Guikahué dénonce une « tentative de débauchage » des cadres du Pdci à travers « le chantage »

Le secrétaire exécutif en chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Maurice Kakou Guikahué, a dénoncé mercredi une « tentative de débauchage » des cadres du parti à travers « le chantage sur les postes occupés dans l’administration publique », lors d’une conférence de presse.« Il est apparu qu’il s’agit d’une tentative de débauchage de nos cadres à travers le chantage sur les postes occupés dans l’administration publique, des intimidations et menaces de tous genres », a déclaré M. Guikahué face aux caméras, au siège du Pdci à Cocody, dans l’Est d’Abidjan.

Le président du Pdci, Henri Konan Bédié, a échangé lundi avec les cadres de son parti dont les noms figurent à la fois sur la liste de parrainage du Pdci et du Parti unifié Rhdp (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix), la coalition présidentielle.

Selon M. Guikahué « l’écrasante majorité des personnalités interpellées a réaffirmé son appartenance au Pdci et sa détermination à conduire la liste investie » par le Pdci pour les prochaines élections municipales et régionales prévues le 13 octobre 2018.

Le Pdci, dira-t-il, observe « curieusement depuis quelques temps des inspections ciblées dans les municipalités tenues par des cadres du Pdci candidats à leur propre succession ». Le parti dénonce « ces tracasseries qui violent les dispositions de la Constitution ».

Il a fait savoir que la législation garantit au citoyen « un égal accès aux emplois publics et interdit toute discrimination dans l’accès aux dits emplois ou dans leur exercice fondé sur le sexe, l’ethnie ou les opinions politiques, religieuses ou philosophiques ».

Pour lui, « on est Pdci ou on appartient au Parti unifié Rhdp », dont l’Assemblée générale tenue récemment a porté le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara à la tête de ce parti qui regroupe les membres de la coalition présidentielle.

Le secrétaire exécutif en chef du Pdci a appelé à un « réaménagement de la date des élections municipales et régionales » ainsi que la réforme de la Commission électorales indépendante (CEI), institution en charge de l’organisation des élections. Et ce, « avant » les prochaines joutes locales.

 « On va se donner les moyens pour que les gens n’utilisent pas le logo » du Pdci lors de ces prochaines élections municipales et régionales, a prévenu M. Kakou Guikahué, pour qui « le parti unifié existe ».

Concernant le double jeu de certains cadres du Pdci, M. Guikahué a martelé qu’il « préfère 1.000 militants actifs à un cadre milliardaire ». Sorti du Groupement politique Rhdp, le Pdci envisage de conquérir le pouvoir d’Etat en 2020. 

Mali : les élections législatives fixées au 28 octobre

Les élections législatives au Mali sont fixées au 28 octobre 2018, a annoncé, mardi à Bamako, le gouvernement au terme du Conseil des ministres présidé par le chef du gouvernement, Soumeylou Boubèye Maiga.Conformément à la loi, la campagne électorale sera ouverte le samedi 06 octobre à zéro heure et close le vendredi 28 octobre 2018, précise le gouvernement.

‘’Un second tour aura lieu le dimanche 18 novembre 2018 dans les circonscriptions où aucun candidat ou aucune liste de candidats n’aurait obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés au premier tour », conclut-il.

Présidentielle au Zimbabwe: Confirmation de la victoire de Mnangagwa

La Cour constitutionnelle du Zimbabwe a rejeté, vendredi à Harare, une requête du leader de l’opposition, Nelson Chamisa visant à mettre en question la victoire du président élu Emmerson Mnangagwa lors du scrutin présidentiel du 30 juillet 2018.Chamisa avait saisi la cour sur allégations de fraudes et d’irrégularités qui auraient émaillé le scrutin.

Dans sa décision le tribunal a confirmé la victoire de Mnangagwa.

En rendant son verdict, le juge Luke Malaba a déclaré que Chamisa n’avait pas fourni Des éléments de preuve directs et substantiels pouvant permettre l’invalidation de l’élection du président sortant.

Chamisa avait accusé la Commission électorale du Zimbabwe (ZEC) d’augmenter de 69 000 voix, le nombre de suffrages de Mnangagwa pour lui permettre dernier d’être élu dès le premier tour.

Avec cette confirmation de sa victoire, Mnangagwa pourra prêter serment ce 26 août 2018 comme président du Zimbabwe.

Guinée-Bissau : les législatives peuvent se tenir à date échue (ONU)

Le représentant du secrétaire général des Nations Unies en Guinée-Bissau, José Viegas Filho, a déclaré vendredi que le pays est stable et que les élections législatives peuvent se tenir à date échue, c’est-à-dire le 18 novembre 2018.L’ancien ministre brésilien de la Défense s’adressait à la presse à la présidence de la République bissau-guinéenne, après une rencontre avec le chef de l’Etat, José Mario Vaz, pour l’informer de ce qu’il va dire au Conseil de sécurité des Nations Unies, qui procède à des consultations sur la Guinée-Bissau jusqu’au 30 août.

« Mon intention est de dire au Conseil de sécurité de l’ONU que le pays est stable, et qu’il n’y a pas de problème dans les rues, les élections auront lieu cette année le 18 Novembre et que cette date importante d’être maintenue », a déclaré le diplomate brésilien.

José Viegas Filho a également dit espérer que les élections législatives de cette année et l’élection présidentielle de 2019 vont pouvoir mener le pays vers la « consolidation de la voie démocratique et pacifique ».

La Guinée-Bissau organise des élections législatives le 18 novembre, après une période de crise politique. Depuis les dernières élections législatives de 2014, la Guinée-Bissau compte sept Premiers ministres.

Soumaila Cissé : « Je ne reconnais pas le président déclaré élu »

Le chef de file de l’opposition malienne et candidat malheureux à la présidentielle 2018, Soumaila Cissé dit ne pas reconnaitre la victoire du président sortant, Ibrahim Boubacar Keita, déclaré réélu à l’issue du second tour de la présidentielle du 12 août dernier, par la Cour constitutionnelle.« Je rejette catégoriquement et sans équivoque les résultats proclamés par la cour constitutionnelle. Par conséquent, je ne reconnais pas élu le président déclaré par elle », a dit M. Cissé.

Il réagissait, jeudi soir à Bamako, pour la première fois après les résultats définitifs proclamés par la cour constitutionnelle le 20 aout dernier.

Soumaila Cissé a appelé à une marche pacifique samedi 25 août prochain « pour que votre libre choix soit reconnu ».

Le président sortant Ibrahim Boubacar Keïta («IBK») a remporté le second tour de la présidentielle avec 67,17% des voix. Son opposant Soumaïla Cissé obtient 32,83% des suffrages. Le taux de participation est de 34,54 %.

Droit de vote de la Diaspora: 3 ministres burkinabè attendus dans le centre-ouest ivoirien, samedi

Le ministre burkinabé de la Culture, des Arts et du Tourisme, Abdoul Karim Sango, parrain d’une manifestation culturelle dans la Sous-préfecture de Tapéguia (363 km au Centre-ouest), séjournera dans la région du 25 au 27 août, en compagnie de ses collègues de la communication et de l’Energie pour, également, entretenir leurs compatriotes sur la question du vote de la Diaspora.C’est le ministre burkinabé, Abdoul Karim Sango, « né à Tapéguia, dans le département d’Issia » où il a fait son cycle primaire et secondaire  qui donne l’information dans un entretien avec une chaîne de télévision privée burkinabé, diffusé sur les réseaux sociaux.

« Les communautés bété (peuple de la région) et burkinabé, à travers la mutuelle des cadres de la sous-préfecture de Tapéguia (dont le bureau sera investi par mes soins), ont voulu marquer avec une certaine solennité le fait que l’un de leurs fils ait été élevé au rang de ministre du Burkina Faso par le président Rock Marc Christian Kaboré », situe-t-il le cadre de son séjour en terre ivoirienne.

« J’ai accepté avec beaucoup de plaisir et d’émotion ce geste très fraternel de ce peuple frère bété parce que (…) les présidents Rock Marc Christian Kaboré et Alassane Ouattara œuvrent, de façon résolue, dans le cadre du Traité d’amitié et de coopération  à une meilleure intégration des peuples.

C’est ici la traduction parfaite de cette communion, de cette symbiose entre les peuples bété et les peuples burkinabè à travers leurs fils que je suis », a expliqué le ministre Abdoul Karim Sango, natif de cette région de la Côte d’Ivoire.

Il s’agira, selon M. Sango,  pour la communauté bété de cette sous-préfecture, « de communier davantage avec leur peuple frère du Burkina Faso en témoignant leur reconnaissance au président du Faso qui a donné l’occasion à un de leurs fils d’être élevé à un si haut niveau dans la gestion des affaires de l’Etat ».

Ainsi, le ministre burkinabé mettra à profit cette cérémonie de mise en place des organes de la mutuelle dont il est le parrain pour sensibiliser la communauté burkinabé de la région sur le droit de vote de la Diaspora qui divise la classe politique dans son pays.

« Le second événement a trait à une conférence publique à l’endroit de la communauté burkinabé, pour leur dire, en compagnie de mon collègue de la communication et de celui de l’Energie qui est aussi natif de la région, ce qui en est exactement de la question du droit de vote des Burkinabè de l’étranger », a-t-il précisé dans l’entretien.

Selon Abdoul Karim Sango, il y a eu beaucoup de « polémique » autour du droit de vote des Burkinabè de l’étranger or, « aujourd’hui, du point de vue juridique, la question ne fait plus l’objet d’un débat », a-t-il indiqué.

« Le Conseil constitutionnel qui avait été saisi par un groupe de députés de l’opposition, a estimé que le Code électoral ne portait, aucunement, des éléments anticonstitutionnels. La Loi électorale telle que votée par le Parlement, selon le conseil constitutionnel, ne violait aucunement le droit de vote des Burkinabè de l’étranger (…), a assené M. Sango.

C’est l’occasion de dire aux Burkinabè de l’étranger a poursuivi le ministre Sango, que  « ce n’est pas leur vote qui intéresse en tant que tel le président Rock Marc Christian Kaboré qui est, il faut le dire aussi, celui qui va traduire en réalité, l’exercice de ce droit de vote mais le président du Faso a une ambition beaucoup plus importante que le droit de vote ».

« Nous allons donc discuter avec la communauté, des politiques publiques qui sont mises en œuvre afin de permettre à la communauté burkinabé résidant en Côte d’Ivoire de savoir qu’elle est de plus en plus prise en compte à travers, notamment, le Traité d’amitié et de coopération », a-t-il insisté, rappelant l’organisation pour la première fois au Burkina Faso d’un Forum de la diaspora,  « un moment de dialogue direct et franc entre notre communauté très importante à l’étranger, regorgeant  beaucoup d’expertises pour leur indiquer toutes les possibilités qui s’offrent à eux ».

Selon Abdoul Karim Sango, ses collègues et lui vont essayer de donner « la bonne information à nos parents et en tant que fils, nous n’avons pas d’intérêt à ce que leurs droits électoraux soient bafouillés mais il faut qu’on leur dise les vrais enjeux et les défis qui se présentent à l’Etat du Burkina Faso autour de cette question de sorte qu’ensemble, nous soyons préparés à un exercice responsable de ce droit de vote », a-t-il ajouté.

« C’est vrai, il y en a qui font de l’agitation politicienne autour de cette question parce qu’ils ne sont intéressés que par les suffrages de ces Burkinabè mais il n’y a pas que ça (…). Pour nous, l’important est que le vote se déroule dans de bonnes conditions et que ça ne soit pas source de tension dans un pays frère », a-t-il conclu.

Mali : la cour constitutionnelle confirme la réélection d’Ibrahim Boubacar Keita

La Cour constitutionnelle du Mali a confirmé, lundi, la réélection du président sortant, Ibrahim Boubacar Keita pour un second mandat de 5 ans.Le président Keïta remporte ainsi le second tour de la présidentielle du 12 août 2018 avec 67,16% des voix.

Son adversaire Soumaïla Cissé, qui a déjà rejeté ces résultats, a obtenu 32,34% des voix.

Le taux de participation est de 34% et n’a pas changé par rapport premier tour du 29 juillet.

La décision de la Cour constitutionnelle est sans appel.

Des partisans de Soumaïla Cissé dénoncent à Abidjan une « parodie électorale »

Des partisans de Soumaïla Cissé, le candidat malheureux du deuxième tour de la présidentielle malienne, ont dénoncé dimanche à son QG de campagne à Treichville dans le Sud d’Abidjan lors d’un meeting de protestation, une « parodie électorale » dans leur pays estimant que « nous avons assisté à tout sauf une élection inclusive, transparente et démocratique ».« Nous organisons ce meeting pour dire que nous sommes solidaires des maliens qui sont debout au Mali pour que leurs voix soient respectées. Pour nous, c’est une parodie électorale, les voix du peuple ont été confisquées et nous ferons en sorte que la vérité des urnes qui est confisquée,  soit portée sur la place publique », a déclaré Amadou Maïga, l’un des responsables politiques de la section Côte d’Ivoire de l’Union pour  la république et la démocratie ( URD), le parti de Soumaïla Cissé devant une foule de militants surexcités avec des banderoles et pancartes dénonçant  « un braquage électoral, un bourrage des urnes… ». 

Égrenant les griefs de son parti contre le processus électoral malien, M. Maïga a expliqué que « dans près de 393 bureaux de vote, l’on a eu 100% de suffrages exprimées en faveur d’un seul candidat et la mission de l’Union européenne prétend qu’il n’y a pas eu de fraude».

 Selon lui,  le fait que ces missions d’observation européennes notent uniquement des « irrégularités procédurales» au terme du deuxième tour de cette élection présidentielle malienne, est « une foutaise » d’autant plus qu’un président de bureau de vote a été « froidement assassiné ».

 Déplorant « qu’à n’en point douter », la Cour constitutionnelle malienne validera l’élection du président sortant Ibrahim Boubacar Kéïta ( IBK) conformément aux résultats provisoires proclamés jeudi  par le ministère de l’administration territoriale malienne, M. Maïga a soutenu que « nous allons réclamer le respect du vote des maliens». 

Jeudi, le ministère de l’administration territoriale malienne a annoncé les résultats  provisoires du deuxième tour de la présidentielle du 12 août dernier donnant pour vainqueur le président sortant Ibrahim Boubacar Kéïta avec 67,17% des voix contre 32,83% pour son adversaire, Soumaïla Cissé, le candidat de l’URD et chef de file de l’opposition malienne. 

Ce dernier et ses partisans ont aussitôt rejeté ces résultats dénonçant un « hold-up électoral ». M. Cissé s’est déclaré  vainqueur de cette élection vendredi estimant qu’il a obtenu 51,75% des suffrages.

Samedi, ses supporters ont réclamé cette « victoire » à Bamako lors d’une marche. « Restons mobilisés. Mobilisons-nous pour demander notre victoire qu’on veut nous voler», avait lancé M. Cissé à ses partisans lors de cette marche.

Présidentielle malienne : Soumaila Cissé se déclare vainqueur avec 51% des voix

L’opposant Soumaila Cissé a rejeté, vendredi à Bamako, les résultats officiels de du second tour de l’élection présidentielle du 12 août 2018, qui lui ont donné perdant avec 32% des voix, contre 67% pour le président sortant, Ibrahim Boubacar Keita.« Je maintiens et je peux le prouver que j’ai gagné cette élection avec 51%, contre 48% pour mon adversaire », a déclaré Soumaila Cissé, devant une foule de militants et sympathisants.

Pour lui, il n’y pas de doute qu’il y a eu des « bourrages d’urnes, des fraude massives » et d’autres formes d’irrégularités.

« Je rejette catégoriquement et sans équivoque les résultats proclamés par le ministère de l’Administration territoriale. Je refuse et dénonce ces résultats qui ne sont que supercheries, mascarades et mensonges. J’utiliserai toutes les voix de recours que m’offre la constitution de notre pays et les textes internationaux pour faire respecter le vote des Maliens », a-t-il ajouté.

Le chef de file de l’opposition a annoncé des recours devant la Cour constitutionnelle et appelé à la « résistance ». Ce faisant, Soumaila Cissé a appelé les populations à une marche ce samedi matin à Bamako.

Après la victoire de IBK, l’ambassade du Mali sous haute surveillance policière à Abidjan

L’Ambassade du Mali en Côte d’Ivoire sise au Plateau dans le quartier administratif d’Abidjan, est sous haute surveillance policière depuis jeudi après l’annonce des résultats officiels de la présidentielle malienne qui donne pour vainqueur le président sortant Ibrahim Boubacar Kéïta (IBK) avec 67,17% des voix contre 32,83% pour son adversaire Soumaïla Cissé, a constaté APA vendredi sur place dans la capitale économique ivoirienne.Un détachement impressionnant des forces de la police ivoirienne, notamment de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) surveille l’entrée et les alentours de « La Maison du Mali », un immeuble impressionnant abritant la représentation diplomatique malienne. 

Exceptionnellement, les entrées et sorties des usagers de cet l’immeuble qui abrite plusieurs entreprises, hormis l’ambassade malienne, sont filtrées par la police. Cette surveillance extraordinaire de l’ambassade malienne intervient dans un contexte postélectoral tendu au Mali après l’annonce des résultats du deuxième tour de la présidentielle du 12 août dernier. 

En effet, depuis l’annonce de ces résultats jeudi, le camp Soumaïla Cissé (candidat malheureux), estime que la victoire du président sortant  « ne reflète pas la vérité des urnes et sera contestée par tous les moyens démocratiques » y compris les mouvements de masse.

En Côte d’Ivoire où résident des millions de maliens, cette disposition sécuritaire pourra éventuellement étouffer toute velléité de contestation. Quelque 179.260 électeurs maliens résidant en Côte d’Ivoire,  ont pris part à cette élection présidentielle.

Locales: ouverture de 49 guichets spéciaux pour le paiement de la caution des candidats

La Direction générale du Trésor et de la comptabilité publique a annoncé, jeudi, l’ouverture de 49 «guichets spéciaux» dans les trésoreries générales réparties sur l’ensemble du territoire national ainsi que dans les 10 trésoreries principales des communes d’Abidjan afin de faciliter le paiement du cautionnement des candidats aux élections municipales et régionales du 13 octobre prochain.« Conformément au calendrier communiqué par la Commission électorale indépendante (CEI), cette opération est prévue pour se dérouler du mardi 14 au mercredi 29 août inclus », précise Jacques Konan Assahoré, le Directeur général du Trésor et de la comptabilité publique dans un communiqué transmis à APA.

 Les élections couplées des conseillers régionaux et des conseillers municipaux sont fixées au 13 octobre prochain. Depuis mardi, la Commission électorale indépendante (CEI) a ouvert la réception des candidatures qui devrait s’achever le 29 août prochain.

Mali: Ibrahim Boubacar Kéïta remporte la présidentielle avec 67,17 % des voix

Le président sortant Ibrahim Boubacar Kéïta dit «IBK» a remporté le second tour de l’élection présidentielle avec 67,17% des voix, contre 32,83% des suffrages pour son opposant et challenger, Soumaïla Cissé.Selon ces résultats proclamés ce jeudi à 9h30, heure locale et Gmt, le taux de participation pour ce second tour de la présidentielle du 12 août dernier est de 34,54 %.  IBK est réélu pour un second mandat de cinq ans.

La RDC va acheter des avions pour transporter le matériel électoral (CENI)

Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Corneille Nangaa a annoncé, mardi à Kinshasa, l’acquisition bientôt de sa propre logistique de transport des kits électoraux, constituée de sept hélicoptères neufs, de sept avions, dont des Boeing et des Antonov, ainsi que de 130 camions et de 195 véhicules tout terrain Pick up.« Ce matériel qui sera acquis sur fonds propres du gouvernement congolais déterminé à financer seul processus électoral en cours », a indiqué Corneille Nangaa au cours d’un échange avec quelques patrons de la presse locale. Il n’a cependant pas donné le coût total de ce matériel.

Il a précisé que les hélicoptères seront pilotés par des jeunes congolais actuellement en formation au Soudan du Sud.

La Chine, la Corée du Sud et l’Inde fourniront à la CENI la logistique nécessaire pour les élections du 23 décembre 2018, a-t-il dit, précisant que la Chine fournira la quincaillerie électorale, l’Inde pourvoira à tout ce qui est énergie, notamment les panneaux solaires, tandis que la Corée du Sud mettra à disposition de la CENI les machines à voter.

Par la même occasion, le président de la CENI a annoncé pour le 20 août 2018 la publication de la liste provisoire des candidats députés provinciaux, tandis que celle des candidats à la députation nationale et à la présidence de la République interviendra quatre jours plus tard.

Présidentielle malienne : Soumaïla Cissé dénonce «des fraudes »

L’opposant malien, Soumaïla Cissé a dénoncé, lundi à Bamako, « des fraudes » au lendemain du second tour de la présidentielle et indiqué qu’il est en avance sur son challenger, le président sortant, Ibrahima Boubacar Keïta.« Nous avons des résultats fantaisistes dans le nord du pays (en faveur d’Ibrahim Boubacar Keita, Ndlr) : Gourma Rharouss 30 000 voix, Tombouctou plus de 11 000 voix etc. Je crois que ces résultats, les Maliens ne les accepteront plus. Nous, en tout cas, nous ne les accepterons pas », a déclaré Soumaïla Cissé.

Il s’exprimait pour la première fois depuis la fermeture des bureaux de vote, devant ses militants venus nombreux à son quartier général. Il est arrivé deuxième au premier tour avec 17,78% des voix, contre 41,7 % pour Ibrahima Boubacar Keïta.

Pour ce second tour, M. Cissé a dénoncé aussi « des bulletins pré-votés et des achats de consciences ».

« Nos compilations étaient en cours, notre logiciel a été attaqué, des ordinateurs emportés et des téléphones saisis. Pourquoi ? Si ce n’est pour cacher quelque chose », a-t-il fustigé.

Pour l’instant, ni le gouvernement ni la majorité présidentielle n’ont réagi à ces accusations.

Aucun résultat du scrutin n’a été publié.

Mali : fin du scrutin et mort d’un agent électoral au nord du pays

Les bureaux de vote ont fermé à 18 heures GMT au Mali dans le cadre du second tour de la présidentielle entre le président sortant Ibrahim Boubacar Keita et le chef de file de l’opposition Soumaila Cissé, a constaté sur place APA qui a toutefois appris la mort d’un agent électoral au nord du pays.Selon une source policière, le drame est survenu non loin de Niafunké dans la région de Tombouctou quand des hommes armés ont ouvert le feu sur le centre de votre où officiait la victime.

Il s’agit à notre connaissance du point noir de cette élection qui s’est globalement bien déroulée, d’après un bilan dressé à la mi-journée par plusieurs missions d’observation électorale déployées dans le pays.

Présidentielle malienne : faible affluence mais dans le calme

Les électeurs maliens sont sortis faiblement, à la mi-journée de ce dimanche 12 août 2018, pour le second tour de la présidentielle qui se déroule dans le calme, selon la plupart des missions d’observation électorale déployées dans le pays.A Bamako,, la capitale l’affluence n’était pas au rendez-vous, à cause de la pluie. Toutefois, des missions d’observation électorale se sont dites satisfaites du déroulement du scrutin à mi-parcours.

« Durant cette première phase d’observation, c’est-à-dire la phase d’ouverture, on a constaté que 95% des bureaux de vote que nous observons ont ouvert à l’heure. On n’a pas observé d’incidents majeurs pour le moment », a indiqué  Cécile Kyenge, la chef de la mission d’observation électorale de l’Union européenne qui a déployé une centaine d’observateurs sur le terrain.

La coalition pour l’observation citoyenne des élections au Mali (COCEM) a, elle aussi, déployé 1001 observateurs sur le terrain. La COCEM couvre toutes les régions du Mali.

Selon Maiga Fatoumata Dicko, sa présidente, « 99 % des bureaux de vote où nos observateurs étaient présents ont ouvert à l’heure et seulement 1% des bureaux de vote ont démarré avec du retard ».

Toutes ces missions évoquent la présence des forces de l’ordre dans les centres de vote. Cependant, la COCEM a rapporté « un incident sécuritaire à Diré dans (nord) où le matériel électoral a été enlevé dans la nuit de samedi à dimanche ».

S’adressant à la presse après avoir voté au bureau 4 l’école AB de Sébéninkoro à Bamako, le président IBK a salué « la maturité du peuple malien », avant de promettre : « J’accepterai les résultats du vote quel que soit le vainqueur ».

« Mission accomplie, c’est ce que je ressens. Un immense soulagement. Il reste maintenant au peuple malien de redéfinir ce qu’il souhaite comme avenir, entre les mains de qui ? Quelle que soit la cette décision-là, nous l’assumeront », a-t-il poursuivi.

Son challenger, Soumaïla Cissé vote dans le nord, son bastion.

Conformément à la loi électorale du Mali, les bureaux de vote ont ouvert à 8 heures GMT et fermerons à 18 heures. A l’école AB de Sébéninkoro située dans la commune VI du district de Bamako, il n’y avait pas grande foule à l’ouverture. Mais quelques votants sont sortis sous la fine pluie qui arrose la capitale malienne ce matin.

L’un des enjeux de cette élection est la sécurité car, avec 817 bureaux de vote qui n’ont pas pu s’ouvrir lors du premier tour du 29 juillet 2018 à cause de l’insécurité, notamment dans le nord et le centre du Mali.

Pour le second tour, les autorités ont indiqué que des dispositions ont été prises que plus de Maliens puissent voter.

Le taux de participation, qui était de 42% au premier tour, sera également surveillé.

Ibrahim Boubacar Keïta et Soumaïla Cissé s’étaient déjà affrontés au second tour de la présidentielle de 2013, remportée par Ibrahim Boubacar Keita. Les deux candidats seront donc départagés à nouveau par les plus de 8 millions d’électeurs inscrits à l’issue du vote de ce dimanche.

Le premier tour a été remporté par Ibrahima Boubacar Keïta avec 41, 42 % des voix, suivi de Soumaïla Cissé qui a obtenu 17, 80 %.

Présidentielle malienne : Ibrahima Boubacar Keïta prêt à accepter les résultats

Le président sortant, Ibrahima Boubacar Keïta qui dispute le second tour de la présidentielle malienne 2018 avec Soumaïla Cissé, a promis, dimanche à Bamako, d’accepter les résultats quel que soit le vainqueur.S’adressant à la presse après avoir voté au bureau 4 l’école AB de Sébéninkoro à Bamako, le président IBK a salué « la maturité du peuple malien », avant de promettre : « J’accepterai les résultats du vote quel que soit le vainqueur ».

« Mission accomplie, c’est ce que je ressens. Un immense soulagement. Il reste maintenant au peuple malien de redéfinir ce qu’il souhaite comme avenir, entre les mains de qui ? Quelle que soit la cette décision-là, nous l’assumeront », a-t-il poursuivi.

Son challenger, Soumaïla Cissé vote dans le nord, son bastion.

Conformément à la loi électorale du Mali, les bureaux de vote ont ouvert à 8 heures GMT et fermerons à 18 heures. A l’école AB de Sébéninkoro située dans la commune VI du district de Bamako, il n’y avait pas grande foule à l’ouverture. Mais quelques votants sont sortis sous la fine pluie qui arrose la capitale malienne ce matin.

L’un des enjeux de cette élection est la sécurité car, avec 817 bureaux de vote qui n’ont pas pu s’ouvrir lors du premier tour du 29 juillet 2018 à cause de l’insécurité, notamment dans le nord et le centre du Mali.

Pour le second tour, les autorités ont indiqué que des dispositions ont été prises que plus de Maliens puissent voter.

Le taux de participation, qui était de 42% au premier tour, sera également surveillé.

Ibrahim Boubacar Keïta et Soumaïla Cissé s’étaient déjà affrontés au second tour de la présidentielle de 2013, remportée par Ibrahim Boubacar Keita. Les deux candidats seront donc départagés à nouveau par les plus de 8 millions d’électeurs inscrits à l’issue du vote de ce dimanche.

Le premier tour a été remporté par Ibrahima Boubacar Keïta avec 41, 42 % des voix, suivi de Soumaïla Cissé qui a obtenu 17, 80 %.

Début du vote au second tour de la présidentielle malienne

Le vote pour le second tour de la présidentielle malienne 2018, qui oppose le président sortant, Ibrahima Boubacar Keïta à l’opposant Soumaïla Cissé, a débuté, dimanche peu après 08 heures, sur l’ensemble des bureaux visités par APA dans la capitale, Bamako.Conformément à la loi électorale, les bureaux de vote ont ouvert à 8 heures GMT et fermerons à 18 heures. A l’école AB de Sébéninkoro située dans la commune VI du district de Bamako, il n’y avait pas grande foule à l’ouverture. Mais quelques votants sont sortis sous la fine pluie qui arrose la capitale malienne ce matin.

Après avoir voté, le Secrétaire générale de la mairie de la commune IV, Aboubacar Boubou Dogo a déclaré : « Il est de mon devoir de donner l’exemple et de venir voter rapidement. J’appelle toute la commune IV à venir massivement voter ».

L’un des enjeux de cette élection est la sécurité car, avec 817 bureaux de vote qui n’ont pas pu s’ouvrir lors du premier tour du 29 juillet 2018 à cause de l’insécurité, notamment dans le nord et le centre du Mali.

Pour le second tour, les autorités ont indiqué que des dispositions ont été prises que plus de Maliens puissent voter.

Le taux de participation, qui était de 42% au premier tour, sera également surveillé.

Ibrahim Boubacar Keïta et Soumaïla Cissé s’étaient déjà affrontés au second tour de la présidentielle de 2013, remportée par Ibrahim Boubacar Keita. Les deux candidats seront donc départagés à nouveau par les plus de 8 millions d’électeurs inscrits à l’issue du vote de ce dimanche.

Le premier tour été remporté par Ibrahima Boubacar Keïta avec 41, 42 % des voix, suivi de Soumaïla Cissé qui a obtenu 17, 80 %.

Guinée-Bissau : probable report des législatives (Pm)

Le Premier ministre bissau-guinéen, Aristides Gomes a admis, jeudi à Bissau, la possibilité de reporter les élections législatives fixées au dimanche 18 novembre 2018 dans le pays.Le chef du gouvernement a admis cette éventualité pendant qu’il apportait des réponses sur certaines questions soulevées par les parlementaires concernant notamment la gouvernance, mais surtout l’inscription des électeurs sur les listes électorales.

Le retard dans l’arrivée des matériaux pour l’enregistrement des électeurs pourrait retarder la tenue des élections législatives, a indiqué Aristides Gomes.

Pour solutionner cela, il a suggéré la flexibilité des positions des partis politiques, notamment en ce qui concerne le modèle d’inscription des électeurs.

Par la même occasion, Gomes a exprimé son désaccord avec certains politiciens qui accusent l’Exécutif de violer les délais électoraux prévus par la loi.

Avant l’intervention du Premier ministre, le président de l’Assemblée Nationale Populaire (ANP), Cipriano Cassama a dit être aligné sur les préoccupations liées au début de l’inscription des électeurs.

D’autre part, le député Certorio Biote, chef du groupe parlementaire du Parti de la Rénovation Sociale (PRS), a exhorté le gouvernement à respecter les préceptes juridiques sur le processus d’inscription des électeurs.

De son côté, le coordonnateur du Mouvement pour l’alternative démocratique (MADEM G-15), nouvellement créé, Braiama Camara, s’est offusqué de cette « tentative de report » de la date des élections législatives.

La position de cette nouvelle formation politique, suite à une « intention dilatoire » du Parti africain de l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC) de reporter la date d’aller aux urnes, a été annoncée par son président Braima Camara au cours d’un rassemblement populaire dans le cercle 24.

La même position a été manifestée par le Mouvement pour l’alternance démocratique contre le report des élections législatives.

Pour sa part, le Collectif des partis démocratiques demande au gouvernement de présenter le travail accompli pour la tenue éventuelle des élections législatives prévues pour le 18 novembre.

La position du collectif a été rendue publique par Armando Mango ce jeudi en marge de la réunion des principaux dirigeants du Collectif des partis démocratiques tenue à Bissau pour se positionner contre les déclarations du Premier ministre Aristides Gomes.

Début officiel de l’audit du fichier électoral guinéen

Les travaux d’audit du fichier électoral guinéen ont officiellement commencé, mercredi 8 août 2018, pour corriger les « anomalies » des listes électorales et se déroulera sur un « délai prévisionnel de 25 jours », a appris APA, jeudi, de source médiatique.Selon le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Me Salif Kébé cité par Radio France International (RFI), « l’audit qui va avoir lieu consistera à faire des recommandations. Ces recommandations-là, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) va les prendre à bras le corps lors de la révision des listes pour corriger cette situation ».

Les experts de l’Union européenne, de l’OIF et du PNUD vont croiser le fichier avec les données existantes pour en établir le degré de fiabilité et de sécurité, conformément aux requêtes des partis politiques, puis transmettre leur rapport au comité technique présidé par le juriste Mamady Kaba.

Ce comité rendra lui-même compte au comité de suivi des accords politiques de 2016 puis à la Commission électorale nationale indépendante, présidée par Me Salif Kébé.

Cet audit  qui s’inscrit, précise RFI, dans la perspective des prochaines législatives, était une revendication de l’opposition depuis plus de deux ans et entérinée par les accords politiques d’octobre 2016, mais jamais encore appliquée.

« Mieux vaut tard que jamais », c’est en ces termes qu’a réagi le député de l’opposition, Cellou Baldé qui juge l’actuel fichier électoral de « biaisé et corrompu » avant d’affirmer que «  55% des Guinéens sont des électeurs d’un autre pays, une anomalie ».

Poursuivant, il soutient qu’il y a des zones qui ont fait un taux de progression jusqu’à hauteur de 65%. Des mineurs ont été, d’après lui, enrôlés dans ce fichier dans les Préfectures de Kouroussa, de Siguiri, de Mandiana, de Faranah, de Kankan, le fief de la mouvance présidentielle.

Ouverture à Abidjan d’un séminaire des médias pour une « couverture responsable» des élections

A l’initiative du Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (GEPCI) et de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), un séminaire de renforcement des capacités des dirigeants des médias ivoiriens pour une «couverture responsable et professionnelle» des élections en Côte d’Ivoire s’est ouvert, jeudi à Abidjan, a constaté APA sur place.Ce séminaire, organisé autour du thème « la couverture responsable et professionnelle des élections» permettra d’instruire en deux sessions, d’abord les dirigeants  des entreprises de presse et ensuite, les journalistes, sur les dispositifs législatifs, les textes réglementaires et les techniques rédactionnelles de la couverture médiatique des élections.

« Cette formation a pour objectifs général de renforcer les capacités des éditeurs de presse et journalistes à une couverture responsable et professionnelle des élections sur la période 2018-2020», a expliqué dans une allocution d’ouverture, Bangaly Camara, représentant le Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP), le partenaire financier de cette formation.

Selon lui, « il n’est plus à démontrer le rôle primordial des médias et des journalistes dans les processus électoraux ».

Justifiant le bien-fondé de ce séminaire de formation,  M. Camara a soutenu que les journalistes peuvent faire l’objet « d’intimidation et de manipulation» lors des campagnes électorales.

C’est pourquoi, dira-t-il, « c’est primordial qu’ils soient formés pour avoir des repères professionnels et déontologiques ».

Avant lui, le président du GEPCI, Patrice Yao a relevé l’importance de la formation pour les acteurs des médias. « Les élections de 2020 vont être des périodes déterminantes. Car, chaque fois qu’on a eu une crise, la presse a toujours été interpellée », a affirmé M. Yao.

Au total, 116 acteurs des médias ivoiriens seront formés au cours de ce séminaire qui se fera en deux sessions. La première (qui se tient ce jour) est destinée aux dirigeants des entreprises de presse et la deuxième prévue la semaine prochaine, est à l’attention des journalistes et correspondants locaux de presse. Les élections municipales et régionales ivoiriennes sont prévues le 13 octobre prochain.

Elections municipales et régionales: le Pdci présentera des candidats sous sa bannière (Bédié)

Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) présentera des candidats lors des prochaines élections municipales et régionales sous la bannière de la formation politique, a annoncé son président Henri Konan Bédié, dans un communiqué transmis, jeudi, à APA. Selon la note, M. Bédié « a fait savoir à M. Alassane Ouattara, président d’honneur du Rassemblement des Républicains (Rdr, parti présidentiel), qu’il présentera des candidats pour les élections municipales et régionales sous la bannière du Pdci ».

Et ce, au cours d’un tête-à-tête au domicile du chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara mercredi après-midi, sensé notamment rapprocher les deux personnalités politiques dont les partis constituent les principaux alliés de la coalition au pouvoir.

Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) a annoncé à l’issue de cet échange son retrait du processus de création du Parti unifié Rhdp (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix), la coalition au pouvoir, dans un communiqué transmis à APA.

Depuis l’accession au pouvoir de M. Ouattara, en 2011, ces deux grands alliés membres du Rhdp, ont toujours participé ensemble aux joutes électorales. Cette décision du Pdci semble marquer une rupture entre l’ex-parti unique et le Rdr. 

Affi N’guessan, le chef du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), parti de l’ex-président Laurent Gbagbo, a souhaité mercredi un report de la date des élections locales prévues le 13 octobre 2018, lors d’une conférence de presse.

Si le Pdci va à ces élections sans ses alliés du Rhdp, il va sans ambages les affronter dans la course à ces postes électifs dans les différentes régions du pays. Partant, la coalition peut se voir fragiliser, ce qui va ostensiblement reconstituer le paysage politique ivoirien.

Présidentielle zimbabwéenne : l’opposition va déposer un recours

Le principal parti d’opposition du Zimbabwé, l’Alliance du Mouvement pour le changement démocratique (MDC), a déclaré mercredi qu’il intentera dans les prochains jours une contestation judiciaire de la victoire du président Emmerson Mnangagwa aux élections générales du 30 juillet 2018, en invoquant des allégations de fraude électorale.L’avocat de l’Alliance MDC, Thabani Mpofu a déclaré aux journalistes à Harare que le parti s’adresserait à la Cour constitutionnelle avec une demande d’annulation des résultats de la présidentielle annoncée par la Commission électorale du Zimbabwe le 3 août.

“Ces résultats représentent une négation totale de la volonté du peuple », a déclaré Mpofu.

Il a refusé de préciser quand la contestation judiciaire serait déposée. Toutefois, la constitution du Zimbabwé exige que tout candidat à la présidence lésé dépose un recours auprès de la Cour constitutionnelle dans les sept jours suivant l’annonce des résultats officiels.

Le tribunal doit entendre et statuer sur la requête dans un délai de 14 jours et sa décision est définitive.

La contestation judiciaire de l’Alliance MDC devrait retarder l’investiture de Mnangagwa, qui a été provisoirement fixée au 12 août.

Mpofu a déclaré que l’Alliance MDC avait des preuves solides prouvant que Mnangagwa a truqué les élections. Selon l’avocat, les chiffres publiés par la ZEC « ne concordent pas mathématiquement de façon flagrante ».

Côte d’Ivoire: Affi plaide pour le report des élections municipales et régionales

Pascal Affi N’guessan, président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) a indiqué, mercredi, que l’un des points majeurs de la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI) annoncée par le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, est « le changement de la présidence » de la Commission, plaidant dans la foulée pour le report des élections locales.Le président du FPI qui animait une conférence de presse pour « remercier » le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara pour l’amnistie décidée, permettant à « nos camarades de retrouver la liberté après avoir été injustement et illégalement détenus pendant des années», a félicité « la communauté internationale et les bonnes volontés » qui ont permis « ces décisions certes tardives mais à saluer ».

Selon lui, Alassane Ouattara a « franchi un palier de la réconciliation nationale », en l’invitant à aller « encore plus loin ». Notamment en favorisant « la réforme effective de la CEI dont l’un des points majeurs est le changement de la présidence de cette commission », a indiqué M. Affi.

« C’est une réponse aux revendications du FPI et de l’ensemble de l’opposition. De fait, la CEI est toujours au centre des crises en Côte d’Ivoire, notamment, la crise postélectorale de 2010 à 2011. De par son format et son mode de  fonctionnement, cette institution a été jugée non crédible, inféodée au parti au pouvoir », a-t-il martelé.

Pour M. Affi, la décision du président ivoirien (réforme de la CEI) signifie qu’il faut envisager le report des élections municipales et régionales prévues pour se tenir le 13 octobre prochain.

« Ce report permettra de mettre en œuvre les réformes annoncées avec la participation de tous les acteurs politiques civils et institutionnel pour garantir des élections justes et transparentes en vue de consolider notre jeune démocratie » a expliqué Affi N’guessan, proposant la date de « début décembre » pour ces scrutins.

Toutefois, a-t-il ajouté « cela dépendra de la cadence des réformes. Car tout est là, les propositions sont prêtes, le format est prêt. Si le gouvernement accélère et qu’on peut tenir dans le délai du 13 octobre, c’est tant mieux ».

Sur la question de l’unité de son parti avec  la mise en liberté de Simone Ehivet Gbagbo, Pascal Affi N’guessan a affirmé « ne pas avoir de problème» avec l’ex-première Dame.

« Je n’ai pas de rapports tendus avec la camarade Simone Gbagbo mais on n’a pas eu le temps d’avoir des rapports assidus car elle n’avait pas le statut d’un prisonnier classique », s’est-t-il défendu.

Selon M. Affi, la crise au FPI a été intensifiée du fait du statut des uns et des autres. « Il y a des prisonniers, il y a des exilés et il y a ceux qui sont sur place. Et chacun a son interprétation de la situation du parti en fonction de ses objectifs dans le parti », a-t-il souligné.

« Au FPI, c’est la décision du parti qui compte et non celle d’un individu. Si demain, le parti décide que c’est Sangaré ou Gbagbo ou Simone qui est à même de conduire le combat dans le nouveau contexte, je n’ai aucun problème. Mais que quelques individus veulent imposer leurs décisions, je dis non », a conclu le président du FPI.

Présidentielle malienne : l’UE renouvelle ses appels à la transparence

La mission d’observation électorale de l’Union européenne (UE) au Mali a renouvelé « ses appels à la transparence avant le second tour de l’élection présidentielle (prévu le 12 août 2018) et a invité les autorités à garantir la liberté d’expression ».Cette mission qui a déployé une centaine d’observateurs sur le terrain a dit, dans un communiqué rendu public, mardi à Bamako, « prendre note avec satisfaction de la publication le 6 août dernier par le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (MATD) de la liste détaillée de 871 bureaux de vote où le vote n’a pas pu se tenir ».

Cela n’a pas empêché aux observateurs de faire des observations et des demandes qui ne sont pas souvent nouvelles. « La mission renouvelle par ailleurs sa demande aux autorités de publier au plus tôt les résultats du premier tour de l’élection présidentielle bureau de vote par bureau de vote, et de faire de même pour le second tour, dans un souci de transparence et conformément aux bonnes pratiques et standards internationaux », a déclaré Cécile Kyenge, la chef de la mission.

La mission d’observation électorale de l’UE a aussi demandé la réouverture de la radio Renouveau Fm de Bamako, fermée la semaine dernière sur décision du gouverneur de la capitale.

« La mission insiste notamment sur la nécessité de permettre à la radio Renouveau FM de reprendre rapidement ses programmes. De manière générale, il conviendrait de privilégier la saisine de la Haute Autorité de la Communication (HAC) compétente en premier lieu pour les médias privés », indique le communiqué.

Ouattara instruit le gouvernement afin de « réexaminer la composition de la CEI »

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a annoncé lundi avoir « instruit le gouvernement à l’effet de réexaminer la composition de la CEI (Commission électorale indépendante) », dans un discours à la Nation à l’occasion des 58 ans d’indépendance de la Côte d’Ivoire.« Comme le recommande notamment la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples, j’ai instruit le gouvernement à l’effet de réexaminer la composition de la CEI et je souhaite en effet que les prochaines élections soient inclusives et sans violences »,  a déclaré M. Ouattara.

Il a fait observer que « la composition actuelle de la CEI résulte d’un large consensus de tous les acteurs politiques ivoiriens de premier plan après la crise postélectorale » de 2010/2011 ayant fait plus de 3.000 morts dans le pays.   

Le chef de l’Etat ivoirien en a toutefois appelé à « la responsabilité de la classe politique afin que les débats politiques soient apaisés », tout en réitérant que tous ceux qui souhaitent être candidats à l’élection présidentielle de 2020 pourront l’être conformément aux dispositions de la Constitution.

M. Ouattara qui dit suivre « avec attention les divers avis sur le processus électoral en particulier la composition de la Commission électorale indépendante (CEI) », s’est ainsi engagé à encore une fois de plus à « consolider » l’œuvre de cohésion nationale.

Les élections législatives et locales gabonaises fixées au 6 octobre

Le président du Centre gabonais des élections (CGE), Moïse Bibalou Koumba a annoncé, lundi à Libreville, que le 1er tour des élections législatives couplées aux élections locales aura lieu le 6 octobre 2018, puis le 27 octobre pour le second tour uniquement de l’élection des députés.Les élections législatives sont attendues depuis décembre 2016. Elles ont été reportées à plusieurs reprises. D’abord pour juillet 2017 suite à la crise postélectorale qui a éclaté dans le pays dès l’annonce de la réélection du président sortant, Ali Bongo Ondimba le 31 août 2016.

La Cour constitutionnelle avait ensuite repoussé ce scrutin à fin avril 2018 pour des raisons économiques. Le gouvernement n’avait pas réussi à organiser ces élections à cette nouvelle date.

La Cour constitutionnelle constatant « une prorogation illégale » du mandat des députés, avait décidé le 30 avril 2018 de dissoudre l’Assemblée nationale et de confier ses missions au Sénat, la seconde chambre du parlement gabonais.

Dans la même décision, la Cour avait démis le gouvernement jugé incapable d’organiser les élections dans les meilleurs délais. Le Gabon fonctionne sans Assemblée nationale depuis le 30 avril 2018.

Les élections locales de leur côté permettront d’élire les conseillers municipaux et départementaux. Ces derniers éliront au suffrage universel indirect les maires, les présidents des Assemblées départementales et les sénateurs.

Selon la loi électorale gabonaise, les élections locales devaient avoir lieu en fin décembre 2018. Elles se dérouleront en un tour unique contrairement aux élections législatives prévues sur deux tours.

Le pays étant en crise, le gouvernement a finalement décidé de minimiser les coûts en organisant les deux scrutins au même moment, indique-t-on.

Présidentielle maliennne : des recours devant la Cour constitutionnelle

Les candidats Soumaila Cissé arrivé deuxième avec 17% des voix, Aliou Boubacar Diallo et Cheick Modibo Diarra, arrivés troisième et quatrième avec un peu plus de 7% des voix chacun, ont introduits des recours auprès de la Cour constitutionnelle pour contester les résultats du premier tour de cette élection tenue le 29 juillet 2018, a constaté APA.La Cour constitutionnelle doit traiter ces différents recours avant la proclamation des résultats définitifs prévue le mercredi prochain dans l’après-midi. Après cela sera, le second tour sera organisé.

Ces résultats provisoires ont confirmé un second tour prévu dimanche 12 août entre le président sortant, Ibrahim Boubacar Keita (41%) des voix et le chef de file de l’opposition, Soumaila Cissé (17%) des voix.

Présidentielle malienne: Ibrahima Boubacar Keita et Soumaila cissé au second tour

Un second tour entre le président Ibrahim Boubacar Keita et son rival Soumaila Cissé, chef de file de l’opposition, c’est le principal enseignant des résultats globaux et provisoires que vient de publier, ce jeudi soir, le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Mohamed Ag Erlaf.Selon ces résultats, le président Ibrahim Boubacar Keita est arrivé en tête avec 41,42% des voix, suivi du chef de file de l’opposition Soumaila Cissé 17,80%. Les deux seront au second tour prévu le 12 août prochain.

Le taux de participation est de 43%.

1,4 million de Mauritaniens inscrits sur les listes électorales

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a indiqué que le fichier électoral provisoire a été arrêté à 1.428.000 personnes en perspective des élections législatives et locales du 1er septembre 2018.Ce fichier a été confectionné suite au recensement administratif à vocation électorale qui avait été lancé le 1er juin dernier pour durer deux mois.

Le recensement a porté sur tous les Mauritaniens âgés de 18 ans le jour du vote et disposant d’une carte d’identité biométrique.

La CENI a précisé qu’elle procédera, dans un second temps, à la vérification du fichier pour établir une liste définitive avant de passer à la confection des cartes d’électeurs.

Le premier tour des élections législatives et locales aura lieu le 1er septembre 2018, alors que l’élection présidentielle est prévue en 2019.

Les élections de septembre sont marquées par la participation de l’ensemble du spectre politique que ce soit dans la majorité ou l’opposition.

Elles se passent pour la première fois depuis la suppression controversée du Sénat, l’année dernière, et l’introduction de conseils régionaux à sa place.