Sénégal : lancement d’un projet rizicole de 26 milliards pour 20 000 emplois

Le gouvernement du Sénégal vient de lancer un projet de 26 milliards de francs CFA visant à réduire l’importation du riz. La mise en œuvre de l’initiative vise à créer 20 000 emplois d’ici 2025.

Le 16 décembre 2021, le gouvernement sénégalais lance le Projet de développement de la chaine de valeur riz (PDCVR). L’Etat du Sénégal et la Banque islamique de développement (BID), cofinancent ledit projet à hauteur de 26 milliards de francs CFA.

L’initiative vise en priorité la réduction de l’importation du riz qui se situe à 1 million de tonnes ces 04 dernières années (USDA). L’atteinte de cet objectif passe par l’amélioration de la production locale. A cela s’ajoute l’appui dans la transformation, et la commercialisation. Il s’agira aussi de renforcer l’implication du secteur privé dans la filière riz. La réalisation du PDCVR concerne les foyers de production tels Sedhiou, Thiès, Fatick, Kaolack, Kolda et la Vallée du fleuve Sénégal.

Les différents foyers concernés vont bénéficier de certaines réalisations. C’est le cas de la production de semences. La fourniture de matériels agricoles (moissonneuses batteuses, motoculteurs). L’aménagement des vallées dans les régions ciblées. La construction de magasins de stockage et d’aires de séchage. Ces opérations vont permettre la création de 20 000 emplois et augmenter de 30% les revenus des populations bénéficiaires, rapporte Agenceecofin.

Sénégal : tensions entre employeur et salariés à l’usine chinoise Twiford Ceramics

Des Sénégalais employés Twiford Ceramics, usine chinoise de fabrication des carreaux de Sindia dénoncent des mauvaises conditions de travail auxquelles ils sont soumis.

Les travailleurs de l’usine chinoise de fabrication des carreaux Twiford Ceramics sont en colère contre leur employeur au Sénégal. Un reportage deTV5Monde dévoile les maux qui minent la relation entre les Chinois et les Sénégalais au sein de cette entreprise inaugurée en 2020 par le président Macky Sall. Traitements proches de l’esclavage, contrats précaires, insécurité des travailleurs, licenciements abusifs sont quelques problèmes cités. Des épreuves qui ne coïncident pas avec l’objectif de départ. L’usine située dans la localité de Thiès devrait réduire le chômage en créant 1500 emplois directs.

En effet, Alioune Ndiaye, un ancien opérateur de l’usine témoigne que les employés ont 12h de travail sans pause. Les contrats à durée déterminée n’excèdent pas 6 mois. Ajouté à cela, ils consomment de l’eau non potable tandis que leurs supérieurs chinois boivent de l’eau minérale. En outre, des employés n’ont aucun équipement de protection contre les accidents. Pas de chaussure de sécurité, ni de gants, de casques, encore moins de lunette de protection. Fallou Mbaye, un autre ancien employé affirme avoir été licencié pour faute lourde. L’employeur lui a servi une lettre de licenciement 8 jours après qu’il a riposté aux attaques d’un Chinois.

Toutes choses qui ont amené les travailleurs à se constituer en syndicats. Après la saisine de l’inspecteur du travail, ils ont engagé des manifestations. Des négociations que s’en suivent n’aboutissent pas au consensus. 18 délégués des salariés écopent plutôt d’un licenciement, apprend la même source.

Thiès : Saisie de 240 Kg de cannabis par la brigade régionale de stupéfiants

Les éléments de la brigade régionale de stupéfiants de Thiès appartenant à la Direction de l’Office Central de la Répression du Trafic illicite des stupéfiants ont réussi un grand coup.

En effet, dans le cadre de la lutte contre le trafic illicite de stupéfiants, ladite brigade a procédé à une saisie de 240 kg de cannabis à Guéréo dans la région de Thiès. Cette opération a été mené aux environs de 04 heures du matin.

Les convoyeurs de la drogue ont pris la poudre d’escampette laissant sur place  une charrette et un cheval. Un moteur de pirogue a aussi été saisi, dans le cadre cette opération, à Mballing dans le domicile du trafiquant où les éléments de l’Ocrtis se sont rendus. Ce dernier avait déjà pris la fuite avant l’arrivée des agents.

En outre, des sources proches de l’affaire, renseignent que des investigations sont en cours pour appréhender toutes les personnes impliquées dans ce trafic.

 

Thiès : le Collectif des aveugles diplômés revendique le droit à l’emploi

Le Collectif des jeunes aveugles diplômés de la formation professionnelle et de l’enseignement supérieur en chômage a organise une marche hier à Thiès. En effet, cette marche était destiné à réclamer la prise en compte des déficients visuels dans les recrutements annoncés par l’Etat.

Les représentants de près d’une dizaine d’associations de non-voyants venus de diverses parties du Sénégal, se sont retrouvés à Thiès, qui abrite l’unique structure d’enseignement et de formation de non-voyants du pays.

Aux côtés de responsables syndicaux, de la société civile et de partis politiques, ils ont marché des alentours du rond-point Nguinth, jusqu’à la gouvernance de Thiès, pour remettre un mémorandum au Gouverneur.

« Nous voulons travailler, nous faisons partie de la société ! », était le refrain des marcheurs, brassards et bandeaux blancs noués autour du bras et de la tête.

Au moment oú l’Etat s’apprête à recruter des milliers de gendarmes, d’enseignants et d’autres fonctionnaires, les demandes d’emplois des aveugles sont restés sans suite, ont-ils déploré.

Sur leurs pancartes se lisaient entre autres messages : « Nous préférons le travail à la mendicité », « Nous voulons vivre à la sueur de notre front ».

Ils ont évoqué les compétences diverses que l’on retrouve chez les non-voyants, dont certains après l’obtention de leurs diplômes à l’étranger, préfèrent y rester de peur de ne pas trouver d’emploi à leur retour dans le pays.

Par ailleurs, notons que le Collectif des aveugles diplômés est né « spontanément », suite au lancement par le Chef de l’Etat de son Programme national d’insertion socio-économique.

En outre, le Gouverneur Mamadou Moustapha Ndao a reçu le mémorandum des mains des responsables du Collectif, en s’engageant à le transmettre à qui de droit.

GPRRF : Arrestation d’un grand trafiquant de drogue par la douane.

Le service de GPRRF de la douane sénégalaise vient de porter un grand coup au trafic de stupéfiants dans le pays.

En effet, un grand dealer est tombé dans les filets du Groupement polyvalent de recherches et de répression de la fraude (GPRRF) de la Douane. Selon des informations glanées par le journal L’AS, le dispositif de surveillance du territoire national mis en place par les gabelous reste efficace et couronné de succès.

Basé à Thiès, le Groupement polyvalent de recherches et de répression de la fraude (GPRRF) a effectué, dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogue, des opérations «coup de poing» au niveau de la Petite Côte. Les douaniers ont ainsi pu saisir 774 kilos de cannabis transportés par voie maritime et débarqués nuitamment.

Vaccination du bétail : une rupture de stocks des vaccins à Thiès

La région de Thiès (ouest), encore loin de ses objectifs pour la campagne de vaccination du bétail, est confrontée à une rupture des stocks de vaccins, a-t-on appris mardi du docteur Astou Fall, cheffe du service régional de l’élevage.
« On n’a pas encore suffisamment de vaccins pour continuer la vaccination du cheptel », a-t-elle dit à l’APS, soulignant que la région est encore « loin des objectifs » fixés.
Même si la campagne de vaccination se poursuit, il n’y a plus de stock de vaccins au service régional de l’élevage, a-t-elle précisé. Toutes les doses ont été remises aux vaccinateurs, selon Mme Fall.
Elle dit espérer recevoir des vaccins « dans les jours à venir », même si des « promesses » n’ont pas été faites dans ce sens par le ministère de l’Elevage et des Productions animales.
Dans la région de Thiès, 43.571 têtes de bétail ont été vaccinées, « toutes espèces confondues », a indiqué la cheffe du service régional de l’élevage.
Selon Mme Fall, la dermatose nodulaire contagieuse bovine (DNCB), la péripneumonie contagieuse bovine (PPCB), la peste des petits ruminants (PPR), la peste équine et la maladie de Newcastle sont les pathologies contre lesquelles le cheptel est vacciné chaque année dans la région de Thiès.
Soixante-dix pour cent des bovins doivent être vaccinés contre la PPCB et la DNCB, a-t-elle indiqué, ajoutant que 25 % des sujets doivent l’être contre la maladie de Newcastle et 18 % contre la peste équine.
Selon Mme Fall, 222.034 animaux sont concernés par la vaccination contre la PPCB et la DNCB, 291.995 pour la PPR, et il y 47.722 chevaux à protéger de la peste équine.

Mbour 4 : des bonnes nouvelles en perspectives pour les populations.

Régularisation des habitants de Mbour 4.

En effet, le président de la République a réaffirmé sa volonté de régulariser la situation des occupants du site de Mbour 4 extension comme promis en 2017.

Le chef de l’Etat à cet effet, demandé à Yankhoba Diatara, ministre de l’Économie numérique et des télécommunications de transmettre un message aux populations de Thiès. Il informe que sa promesse, de régulariser la situation des occupants de cette zone située dans la forêt classée de Thiès est toujours en vigueur, rapporte Yankhoba Diatara dans un message audio.

Par ailleurs, rappelons que le vice-président du Conseil départemental de Thiès, a lors d’une audience, lui aussi promit fait une promesse à la délégation du collectif des occupants de Mbour 4 extension. Il avait annoncé qu’il serait leur interprète auprès du président de la République. Chose faite hier en marge du Conseil des ministres.

C’est enfin, une nouvelle qui devrait contribuer à l’apaisement de ces derniers jours suite aux violentes manifestations qui ont secoué la capitale du Rail au lendemain des démolitions d’une centaine de maisons à Mbour 4.

Thiès présente plus de 31 000 candidats au BFEM

Plus de 31.000 candidats devront plancher lundi dans la région de Thiès sur les épreuves du brevet de fin d’études moyen (BFEM) , a appris l’APS, auprès de l’Inspection d’académie.

Au total, la région compte 31.863 candidats inscrits, répartis entre 181 jurys et 160 centres, selon le Bureau des examens et concours de l’IA de Thiès.

Les prétendants au BFEM sont composés de 13.402 garçons et 18.461 filles.

Le ministre de l’Education nationale Mamadou Talla est attendu dans la capitale du rail en ce premier jour d’examens, pour visiter notamment les centres du CEM Fahu et collège Saint-Augustin, selon l’Inspection d’académie.

À Thiès, les cheminots retraités mettent fin à leur sit-in

Les retraités du Dakar-Bamako ferroviaire (DBF) ont mis fin à leur sit-in dans la nuit de mercredi à jeudi après la signature d’un protocole d’accord en vue du paiement de leurs indemnités de départ à la retraite, a appris l’APS de source syndicale.
Le sit-in s’est déroulé pendant une semaine, dans les locaux de la direction de la société DBF, à Thiès (ouest).
Le Collectif des cheminots retraités de 2018, 2019 et 2020 tenait cette manifestation depuis le 26 août en guise de protestation contre le non-paiement des indemnités de retraite de ses membres, selon son président, Amadou Djigui Diagne.
‘’Hier, vers 20 heures, nous avons levé le mot d’ordre’’, a dit M. Diagne à l’APS, ajoutant que les retraités ont signé un accord avec la direction du DBF en vue du paiement des indemnités dues aux ex-travailleurs.
Selon lui, un calendrier de paiement des indemnités a été fixé. Vingt-sept retraités de 2018 ont reçu mercredi les montants qu’ils étaient en droit de percevoir, a dit M. Diagne.
Lundi prochain, les travailleurs admis à la retraite en 2019 recevront leur dû. Quinze retraités de cette année percevront leurs indemnités à partir du 14 septembre. Viendra ensuite le tour des proches des cheminots retraités et décédés.
Le montant total des indemnités s’élève à 600 millions de francs CFA, selon Amadou Djigui Diagne.
‘’Nous avons pris à témoin les autorités étatiques de la région et l’Association des imams et oulémas’’, a dit le délégué syndical, faisant part de la ‘’confiance’’ qu’il a envers l’administrateur général du Dakar-Bamako ferroviaire, Kibily Touré, concernant le respect de ses engagements.
‘’Le non-paiement des indemnités de départ à la retraite a commencé en 2012…’’ a dit M. Diagne, rappelant que la société DBF a promis de faire en sorte que les indemnités de départ à la retraite soient désormais payées à temps.

Aide alimentaire d’urgence à Thiès: La distribution trop faible selon le comité de suivi

Une délégation du comité de suivi des opérations du Fonds de riposte contre le Covid-19, a jugé ‘’trop faible’’ le niveau de distribution de l’aide alimentaire d’urgence dans plusieurs communes de la région de Thiès (ouest).

Ce constat a été dressé jeudi, troisième et dernier jour d’une tournée entreprise la délégation du comité de suivi de la mise en œuvre des opérations du Force Covid-19, par la voix d’un de ses membres, Papa Diop.

Il s’adressait à des journalistes à l’issue d’une rencontre des membres de la délégation avec le gouverneur de la région de Thiès, Mamadou Moustapha Ndao, président du Comité régional de gestion des épidémies (CRGE).

Dans le cadre de cette mission, les membres du comité ont eu à rendre visite aux comités départementaux de gestion des épidémies (CDGE) de Thiès, Mbour et Tivaouane, ainsi qu’à des comités villageois ayant effectué un ciblage de bénéficiaires.

Ils ont visité des magasins de stockage, et ont pris connaissance auprès des services compétents de la situation des moyens reçus et des dépenses effectuées, ainsi que des difficultés de mise en œuvre.

La délégation a rencontré plusieurs catégories professionnelles impactées par la pandémie, dont des hôteliers, des chauffeurs, des conducteurs de mototaxis Djakarta et des familles pauvres et vulnérables.

Interpellé sur son appréciation du niveau de mise en œuvre de l’opération Papa Diop a affirmé : ‘’on ne peut pas donner une bonne note, parce que par rapport aux communes qui ont reçu leurs denrées, c’est trop faible’’. Il n’a cependant pas donné de chiffre.

Le comité dit avoir constaté un ‘’retard’’ dans la distribution de l’aide alimentaire dans la région de Thiès, où la pâte alimentaire n’est pas encore arrivée.

L’instance de contrôle s’est inquiétée des risques de destruction de certains produits stockés dans des magasins dont l’étanchéité des toits n’est pas éprouvée, alors que l’hivernage a débuté dans certaines parties du pays.

Elle a rapporté des ‘’pertes’’ sur le sucre, l’huile, les pâtes et le savon, liées à leur conditionnement ou à la manutention dans le processus de convoiement des vivres.

Le comité promet, par ailleurs, de recommander à l’Etat de négocier auprès des sociétés de distribution d’eau et d’électricité des ‘’moratoires’’ au profit des ménages et structures impactés par la pandémie.

Certains hôtels réquisitionnés pour accueillir des malades de covid-19 et n’ayant pas encore été payés par l’Etat, tout comme certains ménages vulnérables se sont fait délivrer des bons de coupure, a-t-il dit.

Il précise que même si les sociétés soutiennent qu’il s’agit de factures d’avant covid-19, la situation de pandémie facteur de vulnérabilité, les rend éligibles à un échelonnement de leur facture.

Un recensement devra être effectué dans les communes pour enrôler les ménages laissés en rade, sur la liste des 100.000 ménages complémentaires qui devront recevoir des kits, a-t-il ajouté.

‘’Pour l’essentiel, nous avons reçu les denrées. Ce qui manque, c’est la pâte alimentaire’’, a relevé, pour sa part, le gouverneur Mamadou Moustapha Ndao.

Il a assuré avoir reçu le week-end dernier l’instruction de débuter la distribution sans tenir compte des pâtes. Celles-ci seront remises ultérieurement aux ayants-droit, qui, à défaut, pourraient bénéficier d’une ‘’compensation’’.

Le chef de l’exécutif régional de Thiès a précisé que la distribution a démarré dans ‘’beaucoup d’endroits’’, dont certains vont ‘’bientôt’’ terminer. C’est le cas de Notto, Khombole, Joal et Thiès Nord.

L’éclatement des produits disponibles vers les commissions de distribution, devrait être bouclé au milieu de la semaine prochaine, assure le gouverneur.

De jeunes entrepreneurs sénégalais misent sur la culture de la fraise

La fraise est l’un des fruits les plus produits et consommés dans le monde et plus de 75 pays en cultive. Bien que cette culture soit un défi en Afrique subsaharienne, le Sénégal se classe en tant que 5e pays africain producteur de fraises. De jeunes entrepreneurs sénégalais se sont spécialisés dans cette activité dans les zones de Thiès et de Niayes, grâce au développement de nouvelles techniques de production et à l’introduction de nouvelles variétés.

Au Sénégal, la culture de la fraise a un potentiel croissant. Dans la région de Thiès, Souleymane Agne s’est donné pour défi de produire des fraises biologiques et sucrées. Pour y parvenir, il nourrit ses plantes avec 3 éléments essentiels, à savoir l’azote, le phosphore et la potasse.

L’exploit de Souleymane Agne est le résultat de 5 années de recherches et d’essais, pendant lesquelles il a testé plusieurs fois cette culture sur une petite superficie. En 2016, il fonde l’entreprise Bio-Agripôles et met sur le marché des fraises commercialisées sous la marque Fraisen, un réseau regroupant des producteurs venus de 9 pays africains.

Aujourd’hui, Souleymane possède une plantation de 2 000 m2 où il cultive des fraises avec son associé. En plus de satisfaire la demande locale, il exporte son produit dans la sous-région, notamment la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Cameroun et le Ghana. Il ambitionne de remplacer progressivement les fraises importées vendues dans les grandes surfaces du pays.

Un autre jeune entrepreneur a décidé de se lancer dans la culture de la fraise, cette fois-ci dans la zone de Niayes. Salif Ba, 26 ans, possède une plantation de 2 hectares où il pratique la culture sous serres et utilise uniquement des engrais organiques. Au-delà de la production de fraises, le jeune entrepreneur qui dirige aujourd’hui l’entreprise Dfraise, ambitionne de proposer des produits dérivés fabriqués localement.

La culture de la fraise est possible au Sénégal grâce aux nouvelles techniques de production comme la culture hors-sol et sous abri, et à l’introduction de nouvelles variétés. Ces techniques ont permis d’augmenter le rendement et la qualité. Selon le site Sénégal Export, le Sénégal a produit environ 8 tonnes de fraises en 2019, occupant ainsi la 5ème place des pays producteurs en Afrique derrière le Maroc, la Tunisie, le Kenya, et le Burkina Faso.

Thiès: Un homme retrouvé mort pendu à Keur Demba Ngoye

Un homme âgé d’une cinquantaine d’années a été retrouvé pendu dans le village de Keur Demba Ngoye, dans la commune de Fandène (Thiès, ouest), a appris l’APS de source sécuritaire.

L’homme marié, père de 8 enfants a été retrouvé pendu dans la matinée du lundi par les éléments de la gendarmerie et de la brigade des Sapeurs Pompier de Thiès, dans le village de Keur Demba, Ngoye dont il est originaire.

Il n’a laissé aucun message derrière lui, selon la source, qui précise que le corps sans vie a été déposé à morgue de l’Hôpital régional El Hadj Ahmadou Sakhir Ndiéguène par les éléments de la brigade nationale des sapeurs-pompiers de Thiès.

Une enquête a été ouverte par les agents de la brigade territoriale de Nguinth pour élucider les circonstances de son décès.

Thiès: Un mort et 21 blessés dans un accident survenu à « Allou Kagne »

Une personne a trouvé la mort et 21 autres ont été blessées dans la collision de deux véhicules survenue lundi sur l’axe Thiès-Dakar, à hauteur de ‘’Allou Kagne’’, a appris l’APS des secouristes.

Il s’agit notamment d’un choc entre un car de transport en commun appelé ‘’Ndiaga Ndiaye’’ et un véhicule particulier, survenu dans la matinée, sur la nationale n°2, à hauteur de Allou Kagne, près d’une usine de phosphate.

Le chauffeur du véhicule particulier, âgé de 27 ans, est mort sur le coup, et 21 autres passagers ont eu des blessures, dont 4 dans un état grave, selon la même source.

Les éléments de la 21-ème compagnie d’incendie et de secours de Thiès ont acheminé le corps sans vie du jeune homme, natif de Rufisque, ainsi que les 21 autres blessés au centre hospitalier régional El Hadj Ahmadou Sakhir Ndiéguène de Thiès.

Plus de 1000 tonnes d’arachides collectées en un mois de campagne à Thiès (DRDR)

Plus de 1.000 tonnes d’arachide d’huilerie, d’une valeur de 221 millions de francs CFA, ont été collectées dans la région de Thiès, depuis l’ouverture, le 3 décembre dernier, de la campagne de commercialisation, a indiqué lundi, à l’APS, le Directeur régional du développement rural (DRDR).
‘’Pour (ce qui est de) l’arachide d’huilerie, on est à 1.054 tonnes collectées pour un montant de 221.364.570 millions’’ de francs CFA, a relevé Mamadou Guèye.
Le responsable régional de l’agriculture a noté que cette année, la campagne a démarré ‘’avec plus de rythme que l’année dernière’’, où à la même période, le niveau de collecte était de 292 tonnes, pour 61,241 millions de francs CFA. Selon lui, il y avait beaucoup de graines, mais le financement tardait.
Pour le DRDR, l’accélération de la cadence de la collecte pourrait s’expliquer par le fait que les opérateurs se précipitent, avant que la quantité ‘’insuffisante’’ de graines ne soit absorbée par le marché parallèle, qui pratique des prix plus intéressants que celui fixé par le gouvernement.
Les marchés de Sandiara, Ndiaganiao, Touba Toul et Tivaouane pratiquent des prix entre 240 et 300 francs CFA le kilo, contre celui fixé par le gouvernement à 210 francs le kilo. Ce qui peut expliquer la non-ouverture jusqu’ici de 12 des 33 points de collecte de la région, selon le DRDR.
Les producteurs sont les bénéficiaires de cette situation, a-t-il commenté.
Pour ce qui est des semences certifiées, 1.975 tonnes ont été achetées par les opérateurs dans la région, alors qu’à la même période de l’année passée, la collecte n’avait pas encore démarré. Les deux catégories de semences certifiées sont vendues à 235 et 250 francs le kilo.
La ‘’grande équation’’ est de savoir si le rythme actuel va continuer, note le DRDR, qui s’attend à une ‘’baisse impérative’’ de la production d’arachides, en raison notamment de l’installation tardive de l’hivernage dernier.
Aussi, il ne s’attend pas que le volume collecté cette année puisse atteindre la barre des 3.958 tonnes de la campagne précédente, pour une valeur financière de 831, 128 millions de francs CFA.
La campagne de commercialisation des arachides dans la région de Thiès se termine ‘’généralement’’ au mois de février, a-t-il dit.

Un forum sur les problèmes à Nguinth, quartier de Thiès

Des habitants du quartier de Nguinth à Thiès, regroupés autour d’une association dénommée SOS Nguinth, comptent organiser samedi un forum sur les multiples maux qui assaillent leur espace de vie, a appris l’APS de l’initiateur de cette manifestation, le journaliste Mor Talla Gaye.
Selon M. Gaye, originaire de Nguinth, ce forum prévu au centre culturel régional de Thiès veut d’abord compter sur les fils du quartier, au lieu d’attendre quelque chose des ONG et des politiques.
Dans une note portant sur la tenue de ce forum, il évoque une liste non exhaustive de maux dont souffre ce quartier de Thiès, des ’’maisons inondées’’ aux « conditions sociales difficiles » de ses habitants, sans compter la « pauvreté qui gagne du terrain ».
« La saleté, le chômage endémique, la violence, on peut les éradiquer », poursuit-il, avant d’annoncer la mise sur pied, lors de ce forum, d’un Cadre de réflexion des actions citoyennes (CRAC) devant porter ce combat.
Cette structure de solidarité qu’il veut « apolitique », est appelée à s’ouvrir aux personnes originaires d’un des plus anciens quartiers de Thiès, résidant actuellement à Dakar, dans les autres régions et dans la diaspora.

Les productions de mil et d’arachide en baisse dans la région de Thiès

Le directeur régional du développement rural (DRDR) de Thiès, Mamadou Guèye, a annoncé, mardi, une baisse de la production de mil et d’arachide dans la région, par rapport à l’année dernière.

Même si les superficies emblavées ne sont pas encore évaluées, M. Guèye évoque plusieurs facteurs qui ont contribué à faire chuter les récoltes de mil et d’arachide. Cette baisse s’explique, selon lui, par le découragement de certains producteurs, qui, ‘’inquiets’’ de la configuration de l’hivernage, avaient décidé de vendre leurs semences, pensant qu’il était déjà compromis.
Cette année, la région de Thiès a reçu sa première pluie le 24 juillet. Les premiers semis en humide ont démarré le lendemain. Une pause pluviométrique s’en est suivie jusqu’au 18 août.

’De ce fait, explique le DRDR, il y a des producteurs qui étaient inquiets et qui n’ont pas poursuivi les semis’’, certains préférant vendre le reste de leurs semences. Les premiers semis d’arachides qui ont été effectués en sol humide ont bouclé leur cycle, mais les deuxièmes opérés après la reprise de la pluie le 18 août, n’ont pas tous bouclé leur cycle. Soit un ‘’taux de réussite d’environ 50%’’.

Concernant le mil, il y a eu un ‘’problème de photopériodisme’’, a expliqué le DRDR. Le mil a cette particularité de passer à l’épiaison, quelle que soit sa taille, une fois le moment venu. Les épis obtenus de tiges n’ayant pas atteint leur terme, ne sont généralement pas viables.
Dans la zone de Pambal, haut-lieu de production de cette céréale, les semis n’ont pas résisté à la pause pluviométrique, indique Mamadou Guèye. Bien que les producteurs aient ressemé, ces deuxièmes semis ‘’n’ont pas donné les résultats escomptés’’.
En termes de qualité des graines, le technicien table sur ‘’le même rendement que l’année dernière’’, même s’il admet ne pas être en mesure de donner des chiffres, parce que n’ayant pas encore exploité les données des enquêtes agricoles.

A travers le programme d’adaptation mis en place par l’Etat pour pallier les inconvénients des changements climatiques, des semences de niébé, de manioc et de pastèque ont été distribuées aux producteurs, permettant ainsi à ceux qui avaient accusé du retard ‘’de se rattraper’’.
Quelque 6.326 pots de semences de pastèques, 68,35 tonnes de niébé et des boutures pour l’emblavure de 1.125 hectares leur ont été cédés.
Le niébé a un cycle court (45 jours), alors que la pastèque n’a pas besoin de beaucoup de pluie, pouvant compléter son cycle grâce au brouillard. Quant au manioc, ses boutures peuvent résister au stress hydrique, même s’il faut attendre l’année prochaine pour les récolter.

Le DRDR relativise les conséquences des baisses de production de mil et d’arachide, sur les revenus des producteurs de la région, relevant la diversité de leurs sources de revenus.

Dans les départements de Thiès et Tivaouane, dans les Niayes et au-delà, les populations pratiquent le maraîchage, l’arboriculture, notamment la mangue, en plus de la production animale. Les transferts reçus d’autres parties du pays et de l’extérieur les aident aussi. D’ailleurs les récoltes issues des cultures sous pluie, sont d’habitude ‘’consommées en moins de six mois’’, a-t-il dit.

Drame: une femme retrouvée pendue à sa fenêtre à Thiès

Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de la mort de cette guichetière à la recette principale à La poste.

La découverte macabre a été faite hier, 18 juin. Khady Fall, 39 ans, a été retrouvée morte, pendue aux grilles de la fenêtre de sa chambre au quartier Dixième, à Thiès. La victime, originaire du village de Baral serait une déficiente mentale, rapporte L’Observateur qui rapporte les faits.

Plusieurs indices pourraient écarter la piste du suicide, selon des experts. La taille de la défunte dépasse largement le sommet de la fenêtre sur laquelle elle était pendue. Autre indice troublant, la victime a été retrouvée attachée à la fenêtre. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de sa mort.

Selon le quotidien l’AS, la victime : « Khady Fall était guichetière à la Recette principale de La Poste. »

Séries de viol et de drames : une délégation du ministère de la Femme, de la Famille et du Genre auprès des familles éplorées

Une mission de ce département ministériel s’est rendue à Thiès pour réconforter les victimes d’événements tragiques survenus dans la localité.

Suite au viol suivi de l’assassinat de la jeune fille Coumba Yade à Thiès et de l’effondrement d’un mur occasionnant la mort de deux enfants au quartier Dame Seck, une mission du ministère de la Femme, de la Famille et du Genre et de la Protection des enfants s’est rendue sur les lieux. Ndeye Saly Dieng, ministre de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des enfants, a dépêché mardi 22 mai 2019 une délégation conduite par son conseiller technique N°3, Ibrahima Gueye pour présenter ses condoléances aux familles éplorées.

Awa Nguer Fall, coordonnatrice du Programme d’appui à la stratégie nationale d’équité et de genre (Pasneeg), Alioune Sarr, directeur de la Promotion des droits de l’enfance faisaient également partie de la délégation. Sur place, ils ont été reçus par le sous-préfet qui les a, ensuite conduit chez la défunte, Coumba Yade où les attendaient toutes les notabilités du quartier et les associations de jeunes et d’adultes.

Les membres de la délégation ministérielle, n’ont pas manqué de souligner l’engagement de Madame Ndeye à soutenir les femmes contre de pareilles atrocités.

Avant la visite dans la famille de la victime de viol, la délégation s’était rendue à Yeumbeul au quartier Dame Seck, dans la famille d’Aminata et Diogou Mboup pour présenter les condoléances du ministre.

Double meurtre de Médinatoul Salam: l’un des coaccusés avoue avoir tiré sur une des victimes

Le procès du guide religieux, Cheikh Béthio Thioune et de ses 19 coaccusés, s’est ouvert mardi 23 avril 2019, au tribunal d’Instance de Mbour. Le procès se poursuit ce jour.

Six des 19 «Thiantakones» inculpés sont passés à la barre mardi, 23 avril pour être auditionnés. L’un d’entre eux, répondant au nom de Serigne Khadim Seck, a avoué avoir tiré sur l’une des victimes Ababacar Diagne. Il a également reconnu que l’arme qui a servi à tuer le sieur Diagne lui appartenait.

Le juge, a opté pour le jugement par contumace, du guide religieux, Cheikh Béthio Thioune actuellement à Bordeaux pour des raisons médicales.

Les mis en cause sont poursuivis pour «meurtre avec usage d’actes de barbarie, complicité desdits homicides aggravés et association de malfaiteurs, recel de cadavres, inhumation sans autorisation administrative, non dénonciation de crimes, détention d’armes sans autorisation et recel de malfaiteurs».

Parmi la vingtaine de personnes incriminées dans cette affaire qui remonte à 2012, on peut citer Cheikh Bethio Thioune, Cheikh Faye, Pape Ndiaye, Ablaye Diouf, Serigne Khadim Seck, Alassane Ndiaye, Samba Ngom, Mame Balla Diouf, Demba Kébé, Mamadou Gueye, Ass Mbacké Ndour, Pape Ndiaye, Aliou Diallo, Al Demba Diallo, Momar Talla Diop, Samba Fall et Mouhamed Séne.

L’ouverture de ce procès met ainsi fin à 7 ans de détention préventive plusieurs «Thiantacounes», coinculpés de leur guide religieux, Cheikh Béthio Thioune, en liberté provisoire. A l’origine du meurtre de Bara Sow et d’Ababacar Diagne, une bagarre en 2012, entre talibés au village de Médinatoul Salam, communément appelé Keur Samba, dans le département de Mbour. Informés de la rixe, les éléments de sécurité vont descendre sur lieux. Des traces de sang sur le véhicule du guide religieux et au sol vont les mener vers une motte de terre retournée. Lieu où les corps sans vie des victimes vont être retrouvés. Le procès se poursuit ce 24 avril et demain.

Sénégal-Thiès: une mère étrangle son enfant

Déficiente mentale, le parquet a décidé de l’internement de cette maman, interpellée pour l’infanticide.

L’enfant était âgé de deux ans. Sa mère, déficiente mentale l’a tué par strangulation. Elle s’est servie d’un bout de tissu, rapporte Libération. Le drame a eu lieu à Thiès. La mise en cause a été arrêtée par le Commissariat du premier arrondissement de la Cité du Rail.

Il n’a pas été possible de l’entendre. Dans la mesure où ses propos étaient décousus. Le Parquet de Thiès a donc décidé de son internement d’office.

154 millions pour la construction des infrastructures dans 3 communes de Thiès

Cet argent est destiné pour les travaux de construction des infrastructures éducatives, sanitaires dans les communes de Pout, Mont-Rolland et Keur-Moussa

Le maire de Keur-Moussa, El Hadji Momar Ciss, a procédé le 12 novembre au lancement des travaux de construction d’infrastructures sanitaires et éducatives prévues dans les communes de Pout, Mont-Rolland et Keur-Moussa, pour un coût de 154 millions de francs CFA, a appris l’APS.

Niakhip (Keur Moussa) a abrité le démarrage officiel des travaux auquel ont pris part des notabilités locales, avec la pose de la première pierre le même jour du CEM dont le chantier démarrera « demain ou après-demain » pour un coût de 50 millions de francs CFA.

Il devrait être fonctionnel dès l’année prochaine, annonce la société Dangote Cement Sénégal (DCS), à l’origine de ces investissements qui s’inscrivent dans le cadre de la responsabilité sociétale d’entreprise (RSE).

Ces infrastructures sont composées d’un collège d’enseignement moyen (CEM) et d’une maternité. Elles seront construites respectivement à Niakhip, dans la commune de Keur-Moussa, et à Pout.

A Fouloum, dans la commune de Mont-Rolland, la cimenterie prévoit de construire, « sur fonds propres », un « poste de santé flambant neuf », en plus de la réhabilitation d’une école primaire, en partenariat avec les Carrières de Diobass.

La première pierre de la maternité de Pout a été posée dans l’après-midi et sera suivie mardi, de celle du poste de santé de Fouloum (Mont-Rolland).

Ces travaux sont considérés par la société de production de ciment, comme « les plus importants (qu’elle a) consentis depuis le démarrage de ses activités de RSE au Sénégal en 2007 ».

 

A Thiès, l’imam Bachir Diallo recommande la crainte de dieu aux fidèles

L’imam Bachir Diallo, de la mosquée de la cité Ballabé, à Thiès (ouest), a appelé mercredi les fidèles à craindre leur Seigneur et à éviter ‘’les ruses de Satan’’.

‘’Allah n’est intéressée (…) que par votre crainte envers Lui’’, a-t-il dit, citant une recommandation du prophète Mohamed (PSL) et exhortant les fidèles à veiller à la ‘’sincérité’’ de leurs intentions dans l’accomplissement des actes cultuels.

L’imam Bachir Diallo a dirigé la prière de l’Aïd El-Kébir à la mosquée de la cité Ballabé, en remplacement de Malick Mbaye, actuellement alité.

Il a exhorté les exhorté les fidèles à accomplir de bonnes actions et à s’abstenir du mal. ‘’Evitez les plaisirs et les ruses de Satan’’, leur a recommandé le guide religieux, ajoutant que Dieu n’agrée que les œuvres des personnes qui éprouvent de la crainte envers Lui.

‘’En vérité, Allah ne prête attention ni à votre forme, ni à la couleur de votre peau. Mais Il regarde vos cœurs et vos actions’’, a-t-il encore dit aux fidèles.

‘’Pensez au jour où vous vous séparerez de vos amis et de vos ennemis et où on vous recouvrira de terre. Seules les bonnes œuvres seront utiles et seules les mauvaises actions nuiront à l’homme’’, enseigne Bachir Diallo.

Parlant de la fête de l’Aïd El-Kébir, il a rappelé qu’‘’il s’agit d’une pratique du prophète Ibrahim, ‘’une sounna’’ par laquelle le croyant se rapproche de son Seigneur.

L’imam Bachir Diallo a rappelé les qualités exigées de la bête à sacrifier le jour de la fête de l’Aïd El-Kébir, rappelant qu’il peut s’agir d’un chameau, d’un bœuf, d’un bouc ou d’un mouton. ‘’Le propriétaire de l’animal doit l’immoler lui-même, de préférence, ou au besoin déléguer la tâche à une personne de confiance, tout en étant présent’’, a-t-il expliqué.

‘’Rien de cette viande ne doit être vendu’’, a poursuivi le guide religieux, tout en précisant qu’il est recommandé de donner une partie de la viande en cadeau ou en faire l’aumône aux indigents.

Il a prié pour que le sacrifice du mouton par les musulmans soit agréé par Dieu. De même a-t-il dit des prières pour la guérison des malades.

Travaux public: le Sénégal gagne un marché au Mali

Le Président de la République a annoncé que le pays a acquis le financement de la réhabilitation de la ligne de chemins de fer reliant Thiès à Bamako.

 

Le Président Sall en a fait l’annonce dimanche à Thiès, où il était venu présenter ses condoléances et celles de la nation à l’homme d’affaires et ingénieur pétrolier Abdoulaye Diaw dit Baba, dimanche à son domicile familial de Penthioum Aly Nguer de la ville de Thiès, suite au décès de sa mère il y a plus de deux semaines.

Baba Diaw, se faisant le porte-parole d’une personne âgée, qui lui avait demandé de soumettre cette question au chef de l’Etat, a interpellé ce dernier sur la réhabilitation de cette ligne ferroviaire pour la restauration de ce qui a fait la fierté des Thiéssois.

Macky Sall a donné des assurances aux cheminots et aux populations de la cité du rail.

« Je rassure les cheminots et les populations de Thiès. Le rail qui fait la réputation de Thiès, nous y avons beaucoup travaillé et finalement on a obtenu un financement pour une bonne réhabilitation des chemins de fer de Thiès jusqu’à Bamako », a dit le président de la République dans ce quartier encore appelé « Bountou Dépôt », en raison de sa proximité avec la régie des chemins de fer.

Le financement est acquis, « il ne reste que les procédures », a-t-il assuré, sans donner de détails concernant notamment le montant de ce financement.

« Nous avons démarré le renouveau du chemin de fer avec le TER (Train express régional) qui, une fois arrivé à l’aéroport de Diass, sera prolongé jusqu’à Thiès et Mbour », a indiqué le président Sall.

« De la même manière que nous avons réalisé une autoroute qui a dépassé Thiès pour continuer jusqu’à Touba, nous amènerons les rails jusqu’à Tamba et Bamako », a-t-il dit en langue nationale wolof.

Le président de la République a aussi annoncé l’ouverture à Thiès d’une école des métiers du rail, afin d’offrir des formations aux nouveaux types de rail et de trains électriques, qui requièrent de nouvelles compétences.

Macky Sall, accompagné d’une forte délégation, a souligné l’importance des infrastructures en relevant par exemple qu’il a rallié Dakar et Thiès par l’autoroute en seulement 40 minutes.