Can U20 2019 : la Mauritanie officiellement chargée de l’organisation de la compétition

La Mauritanie a reçu le drapeau de la Confédération africaine de football (Caf), un acte qui consacre officiellement le choix porté sur elle pour organiser l’édition 2021 de la Coupe d’Afrique des Nations des moins de 20 ans (Can U20), a-t-on appris de source proche de la Fédération mauritanienne de football (FFRIM), lundi à Nouakchott.Ce drapeau a été reçu dimanche à Niamey par le président de la FFRIM, Ahmed Ould Yahya, des mains du président de la Caf, Hamad Hamad.

La réception du drapeau a eu lieu au cours de la cérémonie de remise des médailles et des trophées de la Can U20, remportée par les Aiglons du Mali face aux lionceaux du Sénégal.

C’est lors de l’assemblée générale extraordinaire de la Caf, tenue le 27 septembre 2018 au Caire que la Mauritanie a été choisie pour organiser la Can U20 de 2012, soit la première compétition continentale majeure qu’elle aura l’honneur d’abriter.

Mauritanie : vers une station de pompage sur le fleuve Sénégal pour irriguer 65.000 ha (ministre)

La ministre du Développement rural mauritanienne, Lemina Mint Elghotob, Ould Moma, a annoncé que son département comptait construire une station de pompage sur le fleuve Sénégal pour irriguer 65.000 hectares.S’exprimant, au cours d’un point de presse vendredi soir à Nouakchott, la ministre a assuré que pour atteindre cet objectif, près de 11.000 hectares se trouvant dans les zones irriguées ont été aménagés et réhabilités au cours de la dernière décennie.

De tels efforts, a-t-elle souligné, ont permis de protéger le produit national de riz en augmentant les superficies destinées à cette denrée qui est désormais très prisée par les consommateurs locaux.

Evoquant le sous-secteur semi-pluvial, la ministre a fait état de la distribution de 4.300 tonnes de semences de céréales traditionnelles et un grand nombre d’outils agricole variés.

Quelque 60.000 hectares de terres agricoles ont été protégés grâce à l’installation de plus de 4 millions de mètres de barbelés et de grillages, a-t elle aussi dit.

Abordant le sous-secteur oasien, Mint Elghotob Ould Moma a signalé que son département a réalisé de nombreux réseaux d’irrigation ayant permis d’irriguer 270.000 palmiers dattiers dont 85.000 nouvellement plantés suivant les critères techniques.

Elle a en outre cité dans ce cadre la construction et l’équipement de la première unité de conservation et de stockage des dattes et légumes dans le pays et la création d’un laboratoire des oasis dans la ville d’Atar (400 kilomètres au nord de Nouakchott).

L’inflation de l’économie ghanéenne baisse à 9,0% en janvier

Le taux d’inflation mensuel publié par le Service de statistique du Ghana (GSS) montre que celui du mois de janvier 2019 est tombé à 9,0%.Il s’agit du taux d’inflation le plus bas depuis décembre 2012, date à laquelle le Ghana a connu une inflation à un seul chiffre pendant un certain temps.
 
Le statisticien par intérim du gouvernement, M. David Kombat a déclaré à la presse que le taux d’inflation est tombé à 9,0 % en janvier contre 9,4% en décembre 2018.
 
Il a attribué cette baisse à la chute des prix des produits alimentaires dans le pays ainsi que d’autres consommables.
 
La tranche d’inflation la plus faible a été enregistrée dans l’industrie du logement, le secteur de l’eau, l’électricité et les carburants, qui ont connu des hausses échelonnées autour de 2,9%.
 

Côte d’Ivoire: lancement d’une campagne pour l’enrôlement à la carte de résident

L’Office national d’identification (ONI) de Côte d’Ivoire a lancé mardi une campagne pour l’enrôlement à la carte de résident biométrique pour les ressortissants hors Cedeao (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest). « Le contexte mondial actuel oblige chaque État à faire de la question de la gestion des flux migratoires une des priorités de gouvernance, car elle est liée à la problématique essentielle de la sécurité de nos États. C’est pourquoi, depuis 13 avril 2017, en Conseil des ministres, le Gouvernement a pris la mesure de la réactivation de la carte de résident biométrique pour les ressortissants hors Cedeao », a dit le directeur général de l’ONI, Diakalidia Konaté.

Cette mesure, dira-t-il, s’inscrit non seulement dans la politique de l’identification globale des personnes vivant en Côte d’Ivoire, mais aussi une maitrise de la traçabilité des personnes sur le territoire national ainsi que, la lutte contre la fraude sur l’identité et les migrations clandestines.

En application de cette mesure gouvernementale, le ministre de l’Intérieur et de la sécurité a pris une circulaire le 10 janvier 2019 pour rappeler le devoir qu’a tout non-national hors Cedeao, âgé de plus de 16 ans résidant en Côte d’Ivoire depuis plus de trois mois de se munir d’un titre de séjour dont la présentation est exigée pour l’accomplissement des actes de la vie civile.

Ce recensement des résidents hors Cedeao devrait permettre la mise en place prochaine du registre national des personnes physiques (RNPP) en Côte d’ivoire. sur une population estimée à 1.098.000 personnes selon le Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH 2014), seules 20.000 personnes sont formellement identifiées et détiennent une carte de résident, soit un taux de 1.82 %.   

Vu ce désintéressement, l’Office national d’identification a engagé cette campagne de communication et de sensibilisation pour inciter  à l’enrôlement des ressortissants hors Cedeao. Car cette carte est nécessaire pour l’établissement de tout acte administratif, extrajudiciaire ou sous-seing privé soumis à la législation ivoirienne

Les cibles visées sont les populations hors Cedeao vivant en Côte d’Ivoire, les chancelleries, les administrations publiques et privées. L’ONI mène plusieurs actions, en vue de rendre effective cette mesure gouvernementale, officialisée par le Conseil des ministres du 04 octobre 2017.

« Pour s’assurer du respect de cette circulaire et, surtout dans le souci de faire en sorte que son application ne constitue pas une entrave aux activités des personnes concernées, il est apparu nécessaire d’accompagner cette décision par une campagne d’information et de sensibilisation », a fait savoir M. Konaté. 

Il a souligné que la présente action s’inscrit dans cette politique globale d’identification. En outre, « plus personne ne pourra vivre temporairement ou s’installer durablement en Côte d’Ivoire sans être identifiée ». 

«  Je voudrais vous exhorter à une pleine coopération avec l’ONI en vue d’accompagner l’État dans ses efforts pour assurer à tous une meilleure gouvernance administrative, économique et sécuritaire dont les effets conduiront inexorablement à l’émergence de la Côte d’Ivoire à l’horizon 2020 », a-t-il lancé.

La Côte d’Ivoire compte sur son sol une forte communauté de ressortissants étrangers. Cette campagne devrait permettre une identification efficace de tous les résidents hors Cedeao dans le pays.

Mauritanie : plus d’un milliard de dollars de recettes d’exportation de poissons

Les recettes des exportations de poissons en Mauritanie ont dépassé le milliard de dollars, a annoncé le ministre mauritanien des Pêches et de l’Economie maritime. Yahya Ould Abdedayem s’exprimait hier lundi à Nouadhibou devant le groupe de travail scientifique sur l’évaluation des stocks maritimes et la gestion des pêcheries dans la Zone économique exclusive (ZEE) de la Mauritanie.

Organisé tous les 4 ans par l’Institut mauritanien de recherches océanographiques et des pêches (IMROP), ce groupe de travail est formé par un grand nombre d’analystes et de chercheurs océanographiques nationaux et étrangers qui compulsent une énorme quantité de données relatives à tous les aspects de la pêche dans les eaux mauritaniennes de l’Océan atlantique.

Durant cette rencontre, Yahya Ould Abdedayem a rappelé que la valeur des exportations de poissons ne dépassait pas 350 millions de dollars en 2008. Le ministre mauritanien a également informé que le nombre d’emplois créés par le secteur des pêches est passé de 36 000 en 2008 à 60 000 en 2018.

Durant la même période, a-t-il souligné, les quantités de poissons débarquées sur le sol mauritanien sont passées de 300 000 à environ 700 000 tonnes.

En outre, Ould Abdedayem n’a pas manqué de souligner le rôle de la pêche dans le développement du pays à travers les revenus considérables qu’elle génère mais aussi sa contribution substantielle à la lutte contre la pauvreté, à la sécurité alimentaire, à la création d’emplois et la création de richesses.

Mauritanie : l’association des consommateurs avertit contre «un riz avarié»

L’Association mauritanienne de protection du consommateur (AMPC), dans un communiqué reçu à APA, a mis en garde les citoyens contre des quantités de « riz avarié » qui seraient commercialisées sur le marché local.Dans sa note, l’AMPC soutient avoir tiré la sonnette d’alarme, il y a de cela deux semaines, après avoir constaté l’existence sur le marché de quelque 23.000 tonnes de riz avarié.

Elle appelle ainsi les autorités à mener une enquête sur la source de cette quantité et invite les citoyens à observer la plus grande vigilance pour ne pas acheter ce produit nocif.

Mauritanie : vers un Haut conseil d’amélioration des affaires

Le gouvernement mauritanien a approuvé, jeudi lors de sa réunion hebdomadaire, un projet de décret portant création d’un Haut conseil d’amélioration des affaires, selon le communiqué sanctionnant cette rencontre.Ce conseil est une doléance principale du secteur privé ayant pour but d’améliorer les affaires et de coordonner les rapports entre le gouvernement et ce secteur, a confié à la presse le ministre mauritanien de l’Economie et des Finances.

Moctar Ould Diay a ajouté que ledit conseil qui se réunira 4 fois par an supervisera l’élaboration et la mise en œuvre d’une feuille de route, surveillera tous les obstacles dressés devant le secteur privé et veillera sur l’attractivité du pays par rapport aux investissements étrangers directs.

Le nouveau Haut conseil d’amélioration des affaires sera présidé par le Premier ministre et comprendra tous les départements concernés de près ou de loin par la relation avec le secteur privé.

Il s’agit notamment des départements de la Justice, de l’Economie et des Finances, du Pétrole et de l’Energie, de la Pêche, du Commerce, de
l’Industrie, de la Formation professionnelle, de l’Habitat, de l’Urbanisme et du Développement rural, en plus de la Banque centrale, de la Zone franche de Nouadhibou et du Patronat.

Vers une chaine de télévision parlementaire spécialisée en Mauritanie

Une chaine de télévision parlementaire spécialisée sera lancée prochainement en Mauritanie, a annoncé ministre de la Culture, de l’Artisanat et des
Relations avec le Parlement, au sortir de la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres.Selon Ould Maham qui  s’exprimait jeudi soir au cours d’un point de presse, la chaine de télévision a pour but de renforcer le principe de séparation des pouvoirs, de promouvoir l’action parlementaire et de consolider la démocratie.

En tant qu’outil destiné à faire entendre la voix des représentants du peuple, elle va produire des émissions axées exclusivement sur l’action de l’hémicycle et ses activités, la retransmission des débats aussi bien lors des séances plénières que pendant les réunions de commissions et l’activité diplomatique parallèle du parlement, a indiqué le ministre.

Il n’a toutefois pas précisé la date de démarrage effectif des émissions de la future chaine.

Mauritanie : plaidoyer pour le retour du nom de « Nasser » à une avenue de Nouakchott

Une vingtaine de partis politiques ont, dans un communiqué reçu mercredi à APA, réclamé que la plus célèbre avenue qui a été baptisée récemment « Unité nationale » retrouve son première appellation de « Gamal Abdel Nasser ».La décision du changement de nom est « malvenue » puisqu’elle « porte atteinte aux sentiments de la plupart des Mauritaniens » au vu de ce que représente Nasser pour l’histoire du militantisme pour l’unité, la libération et la justice sociale dans les pays arabes et africains et dans le monde entier, souligne le communiqué.

Et le communiqué d’ajouter qu’une telle décision donne une fausse impression du combat en faveur de ces valeurs, insistant sur le caractère symbolique de ladite avenue pour l’ensemble des Mauritaniens.

L’avenue « Gamal Abdel Nasser » avait été rebaptisée « Unité nationale », le 27 janvier dernier lors d’une grande cérémonie présidée par le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz.

D’une longueur de 3.320 mètres, la désormais « Avenue de l’Unité nationale » est une artère vitale qui traverse le centre de Nouakchott et est jalonnée d’un grand nombre de banques et d’institutions étatiques dont notamment les états-majors de l’armée et de la gendarmerie.

Elle revêt une importante symbolique pour les Nouakchottois au regard de son ancienneté et du charisme de l’homme dont elle portait le nom.

Sept orpailleurs mauritaniens tués dans un accident de la route

Sept orpailleurs mauritaniens ont trouvé la mort la nuit dernière dans un accident de la route survenu au nord du pays, a-t-on appris de sources sécuritaires et médicales à Zouerate, plus de 600 kilomètres au nord de Nouakchott.Six des orpailleurs sont morts sur le coup alors que le septième a succombé à ses blessures, ont précisé les mêmes sources.

Une dizaine d’autres passagers ont été blessés dans le renversement du camion qui transportait au total 26 orpailleurs.

Ces derniers revenaient de leur zone d’orpaillage avec une quantité de roches contenant de l’or en vue de leur concassage à Zouerate.

Les zones d’orpaillage situées dans le nord et le nord-ouest mauritaniens ont connu, au cours des dernières années, bon nombre d’accidents meurtriers.

Mais la plupart d’entre eux étaient plutôt dus à des effondrements de puits d’exploration artisanale.

Mauritanie : les écoles privées réclament des facilités de paiement de leurs impôts

Les écoles privées en Mauritanie réclament, dans un communiqué reçu mardi à APA, une formule « consensuelle et applicable » qui leur accorde des facilités de paiement de leurs impôts, exigé par les services fiscaux sous peine de fermeture.« Nous avons soumis, au cours des négociations avec la direction des impôts, un certain nombre de propositions allant dans le sens du dépassement des arriérés contre le paiement de la totalité des sommes dues », indique le communiqué signé par le Syndicat national des acteurs de l’enseignement privé en Mauritanie (SNAEPM).

La direction des impôts avait annoncé, il y a une semaine, une décision de fermeture de 9 écoles sur un total de 410 dans le pays après que celles-ci ont refusé de verser leurs impôts.

Dans son communiqué, le SNAEPM précise avoir également proposé le paiement des impôts sous forme de tranches au cours des mois restants de l’année et non en un seul montant.

Il a fait savoir que ses doléances n’ont pas été favorablement reçues par ses interlocuteurs qui exigent le versement immédiat de la totalité de la somme due, avec les arriérés, les majorations, les amendes, etc.

De l’avis du syndicat, l’intransigeance des services fiscaux mène à la poursuite de la fermeture des écoles ou à faire payer aux parents d’élèves des charges supplémentaires.

Il s’agit là d’une situation préjudiciable pour l’avenir des élèves, surtout les candidats aux examens nationaux comme le baccalauréat et le concours d’entrée au cycle secondaire, prévient le SNAEPM.

Les écoles privées mauritaniennes avaient entamé, il y a une dizaine de jours, une grève pour protester contre lesdites mesures fiscales avant de la suspendre suite à des engagements donnés par la ministre de l’Education nationale.

Le Maroc et la CEA vont co-organiser une conférence sur les migrations à Marrakech

La Secrétaire exécutive de la Commission économique pour l’Afrique de l’ONU (CEA), Vera Songwe a signé un accord en vue de l’organisation de la 52e conférence des ministres africains des Finances, de la Planification et du Développement économique au Maroc, a appris APA vendredi d’un communiqué.La cérémonie de signature a été co-présidée par le ministre marocain de l’Economie et des Finances, Mohamed Benchaâboun, au terme d’une visite de deux jours au Maroc, au cours de laquelle Mme Songwe a rencontré plusieurs ministres marocains.

Elle s’est entretenue avec le chef du gouvernement marocain, Saad-Eddine El Otmani, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita, le ministre de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Economie numérique, Moulay Hafid Elalamy ainsi que le Coordinateur résident du système des Nations-unies au Maroc Philippe Poinsot.

 La Secrétaire exécutive de la CEA a remercié le Maroc pour avoir accepté d’accueillir la Conférence intergouvernementale sur le Pacte mondial pour les migrations et a exhorté le pays à ratifier l’Accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine  (ZLECAF).

 

CPI : la chambre d’Appel ordonne la libération conditionnelle de Gbagbo et Blé Goudé

La Chambre d’Appel de la Cour pénale internationale (Cpi) a ordonné, vendredi, la libération sous conditions de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé.Le 15 janvier dernier, les juges de la Cpi ont ordonné l’acquittement de Gbagbo et de son co-accusé, Blé Goudé poursuivis respectivement depuis 2011 et 2015 pour crimes contre l’humanité dans le cadre de la crise post-électorale de décembre 2010 à avril 2011.

Cette décision a été suspendue par un Appel du Procureur de la Cpi, Fatou Bensouda.

Une société de dattes mauritanienne lance la commercialisation de ses produits

La Société Toumour Mauritania (STM) basée à Atar (400 kilomètres au nord de Nouakchott), haut lieu de palmiers dattiers en Mauritanie, a lancé ses opérations de commercialisation, a-t-on appris mardi dans cette ville.D’un capital de 160.529.640 ouguiyas MRU (4,4 millions de dollars US), la STM exploite d’excellentes variétés de dattes et de légumes fraiches cultivées en Adrar (région d’Atar).

Elle dispose également d’une usine d’emballage de dattes mûres installée sur une superficie de 2.674 mètres carrés et dotée de chambres de congélation de dattes fraiches, avec une capacité annuelle de 500 tonnes. Cette société s’inscrit dans le cadre des efforts visant à développer les industries alimentaires, d’une manière générale, et la promotion de la filière des dattes en particulier, a souligné le secrétaire général du ministère du Développement rural mauritanien, Ahmedou Ould Bouh.

Ce dernier a ajouté que la STM a offert d’importantes opportunités économiques et sociales au plan local et national, notamment avec l’achat des dattes pendant la période de cueillette, l’emploi de la main d’œuvre locale, surtout féminine, et la conservation des dattes en fonction des normes internationalement reconnues durant toute l’année.

Ould Bouh a expliqué que la nouvelle société contribue grandement au renforcement de la compétitivité du produit face à la concurrence des dattes importées de l’extérieur, sans parler de son rôle dans la formation des compétences nationales en matière de valorisation des produits agricoles afin d’impulser l’émergence des initiatives privées. La quasi-totalité des dattes conservées consommées en Mauritanie sont importées de l’étranger, surtout de la Tunisie et de l’Algérie.

 

Présidentielle en Mauritanie : le ministre de la Défense, candidat du pouvoir

Le ministre de la Défense mauritanien, Mohamed Ould Cheikh Mohamed Ahmed Ould El Ghazouani, est le candidat de la majorité pour l’élection présidentielle de 2019, a annoncé le porte-parole du gouvernement, Sidi Mohamed Ould Maham, dans un tweet parvenu à APA mardi.Ould El Ghazouani, longtemps chef d’état-major général des armées, sera «notre candidat, en tant que régime, dans les prochaines élections présidentielles », prévues au milieu de cette année, a notamment posté dans tweeter Ould Maham, également ministre de la Culture.

Selon ce dernier, l’actuel ministre de l Défense représente « la meilleure option pour la continuité de ce projet national pionnier, celui de la sécurité, de la démocratie et du développement ».

Arrivé au pouvoir via un coup d’état en 2008, le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz s’est fait élire en 2009 et 2014, d’où il ne peut pas, selon la Constitution, briguer un troisième mandat.

Il a déclaré à plusieurs reprises qu’il ne modifierait pas la Constitution pour se maintenir au pouvoir. Toutefois,  il assure qu’il ne quittera pas le pays et ne se désintéressera pas des affaires de la patrie.

Ami personnel du chef de l’Etat, Ould El Ghazouani est également son camarade de promotion à l’académie militaire de Meknès (Maroc). Les deux hommes furent en outre au cœur du putsch militaire de 2008 .

Connu pour sa discrétion, Ould El Ghazouani n’a pas encore fait de déclaration sur l’annonce le concernant.

Mauritanie: hausse de 17% sur les recettes douanières en 2018

Le directeur général des Douanes mauritanienne, le général de division Dah Ould Hamady Ould El Mamy, a révélé que les recettes de la Douane en 2018 ont atteint 22,56 milliards d’ouguiyas MRU (620 millions de dollars US), soit une augmentation de 3,16 milliards, soit 17% de hausse par rapport à l’année précédente.Le général Mamy a donné ce chiffre lors de son discours à l’ouverture de la cérémonie de célébration de la Journée internationale des douanes, samedi à Nouakchott, sous le thème « Limites intelligentes pour la souplesse des échanges commerciaux et du mouvement des marchandises et des personnes sans entraves ».

Pour sa part, le ministre de l’Economie et des Finances mauritanien, Moctar Ould Diay, a salué les exploits réalisés par les soldats de l’économie de son pays, notamment dans les domaines de la répression de la contrebande et des recettes qui ont dépassé les attentes en enregistrant des hausses successives pendant les dernières années. Il a ajouté que ce corps a accompagné le processus de développement économique et social de la Mauritanie et accompli les missions qui lui sont dévolues comme le prélèvement des droits et tarifs dus sur les marchandises importées ou exportées, l’application des lois, la sécurité des citoyens et la facilitation des échanges commerciaux.

Ould Diay a expliqué que le système informatique suivi par les douanes mauritaniennes a permis la connexion automatique avec plusieurs institutions nationales telles que la Banque centrale en ce qui concerne la surveillance des soldes bancaires des importateurs. Ces institutions comprennent également la Direction générale du transport terrestre et l’Agence nationale du registre de la population et des titres sécurisés pour ce qui est des cartes grises sécurisés des véhicules.

Les défis de la mise en œuvre de l’Agenda 2063 de l’UA identifiés à Abidjan

Un atelier de haut niveau sur la mise en œuvre de l’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA) qui s’est ouvert vendredi à Abidjan, en présence du Vice-président ivoirien Daniel Kablan Duncan, a permis d’identifier les défis de la mise en œuvre de cet Agenda 2063 et de sa synergie avec l’Agenda 2030 des Nations-Unies, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cette rencontre de haut niveau vise à redynamiser de  la plateforme de collaboration entre les acteurs clés impliqués dans le  mise en œuvre de l’Agenda 2063 d’une part, et d’autre part de préparer  le rapport de mise en œuvre que présentera le chef de l’Etat ivoirien  Alassane Ouattara (Champion sur le suivi de la mise en œuvre de l’Agenda  2063) à ses pairs, lors de la 32ème session ordinaire de la Conférence  des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union africaine, prévue les 10  et 11 février 2019 à Addis-Abeba, en Ethiopie.

Elle  a été précédée, jeudi, d’une réunion des experts qui a vu la  participation d’une quarantaine de personnes issues de la Commission de  l’Union Africaine, de la Commission économique des Nations Unies pour  l’Afrique (CEA), du NEPAD, du Bureau d’appui au secrétariat conjoint, de  la Banque africaine de développement (BAD), du Centre des ODD pour  l’Afrique, du PNUD, des Communauté économiques régionales (CEDEAO et  CN-SAD) et des nationaux.

« Les travaux des  experts ont permis d’identifier les défis de la mise en œuvre de  l’Agenda 2063 et de sa synergie avec l’Agenda 2030 des Nations-Unies et  de faire des recommandations (…) », a déclaré dans son allocution  d’ouverture la ministre ivoirienne du Plan et développement, Nialé  Kaba. 

Il s’agit de renforcer la vulgarisation  et l’appropriation de l’Agenda 2063 par les Etats membres, de renforcer  la coordination entre les différentes parties prenantes pour la mise en  œuvre de l’Agenda 2063 et d’accélérer la désignation des points focaux  de suivi-évaluation au sein des Etats membres, qui s’intègrent dans le  cadre de suivi des dispositifs nationaux de développement (Agenda 2030,  2063 et du PND).

Cette plate-forme vise en  outre à définir un cadre harmonisé de rapportage des Rapports de  suivi-évaluation des Agendas 2030 et 2063 conformément au cadre de  suivi-évaluation de l’Agenda 2063 et du Mémorandum d’entente de l’Union  africaine/Nations Unies ainsi que le renforcement de la mobilisation des  ressources intérieures pour le financement de la mise en œuvre de  l’Agenda 2063, tout en rationalisant et accélérant la mise en œuvre des  projets phares qui figurent sur la liste des défis de la mise en œuvre  de l’Agenda 2063.

Quant à la rédaction du  Rapport du Champion, Mme Kaba a fait observer des avancées notables  enregistrées avec des contributions riches et pertinentes sur les volets  relatifs au renforcement du cadre institutionnel du suivi de la mise en  œuvre de l’Agenda 2063, ainsi que la mise en place du cadre de  suivi-évaluation de l’Agenda 2063, la mobilisation des ressources pour  le financement de l’Agenda 2063 et l’élaboration du projet de feuille de  route du Champion. 

 « Avec un taux de croissance  économique moyen de près de 4,3 % au cours des sept dernières années,  taux au-dessus de la moyenne mondiale de 2,8 %, l’Afrique est  aujourd’hui bien visible sur les cartes économiques », s’est félicité le  Vice-président ivoirien, Daniel Kablan Duncan.

Pour  lui, les réformes structurelles et sectorielles majeures mises en œuvre  au niveau macroéconomique, des ressources naturelles importantes  révélées ou exploitées et, surtout, des potentialités du capital humain,  font de l’Afrique un continent de développement et d’avenir.

Selon  les statistiques des Nations-Unies, la population africaine devrait  passer d’environ 1,2 milliard actuellement à 1,7 milliard en 2030, puis  2,5 milliards en 2050, pour s’établir à 3 milliards en 2063. La part de  l’Afrique dans la population mondiale devrait évoluer également, passant  de 16 % en 2015 à 25 % en 2050, et à plus de 29 % en 2063. Environ 46 %  de l’augmentation d’1,3 milliard des personnes au cours de la période  2030-2063, devrait être constitué de jeunes âgés de 15 à 34 ans.

«  Il est donc certain, au regard de cette structure démographique, que  l’enjeu principal pour l’Afrique est donc de parvenir à transformer son  immense population de jeunes d’un possible handicap, en un avantage  catalyseur pour son développement », a insisté M. Duncan. 

C’est  pourquoi, il a salué les réformes institutionnelles, structurelles et  financières mises en œuvre, à la fois par l’UA et par les Etats membres  pour assurer à l’Afrique une croissance forte, soutenue et un  développement durable. 

Poursuivant,  le  Vice-président ivoirien a relevé que « ces réformes sont également  indispensables pour la réalisation des sept  grandes aspirations  définies par l’Agenda 2063 de l’Union africaine ».

«  L’Agenda 2063 se veut donc un cadre commun pour une croissance  inclusive et une réponse africaine au défi du développement harmonieux  et intégré de notre continent pour les cinquante prochaines années », a  conclu Daniel Kablan Duncan dans son discours. 

Auparavant,  Tordeta Ratebaye, directeur de Cabinet adjoint du président de la  Commission de l’Union africaine, a salué le leadership du Chef de l’Etat  ivoirien, avant d’indiquer que les résultats des travaux de la capitale  économique ivoirienne contribueront à la mise en œuvre de l’Agenda  2063. 

Ligue des champions CAF: Mamelodi Sundowns s’offre le WAC (2-1) dans le groupe A

Le club sud-africain de Mamelodi Sundowns s’est offert, samedi à domicile, le Wydad Athlétic Club de Casablanca (2-1) en match comptant pour la 2è journée de la Ligue africaine des champions dans le groupe A.Un doublé de Themba Zwane (8è et 64è) a permis à Mamelodi de  remporter le gain de la rencontre malgré le but de Mohamed Nahini (35è)  pour l’égalisation marocaine en première période.

Avec  ce résultat, les quatre clubs du groupe , l’Asec, Lobi Stars, le WAC et  Mamelodi, totalisent chacun une victoire et une défaite à l’issue de la  2è journée.

Programme de la 3è journée le 1er février 

Lobi Stars-Wydad (16h GMT)

Mamelodi Sundowns- Asec Mimosas (19h GMT)

Classement du groupe A

1 Wydad Casablanca   3pts+2

2 Mamelodi   3pts+0

3 Lobi Stars   3pts+0

4 Asec Mimosas   3pts-2

2è journée Ligue des champions CAF/ L’Asec Mimosas pour une opération «rachat» face au Lobi Stars

L’Asec Mimosas affronte, samedi, au stade Houphouët-Boigny, Lobi Stars FC du Nigéria, en match comptant pour la 2è journée de la Ligue des champions CAF (Confédération africaine de football), dans le groupe A.Après un début catastrophique à Rabat où les Mimosas ont essuyé une  lourde défaite 5-2 face au Wydad Athlétic de Casablanca (WAC) lors de  la 1ère journée, le représentant ivoirien a l’obligation de se racheter  face aux Nigérians de Lobi Stars pour se relancer dans la compétition.

L’entraîneur  Amani Yao mesure la complexité de la tâche qui attend ses poulains. «  Nous devons évacuer la défaite de Rabat (…). Il faut se remobiliser et  repartir de plus bel pour tout faire pour prendre les trois points face  au Lobi Stars», a confié le coach de l’Asec à un confrère.

Pour  y parvenir, Amani Yao compte sur le «mental» et la volonté de « se  racheter» de son équipe qui va enregistrer le retour du gardien  titulaire Cissé Abdul Karim absent lors de la débâcle de Rabat suspendu  pour cumul de deux cartons jaunes.

Samedi, ce  sont des joueurs gonflés à bloc qui fouleront la pelouse du stade  Houphouët-Boigny (16h GMT) pour arracher la victoire du «rachat» et  poursuivre l’objectif qui est de terminer, selon le coach, parmi les  deux premiers du groupe pour accéder au tour suivant.

Maroc: 52 jeunes mauritaniens disparus après le naufrage de leur embarcation

52 jeunes mauritaniens qui se trouvaient dans une embarcation sont portés disparus entre les côtes marocaines et espagnoles sans davantage de précisions a appris APA.La totalité des jeunes disparus dans ce naufrage probablement morts, sont originaires des villages de Hassi Chaggar, Sollou, Selifely, Tafara, Dafort, Tachott, et Diaguili. La marine espagnole est à pied d’œuvre pour tenter de retrouver d’éventuels survivants annoncent des sources de Sahara Média.

Les proches des victimes aussitôt informées ont immédiatement décidé de faire le deuil.  Des sources sécuritaires mauritaniennes contactées par Sahara Média disent ne pas être au courant d’un tel incident. Mais l’information s’est vite propagée sur les réseaux sociaux ou des blogueurs mauritaniens commencent à diffuser la liste des victimes sur leurs pages Facebook. 

 

 

Economie, justice et langue au menu des quotidiens marocains

La facturation électronique des petites entreprises, la visioconférence dans les tribunaux du Royaume, les implications de l’incendie d’un bus à Casablanca et les enjeux de l’officialisation de la langue amazighe sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que les commerçants et artisans soumis au régime forfaitaire sont dispensés de la facturation en vertu du droit fiscal.

En réponse à une question à la Chambre des représentants, le ministre des Finances a expliqué que la situation fiscale de cette catégorie de commerçants et artisans n’avait subi aucun changement. « Les interprétations liées aux nouvelles dispositions de la loi de Finances reflètent une mauvaise compréhension de leurs contenus », a-t-il souligné, cité par le quotidien.

 Compte tenu de l’importance du dialogue avec les organisations professionnelles, le ministre a révélé qu’une importante réunion consacrée au commerce intérieur et de proximité avait été tenue dans l’objectif d’examiner les développements survenus en la matière à la lumière des nouvelles mesures fiscales, dans un climat empreint de sérieux, de responsabilité et de volonté sincère de toutes les parties de réussir cette étape.

Pour ce qui est de la facturation électronique, Mohamed Benchaâboun a indiqué que celle-ci ne concernait que les professionnels soumis à l’impôt selon le régime comptable, signalant que personne n’avait le droit d’exiger ou d’imposer une telle facturation dans les transactions commerciales avec ses clients, en l’absence d’une loi organique régissant les modalités de son application. La loi organique ne sera élaborée que dans le cadre d’une approche participative et reposant sur la concertation et la coordination avec les associations professionnelles, en fonction des activités de chaque secteur et conformément à la loi.

 +Al Massae+ fait savoir que le ministère de la Justice compte lutter contre le problème que pose le déplacement des prévenus entre les prisons et les tribunaux en équipant certains établissements pénitentiaires de systèmes de visioconférence qui permettront aux prisonniers de communiquer avec les juges. Cela les exemptera du déplacement au tribunal.

Cette solution permettra au système judiciaire et pénitentiaire une économie de temps et de moyens.

Selon le journal, dans la seule ville de Casablanca, pas moins de 400 à 450 prisonniers sont déplacés quotidiennement entre les prisons et les tribunaux.

Citant le ministre, le quotidien indique que ces déplacements posent plusieurs problèmes, au vu du manque de moyens logistiques et de l’éloignement de certains établissements pénitentiaires des tribunaux, notamment ceux qui ont été installés en dehors des zones urbaines comme c’est le cas à Tanger, Fès, Marrakech et Rabat.

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que l’incident du bus qui a pris feu en plein centre-ville de Casablanca est plus qu’un simple accident de circulation ou fait divers. C’est le summum de la décadence du service public et de la faillite de la gestion locale, estime-t-il.

 Un concessionnaire du transport en commun dans une ville de la taille de Casablanca avec de surcroît un professionnel étranger dans son tour de table est censé disposer de véhicules dans les normes, régulièrement contrôlés pour assurer ses prestations en toute sécurité, souligne la publication.

Mais la faute n’est pas imputable exclusivement à la compagnie de bus. Les gestionnaires de la ville, toutes catégories confondues, sont également responsables au plus haut niveau, car quand la ville donne en concession un service public à un privé, qui va bien entendu en tirer des bénéfices, elle est censée le faire suivant un cahier des charges supposant des obligations, des normes, des contrôles techniques et des sanctions en cas de manquement, soutient-il.

+Al Bayane+ affirme que depuis l’officialisation de la langue amazighe en 2011, on s’impatientait de voir enfin s’achever le long processus de ce chantier national, par l’adoption finale de son projet de loi organique.

Prévu pour la période d’avant 2016, ce projet de loi a été renvoyé au mandat suivant, déplore-t-il, faisant savoir que le gouvernement précédent avait d’autres priorités certes, mais « le panarabisme, d’une part, et le chauvinisme, d’autre part, ont vraisemblablement ajourné d’une façon paradoxale cette question sensible et vitale ».

+L’Economiste+ revient sur l’accord de pêche Maroc-UE signé en début de semaine, à Bruxelles. Le journal rapporte que la ratification par le Parlement européen devrait intervenir en février et que le lobbying espagnol veille au grain pour que la ratification ait lieu du côté européen le plus vite possible. Dans les détails, on note que ce sont les navires de Galice, d’Andalousie et des Canaries qui restent les plus grands bénéficiaires de l’accord. Cette flotte chôme depuis six mois et son arrivée dans les zones de pêche marocaines demeure conditionnée par l’entrée en vigueur du protocole.

Cependant, il est évident que cet accord de pêche est une victoire pour la diplomatie marocaine. Il faut dire que l’accord couvre désormais l’ensemble du littoral atlantique du cap Spartel au cap Blanc, ce qui permettra au royaume de réaliser des gains considérables. Dans les détails, il permettra à un maximum de 128 navires européens d’exploiter un volume de pêche annuel moyen de près de 100.000 tonnes, dont 94.000 tonnes de petits pélagiques au lieu de 83.000 auparavant. On note aussi que les captures à venir des navires européens ne représenteront que 7% du volume annuel pêché par la flotte nationale, qui tourne autour des 1,4 million de tonnes.

Le journal signale aussi que les retombées pour le Maroc ne sont pas uniquement financières, dans la mesure où l’accord prévoit l’embarquement de 487 marins marocains à bord des navires européens, contre 444 auparavant. Il y a aussi l’obligation de débarquement au Maroc d’une partie des captures, pour contribuer à la dynamisation de l’industrie des pêches et du marché local.

Mauritanie : instauration d’une Journée contre les pratiques discriminatoires

Une Journée nationale de lutte contre les pratiques discriminatoires a été instituée en Mauritanie et sera célébrée le 9 janvier de chaque année, a annoncé le ministre de la Justice, Dia Moctar Malal, citant à ce propos un projet de décret approuvé en Conseil des ministres.Le Garde des sceaux qui donnait un point de presse, jeudi soir à Nouakchott, a rappelé que la Constitution mauritanienne stipule dans son article premier que « la République garantit à tous les citoyens l’égalité devant la loi, sans aucune distinction fondée sur l’origine, l’ethnie et le sexe ou autre ».

Il a ajouté que son pays a adopté en 2018 une loi portant sur la lutte contre la discrimination, expliquant que cette loi est jusqu’ici peu connue par le public.

Selon lui, l’institution de la Journée nationale de lutte contre les pratiques discriminatoires vient compléter cette loi et lutter contre les pratiques discriminatoires sur l’ensemble du territoire national.

La date du 9 janvier coïncide avec la journée de mercredi dernier qui a été marquée par l’organisation à Nouakchott d’une géante marche populaire destinée à dénoncer l’extrémisme et l’incitation à la haine.

Mauritanie : le taux d’inflation en hausse de 0,2% en novembre

Le taux d’inflation en Mauritanie a enregistré une hausse de 0,2% comparé à celui du mois précédent, rapporte l’Office nationale de la statistique (ONS) dans sa note mensuelle reçue mardi à APA..Cette hausse résulterait des variations constatées chez certaines fonctions entre octobre et novembre, explique la note, précisant que lesdites fonctions seraient, compte tenu de leurs poids respectifs, les produits alimentaires et boissons non alcoolisées, les transports et la communication.

S’agissant des produits alimentaires et boissons non alcoolisées, l’accroissement des prix est imputable à la hausse enregistrée au niveau des légumes, du sucre, de la confiture, du miel, du chocolat et confiserie, du pain et céréales, des huiles et graisses.

Toutefois, souligne l’ONS, des produits comme les poissons et fruits de mer, la viande, le lait, le fromage et les œufs ont connu des baisses de leurs prix pendant le mois de novembre.

Concernant les transports, la hausse a été constatée au niveau des transports routiers et aériens des passagers.

Quant à la communication, la hausse résulte du renchérissement des prix au niveau du téléphone, télécopie et connexion internet ainsi que du matériel de téléphonie et de télécopie.

La note a par ailleurs révélé que l’indice harmonisé des prix à la consommation de la capitale Nouakchott a connu une hausse de 0,5% en novembre par rapport au mois précédent.

Elle a souligné que cette progression tire ses origines essentiellement des fonctions transports, logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles.

L’élevage contribue pour 24% au PIB mauritanien (officiel)

L’élevage contribue à hauteur de 24% au PIB en Mauritanie et y assure également 14,6% de l’offre d’emploi, a déclaré le ministre mauritanien de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et des Technologies de l’information et de la communication.Selon Sidi Ould Salem qui s’exprimait à l’ouverture, jeudi à Nouakchott, de la 47ème session du Conseil d’Administration de l’École inter-États des sciences et médecine vétérinaires de Dakar (EISMV),  son pays dispose d’importants cheptels évalués à 16 millions d’ovins et caprins, 1,6 million de bovins et 1,4 million de camelins.

Il a par ailleurs souligné que l’EISMV est aujourd’hui l’une des institutions universitaires sous-régionales qui forcent l’admiration et le respect en dépit de quelques difficultés rencontrées liées à l’environnement économique et financier de plus en plus contraignant.

C’est « un outil précieux pour nos Etats et nous devons ensemble œuvrer pour la rendre davantage visible et la faire mieux connaitre », a plaidé Ould Salem, ajoutant que le gouvernement mauritanien est bien conscient du rôle que peut jouer cette école.

C’est pourquoi, a-t-il dit, le département de l’enseignement, en coordination avec celui en charge de l’élevage, a commencé récemment à encourager les étudiants à la formation au sein de l’EISMV dans le but de combler, à court et à moyen termes, le déficit constaté en ressources humaines dans ce domaine.

Outre le Sénégal et la Mauritanie, l’EISMV, créée en 1968, regroupe le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la République du Congo, le Gabon, le Mali, le Niger, la République centrafricaine, le Rwanda, le Tchad et le Togo.

Le président Kaboré invite les Burkinabè à la solidarité face au terrorisme

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a, dans son message à mardi l’occasion de la fête de l’indépendance, invité les Burkinabè à faire preuve de solidarité face au phénomène du terrorisme que subit le Burkina Faso.

«Face à cette guerre que nous imposent les forces rétrogrades et obscurantistes, il nous faut faire preuve de solidarité et plus que jamais nous rassembler autour de l’essentiel», a déclaré le président Kaboré, ajoutant que rien ne doit remettre en cause le vouloir vivre-ensemble de ses concitoyens dans le respect de leurs différences et de leurs diversités.

«Ce que nous célébrons aujourd’hui (la fête de l’indépendance) n’est autre que notre unité, notre identité collective, notre fierté d’appartenir à la même patrie qui forment le ciment de notre vivre-ensemble et forgent notre destin commun», a-t-il fait remarquer.

Roch Marc Christian Kaboré a estimé que «c’est fort de ces valeurs que nos devanciers ont fait face à l’adversité de tous ceux qui ont voulu entraver la marche vers la liberté et l’indépendance de notre peuple qui n’a jamais courbé l’échine».

A cet égard, le chef de l’Etat burkinabè a eu «une obligation à l’endroit de tous les enfants dont la scolarité connait des perturbations du fait des menaces terroristes qui pèsent sur eux, sur leurs parents et leurs enseignants».

De son avis, personne n’a le droit de s’attaquer à l’avenir de la Nation burkinabè, ajoutant : «Je veillerai à ce que l’accès de tous les enfants à l’école soit assuré sur l’ensemble du territoire national».

Le Burkina Faso commémore, ce mardi 11 décembre 2018, le 58e anniversaire de son accession à l’indépendance sous le thème : «Bonne gouvernance et équité sociale pour une nation forte et prospère».

Les festivités, dont le clou a été marqué par la parade civile et militaire  ce mardi matin, se sont déroulées dans la ville de Manga, capitale de la région du Centre-sud, à environ 120 km au sud de Ouagadougou.

Ouverture à Nouakchott d’une grande conférence minière

La 5éme édition du Salon international sur l’exploitation minière et pétrolière en Mauritanie, connu sous le nom de « Mauritanides», a été lancée mardi à Nouakchott, a-t-on constaté sur place.Ouvert par le premier ministre, M. Mohamed Salem Ould Bechir, l’évènement organisé tous les deux ans porte sur une exposition axée essentiellement sur les équipements et outils de travail miniers et industriels.

Plus de 1.500 délégués de grandes sociétés minières, pétrolières, investisseurs et représentants d’opérateurs du secteur industriel et extractif prennent part au forum, en plus de 100 exposants et 70 conférenciers venus d’une trentaine de pays, a déclaré le ministre mauritanien du Pétrole, de l’Energie et des Mines, Mohamed Abdel Vetah.

Cette conférence a pour but de présenter le potentiel gazier, pétrolier et minier de la Mauritanie, d’attirer de nouveaux investisseurs, de renforcer les liens de confiance avec les opérateurs miniers et pétroliers déjà présents et de confirmer davantage la position du pays en tant que destination privilégiée de l’investissement à moyen et au long terme, a-t-il expliqué dans un discours à l’ouverture des travaux.

Selon le ministre, la Mauritanie qui regorge de ressources naturelles présente des opportunités d’investissement prometteuses et bénéficie de la sécurité et de la stabilité, d’un climat d’affaires encourageant et d’un cadre d’investissement aussi bien attractif que compétitif.

De son côté, Hassene Ould Ely, administrateur directeur générale de la Société nationale industrielle et minière (Snim, exploitation du fer), a indiqué que celle-ci est un opérateur minier de classe mondiale qui contribue au développement économique et social du pays avec plus de 6.400 emplois directs et une contribution significative au PIB.

Outre les minerais de fer, la Mauritanie dispose de riches gisements d’or et de cuivre ainsi que de gigantesques réserves de gaz en offshore qu’elle partage avec le Sénégal et dont la production sera lancée en 2021.

Ces réserves sont estimées à 15 milliards pieds cubes, soit le double de la production de gaz de l’Afrique en 2017.

Filière café cacao: lauréat au Maroc, Moussa Sawadogo présente son prix à Abidjan

Lauréat du Prix africain du développement (PADEV) au Maroc, le désignant comme meilleur acteur africain des filières agricoles, Moussa Sawadogo a présenté son prix au directeur général du Conseil café cacao (CCC), vendredi, à son arrivée à Abidjan.C’est à Casablanca, au Maroc que Moussa Sawadogo, Président du conseil d’administration de la Société ivoirienne de négoce des produits agricoles (SCIMPA) à Agboville (71 km au Nord-Est) a été distingué par le jury du PADEV à l’initiative de la Fondation 225 du Maroc.

«C’est avec un sentiment de gratitude à l’égard du Chef de l’Etat qui lutte pour le bien-être des producteurs à travers le CCC que je vous remets M. le directeur général ce prix qui, au-delà de ma modeste personne, consacre l’ensemble des producteurs et coopératives du pays», a déclaré M. Sawadogo.

Selon lui, sa consécration est le fruit des « conseils que vous nous aviez prodigués pour mettre l’accent sur la qualité de nos produits que sont le cacao et le café. Je suis heureux de déposer ce trophée sur votre bureau» a ajouté le lauréat en s’adressant à Yves Ibrahim Koné, DG du Conseil cacao café.

Prenant la parole, M. Koné a magnifié «le travail qu’abat chaque jour» le jeune producteur de quarante-trois ans.

«C’est ce travail qui est reconnu à travers l’Afrique. C’est parce que vous faites un travail de qualité que vous êtes reconnus parmi des milliers de producteurs africains par une Fondation basée au Maroc qui donne ce type de récompenses aux producteurs», a apprécié Yves Ibrahim Koné, invitant «l’ensemble des producteurs ivoiriens à la qualité du cacao et du café».

Regroupant plusieurs coopératives agricoles, la SCIMPA, créée en 2003, sous l’impulsion du président Sawadogo a à son actif des centres de santé et établissements scolaires construits au bénéfice des populations de la région d’Agboville.

 «Non seulement vous êtes un producteur de premier plan mais vous partagez avec les populations par ces actes de générosité (…)», a loué le DG du CCC.

Salon sur l’exploitation minière : plus de 1.500 participants attendus à Nouakchott

Plus de 1.500 participants sont attendus à la 5e édition du Salon international sur l’exploitation minière et pétrolière « Mauritanides 2018 » qui s’ouvre mardi à Nouakchott, a annoncé le ministère mauritanien du Pétrole, de l’Energie et des Mines dans un communiqué reçu vendredi à APA.Cent exposants et 70 conférenciers issus de plus de 30 pays prendront part, notamment, à ce forum qui durera trois jours, précise le communiqué.

Il ajoute que cet événement biannuel, consacré aux secteurs minier, pétrolier et gazier connaitra également la participation active de plusieurs grandes sociétés minières, pétrolières, investisseurs et représentants des opérateurs du secteur industriel et extractif.

L’objectif du Salon, souligne le communiqué,  est de présenter le potentiel gazier, pétrolier et minier de la Mauritanie, attirer de nouveaux investisseurs, renforcer les liens de confiance avec les opérateurs miniers et pétroliers déjà présents et confirmer davantage la position du pays en tant que destination privilégiée de l’investissement à moyen et au long terme.

Des entreprises minières de renom, des opérateurs gaziers et pétroliers et des fournisseurs et prestataires du secteur participeront aux différentes conférences, sessions et panels qui seront animés par des experts et CEOs durant les jours du forum.

La Mauritanie, indique le communiqué, regorge de ressources naturelles, présente des opportunités d’investissement prometteuses et bénéficie de la sécurité et de la stabilité, d’un climat d’affaires encourageant et d’un cadre d’investissement aussi bien attractif que compétitif.

Le G5 Sahel est prêt à relever ses défis stratégiques (Issoufou)

Le G5 Sahel est plus que jamais déterminé à relever les défis stratégiques qui se dressent devant ses membres et sont relatifs notamment aux menaces terroristes provenant des organisations criminelles et au changement climatique, a déclaré, jeudi à Nouakchott, le président du Niger, Mahamadou Issoufou.Le défi démographique, le défi migratoire et celui de la lutte contre la pauvreté sont d’autres épreuves que compte affronter le G5 Sahel, a ajouté M. Issoufou qui s’exprimait à l’ouverture de la conférence de coordination des partenaires et bailleurs de fonds du G5 Sahel pour le financement du programme d’investissement prioritaire (PIP).

Il a ajouté que les développements récents de « notre action solidaire montrent que notre organisation sous régionale appréhende de plus en plus efficacement la situation complexe du Sahel et conçoit des stratégies décisives pour faire face aux défis multiformes que connait notre espace ».

Le chef de l’Etat nigérien, par ailleurs président en exercice du G5 Sahel, a aussi souligné que la particularité de celui-ci réside dans le fait qu’il est bâti autour du couple « Sécurité et Développement ».

Ces dernières, a-t-il souligné, sont, d’une part, deux priorités indissociables au cœur de « notre action et de notre stratégie » et, d’autre part, deux priorités décisives dont la réalisation peut avoir une incidence sur tous les autres défis.

Auparavant, le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz avait indiqué que le G5 Sahel a réussi grâce au leadership de ses présidents à relever les défis lancé à l’espace régional. Il convient toutefois de poursuivre les efforts grâce à une mutualisation des moyens, sans oublier le soutien des partenaires technique et financiers.

Ce faisant, on devrait pérenniser les acquis en vue d’atteindre pleinement les objectifs et améliorer le niveau de mobilisation des financements, a estimé le chef de l’Etat mauritanien qui a aussi plaidé pour l’éradication de la pauvreté, du chômage, de l’analphabétisme, des sentiments d’injustice et du laxisme dans la lutte contre le trafic de drogue. Il a indexé au passage l’incapacité des Etats à assumer leurs responsabilités dans la lutte contre les méfaits des terroristes.

Pour lui, l’approche sécuritaire est insuffisante car, dans les meilleurs des cas, elle ne peut que réduire les capacités des groupes terroristes. Il faut plutôt mettre un terme au paiement de rançons pour assécher les sources de financement des terroristes, a dit Ould Abdel Aziz.

La réunion de Nouakchott qui dure un jour doit déboucher sur l’annonce des contributions des bailleurs de fonds au financement du PIP.  Il est composé de 40 projets de développement à réaliser essentiellement dans les zones frontalières entre les différents pays membres du G5-Sahal formé par la Mauritanie, le Mali, le Niger, le Burkina Faso et le Tchad. Le financement souhaité se chiffre à 2 milliards d’euros.

Les présidents mauritanien et nigérien avaient à leurs côtés leurs homologies tchadien, et burkinabé, Idriss Déby Itno et Roch Marc Christian Kaboré.

Le Premier ministre marocain Saâdeddine El Othmani, le ministre des Affaires étrangères français Jean-Yves Le Drian et plusieurs représentants de pays ou d’organismes partenaires et de bailleurs de fonds étaient également présents à l’ouverture des travaux.

G5-Sahel : les bailleurs s’engagent pour plus de 2 milliards d’euros

Les partenaires du G5 Sahel et ses bailleurs de fonds se sont engagés à hauteur de plus de deux milliards d’euros pour financer le Programme d’investissement prioritaire (PIP) au profit des pays membres de cet ensemble sous-régional, a annoncé jeudi à Nouakchott le président nigérien Mahamadou Issoufou.« C’est bien plus que ce que nous avons demandé », s’est félicité M. Issoufou lors d’une conférence de presse au terme d’un sommet du G5 Sahel ouvert plus tôt dans la matinée.

Les plus grandes contributions ont été annoncées par la France, la Banque africaine de développement (BAD), la Banque arabe de développement économique et agricole (BADEA), la Banque islamique de développement (BID) et l’Arabie saoudite.

Le PIP est composé de 40 projets de développement à réaliser essentiellement dans les zones frontalières entre les différents pays membres du G5 Sahel, à savoir la Mauritanie, le Mali, le Niger, le Burkina Faso et le Tchad.

Outre M. Issoufou, par ailleurs président en exercice du G5 Sahel, le sommet a vu la participation des chefs d’Etat burkinabé et tchadien, en plus du président hôte Mohamed Ould Abdel Aziz.

Le chef de l’Etat malien s’est fait représenter par son ministre de la Défense.

La rencontre a été également marquée par la présence du Premier ministre marocain Saâdeddine El Othmani, du ministre des Affaires étrangères français Jean-Yves Le Drian, et d’un grand nombre de représentants de pays ou d’organismes partenaires et de bailleurs de fonds.