d’euros (131,19 milliards Fcfa) et nous achetons pour 800 millions d’euros (524,76 milliards Fcfa) », a précisé le diplomate allemand, qui s’est félicité pour cet «excédent positif » réalisé par l’Etat ivoirien. 

Les relations commerciales entre la Côte d’Ivoire et l’Allemagne se sont davantage renforcées depuis l’arrivée de la Chancelière allemande, Angela Merkel, à la présidence du G20, en 2017. A travers le G20-Compact avec l’Afrique, Berlin s’est engagé à soutenir les pays en développement.

Avec près de 25 millions d’habitants, la Côte d’Ivoire est le 5è marché pour l’Allemagne en Afrique subsaharienne. L’Allemagne envisage, début 2019, d’accroître son partenariat économique avec le pays à travers des entités de financement et l’implantation d’entreprises.

La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao, est un marché important pour l’Allemagne, où 60% du cacao acheté dans le pays provient du sol ivoirien. L’Allemagne est d’ailleurs le deuxième pays consommateur de chocolat au monde après les États-Unis.

Une délégation allemande de l’industrie et du commerce séjourne en Côte d’Ivoire dans le cadre des Journées économiques de l’Allemagne à Abidjan, organisées en collaboration avec la GIZ, la KFW (banque allemande de développement) et le ministère ivoirien de l’Économie et des finances.

Mahamadou Issoufou et Muhammadu Buhari attendus jeudi à N’Djaména

Les présidents du Niger, Mahamadou Issoufou et du Nigéria, Muhammadu Buhari, sont attendus, jeudi, dans la capitale tchadienne, N’Djaména, a appris APA mercredi auprès de la présidence de la République tchadienne.« Les deux hôtes sont attendus dans la matinée », a confié à APA une source à la direction de la communication de la présidence, sans pour autant, indiquer l’ordre du jour de cette visite.

Les trois pays ont en commun le lac Tchad, où opère la secte islamiste nigériane Boko Haram. La force multinationale mixte dont le quartier général est à N’Djaména, qui lutte contre le terrorisme dans ce bassin, regroupe aussi des soldats nigériens, nigérians et tchadiens avec la présence des forces camerounaises et du Bénin.

Plus de 25 milliards FCFA de la France à la Côte d’Ivoire

La Côte d’Ivoire et la France ont signé, mardi à Abidjan, deux conventions dont un appui budgétaire de 25 milliards de FCFA au titre de l’année 2018, dans le cadre du Contrat de désendettement et de développement (C2D), a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.La première convention, signée entre le chef du gouvernement ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, et l’Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Gilles Huberson concerne l’avenant au 2ème C2D avec « pour objectif de réaménager les enveloppes budgétaires des projets de certains secteurs afin de mettre à disposition les fonds nécessaires au financement de l’appui global 2018 ».

Quant à la deuxième signature a eu pour acteurs les ministres ivoiriens Adama Koné (économie et finances), Moussa Sanogo (Secrétaire d’Etat  chargé du budget et du portefeuille de l’Etat), pour la partie ivoirienne d’une part et d’autre part pour la France, l’Ambassadeur   Gilles Huberson,  le Directeur général de l’Agence française de développement (AFD) Rémy Rioux.

 C’est une « convention de financement de l’appui budgétaire global du C2D, au titre de l’année 2018, d’un montant de 38 millions d’euros, soit 25 milliards de FCFA en plus des appuis d’autres bailleurs de fonds. Elle permettra de combler le gap budgétaire de la Côte d’Ivoire ».

Le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly,  s’est « dit satisfait de l’appui(…),  de l’accompagnement de qualité apporté au pays dans la mise en œuvre de son programme de développement  qui vise à améliorer les conditions de vie des populations ».

« Nous sommes impressionnés par le chemin parcouru, les résultats obtenus », a souligné à son tour, le Directeur général de l’AFD, M. Rioux, ajoutant que la  Côte d’Ivoire est le premier pays d’intervention dans le cadre du C2D. Selon lui, « ce sont 400 millions d’euros  par an en moyenne depuis 7 ans» qui sont dégagés.

Le Contrat de désendettement et de développement constitue une initiative originale pour l’allègement de la dette contractée au titre de l’aide publique au développement (APD). Ce volet est additionnel à l’initiative multilatérale d’allègement de la dette des pays pauvres (initiative PPTE – Pays pauvres très endettés).

Le président Talon à Lomé pour les 50 ans de la CEB

Le président béninois, Patrice Talon est arrivé, mardi à Lomé, dans le cadre des activités marquant la célébration du 50e anniversaire de la Communauté électrique du Bénin (CEB).Structure commune au Togo et au Bénin, la CEB gère l’approvisionnement en électricité des deux pays. Ses principaux défis, à ce jour, restent l’accélération du développement de l’hydroélectricité pour soutenir l’effort de production, la poursuite de la densification, et la sécurisation du réseau de transport dans le cadre du marché régional de l’électricité et le positionnement comme fournisseur de fibres optiques.

Organisme à caractère public, la CEB a été instituée par l’Accord International et le code bénino-togolais de l’électricité du 29 juillet 1968.

Début à Lomé de la 15ème session du Conseil de l’Entente

La 15ème session ordinaire du Comité des experts du Conseil de l’Entente a démarré, mardi à Lomé, en présence des représentants des cinq pays membres de l’organisation.Selon Abra Afetse-Tay, présidente dudit Comité, cette rencontre qui prend fin jeudi prochain sera consacrée à l’examen du projet de budget 2019 et à l’identification des pistes probables de financement des activités du Conseil.

Ce dernier prévoit, au titre de l’année prochaine, des activités relatives au renforcement et à la promotion de la paix, à la sécurité dans l’Espace et la finalisation des projets de développement à la base.

« Nous avons prévu des observations d’élections, nous avons aussi en vue les projets d’électrification à finaliser, des ateliers à organiser, la réunion des ministres et la gestion des frontières », a indiqué Abra Afetse-Tay.

Créé le 29 mai 1959 à l’initiative du président ivoirien d’alors, Félix Houphouët Boigny, le Conseil de l’Entente est présidé depuis 2016 par le Togolais Faure Gnassingbé. Il regroupe le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Niger et le Togo.

Le Tchad veut intensifier sa coopération avec Israël, selon Déby

Le président tchadien, Idriss Déby, a fait part de la disponibilité de son pays à intensifier la coopération avec l’Etat d’Israël, soulignant toutefois que N’Djaména garde sa « position de principe » axée sur une existence pacifique entre Israël et Palestine.« Mon pays est disposé à explorer avec la partie israélienne toutes les options de coopération possible dans les domaines pertinents d’intérêt commun à définir par les deux parties », a déclaré M. Déby, lors d’une conférence de presse donnée conjointement, dimanche à Tel-Aviv, avec le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou.  

Les relations diplomatiques entre les deux pays « ont été rompues en 1972 dans des conditions historiques particulières (…) Mais cette rupture n’a pas pour autant totalement isolé les deux pays l’un de l’autre. Les deux pays ont entretenu de bonnes relations malgré l’absence des contacts officiels », a ajouté Déby qui effectue une visite de travail en Israël

Selon le président Déby, « le Tchad, pays épris de paix, est profondément attaché au processus de paix entre l’Etat d’Israël et la Palestine dont les contours et l’ancrage sont déjà inscrits dans les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, les Principes de Madrid, la Feuille de route, l’Initiative de paix arabe de 2002, ainsi que les accords existants entre les deux parties ».

« A notre humble avis, il n’y a pas d’alternative à la solution de deux Etats » entre la Palestine et Israël, a-t-il souligné avant d’ajouter : « nous réitérons notre appel aux deux parties pour renouer avec le processus de paix aux fins d’une solution juste et durable au conflit israélo-palestinien qui n’a que trop duré ».

Le président Idriss Déby en visite officielle en Israël

Le chef de l’Etat tchadien, Idriss Déby a entamé, dimanche, une visite officielle en Israél, après près de 50 ans de rupture des relations diplomatiques entre les deux pays.Selon la presse présidentielle, le président Déby a été quitté la capitale tchadienne, NDjaména, pour Jérusalem où il s’entretiendra avec le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. 

Même si rien ne filtre de cette visite, certains observateurs tchadiens soulignent que cette visite pourrait être liée à la sécurité. Les installations techniques de communication, les écoutes téléphoniques, la formation des  agents des renseignements, entre autres, seraient assurés par des agents israéliens, indique-t-on du côté de NDjaména. 

Selon des médias israéliens, :il sagit dune rencontre historique ». « Cest la première visite dun président tchadien en Israël depuis la création de l’Etat hébreu. Elle fait suite aux nombreux efforts diplomatiques déployés par le premier ministre Netanyahu au cours des dernières années », notent-ils. 

Le Tchad avait rompu ses relations diplomatiques avec l’Etat Hébreux dans les années 1970 lors du régime du premier président tchadien, Ngarta Tombalbaye. 

Nouakchott veut accueillir une réunion de l’Union du Maghreb Arabe

Le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération mauritanien a exprimé, dimanche, son souhait d’accueillir une réunion urgente des chefs de la diplomatie de l’Union du Maghreb Arabe (UMA).Dans un communiqué de presse, le chef de la diplomatie mauritanienne a dit apporter son soutien à la convocation d’une session urgente des ministres des Affaires étrangères de l’UMA et souhaiter l’accueillir « dans le plus bref délai ».

Outre la Mauritanie, l’UMA regroupe le Maroc, l’Algérie, la Tunisie et la Libye. Créée en 1989, son action a été paralysée par la discorde entre Rabat et Alger sur la question du Sahara Occidental.

La convocation de la réunion urgente a été faite jeudi dernier par l’Algérie qui en a avisé le secrétariat général de l’UMA et les 4 autres pays membres.

Alger a justifié son initiative par sa « conviction intime de la nécessité de la relance de l’édification de l’ensemble maghrébin et de la réactivation de ses instances ».

Nouakchott a également « salué toutes les initiatives de nature à contribuer à la dynamisation des institutions du Maghreb Arabe dans le but de satisfaire les attentes de ses fils ».

Alassane Ouattara préside le 5 décembre le Conseil de sécurité de l’ONU (officiel)

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, préside le 5 décembre 2018 le Conseil de sécurité de l’ONU, dont la Côte d’Ivoire tient la présidence en décembre, a indiqué vendredi, à Abidjan, le ministre des Affaires étrangères, Marcel Amon-Tanoh, lors d’une conférence de presse.« Le 5 décembre, le Conseil de sécurité des Nations-Unies sera présidé par Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, président de la République de la Côte d’Ivoire », a déclaré le chef de la diplomatie ivoirienne Marcel Amon-Tanoh.

Admise en qualité de membre non-permanent du Conseil de sécurité pour la période 2018-2019, la Côte d’Ivoire assure la présidence de cet organe pendant tout le mois de décembre. Au cours de sa présidence, l’Etat ivoirien prévoit deux débats de haut niveau. 

 « Nous avons proposé un débat de haut niveau présidentiel sur le thème : La reconstruction économique post-conflit, pilier de la consolidation et de la pérennisation de la paix, et facteur de stabilité et de sécurité », a dit M. Amon-Tanoh.

Le débat présidentiel permettra de réfléchir sur les rapports entre le développement économique et la consolidation de la paix, de même que sur les synergies à établir entre les agendas de développement durable et les objectifs de paix et de sécurité de l’ONU.

Le second débat dit « débat ministériel », prévu le 6 décembre, sera présidé par le chef de la diplomatie ivoirienne, autour du thème : « Une plus grande implication des États et des organisations sous-régionales et régionales pour plus d’efficacité dans la prévention et la résolution des conflits, en étroite collaboration avec les Nations-Unies ».

Pendant la présidence ivoirienne du Conseil de sécurité, trois projets de résolution seront négociés, notamment la résolution sur le financement des opérations africaines de paix (portée par les A3), la résolution sur l’Etat de droit dans les opérations de maintien de la paix, portée par la Côte d’Ivoire et les Pays-Bas.

La troisième résolution, elle, a trait à la réforme du secrétaire général des Nations-Unies dénommée « Action for peace (A4P, Action pour la paix) », portée également par la Côte d’Ivoire et les Pays-Bas. Elle vise à rechercher des voies pour favoriser la paix.

M. Amon-Tanoh a fait savoir que les points inscrits à l’agenda du Conseil de sécurité sont, pour l’Afrique, la question du Mali avec le problème de financement du G5 Sahel et le terrorisme, la crise en Guinée-Bissau avec les prochaines élections législatives et la révision de la Constitution devant permettre d’y enlever les prémices confligènes.

Il a en outre souligné que le Conseil de sécurité planchera en son agenda en décembre sur la stabilité et le retour à la démocratie en Gambie, les élections en RDC, la gestion post-conflit de la République centrafricaine, et la question du Sud Soudan.

La Côte d’Ivoire qui souhaite, par ailleurs, marquer son passage à la présidence du Conseil de sécurité de l’ONU, envisage d’y ajouter une dimension culturelle à travers l’organisation d’activités mettant en valeur la richesse du patrimoine national du pays.

Dans cette optique, elle a prévu des prestations de groupes artistiques ivoiriens, au niveau des arts de la scène ainsi que des séances de découverte de l’art culinaire ivoirien, et un vernissage sur l’ex-Opération des Nations-Unies en Côte d’Ivoire (Onuci), montrant à travers des images inédites une « success story ».   

La Côte d’Ivoire assurera la présidence du Conseil de sécurité de l’ONU en décembre

La Côte d’Ivoire assurera la présidence du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies (ONU) du 1er au 31 décembre 2018, a annoncé, jeudi, le gouvernement ivoirien à l’issue d’un Conseil de ministres présidé par le Chef de l’Etat Alassane Ouattara.La Côte d’Ivoire siège pour la 3è fois de son histoire au Conseil de sécurité de l’ONU en qualité de membre non permanent depuis le 1er janvier 2018 pour la période 2018-2019. « Notre pays assurera la présidence de cette illustre institution durant la période du 1er au 31 décembre 2018 », annonce le communiqué final du Conseil de ministres, transmis à APA.

« Conformément aux priorités du mandat ivoirien, cette présidence sera axée sur le partage d’expériences en matière d’Opérations de Maintien de la Paix de l’ONU, ainsi que sur la problématique de stabilité et du développement économique », ajoute le texte.

Dans cette perspective, un débat de haut niveau présidentiel est prévu le 05 décembre prochain aux Nations Unies sur le thème, « La reconstruction économique post-conflit, pilier de la consolidation et de la pérennisation de la paix, et facteur de stabilité et de sécurité ».

Le lendemain 06 décembre, un débat de haut niveau ministériel est également prévu sur le thème, «Une plus grande implication des Etats et des organisations sous-régionales et régionales pour plus d’efficacité dans la prévention et la résolution des conflits, en étroite coopération avec les Nations Unies ».

Outre ces débats de haut niveau, le programme de travail comportera, entre autres, des séances d’information relatives à la consolidation et à la pérennisation de la paix et de la sécurité internationales.

Vers la suppression de l’obligation de visa entre la Namibie et la Russie

La Namibie et la Russie envisagent de supprimer l’obligation de visa pour leurs ressortissants, selon un haut fonctionnaire de l’ambassade russe à Windhoek, Yury Tsvetkov.Le plan de suppression de l’obligation de visa fait partie d’un protocole d’accord que la Russie a signé avec la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) qui vise à encourager les investisseurs russes à accéder au marché africain.

Les Namibiens qui se rendent en Russie sont tenus de demander un visa, tandis que les ressortissants russes peuvent entrer dans le pays de la SADC sans visa pour une période maximale de trois mois.

Yury Tsvetkov, responsable des affaires politiques à l’ambassade de Russie a déclaré aux journalistes à Windhoek que les deux pays s’étaient mis d’accord sur un projet d’accord, qui a été transmis au ministère des Relations internationales et de la Coopération pour examen approfondi.

« Il bénéficiera aux étudiants namibiens qui prévoient d’étudier ou qui étudient déjà en Russie », a déclaré M. Tsvetkov.

Selon lui, l’ambassade de Russie examinait les opportunités d’affaires disponibles en Namibie pour attirer les investisseurs russes.

Le diplomate a révélé qu’il existe actuellement trois groupes de travail auxquels participent des fonctionnaires des deux pays et qui étudient les moyens de renforcer la coopération dans les domaines de la pêche, de la géologie et des mines.

Le rapprochement avec Afrique, « point fort » du président suisse sortant

Le président de la Confédération suisse, Alain Berset, dont le mandat d’un an prend fin en décembre, s’est félicité des bonnes relations entre son pays et l’Afrique, soulignant en avoir fait « un point fort » du bilan de son magistère.« Je suis convaincu que nous avons réussi au cours des derniers mois à resserrer encore davantage les liens qui unissent traditionnellement la Suisse et de nombreux pays d’Afrique », a déclaré le président Berset dans une interview à « Reflets Suisse-Afrique », un journal électronique spécialisé sur les relations entre la Suisse et l’Afrique.

Le président de la Confédération suisse, plus haute personnalité officielle de Suisse, est élu par l’Assemblée fédérale, constitué par le Conseil national et le Conseil des États. D’une durée d’un an, son mandat va du 1er janvier au 31 décembre.

« Je suis moi-même allé au Kenya, les présidents du Mozambique et du Bénin sont venus en Suisse en visite officielle, et je me suis souvent entretenu avec des chefs d’État ou de gouvernement africains en marge de rencontres internationales (ONU, Francophonie, World Investment Forum, World Economic Forum) », a affirmé le président suisse, 46 ans et membre du Parti socialiste.

Il a ajouté : « Le monde doit aujourd’hui affronter des défis que nous ne pourrons relever qu’ensemble. L’Europe et l’Afrique, notamment, ont tout intérêt à saisir les opportunités dans les domaines politiques, économiques et culturels et à renforcer leur coopération au niveau international ».

Insistant sur ce qu’il en sait sur de «de nombreux pays africains », le président suisse a dit avoir retenu à leurs actifs une amélioration des conditions préalables au développement de la démocratie et de l’état de droit, au progrès économique et à la lutte contre la pauvreté, ainsi qu’à l’accès à l’éducation et à la santé pour une plus grande partie de la population.

« La Suisse soutient les efforts engagés, en coopérant dans le domaine de l’entraide judiciaire, par exemple, en favorisant les échanges commerciaux, ou encore dans le cadre de la coopération au développement. Les liens qui nous unissent sont divers et les moyens d’approfondir encore davantage nos relations sont tout aussi nombreux », a-t-il renchéri.

Par ailleurs, Alain Berset a relevé au niveau étatique que la Suisse est « en train d’initier toute une série d’accords de suppression de la double-imposition avec plusieurs pays africains, ainsi que certains accords de Protection et de Promotion de l’Investissement ».

« Enfin, a-t-il souligné, les accords aériens figurent également en priorité dans cet arsenal d’accords sectoriels qui sont déterminants dans l’établissement de bonnes conditions-cadres offertes aux acteurs économiques suisses en Afrique ».

Les Pays-Bas soutiennent la construction de logements au Mozambique

Le conseil municipal de Beira et l’ambassade des Pays-Bas au Mozambique ont signé vendredi un accord selon lequel Amsterdam s’engage à verser 2,3 millions d’euros destinés au financement de la construction de 25.000 logements dans la localité de Maraza.L’accord a été signé par le maire de Beira, Daviz Simango et le chef de mission adjoint de l’ambassade des Pays-Bas, Henny de Vries.

Le projet concerne la construction de logements par la Société de construction municipale sur une superficie de 500 hectares et fait partie du plan directeur pour le développement de la ville, visant à offrir des logements décents à des milliers d’habitants de Beira.

Ces derniers vivent dans des conditions déplorables car, ne disposant de moyens pour s’offrir un toit.

D’après Simango, le projet Maraza avait pour objectif de transformer Beira en une ville où chacun peut vivre dans la dignité et qui soit résiliente au changement climatique.

Le Président français en visite de travail au Maroc

Le Président français, Emmanuel Macron, est arrivé, jeudi après-midi à Tanger, pour une visite de travail du Maroc, où il assistera à l’inauguration de la ligne de train à grande (LGV) vitesse Tanger – Casablanca.A l’entrée du Salon Royal de l’aéroport Ibn Battouta de Tanger, le Chef de l’Etat français a été accueilli par le Roi Mohammed VI.

La Ligne Grande Vitesse, qui sera inaugurée ce jeudi à Tanger par le Roi Mohammed VI et le président français, Emmanuel Macron,  est présentée comme la plus rapide d’Afrique. Elle court jusqu’à Casablanca sur 350 km, dont 200 circulables à terme à 320 km/heure, reliant les deux régions les plus dynamiques du Royaume en 2h10 au lieu de 4h45 actuellement.

Ainsi, il aura fallu 11 ans pour concrétiser la 1ère phase du projet de ligne à grande vitesse lancée en 2007 après signature d’un protocole d’accord entre le Souverain marocain et l’ancien-président français, Nicolas Sarkozy.

L’Office marocain des Chemins de Fer (ONCF)  table sur six millions de passagers après trois ans d’exploitation. Le coût de la LGV, financé à 50% par la France via différents prêts, s’élève à environ deux milliards d’euros (23 milliards de dirhams), soit près de 15% de plus que les estimations initiales, mais très en deçà des coûts moyens européens, selon le ministère marocain des Transports.

Ramené au kilomètre de voie LGV construite (222 km au total), le coût serait, d’après le Directeur Général de l’ONCF, de « 9 millions d’euros par kilomètre soit beaucoup moins cher que les coûts européens (20 millions d’euros par kilomètre) ».

En premier lieu, la LGV dessert uniquement 4 gares (Tanger, Kénitra, Rabat et Casablanca). Dès l’ouverture, 12 rames de train à grande vitesse duplex transportant chacune 532 passagers desserviront les quatre villes de Tanger, Kénitra, Rabat et Casablanca dont les gares ont été complètement rénovées ou construites à neuf.

La LGV a nécessité 700.000 traverses, 1.600 tonnes de ballast, 7.400 poteaux caténaires, 12 viaducs dont celui d’El Hachef long de 3,5 km (1 milliard DH), 169 ponts-routes et ponts-rails sans compter une centaine d’ouvrages hydrauliques.